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☕️ US : le fondateur de GirlsDoPorn condamné à 27 ans de prison pour trafic d’êtres humains
Michael Pratt, le fondateur de la plateforme californienne de pornographie GirlsDoPorn, a été condamné le 9 septembre à 27 ans de prison pour trafic d’êtres humains.
Né en Nouvelle-Zélande, Michael Pratt avait co-fondé les sites GirlsDoPorn et GirlsDoToys à San Diego, aux États-Unis. Il avait ensuite trompé des femmes, dont plusieurs étaient à peine adultes au moment des faits, en les attirant avec de fausses annonces pour des emplois de top-modèles.
En 2019, 22 d’entre elles avaient déposé plainte contre Pratt et plusieurs complices, dont le responsable des opérations et cameraman Matthew Isaac Wolfe, et le producteur et acteur Riben Andre Garcia.

Elles les accusaient de les avoir poussées à consommer alcool et drogues avant de leur faire signer un contrat que certaines n’avaient pas même pu lire. Plusieurs ont témoigné avoir été agressées sexuellement, puis retenues contre leur gré jusqu’à la fin des tournages.
Pratt et ses complices auraient évité toutes mentions des deux plateformes pornographiques qu’ils pilotaient sur les documents en question. Dans un communiqué de presse, le bureau du procureur général de Californie souligne qu’en réalité, les vidéos enregistrées étaient promues jusque sur des plateformes gratuites et grand public comme Pornhub pour générer du trafic.
Certaines ont suscité des millions de vues, générant des millions de dollars de chiffre d’affaires pour Pratt.
Après la plainte déposée en 2019, Pratt avait fui les États-Unis. Il était inscrit sur la liste des 10 personnes les plus recherchées par le FBI lorsqu’il a été arrêté en Espagne, en décembre 2022. En 2025, il a plaidé coupable de complot en vue de se livrer au trafic d’être humain, et de s’y être livré.
Lors du procès, quarante de ces victimes ont appelé à condamner Pratt à la peine maximale.
Elles ont détaillé les effets de long terme de ces agressions et de leur enregistrement et diffusion : certaines ont subi du harcèlement et des menaces, plusieurs ont changé de noms, voire ont eu recours à de la chirurgie esthétique pour changer d’apparence, plusieurs ont tenté de se suicider ou ont sombré dans l’alcoolisme.
Après avoir entendu ces témoignages, la juge fédérale Janis L. Sammartino a déclaré : « J’exerce cette fonction depuis très longtemps et je n’ai jamais eu à traiter une affaire de cette ampleur… L’étendue et la gravité de cette infraction conduisent la cour à alourdir la peine. »
Matthew Wolfe a été condamné à 14 ans de prison, et Riben Garcia à 20 ans.
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Né en Nouvelle-Zélande, Michael Pratt avait co-fondé les sites GirlsDoPorn et GirlsDoToys à San Diego, aux États-Unis. Il avait ensuite trompé des femmes, dont plusieurs étaient à peine adultes au moment des faits, en les attirant avec de fausses annonces pour des emplois de top-modèles.
En 2019, 22 d’entre elles avaient déposé plainte contre Pratt et plusieurs complices, dont le responsable des opérations et cameraman Matthew Isaac Wolfe, et le producteur et acteur Riben Andre Garcia.

Elles les accusaient de les avoir poussées à consommer alcool et drogues avant de leur faire signer un contrat que certaines n’avaient pas même pu lire. Plusieurs ont témoigné avoir été agressées sexuellement, puis retenues contre leur gré jusqu’à la fin des tournages.
Pratt et ses complices auraient évité toutes mentions des deux plateformes pornographiques qu’ils pilotaient sur les documents en question. Dans un communiqué de presse, le bureau du procureur général de Californie souligne qu’en réalité, les vidéos enregistrées étaient promues jusque sur des plateformes gratuites et grand public comme Pornhub pour générer du trafic.
Certaines ont suscité des millions de vues, générant des millions de dollars de chiffre d’affaires pour Pratt.
Après la plainte déposée en 2019, Pratt avait fui les États-Unis. Il était inscrit sur la liste des 10 personnes les plus recherchées par le FBI lorsqu’il a été arrêté en Espagne, en décembre 2022. En 2025, il a plaidé coupable de complot en vue de se livrer au trafic d’être humain, et de s’y être livré.
Lors du procès, quarante de ces victimes ont appelé à condamner Pratt à la peine maximale.
Elles ont détaillé les effets de long terme de ces agressions et de leur enregistrement et diffusion : certaines ont subi du harcèlement et des menaces, plusieurs ont changé de noms, voire ont eu recours à de la chirurgie esthétique pour changer d’apparence, plusieurs ont tenté de se suicider ou ont sombré dans l’alcoolisme.
Après avoir entendu ces témoignages, la juge fédérale Janis L. Sammartino a déclaré : « J’exerce cette fonction depuis très longtemps et je n’ai jamais eu à traiter une affaire de cette ampleur… L’étendue et la gravité de cette infraction conduisent la cour à alourdir la peine. »
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☕️ Sur TikTok, les idées masculinistes à portée de scroll
Notations de femmes en fonction de leur physique, vocabulaire propre à la manosphère (mâles alpha, mâles sigma, incels, pour « célibataires involontaires », c’est-à-dire qui se considèrent seuls par la faute des femmes)…
Sur TikTok, les contenus à tendance misogyne, voire ouvertement masculinistes – c’est-à-dire considérant non seulement que le féminisme a pris trop de place, mais encore que la masculinité doit reprendre de l’ampleur, généralement en s’attaquant aux droits des femmes – sont facilement propulsés dans le fil d’actualité des adolescents.
Pour tenter d’établir la rapidité à laquelle un mineur peut se retrouver exposé à ce type de contenus, la RTBF a construit cinq profils fictifs d’adolescents de 15 ans, tous intéressés par la musculation. Le chercheur en criminologie Melvin Hasescic explique en effet au média belge qu’il existe un lien entre « l’hypermasculinité et l’antiféminisme » et « l’intensité de la pratique sportive ».
But de l’expérimentation : comprendre dans quelle mesure à quelle vitesse TikTok proposait des contenus masculinistes à des internautes qui, a priori, ne cherchaient qu’à trouver des conseils en matière de musculation. Pour la mener à bien, le média a constitué cinq faux profils likant et scrollant automatiquement du contenu en fonction de sujets pré-imposés.
- TikTok et les réseaux sociaux se font dézinguer par des députés, qui veulent agir fort
- Santé mentale des adolescents : TikTok visé par une plainte de 14 États américains

En moins de 10 minutes d’activité du faux profil nommé « Matteo », la machine opère un premier glissement de vidéo spécifiquement centrée sur la musculation vers des propos de l’ordre de la motivation. Des hommes seuls, dans un univers relativement inquiétant, appellent l’internaute à se dépasser, ce qui interroge déjà sur les effets de ces vidéos sur la santé mentale du public visé.
Au bout de 10 minutes supplémentaires, de premiers contenus masculinistes apparaissent, incitant l’usager à douter de l’existence d’amitiés hommes-femmes, de celle de choisir son orientation sexuelle, ou renforçant divers discours sexistes ou homophobes. En moins d’une heure, l’internaute s’est retrouvé projeté dans cet univers fait de références aux pilules bleues et rouges de Matrix, au cynisme du Joker dans Batman, ou encore à la série Peaky Blinders, dont certains courants masculinistes empruntent les codes vestimentaires.
L’expérience rappelle celles menées par la journaliste Pauline Ferrari, qui étudie dans son ouvrage Formés à la haine des femmes comment les idéologies masculinistes se sont répandues dans les mondes numériques.
Elle permet de constater à nouveau que les propos portés par les discours les plus extrêmes sont foncièrement violents, appelant au contrôle coercitif des « gonzesses » (qu’il faudrait « surveiller », en contrôlant leur tenue ou leurs mouvements), voire promeuvent agressions et crimes sexuels, comme le viol.
La tendance est d’autant plus inquiétante qu’elle peut constituer une forme de terrorisme, comme l’analyse la chercheuse Stéphanie Lamy. En France, au moins trois projets d’attentats masculinistes ont ainsi été déjoués en moins d’un an.
Si TikTok est loin d’être le seul espace où fleurissent ces idées, la plateforme a néanmoins pris un rôle particulier dans les travaux de l’Assemblée nationale. Les résultats de la Commission d’enquête lancés en mars sur ce sujet sont sans appel : il s’agit, selon ses rapporteurs, de l’un « des pires réseaux sociaux à l’assaut de notre jeunesse ».
☕️ Le Conseil constitutionnel valide la « taxe GAFA »
Saisi d’une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) par la société Digital Classifieds France (éditrice du site SeLoger et filiale du groupe allemand Axel Springer), le Conseil constitutionnel a estimé que la « taxe sur les services numériques » instaurée par la France en 2019 et surnommée, à l’époque, taxe GAFA, ne contrevenait pas aux principes d’égalité devant la loi et les charges publiques.
Dans cette décision datée du 12 septembre, l’institution de la rue Montpensier valide ainsi le principe de cette taxe qui concerne, pour mémoire, les sociétés réalisant au moins 750 millions d’euros de chiffre d’affaires au niveau mondial et 25 millions d’euros à l’échelle nationale.
Dans sa requête, Digital Classifieds France a tenté de faire valoir que « les critères définissant les activités imposables ne [sont] ni objectifs ni cohérents au regard du but poursuivi par le législateur ». La société estime également que la loi de 2019 commet une erreur en calculant les seuils d’assujettissement à l’échelle du groupe (la maison mère) et non des différentes sociétés individuelles.

Elle attaque par ailleurs le texte sur le critère de la « territorialité de l’impôt, du lieu effectif de l’activité ou de l’origine géographique des recettes réalisées par les entreprises redevables pour déterminer l’assiette de la taxe ». Elle dénonce enfin le caractère confiscatoire de ce qu’elle considère comme une double imposition, la taxe venant s’ajouter à l’impôt sur les sociétés, et donc comme une « rupture d’égalité injustifiée ».
Le Conseil constitutionnel n’a pas encore mis en ligne le commentaire qui constitue l’explication de texte de sa décision, mais cette dernière se veut sans ambages. Les Sages estiment qu’il « était loisible au législateur de soumettre à la taxe des services numériques dont la création de valeur repose de façon déterminante sur l’activité des utilisateurs, telles les prestations de ciblage publicitaires », mais aussi de choisir de ne pas inclure d’autres typologies de services « eu égard à leur nature ».
Sur les seuils d’assujettissement, il remarque que « si ces seuils sont appréciés au niveau d’un groupe d’entreprises, l’assiette de la taxe est déterminée en fonction des seuls revenus générés par les services fournis en France par l’entreprise redevable, et non par l’ensemble du groupe ». Les arguments liés à la territorialité et aux modalités de taxation sont, eux aussi, rejetés pour aboutir à la décision selon laquelle les articles concernés de la loi de 2019 sont « conformes à la Constitution ».
☕️ Sur TikTok, les idées masculinistes à portée de scroll
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Pour tenter d’établir la rapidité à laquelle un mineur peut se retrouver exposé à ce type de contenus, la RTBF a construit cinq profils fictifs d’adolescents de 15 ans, tous intéressés par la musculation. Le chercheur en criminologie Melvin Hasescic explique en effet au média belge qu’il existe un lien entre « l’hypermasculinité et l’antiféminisme » et « l’intensité de la pratique sportive ».
But de l’expérimentation : comprendre dans quelle mesure à quelle vitesse TikTok proposait des contenus masculinistes à des internautes qui, a priori, ne cherchaient qu’à trouver des conseils en matière de musculation. Pour la mener à bien, le média a constitué cinq faux profils likant et scrollant automatiquement du contenu en fonction de sujets pré-imposés.
- TikTok et les réseaux sociaux se font dézinguer par des députés, qui veulent agir fort
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En moins de 10 minutes d’activité du faux profil nommé « Matteo », la machine opère un premier glissement de vidéo spécifiquement centrée sur la musculation vers des propos de l’ordre de la motivation. Des hommes seuls, dans un univers relativement inquiétant, appellent l’internaute à se dépasser, ce qui interroge déjà sur les effets de ces vidéos sur la santé mentale du public visé.
Au bout de 10 minutes supplémentaires, de premiers contenus masculinistes apparaissent, incitant l’usager à douter de l’existence d’amitiés hommes-femmes, de celle de choisir son orientation sexuelle, ou renforçant divers discours sexistes ou homophobes. En moins d’une heure, l’internaute s’est retrouvé projeté dans cet univers fait de références aux pilules bleues et rouges de Matrix, au cynisme du Joker dans Batman, ou encore à la série Peaky Blinders, dont certains courants masculinistes empruntent les codes vestimentaires.
L’expérience rappelle celles menées par la journaliste Pauline Ferrari, qui étudie dans son ouvrage Formés à la haine des femmes comment les idéologies masculinistes se sont répandues dans les mondes numériques.
Elle permet de constater à nouveau que les propos portés par les discours les plus extrêmes sont foncièrement violents, appelant au contrôle coercitif des « gonzesses » (qu’il faudrait « surveiller », en contrôlant leur tenue ou leurs mouvements), voire promeuvent agressions et crimes sexuels, comme le viol.
La tendance est d’autant plus inquiétante qu’elle peut constituer une forme de terrorisme, comme l’analyse la chercheuse Stéphanie Lamy. En France, au moins trois projets d’attentats masculinistes ont ainsi été déjoués en moins d’un an.
Si TikTok est loin d’être le seul espace où fleurissent ces idées, la plateforme a néanmoins pris un rôle particulier dans les travaux de l’Assemblée nationale. Les résultats de la Commission d’enquête lancés en mars sur ce sujet sont sans appel : il s’agit, selon ses rapporteurs, de l’un « des pires réseaux sociaux à l’assaut de notre jeunesse ».
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Saisi d’une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) par la société Digital Classifieds France (éditrice du site SeLoger et filiale du groupe allemand Axel Springer), le Conseil constitutionnel a estimé que la « taxe sur les services numériques » instaurée par la France en 2019 et surnommée, à l’époque, taxe GAFA, ne contrevenait pas aux principes d’égalité devant la loi et les charges publiques.
Dans cette décision datée du 12 septembre, l’institution de la rue Montpensier valide ainsi le principe de cette taxe qui concerne, pour mémoire, les sociétés réalisant au moins 750 millions d’euros de chiffre d’affaires au niveau mondial et 25 millions d’euros à l’échelle nationale.
Dans sa requête, Digital Classifieds France a tenté de faire valoir que « les critères définissant les activités imposables ne [sont] ni objectifs ni cohérents au regard du but poursuivi par le législateur ». La société estime également que la loi de 2019 commet une erreur en calculant les seuils d’assujettissement à l’échelle du groupe (la maison mère) et non des différentes sociétés individuelles.

Elle attaque par ailleurs le texte sur le critère de la « territorialité de l’impôt, du lieu effectif de l’activité ou de l’origine géographique des recettes réalisées par les entreprises redevables pour déterminer l’assiette de la taxe ». Elle dénonce enfin le caractère confiscatoire de ce qu’elle considère comme une double imposition, la taxe venant s’ajouter à l’impôt sur les sociétés, et donc comme une « rupture d’égalité injustifiée ».
Le Conseil constitutionnel n’a pas encore mis en ligne le commentaire qui constitue l’explication de texte de sa décision, mais cette dernière se veut sans ambages. Les Sages estiment qu’il « était loisible au législateur de soumettre à la taxe des services numériques dont la création de valeur repose de façon déterminante sur l’activité des utilisateurs, telles les prestations de ciblage publicitaires », mais aussi de choisir de ne pas inclure d’autres typologies de services « eu égard à leur nature ».
Sur les seuils d’assujettissement, il remarque que « si ces seuils sont appréciés au niveau d’un groupe d’entreprises, l’assiette de la taxe est déterminée en fonction des seuls revenus générés par les services fournis en France par l’entreprise redevable, et non par l’ensemble du groupe ». Les arguments liés à la territorialité et aux modalités de taxation sont, eux aussi, rejetés pour aboutir à la décision selon laquelle les articles concernés de la loi de 2019 sont « conformes à la Constitution ».
Casilda 1.0 Released As Wayland Compositor Widget For GTK4
Test carte mère ASUS B850-BTF WIFI W : du Back connector plus accessible ?

Ce lundi, c'est donc un boitier + une carte mère. Et c'est le modèle TUF Gaming B850-BTF WiFi W de chez ASUS qui se dévoile dans nos colonnes. Une carte mère qui exploite un chipset plus accessible tout en proposant la nouvelle fonctionnalité Back To Future, donc des connecteurs de carte mère qui sont placés à l'arrière du PCB. C'est à découvrir ici même : Test carte mère ASUS TUF Gaming B850-BTF WiFi W ou alors en cliquant sur la source. […]
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AI Overviews : Penske, l’éditeur de Rolling Stone, attaque Google
Overdominant

Penske Media, l’éditeur de Rolling Stone, mais aussi de Billboard, Variety et Hollywood Reporter, a déposé une plainte contre la fonction AI Overviews de Google. Le groupe de médias étasunien accuse Google de republier ses contenus sans autorisation en abusant de sa position dominante sur le marché des moteurs de recherche.
C’est la première plainte d’un éditeur étasunien envers la fonction AI Overviews qu’a mis en place Google en haut des résultats de son moteur de recherche. Penske Media est un éditeur de presse étasunien qui possède plusieurs magazines comme Rolling Stone, Billboard, Variety ou encore Hollywood Reporter.
En Europe, des éditeurs indépendants s’étaient déjà unis pour attaquer cette fonctionnalité devant la Commission européenne pour abus de position dominante. Rappelons que les IA Overviews sont disponibles dans de nombreux pays, notamment européens, mais pas en France.
Pourquoi un tel traitement de faveur ? À cause notamment des difficiles négociations liées aux droits voisins, comme nous l’expliquions en juin dernier. Les éditeurs se tiennent d’ailleurs prêt à dégainer des actions en justice si besoin.
Google s’appuie sur son monopole pour imposer AI Overviews
Penske a déposé sa plainte [PDF] contre l’entreprise dirigée par Sundar Pichai auprès de la Cour du district de Columbia, là où le juge Amit P. Mehta a considéré l’année dernière que Google violait la loi étasunienne sur les monopoles et qui a récemment prononcé des mesures correctrices sur le sujet.
L’entreprise de presse considère que Google utilise son monopole « pour contraindre les éditeurs en ligne […] à fournir du contenu que Google republie sans autorisation dans des réponses générées par l’IA qui rivalisent de manière déloyale pour attirer l’attention des utilisateurs sur Internet, en violation des lois étasuniennes contre les monopoles ».
Pour Penske, « ce comportement menace de perpétuer le monopole de Google dans le domaine de la recherche générale à l’ère de la recherche générative et de l’étendre à l’édition en ligne, ce qui restreindrait la concurrence sur ces marchés et réduirait la production de contenu original pour les consommateurs ».
Depuis plusieurs mois, les éditeurs de presse pointent du doigt la fonctionnalité AI Overviews de Google alertant sur la perte de trafic vers leur site qu’elle engendre et les répercussions sur leur activité. Certains, comme Business Insider, ont décidé d’arrêter leurs activités éditoriales dont l’audience dépend fortement du search.
Dans sa plainte, Penske affirme que « le siphonnage et le détournement du trafic des sites Web de PMC [Penske Media Corporation, ndlr] et d’autres éditeurs auront des effets profondément néfastes sur la qualité et la quantité globales des informations accessibles sur Internet ».
L’éditeur y rappelle que la décision de justice sur le monopole de Google observait que la recherche qui s’appuie sur l’IA générative avait le potentiel pour « concurrencer dynamiquement et remplacer le monopole actuel de Google dans le domaine de la recherche ». Mais, selon l’éditeur, la création d’une concurrence dynamique dans le domaine de la recherche via l’IA générative ne peut se faire que si Google n’utilise pas son monopole illégal déjà acquis pour imposer ses conditions aux éditeurs.
Perte de revenus directement liée
Penske affirme qu’avec l’introduction des AI Overviews, ses sites ont perdu fin 2024 un tiers de leurs revenus comparé à leur pic. Et Google n’a pas encore généralisé ses AI Overviews en haut de toutes les recherches. Mais Penske explique qu’entre fin 2024 et début 2025, elle a observé une augmentation de 20 % des résultats comprenant des liens vers ses sites qui affichaient un résumé.
Dans sa plainte, l’éditeur affirme qu’« avec chaque article publié sur ses sites Web », il est contraint « de fournir à Google davantage de matériel d’entrainement et d’affinage pour que ses systèmes [d’IA] puissent générer des Overviews ou affiner ses modèles, ce qui alimente un feu qui menace l’ensemble [de son] activité éditoriale ».
« Grâce à AI Overviews, les utilisateurs trouvent la recherche plus utile et l’utilisent davantage, ce qui crée de nouvelles opportunités pour la découverte de contenu », déclare au Wall Street Journal le porte-parole de Google José Castañeda. Il ajoute que, « chaque jour, Google envoie des milliards de clics vers des sites web, et les aperçus générés par l’IA redirigent le trafic vers une plus grande diversité de sites. Nous nous défendrons contre ces accusations sans fondement ». Enfin, il affirme à nos confrères que les clics sur les liens qui accompagnent les IA Overviews sont de meilleure qualité pour les éditeurs, car les utilisateurs passent plus de temps sur le site.
AI Overviews : Penske, l’éditeur de Rolling Stone, attaque Google
Overdominant

Penske Media, l’éditeur de Rolling Stone, mais aussi de Billboard, Variety et Hollywood Reporter, a déposé une plainte contre la fonction AI Overviews de Google. Le groupe de médias étasunien accuse Google de republier ses contenus sans autorisation en abusant de sa position dominante sur le marché des moteurs de recherche.
C’est la première plainte d’un éditeur étasunien envers la fonction AI Overviews qu’a mis en place Google en haut des résultats de son moteur de recherche. Penske Media est un éditeur de presse étasunien qui possède plusieurs magazines comme Rolling Stone, Billboard, Variety ou encore Hollywood Reporter.
En Europe, des éditeurs indépendants s’étaient déjà unis pour attaquer cette fonctionnalité devant la Commission européenne pour abus de position dominante. Rappelons que les IA Overviews sont disponibles dans de nombreux pays, notamment européens, mais pas en France.
Pourquoi un tel traitement de faveur ? À cause notamment des difficiles négociations liées aux droits voisins, comme nous l’expliquions en juin dernier. Les éditeurs se tiennent d’ailleurs prêt à dégainer des actions en justice si besoin.
Google s’appuie sur son monopole pour imposer AI Overviews
Penske a déposé sa plainte [PDF] contre l’entreprise dirigée par Sundar Pichai auprès de la Cour du district de Columbia, là où le juge Amit P. Mehta a considéré l’année dernière que Google violait la loi étasunienne sur les monopoles et qui a récemment prononcé des mesures correctrices sur le sujet.
L’entreprise de presse considère que Google utilise son monopole « pour contraindre les éditeurs en ligne […] à fournir du contenu que Google republie sans autorisation dans des réponses générées par l’IA qui rivalisent de manière déloyale pour attirer l’attention des utilisateurs sur Internet, en violation des lois étasuniennes contre les monopoles ».
Pour Penske, « ce comportement menace de perpétuer le monopole de Google dans le domaine de la recherche générale à l’ère de la recherche générative et de l’étendre à l’édition en ligne, ce qui restreindrait la concurrence sur ces marchés et réduirait la production de contenu original pour les consommateurs ».
Depuis plusieurs mois, les éditeurs de presse pointent du doigt la fonctionnalité AI Overviews de Google alertant sur la perte de trafic vers leur site qu’elle engendre et les répercussions sur leur activité. Certains, comme Business Insider, ont décidé d’arrêter leurs activités éditoriales dont l’audience dépend fortement du search.
Dans sa plainte, Penske affirme que « le siphonnage et le détournement du trafic des sites Web de PMC [Penske Media Corporation, ndlr] et d’autres éditeurs auront des effets profondément néfastes sur la qualité et la quantité globales des informations accessibles sur Internet ».
L’éditeur y rappelle que la décision de justice sur le monopole de Google observait que la recherche qui s’appuie sur l’IA générative avait le potentiel pour « concurrencer dynamiquement et remplacer le monopole actuel de Google dans le domaine de la recherche ». Mais, selon l’éditeur, la création d’une concurrence dynamique dans le domaine de la recherche via l’IA générative ne peut se faire que si Google n’utilise pas son monopole illégal déjà acquis pour imposer ses conditions aux éditeurs.
Perte de revenus directement liée
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Dans sa plainte, l’éditeur affirme qu’« avec chaque article publié sur ses sites Web », il est contraint « de fournir à Google davantage de matériel d’entrainement et d’affinage pour que ses systèmes [d’IA] puissent générer des Overviews ou affiner ses modèles, ce qui alimente un feu qui menace l’ensemble [de son] activité éditoriale ».
« Grâce à AI Overviews, les utilisateurs trouvent la recherche plus utile et l’utilisent davantage, ce qui crée de nouvelles opportunités pour la découverte de contenu », déclare au Wall Street Journal le porte-parole de Google José Castañeda. Il ajoute que, « chaque jour, Google envoie des milliards de clics vers des sites web, et les aperçus générés par l’IA redirigent le trafic vers une plus grande diversité de sites. Nous nous défendrons contre ces accusations sans fondement ». Enfin, il affirme à nos confrères que les clics sur les liens qui accompagnent les IA Overviews sont de meilleure qualité pour les éditeurs, car les utilisateurs passent plus de temps sur le site.