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☕️ Fuite de données personnelles chez Norauto : 78 000 clients concernés

Norauto confirme à l’AFP avoir été la cible d’une cyberattaque : « Les investigations menées par nos équipes mobilisées sur le sujet indiquent que des données à caractère personnel spécifiquement liées à notre service location ont été ciblées ». 78 000 clients sont concernés.

Selon les cas, les données récupérées par les pirates contiennent les nom, prénom, adresses email et postale, numéro de téléphone, numéro de carte de fidélité et numéro de pièce d’identité. Pas de données bancaires donc.

L’enseigne affirme avoir « immédiatement mis en place des mesures pour stopper l’attaque et renforcer la sécurité de (ses) systèmes ». La CNIL a été informée de l’incident, comme la loi l’oblige. Norauto ne donne pas plus de détails.

Le 27 novembre, sur un forum bien connu des pirates, l’un d’eux revendiquait avoir récupéré les données de 78 000 clients via « un panneau d’administration pour gérer le paiement ». Il vendait d’ailleurs l’accès à cette interface pour 200 euros, contre 50 euros les données. Les informations personnelles ne pèsent pas lourd.

Depuis la rentrée, les annonces se multiplient : Boulanger, Cultura, DiviaMobilités, Truffaut, Cybertek et Grosbill (qui font partie du même groupe), l’Assurance retraiteRED by FR, Meilleurtaux, Ornikar, Free (fixe et mobile), Picard, Molotov, Auchan et le Point, un client de Mediboard, Direct Assurance

☕️ iliad veut devenir « un leader européen du data center hyperscale »

Le groupe iliad (Free et Scaleway) et InfraVia viennent d’annoncer des négociations exclusives afin de mettre sur pied « un partenariat stratégique pour développer une plateforme de data centers hyperscale de référence en Europe ».

InfraVia est une société de capital investissement qui gère 15 milliards d’euros de capitaux. Elle prendrait « une participation de 50 % du capital d’OpCore, valorisée à 860 millions d’euros […] Ce partenariat constitue un tournant décisif dans la croissance et le développement stratégique d’OpCore ».

Si ce nom ne vous dit rien, il s’agit pour rappel (depuis juin 2023) du nouveau nom de Scaleway Datacenter. Le but était de « donner une meilleure visibilité à l’activité OpCcore et de l’établir sur le marché européen du data center ».

Sans surprise, « Scaleway conservera son statut de client privilégié d’OpCore » même après cette transaction. Le CEO d’OpCore est Arnaud de Bermingham, le fondateur de Scaleway. Selon son profil LinkedIn, il a lâché les rênes l’année dernière.

« Ce partenariat permet à OpCore de se doter d’une structure financière optimale avec un financement dédié permettant de couvrir jusqu’à 75 % des investissements par de la dette bancaire. OpCore disposera ainsi de plus de 130 MW de capacité, via la construction en cours d’un data center de 100 MW en région parisienne – à laquelle viendront s’ajouter d’autres projets en Europe totalisant plusieurs centaines de mégawatts », explique iliad.

Des consultations préalables auprès des instances représentatives du personnel sont prévues. La clôture de cette transaction est attendue pour le premier semestre 2025. Il faudra attendre le feu vert des autorités concernées.

☕️ Fuite de données personnelles chez Norauto : 78 000 clients concernés

Norauto confirme à l’AFP avoir été la cible d’une cyberattaque : « Les investigations menées par nos équipes mobilisées sur le sujet indiquent que des données à caractère personnel spécifiquement liées à notre service location ont été ciblées ». 78 000 clients sont concernés.

Selon les cas, les données récupérées par les pirates contiennent les nom, prénom, adresses email et postale, numéro de téléphone, numéro de carte de fidélité et numéro de pièce d’identité. Pas de données bancaires donc.

L’enseigne affirme avoir « immédiatement mis en place des mesures pour stopper l’attaque et renforcer la sécurité de (ses) systèmes ». La CNIL a été informée de l’incident, comme la loi l’oblige. Norauto ne donne pas plus de détails.

Le 27 novembre, sur un forum bien connu des pirates, l’un d’eux revendiquait avoir récupéré les données de 78 000 clients via « un panneau d’administration pour gérer le paiement ». Il vendait d’ailleurs l’accès à cette interface pour 200 euros, contre 50 euros les données. Les informations personnelles ne pèsent pas lourd.

Depuis la rentrée, les annonces se multiplient : Boulanger, Cultura, DiviaMobilités, Truffaut, Cybertek et Grosbill (qui font partie du même groupe), l’Assurance retraiteRED by FR, Meilleurtaux, Ornikar, Free (fixe et mobile), Picard, Molotov, Auchan et le Point, un client de Mediboard, Direct Assurance

☕️ iliad veut devenir « un leader européen du data center hyperscale »

Le groupe iliad (Free et Scaleway) et InfraVia viennent d’annoncer des négociations exclusives afin de mettre sur pied « un partenariat stratégique pour développer une plateforme de data centers hyperscale de référence en Europe ».

InfraVia est une société de capital investissement qui gère 15 milliards d’euros de capitaux. Elle prendrait « une participation de 50 % du capital d’OpCore, valorisée à 860 millions d’euros […] Ce partenariat constitue un tournant décisif dans la croissance et le développement stratégique d’OpCore ».

Si ce nom ne vous dit rien, il s’agit pour rappel (depuis juin 2023) du nouveau nom de Scaleway Datacenter. Le but était de « donner une meilleure visibilité à l’activité OpCcore et de l’établir sur le marché européen du data center ».

Sans surprise, « Scaleway conservera son statut de client privilégié d’OpCore » même après cette transaction. Le CEO d’OpCore est Arnaud de Bermingham, le fondateur de Scaleway. Selon son profil LinkedIn, il a lâché les rênes l’année dernière.

« Ce partenariat permet à OpCore de se doter d’une structure financière optimale avec un financement dédié permettant de couvrir jusqu’à 75 % des investissements par de la dette bancaire. OpCore disposera ainsi de plus de 130 MW de capacité, via la construction en cours d’un data center de 100 MW en région parisienne – à laquelle viendront s’ajouter d’autres projets en Europe totalisant plusieurs centaines de mégawatts », explique iliad.

Des consultations préalables auprès des instances représentatives du personnel sont prévues. La clôture de cette transaction est attendue pour le premier semestre 2025. Il faudra attendre le feu vert des autorités concernées.

Musk Signals Fresh Push To End US Daylight Saving Time

The Department of Government Efficiency, headed by Elon Musk and Vivek Ramaswamy, appears to be signaling its intention to tackle daylight saving time. Musk has indicated support for ending semiannual clock changes in recent days on his social media platform X, sharing a poll showing majority opposition to the practice. DOGE co-head Ramaswamy also backed the stance, calling time changes "inefficient and easy to change." The initiative follows a failed 2022 legislative attempt, the Sunshine Protection Act, which passed the Senate but stalled in the House. The Department of Transportation, which oversees time changes, cannot alter the system without congressional action. Public sentiment appears to favor reform, with a 2022 YouGov poll showing two-thirds of Americans support ending time changes. Studies have linked the switches to increased rates of heart attacks and traffic accidents, while JPMorgan Chase research found the return to standard time reduces consumer spending by up to 4.9%. Several countries including Mexico, Russia, and Turkey have already discontinued daylight saving time, which originated during World War I as an energy conservation measure.

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Cartes graphiques B580 et B570, XeSS 2 avec Frame Generation ; Intel prend l’initiative

Entraînez-vous déjà à prendre l’air surpris qu'il vous faudra certainement feindre le 25 décembre au matin (ou le 24 décembre au soir pour les plus impatients) en déballant vos cadeaux : Intel, qui s'est accessoirement débarrassée de Pat Gelsigner, a officialisé deux GPU Battlemage, les B580 et B570. Leurs spécifications correspondent à celles qui avaient été largement diffusées ces derniers jours, nous n’allons donc pas nous éterniser dessus... [Tout lire]

Corsair lance dès à présent sa DDR5 CUDIMM Vengeance RGB, avec un style un peu différent

Nous savions depuis fin octobre et le lancement d'Arrow Lake que Corsair serait présent sur le marché de la mémoire DDR5 CUDIMM. La firme avait choisi sa gamme Vengeance RGB pour inaugurer la CUDIMM, mais depuis c'était silence radio. Eh bien voilà que c'est officiel, on peut trouver enfin cette gam...

MeLE Overclock4C, le MiniPC va évoluer vers le Core i3-N300

La société MeLE a toujours travaillé un peu à contre-courant des autres, avec des designs différents, mais également des choix de composants moins orthodoxes que le reste du marché. La raison est probablement à aller chercher du côté de leur clientèle qui doit être plus professionnelle que grand public.

L’engin reste toujours très compact avec 17.8 cm de large pour 9.35 cm de profondeur et 2.1 cm d’épaisseur

Ainsi quand les Intel Alder Lake-N sont apparus sur le marché, ils sont restés pendant très longtemps encore sur les générations de puces précédentes. Les Celeron et Pentium du fondeur. Puis, au moment où tout le monde se lançait sur l’offre Intel N100, ils ont commencé par proposer des N95 sur leur gamme Overclock4C. Techniquement parlant, le N95 n’est pas très différent du N100. Les deux puces sont équipées de la même architecture, avec 4 cœurs monothreads , une fréquence de 3.4 GHz maximum et 6 Mo de cache. Là où les puce se différencient, c’est sur la partie graphique qu’ils embarquent. Le N95 propose un circuit graphique Intel UHD avec 16 EU à 1.2 GHz quand le N100 propose 24 EU, mais à une fréquence plus basse de 750 MHz. Ce que cette nuance implique se retrouve également sur un autre plan, celui de la consommation des deux puces. Le N95 fonctionne dans un TDP de 15 watts quand le N100 reste beaucoup plus sagement à 6 petits watts.

Le connectique du MiniPC ne change pas.

Intel ne communique pas sur le prix de ces puces particulières, il s’agit de puces mobiles et un particulier ne peut pas en acheter en solo dans une boite en magasin. Malgré tout, je soupçonne le marché d’avoir largement contraint les N100 par rapport aux N95. Au moment du lancement du premier Overclock4C, MeLE a eu le choix entre un N100 assez cher et plus difficile à obtenir et un N95 plus abordable du simple fait de sa consommation et de sa chauffe. Quand la tension sur ces puces a baissé, ils ont décidé de basculer leur offre sur le N100 plus facile à dissiper.

Des fonctions mises en avant qui visent les pros : Auto Power On, Wake On Lan, PXE, possibilité de rendre certains connecteurs inopérants, etc

Aujourd’hui le MeLE Overclock4C est annoncé sous Intel Core-i3 N300, une puce de la même gamme, sortie en même temps que le N100, avec un petit watt  seulement de TDP et qui fonctionne avec 8 cœurs monothreads à 3.8 GHz. Son circuit graphique est également plus rapide avec cette fois-ci 32 EU cadencées à 1.25 GHz.

L’engin propose toujours de la mémoire DDR4-3200 en 16 Go. Son stockage est également divisé en deux entités. Un eMMC de 256 Go et un M.2 2280 de même capacité.

Pourquoi attendre presque deux ans pour lancer cette puce dans une de leurs machines ? Parce que le public de MeLE se fiche en réalité de la performance proposée. Ces engins sont majoritairement employés par des pros pour fabriquer des postes de travail bureautique simples. De l’affichage numérique, des kiosques et autres joyeusetés de ce genre. L’important est que ces machines tournent. Et qu’elles tournent souvent 24H/24 et 7J/7. Sans jamais rien faire d’intensif ou de plus extravagant que de lire une vidéo en boucle ou de piloter un écran tactile qui fera défiler des images tout en actionnant des éléments externes comme une imprimante à ticket. Rien de franchement compliqué pour ce type de puce.

Alors que les nouveaux processeurs d’Intel, les N150 et autres Core N350 de la nouvelle famille Twin Lake, semblent se profiler pour le tout début 2025, les N300 doivent être plus accessibles à leur tour. Les constructeurs préparant déjà leurs futures machines avec cette nouvelle génération. MeLE, de son côté peut désormais de permettre de piocher sur cette gamme de puce et continue donc à marcher à côté du sentier.

Le MeLE Overclock4C en version Core i3-N300 et 16/512Go est dorénavant proposé à 399.99€  sur Amazon France. Le Quieter4C de la marque, équipé d’un N100 et fonctionnant de manière totalement passive, est proposé à 258.99€ en promo.

Minimachines.net en partenariat avec Geekbuying.com
MeLE Overclock4C, le MiniPC va évoluer vers le Core i3-N300 © MiniMachines.net. 2024.

Meta Says It's Mistakenly Moderating Too Much

An anonymous reader shares a report: Meta is mistakenly removing too much content across its apps, according to a top executive. Nick Clegg, Meta's president of global affairs, told reporters on Monday that the company's moderation "error rates are still too high" and pledged to "improve the precision and accuracy with which we act on our rules." "We know that when enforcing our policies, our error rates are still too high, which gets in the way of the free expression that we set out to enable," Clegg said during a press call I attended. "Too often, harmless content gets taken down, or restricted, and too many people get penalized unfairly." He said the company regrets aggressively removing posts about the covid-19 pandemic. CEO Mark Zuckerberg recently told the Republican-led House Judiciary Committee the decision was influenced by pressure from the Biden administration. "We had very stringent rules removing very large volumes of content through the pandemic," Clegg said. "No one during the pandemic knew how the pandemic was going to unfold, so this really is wisdom in hindsight. But with that hindsight, we feel that we overdid it a bit. We're acutely aware because users quite rightly raised their voice and complained that we sometimes over-enforce and we make mistakes and we remove or restrict innocuous or innocent content."

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South Korea Becomes First Country To Replace 10% of Its Workforce With Robots

An anonymous reader shares a report: A new report suggests South Korea is the first country to have replaced 10% of its workforce with robots to tackle its shrinking population due to its low birth rate, reports Independent. For every 10,000 employees, South Korea now has 1,102 robots, making the country number one in the world in using technology instead of human labour to do tasks, according to the annual survey by World Robotics 2024. South Korea now has twice the number of robots working in its factories than any other country in the world. Only Singapore has been close to South Korea regarding robots, with 770 of such technology per 10,000 workers.

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AMD ROCm 6.3 Tags Begin Appearing On GitHub

Last week ROCm 6.3 was announced on the AMD Community Blog with a set of nice enhancements to this open-source GPU compute stack. While some good additions, when the announcement went live ROCm 6.2 software was still showing up as the latest and the open-source code via GitHub wasn't yet reflecting ROCm 6.3... That changed today...

Slashdot Asks: What Happened To Intel?

Intel's board of directors ousted CEO Pat Gelsinger after losing confidence in his ambitious turnaround strategy. The move comes as Intel posted significant losses, including $16.6 billion in Q3 2024, its worst quarterly result ever. Under Gelsinger's leadership, Intel struggled to compete in the AI chip market dominated by Nvidia, while facing manufacturing challenges and declining data center revenue. Analysts suggest the board may be considering splitting off Intel's foundry business, though such a move could face scrutiny from the U.S. Commerce Department due to $8 billion in CHIPS Act funding. The Verge adds: But Moorhead and Creative Strategies analyst Ben Bajarin both believe Gelsinger's departure was so sudden, it can't simply have been the straw that broke the camel's back. "There must have been a decision the board made that he was not going to stick around for," Moorhead tells me. His hunch: Intel's board may want to split off its foundry business entirely, above and beyond the spinoff that Gelsinger already announced, turning Intel into a company that simply designs chips like its direct rivals.

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Walmart Closes $2.3 Billion Acquisition of Vizio

Walmart said Tuesday it had completed its $2.3 billion all-cash acquisition of TV maker Vizio, a move by the retailing giant to expand its advertising business. From a report: The closing of the deal follows the expiration of the waiting period under federal regulations. Walmart announced the deal to buy Vizio in February 2024. Walmart said the acquisition of Vizio will let it "bring to market new and differentiated ways for advertisers to meaningfully connect with customers at scale and boost product discovery" through Walmart Connect, the company's U.S. retail media business. Walmart and Vizio will continue to operate separately "for the foreseeable future," according to the announcement. William Wang will continue to lead Vizio as CEO, reporting to Seth Dallaire, executive VP and chief growth officer of Walmart U.S. Vizio, founded in 2002, is a leading vendor of value-priced HDTVs. Its device ecosystem and its smart TV operating system, SmartCast, provide free, ad-supported access to streaming content.

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Telcos Struggle To Boot Chinese Hackers From Networks

China-linked spies are still lurking inside U.S. telecommunications networks roughly six months after American officials started investigating the intrusions, senior officials told reporters Tuesday. From a report: This is the first time U.S. officials have confirmed reports that Salt Typhoon hackers still have access to critical infrastructure -- and they're proving difficult to kick out. Officials added that they don't yet know the full scope of the intrusions, despite starting the investigation in late spring. The Cybersecurity and Infrastructure Security Agency and FBI released guidance Tuesday for the communications sector to harden their networks against Chinese state-sponsored hackers. The guide includes basic steps like maintaining logs of activity on the network, keeping an inventory of all devices in the telecom's environment and changing any default equipment passwords. The hack has given Salt Typhoon unprecedented access to records from U.S. telecommunications networks about who Americans are communicating with, a senior FBI official told reporters during a briefing.

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Semi-conducteurs : les États-Unis intensifient les restrictions visant la Chine

Matière première contre produits finis
Semi-conducteurs : les États-Unis intensifient les restrictions visant la Chine

Les États-Unis ont annoncé lundi la mise en place de nouvelles restrictions concernant l’export vers la Chine de composants électroniques de pointe. 140 entreprises chinoises rejoignent la liste noire des exportations soumises à accord préalable. La Chine n’apprécie pas et le fait savoir.

« Promouvoir la sécurité nationale grâce au leadership technologique et à des contrôles vigilants des exportations », annonce en Une de son site le Bureau de l’industrie et de la sécurité. Rattachée au ministère du Commerce, cette administration définit et met en œuvre les politiques états-uniennes en matière d’import-export. Lundi, c’est par son intermédiaire que l’administration Biden a annoncé sa troisième salve de restrictions concernant l’export de technologies américaines vers la Chine.

Les modifications annoncées lundi 2 décembre renforcent explicitement les restrictions sur deux secteurs : la fabrication de semi-conducteurs, et les composants dédiés au calcul informatique haute performance, qui englobe ici les déclinaisons dédiées à l’entraînement des modèles d’IA. L’annonce était attendue puisqu’elle avait fuité la semaine dernière, mais il était alors question d’ajouter jusqu’à 200 entreprises chinoises.

Lithogravure et mémoire HBM placées sous contrôle

Sur le volet semi-conducteurs la liste des exportations contrôlées répertorie notamment de nouvelles entrées dédiées aux outils, matériels ou logiciels, qui entrent dans les procédés de lithogravure les plus avancés. Le périmètre englobe ainsi bien la production que la métrologie, le nettoyage ou le pilotage des lignes de production.

La liste mise à jour – un épais document de 150 pages disponible en PDF – s’intéresse également de près à la mémoire HBM (High Bandwith Memory). Elle est très prisée des concepteurs de systèmes dédiés à l’intelligence artificielle ou au calcul haute performance, avec une offre qui peine à suivre la demande. AMD, par exemple, a revu à la baisse la quantité de HBM3e dans ses Instinct MI325X.

« De telles applications autorisent des usages militaires ou de renseignement avancés, elles abaissent la barrière à l’entrée pour des non spécialistes dans le développement d’armes de destruction massive, dans le soutien à de puissantes opérations cyber et dans l’assistance à l’utilisation de la surveillance de masse pour commettre des violations des droits de l’homme », justifie le BIS.

En synthèse, le Bureau place ainsi sous exportation contrôlée 24 nouveaux équipements dédiés à la production de semi-conducteurs et trois familles de logiciels dédiés au contrôle de ces derniers. La vente de mémoire HBM fait quant à elle l’objet de nouveaux contrôles, qui évaluent l’identité de l’acquéreur et les volumes concernés avant d’éventuellement valider l’exportation.

140 nouvelles entreprises chinoises sur la liste noire

Le BIS étend par ailleurs la liste (.PDF) des entités sujettes à un contrôle renforcé des exportations. Il y intègre 140 nouvelles entreprises, principalement chinoises, qui ne pourront plus s’approvisionner officiellement aux États-Unis sans un accord préalable du BIS. 

Motif avancé ? Ces entités participent aux efforts de modernisation militaire enclenchés par Pékin. Dans le lot figurent plusieurs fabricants de semi-conducteurs, souvent engagés sur des procédés de pointe, à l’image de Piotech, qui développe des solutions de gravure alternatives à celles du leader mondial, le néerlandais ASML.

Pour la première fois, les États-Unis ciblent également des fonds d’investissement : JAC Capital, Wingtech Technology Co. et Wise Road Capital rejoignent ainsi la liste, au motif de leur implication « dans les efforts du gouvernement chinois pour acquérir des entités dotées de capacités sensibles en matière de fabrication de semi-conducteurs ».

« Cette action est le point culminant de l’approche ciblée lancée par l’administration Biden-Harris, de concert avec nos alliés et partenaires, pour entraver la capacité de la République populaire de Chine à produire elle-même des technologies de pointe qui constituent un risque pour notre sécurité nationale », se réjouit Gina Raimondo, la secrétaire au commerce des États-Unis, dans un communiqué.

Pékin n’apprécie pas et le fait savoir

Le ministre du Commerce chinois a réagi dès lundi, évoquant, en des termes peu amènes, une position abusive de la part des États-Unis, susceptible de faire peser une menace significative sur l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement mondiale : « Les États-Unis prônent une chose tout en en pratiquant une autre, en élargissant à l’excès le concept de sécurité nationale, en abusant des mesures de contrôle des exportations et en se livrant à des actions d’intimidation unilatérales. La Chine s’oppose fermement à de telles actions », a-t-il déclaré.

En guise de mesure de rétorsion, Pékin a immédiatement annoncé des restrictions sur ses propres exportations à destinations des États-Unis, mentionnant le graphite nécessaire à la fabrication des wafers, dont la Chine est le premier producteur mondial. En matière de terres rares, le pays dispose, rappelons-le, de moyens de pression significatifs, et les restrictions qu’il a déjà mises en place sur les exportations de gallium et de germanium soulevaient de réelles inquiétudes à l’échelle européenne en 2023.

Ce troisième jeu de restrictions intensifie encore la guerre commerciale que se livrent les États-Unis et la Chine. Ce faisant, il accentue les tensions sur les matériaux critiques, mais aussi la course à l’armement technologique, via laquelle chacune des deux puissances aspire à limiter sa dépendance à l’autre.

Apple accusée une nouvelle fois de surveiller ses employés

Michel Foucault realness
Apple accusée une nouvelle fois de surveiller ses employés

Un employé a déposé plainte contre Apple pour espionnage de ses données personnelles. Il accuse également l’entreprise de forcer les employés à utiliser leurs comptes iCloud personnels pour mieux les surveiller, y compris en dehors des locaux.

Dans un article de Semafor, on apprend qu’Amar Bhakta, employé chez Apple, attaque l’entreprise. Celle-ci est accusée de plusieurs conduites illégales, tournant toutes autour de la vie privée. Dans sa plainte, déposée dimanche soir devant une cour supérieure du compté de Santa Clara (Californie), Amar Bhakta accuse Apple de violer la loi californienne en plusieurs points.

Appareils et comptes personnels

L’essentiel de la plainte concerne l’utilisation des comptes et appareils. Selon le plaignant, Apple fournit bien des Mac et autres produits pour travailler, mais les employés sont encouragés à amener leurs propres appareils, notamment des iPhone. Au sein de l’entreprise, les téléphones sont alors gérés par une solution spécifique (de type MDM, mobile device management).

Amar Bhakta accuse Apple de profiter de ce logiciel pour plonger dans les données de ses employés. Tout ce qui transite serait observé par la société, notamment les e-mails, les photos, les vidéos, les notes et ainsi de suite. Autant de données dans lesquelles Apple serait « susceptible de rechercher ».

Autre problème pointé par le plaignant, l’utilisation forcée de comptes personnels sur les appareils fournis par Apple. Plusieurs comportements illégaux en découleraient, dont l’accès aux données et surtout la surveillance exercée par Apple, qui s’étendrait ainsi hors de ses locaux. Ce serait le cas avec tous les appareils que l’on peut emmener chez soi pour continuer à travailler comme les iPhone, iPad et autres MacBook.

Une cour de prison

L’entreprise serait ainsi engagée dans « une surveillance physique, vidéo et électronique » de ses employés via les appareils mis à leur disposition. Une fusion des vies personnelle et professionnelle d’autant plus accentuée selon Amar Bhakta qu’Apple imposerait des restrictions sur le matériel prêté (une pratique courante en entreprise) et pousserait indirectement vers l’utilisation du matériel personnel.

En outre, Apple découragerait « activement » ses employés de se servir de comptes iCloud dédiés au travail.

« Pour les employés d’Apple, l’écosystème Apple n’est pas un jardin clos. C’est une cour de prison. Un panoptique où les employés, qu’ils soient en service ou non, sont toujours soumis à l’œil omniscient d’Apple », peut-on lire dans la plainte. Une accusation d’autant plus visible qu’une part importante de la communication d’Apple se fait sur la sécurité et le respect de la vie privée, à grand renfort de chiffrement de bout en bout.

La sensation d’enfermement serait accentuée par plusieurs autres pratiques. Amar Bhakta accuse ainsi Apple de réprimer les conversations sur les salaires. En plusieurs occasions, Apple aurait strictement interdit à son employé d’évoquer son travail (publicité en ligne) et l’aurait poussé à supprimer certaines informations de son profil LinkedIn.

Apple nie en bloc

Sans surprise, l’entreprise réfute les accusations. « Chaque employé a le droit de discuter de son salaire, de ses horaires et de ses conditions de travail, et cela fait partie de notre politique de conduite des affaires, sur laquelle tous les employés sont formés chaque année », a ainsi déclaré l’entreprise à Semafor.

« Nous ne sommes pas du tout d’accord avec ces affirmations et nous pensons qu’elles ne sont pas fondées », a ajouté Apple auprès de The Verge.

Des accusations récurrentes

Ce n’est pas la première fois que des employés évoquent le sujet de la vie privée et de l’accès aux données chez Apple. Il y a un mois par exemple, le National Labor Relations Board accusait Apple d’empêcher les employés de discuter d’équité salariale au sein de l’entreprise. La société aurait notamment tenté de faire pression sur un ingénieur pour qu’il démissionne, à cause d’une enquête en ligne sur les salaires qu’il avait voulu faire circuler.

D’autres éléments étaient mentionnés dans un article du Los Angeles Times. En 2021, Apple aurait ainsi interdit la création d’un canal Slack nommé « #community-pay-equity ». Même chose pour des discussions sur les incitations financières proposées par l’entreprise pour atteindre les objectifs de vente. Apple aurait argué qu’elles comportaient des « informations confidentielles et exclusives ». Au média, Apple avait là aussi indiqué ne pas être « du tout d’accord avec ces affirmations ».

Tous ces éléments, dont ceux de la nouvelle plainte, font écho à un article de The Verge datant d’aout 2021. Il était là aussi question de lien fortement recommandé par Apple entre les comptes personnel et professionnel. Jacob Preston, après avoir démissionné de l’entreprise au bout de trois ans, s’était inquiété de ses données personnelles lorsqu’il avait le MacBook prêté par l’entreprise. Signalant que son compte personnel comportait des données très sensibles, l’entreprise lui aurait répondu que cette politique n’était pas négociable.

Une année 2021 décidément riche en mouvements des employés d’ailleurs. Début septembre par exemple, nous faisions le point sur les multiples problèmes qu’affrontait Apple, notamment une grogne prégnante chez les employés. « Apple s’enorgueillit de ses engagements pour la diversité, l’équité et d’un environnement où chaque personne peut donner le meilleur d’elle-même ; en pratique cependant, c’est loin d’être le cas », indiquait ainsi une lettre ouverte à Tim Cook.

☕️ En Finlande, deux incidents sur des câbles Internet terrestres éveillent les soupçons

Deux incidents ont été signalés simultanément, lundi après-midi, sur deux câbles terrestres de fibre optique, dont l’un relie la Suède à la Finlande. D’après GlobalConnect, l’opérateur qui gère cette infrastructure transfrontalière, ces coupures ont pu perturber l’accès à Internet d’une partie de ses clients finlandais, mais n’ont provoqué aucune interruption de service.

Ces deux coupures sont respectivement survenues à Leppävaara, un quartier de la ville d’Espoo, voisine d’Helsinki, et à Vihti, commune rurale située à environ 35 km au nord-ouest de la capitale finlandaise. Cette double proximité, à la fois géographique et temporelle, a rapidement éveillé les soupçons, dans un contexte marqué par le récent incident de la mer Baltique, où deux câbles sous-marins ont été endommagés mi-novembre, à quelques heures d’intervalle.

« Nous prenons cela au sérieux. La police finlandaise enquête sur ce qui s’est passé et, en raison des circonstances entourant cet événement, un sabotage est soupçonné. Le gouvernement est en contact avec les autorités responsables et suit l’évolution des événements », a ainsi déclaré dès mardi Carl-Oskar Bohlin, ministre suédois de la Défense civile.

La police finlandaise a elle aussi rapidement réagi, mais pour nuancer le propos, en soulignant qu’aucune enquête criminelle n’était ouverte à ce stade, ses services cherchant simplement pour l’instant à établir le déroulement précis des événements.

Le rapport d’incident ouvert par l’opérateur Global Connection donne un compte rendu détaillé de la découverte des deux incidents, et des interventions, rapides, qui ont suivi pour rétablir la ligne en deux endroits.

Mis à jour à intervalles réguliers, le rapport se conclut en début d’après-midi mardi par l’annonce du rétablissement complet du service. « Nous pouvons également confirmer que les deux câbles ont été rompus en raison de travaux d’excavation, et nous évaluons donc ces incidents comme une coïncidence de circonstances malheureuses », affirme l’opérateur.

Digital Preservation Is Not Keeping Up With the Growth of Scholarly Knowledge

Nature: Millions of research articles are absent from major digital archives. This worrying finding, which Nature reported on earlier this year, was laid bare in a study by Martin Eve, who studies technology and publishing at Birkbeck, University of London. Eve sampled more than seven million articles with unique digital object identifiers (DOIs), a string of characters used to identify and link to specific publications, such as scholarly articles and official reports. Of these, he found that more than two million were 'missing' from archives -- that is, they were not preserved in major archives that ensure literature can be found in the future. Eve, who is also a research developer at Crossref, an organization that registers DOIs, carried out the study in an effort to better understand a problem librarians and archivists already knew about -- that although researchers are generating knowledge at an unprecedented rate, it is not necessarily being stored safely for the future. One contributing factor is that not all journals or scholarly societies survive in perpetuity. For example, a 2021 study found that a lack of comprehensive and open archiving meant that 174 open-access journals, covering all major research topics and geographical regions, vanished from the web in the first two decades of this millennium. A lack of long-term archiving particularly affects institutions in low- and middle-income countries, less-affluent institutions in rich countries and smaller, under-resourced journals worldwide. Yet it's not clear whether researchers, institutions and governments have fully taken the problem on board. [...] At the heart of the problem is a lack of money, infrastructure and expertise to archive digital resources. [...] For institutions that can afford it, one solution is to pay a preservation archive to safeguard content. Examples include Portico, based in New York City, and CLOCKSS, based in Stanford, California, both of which count a raft of publishers and libraries as customers.

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[Bon plan] AMD Ryzen 5 5600 X à 99,99 € et cartes mères GIGABYTE B550 à petits prix pour aller avec

Les années passent et l'AMD Ryzen 5 5600X reste encore et toujours l'un des meilleurs choix possible quand vous avez un budget de l'ordre de 100 € pour votre CPU et souhaitez vous monter un PC économique, que ce soit pour du jeu ou un usage plus productif. Il est ce soir proposé en version boite à s...

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