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Test barre de son Creative Sound Blaster GS5 : Petite et efficace
On se penche ce jour sur une barre de son par Creative avec la Sound Blaster GS5. Un modèle de petite taille qui s'adaptera au bureau, qui offre une bonne connectique, du RGB, et cela, pour 70 euros. C'est à découvrir ici même : Test barre de son Creative Sound Blaster GS5 ou en cliquant sur la source. […]
Lire la suiteJustement MSI brade son Sword 16 HX B14V pour le Black Friday
Actuellement en test dans nos labos, le MSI Sword 16 HX B14V, un laptop proposant un processeur Intel Core i7-14650HX et une carte graphique NVIDIA GeForce RTX 4070 M, est actuellement en promo, passant de 2100 à 1500 U+20AC. Une bonne affaire surtout que, petit spoil du futur test : il travaille silencieusement et au frais. Une affaire à régler en suivant ce lien ou à la source. […]
Lire la suiteMSI Sword 16 HX : RTX 4070 et Core i7 le COMBO gagnant du GAMER ?
Présentation ce jour, sur notre chaine, du MSI Sword 16 HX B14V, un laptop accueillant une carte graphique NVIDIA GeForce RTX 4070 Laptop et un processeur Intel Core i7-14650HX. Il embarque 32 Go de DDR5 cadencés à 5600 MHz et un SSD NVMe de 512 Go. Il est équipé d'une dalle IPS de 16 pouces capable d'atteindre 144 Hz sur une définition FHD+ (1920 x 1200). On retrouve également une webcam de 720p à 30 images par seconde, le WiFi 6 et le Bluetooth 5.3. Un ordinateur portable proposé à 2000 U+20AC, actuellement en promotion à 1500 U+20AC.En partenariat avec GVGMALL: Windows 10 Pro (13U+20AC) : https://biitt.ly/c8V0M Windows 11 Pro (19U+20AC) : https://biitt.ly/7ctfn […]
Lire la suiteFlight Simulator 2024 a laissé ses pilotes cloués au sol
☕️ Fin de Windows 10 : Microsoft fait sa pub en plein écran
Comme elle l’avait fait lors de précédentes fins de support, l’entreprise commence à afficher des messages en plein écran pour avertir de la fin prochaine de Windows 10. Le support technique de ce dernier se terminera le 14 octobre 2025. L’éditeur s’y prend à l’avance, mais l’ampleur de la tâche est immense, le système comptant pour environ 60 % du parc Windows aujourd’hui.
Comme on peut le voir chez plusieurs médias anglo-saxons, dont Ars Technica et Neowin, les messages ne sont pas toujours les mêmes. Dans certains cas, les qualités de Windows 11 pour les jeux vidéo sont mises en avant. Pourtant, les deux systèmes sont au coude à coude sur ce terrain. Windows 10 a même l’avantage sur une partie des jeux, comme l’a montré TechSpot dans ses tests en août dernier.
Dans d’autres cas, Microsoft insiste sur les gains de sécurité. Il est vrai qu’en exigeant du matériel beaucoup plus récent, dont une puce TPM 2.0, Windows 11 part sur de meilleures bases. L’éditeur travaille également sur des améliorations importantes, comme nous l’avons signalé dans notre actualité sur la conférence Ignite 2024.
Mais parfois, le panneau plein écran insiste sur la facilité à transiter vers Windows 11, voire fait la promotion des PC Copilot+. Il s’agit donc d’une publicité. On trouve en conséquence de nombreux messages agacés sur X, voire de franche colère.
Ces panneaux, en plus d’être en plein écran, flirtent avec le dark pattern. Ils mettent en avant un bouton bleu « En apprendre plus », tandis que « Me rappeler plus tard » est dans un bouton blanc sur fond blanc. En outre, ils ne font pas mention de l’option payante pour prolonger le support de Windows 10. Microsoft a en effet annoncé récemment que l’on pourrait payer 30 dollars pour une année supplémentaire de correctifs de sécurité.
VKD3D 1.14 Released With Initial Metal Shading Language Output
Test Creative Sound Blaster GS5 : petit prix pour grand confort
Deviens aussi fourbe que Max pendant tes games avec les manettes SCUF ORBR
Nouveau partenariat pour SCUF, qui vise plus que l'excellence avec des produits sous licence Oracle Red Bull Racing. Bien entendu, ce partenariat va dans les deux sens et nous avons hâte de savoir si d'autres produits suivront, car nous imaginons mal les joueurs esport de l'équipe faire des courses de F1 avec une manette ; mais sait-on jamais... Quoiqu'il en soit, le quidam peut désormais mettre la main sur des manettes Instinct Pro, Reflex et Envision Pro aux couleurs de l'écurie ORBR, soit du bleu et du rouge et quelques marquages plus ou moins discrets. […]
Lire la suiteSK Hynix poursuite sa quête de l’empilement des couches, la barre des 321 atteinte
Aoostar XG76, deux nouveaux docks Radeon RX 7600M OCuLink et USB4
Comme la grande majorité des autres docks d’extension graphique du marché, les deux Aoostar XG76 et Aoostar XG76XT embarque des puces AMD. Le premier emploie un Radeon 7600M tandis que le second est propulsé par un Radeon 7600M XT.
Les deux Aoostar XG76 mesurent 20.5 cm de large pour 12.3 cm de profondeur et 4 cm d’épaisseur. Parmi leurs particularités, une double connectique proposant à la fois de l’USB4 et de l’OCuLink pour une plus grande compatibilité. On pourra profiter du dock en USB4 avec une solution type ConsolePC ou portable et 40 Gbps de bande passante tandis que l’OCuLink sera plus rapide une fois connecté à un MiniPC avec 64 Gbps.
L’appareil propose deux sorties DisplayPort, un USB Type-C avec DisplayPort 1.4 et un HDMI pour s’adresser à plusieurs écrans. À noter qu’il propose une interface de connexion à la norme PCIe 4.0 x4 pour d’excellents débits.
Le modèle Aoostar XG76 propose donc une solution graphique Radeon 7600M en RDNA3 avec 28 Compute Units et 8 Go de mémoire GDDR6 dédiée. La puce pilote les technologies FSR 3.0 et Smartshift Max. Le dock consomme 150 watts et assure son propre refroidissement avec une ventilation active et une coque en aluminium. Aoostar annonce une température se situant entre 80 et 90°C pour la carte et un fonctionnement générant entre 48 et 50 dB. Contrairement à certains de ses concurrents, aucune solution de stockage interne n’est proposée.
Annoncé à 499$ HT pour le moment, le dock devrait se retrouver rapidement chez différents revendeurs avec un prix en euros, sans frais de port et depuis un entrepôt local dans les semaines qui viennent.
Le modèle Aoostar XG76XT proposera un Radeon 7600MXT plus puissant, mais est indiqué à 619$ HT sans visibilité de disponibilité pour le moment. Il se base sur le même boitier et dispose donc d’une puce plus rapide avec 32 Compute Units.
Minimachines.net en partenariat avec Geekbuying.com
Aoostar XG76, deux nouveaux docks Radeon RX 7600M OCuLink et USB4 © MiniMachines.net. 2024.
Linux 6.13 EDAC Preps For Panther Lake H & Missing Support For Old Kabylake S CPUs
PHP 8.4 Released With Property Hooks, Lazy Objects & Other New Features
[Maj] Thermaltake The Tower 250, enfin du Mini-ITX !
A la Ferme, nous aimons bien le format Mini-ITX, même quand le boitier est plutôt imposant à l'image du dernier The Tower 250 de Thermaltake. Il faut dire qu'avec des dimensions de 506 x 300 x 281 mm, il est assez proche du The Tower 300 en Micro-ATX et de ses 551 x 342 x 281 mm. Mais les quelques millimètres de différences peuvent faire la différence sur un bureau encombré, tandis que le refroidissement est logiquement revu à la baisse : exit le radiateur de 420 mm, on passe ici à du 360 mm maximum sur le côté droit. De quoi satisfaire des configurations exigeantes. […]
Lire la suiteUne cartographie des entrepôts de données de santé en France
Il est où mon rein ?
En tant que régulateur des données personnelles, la CNIL a observé l’augmentation des projets d’entrepôts de données de santé. Son laboratoire de recherche, le LINC, a entrepris de lister tous les entrepôts de données de santé situés en France pour les étudier et comprendre les dynamiques en cours. Il partage ses travaux via une carte permettant de les « matérialiser ».
Le laboratoire de la CNIL, le LINC vient de publier sa carte des entrepôts de données de santé (EDS) français. Celle-ci permet de voir la distribution géographique de ses entrepôts, mais aussi d’accéder à certains détails qui les caractérisent.
La CNIL rappelle, dans son communiqué à propos de cette carte, son rôle de régulateur des données personnelles en général. Mais, parmi ces données, celles concernant la santé sont reconnues particulièrement sensibles par le législateur via différentes lois.
On peut citer la loi sur le secret médical, la loi Informatique et Libertés, celle sur l’hébergement des données de santé, la mise à disposition des données de santé ou encore les interdictions de constitution et d’utilisation ou de cessions à des fins de prospection ou de promotion commerciales de certaines informations médicales.
L’autorité de contrôle doit donc particulièrement faire attention à l’utilisation de ces données de santé. Mais, si cette utilisation est très encadrée, elle est indispensable, notamment pour suivre les patients, faire de la recherche, administrer des institutions de soin, par exemple. Les « entrepôts de données de santé » permettent de stocker et de gérer ces données. « Ils peuvent être constitués tant par des acteurs publics (comme un établissement public de soin) que privés (comme un courtier de données ou une startup), sous réserve de respecter le cadre juridique applicable », explique la CNIL.
Une augmentation des projets
Elle explique avoir observé leur multiplication ces derniers temps ainsi que des organismes souhaitant en constituer (voir les deux graphiques ci-dessous). Son laboratoire, le LINC, a donc pris l’initiative de créer un outil « permettant à la fois de comprendre les dynamiques à l’œuvre et d’améliorer la transparence de l’usage des données de santé dans le cadre de la recherche ».
Dans une note plus détaillée, le LINC analyse un peu plus ce développement dont le début a été « assez lent, avec peu de projets sur les deux premières années (2017 – 2018) » mais qui a ensuite connu une « accélération à partir de 2020 avec une prépondérance des acteurs publics et un fort développement des entrepôts « généralistes » ». Le laboratoire de la CNIL explique aussi qu’à partir de 2022, il constate une « diversification des acteurs et des projets ».
Le LINC explique que cette diversification a été « facilitée notamment par la publication du référentiel entrepôt de données de santé l’année précédente (et donc la possibilité de se déclarer conforme), le secteur public se renforçant via des appels à projets et des mises en réseau ».
Il souligne aussi le cas de la plateforme AgorIA d’accès simplifié et sécurisé à de multiples Données de Santé en Vie Réelle (DSVR), qualifié de « notable puisque les co-responsables sont deux entreprises pharmaceutiques, une entreprise de conseil et d’innovation dans le secteur de la santé et une entreprise du secteur numérique, soit une co-responsabilité de quatre acteurs distincts pour un même entrepôt ».
Le laboratoire tient aussi à souligner un changement du côté des entrepôts de données de santé hospitaliers (EDSH) en citant le rapport de la HAS [PDF] sur le sujet : « Les premiers EDSH ont été conçus pour faciliter la construction de l’information hospitalière pour le financement ou le pilotage des établissements et pour des usages proches du soin. C’est aujourd’hui la finalité de recherche qui motive la construction et le développement des EDSH ».
Une concentration sur Paris peu étonnante
Le LINC souligne qu’à la mi-2024, « les acteurs responsables d’EDS en France sont localisés à 48,5% dans la région Ile-de-France, portée notamment par une présence plus grande d’acteurs privés (les sièges sociaux d’entreprises) et d’acteurs privés à but non lucratif (les sièges sociaux d’associations, de Centres de lutte contre le cancer – CLCC, etc.). Le secteur public y représente par ailleurs moins d’un tiers (27%), quand il représente pourtant 48% à l’échelle nationale ».
L’Auvergne-Rhône-Alpes vient en deuxième position, mais loin derrière, avec 9,5 %, « porté par des organisations privées à but non lucratif, composé de réseaux de recherche (Groupe Français de Pneumo-Cancérologie, Lymphoma Academic Research Organisation, Réseau des urgences de la vallée du Rhône) et du secteur public (CHU de Grenoble, Lyon et le CH d’Annecy Genevois) ». Il remarque que les tendances et répartitions sur le territoire « changent finalement assez peu au fil du temps, l’importance de la région parisienne se renforçant au fil du temps » et note l’absence du sud de la France.
Sur la carte de la CNIL, sont donnés, en plus de la localisation géographique du dépôt :
- le nom et une description de l’acteur gérant l’entrepôt ;
- le statut de l’acteur (public, privé ou privé à but non lucratif) ;
- le nom et une description de ou des entrepôts géré(s) par cet acteur ;
- la date de l’autorisation ou de déclaration de conformité de l’entrepôt (si applicable).
Un « rappel méthodologique et de lecture de la cartographie » est aussi fourni par le laboratoire.
☕️ Plusieurs députés ont cliqué sur un lien frauduleux et vu leur compte Telegram compromis
Les responsables de la sécurité informatique de l’Assemblée ont adressé aux députés un e-mail, consulté par POLITICO, les alertant de plusieurs « compromissions de compte » Telegram.
Plusieurs députés auraient, en effet, cliqué sur un lien frauduleux leur proposant notamment de visionner des photos « de votre professeur d’école primaire ». La compromission toucherait « tous les groupes politiques », explique à POLITICO un député, qui précise avoir vu plusieurs de ses collègues « faire la queue au comptoir du numérique de l’Assemblée », en charge d’aiguiller les élus sur leurs pratiques numériques.
Il leur a été recommandé de changer leur mot de passe et d’activer la double authentification pour accéder à leur compte.
La semaine passée, La Lettre avait par ailleurs révélé que Matignon avait donné pour consigne aux membres du gouvernement et à leurs cabinets de privilégier la messagerie chiffrée Signal. Les services du ministère de l’Intérieur ont en outre invité les conseillers ministériels à désinstaller Telegram de leurs téléphones.
Ces voltefaces interviennent alors qu’il y a un an, une circulaire avait obligé les cabinets ministériels à migrer sur Olvid en une semaine seulement. La circulaire, signée par Élisabeth Borne, avait depuis été balayée lorsque Gabriel Attal l’avait remplacée. La Lettre ne précise pas si les services de Michel Barnier ont émis des recommandations pour ce qui est de l’utilisation de la messagerie sécurisée française Olvid.
☕️ Le ministère de la Justice américain demande officiellement la vente de Chrome
Dans un document déposé [PDF] auprès de la Cour américaine du district de Columbia, le ministère de la Justice américain a demandé officiellement mercredi 20 novembre que Google soit obligé de vendre son navigateur Chrome. Celui-ci avantagerait trop la position de son moteur de recherche, alors que l’entreprise a été reconnue coupable d’abus de position dominante, comme nous l’expliquions en début de semaine.
« La propriété et le contrôle par Google de Chrome et d’Android – des méthodes clés pour la distribution des moteurs de recherche aux consommateurs – posent un défi important pour mettre en œuvre une mesure corrective », affirme le ministère. Il ajoute que, « pour relever ces défis, Google doit se défaire de Chrome ».
Google a répondu rapidement via un billet de blog, qualifiant cette position de « programme interventionniste radical qui nuirait aux Américains et au leadership technologique mondial de l’Amérique ». L’entreprise estime que « la proposition largement excessive du ministère de la Justice va bien au-delà de la décision de la Cour ».
Rappelons que c’est le juge Amit P. Mehta, chargé du dossier, qui prendra la décision finale. Il a prévu une audience en avril sur les différents changements à apporter et devrait rendre son avis final en aout 2025. L’entreprise a d’ores et déjà affirmé vouloir faire appel de la décision du juge.
☕️ Cœurs CPU Oryon : Qualcomm sauterait de la 1ʳᵉ à la 3ᵉ gen pour les ordinateurs portables
Avec ses nouvelles puces Snapdragon X Plus et Elite, Qualcomm est revenu en force sur le marché des ordinateurs portables. Ce n’est pas sa première tentative, mais elle porte cette fois ses fruits. Ces puces utilisent des cœurs CPU maison Oryon (architecture Arm).
- Qualcomm dévoile son Snapdragon X Plus et trois variantes du modèle Elite
- Snapdragon 8 Elite : le premier SoC Qualcomm pour smartphones avec des cœurs CPU Oryon
Il y a tout juste un mois, Qualcomm annonçait son SoC Snapdragon 8 Elite pour les smartphones, avec là encore des cœurs Oryon. Le fabricant précisait qu’il s’agissait de cœurs de seconde génération, sans plus de détails.
Lors de sa journée Investor Day, Qualcomm a parlé de sa troisième génération de cœur Oryon, de nouveau pensé pour les ordinateurs portables… Ce qui n’est pas des plus simples à suivre et promet quelques mélanges entre les cœurs « Oryon » pour smartphones et ceux pour ordinateurs.
Quoi qu’il en soit, cette troisième génération (mais qui serait la seconde itération pour les ordinateurs portables) devrait être présentée en fin d’année prochaine lors du Snapdragon Summit. Elle pourrait s’appeler Snapdragon X Elite Gen 2, sauf si Qualcomm décide encore une fois de chambouler ses gammes…
Selon cette capture partagée par ComputerBase, les performances de la 2e génération des cœurs Oryon seraient 30 % supérieures à consommation égale et la consommation en baisse de 57 % à performances égales, le tout sur Geekbench avec un seul cœur actif. Mais ce n’est pas ce cœur qu’on devrait retrouver dans les Snapdragon X Elite Gen 2, mais bien la troisième génération qui devrait encore améliorer les choses.
Qualcomm devrait aussi continuer de décliner ses puces vers l’entrée de gamme, et prévoit des machines à partir de 600 dollars. Cet été, le fabricant a pour rappel lancé son premier SoC Snapdragon X Plus avec 8 cœurs seulement, au lieu de 10 auparavant.
Une cartographie des entrepôts de données de santé en France
Il est où mon rein ?
En tant que régulateur des données personnelles, la CNIL a observé l’augmentation des projets d’entrepôts de données de santé. Son laboratoire de recherche, le LINC, a entrepris de lister tous les entrepôts de données de santé situés en France pour les étudier et comprendre les dynamiques en cours. Il partage ses travaux via une carte permettant de les « matérialiser ».
Le laboratoire de la CNIL, le LINC vient de publier sa carte des entrepôts de données de santé (EDS) français. Celle-ci permet de voir la distribution géographique de ses entrepôts, mais aussi d’accéder à certains détails qui les caractérisent.
La CNIL rappelle, dans son communiqué à propos de cette carte, son rôle de régulateur des données personnelles en général. Mais, parmi ces données, celles concernant la santé sont reconnues particulièrement sensibles par le législateur via différentes lois.
On peut citer la loi sur le secret médical, la loi Informatique et Libertés, celle sur l’hébergement des données de santé, la mise à disposition des données de santé ou encore les interdictions de constitution et d’utilisation ou de cessions à des fins de prospection ou de promotion commerciales de certaines informations médicales.
L’autorité de contrôle doit donc particulièrement faire attention à l’utilisation de ces données de santé. Mais, si cette utilisation est très encadrée, elle est indispensable, notamment pour suivre les patients, faire de la recherche, administrer des institutions de soin, par exemple. Les « entrepôts de données de santé » permettent de stocker et de gérer ces données. « Ils peuvent être constitués tant par des acteurs publics (comme un établissement public de soin) que privés (comme un courtier de données ou une startup), sous réserve de respecter le cadre juridique applicable », explique la CNIL.
Une augmentation des projets
Elle explique avoir observé leur multiplication ces derniers temps ainsi que des organismes souhaitant en constituer (voir les deux graphiques ci-dessous). Son laboratoire, le LINC, a donc pris l’initiative de créer un outil « permettant à la fois de comprendre les dynamiques à l’œuvre et d’améliorer la transparence de l’usage des données de santé dans le cadre de la recherche ».
Dans une note plus détaillée, le LINC analyse un peu plus ce développement dont le début a été « assez lent, avec peu de projets sur les deux premières années (2017 – 2018) » mais qui a ensuite connu une « accélération à partir de 2020 avec une prépondérance des acteurs publics et un fort développement des entrepôts « généralistes » ». Le laboratoire de la CNIL explique aussi qu’à partir de 2022, il constate une « diversification des acteurs et des projets ».
Le LINC explique que cette diversification a été « facilitée notamment par la publication du référentiel entrepôt de données de santé l’année précédente (et donc la possibilité de se déclarer conforme), le secteur public se renforçant via des appels à projets et des mises en réseau ».
Il souligne aussi le cas de la plateforme AgorIA d’accès simplifié et sécurisé à de multiples Données de Santé en Vie Réelle (DSVR), qualifié de « notable puisque les co-responsables sont deux entreprises pharmaceutiques, une entreprise de conseil et d’innovation dans le secteur de la santé et une entreprise du secteur numérique, soit une co-responsabilité de quatre acteurs distincts pour un même entrepôt ».
Le laboratoire tient aussi à souligner un changement du côté des entrepôts de données de santé hospitaliers (EDSH) en citant le rapport de la HAS [PDF] sur le sujet : « Les premiers EDSH ont été conçus pour faciliter la construction de l’information hospitalière pour le financement ou le pilotage des établissements et pour des usages proches du soin. C’est aujourd’hui la finalité de recherche qui motive la construction et le développement des EDSH ».
Une concentration sur Paris peu étonnante
Le LINC souligne qu’à la mi-2024, « les acteurs responsables d’EDS en France sont localisés à 48,5% dans la région Ile-de-France, portée notamment par une présence plus grande d’acteurs privés (les sièges sociaux d’entreprises) et d’acteurs privés à but non lucratif (les sièges sociaux d’associations, de Centres de lutte contre le cancer – CLCC, etc.). Le secteur public y représente par ailleurs moins d’un tiers (27%), quand il représente pourtant 48% à l’échelle nationale ».
L’Auvergne-Rhône-Alpes vient en deuxième position, mais loin derrière, avec 9,5 %, « porté par des organisations privées à but non lucratif, composé de réseaux de recherche (Groupe Français de Pneumo-Cancérologie, Lymphoma Academic Research Organisation, Réseau des urgences de la vallée du Rhône) et du secteur public (CHU de Grenoble, Lyon et le CH d’Annecy Genevois) ». Il remarque que les tendances et répartitions sur le territoire « changent finalement assez peu au fil du temps, l’importance de la région parisienne se renforçant au fil du temps » et note l’absence du sud de la France.
Sur la carte de la CNIL, sont donnés, en plus de la localisation géographique du dépôt :
- le nom et une description de l’acteur gérant l’entrepôt ;
- le statut de l’acteur (public, privé ou privé à but non lucratif) ;
- le nom et une description de ou des entrepôts géré(s) par cet acteur ;
- la date de l’autorisation ou de déclaration de conformité de l’entrepôt (si applicable).
Un « rappel méthodologique et de lecture de la cartographie » est aussi fourni par le laboratoire.
☕️ Ubuntu : Canonical corrige les failles de needrestart
L’équipe sécurité de Canonical indique avoir publié des mises à jour de sécurité dédiées à deux paquets présents dans les différentes variantes d’Ubuntu, mais aussi de Debian et d’autres distributions : needrestart et libmodule-scandeps-perl.
Elles corrigent un ensemble de cinq vulnérabilités (CVE-2024-48990, CVE-2024-48991, CVE-2024-48992, CVE-2024-11003, CVE-2024-10224), découvertes par l’éditeur Qualys, grâce auxquelles un attaquant disposant d’un accès local (au moyen par exemple d’un malware ou d’un compte utilisateur compromis) serait en mesure d’obtenir des droits administrateur sur la machine visée.
« Dans deux des vulnérabilités, CVE-2024-48990 et CVE-2024-48922, l’attaquant local peut définir une variable d’environnement (PYTHONPATH ou RUBYLIB), puis exécuter un script pour attendre que needrestart s’exécute et l’amener à utiliser l’environnement de l’attaquant pour exécuter du code arbitraire », illustre l’éditeur.
Certains y verront sans doute une forme d’ironie : needrestart est l’utilitaire chargé de déterminer si un service doit être redémarré après l’application d’une mise à jour.
Toutes les versions actuellement maintenues d’Ubuntu sont concernées par la mise à jour, de la 16.04 à la récente 24.10.