Cloudflare Says It Blocked 416 Billion AI Scraping Requests In 5 Months
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Gorgon Point, nous vous en avons parlé au mois de mars 2025 avec une énorme fuite. AMD était alors présent à un évènement de la marque LG et avait souhaité offrir une petite exclusivité à l'assistance qui avait pourtant signé des contrats de confidentialités, mais raté ! Nous avions alors appris bie...
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A la mi septembre je m’étonnais du tarif « contenu » de la GPD Win 5. L’odeur méfitique d’une crise des composants commencait juste à reveiller nos sinus mais je m’inquiétais surtout alors de la concurrence classique. Les consoles Strix Halo ayant bien du mal à lutter face au MiniPC spécialisés qui embarquent des puces AMD Ryzen AI Max+ 395 et qui se vendent extremement bien quand ils trouvent du stock.
La page Indiegogo de l’époque anoncait un premier prix à 1650$ HT pour la GPD Win 5. Une version 32Go/2To bien en dessous des autres tarifs des consoles Strix Halo. Je m’attendais à bien pire. Sauf que, depuis, la page annoncant ce tarif a totalement disparu et une nouvelle a été mise en place sur Indiegogo. Exit les 1650$ HT, bonjour les 1781$ HT. La machine vient de gagner 131$ HT sur son prix. En cause ? Probablement la hausse de la mémoire vive.

Le modèle de base qui devait être être vendu sous Ryzen Ai Max 385 avec 32 Go de LPDDR5x-8000 et 1 To de stockage à 1449$ HT est passé à 1549$ HT. 100$ de plus en un mois donc. La version la plus musclée en Ryzen AI Max+ 395 avec 128 Go de LPDDR5 et 4 To de SSD a enfin dévoilé son tarif qui atteind 2653$ HT. Soit quelque chose comme 2730€.

Comme les autres consoles Strix Halo, le ratio performances / prix est finalement assez mauvais. Les machines ont certes l’avantage de leur format, malgré d’évidents défauts de portabilité et d’autonomie, mais elles seront bien moins rapides que des solutions portables équipées de puces graphiques traditionelles chea AMD ou Nvidia pour une mission ludique. Certes, les machines classiques vont elles aussi augmenter de prix. L’impact du DDRGate sera ressenti par l’ensemble du marché. Mais la GPD Win 5 comme la AyaNeo Next II ou la OneXplayer OneXfly vont être touchées bien plus durement. Le nombre de ces machines sera probablement moins élevé sur les lignes de production que ce que pourront produire HP, Asus, Acer, Lenovo ou MSI sur le marché gaming plus global. Leur force d’achat sera donc bien plus faible.
Outre les questions déjà soulevées d’encombrement, d’autonomie et de confort pour ces machines, celui du prix rajoute un assez joli clou dans leur cerceuil. Est-ce vraiment le moment que choisiront les internautes pour s’équiper d’un format aussi gadget et peu pratique ? Ou est-ce que les ressources disponibles ne partiront pas alimenter des reserves en cas de pépin avec un engin déjà existant.
OneXplayer a déjà annoncé que sa console allait revoir ses prix de financement participatif à la hausse et Ayaneo garde pour le moment l’information secrète. Bref, les machines étaient par nature déjà compliquées à vendre mais le calendrier est désormais clairement catastrophique.

Le projet est pourtant totalement financé avec des chiffres à donner le tournis. La campagne aurait été bouclée en « 4 minutes et 7 secondes » et financée aujourd’hui à hauteur de plus de 41000%… Est-ce qu’il y a vraiment 563 contributeurs assez passionnés -et riches- pour investir dans ce type de consoles Strix Halo ? Il y a mille façons de faire en sorte que ce genre de campagne participative soit toujours un succès. Il faudra que je fasse un billet à ce sujet un jour.
Les consoles Strix Halo se prennent les pieds dans le tapis © MiniMachines.net. 2025
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Le prix des SSD n’a pas encore explosé à un niveau équivalent à celui de la RAM. Néanmoins, selon plusieurs sources, dont Khein-Seng Pua, PDG de Phison Electronics, l’envolée du cours de la NAND TLC de 1 térabit, qui est passé de 4,80 dollars US en juillet 2025 à 10,70 dollars US en novembre 2025, est annonciatrice de pénuries qui dureront « plusieurs années »... [Tout lire] GLF OS, dont nous avions suivi le lancement début septembre, est une distribution Linux française spécialisée dans le jeu vidéo. Alors que les lignes commencent à bouger dans cet univers sous l’impulsion d’un Windows 10 privé de support et d’une couche d’émulation Proton ayant prouvé son efficacité, l’équipe derrière GLF OS vient de lancer une mise à jour importante.
La nouvelle mouture, nommée Phoenix, intègre le noyau Linux 6.17 et met à jour bon nombre de composants internes, dont GNOME 49.1 et KDE Plasma 6.5. Mesa passe en version 25.2.3, amenant le support de FSR4 pour les cartes AMD et Intel, ainsi qu’une meilleure stabilité pour les jeux AAA avec Proton. La distribution intègre également les pilotes NVIDIA 580.105, avec à la clé une meilleure prise en charge des GPU récents et des correctifs pour Wayland.


Plusieurs changements internes importants sont en outre à signaler. Le gestionnaire de démarrage Grub a été remplacé par systemd-boot, « garantissant l’installation de GLF OS sur un maximum de machines ». Un correctif pour l’hibernation de la machine a été implémenté, de la même que la compatibilité avec le Stream Deck d’Elgato. Plusieurs extensions GNOME ont été ajoutées, comme Dash to panel, Openbar et Rounded Window Corner. Les miniatures pour les vidéos font également leur apparition dans Nautilus.
Pour les personnes souhaitant installer la version Studio, on note un temps d’installation fortement réduit. Cette variante intègre en effet plusieurs applications spécifiques, dont DaVinci Resolve, qui était compilée au dernier moment. Cette étape a été déplacée côté serveurs, aboutissant à une durée d’installation qui peut être réduite d’un facteur allant jusqu’à 6. Ce fonctionnement concerne d’ailleurs d’autres composants, comme les pilotes NVIDIA, réduisant le temps d’installation de toutes les versions, même si DaVinci était de loin le plus « gros caillou », comme nous le confirme Vinceff, fondateur du projet.
GLF OS est pour rappel développé sur la base de NixOS et est donc un système immuable. Une notification signale aux utilisateurs que des mises à jour sont en attente d’un redémarrage pour être appliquées.
La société allemande Proxmox vient de lancer la première version finale de son Datacenter Manager. Le composant était attendu, car il permet de centraliser de nombreuses opérations de gestion et de garder une vue d’ensemble sur les infrastructures Proxmox VE. Dans un contexte tendu par le rachat de VMware par Broadcom, le nouveau produit pourrait offrir une porte de sortie aux entreprises.
Dans son communiqué publié hier soir, Proxmox reconnait volontiers qu’il manquait une brique essentielle dans son offre : « Gérer des centres de données en pleine croissance, répartis sur plusieurs sites ou clusters, présente constamment des défis majeurs pour les entreprises et les équipes. L’absence de supervision globale, des indicateurs fragmentés et la nécessité d’effectuer manuellement des opérations complexes dans divers environnements peuvent rapidement entraîner des inefficacités et une plus grande susceptibilité aux erreurs ».
Le nouveau Datacenter Manager est donc une réponse à cette problématique. Il joue le rôle d’agent de liaison entre les nœuds et clusters individuels et propose une vue unifiée.
PDM, pour Proxmox Datacenter Manager, propose ainsi un tableau de bord pour avoir un œil sur les principales informations. Le tableau affiche ainsi l’état de santé des clusters Proxmox VE et instances Backup Server, agrège l’utilisation critique des ressources (CPU, mémoire et entrées/sorties pour le stockage), fournit une vue des KPI (key performance indicators) et indicateurs de performances, avec une promesse de vision immédiate des goulots et autres problèmes. Les données sont mises en cache, pour que le dernier état connu reste accessible.
Ce dashboard général peut être accompagné d’autres tableaux personnalisés, pour cibler une partie spécifique de la structure, ou des indicateurs particuliers. Le contrôle d’accès basé sur les rôles (RBAC) permet d’accorder des accès à ces vues personnalisées sans fournir pour autant un accès aux machines virtuelles ou aux hôtes.

Autre capacité attendue, la possibilité de migrer à chaud des machines virtuelles d’un cluster à un autre, facilitant notamment les opérations de maintenance. La même interface centrale permet de réaliser d’autres opérations comme le démarrage, l’arrêt ou la configuration des machines virtuelles, conteneurs et autres ressources de stockage. Là encore, le RBAC permet d’octroyer des permissions spécifiques à des utilisateurs et de centraliser les historiques et journaux, par exemple à des fins d’audits.
Et tant qu’à y être, PDM propose d’autres fonctions, notamment un moteur de recherche décrit comme « très puissant » et inspiré de ce que l’on trouve déjà dans Elastic Search et GitHub, surtout pour filtrer et trouver des ressources. Datacenter Manager prend également en charge le réseau défini par logiciel (SDN) et centralise les mises à jour dans un panneau dédié.
Proxmox Datacenter Manager est basé sur la distribution Debian 13.2, avec un noyau Linux 6.17 et le support de ZFS 2.3. L’éditeur ajoute que sa pile logicielle centrale est écrite en Rust et que l’interface (en responsive) fournit « une expérience utilisateur optimale ». Les images ISO sont disponibles depuis le site officiel. Pour rappel, les produits sont gratuits, mais l’entreprise vend des abonnements incluant notamment le support technique.
Depuis le rachat de VMware par Broadcom, la situation s’est crispée pour de nombreux clients autour de la virtualisation. Des plaintes ont été déposées et une partie des entreprises cherche à briser sa dépendance aux produits VMware en regardant vers la concurrence. Proxmox fait partie des solutions envisagées, mais l’absence d’une solution pour centraliser la gestion de nombreux nœuds était un frein.
Chez moji (la société ayant racheté Next il y a un peu plus de deux ans), le SRE (Site Reliability Engineer) Alexandre Gliganic nous indique que le produit est testé depuis les premières versions alpha et que les nouvelles fonctions font la différence, notamment le tableau de bord unifié. L’entreprise se sert largement de Proxmox depuis plusieurs années.
« Pour moi, une des fonctionnalités les plus fortes, c’est la migration live inter-clusters. Avant, pour migrer une VM du cluster A vers le cluster B, il fallait passer par une migration à froid via le système de backup Proxmox (PBS), ou utiliser des commandes QEMU (pas très user-friendly pour la plupart des gens). Avec PDM, on ajoute simplement les deux clusters au système, on sélectionne la VM et on clique sur “migrer” vers le cluster cible. Et ça fonctionne directement », s’enthousiasme l’ingénieur.
Il met également en avant les tableaux de bord personnalisés : « On peut créer des dashboards personnalisés en fonction des rôles assignés aux utilisateurs PDM. C’est très pratique. Par exemple, pour que l’équipe support voie les métriques des clusters clients, mais pas celles des clusters internes ».
« Ce qui est intéressant avec PDM, c’est qu’on retrouve enfin une logique de gestion globale qui manquait à l’écosystème Proxmox, un peu comme ce que beaucoup d’équipes infra ont toujours eu avec des plateformes comme vCenter dans le monde VMware/ESXi », ajoute Alexandre Gliganic.
L’IA générative avec les grands modèles de langage évolue à grande vitesse, et avec elle les besoins en GPU pour les entrainements. NVIDIA est le numéro un actuel sur le marché et ses GPU s’arrachent comme des petits pains. On s’est demandé quelle était l’évolution depuis 10 ans des performances des GPU. Sont-ils compatibles avec la loi de Moore ? On répond à cette question dans ce Nextquick.
C’est en 1965 que Gordon Earle Moore, un des fondateurs d’Intel, énonçait une conjecture, encore célèbre aujourd’hui. On parle même d’une « loi » alors qu’elle ne repose que sur des constatations empiriques et qu’elle a évolué à plusieurs reprises.
Gordon Earle Moore est décédé en 2023, mais sa « loi » continue aujourd’hui de faire parler d’elle. Elle a fêté ses 60 ans cette année. Au départ, elle indiquait que la « complexité » des puces doublait tous les ans, puis ce fut le nombre de transistors. Elle a ensuite été « simplifiée » : la puissance des processeurs double tous les 18 mois. Aujourd’hui, elle s’applique à tout ce qui double en 1,5 an.
Dans Nature, le physicien, journaliste et auteur Mitchell Waldrop affirmait en 2016 que « l’avenir de la loi de Moore est compromis. L’industrie des semi-conducteurs va bientôt l’abandonner ». À la rédaction, on s’est demandé si l’évolution des GPU avait pris le relai de cette loi.
Regardons cela ensemble, en remontant 10 ans en arrière à l’époque du lancement de l’architecture Pascal par NVIDIA. Elle a été suivie par Volta, Ampere, Hopper et enfin Blackwell, la dernière en date, annoncée en 2024.
GLF OS, dont nous avions suivi le lancement début septembre, est une distribution Linux française spécialisée dans le jeu vidéo. Alors que les lignes commencent à bouger dans cet univers sous l’impulsion d’un Windows 10 privé de support et d’une couche d’émulation Proton ayant prouvé son efficacité, l’équipe derrière GLF OS vient de lancer une mise à jour importante.
La nouvelle mouture, nommée Phoenix, intègre le noyau Linux 6.17 et met à jour bon nombre de composants internes, dont GNOME 49.1 et KDE Plasma 6.5. Mesa passe en version 25.2.3, amenant le support de FSR4 pour les cartes AMD et Intel, ainsi qu’une meilleure stabilité pour les jeux AAA avec Proton. La distribution intègre également les pilotes NVIDIA 580.105, avec à la clé une meilleure prise en charge des GPU récents et des correctifs pour Wayland.


Plusieurs changements internes importants sont en outre à signaler. Le gestionnaire de démarrage Grub a été remplacé par systemd-boot, « garantissant l’installation de GLF OS sur un maximum de machines ». Un correctif pour l’hibernation de la machine a été implémenté, de la même que la compatibilité avec le Stream Deck d’Elgato. Plusieurs extensions GNOME ont été ajoutées, comme Dash to panel, Openbar et Rounded Window Corner. Les miniatures pour les vidéos font également leur apparition dans Nautilus.
Pour les personnes souhaitant installer la version Studio, on note un temps d’installation fortement réduit. Cette variante intègre en effet plusieurs applications spécifiques, dont DaVinci Resolve, qui était compilée au dernier moment. Cette étape a été déplacée côté serveurs, aboutissant à une durée d’installation qui peut être réduite d’un facteur allant jusqu’à 6. Ce fonctionnement concerne d’ailleurs d’autres composants, comme les pilotes NVIDIA, réduisant le temps d’installation de toutes les versions, même si DaVinci était de loin le plus « gros caillou », comme nous le confirme Vinceff, fondateur du projet.
GLF OS est pour rappel développé sur la base de NixOS et est donc un système immuable. Une notification signale aux utilisateurs que des mises à jour sont en attente d’un redémarrage pour être appliquées.
La société allemande Proxmox vient de lancer la première version finale de son Datacenter Manager. Le composant était attendu, car il permet de centraliser de nombreuses opérations de gestion et de garder une vue d’ensemble sur les infrastructures Proxmox VE. Dans un contexte tendu par le rachat de VMware par Broadcom, le nouveau produit pourrait offrir une porte de sortie aux entreprises.
Dans son communiqué publié hier soir, Proxmox reconnait volontiers qu’il manquait une brique essentielle dans son offre : « Gérer des centres de données en pleine croissance, répartis sur plusieurs sites ou clusters, présente constamment des défis majeurs pour les entreprises et les équipes. L’absence de supervision globale, des indicateurs fragmentés et la nécessité d’effectuer manuellement des opérations complexes dans divers environnements peuvent rapidement entraîner des inefficacités et une plus grande susceptibilité aux erreurs ».
Le nouveau Datacenter Manager est donc une réponse à cette problématique. Il joue le rôle d’agent de liaison entre les nœuds et clusters individuels et propose une vue unifiée.
PDM, pour Proxmox Datacenter Manager, propose ainsi un tableau de bord pour avoir un œil sur les principales informations. Le tableau affiche ainsi l’état de santé des clusters Proxmox VE et instances Backup Server, agrège l’utilisation critique des ressources (CPU, mémoire et entrées/sorties pour le stockage), fournit une vue des KPI (key performance indicators) et indicateurs de performances, avec une promesse de vision immédiate des goulots et autres problèmes. Les données sont mises en cache, pour que le dernier état connu reste accessible.
Ce dashboard général peut être accompagné d’autres tableaux personnalisés, pour cibler une partie spécifique de la structure, ou des indicateurs particuliers. Le contrôle d’accès basé sur les rôles (RBAC) permet d’accorder des accès à ces vues personnalisées sans fournir pour autant un accès aux machines virtuelles ou aux hôtes.

Autre capacité attendue, la possibilité de migrer à chaud des machines virtuelles d’un cluster à un autre, facilitant notamment les opérations de maintenance. La même interface centrale permet de réaliser d’autres opérations comme le démarrage, l’arrêt ou la configuration des machines virtuelles, conteneurs et autres ressources de stockage. Là encore, le RBAC permet d’octroyer des permissions spécifiques à des utilisateurs et de centraliser les historiques et journaux, par exemple à des fins d’audits.
Et tant qu’à y être, PDM propose d’autres fonctions, notamment un moteur de recherche décrit comme « très puissant » et inspiré de ce que l’on trouve déjà dans Elastic Search et GitHub, surtout pour filtrer et trouver des ressources. Datacenter Manager prend également en charge le réseau défini par logiciel (SDN) et centralise les mises à jour dans un panneau dédié.
Proxmox Datacenter Manager est basé sur la distribution Debian 13.2, avec un noyau Linux 6.17 et le support de ZFS 2.3. L’éditeur ajoute que sa pile logicielle centrale est écrite en Rust et que l’interface (en responsive) fournit « une expérience utilisateur optimale ». Les images ISO sont disponibles depuis le site officiel. Pour rappel, les produits sont gratuits, mais l’entreprise vend des abonnements incluant notamment le support technique.
Depuis le rachat de VMware par Broadcom, la situation s’est crispée pour de nombreux clients autour de la virtualisation. Des plaintes ont été déposées et une partie des entreprises cherche à briser sa dépendance aux produits VMware en regardant vers la concurrence. Proxmox fait partie des solutions envisagées, mais l’absence d’une solution pour centraliser la gestion de nombreux nœuds était un frein.
Chez moji (la société ayant racheté Next il y a un peu plus de deux ans), le SRE (Site Reliability Engineer) Alexandre Gliganic nous indique que le produit est testé depuis les premières versions alpha et que les nouvelles fonctions font la différence, notamment le tableau de bord unifié. L’entreprise se sert largement de Proxmox depuis plusieurs années.
« Pour moi, une des fonctionnalités les plus fortes, c’est la migration live inter-clusters. Avant, pour migrer une VM du cluster A vers le cluster B, il fallait passer par une migration à froid via le système de backup Proxmox (PBS), ou utiliser des commandes QEMU (pas très user-friendly pour la plupart des gens). Avec PDM, on ajoute simplement les deux clusters au système, on sélectionne la VM et on clique sur “migrer” vers le cluster cible. Et ça fonctionne directement », s’enthousiasme l’ingénieur.
Il met également en avant les tableaux de bord personnalisés : « On peut créer des dashboards personnalisés en fonction des rôles assignés aux utilisateurs PDM. C’est très pratique. Par exemple, pour que l’équipe support voie les métriques des clusters clients, mais pas celles des clusters internes ».
« Ce qui est intéressant avec PDM, c’est qu’on retrouve enfin une logique de gestion globale qui manquait à l’écosystème Proxmox, un peu comme ce que beaucoup d’équipes infra ont toujours eu avec des plateformes comme vCenter dans le monde VMware/ESXi », ajoute Alexandre Gliganic.
Parmi les leaders de la vente de PC, HP avait été le premier à s'exprimer sur la pénurie de DRAM et NAND qui touche en ce moment le monde entier, et qui devrait durer. Par la voix de son PDG, la compagnie expliquait alors avoir fait du stock, notamment de DDR5, pour limiter au maximum ses hausses de...
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Après 2 ans d’enquête, la Commission inflige une amende conséquente à X, lui reprochant un manque de transparence et des pratiques trompeuses, notamment sur le changement de signification de la coche bleue.
Près de deux ans après l’ouverture de sa procédure formelle contre X, la Commission européenne annonce avoir infligé une amende de 120 millions d’euros au réseau social d’Elon Musk pour des manquements à ses obligations de transparence imposées par le Règlement sur les services numériques (DSA). En juillet 2024, Bruxelles avait confirmé ses craintes et attaqué X pour violation du DSA.
En cause, notamment, le changement d’utilisation de la coche bleue, qui servait initialement à certifier l’identité des utilisateurs « vérifiés » par Twitter. Suite à son rachat, Elon Musk l’a ouvert à n’importe quel utilisateur payant pour accéder aux services premium de X. « Cela enfreint l’obligation imposée par le DSA aux plateformes en ligne d’interdire les pratiques trompeuses en matière de conception sur leurs services » explique la Commission dans son communiqué.
« Sur X, n’importe qui peut payer pour obtenir le statut « vérifié » sans que l’entreprise ne vérifie de manière significative qui se cache derrière le compte, ce qui rend difficile pour les utilisateurs de juger de l’authenticité des comptes et des contenus avec lesquels ils interagissent », constate (comme tout le monde) l’administration européenne.
Elle considère que « cette tromperie expose les utilisateurs à des escroqueries, notamment à des fraudes par usurpation d’identité, ainsi qu’à d’autres formes de manipulation par des acteurs malveillants ».
Mais la Commission ne s’est pas arrêtée à la coche bleue. Elle reproche à X (anciennement Twitter) le manque de transparence dans le référentiel des publicités de X qui est censé éclairer les utilisateurs au sujet du ciblage publicitaire comme l’y oblige le DSA. Mais la Commission explique que « X a élaboré un design et des barrières d’accès, tels que des délais de traitement excessifs, qui compromettent l’objectif des référentiels publicitaires ».
Bruxelles reproche aussi au réseau social d’Elon Musk de ne pas fournir aux chercheurs d’accès aux données publiques de sa plateforme.
La Commission souligne que c’est sa première décision de non-conformité avec le DSA. L’entreprise a 60 jours pour prendre des mesures concernant la coche bleue et 90 jours pour proposer un plan d’action qui la mette en conformité avec le DSA. Si tel n’est pas le cas, elle pourrait subir des jour-amendes de pénalité en plus.
« Tromper les utilisateurs avec des coches bleues, dissimuler des informations sur les publicités et exclure les chercheurs n’ont pas leur place en ligne dans l’UE », commente Henna Virkkunen, vice-présidente exécutive de la Commission européenne à la Souveraineté technologique, à la Sécurité et à la Démocratie :
« La DSA protège les utilisateurs. Le DSA donne aux chercheurs les moyens de mettre au jour les menaces potentielles. Le DSA rétablit la confiance dans l’environnement en ligne. Avec la première décision de non-conformité de la DSA, nous tenons X responsable d’avoir porté atteinte aux droits des utilisateurs et d’avoir éludé ses responsabilités. »
X n’a pas encore réagi et n’a pas répondu à Reuters. Mais du côté états-unien, cette décision européenne n’est pas passée inaperçue et devrait tendre un peu plus les relations entre les deux côtés de l’Atlantique. « Des rumeurs circulent selon lesquelles la Commission européenne infligerait une amende de plusieurs centaines de millions de dollars pour non-respect de la censure », réagissait sur X JD Vance hier soir avant l’annonce officielle, ajoutant que « l’UE devrait soutenir la liberté d’expression au lieu d’attaquer les entreprises américaines pour des futilités ».
Dans le même sens, cette fois après l’officialisation, Brendan Carr, nommé en 2017 par Donald Trump à la Commission fédérale des communications (FCC) qu’il dirige depuis 2024, a affirmé sur X qu’ « une fois de plus, l’Europe inflige une amende à une entreprise technologique américaine prospère pour le simple fait d’être une entreprise technologique américaine prospère » :
« L’Europe impose des taxes aux Américains afin de subventionner un continent freiné par ses propres réglementations étouffantes ».
Premier éditeur de presse magazine en France, et 3ᵉ groupe média sur le web et les réseaux sociaux, Reworld Media estime que les sites d’infos générées par IA auraient fait perdre des dizaines de millions d’euros aux médias depuis que l’algorithme de Google a commencé à recommander leurs articles. Il vient de commencer à… faire pareil, ou presque. Étrangement, nombre de ses articles « augmentés » par l’IA publient comme images d’illustration des… bras cassés coupés.
Nous n’avons matériellement pas pu, faute de temps, vérifier l’ensemble des sites web des 81 « marques médias propriétaires » de Reworld Media, premier éditeur de presse magazine français en nombre de journaux détenus, et 3ᵉ groupe média sur le web et les réseaux sociaux.
Nous avions précédemment découvert que parolesdemamans.com avait publié une rafale d’articles avançant qu’en France des crèches acceptaient des poupées « reborn » (hyperréalistes) au détriment de bébés humains. Mais celui-ci n’est pas le seul site du groupe à avoir récemment mis en ligne des articles problématiques, et potentiellement générés par IA (GenAI).
Aurélia Baranes est co-fondatrice directrice de publication de Serieously, qu’elle présente comme le « premier média d’infotainment indépendant en France », et l’un des « leaders sur le segment de la pop culture ». Lancé en 2017, il représenterait aujourd’hui 6 millions de visiteurs uniques par mois, et emploie une vingtaine de personnes à ce jour.
Elle était auparavant journaliste culture à Be.com, l’un des sites du groupe Reworld Media, de 2014 à 2017. Or, et alors que sa page de profil indiquait qu’elle n’y avait plus rien publié depuis septembre 2016, des articles signés de son nom ont commencé à y réapparaître à partir de la mi-septembre 2025.
Mais si ses précédents articles portaient sur ses spécialités, à savoir le cinéma et les séries TV, ses nouveaux articles, dont la plupart étaient illustrés par des photos de stock ou des images GenAI créditées Canva, concernaient le « pic de chaleur attendu ce week-end », la revalorisation à venir de la retraite complémentaire Agirc-Arrco, paraphrasant des communiqués de Météo France ou de la Banque de France.
Le 19, elle signait par exemple un article consacré aux augmentations de salaires à venir en 2026. Il s’agissait en fait d’une reprise d’un décryptage signé par deux journalistes des Echos, publié quatre jours plus tôt. Or, l’article signé Aurélia Baranes sur Be.com comporte deux citations, qui ne figurent pas dans l’article des Echos, mais qui en paraphrasent des extraits.
| « Nous observons une forte prudence face à une situation économique incertaine », déclare au journal Les Echos Sophie Lazaro, directrice capital humain chez Deloitte. | « On est vraiment dans un contexte complexe pour se projeter avec beaucoup d’incertitude au niveau national comme international », observe Sophie Lazaro, directrice capital humain chez Deloitte. |
Et si Les Echos mentionnaient bien trois citations de Khalil Ait Mouloud, directeur des enquêtes de rémunération chez WTW, les propos qui lui sont prêtés semblent eux aussi avoir été « hallucinés », en paraphrasant un passage écrit par les journalistes :
| Un des grands changements attendus pour 2026 réside dans l’introduction de la directive européenne sur la transparence salariale. À partir de juin 2026, cette législation obligera les entreprises à publier les fourchettes salariales des postes proposés dans leurs annonces de recrutement. Si cette mesure vise avant tout à réduire les inégalités salariales, elle pourrait aussi entraîner une dynamique de réajustement salarial pour les salariés actuels. « Les employés disposeront désormais d’une meilleure visibilité sur les rémunérations offertes, ce qui pourrait les pousser à demander des augmentations s’ils estiment être sous-payés« , explique Khalil Ait Mouloud, directeur des enquêtes de rémunération chez WTW. | Les sociétés doivent aussi anticiper la transposition de la directive européenne sur la transparence des salaires – qui interviendra au plus tard en juin 2026 – et qui pourrait peser sur la masse salariale. Elle imposera aux entreprises d’afficher, dans leurs offres d’emploi, le salaire initial prévu pour le poste ou une fourchette de rémunération. Une aubaine pour les salariés en poste, qui sauront à combien leur entreprise recrute… et qui pourraient donc être tentés de demander une augmentation s’ils s’estiment sous-payés. |
Or, ce type d’ « hallucinations » est un marqueur typique des contenus générés par IA (GenAI) que nous documentons depuis des mois, les chatbots ne faisant pas la distinction entre un « texte » (qu’il est possible de paraphraser, ne serait-ce que pour éviter les accusations de plagiat ou de contenu dupliqué, que pénalisent les moteurs de recherche, en matière de référencement) et les « citations ». Dans un article, celles-ci ne sauraient bien évidemment être modifiées, paraphrasées, encore moins inventées.
Contactée, Aurélia Baranes nous répond qu’elle n’était « absolument pas au courant », avant de rajouter, 30 minutes plus tard : « Je découvre l’ampleur des articles à mon nom, c’est affolant ! On dirait des articles faits par IA en plus ».
Son avocat a depuis adressé un courrier à Reworld Media « parce que je trouvais ça assez violent », nous a-t-elle depuis expliqué, et les nouveaux articles GenAI qui lui étaient attribués ont été effacés dans la foulée.
Contacté, Jérémy Parola, directeur des activités numériques de Reworld Media, nous répond que « c’est un pigiste qui a merdé avec le CMS [système de gestion de contenus, ndlr], on a supprimé l’intégralité des articles ». Il se dit d’autant plus peiné qu’ « on s’entend bien avec elle ».
Évoquant le cas de « pigistes qui passent de 2 contenus/jour à plusieurs dizaines », Jérémy Parola précise par ailleurs qu’à Reworld, le fait de générer des articles par IA, sans relecture ni supervision, est proscrit par contrat :
Après 2 ans d’enquête, la Commission inflige une amende conséquente à X, lui reprochant un manque de transparence et des pratiques trompeuses, notamment sur le changement de signification de la coche bleue.
Près de deux ans après l’ouverture de sa procédure formelle contre X, la Commission européenne annonce avoir infligé une amende de 120 millions d’euros au réseau social d’Elon Musk pour des manquements à ses obligations de transparence imposées par le Règlement sur les services numériques (DSA). En juillet 2024, Bruxelles avait confirmé ses craintes et attaqué X pour violation du DSA.
En cause, notamment, le changement d’utilisation de la coche bleue, qui servait initialement à certifier l’identité des utilisateurs « vérifiés » par Twitter. Suite à son rachat, Elon Musk l’a ouvert à n’importe quel utilisateur payant pour accéder aux services premium de X. « Cela enfreint l’obligation imposée par le DSA aux plateformes en ligne d’interdire les pratiques trompeuses en matière de conception sur leurs services » explique la Commission dans son communiqué.
« Sur X, n’importe qui peut payer pour obtenir le statut « vérifié » sans que l’entreprise ne vérifie de manière significative qui se cache derrière le compte, ce qui rend difficile pour les utilisateurs de juger de l’authenticité des comptes et des contenus avec lesquels ils interagissent », constate (comme tout le monde) l’administration européenne.
Elle considère que « cette tromperie expose les utilisateurs à des escroqueries, notamment à des fraudes par usurpation d’identité, ainsi qu’à d’autres formes de manipulation par des acteurs malveillants ».
Mais la Commission ne s’est pas arrêtée à la coche bleue. Elle reproche à X (anciennement Twitter) le manque de transparence dans le référentiel des publicités de X qui est censé éclairer les utilisateurs au sujet du ciblage publicitaire comme l’y oblige le DSA. Mais la Commission explique que « X a élaboré un design et des barrières d’accès, tels que des délais de traitement excessifs, qui compromettent l’objectif des référentiels publicitaires ».
Bruxelles reproche aussi au réseau social d’Elon Musk de ne pas fournir aux chercheurs d’accès aux données publiques de sa plateforme.
La Commission souligne que c’est sa première décision de non-conformité avec le DSA. L’entreprise a 60 jours pour prendre des mesures concernant la coche bleue et 90 jours pour proposer un plan d’action qui la mette en conformité avec le DSA. Si tel n’est pas le cas, elle pourrait subir des jour-amendes de pénalité en plus.
« Tromper les utilisateurs avec des coches bleues, dissimuler des informations sur les publicités et exclure les chercheurs n’ont pas leur place en ligne dans l’UE », commente Henna Virkkunen, vice-présidente exécutive de la Commission européenne à la Souveraineté technologique, à la Sécurité et à la Démocratie :
« La DSA protège les utilisateurs. Le DSA donne aux chercheurs les moyens de mettre au jour les menaces potentielles. Le DSA rétablit la confiance dans l’environnement en ligne. Avec la première décision de non-conformité de la DSA, nous tenons X responsable d’avoir porté atteinte aux droits des utilisateurs et d’avoir éludé ses responsabilités. »
X n’a pas encore réagi et n’a pas répondu à Reuters. Mais du côté états-unien, cette décision européenne n’est pas passée inaperçue et devrait tendre un peu plus les relations entre les deux côtés de l’Atlantique. « Des rumeurs circulent selon lesquelles la Commission européenne infligerait une amende de plusieurs centaines de millions de dollars pour non-respect de la censure », réagissait sur X JD Vance hier soir avant l’annonce officielle, ajoutant que « l’UE devrait soutenir la liberté d’expression au lieu d’attaquer les entreprises américaines pour des futilités ».
Dans le même sens, cette fois après l’officialisation, Brendan Carr, nommé en 2017 par Donald Trump à la Commission fédérale des communications (FCC) qu’il dirige depuis 2024, a affirmé sur X qu’ « une fois de plus, l’Europe inflige une amende à une entreprise technologique américaine prospère pour le simple fait d’être une entreprise technologique américaine prospère » :
« L’Europe impose des taxes aux Américains afin de subventionner un continent freiné par ses propres réglementations étouffantes ».
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