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Protection des mineurs en ligne : la France va tester le dispositif européen

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Protection des mineurs en ligne : la France va tester le dispositif européen

La Commission européenne a publié lundi ses lignes directrices relatives à la protection des mineurs en ligne, qui précisent les mesures attendues de la part des réseaux sociaux ou des sites pour adultes. Elle annonce dans le même temps la publication du prototype d’une application de contrôle de l’âge censée garantir l’anonymat des utilisateurs. Le dispositif sera testé dans cinq États membres, dont la France.

Bruxelles a publié lundi 14 juillet ses lignes directrices en matière de protection des mineurs en ligne. Elles précisent, dans le cadre du règlement européen sur le numérique (DSA) la façon dont les éditeurs de services en ligne et grandes plateformes doivent adapter leur fonctionnement pour contrôler l’âge minimum d’accès, et limiter les risques inhérents aux jeunes publics.

Limiter les fonctionnalités addictives et les risques de manipulation

« Les lignes directrices établissent une liste non exhaustive de mesures proportionnées et appropriées pour protéger les enfants contre les risques en ligne tels que le grooming, les contenus préjudiciables, les comportements problématiques et addictifs, ainsi que la cyberintimidation et les pratiques commerciales préjudiciables », expose la Commission européenne.

Elles s’incarnent au travers de sept grands principes, qui disposent notamment que le compte d’un mineur doit être paramétré en « privé » par défaut, pour limiter le risque de contacts non sollicités. Bruxelles demande également que les algorithmes de recommandation soient modifiés pour diminuer le risque d’exposition à des contenus dangereux, offrir plus de contrôle sur le flux, mais aussi éviter aux jeunes publics de se retrouver engrainés dans des spirales de contenus problématiques (phénomène dit du « trou du lapin », rabbit hole).

La Commission souhaite par ailleurs que les mineurs soient en mesure de bloquer les utilisateurs de leurs choix et ne puissent pas être ajoutés à des groupes ou des boucles de conversation privées sans consentement préalable.

Elle se positionne en faveur d’une protection accrue face aux dérives potentielles, qu’il s’agisse d’addiction ou d’influence. Bruxelles demande ainsi que soient désactivées par défaut « les fonctionnalités qui contribuent à une utilisation excessive » comme les accusés de lecture, la lecture automatique des vidéos, le défilement infini ou les notifications.

Une attention particulière est également portée à l’intégration des fonctions d’IA générative. Les lignes directrices demandent ainsi aux plateformes de « veiller à ce que les mineurs ne soient pas exposés à des systèmes d’IA intégrés à la plateforme qui influencent ou incitent les enfants à des fins commerciales, notamment par le biais de formats conversationnels ou de conseil tels que les chatbots ».

Bruxelles demande enfin que les éditeurs veillent à ne pas exploiter le « manque de connaissances commerciales des enfants » en évitant de les exposer à des messages manipulatoires, visant par exemple à les inciter à acheter des monnaies virtuelles et autres loot-boxes dans les jeux en ligne.

Satisfecit de la France

Reste à voir quand et comment les plateformes et éditeurs concernés s’adapteront à ces lignes directrices. Rappelons qu’elle constituent désormais le cadre au regard duquel la Commission européenne analysera le respect des obligations imposées par l’article 28 du Digital Services Act sur la protection des mineurs.

En attendant, leur publication a suscité l’enthousiasme d’Emmanuel Macron et de Clara Chappaz, ministre déléguée au Numérique, qui tous deux multiplient les appels en faveur d’une réglementation plus contraignante depuis le printemps avec, notamment, une interdiction d’accès aux réseaux sociaux pour les moins de 15 ans.

« En mai dernier, avec le Président Emmanuel Macron nous nous étions donné 3 mois pour trouver une voie européenne : c’est chose faite ! Aujourd’hui, l’Europe adopte des lignes directrices ambitieuses dans le cadre du DSA, qui ouvrent la voie à l’interdiction des réseaux sociaux aux moins de 15 ans en droit national », s’est réjouie Clara Chappaz.

L’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) française se félicite dans le même temps que plusieurs de ses propositions aient été reprises par Bruxelles.

« La Commission européenne a ainsi retenu un niveau d’exigence équivalent à celui du référentiel de l’Arcom, assurant un haut niveau de protection de la vie privée et d’efficacité de la vérification de l’âge, via notamment le recours à un tiers indépendant. En outre, l’Arcom se réjouit que la Commission ait pris en compte, conformément à sa suggestion, la nécessité de protéger les mineurs contre les communications commerciales (y compris celles réalisées par les influenceurs) pour des contenus réservés aux adultes, tels que les jeux d’argent ou la pornographie. »

Un prototype européen d’application de contrôle d’accès

Le débat relatif au verrouillage de l’accès aux sites pornographiques l’a bien montré : difficile de garantir la protection sans un outil permettant le contrôle de l’âge. Sur ce terrain, Bruxelles accompagne ses lignes directrices d’un projet dédié : une solution technique censée permettre de vérifier qu’un internaute a bien l’âge requis, tout en garantissant son anonymat.

Comme le souligne l’Arcom, le procédé retenu par Bruxelles suppose l’intervention d’un tiers de confiance. En pratique : l’internaute télécharge une application dédiée à la vérification de l’âge, gérée par ce tiers. Il renseigne dans cette application sa pièce d’identité ou tout autre document approuvé certifiant sa date de naissance. Le tiers de confiance émet alors une « preuve » du respect d’un âge minimum, puis coupe tout lien entre cette preuve et les données personnelles soumises au départ. C’est ensuite cette preuve qui est soumise à l’entrée d’un service en ligne exigeant un âge minimum.

Le parcours utilisateur prévoit qu’une application tierce fasse office d’intermédiaire

« Le processus garantit la confidentialité de l’utilisateur et ne révèle aucune information à l’émetteur de la preuve d’âge », estime la Commission européenne. Le développement de la solution a été confié au printemps à un consortium baptisé T-Scy, qui réunit les éditeurs suédois Scytales AB et allemand T-Systems International GmbH autour d’un contrat de deux ans. Leurs travaux, organisés autour d’OpenID4VCI, doivent donner lieu à la publication d’un jeu d’outils open source censés permettre aux éditeurs de service en ligne d’implémenter la brique nécessaire « sans effort ». Ils doivent par ailleurs s’inscrire dans le cadre du cadre réglementaire eIDAS et s’aligner avec le futur portefeuille numérique européen.

Cinq États membres feront office de poissons pilotes dans le déploiement d’une version « nationale » de cette application : la France, le Danemark, la Grèce, l’Italie et l’Espagne.

Reddit prend les devants au Royaume-Uni

La coïncidence n’est sans doute pas fortuite : c’est également lundi 14 juillet que Reddit a annoncé, au Royaume-Uni, la mise en place d’un système de contrôle d’âge, basé cette fois sur le service Persona (également utilisé par LinkedIn pour sa fonction d’identité vérifiée). La plateforme explique avoir fait ce choix pour se mettre en conformité avec le UK Online Safety Act. Elle dit se limiter à un contrôle de la date de naissance, et ne garder en base que le statut de la vérification associée.

« Suite à l’évolution des lois, nous pourrions être amenés à collecter et/ou vérifier l’âge des utilisateurs hors du Royaume-Uni. Par conséquent, nous introduisons également, à l’échelle mondiale, une option vous permettant de fournir votre date de naissance afin d’optimiser votre expérience Reddit, par exemple pour garantir que le contenu et les publicités soient adaptés à votre âge. Cette option est facultative et vous ne serez pas tenu de la fournir, sauf si vous résidez dans un pays (comme le Royaume-Uni) où nous sommes tenus de la demander. De plus, votre date de naissance n’est jamais visible par les autres utilisateurs ni par les annonceurs. »

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☕️ Windows 10 : Microsoft précise comment le support d’Office va se terminer

Windows 10 n’aura plus de support technique à compter du 14 octobre prochain. Les particuliers pourront repousser d’un an l’échéance de trois façons : payer 30 dollars, utiliser l’application Windows Backup ou dépenser 1 000 points Microsoft Rewards. Cette année supplémentaire ne couvrira que les correctifs de sécurité. Les entreprises, elles, peuvent payer jusqu’à trois ans supplémentaires pour ces mêmes correctifs, le tarif doublant chaque année.

Concernant Office sur Windows 10, Microsoft avait déjà précisé que le support courait jusqu’en octobre 2028. Cette date n’a pas changé, mais The Verge a repéré de nouvelles précisions dans un document du support. On sait par exemple désormais que ces trois ans concernent surtout les correctifs de sécurité et de bugs. Il y a cependant plusieurs informations importantes.

La situation dépend ainsi de qui utilise la suite. Pour les particuliers, qu’il s’agisse d’une licence perpétuelle (Office 2021 ou 2024) ou d’un abonnement 365, l’ajout de nouvelles fonctionnalités s’arrêtera en aout 2026. Dans les entreprises, selon les produits utilisés, cet arrêt interviendra entre octobre 2026 et janvier 2027. Dans tous les cas, au-delà de ces dates, les nouvelles fonctions seront réservées à Windows 11 et seuls des correctifs seront envoyés à Office sur Windows 10.

Autre précision importante, sur les correctifs justement. Bien qu’ils soient prévus aussi bien pour les problèmes de sécurité que les bugs plus généraux, ces derniers ne seront corrigés que s’ils concernent aussi Windows 11. En d’autres termes, si un bug d’Office n’existe que sous Windows 10, il ne sera pas corrigé.

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Protection des mineurs en ligne : la France va tester le dispositif européen

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Protection des mineurs en ligne : la France va tester le dispositif européen

La Commission européenne a publié lundi ses lignes directrices relatives à la protection des mineurs en ligne, qui précisent les mesures attendues de la part des réseaux sociaux ou des sites pour adultes. Elle annonce dans le même temps la publication du prototype d’une application de contrôle de l’âge censée garantir l’anonymat des utilisateurs. Le dispositif sera testé dans cinq États membres, dont la France.

Bruxelles a publié lundi 14 juillet ses lignes directrices en matière de protection des mineurs en ligne. Elles précisent, dans le cadre du règlement européen sur le numérique (DSA) la façon dont les éditeurs de services en ligne et grandes plateformes doivent adapter leur fonctionnement pour contrôler l’âge minimum d’accès, et limiter les risques inhérents aux jeunes publics.

Limiter les fonctionnalités addictives et les risques de manipulation

« Les lignes directrices établissent une liste non exhaustive de mesures proportionnées et appropriées pour protéger les enfants contre les risques en ligne tels que le grooming, les contenus préjudiciables, les comportements problématiques et addictifs, ainsi que la cyberintimidation et les pratiques commerciales préjudiciables », expose la Commission européenne.

Elles s’incarnent au travers de sept grands principes, qui disposent notamment que le compte d’un mineur doit être paramétré en « privé » par défaut, pour limiter le risque de contacts non sollicités. Bruxelles demande également que les algorithmes de recommandation soient modifiés pour diminuer le risque d’exposition à des contenus dangereux, offrir plus de contrôle sur le flux, mais aussi éviter aux jeunes publics de se retrouver engrainés dans des spirales de contenus problématiques (phénomène dit du « trou du lapin », rabbit hole).

La Commission souhaite par ailleurs que les mineurs soient en mesure de bloquer les utilisateurs de leurs choix et ne puissent pas être ajoutés à des groupes ou des boucles de conversation privées sans consentement préalable.

Elle se positionne en faveur d’une protection accrue face aux dérives potentielles, qu’il s’agisse d’addiction ou d’influence. Bruxelles demande ainsi que soient désactivées par défaut « les fonctionnalités qui contribuent à une utilisation excessive » comme les accusés de lecture, la lecture automatique des vidéos, le défilement infini ou les notifications.

Une attention particulière est également portée à l’intégration des fonctions d’IA générative. Les lignes directrices demandent ainsi aux plateformes de « veiller à ce que les mineurs ne soient pas exposés à des systèmes d’IA intégrés à la plateforme qui influencent ou incitent les enfants à des fins commerciales, notamment par le biais de formats conversationnels ou de conseil tels que les chatbots ».

Bruxelles demande enfin que les éditeurs veillent à ne pas exploiter le « manque de connaissances commerciales des enfants » en évitant de les exposer à des messages manipulatoires, visant par exemple à les inciter à acheter des monnaies virtuelles et autres loot-boxes dans les jeux en ligne.

Satisfecit de la France

Reste à voir quand et comment les plateformes et éditeurs concernés s’adapteront à ces lignes directrices. Rappelons qu’elle constituent désormais le cadre au regard duquel la Commission européenne analysera le respect des obligations imposées par l’article 28 du Digital Services Act sur la protection des mineurs.

En attendant, leur publication a suscité l’enthousiasme d’Emmanuel Macron et de Clara Chappaz, ministre déléguée au Numérique, qui tous deux multiplient les appels en faveur d’une réglementation plus contraignante depuis le printemps avec, notamment, une interdiction d’accès aux réseaux sociaux pour les moins de 15 ans.

« En mai dernier, avec le Président Emmanuel Macron nous nous étions donné 3 mois pour trouver une voie européenne : c’est chose faite ! Aujourd’hui, l’Europe adopte des lignes directrices ambitieuses dans le cadre du DSA, qui ouvrent la voie à l’interdiction des réseaux sociaux aux moins de 15 ans en droit national », s’est réjouie Clara Chappaz.

L’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) française se félicite dans le même temps que plusieurs de ses propositions aient été reprises par Bruxelles.

« La Commission européenne a ainsi retenu un niveau d’exigence équivalent à celui du référentiel de l’Arcom, assurant un haut niveau de protection de la vie privée et d’efficacité de la vérification de l’âge, via notamment le recours à un tiers indépendant. En outre, l’Arcom se réjouit que la Commission ait pris en compte, conformément à sa suggestion, la nécessité de protéger les mineurs contre les communications commerciales (y compris celles réalisées par les influenceurs) pour des contenus réservés aux adultes, tels que les jeux d’argent ou la pornographie. »

Un prototype européen d’application de contrôle d’accès

Le débat relatif au verrouillage de l’accès aux sites pornographiques l’a bien montré : difficile de garantir la protection sans un outil permettant le contrôle de l’âge. Sur ce terrain, Bruxelles accompagne ses lignes directrices d’un projet dédié : une solution technique censée permettre de vérifier qu’un internaute a bien l’âge requis, tout en garantissant son anonymat.

Comme le souligne l’Arcom, le procédé retenu par Bruxelles suppose l’intervention d’un tiers de confiance. En pratique : l’internaute télécharge une application dédiée à la vérification de l’âge, gérée par ce tiers. Il renseigne dans cette application sa pièce d’identité ou tout autre document approuvé certifiant sa date de naissance. Le tiers de confiance émet alors une « preuve » du respect d’un âge minimum, puis coupe tout lien entre cette preuve et les données personnelles soumises au départ. C’est ensuite cette preuve qui est soumise à l’entrée d’un service en ligne exigeant un âge minimum.

Le parcours utilisateur prévoit qu’une application tierce fasse office d’intermédiaire

« Le processus garantit la confidentialité de l’utilisateur et ne révèle aucune information à l’émetteur de la preuve d’âge », estime la Commission européenne. Le développement de la solution a été confié au printemps à un consortium baptisé T-Scy, qui réunit les éditeurs suédois Scytales AB et allemand T-Systems International GmbH autour d’un contrat de deux ans. Leurs travaux, organisés autour d’OpenID4VCI, doivent donner lieu à la publication d’un jeu d’outils open source censés permettre aux éditeurs de service en ligne d’implémenter la brique nécessaire « sans effort ». Ils doivent par ailleurs s’inscrire dans le cadre du cadre réglementaire eIDAS et s’aligner avec le futur portefeuille numérique européen.

Cinq États membres feront office de poissons pilotes dans le déploiement d’une version « nationale » de cette application : la France, le Danemark, la Grèce, l’Italie et l’Espagne.

Reddit prend les devants au Royaume-Uni

La coïncidence n’est sans doute pas fortuite : c’est également lundi 14 juillet que Reddit a annoncé, au Royaume-Uni, la mise en place d’un système de contrôle d’âge, basé cette fois sur le service Persona (également utilisé par LinkedIn pour sa fonction d’identité vérifiée). La plateforme explique avoir fait ce choix pour se mettre en conformité avec le UK Online Safety Act. Elle dit se limiter à un contrôle de la date de naissance, et ne garder en base que le statut de la vérification associée.

« Suite à l’évolution des lois, nous pourrions être amenés à collecter et/ou vérifier l’âge des utilisateurs hors du Royaume-Uni. Par conséquent, nous introduisons également, à l’échelle mondiale, une option vous permettant de fournir votre date de naissance afin d’optimiser votre expérience Reddit, par exemple pour garantir que le contenu et les publicités soient adaptés à votre âge. Cette option est facultative et vous ne serez pas tenu de la fournir, sauf si vous résidez dans un pays (comme le Royaume-Uni) où nous sommes tenus de la demander. De plus, votre date de naissance n’est jamais visible par les autres utilisateurs ni par les annonceurs. »

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☕️ Windows 10 : Microsoft précise comment le support d’Office va se terminer

Windows 10 n’aura plus de support technique à compter du 14 octobre prochain. Les particuliers pourront repousser d’un an l’échéance de trois façons : payer 30 dollars, utiliser l’application Windows Backup ou dépenser 1 000 points Microsoft Rewards. Cette année supplémentaire ne couvrira que les correctifs de sécurité. Les entreprises, elles, peuvent payer jusqu’à trois ans supplémentaires pour ces mêmes correctifs, le tarif doublant chaque année.

Concernant Office sur Windows 10, Microsoft avait déjà précisé que le support courait jusqu’en octobre 2028. Cette date n’a pas changé, mais The Verge a repéré de nouvelles précisions dans un document du support. On sait par exemple désormais que ces trois ans concernent surtout les correctifs de sécurité et de bugs. Il y a cependant plusieurs informations importantes.

La situation dépend ainsi de qui utilise la suite. Pour les particuliers, qu’il s’agisse d’une licence perpétuelle (Office 2021 ou 2024) ou d’un abonnement 365, l’ajout de nouvelles fonctionnalités s’arrêtera en aout 2026. Dans les entreprises, selon les produits utilisés, cet arrêt interviendra entre octobre 2026 et janvier 2027. Dans tous les cas, au-delà de ces dates, les nouvelles fonctions seront réservées à Windows 11 et seuls des correctifs seront envoyés à Office sur Windows 10.

Autre précision importante, sur les correctifs justement. Bien qu’ils soient prévus aussi bien pour les problèmes de sécurité que les bugs plus généraux, ces derniers ne seront corrigés que s’ils concernent aussi Windows 11. En d’autres termes, si un bug d’Office n’existe que sous Windows 10, il ne sera pas corrigé.

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Thermaltake GR300, un cockpit simple et bien équipé pour se lancer ?

Marché de niche plutôt élitiste il y a encore peu, le simracing se démocratise de plus en plus avec des produits toujours plus abordables, notamment les cockpits. Aujourd'hui, c'est au tour de Thermaltake de parler entrée de gamme avec le GR300, un ensemble qui comprend le cockpit et un siège. Le tout s'affiche à 359 U+20AC environ, ce qui est plutôt bien placé sur le papier avec juste ce qu'il faut en réglages pour trouver une position de conduite, et de jeu, confortable. […]

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ASUS tue le game avec une ROG Astral GeForce RTX 5090 en or pur, à plus de 500.000 $ !!

Toujours plus semble être l'expression la plus adéquate ! ASUS semble n'avoir aucune limite dans la customisation luxueuse de sa, déjà très onéreuse, carte graphique ROG Astral GeForce RTX 5090. Oubliez la ASUS ROG Astral GeForce RTX 5090 Dhahab OC Edition, signée par Jensen Huang, qui s'est vendue 24.200 dollars et faites place à une version extrême en or pur ! Il paraîtrait que tous les éléments, backplate, carénage, ailettes et caloducs soient désormais en or, cela représente 5 kilos de matière, soit plus de 500.000 dollars ! Tout cela hors prix du GPU, de la GDDR7 et du PCB... […]

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Les tarifs pour les consoles ASUS ROG Xbox Ally s'avancent : 599 U+20AC; et 899 U+20AC; ?

Des annonces, mais aussi des questions ! Les futures consoles ASUS ROG Xbox Ally X et ROG XBOX Ally se sont montrées il y a maintenant un mois, mais deux informations importantes restent secrètes : la date de sortie et les tarifs. Pour la première, on parle des fêtes de fin d'année, soit décembre, même si le mois de novembre n'est pas à écarter puisque l'annonce est faite d'un point de vue nord-américain ; une sortie pour Thanksgiving pourrait faire sens. Pour la deuxième information, le flou est total. On peut supposer des fourchettes en se basant sur les consoles actuelles ou s'appuyer sur les sorties à venir comme la MSI Claw A8 BZ2EM qui a une configuration proche de la ROG Xbox Ally X pour 829 U+20AC sans taxe après conversion depuis le tarif chinois. Et ça fait un peu peur, il faut bien le dire. […]

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☕️ X visé par une enquête du parquet de Paris pour ingérence étrangère

L’AFP a appris vendredi 11 juillet que le parquet de Paris a ouvert une enquête contre le réseau social d’Elon Musk, qu’il suspecte de « biaiser le débat démocratique en France ».

La procureure de Paris, Laure Beccuau, a confié cette enquête à la gendarmerie nationale. Elle vise aussi bien le réseau social que « les personnes physiques » qui la dirigent.

L’enquête a été déclenchée suite à deux signalements en janvier dernier, dont l’un provient du député Eric Bothorel et l’autre d’un directeur de cybersécurité dans la fonction publique, selon le Canard enchaîné.

Cette annonce a été faite alors que le bot de xAI a récemment publié sur le réseau social X plusieurs fois des messages antisémites, généré des avis positifs sur l’extrême droite française et fait l’éloge d’Hitler.

Le communiqué du parquet affirme que la procédure a été ouverte « sur le fondement de vérifications, de contributions de chercheurs français et d’éléments apportés par différentes institutions publiques ». L’enquête porte « notamment » sur l’ « altération du fonctionnement d’un système de traitement automatisé de données en bande organisée, ainsi qu’extraction frauduleuse de données d’un système de traitement automatisé de données en bande organisée », explique l’AFP.

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☕️ X visé par une enquête du parquet de Paris pour ingérence étrangère

L’AFP a appris vendredi 11 juillet que le parquet de Paris a ouvert une enquête contre le réseau social d’Elon Musk, qu’il suspecte de « biaiser le débat démocratique en France ».

La procureure de Paris, Laure Beccuau, a confié cette enquête à la gendarmerie nationale. Elle vise aussi bien le réseau social que « les personnes physiques » qui la dirigent.

L’enquête a été déclenchée suite à deux signalements en janvier dernier, dont l’un provient du député Eric Bothorel et l’autre d’un directeur de cybersécurité dans la fonction publique, selon le Canard enchaîné.

Cette annonce a été faite alors que le bot de xAI a récemment publié sur le réseau social X plusieurs fois des messages antisémites, généré des avis positifs sur l’extrême droite française et fait l’éloge d’Hitler.

Le communiqué du parquet affirme que la procédure a été ouverte « sur le fondement de vérifications, de contributions de chercheurs français et d’éléments apportés par différentes institutions publiques ». L’enquête porte « notamment » sur l’ « altération du fonctionnement d’un système de traitement automatisé de données en bande organisée, ainsi qu’extraction frauduleuse de données d’un système de traitement automatisé de données en bande organisée », explique l’AFP.

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Souveraineté : défaillances et contradictions de l’État sur la commande publique

Même une faute politique ? La question est posée
Souveraineté : défaillances et contradictions de l’État sur la commande publique

« Choose France », « buy european »… des termes qui ne trouvent pas suffisamment d’écho sur la commande publique, notamment dans le numérique. C’est la conclusion d’un rapport d’une commission d’enquête pour qui « l’État est pris en faute ».

Après des dizaines d’auditions et quatre mois de travaux, le rapport de la commission d’enquête sur la commande publique est disponible (les comptes rendus des auditions arriveront dans un second temps). Il est assorti de pas moins de 67 recommandations pour « mieux exploiter le potentiel de la commande publique au service de la souveraineté économique et numérique européenne ».

L’enjeu est de taille puisque la commande publique française représentait, selon le rapport, 170 milliards d’euros en 2023, soit deux fois plus qu’en 2014 (83 milliards d’euros). Le rapport tire à boulet rouge contre l’État qui n’a « pas su se hisser à la hauteur des enjeux ces dernières années », notamment pour ce qui est « d’assurer la protection des données publiques face aux géants du numérique ». Dans cet article, nous allons rester sur le volet numérique du rapport.

Inertie, défaillances, contradictions, faute… L’État en prend pour son grade


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Zotac aurait du matériel MXM en réserve : le format modulaire de GPU encore en vie ?

Sur PC portable, les slots PCIe sont quasiment inexistants. En effet, si les M.2 NVMe sont techniquement bien câblés en utilisant le protocole PCI Express (ce qui permet l’existence d’adaptateur M2 vers GPU plus ou moins douteux !), il s’agit bien de la seule interface interne capable de transporter...

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New Effort To Upstream LTTng In The Linux Kernel Draws Criticism From Torvalds

The LTTng tracing toolkit is twenty years old this year and it's seen significant adoption by different hyperscalers and other notable organizations like IBM and Sony and Siemens beyond basic end-users and administrators for system tracing/debugging. While having many successes over the past two decades, the kernel modules remain outside of the kernel tree. Even with around four different upstreaming attempts to get the LTTng code into the mainline kernel, it still has not happened. A fifth attempt began today but still looks like it could be an uphill battle...
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Meta's Superintelligence Lab Considers Shift To Closed AI Model

An anonymous reader quotes a report from Investing.com: Meta's newly formed superintelligence lab is discussing potential changes to the company's artificial intelligence strategy that could represent a major shift for the social media giant. A small group of top members of the lab, including 28-year-old Alexandr Wang, Meta's new chief A.I. officer, talked last week about abandoning the company's most powerful open source A.I. model, called Behemoth, in favor of developing a closed model, according to a report in the New York Times, citing people familiar with the matter. Meta has traditionally open sourced its A.I. models, making the computer code public for other developers to build upon, and any shift toward a closed A.I. model would mark a significant philosophical change for Meta. Meta had completed training its Behemoth model by feeding in data to improve it, but delayed its release due to poor internal performance. After the company announced the formation of the superintelligence lab last month, teams working on the Behemoth model, which is considered a "frontier" model, stopped conducting new tests on it. The discussions within the superintelligence lab remain preliminary, and no decisions have been finalized. Any potential changes would require approval from Meta CEO Mark Zuckerberg.

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Five EU States To Test Age Verification App To Protect Children

France, Spain, Italy, Denmark, and Greece will pilot an age verification app to better protect children online, as part of the EU's push to enforce its Digital Services Act. Reuters reports: The setup for the age verification app is built on the same technical specifications as the European Digital Identity Wallet which will be rolled out next year. The five countries can customize the model according to their requirements, integrate into a national app or keep it separately. The landmark legislation, which became applicable last year, requires Alphabet's Google, Meta, ByteDance's TikTok and other online companies to do more to tackle illegal and harmful online content. EU regulators said the new guidelines would help online platforms to tackle addictive design, cyberbullying, harmful content and unwanted contact from strangers.

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China's Moonshot Launches Free AI Model Kimi K2 That Outperforms GPT-4 In Key Benchmarks

Chinese AI startup Moonshot AI has released Kimi K2, a trillion-parameter open-source language model that outperforms GPT-4 in key benchmarks with particularly strong performance on coding and autonomous agent tasks. VentureBeat reports: The new model, called Kimi K2, features 1 trillion total parameters with 32 billion activated parameters in a mixture-of-experts architecture. The company is releasing two versions: a foundation model for researchers and developers, and an instruction-tuned variant optimized for chat and autonomous agent applications. "Kimi K2 does not just answer; it acts," the company stated in its announcement blog. "With Kimi K2, advanced agentic intelligence is more open and accessible than ever. We can't wait to see what you build." The model's standout feature is its optimization for "agentic" capabilities -- the ability to autonomously use tools, write and execute code, and complete complex multi-step tasks without human intervention. In benchmark tests, Kimi K2 achieved 65.8% accuracy on SWE-bench Verified, a challenging software engineering benchmark, outperforming most open-source alternatives and matching some proprietary models. [...] On LiveCodeBench, arguably the most realistic coding benchmark available, Kimi K2 achieved 53.7% accuracy, decisively beating DeepSeek-V3's 46.9% and GPT-4.1's 44.7%. More striking still: it scored 97.4% on MATH-500 compared to GPT-4.1's 92.4%, suggesting Moonshot has cracked something fundamental about mathematical reasoning that has eluded larger, better-funded competitors. But here's what the benchmarks don't capture: Moonshot is achieving these results with a model that costs a fraction of what incumbents spend on training and inference. While OpenAI burns through hundreds of millions on compute for incremental improvements, Moonshot appears to have found a more efficient path to the same destination. It's a classic innovator's dilemma playing out in real time -- the scrappy outsider isn't just matching the incumbent's performance, they're doing it better, faster, and cheaper.

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Two Guys Hated Using Comcast, So They Built Their Own Fiber ISP

An anonymous reader quotes a report from Ars Technica: Samuel Herman and Alexander Baciu never liked using Comcast's cable broadband. Now, the residents of Saline, Michigan, operate a fiber Internet service provider that competes against Comcast in their neighborhoods and has ambitions to expand. "All throughout my life pretty much, I've had to deal with Xfinity's bullcrap, them not being able to handle the speeds that we need," Herman told Ars. "I lived in a house of 10. I have seven other brothers and sisters, and there's 10 of us in total with my parents." With all those kids using the Internet for school and other needs, "it just doesn't work out," he said. Herman was particularly frustrated with Comcast upload speeds, which are much slower than the cable service's download speeds. "Many times we would have to call Comcast and let them know our bandwidth was slowing down... then they would say, 'OK, we'll refresh the system.' So then it would work again for a week to two weeks, and then again we'd have the same issues," he said. Herman, now 25, got married in 2021 and started building his own house, and he tried to find another ISP to serve the property. He was familiar with local Internet service providers because he worked in construction for his father's company, which contracts with ISPs to build their networks. But no fiber ISP was looking to compete directly against Comcast where he lived, though Metronet and 123NET offer fiber elsewhere in the city, Herman said. He ended up paying Comcast $120 a month for gigabit download service with slower upload speeds. Baciu, who lives about a mile away from Herman, was also stuck with Comcast and was paying about the same amount for gigabit download speeds. Herman said he was the chief operating officer of his father's construction company and that he shifted the business "from doing just directional drilling to be a turnkey contractor for ISPs." Baciu, Herman's brother-in-law (having married Herman's oldest sister), was the chief construction officer. Fueled by their knowledge of the business and their dislike of Comcast, they founded a fiber ISP called Prime-One. Now, Herman is paying $80 a month to his own company for symmetrical gigabit service. Prime-One also offers 500Mbps for $75, 2Gbps for $95, and 5Gbps for $110. The first 30 days are free, and all plans have unlimited data and no contracts. "We are 100 percent fiber optic," Baciu told Ars. "Everything that we're doing is all underground. We're not doing aerial because we really want to protect the infrastructure and make sure we're having a reliable connection." Each customer's Optical Network Terminal (ONT) and other equipment is included in the service plan. Prime-One provides a modem and the ONT, plus a Wi-Fi router if the customer prefers not to use their own router. They don't charge equipment or installation fees, Herman and Baciu said. Prime-One began serving customers in January 2025, and Baciu said the network has been built to about 1,500 homes in Saline with about 75 miles of fiber installed. Prime-One intends to serve nearby towns as well, with the founders saying the plan is to serve 4,000 homes with the initial build and then expand further. [...] A bit more than 100 residents have bought service so far, they said. Herman said the company is looking to sign up about 30 percent of the homes in its network area to make a profit. "I feel fairly confident," Herman said, noting the number of customers who signed up with the initial construction not even halfway finished.

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Apple Faces Calls To Reboot AI Strategy With Shares Slumping

Apple is facing pressure to shake up its corporate playbook to invigorate its struggling artificial intelligence efforts. From a report: Alarmed by a share slump that's erased more than $640 billion in market value this year and frustrated with delays in rolling out AI features, investors are calling for Apple to break with long-standing traditions to make a big acquisition and more aggressively pursue talent. "Historically Apple does not do big mergers and acquisitions," said Citigroup Inc. analyst Atif Malik, noting that the last major deal was its takeover of Beats in 2014. But, he argues, "investors would turn more positive if Apple could acquire or invest a meaningful stake in an established AI provider." Apple shares have fallen 16% this year while traders bid up the shares of peers like Meta, which is spending lavishly on AI. While Apple faces other problems, including its exposure to tariffs and regulatory issues, disappointment in bringing compelling AI features to its vast ecosystem of devices has become top of mind for investors.

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Armagh Observatory Marks 230 Years of Recording Weather

Armagh Observatory is marking a very special meteorological milestone as the institute celebrates 230 years of continuous weather observation. From a report: The unbroken tradition of handwritten data makes it the longest sequence of continuous weather information gathered anywhere in the UK and Ireland. Events are being held at Armagh Observatory on Monday to mark the significant anniversary. Nowadays, most weather data is gathered only by automated weather stations, but not in Armagh, where the human touch remains. The first handwritten recording was made on the evening of 14 July 1795, when a measurement of the temperature and air pressure was recorded on a graph at the observatory that sits above the city of Armagh. The measurement was repeated the next day and every subsequent day for the next 230 years.

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Are a Few People Ruining the Internet For the Rest of Us?

A small fraction of hyperactive social media users generates the vast majority of toxic online content, according to research by New York University psychology professor Jay Van Bavel and colleagues Claire Robertson and Kareena del Rosario. The study found that 10% of users produce roughly 97% of political tweets, while just 0.1% of users share 80% of fake news. Twelve accounts known as the "disinformation dozen" created most vaccine misinformation on Facebook during the pandemic, the research found. In experiments, researchers paid participants to unfollow divisive political accounts on X. After one month, participants reported 23% less animosity toward other political groups. Nearly half declined to refollow hostile accounts after the study ended, and those maintaining healthier newsfeeds reported reduced animosity 11 months later. The research describes social media as a "funhouse mirror" that amplifies extreme voices while muting moderate perspectives.

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