Vue lecture

☕️ L’État veut recenser les solutions IA dédiées au secteur public

L’État, par l’intermédiaire de la Direction interministérielle du numérique (DINUM), lance un appel aux éditeurs proposant des briques applicatives d’intelligence artificielle générative. Objectif affiché ? « Recenser et valoriser des solutions (…) qui répondent aux besoins du secteur public ».

La démarche prend la forme d’un appel à manifestation d’intérêt (AMI), ouvert jusqu’au 15 mai prochain, au terme duquel les lauréats feront « l’objet d’un recensement dans le socle interministériel de briques technologiques d’IAG, publié par la DINUM, et alimenteront la réflexion pour étoffer le socle technologique d’IAG Albert (API Gateway) déjà en développement et proposé par la DINUM ».

Autrement dit, participer à cet AMI doit permettre aux éditeurs concernés de faire référencer leurs solutions auprès de la DINUM et des services de l’État, sans autre promesse plus concrète à ce stade. Il pourrait toutefois contribuer à donner un peu de visibilité aux lauréats, puisque la liste de ces derniers sera présentée en juin prochain, à l’occasion du salon VivaTech.

Le règlement de l’AMI ratisse volontairement large : « toutes les solutions développées et disponibles sur le marché » sont les bienvenues, qu’elles se présentent comme une application complète ou comme une brique technologique dédiée à un aspect plus particulier du déploiement de l’IA générative comme l’inférence de modèles, la gestion de bases de données vectorielles ou l’apprentissage spécialisé.

L’AMI n’établit pas de préférence entre open source et logiques propriétaires. Il réclame en revanche que les solutions candidates soient adaptées à un environnement SecNumCloud en France ou dans l’Union européenne, et conformes à l’objectif de maîtrise, de pérennité et d’indépendance des systèmes d’information de l’État. L’acte de candidature suppose par ailleurs que l’éditeur soit prêt à détailler sa proposition technique et les ordres de grandeur de coûts associés.

L’État a déjà réalisé un premier AMI intitulé « IA au service de l’efficience » dont les enseignements ont été rendus publics le 11 février dernier, à l’occasion du Sommet pour l’action sur l’IA. Plus qu’un annuaire de solutions, le livrable prend la forme d’un catalogue de projet IA menés principalement par des entreprises, avec un objectif affiché d’efficience (principalement économique).

☕️ L’État veut recenser les solutions IA dédiées au secteur public

L’État, par l’intermédiaire de la Direction interministérielle du numérique (DINUM), lance un appel aux éditeurs proposant des briques applicatives d’intelligence artificielle générative. Objectif affiché ? « Recenser et valoriser des solutions (…) qui répondent aux besoins du secteur public ».

La démarche prend la forme d’un appel à manifestation d’intérêt (AMI), ouvert jusqu’au 15 mai prochain, au terme duquel les lauréats feront « l’objet d’un recensement dans le socle interministériel de briques technologiques d’IAG, publié par la DINUM, et alimenteront la réflexion pour étoffer le socle technologique d’IAG Albert (API Gateway) déjà en développement et proposé par la DINUM ».

Autrement dit, participer à cet AMI doit permettre aux éditeurs concernés de faire référencer leurs solutions auprès de la DINUM et des services de l’État, sans autre promesse plus concrète à ce stade. Il pourrait toutefois contribuer à donner un peu de visibilité aux lauréats, puisque la liste de ces derniers sera présentée en juin prochain, à l’occasion du salon VivaTech.

Le règlement de l’AMI ratisse volontairement large : « toutes les solutions développées et disponibles sur le marché » sont les bienvenues, qu’elles se présentent comme une application complète ou comme une brique technologique dédiée à un aspect plus particulier du déploiement de l’IA générative comme l’inférence de modèles, la gestion de bases de données vectorielles ou l’apprentissage spécialisé.

L’AMI n’établit pas de préférence entre open source et logiques propriétaires. Il réclame en revanche que les solutions candidates soient adaptées à un environnement SecNumCloud en France ou dans l’Union européenne, et conformes à l’objectif de maîtrise, de pérennité et d’indépendance des systèmes d’information de l’État. L’acte de candidature suppose par ailleurs que l’éditeur soit prêt à détailler sa proposition technique et les ordres de grandeur de coûts associés.

L’État a déjà réalisé un premier AMI intitulé « IA au service de l’efficience » dont les enseignements ont été rendus publics le 11 février dernier, à l’occasion du Sommet pour l’action sur l’IA. Plus qu’un annuaire de solutions, le livrable prend la forme d’un catalogue de projet IA menés principalement par des entreprises, avec un objectif affiché d’efficience (principalement économique).

Micron To Impose Tariff-Related Surcharge on SSDs, Other Products

Micron has informed US customers it will implement surcharges on memory modules and solid-state drives starting Wednesday to offset President Trump's new tariffs, according to Reuters. While semiconductors received exemptions in Trump's recent trade action, memory storage products didn't escape the new duties. Micron, which manufactures primarily in Asian countries including China and Taiwan, had previously signaled during a March earnings call that tariff costs would be passed to customers.

Read more of this story at Slashdot.

Meta Got Caught Gaming AI Benchmarks

Meta released two new Llama 4 models over the weekend -- Scout and Maverick -- with claims that Maverick outperforms GPT-4o and Gemini 2.0 Flash on benchmarks. Maverick quickly secured the number-two spot on LMArena, behind only Gemini 2.5 Pro. Researchers have since discovered that Meta used an "experimental chat version" of Maverick for LMArena testing that was "optimized for conversationality" rather than the publicly available version. In response, LMArena said "Meta's interpretation of our policy did not match what we expect from model providers" and announced policy updates to prevent similar issues.

Read more of this story at Slashdot.

[Maj] CORSAIR met à jour certains produits via un nouvel outil en ligne, sans iCUE

La suite iCUE n'a cessé de prendre de l'importance chez CORSAIR, et certains utilisateurs peuvent se sentir un peu perdu quand il s'agit de simplement vouloir faire une mise à jour d'un périphérique. C'est pour cette raison, ou aussi pour dépanner ceux qui se déplacent souvent, que CORSAIR propose désormais un outil en ligne pour mettre à jour le firmware de certains périphériques. Une belle liste de produits qui devrait s'agrandir rapidement est déjà disponible, et il n'y a ensuite qu'à ce laisser guider sur cette page. Alors certes, sans iCUE on ne sait pas quand les firmwares sont disponibles, mais nous avons envie de dire que si tout marche bien... Les détails sont ici. […]

Lire la suite

Test siège ASUS ROG Destrier Core : du ERGOGAMER

Nous vous proposons ce jour de découvrir notre avis sur un nouveau siège gamer par ASUS ROG avec le Destrier Core, qui est un modèle dérivé du Destrier, mais qui se veut plus accessible. Il est tout simplement à découvrir ici même : Test siège ASUS ROG Destrier Core ou en cliquant sur la source. […]

Lire la suite

Clearview : outil de reconnaissance faciale tourné dès l’origine contre les migrants

Qui aurait pu prévoir ?
Clearview : outil de reconnaissance faciale tourné dès l’origine contre les migrants

Dès la création de l’entreprise en 2017, le co-fondateur de Clearview, Hoan Ton-That, avait en tête la reconnaissance faciale des immigrants et la surveillance des frontières étasuniennes. L’entreprise s’appuie sur des milliards d’images récupérées sur Internet, très souvent sans aucun consentement. Elle a aussi essayé de récupérer des millions de données de police comprenant des photos de suspects.

L’entreprise américaine Clearview est connu pour son web scraping sauvage pour obtenir des milliards d’images, ceci à fin de créer un logiciel proposé aux forces de l’ordre pour résoudre des enquêtes criminelles. Sur son site web, elle propose aux autorités d’ « exploiter le pouvoir de la reconnaissance faciale dans les enquêtes criminelles ».

Ses méthodes de scraping ont été reconnues illégales en Europe par la CNIL, mais aussi par ses homologues britannique, grecque, italienne et néerlandaise, entre autres. En tout, ces autorités de contrôle ont prononcé un peu plus de 100 millions d’amendes, sans pour autant avoir les moyens de contraindre l’entreprise de payer.

Du côté étasunien, un juge s’est prononcé le 20 mars dernier sur un règlement unique de class-action sans compensation financière immédiate et spécifique pour les victimes. Mais ce règlement pourrait, à terme, mener à un fond de compensation basé sur la valeur de Clearview et atteindre 23% de celle-ci, ce qui équivaudrait à 51,75 millions de dollars si on prend la valeur actuelle de l’entreprise.

Un pitch pour le contrôle aux frontières dès 2017

Le co-fondateur de l’entreprise, Hoan Ton-That, a, dès la création de l’entreprise en 2017, présenté le projet de Clearview comme une technologie de surveillance des frontières étasuniennes, selon une enquête du média américain Mother Jones.

Dans un email obtenu par Mother Jones et envoyé à des partenaires commerciaux en mars 2017, alors que l’entreprise n’avait pas encore adopté le nom de Clearview, il proposait un « pitch sur les patrouilles aux frontières ». Il y expliquait vouloir convaincre le gouvernement fédéral américain d’intégrer à ses caméras de surveillance des frontières son logiciel pour utiliser la « détection des visages » sur les immigrants entrant aux États-Unis.

Celui qui a récemment laissé sa place de CEO à un proche de Donald Trump est pourtant lui-même un immigrant venant d’Australie, tout en se réclamant d’une descendance royale vietnamienne. Après des études à San Francisco, « il s’est ensuite rapproché des néoréactionnaires de la Silicon Valley qui ont adopté une vision technocratique et d’extrême droite de la société », commente Mother Jones, et est devenu un « partisan inconditionnel de Donald Trump ». L’entreprise a été financée, dès ses débuts, par Peter Thiel.

Dans son pitch, Hoan Ton-That proposait de comparer les images des étrangers venant aux États-Unis avec des photos de suspects pour déterminer s’ils avaient déjà été arrêtés dans ce pays, selon le média. Récemment, 404 Média révélait que l’entreprise avait dépensé près d’un million de dollars en 2019 pour acheter « 690 millions de dossiers d’arrestation et 390 millions de photos d’arrestation » à une entreprise de renseignement nommée Investigative Consultant.

Surveillance des réseaux sociaux des migrants

Toujours dans cette présentation, l’ancien CEO de Clearview proposait d’analyser les médias sociaux des personnes migrantes pour connaître leur « sentiment à l’égard des États-Unis ». Cette proposition rappelle le système appelé « Catch and Revoke » que le secrétaire d’État des États-Unis, Marco Rubio, veut mettre en place afin de traquer les étudiants étrangers et révoquer leurs visas.

Hoan Ton-That proposait d’analyser les médias sociaux des migrants à la recherche de « messages disant “Je déteste Trump” ou “Trump est une puta” » et de cibler les personnes ayant des « affinités avec des groupes d’extrême-gauche », en donnant comme seul exemple UnidosUS, « l’une des plus grandes organisations hispaniques de défense des droits civiques du pays », explique Mother Jones.

Comment un simple tweet a fait tanguer les marchés à hauteur de 2 000 milliards de dollars

Down Rodeo
Comment un simple tweet a fait tanguer les marchés à hauteur de 2 000 milliards de dollars

Un simple tweet, publié par un compte X « certifié », a mis le feu aux marchés lundi, entraînant une hausse momentanée de quelque 2 000 milliards de dollars de la capitalisation boursière mondiale. L’incident, survenu dans un contexte de fébrilité exceptionnel, souligne à quel point les marchés restent vulnérables à des tentatives de manipulation délibérées.

Plus volatil, tu meurs. Sur les forums spécialisés comme sur les réseaux sociaux, l’annonce d’une embellie s’est propagée comme une traînée de poudre lundi après-midi (heure de Paris) : après trois jours de baisse continue, l’heure du rebond est arrivée, et les indices repartent à la hausse ! Pendant vingt minutes, une forme d’euphorie gagne les investisseurs.

Entre le moment où la contagion a débuté et celui où le feu de paille s’est éteint, les places boursières ont regagné lundi l’équivalent de quelque 2 000 milliards de dollars de capitalisation perdus depuis le 3 avril et l’annonce de la mise en place des droits de douane exceptionnels décidés par Donald Trump. Avant de les reperdre, tout aussi rapidement. Que s’est-il donc passé ?

Une interview détournée

Le phénomène débute avec un tweet massivement relayé par de nombreux comptes présentant des affinités avec les thématiques de l’investissement en bourse ou des cryptomonnaies. Écrit tout en majuscules, il affirme : « Trump envisage une pause de 90 jours dans la mise en place des droits de douane pour tous les pays sauf la Chine ». Souvent, il est assorti d’un nom propre, Hassett, en référence à Kevin Hassett, le conseiller économique de Donald Trump à la Maison-Blanche.

Une heure plus tôt, la question d’une possible pause dans la mise en œuvre des droits de douane lui avait bien été posée au micro de Fox News, mais Kevin Hassett avait alors botté en touche, indiquant que le président déciderait… ce qu’il déciderait.

Une intox particulièrement virale

C’est cette déclaration, plutôt prudente, qui semble avoir servi de point de départ à la diffusion d’une fausse information. D’après le déroulé retracé par NPR, la fake news aurait d’abord été propagée par un compte X baptisé Hammer Capital, et doté de la coche bleue (accessible en souscrivant un abonnement payant) qui permet de disposer de la mention « certifié » à côté de son pseudonyme et offre une portée supérieure aux messages. Le compte initial affiche environ 1 100 followers, mais la fausse information gagne rapidement en visibilité grâce au relais de nombreux autres comptes.

Quelques minutes plus tard, elle gagne une nouvelle caisse de résonance : le message est repris par le compte @DeItaone, qui compte pour sa part quelque 850 000 abonnés, et adopte « Walter Bloomberg » comme pseudonyme sur le réseau social X.

Officiellement, le compte n’a aucun lien avec la célèbre agence d’actu financière Bloomberg, mais il relaie fréquemment les alertes de cette dernière, ce qui explique vraisemblablement sa popularité. Le flux de dépêches de Bloomberg est très prisé des investisseurs particuliers, dans la mesure où il permet d’être alerté très en avance de phase d’éventuelles informations susceptibles d’influencer la bourse, mais il est payant (et facturé très cher).

Une caution journalistique

À ce stade, ni Bloomberg, ni la Maison-Blanche, ni Fox News n’ont confirmé la soi-disant pause sur leurs propres canaux, et même si la rumeur a déjà entraîné un début de hausse sur les marchés, son effet reste encore limité. Le véritable déclencheur intervient peu après 16 heures (heure de Paris), quand CNBC relaie l’intox – via son bandeau d’informations écrites – sur son direct. Cinq minutes plus tard, l’agence Reuters envoie à son tour une dépêche, qui confère, aux yeux de nombreux investisseurs, une légitimité à l’information… jusqu’à ce que la Maison-Blanche démente.

« Alors que nous suivions l’évolution du marché en temps réel, nous avons diffusé des informations non confirmées dans une bannière. Nos reporters ont rapidement corrigé l’information à l’antenne », précise une porte-parole de CNBC au Wall Street Journal. « La Maison-Blanche a démenti ces informations. Reuters a retiré cette information erronée et regrette son erreur », réagit Reuters dans la même veine.

CNBC a démenti vers 16h33 (heure de Paris)

Immédiatement, les investisseurs qui avaient acheté des titres ou des fonds cotés pour essayer de profiter de la hausse s’extraient du marché, provoquant la fin de l’embellie. Dans le lot, d’aucuns s’estiment toutefois heureux : la hausse a été si fulgurante que celui qui a acheté et vendu au bon moment a pu, en quelques minutes, réaliser un gain à deux chiffres.

La martingale est d’ailleurs si belle qu’elle devrait, en théorie, motiver l’ouverture d’une enquête, notamment aux États-Unis, où Donald Trump a récemment renforcé son pouvoir de contrôle sur le gendarme de la bourse, la SEC.

☕️ Avec son modèle Nova 1.1, Amazon permet de générer des vidéos jusqu’à 2 min

En décembre dernier, Amazon lançait sa nouvelle famille de modèles d’IA générative Nova. On y trouvait cinq variantes : Micro, Lite, Premier, Canvas et Reel, tous conçus pour une finalité spécifique. Le modèle principal et multimodal Premier est actuellement le plus grand modèle de l’entreprise. Micro est par exemple beaucoup plus petit et ne prend en charge que le texte.

Reel, lui, était conçu pour permettre la génération de vidéos d’un maximum de 6 secondes, à partir d’un texte et/ou d’images. Amazon promettait alors une extension de cette durée à 2 min dans le courant 2025, dont acte.

Nova Reel 1.1 est disponible depuis Amazon Bedrock et permet effectivement de générer des vidéos d’une durée maximale de 2 min. Dans son mode automatisé, la société a recours à une petite « astuce » : ces 2 minutes sont composées de plans de 6 secondes. Toutefois, Reel 1.1 est capable de maintenir « un style cohérent d’un plan à l’autre », selon Amazon. Dans ce mode, l’invite peut grimper jusqu’à 4 000 caractères, mais aucune image n’est acceptée en entrée.

Le modèle peut également fonctionner en mode manuel. Dans ce cas, on peut envoyer une invite – texte ou images cette fois – spécifique pour chaque plan. Attention cependant, la limite de caractères descend à 512, et la définition des images ne peut pas dépasser 1 280 x 720.

Le tarif du service est le même que pour la première version, avec une facturation de 0,08 dollar par seconde de vidéo générée.

Comment un simple tweet a fait tanguer les marchés à hauteur de 2 000 milliards de dollars

Down Rodeo
Comment un simple tweet a fait tanguer les marchés à hauteur de 2 000 milliards de dollars

Un simple tweet, publié par un compte X « certifié », a mis le feu aux marchés lundi, entraînant une hausse momentanée de quelque 2 000 milliards de dollars de la capitalisation boursière mondiale. L’incident, survenu dans un contexte de fébrilité exceptionnel, souligne à quel point les marchés restent vulnérables à des tentatives de manipulation délibérées.

Plus volatil, tu meurs. Sur les forums spécialisés comme sur les réseaux sociaux, l’annonce d’une embellie s’est propagée comme une traînée de poudre lundi après-midi (heure de Paris) : après trois jours de baisse continue, l’heure du rebond est arrivée, et les indices repartent à la hausse ! Pendant vingt minutes, une forme d’euphorie gagne les investisseurs.

Entre le moment où la contagion a débuté et celui où le feu de paille s’est éteint, les places boursières ont regagné lundi l’équivalent de quelque 2 000 milliards de dollars de capitalisation perdus depuis le 3 avril et l’annonce de la mise en place des droits de douane exceptionnels décidés par Donald Trump. Avant de les reperdre, tout aussi rapidement. Que s’est-il donc passé ?

Une interview détournée

Le phénomène débute avec un tweet massivement relayé par de nombreux comptes présentant des affinités avec les thématiques de l’investissement en bourse ou des cryptomonnaies. Écrit tout en majuscules, il affirme : « Trump envisage une pause de 90 jours dans la mise en place des droits de douane pour tous les pays sauf la Chine ». Souvent, il est assorti d’un nom propre, Hassett, en référence à Kevin Hassett, le conseiller économique de Donald Trump à la Maison-Blanche.

Une heure plus tôt, la question d’une possible pause dans la mise en œuvre des droits de douane lui avait bien été posée au micro de Fox News, mais Kevin Hassett avait alors botté en touche, indiquant que le président déciderait… ce qu’il déciderait.

Une intox particulièrement virale

C’est cette déclaration, plutôt prudente, qui semble avoir servi de point de départ à la diffusion d’une fausse information. D’après le déroulé retracé par NPR, la fake news aurait d’abord été propagée par un compte X baptisé Hammer Capital, et doté de la coche bleue (accessible en souscrivant un abonnement payant) qui permet de disposer de la mention « certifié » à côté de son pseudonyme et offre une portée supérieure aux messages. Le compte initial affiche environ 1 100 followers, mais la fausse information gagne rapidement en visibilité grâce au relais de nombreux autres comptes.

Quelques minutes plus tard, elle gagne une nouvelle caisse de résonance : le message est repris par le compte @DeItaone, qui compte pour sa part quelque 850 000 abonnés, et adopte « Walter Bloomberg » comme pseudonyme sur le réseau social X.

Officiellement, le compte n’a aucun lien avec la célèbre agence d’actu financière Bloomberg, mais il relaie fréquemment les alertes de cette dernière, ce qui explique vraisemblablement sa popularité. Le flux de dépêches de Bloomberg est très prisé des investisseurs particuliers, dans la mesure où il permet d’être alerté très en avance de phase d’éventuelles informations susceptibles d’influencer la bourse, mais il est payant (et facturé très cher).

Une caution journalistique

À ce stade, ni Bloomberg, ni la Maison-Blanche, ni Fox News n’ont confirmé la soi-disant pause sur leurs propres canaux, et même si la rumeur a déjà entraîné un début de hausse sur les marchés, son effet reste encore limité. Le véritable déclencheur intervient peu après 16 heures (heure de Paris), quand CNBC relaie l’intox – via son bandeau d’informations écrites – sur son direct. Cinq minutes plus tard, l’agence Reuters envoie à son tour une dépêche, qui confère, aux yeux de nombreux investisseurs, une légitimité à l’information… jusqu’à ce que la Maison-Blanche démente.

« Alors que nous suivions l’évolution du marché en temps réel, nous avons diffusé des informations non confirmées dans une bannière. Nos reporters ont rapidement corrigé l’information à l’antenne », précise une porte-parole de CNBC au Wall Street Journal. « La Maison-Blanche a démenti ces informations. Reuters a retiré cette information erronée et regrette son erreur », réagit Reuters dans la même veine.

CNBC a démenti vers 16h33 (heure de Paris)

Immédiatement, les investisseurs qui avaient acheté des titres ou des fonds cotés pour essayer de profiter de la hausse s’extraient du marché, provoquant la fin de l’embellie. Dans le lot, d’aucuns s’estiment toutefois heureux : la hausse a été si fulgurante que celui qui a acheté et vendu au bon moment a pu, en quelques minutes, réaliser un gain à deux chiffres.

La martingale est d’ailleurs si belle qu’elle devrait, en théorie, motiver l’ouverture d’une enquête, notamment aux États-Unis, où Donald Trump a récemment renforcé son pouvoir de contrôle sur le gendarme de la bourse, la SEC.

☕️ Avec son modèle Nova 1.1, Amazon permet de générer des vidéos jusqu’à 2 min

En décembre dernier, Amazon lançait sa nouvelle famille de modèles d’IA générative Nova. On y trouvait cinq variantes : Micro, Lite, Premier, Canvas et Reel, tous conçus pour une finalité spécifique. Le modèle principal et multimodal Premier est actuellement le plus grand modèle de l’entreprise. Micro est par exemple beaucoup plus petit et ne prend en charge que le texte.

Reel, lui, était conçu pour permettre la génération de vidéos d’un maximum de 6 secondes, à partir d’un texte et/ou d’images. Amazon promettait alors une extension de cette durée à 2 min dans le courant 2025, dont acte.

Nova Reel 1.1 est disponible depuis Amazon Bedrock et permet effectivement de générer des vidéos d’une durée maximale de 2 min. Dans son mode automatisé, la société a recours à une petite « astuce » : ces 2 minutes sont composées de plans de 6 secondes. Toutefois, Reel 1.1 est capable de maintenir « un style cohérent d’un plan à l’autre », selon Amazon. Dans ce mode, l’invite peut grimper jusqu’à 4 000 caractères, mais aucune image n’est acceptée en entrée.

Le modèle peut également fonctionner en mode manuel. Dans ce cas, on peut envoyer une invite – texte ou images cette fois – spécifique pour chaque plan. Attention cependant, la limite de caractères descend à 512, et la définition des images ne peut pas dépasser 1 280 x 720.

Le tarif du service est le même que pour la première version, avec une facturation de 0,08 dollar par seconde de vidéo générée.

PowerColor Radeon RX 9070 XT Red Devil White : elle est belle, mais qu'est-ce qu'elle est chère !

PowerColor l'avait teasé sur ses réseaux sociaux la semaine dernière : la PowerColor Radeon RX 9070 XT Red Devil Spectral White est officiellement lancée en ce mardi 8 avril 2025. Un nom à rallonge, un de plus, qui indique la couleur (c'est le cas de le dire) puisque l'habituelle robe noire et rouge...

Une Radeon RX 9070 se fait flasher avec le vBIOS d’une RX 9070 XT

Les appellations et les architectures ont beau avoir évolué, les Radeon RX 9070 XT et RX 9070 partagent au moins deux points communs avec les RX Vega 64 et RX Vega 56. l’instar de ces dernières, les solutions RDNA 4 reposent sur un même GPU — avec huit unités de calcul supplémentaires pour le modèle haut de gamme (64 CU contre 56 CU)... [Tout lire]

La fonctionnalité Discover de Google recommande aussi des rumeurs et infox générées par IA

Faites ce que je dis, pas ce que je fais
La fonctionnalité Discover de Google recommande aussi des rumeurs et infox générées par IA

Deux responsables de Google viennent de rappeler aux éditeurs de sites web que la création en masse de grandes quantités de contenu, en particulier à l’aide de l’IA, relève du « spam » (sauf si elle fait montre d’originalité et offre une réelle valeur ajoutée). Or, l’algorithme de recommandation de contenus Discover de Google promeut (au moins) une quarantaine de sites générés par IA (GenAI), dont plusieurs relaient rumeurs et infox.

Parmi les 3 500 sites d’infos générés par IA (GenAI) que nous avons identifiés, une quarantaine (au moins) ont été mis en avant par Discover, la « fonctionnalité de la recherche Google qui présente aux internautes des contenus en rapport avec leurs centres d’intérêt, en fonction de leur activité sur le Web et les applications » (que, pour notre part, nous avons utilisée sans aucune personnalisation, et en désactivant l’historique des recherches, de sorte d’avoir des recommandations aussi « neutres » que possible).

Si deux de cette quarantaine de sites d’infos GenAI recommandés par Google font partie du groupe de presse Économie Matin, tous les autres émanent de professionnels du SEO. Les pics de trafic que connaissent les articles apparaissant sur Discover sont tels que les revenus publicitaires associés sont devenus une véritable « machine à cash » pour ces mercenaires de l’info.

Non contents, pour la plupart, de paraphraser, voire plagier des articles écrits par de véritables journalistes, ils relaient aussi de nombreuses rumeurs et infox, « hallucinées » par leurs IA, et racontent souvent « n’importe quoi », pour reprendre le célèbre mème d’Anouk Ricard (cf son compte Instagram), Grand Prix de la 52ᵉ édition du Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême.

Ce qui ne les empêche donc pas d’être mis en avant par l’algorithme Discover de Google, au mépris des propres règles de ce dernier, allant parfois jusqu’à afficher deux articles GenAI de suite, comme en témoignent ces captures d’écran.

Captures d’écran d’articles GenAI relayant des rumeurs mais néanmoins promus sur Google Discover

Quelques sites GenAI pénalisés… suite à un reportage de France 2 ?


Il reste 83% de l'article à découvrir.
Vous devez être abonné•e pour lire la suite de cet article.
Déjà abonné•e ? Générez une clé RSS dans votre profil.

India's 'Frankenstein' Laptop Economy Thrives Against Planned Obsolescence

In Delhi's Nehru Place and Mumbai's Lamington Road, technicians are creating functional laptops from salvaged parts of multiple discarded devices. These "Frankenstein" machines sell for approximately $110 USD -- a fraction of the $800 price tag for new models. Technicians extract usable components -- motherboards, capacitors, screens, and batteries -- from e-waste sourced locally and from countries like Dubai and China. "Most people don't care about having the latest model; they just want something that works and won't break the bank," a technician told Verge. This repair ecosystem operates within a larger battle against tech giants pushing planned obsolescence through proprietary designs and restricted parts access. Many technicians source components from Seelampur, India's largest e-waste hub processing 30,000 tonnes daily, though workers there handle toxic materials with minimal protection. "India has always had a repair culture," says Satish Sinha of Toxics Link, "but companies are pushing planned obsolescence, making repairs harder and forcing people to buy new devices."

Read more of this story at Slashdot.

CUPS 2.4.12 Released To End Out The CUPS 2.4 Print Server Series

After the CUPS lead developer left Apple and OpenPrinting taking up CUPS developer after Apple ceased development, CUPS 2.4 eventually materialized. CUPS 2.4 released in 2021 as the culmination of that work to restore the open-source development around this print server while today brings CUPS 2.4.12 for ending out the series and looking toward a future with CUPS 2.5...
❌