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Deutsche Bank Explores Hedges For Data Centre Exposure as AI Lending Booms

Financial Times: Deutsche Bank is exploring ways to hedge its exposure to data centres after extending billions of dollars in debt to the sector to keep up with demand for artificial intelligence and cloud computing. Executives inside the bank have discussed ways to manage its exposure to the booming industry as so-called hyperscalers pour hundreds of billions of dollars into building infrastructure for their AI needs that is increasingly funded by debt. The German lender is looking at options including shorting a basket of AI-related stocks that would help mitigate downside risk by betting against companies in the sector. It is also considering buying default protection on some of the debt using derivatives through a transaction known as synthetic risk transfer (SRT). Deutsche's investment banking business has "bet big" on data centre financing, according to one senior executive. However, the scale of expenditure on AI infrastructure has prompted concerns that a bubble is forming with some likening the enthusiasm to that which preceded the dotcom crash. Sceptics have pointed out that billions of dollars have been deployed in an untested industry with assets that quickly depreciate in value due to the rapid change in technology.

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China Bans Foreign AI Chips From State-Funded Data Centres

The Chinese government has issued guidance requiring new data centre projects that have received any state funds to only use domestically-made AI chips, Reuters reported Wednesday, citing sources familiar with the matter. From the report: In recent weeks, Chinese regulatory authorities have ordered such data centres that are less than 30% complete to remove all installed foreign chips, or cancel plans to purchase them, while projects in a more advanced stage will be decided on a case-by-case basis, the sources said. The move could represent one of China's most aggressive steps yet to eliminate foreign technology from its critical infrastructure amid a pause in trade hostilities between Washington and Beijing, and achieve its quest for AI chip self-sufficiency. China's access to advanced AI chips, including those made by Nvidia, has been a key point of friction with the U.S., as the two wrestle for dominance in high-end computing power and AI. U.S. President Donald Trump said in an interview aired on Sunday following talks with Chinese President Xi Jinping last week that Washington will "let them deal with Nvidia but not in terms of the most advanced" chips.

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Intel Xeon 6 Performance Feature Benchmarks: Latency Optimized Mode

A new feature of Intel Xeon 6 "Birch Stream" platforms is the "Latency Optimized Mode" performance setting. The Intel Latency Optimized Mode will keep the uncore clock frequencies higher for more consistent performance but at the cost of increased power use. For those wondering about the performance and power impact, here are some comparison benchmarks of engaging this Latency Optimized Mode with Intel Xeon 6980P "Granite Rapids" server processors.
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Il y aurait en fait 14 processeurs Intel Panther Lake prévus, voici la liste nouvelle version avec même les fréquences CPU

Depuis plusieurs semaines déjà, nous avons des rumeurs insistantes sur plusieurs références de futurs processeurs Intel Panther Lake. Si l'existence de certaines semble inévitable comme le Core Ultra X9 388H, le Core Ultra X7 358H ou encore le Core Ultra 5 338H, qui ont déjà chacun fuité à plusieurs...

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Epic and Google Settle Antitrust Case With Global Fee Cuts and Easier Third-Party Store Access

Epic Games and Google have agreed to settle their long-running antitrust lawsuit. The settlement converts Judge James Donato's United States-only injunction into a global agreement extending through June 2032. Google will reduce its standard app store fees to either 20% or 9% depending on the transaction type. The company will also create a program in the next major Android release allowing alternative app stores to register and become what Google calls first-class citizens. Users will be able to install these registered app stores from a website with a single click using neutral language. The settlement addresses Epic's concerns about friction and scare screens that discouraged sideloading. Google will charge a 5% fee for transactions using Google Play Billing, separate from its service fee. Alternative payment options must be shown alongside Google Play Billing.

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La Presse libre a pris son envol : derniers jours pour l’offre de lancement

Alors que revoilà la sous-préfète
La Presse libre a pris son envol : derniers jours pour l’offre de lancement

Huit médias indépendants réunis au sein d’un seul portail et d’un abonnement commun : La Presse libre a officiellement ouvert ses portes le 15 octobre dernier. Alors que la campagne de lancement s’achève, retour sur le fonctionnement et les enjeux de cette offre aussi inédite que nécessaire.

La Presse libre est enfin de retour : après des mois de travaux, elle a ouvert ses portes le 15 octobre dernier. Avec une promesse simple, réclamée de longue date par bon nombre de nos lecteurs : l’accès à un bouquet de médias indépendants, au travers d’un abonnement unique à tarif préférentiel.

La Presse libre ?

Cet abonnement, affiché au prix public de 19,90 euros, vous permet donc d’accéder à l’intégralité des articles de huit médias en ligne : Next bien sûr, Arrêt sur Images (actualité et analyse du monde médiatique), Médiacités (média d’investigation locale à Lille, Lyon, Nantes et Toulouse), Politis (actualité politique et sociale), Reflets (média d’investigation, à l’origine par exemple des Drahileaks ou de l’affaire Amesys), et le trio Rue89 Bordeaux, Rue89 Lyon et Rue89 Strasbourg.

L’offre, amenée à s’enrichir, constitue une réduction de 63 % par rapport au montant total des abonnements respectifs, comme l’ont calculé nos voisins de Reflets. Pas mal, non ? (c’est français).

Outre un accès intégral aux contenus diffusés par chacun des huit médias sur leur propre site, La Presse libre propose par ailleurs à ses abonnés un portail qui croise, met en valeur et éditorialise les informations des uns et des autres. On dispose ainsi d’une porte d’entrée unique dans une actualité variée, garantie sans algorithme et élevée en plein air par des journalistes qui ne rendent de comptes qu’à leurs lecteurs.

Chaque jour, une sélection d’infos à la Une

Bref, s’abonner à La Presse libre, c’est profiter d’une bouffée d’air frais face à l’asphyxie idéologique et publicitaire ambiante. Accessoirement, c’est aussi une façon de soutenir le pluralisme et la diversité de points de vue. Si nos huit médias ont réussi à converger vers un modèle économique commun – et comptent bien fédérer de nouveaux titres partageant les mêmes valeurs journalistiques – c’est qu’ils ont besoin de l’élan que peut (que va !) leur donner cette offre inédite.

Derniers jours pour l’offre de lancement

L’ouverture de La Presse libre s’accompagne d’une offre de lancement, initialement disponible en prévente, qui prévoit deux cas de figure.

Pour les abonnés à l’un des huit médias membres, elle permet de conserver l’abonnement en cours et de profiter de La Presse libre en s’acquittant d’un supplément de 9,90 euros par mois. Un lecteur de Next peut ainsi profiter du bouquet complet pour une somme totale de 17,90 euros par mois, voire moins s’il dispose d’un abonnement à l’année sur notre site.

Cette offre, exclusive à la période de lancement, est valable sans limitation de durée, du moment que l’abonnement au média de départ est toujours actif ! Cette réduction « permanente » est une façon de permettre aux lecteurs particulièrement attachés à leur média de cœur de continuer à le soutenir directement tout en accédant à l’ensemble du bouquet.

Pour ceux qui ne sont abonnés à aucun des médias membres (c’est mal), ou qui ne le seraient plus (c’est encore pire), la formule La Presse libre est accessible jusqu’au jeudi 6 novembre au tarif préférentiel de 14,90 euros par mois pendant six mois, avant de revenir au prix standard de 19,90 euros par mois.

Comment ça marche en pratique ?

Certains lecteurs de Next se souviennent de ce qu’on pourrait désormais qualifier de Presse libre v1, une offre d’abonnement groupée dont Next a été le principal artisan, entre 2016 et 2022.

La v2 lancée cette année se veut nettement plus ambitieuse. D’abord, parce qu’elle dispose d’une (petite) équipe dédiée et des moyens nécessaires à son lancement, via notamment une avance remboursable octroyée par le Fonds pour une presse libre. Ensuite, avec son portail web, éditorialisé chaque jour à la main, et ses relais à venir sur les réseaux sociaux.

Enfin, parce que d’un point de vue technique, vos identifiants La Presse libre vous ouvrent les portes virtuelles des huit médias fondateurs, sans qu’il soit nécessaire de créer un compte dédié sur chaque site. Sur Next, il vous suffit par exemple d’utiliser le bouton « Se connecter avec LPL » pour accéder au contenu complet de nos articles premium.

Easy peasy (lemon squeezy)

Comme certains d’entre vous ont pu le constater, admettons avec pudeur (après tout, on n’est pas dans un Poing Dév) que ce login unifié a connu quelques ratés pendant les premiers jours d’existence de la plateforme. Fort heureusement, il a depuis trouvé son régime de croisière, même s’il nous reste, côté Next, à régler quelques menus détails comme l’accès aux commentaires ou aux flux RSS pour les lecteurs venus de LPL.

Bonne lecture !

homme lisant un gigantesque journal représentant la diversité de médias disponibles via la presse libre

Vous lisez Next?

Bonne nouvelle, Next est partenaire de La Presse Libre.

Première en son genre, La Presse Libre réunit plusieurs médias indépendants autour d’un abonnement et d’une plateforme uniques qui vous ouvrent l’accès à l’intégralité des contenus des médias partenaires.

Disponible depuis le 15 octobre.

9,90 €/mois

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Surprise, Google et Epic s’associent pour réformer le fonctionnement du Play Store

Deus ex machina
Surprise, Google et Epic s’associent pour réformer le fonctionnement du Play Store

Retournement de situation : Google a proposé au juge en charge de l’affaire l’opposant à Epic des transformations profondes de son Play Store. Soutenue par Epic, cette proposition doit encore être acceptée par la justice. Elle pourrait cependant avoir de vastes conséquences sur la vente de biens numériques par les boutiques mobiles.

Google et Epic ont déposé conjointement une demande (PDF) devant le tribunal fédéral de San Francisco où se déroule leur guerre juridique depuis cinq ans. Pour sortir de l’impasse, Google propose ainsi de profondes mutations de sa boutique Play Store. Epic soutient cette proposition, qui doit encore être approuvée par le juge James Donato, en charge de l’affaire.

La demande est une surprise. Le juge devait initialement recevoir les deux entreprises le 6 novembre pour faire le point et confirmer à Google que le temps imparti pour apporter les changements demandés était écoulé. Il était en effet exigé de la multinationale qu’elle procède à de lourds changements dans son Play Store, notamment en acceptant l’installation de boutiques tierces et en laissant les éditeurs tiers passer par d’autres systèmes de paiement.

Gros travaux dans le Play Store

La solution proposée conjointement par les deux sociétés ennemies consiste à assouplir le fonctionnement du Play Store dans des proportions majeures.

Les deux changements principaux sont la réduction des commissions et l’installation des boutiques tierces. Sur les commissions, Google propose de modifier les règles actuelles pour les plafonner à 20 ou 9 % en fonction du contenu. Selon quels critères ? Le taux maximal serait appliqué quand le bien numérique acheté procure un avantage certain en jeu.

La condition est surprenante et laisse penser qu’Epic a largement contribué à la rédaction de cette proposition. La conséquence serait alors que tout autre bien numérique serait frappé d’une commission de seulement 9 % : les applications payantes, les achats in-app, les abonnements, etc. En outre, et comme relevé par The Verge, ce chiffre déjà bas intègre le paiement réalisé via Google Play Billing, le système de paiement intégré au Play Store. Si l’achat est réalisé via un autre système, la commission sera encore plus basse, a priori amputée de 5 % selon le chiffre donné à nos confrères par Dan Jackson, porte-parole de Google.

Des pourcentages qui tranchent radicalement avec les frais pratiqués aujourd’hui. Sur le Play Store, la commission change selon les conditions. De manière générale, elle est de 15 % tant que les gains générés par les ventes sur le Play Store ne dépassent pas un million de dollars. Si ce plafond est dépassé, la commission passe à 30 %. Pour bénéficier de cette commission de 15 %, il faut également répondre à certains critères, sans quoi les 30 % s’appliquent. Sur les abonnements, la commission est également de 15 %.

De vastes répercussions ?

Autre grosse mesure proposée, l’intégration d’un mécanisme qui permettrait aux utilisateurs d’installer simplement une boutique tierce depuis un lien sur une page web. Il faudrait pour cela que l’éditeur de cette boutique tierce soit enregistré auprès de Google. On imagine que des contrôles de sécurité seraient appliqués à ce moment pour éviter que des fournisseurs de malwares s’invitent à la fête, mais ce point n’est pas abordé dans le document.

Comme souligné par The Verge, la proposition tient compte des précédentes victoires d’Epic contre Google. Par exemple, l’autorisation pour les éditeurs tiers de communiquer sur les prix en dehors du Play Store. Un combat de longue haleine qu’Epic et d’autres entreprises mènent contre Apple également. Google ne doit pas non plus promettre un partage des bénéfices avec des partenaires en échange d’une exclusivité ou de la pré-installation de la suite Google Play.

Ces changements profonds, s’ils devaient être acceptés, pourraient avoir un impact profond sur l’industrie en général. Google est un acteur majeur de la vente de biens numériques et applique des règles très semblables à celles d’Apple, d’ailleurs critiquée pour les mêmes raisons.

Dans le document, il est précisé que la proposition est faite pour les États-Unis, mais on peut se poser la question d’un élargissement à tous les autres marchés. Si tel était le cas, les conséquences seraient encore plus importantes. Apple notamment pourrait voir la pression s’accentuer sur ses pratiques commerciales, la firme ne lâchant rien dans ce domaine, sinon quelques concessions régulièrement jugées trop timides par la Commission européenne.

Google et Epic enthousiastes

En attendant, Google et Epic affichent un enthousiasme débordant pour les changements proposés. Sur X, Sameer Samat, directeur de la division Android Ecosystem chez Google, ne cache ainsi pas sa satisfaction :

« Excellente nouvelle ! En collaboration avec Epic Games, nous avons déposé une proposition de modifications pour Android et Google Play visant à élargir le choix et la flexibilité offerts aux développeurs, à réduire les frais et à encourager une plus grande concurrence, tout en garantissant la sécurité des utilisateurs. Si elle est approuvée, cette proposition mettra fin à nos litiges. Nous avons hâte d’en discuter plus en détail avec le juge jeudi »

Tim Sweeney, très critique depuis longtemps, semble lui aussi très heureux :

« Google a fait une proposition remarquable, soumise à l’approbation du tribunal, visant à ouvrir Android aux États-Unis dans le cadre du litige Epic contre Google et à régler nos différends. Cette proposition réaffirme la vision originelle d’Android en tant que plateforme ouverte, afin de simplifier les installations depuis les boutiques d’applications concurrentes à l’échelle mondiale, de réduire les frais de service pour les développeurs sur Google Play et de permettre les paiements tiers intégrés aux applications et sur le Web.

Il s’agit d’une solution globale, qui contraste avec le modèle d’Apple consistant à bloquer toutes les plateformes concurrentes et à faire des paiements le seul vecteur de concurrence. Les documents publics sont disponibles »

Le PDG d’Epic semble d’ailleurs affirmer qu’une acceptation du tribunal entrainerait ce changement à l’échelle mondiale.

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La Presse libre a pris son envol : derniers jours pour l’offre de lancement

Alors que revoilà la sous-préfète
La Presse libre a pris son envol : derniers jours pour l’offre de lancement

Huit médias indépendants réunis au sein d’un seul portail et d’un abonnement commun : La Presse libre a officiellement ouvert ses portes le 15 octobre dernier. Alors que la campagne de lancement s’achève, retour sur le fonctionnement et les enjeux de cette offre aussi inédite que nécessaire.

La Presse libre est enfin de retour : après des mois de travaux, elle a ouvert ses portes le 15 octobre dernier. Avec une promesse simple, réclamée de longue date par bon nombre de nos lecteurs : l’accès à un bouquet de médias indépendants, au travers d’un abonnement unique à tarif préférentiel.

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Cet abonnement, affiché au prix public de 19,90 euros, vous permet donc d’accéder à l’intégralité des articles de huit médias en ligne : Next bien sûr, Arrêt sur Images (actualité et analyse du monde médiatique), Médiacités (média d’investigation locale à Lille, Lyon, Nantes et Toulouse), Politis (actualité politique et sociale), Reflets (média d’investigation, à l’origine par exemple des Drahileaks ou de l’affaire Amesys), et le trio Rue89 Bordeaux, Rue89 Lyon et Rue89 Strasbourg.

L’offre, amenée à s’enrichir, constitue une réduction de 63 % par rapport au montant total des abonnements respectifs, comme l’ont calculé nos voisins de Reflets. Pas mal, non ? (c’est français).

Outre un accès intégral aux contenus diffusés par chacun des huit médias sur leur propre site, La Presse libre propose par ailleurs à ses abonnés un portail qui croise, met en valeur et éditorialise les informations des uns et des autres. On dispose ainsi d’une porte d’entrée unique dans une actualité variée, garantie sans algorithme et élevée en plein air par des journalistes qui ne rendent de comptes qu’à leurs lecteurs.

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Comment ça marche en pratique ?

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La v2 lancée cette année se veut nettement plus ambitieuse. D’abord, parce qu’elle dispose d’une (petite) équipe dédiée et des moyens nécessaires à son lancement, via notamment une avance remboursable octroyée par le Fonds pour une presse libre. Ensuite, avec son portail web, éditorialisé chaque jour à la main, et ses relais à venir sur les réseaux sociaux.

Enfin, parce que d’un point de vue technique, vos identifiants La Presse libre vous ouvrent les portes virtuelles des huit médias fondateurs, sans qu’il soit nécessaire de créer un compte dédié sur chaque site. Sur Next, il vous suffit par exemple d’utiliser le bouton « Se connecter avec LPL » pour accéder au contenu complet de nos articles premium.

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Surprise, Google et Epic s’associent pour réformer le fonctionnement du Play Store

Deus ex machina
Surprise, Google et Epic s’associent pour réformer le fonctionnement du Play Store

Retournement de situation : Google a proposé au juge en charge de l’affaire l’opposant à Epic des transformations profondes de son Play Store. Soutenue par Epic, cette proposition doit encore être acceptée par la justice. Elle pourrait cependant avoir de vastes conséquences sur la vente de biens numériques par les boutiques mobiles.

Google et Epic ont déposé conjointement une demande (PDF) devant le tribunal fédéral de San Francisco où se déroule leur guerre juridique depuis cinq ans. Pour sortir de l’impasse, Google propose ainsi de profondes mutations de sa boutique Play Store. Epic soutient cette proposition, qui doit encore être approuvée par le juge James Donato, en charge de l’affaire.

La demande est une surprise. Le juge devait initialement recevoir les deux entreprises le 6 novembre pour faire le point et confirmer à Google que le temps imparti pour apporter les changements demandés était écoulé. Il était en effet exigé de la multinationale qu’elle procède à de lourds changements dans son Play Store, notamment en acceptant l’installation de boutiques tierces et en laissant les éditeurs tiers passer par d’autres systèmes de paiement.

Gros travaux dans le Play Store

La solution proposée conjointement par les deux sociétés ennemies consiste à assouplir le fonctionnement du Play Store dans des proportions majeures.

Les deux changements principaux sont la réduction des commissions et l’installation des boutiques tierces. Sur les commissions, Google propose de modifier les règles actuelles pour les plafonner à 20 ou 9 % en fonction du contenu. Selon quels critères ? Le taux maximal serait appliqué quand le bien numérique acheté procure un avantage certain en jeu.

La condition est surprenante et laisse penser qu’Epic a largement contribué à la rédaction de cette proposition. La conséquence serait alors que tout autre bien numérique serait frappé d’une commission de seulement 9 % : les applications payantes, les achats in-app, les abonnements, etc. En outre, et comme relevé par The Verge, ce chiffre déjà bas intègre le paiement réalisé via Google Play Billing, le système de paiement intégré au Play Store. Si l’achat est réalisé via un autre système, la commission sera encore plus basse, a priori amputée de 5 % selon le chiffre donné à nos confrères par Dan Jackson, porte-parole de Google.

Des pourcentages qui tranchent radicalement avec les frais pratiqués aujourd’hui. Sur le Play Store, la commission change selon les conditions. De manière générale, elle est de 15 % tant que les gains générés par les ventes sur le Play Store ne dépassent pas un million de dollars. Si ce plafond est dépassé, la commission passe à 30 %. Pour bénéficier de cette commission de 15 %, il faut également répondre à certains critères, sans quoi les 30 % s’appliquent. Sur les abonnements, la commission est également de 15 %.

De vastes répercussions ?

Autre grosse mesure proposée, l’intégration d’un mécanisme qui permettrait aux utilisateurs d’installer simplement une boutique tierce depuis un lien sur une page web. Il faudrait pour cela que l’éditeur de cette boutique tierce soit enregistré auprès de Google. On imagine que des contrôles de sécurité seraient appliqués à ce moment pour éviter que des fournisseurs de malwares s’invitent à la fête, mais ce point n’est pas abordé dans le document.

Comme souligné par The Verge, la proposition tient compte des précédentes victoires d’Epic contre Google. Par exemple, l’autorisation pour les éditeurs tiers de communiquer sur les prix en dehors du Play Store. Un combat de longue haleine qu’Epic et d’autres entreprises mènent contre Apple également. Google ne doit pas non plus promettre un partage des bénéfices avec des partenaires en échange d’une exclusivité ou de la pré-installation de la suite Google Play.

Ces changements profonds, s’ils devaient être acceptés, pourraient avoir un impact profond sur l’industrie en général. Google est un acteur majeur de la vente de biens numériques et applique des règles très semblables à celles d’Apple, d’ailleurs critiquée pour les mêmes raisons.

Dans le document, il est précisé que la proposition est faite pour les États-Unis, mais on peut se poser la question d’un élargissement à tous les autres marchés. Si tel était le cas, les conséquences seraient encore plus importantes. Apple notamment pourrait voir la pression s’accentuer sur ses pratiques commerciales, la firme ne lâchant rien dans ce domaine, sinon quelques concessions régulièrement jugées trop timides par la Commission européenne.

Google et Epic enthousiastes

En attendant, Google et Epic affichent un enthousiasme débordant pour les changements proposés. Sur X, Sameer Samat, directeur de la division Android Ecosystem chez Google, ne cache ainsi pas sa satisfaction :

« Excellente nouvelle ! En collaboration avec Epic Games, nous avons déposé une proposition de modifications pour Android et Google Play visant à élargir le choix et la flexibilité offerts aux développeurs, à réduire les frais et à encourager une plus grande concurrence, tout en garantissant la sécurité des utilisateurs. Si elle est approuvée, cette proposition mettra fin à nos litiges. Nous avons hâte d’en discuter plus en détail avec le juge jeudi »

Tim Sweeney, très critique depuis longtemps, semble lui aussi très heureux :

« Google a fait une proposition remarquable, soumise à l’approbation du tribunal, visant à ouvrir Android aux États-Unis dans le cadre du litige Epic contre Google et à régler nos différends. Cette proposition réaffirme la vision originelle d’Android en tant que plateforme ouverte, afin de simplifier les installations depuis les boutiques d’applications concurrentes à l’échelle mondiale, de réduire les frais de service pour les développeurs sur Google Play et de permettre les paiements tiers intégrés aux applications et sur le Web.

Il s’agit d’une solution globale, qui contraste avec le modèle d’Apple consistant à bloquer toutes les plateformes concurrentes et à faire des paiements le seul vecteur de concurrence. Les documents publics sont disponibles »

Le PDG d’Epic semble d’ailleurs affirmer qu’une acceptation du tribunal entrainerait ce changement à l’échelle mondiale.

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Linux Patches Updated For Snapdragon X Elite Powered TUXEDO Elite 14 Gen1 Laptop

In mid-2024, Bavarian PC vendor TUXEDO Computers began teasing a Snapdragon X Elite powered Linux laptop with hopes of having it available by Christmas 2024. As we approach Christmas 2025, there still are no immediate signs of this new ARM-based TUXEDO laptop soon shipping but there are signs of life still with new Linux kernel patches posted for enabling this Snapdragon X Elite laptop...
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Kodak Quietly Begins Directly Selling Kodak Gold and Ultramax Film Again

An anonymous reader shares a report: Kodak quietly acknowledged this week that it will begin selling two famous types of film stock -- Kodak Gold 200 and Kodak Ultramax 400 -- directly to retailers and distributors in the U.S., another indication that the historic company is taking back control over how people buy its film. The release comes on the heels of Kodak announcing that it would make and sell two new stocks of film called Kodacolor 100 and Kodacolor 200 in October. On Monday, both Kodak Gold and Kodak Ultramax showed back up on Kodak's website as film stocks that it makes and sells. When asked by 404 Media, a company spokesperson said that it has "launched" these film stocks and will begin to "sell the films directly to distributors in the U.S. and Canada, giving Kodak greater control over our participation in the consumer film market."

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World Economic Forum Chief Warns of Three Possible 'Bubbles' in Global Economy

An anonymous reader shares a report: The world should watch out for three possible bubbles in financial markets, including AI, the head of the World Economic Forum said on Wednesday, in comments that came amid sharp falls in global technology stocks. Brokers and analysts say the falls are a cause for caution but not panic as markets have been touching record highs and some valuations are looking overblown. "We could possibly see bubbles moving forward. One is a crypto bubble, second an AI bubble, and the third would be a debt bubble," WEF president Borge Brende told reporters during a visit to Brazil's financial hub, Sao Paolo.

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Europe's Self-Driving Cars Aren't Even at the Starting Line

Europe's self-driving car industry has fallen far behind the United States and China. Self-driving taxis developed by Tesla and Waymo have become commonplace in several American cities. Waymo overtook Lyft's market share in San Francisco in June. China operates a thriving robotaxi industry led by Baidu, WeRide and Pony AI. Europe has no established player and runs pilot projects in only a handful of cities. The most promising is Volkswagen-backed Moia in Germany. Markus Villig, chief executive of Estonian ride-hailing company Bolt Technology, told Brussels officials in mid-October that Europeans will move about their cities in American robotaxis by 2030 unless the European Commission acts quickly. He called for investment, regulatory clarity and restrictions on foreign competitors. Traffic laws governing self-driving tests vary at national and city levels across Europe. Commission President Ursula von der Leyen delivered a speech in Turin about AI adoption days before Villig's visit. Last week, Henna Virkkunen, the commission's technology chief, gathered carmakers and technologists to create a harmonized framework for self-driving cars. Waymo announced plans to provide driverless rides in the United Kingdom starting in 2026.

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Deutsche Telekom va construire un cloud IA industriel à 1 milliard d’euros à Munich

Aller anfang ist schwer
Deutsche Telekom va construire un cloud IA industriel à 1 milliard d’euros à Munich

Deutsche Telekom a annoncé mardi la transformation imminente d’un centre de données installé à Munich en une « usine IA ». Le projet, chiffré à 1 milliard d’euros, doit voir le jour dès 2026, au service des clients industriels du pays.

Les chiffres évoqués n’ont rien à voir avec les promesses d’investissement formulées par les grands noms de l’IA et du cloud aux États-Unis, mais ils devraient tout de même contribuer à augmenter de 50 % la capacité de calcul IA disponible en Allemagne, affirme Deutsche Telekom. L’opérateur a en effet annoncé, mardi 4 novembre, la construction prochaine d’une « usine IA » dotée d’un budget d’environ 1 milliard d’euros.

0,5 exaflops et 20 Po de stockage

Pour ce faire, Deutsche Telekom ne partira pas de zéro : l’entreprise indique qu’elle va convertir un datacenter déjà existant, en partenariat avec un intégrateur spécialisé, l’Allemand Polarise, pour l’équiper de plus d’un millier de systèmes NVIDIA DGX B200 et de serveurs NVIDIA RTX Pro équipés d’environ 10 000 GPU de classe Blackwell. L’ensemble devrait être accompagné de 20 Po de stockage et délivrer une puissance de calcul de l’ordre de 0,5 exaflops.

La réutilisation d’un centre de données existant, déjà construit et disposant d’une alimentation électrique adaptée, permet à Deutsche Telekom d’avancer un calendrier particulièrement optimiste : son usine IA devrait ainsi débuter ses opérations dans le courant du premier trimestre 2026. NVIDIA est présenté non seulement comme un fournisseur, mais aussi comme un partenaire du projet, ce qui a vraisemblablement permis de sécuriser les approvisionnements nécessaires sur un marché à flux tendus.

De l’idée à l’annonce officielle, il ne se serait écoulé que six mois, clame l’opérateur allemand dans un communiqué, qui indique avoir développé son projet indépendamment du plan d’action de la Commission européenne pour le développement de l’IA sur le Vieux Continent.

Un cloud piloté par une stack SAP

Le projet se veut porté par des enjeux de souveraineté, à la fois nationale et économique. Cette usine IA a en effet vocation à servir les besoins des acteurs industriels du pays, estime l’opérateur. « L’ingénierie mécanique et l’industrie ont fait la force de ce pays. Mais là aussi, nous sommes confrontés à des défis. L’IA représente une formidable opportunité. Elle contribuera à améliorer nos produits et à renforcer nos atouts européens », promet Tim Höttges, PDG de Deutsche Telekom. L’opérateur indique que plusieurs « partenaires et clients » ont déjà manifesté leur intérêt pour ce futur cloud IA, parmi lesquels Siemens et Deutsche Bank.

En matière de débouchés, il évoque par exemple la création de jumeaux numériques dans l’automobile ou l’aéronautique, mais aussi le « développement de robots grâce à l’apprentissage et à la validation basés sur des simulations physiquement précises ». Ici, le destinataire est nommément cité : il s’agit de la société Agile Robots, spin-off de l’Institut de robotique et de mécatronique du German Aerospace Center, également basée à Munich.

Si la dominante de ce cloud IA se veut à la fois allemande et industrielle, Deutsche Telekom adopte en réalité une approche plutôt agnostique. De la même façon que le futur Campus IA français sera ouvert aux GAFAM, Deutsche Telekom accueillera ainsi l’américain Perplexity parmi ses clients, sans doute rejoint à terme par d’autres acteurs du monde des grands modèles de langage (LLM).

L’opérateur s’est par ailleurs assuré les services d’un autre poids lourd allemand : l’éditeur de progiciels SAP. « Deutsche Telekom fournit l’infrastructure physique, et SAP fournit la plateforme et les applications SAP Business Technology, y compris les technologies d’IA modernes », indique l’entreprise, qui capitalisera donc sur cette « Deutschland-Stack » pour aller chercher des clients allemands sensibles aux problématiques de souveraineté géographique.

Le projet, soutenu par le ministre fédéral du Numérique, Karsten Wildberger, doit faire office de figure de proue pour l’initiative « Made 4 Germany » qui, à la façon du Choose France orchestré par Emmanuel Macron, vise à jouer des synergies avec une sélection de cent entreprises de premier plan pour encourager le développement de nouvelles activités économiques sur le sol allemand.

Les deux voisins auront d’ailleurs bientôt l’occasion d’échanger leurs vues sur le sujet puisque, comme le rappelle Contexte, le cloud et la préférence européenne devraient être les deux principaux sujets de discussion du sommet franco-allemand sur la souveraineté numérique, organisé le 18 novembre prochain.

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☕️ Faille critique dans le paquet NPM de React Native, la mise à jour s’impose

Une importante faille critique a été découverte dans le paquet NPM React Native Community CLI, très populaire chez les développeurs (de 1,5 à 2 millions de téléchargements par semaine). Présentant un score CVSS de 9,8 sur 10, elle présente une dangerosité quasi maximale et peut être exploitée à distance sur toutes les plateformes Windows, macOS et Linux.

La vulnérabilité a été découverte par jFrog et estampillée CVE-2025-11953. « Cette vulnérabilité permet à des attaquants distants non authentifiés de déclencher facilement l’exécution arbitraire d’une commande du système d’exploitation sur la machine exécutant le serveur de développement de react-native-community/cli, ce qui représente un risque important pour les développeurs », explique l’entreprise.

En outre, et contrairement aux vulnérabilités habituelles découvertes dans les serveurs de développement, la faille CVE-2025-11953 peut être exploitée à distance. Elle réside dans le fait que le serveur de développement Metro, utilisé par React Native pour créer du code et des ressources JavaScript, se lie à des interfaces externes par défaut, au lieu de localhost. Il expose un point de terminaison « /open-url » qui devient alors vulnérable aux injections de commandes du système d’exploitation.

Concrètement, un utilisateur non authentifié peut se servir de la faille pour envoyer une requête POST spécialement conçue au serveur pour lui faire exécuter des commandes arbitraires. Dans le billet de jFrog, on peut lire que les chercheurs ont réussi à exploiter la faille sur Windows avec un contrôle total des paramètres. Sur macOS et Linux, ils sont parvenus à l’exécution de code avec un contrôle limité des paramètres. Cependant, avec des tests supplémentaires, ils estiment pouvoir parvenir au contrôle total.

Cette vulnérabilité critique est présente dans un très grand nombre de versions, de la 4.8.0 à la 20.0.0-alpha.2. Elle est corrigée depuis la version 20.0.0, publiée depuis octobre. Comme souvent dans ce genre de cas, les informations sur la faille n’ont été données qu’une fois que l’éditeur – ici Meta – a pu corriger la faille et qu’un nombre suffisant de développeurs ont récupéré la dernière version.

Seules les personnes utilisant donc une version plus ancienne que la 20.0.0 et utilisant le serveur Metro sont vulnérables. Pour jFrog cependant, cette faille « est particulièrement dangereuse en raison de sa facilité d’exploitation, de l’absence d’exigences d’authentification et de sa large surface d’attaque ».

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Deutsche Telekom va construire un cloud IA industriel à 1 milliard d’euros à Munich

Aller anfang ist schwer
Deutsche Telekom va construire un cloud IA industriel à 1 milliard d’euros à Munich

Deutsche Telekom a annoncé mardi la transformation imminente d’un centre de données installé à Munich en une « usine IA ». Le projet, chiffré à 1 milliard d’euros, doit voir le jour dès 2026, au service des clients industriels du pays.

Les chiffres évoqués n’ont rien à voir avec les promesses d’investissement formulées par les grands noms de l’IA et du cloud aux États-Unis, mais ils devraient tout de même contribuer à augmenter de 50 % la capacité de calcul IA disponible en Allemagne, affirme Deutsche Telekom. L’opérateur a en effet annoncé, mardi 4 novembre, la construction prochaine d’une « usine IA » dotée d’un budget d’environ 1 milliard d’euros.

0,5 exaflops et 20 Po de stockage

Pour ce faire, Deutsche Telekom ne partira pas de zéro : l’entreprise indique qu’elle va convertir un datacenter déjà existant, en partenariat avec un intégrateur spécialisé, l’Allemand Polarise, pour l’équiper de plus d’un millier de systèmes NVIDIA DGX B200 et de serveurs NVIDIA RTX Pro équipés d’environ 10 000 GPU de classe Blackwell. L’ensemble devrait être accompagné de 20 Po de stockage et délivrer une puissance de calcul de l’ordre de 0,5 exaflops.

La réutilisation d’un centre de données existant, déjà construit et disposant d’une alimentation électrique adaptée, permet à Deutsche Telekom d’avancer un calendrier particulièrement optimiste : son usine IA devrait ainsi débuter ses opérations dans le courant du premier trimestre 2026. NVIDIA est présenté non seulement comme un fournisseur, mais aussi comme un partenaire du projet, ce qui a vraisemblablement permis de sécuriser les approvisionnements nécessaires sur un marché à flux tendus.

De l’idée à l’annonce officielle, il ne se serait écoulé que six mois, clame l’opérateur allemand dans un communiqué, qui indique avoir développé son projet indépendamment du plan d’action de la Commission européenne pour le développement de l’IA sur le Vieux Continent.

Un cloud piloté par une stack SAP

Le projet se veut porté par des enjeux de souveraineté, à la fois nationale et économique. Cette usine IA a en effet vocation à servir les besoins des acteurs industriels du pays, estime l’opérateur. « L’ingénierie mécanique et l’industrie ont fait la force de ce pays. Mais là aussi, nous sommes confrontés à des défis. L’IA représente une formidable opportunité. Elle contribuera à améliorer nos produits et à renforcer nos atouts européens », promet Tim Höttges, PDG de Deutsche Telekom. L’opérateur indique que plusieurs « partenaires et clients » ont déjà manifesté leur intérêt pour ce futur cloud IA, parmi lesquels Siemens et Deutsche Bank.

En matière de débouchés, il évoque par exemple la création de jumeaux numériques dans l’automobile ou l’aéronautique, mais aussi le « développement de robots grâce à l’apprentissage et à la validation basés sur des simulations physiquement précises ». Ici, le destinataire est nommément cité : il s’agit de la société Agile Robots, spin-off de l’Institut de robotique et de mécatronique du German Aerospace Center, également basée à Munich.

Si la dominante de ce cloud IA se veut à la fois allemande et industrielle, Deutsche Telekom adopte en réalité une approche plutôt agnostique. De la même façon que le futur Campus IA français sera ouvert aux GAFAM, Deutsche Telekom accueillera ainsi l’américain Perplexity parmi ses clients, sans doute rejoint à terme par d’autres acteurs du monde des grands modèles de langage (LLM).

L’opérateur s’est par ailleurs assuré les services d’un autre poids lourd allemand : l’éditeur de progiciels SAP. « Deutsche Telekom fournit l’infrastructure physique, et SAP fournit la plateforme et les applications SAP Business Technology, y compris les technologies d’IA modernes », indique l’entreprise, qui capitalisera donc sur cette « Deutschland-Stack » pour aller chercher des clients allemands sensibles aux problématiques de souveraineté géographique.

Le projet, soutenu par le ministre fédéral du Numérique, Karsten Wildberger, doit faire office de figure de proue pour l’initiative « Made 4 Germany » qui, à la façon du Choose France orchestré par Emmanuel Macron, vise à jouer des synergies avec une sélection de cent entreprises de premier plan pour encourager le développement de nouvelles activités économiques sur le sol allemand.

Les deux voisins auront d’ailleurs bientôt l’occasion d’échanger leurs vues sur le sujet puisque, comme le rappelle Contexte, le cloud et la préférence européenne devraient être les deux principaux sujets de discussion du sommet franco-allemand sur la souveraineté numérique, organisé le 18 novembre prochain.

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☕️ Faille critique dans le paquet NPM de React Native, la mise à jour s’impose

Une importante faille critique a été découverte dans le paquet NPM React Native Community CLI, très populaire chez les développeurs (de 1,5 à 2 millions de téléchargements par semaine). Présentant un score CVSS de 9,8 sur 10, elle présente une dangerosité quasi maximale et peut être exploitée à distance sur toutes les plateformes Windows, macOS et Linux.

La vulnérabilité a été découverte par jFrog et estampillée CVE-2025-11953. « Cette vulnérabilité permet à des attaquants distants non authentifiés de déclencher facilement l’exécution arbitraire d’une commande du système d’exploitation sur la machine exécutant le serveur de développement de react-native-community/cli, ce qui représente un risque important pour les développeurs », explique l’entreprise.

En outre, et contrairement aux vulnérabilités habituelles découvertes dans les serveurs de développement, la faille CVE-2025-11953 peut être exploitée à distance. Elle réside dans le fait que le serveur de développement Metro, utilisé par React Native pour créer du code et des ressources JavaScript, se lie à des interfaces externes par défaut, au lieu de localhost. Il expose un point de terminaison « /open-url » qui devient alors vulnérable aux injections de commandes du système d’exploitation.

Concrètement, un utilisateur non authentifié peut se servir de la faille pour envoyer une requête POST spécialement conçue au serveur pour lui faire exécuter des commandes arbitraires. Dans le billet de jFrog, on peut lire que les chercheurs ont réussi à exploiter la faille sur Windows avec un contrôle total des paramètres. Sur macOS et Linux, ils sont parvenus à l’exécution de code avec un contrôle limité des paramètres. Cependant, avec des tests supplémentaires, ils estiment pouvoir parvenir au contrôle total.

Cette vulnérabilité critique est présente dans un très grand nombre de versions, de la 4.8.0 à la 20.0.0-alpha.2. Elle est corrigée depuis la version 20.0.0, publiée depuis octobre. Comme souvent dans ce genre de cas, les informations sur la faille n’ont été données qu’une fois que l’éditeur – ici Meta – a pu corriger la faille et qu’un nombre suffisant de développeurs ont récupéré la dernière version.

Seules les personnes utilisant donc une version plus ancienne que la 20.0.0 et utilisant le serveur Metro sont vulnérables. Pour jFrog cependant, cette faille « est particulièrement dangereuse en raison de sa facilité d’exploitation, de l’absence d’exigences d’authentification et de sa large surface d’attaque ».

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