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☕️ OpenAI condamnée en Allemagne pour l’utilisation de paroles de chansons dans GPT-4 et 4o

L’un des tribunaux régionaux de Munich s’est prononcé ce mardi 11 novembre en faveur du lobby de l’industrie musicale allemande GEMA dans une affaire l’opposant à OpenAI.

Le jugement concerne l’utilisation des paroles de chansons de neuf auteurs allemands connus, dont « Atemlos » de Kristina Bach et le fameux « Wie schön, dass du geboren bist » de Rolf Zuckowski.

La cour donne raison à la GEMA, autant sur « la mémorisation dans les modèles linguistiques » des paroles que leur reproduction dans les résultats du chatbot : les deux, selon elle, constituent des atteintes des droits d’exploitation du copyright. Ces utilisations « ne sont couvertes par aucune limitation [du copyright] et notamment pas par la limitation relative à la fouille de données et de textes », commente le tribunal dans son communiqué.

« La chambre estime que les paroles litigieuses sont reproduites dans les modèles linguistiques 4 et 4o », explique-t-il.

Le tribunal considère qu’une « perception indirecte » de la mémorisation dans les modèles linguistiques est un indice suffisant pour la démontrer en se fondant sur la jurisprudence de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE). En l’occurence, le fait que ChatGPT a « rendu accessibles au public les paroles des chansons » est considéré comme une preuve indirecte de cette mémorisation en plus d’être une preuve directe de leur reproduction dans ses résultats.

« Nous sommes en désaccord avec la décision, et nous étudions les prochaines démarches possibles », a déclaré OpenAI à l’AFP. L’entreprise souligne également que le jugement ne concernerait que les textes qui figurent dans la plainte de la GEMA.

C’est « une victoire historique pour la GEMA », selon le cabinet d’avocats qui l’accompagne. « C’est la première fois qu’un tribunal allemand confirme que les entreprises d’IA ne peuvent pas utiliser des contenus protégés par le copyright ». « Cette décision rendue à Munich apporte une sécurité juridique aux professionnels de la création, aux éditeurs de musique et aux plateformes dans toute l’Europe, et elle est susceptible de créer un précédent dont l’impact s’étendra bien au-delà des frontières allemandes », ajoutent les représentants du lobby musical allemand.

Le tribunal n’a pas donné les détails des dédommagements que devra verser OpenAI.

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☕️ OpenAI condamnée en Allemagne pour l’utilisation de paroles de chansons dans GPT-4 et 4o

L’un des tribunaux régionaux de Munich s’est prononcé ce mardi 11 novembre en faveur du lobby de l’industrie musicale allemande GEMA dans une affaire l’opposant à OpenAI.

Le jugement concerne l’utilisation des paroles de chansons de neuf auteurs allemands connus, dont « Atemlos » de Kristina Bach et le fameux « Wie schön, dass du geboren bist » de Rolf Zuckowski.

La cour donne raison à la GEMA, autant sur « la mémorisation dans les modèles linguistiques » des paroles que leur reproduction dans les résultats du chatbot : les deux, selon elle, constituent des atteintes des droits d’exploitation du copyright. Ces utilisations « ne sont couvertes par aucune limitation [du copyright] et notamment pas par la limitation relative à la fouille de données et de textes », commente le tribunal dans son communiqué.

« La chambre estime que les paroles litigieuses sont reproduites dans les modèles linguistiques 4 et 4o », explique-t-il.

Le tribunal considère qu’une « perception indirecte » de la mémorisation dans les modèles linguistiques est un indice suffisant pour la démontrer en se fondant sur la jurisprudence de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE). En l’occurence, le fait que ChatGPT a « rendu accessibles au public les paroles des chansons » est considéré comme une preuve indirecte de cette mémorisation en plus d’être une preuve directe de leur reproduction dans ses résultats.

« Nous sommes en désaccord avec la décision, et nous étudions les prochaines démarches possibles », a déclaré OpenAI à l’AFP. L’entreprise souligne également que le jugement ne concernerait que les textes qui figurent dans la plainte de la GEMA.

C’est « une victoire historique pour la GEMA », selon le cabinet d’avocats qui l’accompagne. « C’est la première fois qu’un tribunal allemand confirme que les entreprises d’IA ne peuvent pas utiliser des contenus protégés par le copyright ». « Cette décision rendue à Munich apporte une sécurité juridique aux professionnels de la création, aux éditeurs de musique et aux plateformes dans toute l’Europe, et elle est susceptible de créer un précédent dont l’impact s’étendra bien au-delà des frontières allemandes », ajoutent les représentants du lobby musical allemand.

Le tribunal n’a pas donné les détails des dédommagements que devra verser OpenAI.

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AI Bubble Is Ignoring Michael Burry's Fears

An anonymous reader shares a report: Costing tens of thousands of dollars each, Nvidia's pioneering AI chips make up a hefty chunk of the $400 billion that Big Tech plans to invest this year -- a bill expected to hit $3 trillion by 2029. But unlike 19th-century railroads, or the Dotcom boom's fiber-optic cables, the GPUs fueling today's AI mania are short-lived assets with a shelf life of perhaps five years. As with your iPhone, this stuff tends to lose value and may need upgrading soon because Nvidia and its rivals aim to keep launching better models. Customers like OpenAI will have to deploy them to stay competitive. So while it's comforting that the companies spending most wildly have mountains of cash to throw around (OpenAI aside), the brief useful life of the chips and the generous accounting assumptions underpinning all of this investment are less consoling. Michael Burry, who made his name betting against US housing and who's recently turned to the AI boom, waded in this week, warning on X that hyperscalers -- industry jargon for the giant companies building gargantuan data centers -- are underestimating depreciation. Far from being a one-off outlay, there's a danger of AI capex becoming a huge recurring expense. That's great for Nvidia and co., but not necessarily for hyperscalers such as Google and Microsoft. Some face a depreciation tsunami that's forcing them to be extra vigilant about controlling other costs. Amazon has plans to eliminate roughly 14,000 jobs. And while Wall Street is used to financing fast-depreciating assets such as aircraft and autos, it's worrying that private credit funds are increasingly using GPUs as collateral to finance loans. This includes lending to more speculative startups known as neoclouds, who offer GPUs for rent. Microsoft alone has signed more than $60 billion of neocloud deals.

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Researchers Surprised That With AI, Toxicity is Harder To Fake Than Intelligence

Researchers from four universities have released a study revealing that AI models remain easily detectable in social media conversations despite optimization attempts. The team tested nine language models across Twitter/X, Bluesky and Reddit, developing classifiers that identified AI-generated replies at 70 to 80% accuracy rates. Overly polite emotional tone served as the most persistent indicator. The models consistently produced lower toxicity scores than authentic human posts across all three platforms. Instruction-tuned models performed worse than their base counterparts at mimicking humans, and the 70-billion-parameter Llama 3.1 showed no advantage over smaller 8-billion-parameter versions. The researchers found a fundamental tension: models optimized to avoid detection strayed further from actual human responses semantically.

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Ryanair Tries Forcing App Downloads By Eliminating Paper Boarding Passes

An anonymous reader quotes a report from Ars Technica: Ryanair is trying to force users to download its mobile app by eliminating paper boarding passes, starting on November 12. As announced in February and subsequently delayed from earlier start dates, Europe's biggest airline is moving to digital-only boarding passes, meaning customers will no longer be able to print physical ones. In order to access their boarding passes, Ryanair flyers will have to download Ryanair's app. "Almost 100 percent of passengers have smartphones, and we want to move everybody onto that smartphone technology," Ryanair CEO Michael O'Leary said recently on The Independent's daily travel podcast. Customers are encouraged to check in online via Ryanair's website or app before getting to the airport. People who don't check in online before getting to the airport will have to pay the airport a check-in fee. "There'll be some teething problems," O'Leary said of the move.

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Meta Chief AI Scientist Yann LeCun Plans To Exit To Launch Startup

According to the Financial Times (paywalled), Meta's Chief AI Scientist Yann LeCun, a deep-learning pioneer and Turing Award winner, is reportedly leaving the company to launch his own startup. Reuters reports: The owner of Facebook and Instagram has significantly increased its investments in artificial intelligence, with CEO Mark Zuckerberg reorganizing the company's AI initiatives under Superintelligence Labs. Zuckerberg hired Alexandr Wang, former CEO of data-labeling startup Scale AI to lead the new AI effort. As a result, LeCun, who had reported to chief product officer Chris Cox, is now reporting to Wang, the report said. The company began investing in AI in 2013 by launching Facebook Artificial Intelligence Research (FAIR) unit and recruiting LeCun, who is a known skeptic of the large language model path to superintelligence. LeCun is also a Silver Professor of data science, computer science, neural science and electrical and computer engineering at New York University, according to his LinkedIn page. He is known for his work in deep learning and the invention of the convolutional neural network, which is widely used for image, video and speech recognition.

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Sun Unleashes Strongest Solar Flare of 2025

New submitter UsRanger175 shares a report from Space.com: The sun erupted in spectacular fashion this morning (Nov. 11), unleashing a major X5.1-class solar flare, the strongest of 2025 so far and the most intense since October 2024. The eruption peaked at 5 a.m. EST (1000 GMT) from sunspot AR4274, which has been bursting with activity in recent days. The blast triggered strong (R3-level) radio blackouts across Africa and Europe, disrupting high-frequency radio communications on the sunlit side of Earth. This outburst is the latest in a series of intense flares from AR4274, which also produced an X1.7 flare on Nov. 9 and an X1.2 on Nov. 10. Those flares were accompanied by coronal mass ejections (CMEs) that could combine and impact Earth overnight tonight, possibly triggering strong (G3) geomagnetic storm conditions and widespread auroras, according to NOAA's Space Weather Prediction Center. The CME released today could also join the party as it speeds toward Earth at 4.4 million mph. NOAA predicts the CME could impact Earth around midday on Nov. 12. With this third CME added to the mix, it's possible that we could experience severe (G4) geomagnetic storm conditions.

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China's EV Market Is Imploding

An anonymous reader quotes a report from The Atlantic: In China, you can buy a heavily discounted "used" electric car that has never, in fact, been used. Chinese automakers, desperate to meet their sales targets in a bitterly competitive market, sell cars to dealerships, which register them as "sold," even though no actual customer has bought them. Dealers, stuck with officially sold cars, then offload them as "used," often at low prices. The practice has become so prevalent that the Chinese Communist Party is trying to stop it. Its main newspaper, The People's Daily, complained earlier this year that this sales-inflating tactic "disrupts normal market order," and criticized companies for their "data worship." This sign of serious problems in China's electric-vehicle industry may come as a surprise to many Americans. The Chinese electric car has become a symbol of the country's seemingly unstoppable rise on the world stage. Many observers point to their growing popularity as evidence that China is winning the race to dominate new technologies. But in China, these electric cars represent something entirely different: the profound threats that Beijing's meddling in markets poses to both China and the world. Bloated by excessive investment, distorted by government intervention, and plagued by heavy losses, China's EV industry appears destined for a crash. EV companies are locked in a cutthroat struggle for survival. Wei Jianjun, the chairman of the Chinese automaker Great Wall Motor, warned in May that China's car industry could tumble into a financial crisis; it "just hasn't erupted yet." To bypass government censorship of bad economic news, market analysts have opted for a seemingly anodyne term to describe the Chinese car industry's downward spiral: involution, which connotes falling in on oneself.

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Kernelcom : un combo MiniPC-clavier-écran sur Kickstarter

Lancé sur Kickstarter, le Kernelcom se présente comme un clavier avec un écran attaché à une charnière. Une description de portable, mais une réalité un peu différente même si l’engin propose bien une batterie.

Kernelcom

Le Kernelcom

L’idée du Kernelcom est d’avoir une solution avec certes un écran intégré, mais au contraire d’un Ajazz AKP846 par exemple, il enferme un cœur de MiniPC. Son format d’écran en fait un affichage plus secondaire que primaire. La minimachine propose en effet tout ce qu’il faut pour connecter les accessoires traditionnels d’un MiniPC classique et ajoute à cette base un clavier mécanique et une dalle OLED de 12.5″.

On pourra se servir de l’écran comme solution principale. Mais ça ne sera pas forcément confortable. La définition annoncée et un 1920 x 720 pixels en 24:9 avec un rafraichissement de 75 Hz. Pas la hauteur de page idéale pour de nombreux usages. Ce sera par contre parfait pour afficher des informations secondaires. Lumineux et tactile avec 10 points de contact, le petit écran permettra d’héberger des informations, barres d’outils et autres éléments en plus d’un écran classique perché au-dessus.

Le Kernelcom propose toute la connectique classique d’un MiniPC lambda. On retrouve une sortie vidéo HDMI pour connecter un écran ainsi qu’un port USB Type-C avec du DisplayPort. Deux ports USB 3.2 Type-A et un USB 2.0 Type-A permettront de brancher souris, webcam et autres. Un module sans fil complet sera également de la partie et la batterie comme la machine se rechargeront en Power Delibery 20V / 2 A. Une autonomie de 8 heures, sans plus de précision, est annoncée.

La partie clavier est en QWERTY avec des touches mécaniques Low-Profile Outemu Bleues et décorées par des LEDs. Ces mécanismes sont amovibles et pourront être remplacés.

Le Kernelcom propose deux configurations différentes dans un même écrin

Les dimensions sont de 32.1 cm de large pour 14 cm de profondeur et 3.6 cm d’épaisseur tout compris. L’engin pèse de 1.34 Kg à 1.43 Kg suivant les modèles et abrite deux configurations différentes. La première est une solution construite autour d’un processeur Intel N150 classique entouré de 16 Go de DDR5-4800 et un SSD NVMe PCIe de 1 To au format M.2 2280. Elle est présentée à 250€ HT. La seconde est une version AMD avec un Ryzen 7 8840U plus puissante, toujours épaulée par 16 Go, mais en DDR5-5200 avec le même SSD de 1 To. Son module sans fil sera une solution Wi-Fi7 et Bluetooth 5.4 et sa sortie vidéo un HDMI 2.1. Celle-ci est proposée à 510€ HT. 

Kernelcom

Les deux engins indiquent une compatibilité avec Windows 11 et avec diverses distributions Linux dont Ubuntu, Fedora et Linux Mint. Ce qui sous-entend une liste de composants très classiques qui devraient ouvrir la voie d’une exploitation avec la majorité des distributions du marché. Avec Kernelcom comme nom de produit, c’était bien la moindre des choses.

Comme d’habitude, mise en garde : c’est un financement participatif. Le délai d’une expédition en février 2026 est donné à titre indicatif, il n’existe aucune garantie légale sur les produits et les prix indiqués sont sans frais de port ni taxes.

Kernelcom : un combo MiniPC-clavier-écran sur Kickstarter © MiniMachines.net. 2025

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☕️ IA : Wikimedia appelle les entreprises à utiliser son API payante et à créditer le contenu

Comment faire face à la chute des pages vues, que Wikipedia met sur le compte du développement de l’IA générative ?

La fondation Wikimedia a la solution : dans une publication du 10 novembre, elle appelle les développeurs d’IA à recourir à ses ressources de manière « responsable », en créditant leur source et en soutenant le projet contributif financièrement.

Le logo Wikipédia version Yin et Yang

« Les humains apportent à la connaissance des éléments que l’IA ne saurait remplacer », indique la fondation qui fournit l’infrastructure technique pour permettre à des communautés de wikipédiens et wikipédiennes d’alimenter bénévolement les encyclopédies de leurs langues respectives.

Pour permettre au projet de se perpétuer, la fondation appelle donc les créateurs d’IA génératives à citer leurs sources humaines – et Wikipedia, lorsque les contenus ayant servi à alimenter leurs machines viennent de là.

D’après la fondation, « pour permettre à la population d’avoir confiance en l’information partagée sur internet, les plateformes devraient rendre les sources de leurs informations évidentes et promouvoir le fait de visiter et de participer à ces sources ».

Elle incite aussi les constructeurs à se tourner vers son API payante, disponible depuis la plateforme Wikimedia Entreprise, ce qui permet d’utiliser le contenu de l’encyclopédie « à grande échelle et de manière durable sans surcharger les serveurs de Wikipédia », tout en soutenant financièrement ses activités.

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Affaiblissement du RGPD : l’Allemagne l’inspire, la France y est opposée « à ce stade »

Quick and dirty
Affaiblissement du RGPD : l’Allemagne l’inspire, la France y est opposée « à ce stade »

La Commission européenne a proposé d’affaiblir rapidement le RGPD au profit des entreprises d’IA. Les pays membres semblent vouloir une discussion plus longue sur le sujet, même si l’Allemagne inspire la proposition de la Commission.

Une petite bombe a été lâchée la semaine dernière avec la fuite d’un brouillon de la Commission européenne de la loi « omnibus numérique » prévoyant d’affaiblir le RGPD au profit des entreprises d’IA. Elle doit officiellement le présenter le 19 novembre prochain et le texte peut encore changer d’ici là.

L’association noyb de Max Schrems, qui y est totalement opposée, a publié [PDF] les positions de neuf pays sur la « simplification » du RGPD rendues avant la fuite du brouillon.

L’Allemagne pour des changements en profondeur… mais avec des discussions en amont

L’Allemagne plaidait pour une vaste révision du règlement mais sans que la loi « omnibus numérique » qui doit entrer en discussion d’ici peu en soit le vecteur le plus significatif. Berlin considère que les discussions autour du sujet méritent du temps.

« Afin d’ajuster l’équilibre entre les droits fondamentaux des personnes concernées et les droits fondamentaux des citoyens et des entreprises à traiter des données à caractère personnel (notamment la liberté d’information, la liberté des sciences, la liberté d’exercer une activité commerciale), toute modification du RGPD, tout en garantissant un niveau adéquat de protection des données et en préservant les principes fondamentaux du RGPD, devrait être examinée avec soin et mise en œuvre de manière ciblée, précise et fondée sur les risques », affirmait l’Allemagne.

Mais, pour noyb, « il semble que la Commission se soit simplement « emparée » » de cette position non-officielle de l’Allemagne pour établir sa proposition d’un affaiblissement du RGPD exprimée dans le brouillon de l’ « omnibus numérique » , « étant donné que de nombreux changements apportés au projet semblent être une copie conforme des demandes formulées dans la lettre allemande qui a fuité », affirme l’association de Max Schrems.

La France et sept autres pays de l’UE pour des changements à la marge

De leurs côtés, les huit autres pays qui se sont exprimés (la République tchèque, l’Estonie, l’Autriche, la Pologne, la Slovénie, la Finlande, la Suède et la France) ne pressent pas pour un changement majeur du texte. Si aucun d’entre eux ne nie le besoin de clarification de certains points dans le règlement européen, notamment pour faciliter la mise en conformité des entreprises, une bonne partie d’entre eux souligne, à l’instar de la République tchèque, la nécessité que cela reste « compatible avec la protection effective des droits fondamentaux ».

Prague voit surtout des modifications à la marge comme la possibilité pour les responsables du traitement de ne pas « déployer des efforts disproportionnés » pour fournir des informations lorsqu’une personne lui demande, comme l’article 15 du règlement le prévoit, si certaines de ses données à caractère personnel sont ou ne sont pas traitées. La Suède propose aussi des changements à la marge comme un relèvement du seuil pour lequel les entreprises doivent notifier la violation de données personnelles.

Quant à la France, elle jugeait qu’ « à ce stade, les retours des parties prenantes collectés par la Commission ont montré qu’elles ne souhaitaient pas d’une réouverture du RGPD » et que « les autorités françaises se sont également exprimées en ce sens et maintiennent cette position ». Comme les sept autres pays, elle estimait que « pour atteindre un équilibre optimal entre les enjeux d’innovation et la protection des libertés fondamentales, les efforts de mise en œuvre du texte doivent se poursuivre ». Par contre, Paris appelle « le CEPD [Contrôleur européen de la protection des données] et les autorités de protection des données à mener rapidement des consultations des acteurs sur les sujets prioritaires que sont l’articulation du RGPD avec le règlement sur l’intelligence artificielle (RIA), la pseudonymisation et l’anonymisation, dans les semaines qui viennent ». La France estime qu’ « il s’agit d’une attente très forte pour que les besoins concrets puissent être exprimés en amont de la finalisation du premier jet des lignes directrices sur ces sujets ».

De son côté, Max Schrems réitère ses critiques sur le projet : « Le brouillon n’est pas seulement extrême, il est également très mal rédigé. Il n’aide pas les « petites entreprises », comme promis, mais profite à nouveau principalement aux « grandes entreprises technologiques » ». noyb s’est joint à l’Edri et à l’organisation irlandaise Irish Council for Civil Liberties pour envoyer une lettre ouverte [PDF] à la Vice-présidente exécutive de la Commission européenne à la Souveraineté technologique, à la Sécurité et à la Démocratie, Henna Virkkunen. Dans ce texte, les trois associations affirment que les changements « considérables » prévus par le brouillon « priveraient non seulement les citoyens de leurs droits, mais compromettraient également la compétitivité européenne ».

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Visual Studio 2026 et .NET 10 : découplage des outils de génération, performances et IA

Pas de cassure dans les extensions
Visual Studio 2026 et .NET 10 : découplage des outils de génération, performances et IA

Visual Studio 2026 est disponible officiellement depuis ce 11 novembre, accompagné par la version 10 du framework .NET. Les deux mettent un accent particulier sur les performances, avec de nombreuses optimisations dans l’environnement de développement. Comme on s’en doute, l’intelligence artificielle joue également un rôle majeur.

Microsoft ne manque pas d’enthousiasme pour qualifier la nouvelle mouture de son Visual Studio. La notion d’IDE change d’ailleurs de sens pour l’éditeur : d’Integrated Development Environment, on passe à Intelligent Developer Environment, le premier du genre selon l’entreprise.

Les performances semblent avoir été un axe majeur de travail, tout comme les réponses aux développeurs. Microsoft indique ainsi avoir corrigé plus de 5 000 problèmes signalés par la communauté. De même, parmi les nouvelles fonctions de cette version 2026, 300 proviennent des développeurs.

Chargements plus rapides

Microsoft est particulièrement fière du travail fait sur la rapidité générale de son environnement, et plus particulièrement sur sa réactivité. L’entreprise dit avoir réduit les cas de blocages de l’interface de plus de 50 %. « L’interface utilisateur répond si bien que vous remarquerez à peine qu’elle est là », s’emballe Microsoft.


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☕️ IA : Wikimedia appelle les entreprises à utiliser son API payante et à créditer le contenu

Comment faire face à la chute des pages vues, que Wikipedia met sur le compte du développement de l’IA générative ?

La fondation Wikimedia a la solution : dans une publication du 10 novembre, elle appelle les développeurs d’IA à recourir à ses ressources de manière « responsable », en créditant leur source et en soutenant le projet contributif financièrement.

Le logo Wikipédia version Yin et Yang

« Les humains apportent à la connaissance des éléments que l’IA ne saurait remplacer », indique la fondation qui fournit l’infrastructure technique pour permettre à des communautés de wikipédiens et wikipédiennes d’alimenter bénévolement les encyclopédies de leurs langues respectives.

Pour permettre au projet de se perpétuer, la fondation appelle donc les créateurs d’IA génératives à citer leurs sources humaines – et Wikipedia, lorsque les contenus ayant servi à alimenter leurs machines viennent de là.

D’après la fondation, « pour permettre à la population d’avoir confiance en l’information partagée sur internet, les plateformes devraient rendre les sources de leurs informations évidentes et promouvoir le fait de visiter et de participer à ces sources ».

Elle incite aussi les constructeurs à se tourner vers son API payante, disponible depuis la plateforme Wikimedia Entreprise, ce qui permet d’utiliser le contenu de l’encyclopédie « à grande échelle et de manière durable sans surcharger les serveurs de Wikipédia », tout en soutenant financièrement ses activités.

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Affaiblissement du RGPD : l’Allemagne l’inspire, la France y est opposée « à ce stade »

Quick and dirty
Affaiblissement du RGPD : l’Allemagne l’inspire, la France y est opposée « à ce stade »

La Commission européenne a proposé d’affaiblir rapidement le RGPD au profit des entreprises d’IA. Les pays membres semblent vouloir une discussion plus longue sur le sujet, même si l’Allemagne inspire la proposition de la Commission.

Une petite bombe a été lâchée la semaine dernière avec la fuite d’un brouillon de la Commission européenne de la loi « omnibus numérique » prévoyant d’affaiblir le RGPD au profit des entreprises d’IA. Elle doit officiellement le présenter le 19 novembre prochain et le texte peut encore changer d’ici là.

L’association noyb de Max Schrems, qui y est totalement opposée, a publié [PDF] les positions de neuf pays sur la « simplification » du RGPD rendues avant la fuite du brouillon.

L’Allemagne pour des changements en profondeur… mais avec des discussions en amont

L’Allemagne plaidait pour une vaste révision du règlement mais sans que la loi « omnibus numérique » qui doit entrer en discussion d’ici peu en soit le vecteur le plus significatif. Berlin considère que les discussions autour du sujet méritent du temps.

« Afin d’ajuster l’équilibre entre les droits fondamentaux des personnes concernées et les droits fondamentaux des citoyens et des entreprises à traiter des données à caractère personnel (notamment la liberté d’information, la liberté des sciences, la liberté d’exercer une activité commerciale), toute modification du RGPD, tout en garantissant un niveau adéquat de protection des données et en préservant les principes fondamentaux du RGPD, devrait être examinée avec soin et mise en œuvre de manière ciblée, précise et fondée sur les risques », affirmait l’Allemagne.

Mais, pour noyb, « il semble que la Commission se soit simplement « emparée » » de cette position non-officielle de l’Allemagne pour établir sa proposition d’un affaiblissement du RGPD exprimée dans le brouillon de l’ « omnibus numérique » , « étant donné que de nombreux changements apportés au projet semblent être une copie conforme des demandes formulées dans la lettre allemande qui a fuité », affirme l’association de Max Schrems.

La France et sept autres pays de l’UE pour des changements à la marge

De leurs côtés, les huit autres pays qui se sont exprimés (la République tchèque, l’Estonie, l’Autriche, la Pologne, la Slovénie, la Finlande, la Suède et la France) ne pressent pas pour un changement majeur du texte. Si aucun d’entre eux ne nie le besoin de clarification de certains points dans le règlement européen, notamment pour faciliter la mise en conformité des entreprises, une bonne partie d’entre eux souligne, à l’instar de la République tchèque, la nécessité que cela reste « compatible avec la protection effective des droits fondamentaux ».

Prague voit surtout des modifications à la marge comme la possibilité pour les responsables du traitement de ne pas « déployer des efforts disproportionnés » pour fournir des informations lorsqu’une personne lui demande, comme l’article 15 du règlement le prévoit, si certaines de ses données à caractère personnel sont ou ne sont pas traitées. La Suède propose aussi des changements à la marge comme un relèvement du seuil pour lequel les entreprises doivent notifier la violation de données personnelles.

Quant à la France, elle jugeait qu’ « à ce stade, les retours des parties prenantes collectés par la Commission ont montré qu’elles ne souhaitaient pas d’une réouverture du RGPD » et que « les autorités françaises se sont également exprimées en ce sens et maintiennent cette position ». Comme les sept autres pays, elle estimait que « pour atteindre un équilibre optimal entre les enjeux d’innovation et la protection des libertés fondamentales, les efforts de mise en œuvre du texte doivent se poursuivre ». Par contre, Paris appelle « le CEPD [Contrôleur européen de la protection des données] et les autorités de protection des données à mener rapidement des consultations des acteurs sur les sujets prioritaires que sont l’articulation du RGPD avec le règlement sur l’intelligence artificielle (RIA), la pseudonymisation et l’anonymisation, dans les semaines qui viennent ». La France estime qu’ « il s’agit d’une attente très forte pour que les besoins concrets puissent être exprimés en amont de la finalisation du premier jet des lignes directrices sur ces sujets ».

De son côté, Max Schrems réitère ses critiques sur le projet : « Le brouillon n’est pas seulement extrême, il est également très mal rédigé. Il n’aide pas les « petites entreprises », comme promis, mais profite à nouveau principalement aux « grandes entreprises technologiques » ». noyb s’est joint à l’Edri et à l’organisation irlandaise Irish Council for Civil Liberties pour envoyer une lettre ouverte [PDF] à la Vice-présidente exécutive de la Commission européenne à la Souveraineté technologique, à la Sécurité et à la Démocratie, Henna Virkkunen. Dans ce texte, les trois associations affirment que les changements « considérables » prévus par le brouillon « priveraient non seulement les citoyens de leurs droits, mais compromettraient également la compétitivité européenne ».

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AMD Ryzen 5 7500X3D : un X3D 65 W trop sage pour convaincre

Après avoir découvert ce que pouvait donner la nouvelle génération de 3D V-Cache avec les Ryzen 9000 X3D, et en particulier l’impressionnant 9800X3D, AMD revient cette fois à quelque chose de beaucoup plus raisonnable sur le papier : le Ryzen 5 7500X3D. Ce processeur 6 cœurs / 12 threads est le premier “petit” X3D pensé pour rendre le V-Cache plus accessible, avec 96 Mo de L3 pour doper les jeux sans passer par un 8 ou 16 cœurs. Affiché à un prix conseillé de 279 euros et annoncé avec un TDP de 65 W, il se retrouve face à des concurrents maison sérieux comme les Ryzen 5 9600X et Ryzen 7 7700, tous deux proposés autour de 210 euros.
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CORSAIR Sabre V2 Pro Ultralight, poids plume !

36 grammes, c’est ce que pèse la nouvelle souris de CORSAIR, la Sabre V2 Pro Ultralight. Orientée FPS, cette Sabre V2 ne pèse presque rien en main et ça fait la différence. La sensation en jeu est plus que réussie ! Néanmoins, cette souris n’a pas que son poids plume pour elle. Les switches mécaniques sont très bien implémentés pour un set de boutons agréable à utiliser. Le capteur Marksman S est performant, et un dongle 8 KHz est disponible dans un bundle généreux. Au bout du compte, ce poids extrêmement léger pourrait arriver avec deux inconvénients : une autonomie légère ainsi qu’une construction moins robuste, mais ce n’est pas le cas, CORSAIR a réussi son coup et l’autonomie annoncée est de 70 heures, et les finitions de la souris sont plus que respectables pour le poids ! Il s’agit aujourd’hui, chez les constructeurs mainstream, de la souris la plus légère du marché, et c’est appréciable de voir une marque comme CORSAIR se pencher sur une catégorie de produits aussi nichée ! Et pour le prix de 110 €, cette proposition nous semble plutôt bien positionnée vis‑à‑vis de ce qu’elle offre. Explorons ensemble les qualités et les défauts de cette Sabre V2 Pro Ultralight dans notre test.
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Ayaneo Next II : la console PC de tous les superlatifs

La Ayaneo Next II se dévoile petit à petit dans un teasing dont la marque a le secret mais qui commence totalement à me perdre. De plus en plus puissantes, de plus en plus imposantes mais également de plus en plus élitistes, les Consoles PC prennent un drôle de chemin. 

Ayaneo Next II

La « nouvelle » Ayaneo Next II a eu droit à de nouvelles annonces et des développements depuis juillet. Le but non avoué de cette diffusion d’informations est toujours le même. Tenir un public en haleine et surtout empêcher de se jeter dans les précommandes d’une autre marque qui joue le même jeu. GPD a en effet annoncé lui aussi une console PC Strix Halo avec la GPD Win 5. Points communs entre ces deux modèles ? Outre le matériel embarqué, des engins de moins en moins portables et des prix qui devraient s’envoler encore plus haut.

La Ayaneo Next II a eu droit à un énième redesign technique. Il faut dire que c’est un serpent de mer dans le monde de la console. Elle a été annoncée il y a plus de trois ans sous AMD Ryzen 6000 avant d’être basculée sous processeur Intel Alder Lake. La marque l’a ensuite reconduite dans l’écurie d’AMD avec une proposition sous Ryzen 7000 associée à un circuit graphique secondaire. Puis, à l’annonce des puces Strix Halo, la marque a fait savoir que sa console haut de gamme embarquera ces solutions.  Vous comprenez rapidement le problème de cette Console PC. Étant positionnée comme le porte-étendard de la marque, elle se doit d’être la plus puissante possible. Si une nouvelle puce plus puissante sort avant qu’elle ne soit finalisée, elle ne peut pas passer outre.

Les conséquences de cette recherche de la meilleure solution technique d’un point de vue performance sont énormes. La première est que toutes les considérations ergonomiques et d’usages autour de cette puissance brute passent au second plan. Ce qui est assez grave pour une console portable. Ainsi l’encombrement, le poids, l’autonomie, la chauffe, le bruit généré et le prix ne rentrent plus en ligne de compte. Les ornières de la performance guident les constructeurs sur un seul sillon, celui du nombre d’images par seconde sur tel ou tel jeu à la mode.

C’est à mon avis la pire façon de construire une machine puisque cela pose de nombreux problèmes pour l’utilisateur. Mais c’est surtout la meilleure manière de ringardiser ultra rapidement sa propre production. Que se passe-t-il lorsque la machine que l’on a assemblée pour être la plus rapide possible n’est plus la meilleure sur son segment ? Parce qu’une nouvelle puce est disponible six mois plus tard par exemple ? Tous ses défauts annexes sautent immédiatement aux yeux et l’engin n’a plus aucune valeur technique.

La Ayaneo Next II est un monstre

La Ayaneo Next II est un monstre

Avec son nouveau design, la Ayaneo Next II propose donc une nouvelle voie pour sa console. Les contrôles ont migré, les joysticks sont désormais de types TMR plus précis et réactifs. Les gâchettes sont analogiques et la croix directionnelle analyse 8 positions. On retrouve deux petits pavés tactiles de part et d’autre d’un affichage massif. L’écran devrait atteindre les 8.4 pouces de diagonale et la console mesurer plus de 32 cm de large et 14 cm de haut. Le tout pour un poids qui devrait friser le kilo. 

Ayaneo Next II

Ayaneo Next II

A l’intérieur de l’engin on devrait retrouver deux types de puces Strix Halo. D’abord un Ryzen AI Max 385 pour le modèle « entrée de gamme » et ensuite un Ryzen AI Max+ 395. Des puces qui seraient accompagnées de 32 à 128 Go de LPDDR5 et d’un montant indéfini de stockage mais probablement jusqu’à 4 To de SSD NVMe PCIE Gen4 x4. Des composants qui vont chauffer et demander une ventilation active importante. 

Si j’oublie les performances brutes de ma Ayaneo Next II, j’ai ici un engin lourd, vraiment lourd à bout de bras. Encombrant puisque 32 cm, c’est plus grand qu’une feuille de papier A4, il sera difficile de la balader et de la sortir facilement. Mais également une solution à la fois chaude et bruyante. Assez pour être désagréable pour les autres si n jour dans la même pièce qu’eux…

Aucune idée du prix de cette console, pas plus que d’une date de disponibilité réelle. Aux dernières nouvelles – et depuis 2023 – elle est censée sortir très prochainement. Aucun doute que cet ensemble de composants conduira à des tarifs hors normes. La version  « 395 » devrait largement dépasser les 2000$ HT en prix d’appel et grimper bien plus haut pour les modèles les plus haut de gamme.

Quel marché vise cette Ayaneo Next II ?

Je me demande bien qui va investir là-dedans. J’imagine que les influenceurs seront ravis de recevoir ce joujou sans concession mais je ne comprends pas vraiment le marché de ce type de console. Chères, très chères, avec une garantie limitée et compliquée à l’autre bout de la planète, une possibilité de casse importante du simple fait de leur côté mobile. Cela ne me parait pas être un investissement très réfléchi. Mais si on considère juste l’objet en tant que tel avec souvent une autonomie ridicule, parfois une batterie externe que l’on garde dans la poche au bout d’un câble… Et un poids fort désagréable, cela ne me parait pas être une excellente idée.

Enfin, pour un medium si spécifique que le jeu vidéo, que les studios imaginent dans une ambiance précise, le format me parait totalement bancal. Avoir une console comme la Ayaneo Next II, qui peut lancer des jeux Triple A dans de bonnes conditions, mais sur une diagonale ultracompacte avec de maigres enceintes stéréo n’est pas l’idéal. Outre le fait que le jeu en ligne sera compliqué face à des joueurs disposant d’un clavier et d’une souris, la qualité globale du jeu sera limitée par cette interface amoindrie. Je préfère vraiment découvrir un jeu de ce type sur un écran de portable ou de PC de bureau que sur un écran de console.

Steam Deck

J’ai parfois l’impression que les créateurs de ces consoles sont partis sur un chemin complètement à l’opposé des besoins du marché. Avec 2500€ de budget, je préfère réellement investir 2000€ dans un excellent portable garanti localement qui me permettra de jouer dans de meilleures conditions que ce que proposera ce type de console. Et si je considère le prix des versions les plus hauts de gamme, il me restera probablement de quoi acheter un Steam Deck bien moins puissant, mais capable de piloter des jeux vraiment adaptés au format console. Des jeux pas trop gourmands, jouables et fun. Que l’on peut lancer vite et abandonner ou mettre en pause tout aussi vite

Je comprends la problématique de ces marques, elles ne peuvent pas produire des tonnes de consoles comme le fait Valve avec ses Steam Deck. Là où Valve vise très large et se rattrape en plus avec son magasin de jeux, Ayaneo et GPD se doivent de dégager le maximum de rentabilité sur les ventes directes. Autant vendre peu de consoles au prix le plus élevé possible. Mais est-ce que ces machines correspondent réellement aux attentes du public ? Le steam Deck n’a pas promis la lune et n’a pas pris une ride. Les acheteurs de la première génération continuent de jouer avec confortablement. Je ne suis pas certain qu’une console super haut de gamme comme la Ayaneo Next II en 2026 sera capable d’être toujours aussi haut de gamme un an plus tard. Des jeux toujours plus gourmands ayant la fâcheuse habitude de sortir chaque année.

Steam Deck : l’avenir rafraichissant proposé par Valve

Ayaneo Next II : la console PC de tous les superlatifs © MiniMachines.net. 2025

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