La semaine dernière, Nintendo officialisait le lancement de sa nouvelle console Switch 2 au 5 juin 2025. Une annonce majeure, que NVIDIA ne pouvait pas laisser sans communication de sa part puisque la firme est en charge du processeur intégré à la console, comme c'était déjà le cas sur sa devancière...
China is moving fast to dominate biotechnology, and the U.S. risks falling behind permanently unless it takes action over the next three years, a congressional commission said. WSJ: Congress should invest at least $15 billion to support biotech research over the next five years and take other steps to bolster manufacturing in the U.S., while barring companies from working with Chinese biotech suppliers, the National Security Commission on Emerging Biotechnology said in a report Tuesday. To achieve its goals, the federal government and U.S.-based researchers will also need to work with allies and partners around the world.
"China is quickly ascending to biotechnology dominance, having made biotechnology a strategic priority for 20 years," the commission said. Without prompt action, the U.S. risks "falling behind, a setback from which we may never recover." The findings convey the depth of worry in Washington that China's rapid biotechnology advances jeopardize U.S. national security. Yet translating the concern into tangible actions could prove challenging.
[...] China plays a large role supplying drug ingredients and even some generic medicines to the U.S. For years, it produced copycat versions of drugs developed in the West. Recent years have seen it become a formidable hub of biotechnology innovation, after the Chinese government gave priority to the field as a critical sector in China's efforts to become a scientific superpower.
Shopify CEO Tobi Lutke is changing his company's approach to hiring in the age of AI. Employees will be expected to prove why they "cannot get what they want done using AI" before asking for more headcount and resources, Lutke wrote in a memo to staffers that he posted to X. From a report: "What would this area look like if autonomous AI agents were already part of the team?" Lutke wrote in the memo, which was sent to employees late last month. "This question can lead to really fun discussions and projects." Lutke also said there's a "fundamental expectation" across Shopify that employees embrace AI in their daily work, saying it has been a "multiplier" of productivity for those who have used it.
"I've seen many of these people approach implausible tasks, ones we wouldn't even have chosen to tackle before, with reflexive and brilliant usage of AI to get 100X the work done," Lutke wrote. The company, which sells web-based software that helps online retailers manage sales and run their operations, will factor AI usage into performance reviews, he added.
C'est le moment de notre enquête hardware annuelle auprès de la communauté !
C'est votre chance de nous dire ce qui compte vraiment pour vous : les technologies qui vous enthousiasment, le matériel que vous aimeriez voir davantage - et les domaines où l'industrie devrait concentrer ses efforts.
Quand vous vous exprimez, l'industrie vous écoute !
Le sondage ne prend que quelques minutes, et vous n'avez pas besoin de répondre à toutes les questions.
Il est conçu pour être rapide, flexible et accessible à tous - que vous soyez un lecteur occasionnel ou un passionné assidu et chevronné. […]
Meta commence à appliquer ses « Teen Accounts », inaugurés sur Instagram, à Facebook et Messenger. L’entreprise débute par plusieurs pays anglo-saxons, mais tous les marchés seront concernés. Elle fait toujours face à de multiples plaintes portant sur des questions de santé mentale.
En septembre 2024, Meta a débuté une bascule importante sur Instagram : tous les jeunes âgés de moins de 18 ans sont passés automatiquement sur un nouveau type de compte. Il était impossible de refuser le changement et plusieurs restrictions étaient mises en place. Par exemple, tous ces comptes étaient privés par défaut et il était notamment impossible de leur envoyer un message privé si l’on n’était pas déjà « amis ».
Une extension des restrictions à Facebook et Messenger
Aujourd’hui, Meta annonce que le même type de compte commence à être appliqué pour l’ensemble des jeunes utilisateurs sur Facebook et Messenger. Cette bascule débute aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Australie et au Canada, puis devrait être appliquée au reste du monde au cours des prochains mois, sans calendrier précis pour le moment.
La transformation des comptes peut se révéler assez radicale pour les personnes mineures concernées. Comme pour Instagram, les comptes sont ainsi privés par défaut, et il est impossible de les contacter si l’on n’est pas déjà amis ou qu’une conversation n’a pas eu lieu avant ce changement.
Il y a également une grande différence entre les mineurs de 16 - 17 ans et ceux ayant moins de 16 ans. Pour ces jeunes personnes, les restrictions grimpent d’un cran. Seuls d’autres utilisateurs identifiés comme amis pourront voir les Stories et y répondre. Mêmes limitations pour les mentions, commentaires et autres tags. Si les personnes âgées d’au moins 16 ans pourront elles-mêmes modifier les paramètres, celles ayant entre 13 (âge minimal requis sur ces plateformes) et 15 ans auront besoin d’une autorisation parentale.
Renforcement des barrières sur Instagram
Ce n’est pas tout, car les plus jeunes recevront également des notifications les invitant à quitter les réseaux sociaux au bout d’une heure d’utilisation par jour. La coupure n’est cependant pas forcée et les parents devront s’appuyer sur d’autres outils, comme ceux intégrés en standard dans Android et iOS notamment, s’ils veulent l’imposer. En outre, les applications couperont automatiquement leurs notifications durant la nuit. Là encore, pour les moins de 16 ans, la modification de ces réglages réclamera une autorisation parentale.
Meta en profite d’ailleurs pour renforcer les restrictions sur son Instagram. Les moins de 16 ans ne peuvent ainsi pas se produire en Live, sauf accord parental une fois de plus. Et tant qu’à réclamer ce dernier, un autre réglage est concerné : il n’est plus possible de désactiver soi-même la fonction de floutage des contenus suspectés comme contenant de la nudité.
Meta glisse dans son billet de blog les résultats d’un sondage réalisé par Ipsos à sa demande. D’après l’enquête, qui s’est déroulée aux États-Unis, 94 % des parents interrogés ont estimé utile ce type de compte pour les adolescents, 85 % estimant que la fonction les aide à faire en sorte que leurs enfants aient « une expérience positive » sur Instagram. 90 % ont également trouvé les réglages par défaut « bénéfiques ».
Une situation tendue pour Meta
Ces changements n’ont pas été entièrement à l’initiative de Meta cependant. Aux États-Unis notamment, l’entreprise a fait l’objet d’un nombre croissant d’attaques sur les questions de santé mentale et l’aliénation engendrée par les réseaux sociaux. Tout particulièrement quand ils sont équipés d’un « mur infini » que l’on peut faire défiler sans jamais s’arrêter, le flux étant alimenté par les algorithmes. En octobre 2023, un total de 41 États américains avaient ainsi déposé plainte contre Meta, accusant Facebook et Instagram de favoriser une addiction toxique (33 en commun et 8 dans des plaintes séparées).
Ce sujet de la santé mentale, particulièrement chez les adolescents, est devenu prégnant. Quelques mois avant la plainte des États américains, on avait ainsi 2 000 familles étasuniennes faire de même contre un lot de réseaux sociaux (TikTok, Snapchat, YouTube, Roblox et Meta). Un an plus tard, TikTok faisait directement face à une plainte de 14 États américains, le réseau étant accusé de nuire à la santé mentale des jeunes utilisateurs. L’Europe s’est également emparée de cette question.
Meta commence à appliquer ses « Teen Accounts », inaugurés sur Instagram, à Facebook et Messenger. L’entreprise débute par plusieurs pays anglo-saxons, mais tous les marchés seront concernés. Elle fait toujours face à de multiples plaintes portant sur des questions de santé mentale.
En septembre 2024, Meta a débuté une bascule importante sur Instagram : tous les jeunes âgés de moins de 18 ans sont passés automatiquement sur un nouveau type de compte. Il était impossible de refuser le changement et plusieurs restrictions étaient mises en place. Par exemple, tous ces comptes étaient privés par défaut et il était notamment impossible de leur envoyer un message privé si l’on n’était pas déjà « amis ».
Une extension des restrictions à Facebook et Messenger
Aujourd’hui, Meta annonce que le même type de compte commence à être appliqué pour l’ensemble des jeunes utilisateurs sur Facebook et Messenger. Cette bascule débute aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Australie et au Canada, puis devrait être appliquée au reste du monde au cours des prochains mois, sans calendrier précis pour le moment.
La transformation des comptes peut se révéler assez radicale pour les personnes mineures concernées. Comme pour Instagram, les comptes sont ainsi privés par défaut, et il est impossible de les contacter si l’on n’est pas déjà amis ou qu’une conversation n’a pas eu lieu avant ce changement.
Il y a également une grande différence entre les mineurs de 16 - 17 ans et ceux ayant moins de 16 ans. Pour ces jeunes personnes, les restrictions grimpent d’un cran. Seuls d’autres utilisateurs identifiés comme amis pourront voir les Stories et y répondre. Mêmes limitations pour les mentions, commentaires et autres tags. Si les personnes âgées d’au moins 16 ans pourront elles-mêmes modifier les paramètres, celles ayant entre 13 (âge minimal requis sur ces plateformes) et 15 ans auront besoin d’une autorisation parentale.
Renforcement des barrières sur Instagram
Ce n’est pas tout, car les plus jeunes recevront également des notifications les invitant à quitter les réseaux sociaux au bout d’une heure d’utilisation par jour. La coupure n’est cependant pas forcée et les parents devront s’appuyer sur d’autres outils, comme ceux intégrés en standard dans Android et iOS notamment, s’ils veulent l’imposer. En outre, les applications couperont automatiquement leurs notifications durant la nuit. Là encore, pour les moins de 16 ans, la modification de ces réglages réclamera une autorisation parentale.
Meta en profite d’ailleurs pour renforcer les restrictions sur son Instagram. Les moins de 16 ans ne peuvent ainsi pas se produire en Live, sauf accord parental une fois de plus. Et tant qu’à réclamer ce dernier, un autre réglage est concerné : il n’est plus possible de désactiver soi-même la fonction de floutage des contenus suspectés comme contenant de la nudité.
Meta glisse dans son billet de blog les résultats d’un sondage réalisé par Ipsos à sa demande. D’après l’enquête, qui s’est déroulée aux États-Unis, 94 % des parents interrogés ont estimé utile ce type de compte pour les adolescents, 85 % estimant que la fonction les aide à faire en sorte que leurs enfants aient « une expérience positive » sur Instagram. 90 % ont également trouvé les réglages par défaut « bénéfiques ».
Une situation tendue pour Meta
Ces changements n’ont pas été entièrement à l’initiative de Meta cependant. Aux États-Unis notamment, l’entreprise a fait l’objet d’un nombre croissant d’attaques sur les questions de santé mentale et l’aliénation engendrée par les réseaux sociaux. Tout particulièrement quand ils sont équipés d’un « mur infini » que l’on peut faire défiler sans jamais s’arrêter, le flux étant alimenté par les algorithmes. En octobre 2023, un total de 41 États américains avaient ainsi déposé plainte contre Meta, accusant Facebook et Instagram de favoriser une addiction toxique (33 en commun et 8 dans des plaintes séparées).
Ce sujet de la santé mentale, particulièrement chez les adolescents, est devenu prégnant. Quelques mois avant la plainte des États américains, on avait ainsi 2 000 familles étasuniennes faire de même contre un lot de réseaux sociaux (TikTok, Snapchat, YouTube, Roblox et Meta). Un an plus tard, TikTok faisait directement face à une plainte de 14 États américains, le réseau étant accusé de nuire à la santé mentale des jeunes utilisateurs. L’Europe s’est également emparée de cette question.
The Linux 6.15 merge window ended on Sunday with the release of Linux 6.15-rc1. There is a lot of exciting features and updates that were merged during the two-week merge window. Here is a look at all of the most prominent changes to be found with Linux 6.15.
L’État, par l’intermédiaire de la Direction interministérielle du numérique (DINUM), lance un appel aux éditeurs proposant des briques applicatives d’intelligence artificielle générative. Objectif affiché ? « Recenser et valoriser des solutions (…) qui répondent aux besoins du secteur public ».
La démarche prend la forme d’un appel à manifestation d’intérêt (AMI), ouvert jusqu’au 15 mai prochain, au terme duquel les lauréats feront « l’objet d’un recensement dans le socle interministériel de briques technologiques d’IAG, publié par la DINUM, et alimenteront la réflexion pour étoffer le socle technologique d’IAG Albert (API Gateway) déjà en développement et proposé par la DINUM ».
Autrement dit, participer à cet AMI doit permettre aux éditeurs concernés de faire référencer leurs solutions auprès de la DINUM et des services de l’État, sans autre promesse plus concrète à ce stade. Il pourrait toutefois contribuer à donner un peu de visibilité aux lauréats, puisque la liste de ces derniers sera présentée en juin prochain, à l’occasion du salon VivaTech.
Le règlement de l’AMI ratisse volontairement large : « toutes les solutions développées et disponibles sur le marché » sont les bienvenues, qu’elles se présentent comme une application complète ou comme une brique technologique dédiée à un aspect plus particulier du déploiement de l’IA générative comme l’inférence de modèles, la gestion de bases de données vectorielles ou l’apprentissage spécialisé.
L’AMI n’établit pas de préférence entre open source et logiques propriétaires. Il réclame en revanche que les solutions candidates soient adaptées à un environnement SecNumCloud en France ou dans l’Union européenne, et conformes à l’objectif de maîtrise, de pérennité et d’indépendance des systèmes d’information de l’État. L’acte de candidature suppose par ailleurs que l’éditeur soit prêt à détailler sa proposition technique et les ordres de grandeur de coûts associés.
L’État a déjà réalisé un premier AMI intitulé « IA au service de l’efficience » dont les enseignements ont été rendus publics le 11 février dernier, à l’occasion du Sommet pour l’action sur l’IA. Plus qu’un annuaire de solutions, le livrable prend la forme d’un catalogue de projet IA menés principalement par des entreprises, avec un objectif affiché d’efficience (principalement économique).
L’État, par l’intermédiaire de la Direction interministérielle du numérique (DINUM), lance un appel aux éditeurs proposant des briques applicatives d’intelligence artificielle générative. Objectif affiché ? « Recenser et valoriser des solutions (…) qui répondent aux besoins du secteur public ».
La démarche prend la forme d’un appel à manifestation d’intérêt (AMI), ouvert jusqu’au 15 mai prochain, au terme duquel les lauréats feront « l’objet d’un recensement dans le socle interministériel de briques technologiques d’IAG, publié par la DINUM, et alimenteront la réflexion pour étoffer le socle technologique d’IAG Albert (API Gateway) déjà en développement et proposé par la DINUM ».
Autrement dit, participer à cet AMI doit permettre aux éditeurs concernés de faire référencer leurs solutions auprès de la DINUM et des services de l’État, sans autre promesse plus concrète à ce stade. Il pourrait toutefois contribuer à donner un peu de visibilité aux lauréats, puisque la liste de ces derniers sera présentée en juin prochain, à l’occasion du salon VivaTech.
Le règlement de l’AMI ratisse volontairement large : « toutes les solutions développées et disponibles sur le marché » sont les bienvenues, qu’elles se présentent comme une application complète ou comme une brique technologique dédiée à un aspect plus particulier du déploiement de l’IA générative comme l’inférence de modèles, la gestion de bases de données vectorielles ou l’apprentissage spécialisé.
L’AMI n’établit pas de préférence entre open source et logiques propriétaires. Il réclame en revanche que les solutions candidates soient adaptées à un environnement SecNumCloud en France ou dans l’Union européenne, et conformes à l’objectif de maîtrise, de pérennité et d’indépendance des systèmes d’information de l’État. L’acte de candidature suppose par ailleurs que l’éditeur soit prêt à détailler sa proposition technique et les ordres de grandeur de coûts associés.
L’État a déjà réalisé un premier AMI intitulé « IA au service de l’efficience » dont les enseignements ont été rendus publics le 11 février dernier, à l’occasion du Sommet pour l’action sur l’IA. Plus qu’un annuaire de solutions, le livrable prend la forme d’un catalogue de projet IA menés principalement par des entreprises, avec un objectif affiché d’efficience (principalement économique).
Micron has informed US customers it will implement surcharges on memory modules and solid-state drives starting Wednesday to offset President Trump's new tariffs, according to Reuters. While semiconductors received exemptions in Trump's recent trade action, memory storage products didn't escape the new duties.
Micron, which manufactures primarily in Asian countries including China and Taiwan, had previously signaled during a March earnings call that tariff costs would be passed to customers.
Meta released two new Llama 4 models over the weekend -- Scout and Maverick -- with claims that Maverick outperforms GPT-4o and Gemini 2.0 Flash on benchmarks. Maverick quickly secured the number-two spot on LMArena, behind only Gemini 2.5 Pro.
Researchers have since discovered that Meta used an "experimental chat version" of Maverick for LMArena testing that was "optimized for conversationality" rather than the publicly available version.
In response, LMArena said "Meta's interpretation of our policy did not match what we expect from model providers" and announced policy updates to prevent similar issues.
With the recent release of Blender 4.4 it brought many improvements to its Vulkan back-end but is still being treated as experimental. But they hope to make their Vulkan renderer production-ready this year and in order to do that they need more help from the community in testing it...
La suite iCUE n'a cessé de prendre de l'importance chez CORSAIR, et certains utilisateurs peuvent se sentir un peu perdu quand il s'agit de simplement vouloir faire une mise à jour d'un périphérique. C'est pour cette raison, ou aussi pour dépanner ceux qui se déplacent souvent, que CORSAIR propose désormais un outil en ligne pour mettre à jour le firmware de certains périphériques. Une belle liste de produits qui devrait s'agrandir rapidement est déjà disponible, et il n'y a ensuite qu'à ce laisser guider sur cette page. Alors certes, sans iCUE on ne sait pas quand les firmwares sont disponibles, mais nous avons envie de dire que si tout marche bien...
Les détails sont ici.
[…]
Pasquale Scionti est un artiste que l'on sait très inspiré par le moteur graphique Unreal Engine.
Aujourd'hui, il nous propose d'essayer, de "jouer" à l'un de ses créations, qui est téléchargeable ici, pour un poids de 11.9 Go. […]
Nous vous proposons ce jour de découvrir notre avis sur un nouveau siège gamer par ASUS ROG avec le Destrier Core, qui est un modèle dérivé du Destrier, mais qui se veut plus accessible.
Il est tout simplement à découvrir ici même : Test siège ASUS ROG Destrier Core ou en cliquant sur la source. […]
Le changement remonte à deux semaines, mais sa découverte est plus récente — un article de WCCFTech publié le 5 avril, largement repris depuis, l’a mis en lumière : NVIDIA a rendu public l’ensemble du code source GPU de PhysX et Flow. Les versions concernées sont Flow v2... [Tout lire]
Dès la création de l’entreprise en 2017, le co-fondateur de Clearview, Hoan Ton-That, avait en tête la reconnaissance faciale des immigrants et la surveillance des frontières étasuniennes. L’entreprise s’appuie sur des milliards d’images récupérées sur Internet, très souvent sans aucun consentement. Elle a aussi essayé de récupérer des millions de données de police comprenant des photos de suspects.
L’entreprise américaine Clearview est connu pour son web scraping sauvage pour obtenir des milliards d’images, ceci à fin de créer un logiciel proposé aux forces de l’ordre pour résoudre des enquêtes criminelles. Sur son site web, elle propose aux autorités d’ « exploiter le pouvoir de la reconnaissance faciale dans les enquêtes criminelles ».
Ses méthodes de scraping ont été reconnues illégales en Europe par la CNIL, mais aussi par ses homologues britannique, grecque, italienne et néerlandaise, entre autres. En tout, ces autorités de contrôle ont prononcé un peu plus de 100 millions d’amendes, sans pour autant avoir les moyens de contraindre l’entreprise de payer.
Du côté étasunien, un juge s’est prononcé le 20 mars dernier sur un règlement unique de class-action sans compensation financière immédiate et spécifique pour les victimes. Mais ce règlement pourrait, à terme, mener à un fond de compensation basé sur la valeur de Clearview et atteindre 23% de celle-ci, ce qui équivaudrait à 51,75 millions de dollars si on prend la valeur actuelle de l’entreprise.
Un pitch pour le contrôle aux frontières dès 2017
Le co-fondateur de l’entreprise, Hoan Ton-That, a, dès la création de l’entreprise en 2017, présenté le projet de Clearview comme une technologie de surveillance des frontières étasuniennes, selon une enquête du média américain Mother Jones.
Dans un email obtenu par Mother Jones et envoyé à des partenaires commerciaux en mars 2017, alors que l’entreprise n’avait pas encore adopté le nom de Clearview, il proposait un « pitch sur les patrouilles aux frontières ». Il y expliquait vouloir convaincre le gouvernement fédéral américain d’intégrer à ses caméras de surveillance des frontières son logiciel pour utiliser la « détection des visages » sur les immigrants entrant aux États-Unis.
Celui qui a récemment laissé sa place de CEO à un proche de Donald Trump est pourtant lui-même un immigrant venant d’Australie, tout en se réclamant d’une descendance royale vietnamienne. Après des études à San Francisco, « il s’est ensuite rapproché des néoréactionnaires de la Silicon Valley qui ont adopté une vision technocratique et d’extrême droite de la société », commente Mother Jones, et est devenu un « partisan inconditionnel de Donald Trump ». L’entreprise a été financée, dès ses débuts, par Peter Thiel.
Dans son pitch, Hoan Ton-That proposait de comparer les images des étrangers venant aux États-Unis avec des photos de suspects pour déterminer s’ils avaient déjà été arrêtés dans ce pays, selon le média. Récemment, 404 Média révélait que l’entreprise avait dépensé près d’un million de dollars en 2019 pour acheter « 690 millions de dossiers d’arrestation et 390 millions de photos d’arrestation » à une entreprise de renseignement nommée Investigative Consultant.
Surveillance des réseaux sociaux des migrants
Toujours dans cette présentation, l’ancien CEO de Clearview proposait d’analyser les médias sociaux des personnes migrantes pour connaître leur « sentiment à l’égard des États-Unis ». Cette proposition rappelle le système appelé « Catch and Revoke » que le secrétaire d’État des États-Unis, Marco Rubio, veut mettre en place afin de traquer les étudiants étrangers et révoquer leurs visas.
Hoan Ton-That proposait d’analyser les médias sociaux des migrants à la recherche de « messages disant “Je déteste Trump” ou “Trump est une puta” » et de cibler les personnes ayant des « affinités avec des groupes d’extrême-gauche », en donnant comme seul exemple UnidosUS, « l’une des plus grandes organisations hispaniques de défense des droits civiques du pays », explique Mother Jones.
Un simple tweet, publié par un compte X « certifié », a mis le feu aux marchés lundi, entraînant une hausse momentanée de quelque 2 000 milliards de dollars de la capitalisation boursière mondiale. L’incident, survenu dans un contexte de fébrilité exceptionnel, souligne à quel point les marchés restent vulnérables à des tentatives de manipulation délibérées.
Plus volatil, tu meurs. Sur les forums spécialisés comme sur les réseaux sociaux, l’annonce d’une embellie s’est propagée comme une traînée de poudre lundi après-midi (heure de Paris) : après trois jours de baisse continue, l’heure du rebond est arrivée, et les indices repartent à la hausse ! Pendant vingt minutes, une forme d’euphorie gagne les investisseurs.
Entre le moment où la contagion a débuté et celui où le feu de paille s’est éteint, les places boursières ont regagné lundi l’équivalent de quelque 2 000 milliards de dollars de capitalisation perdus depuis le 3 avril et l’annonce de la mise en place des droits de douane exceptionnels décidés par Donald Trump. Avant de les reperdre, tout aussi rapidement. Que s’est-il donc passé ?
Une interview détournée
Le phénomène débute avec un tweet massivement relayé par de nombreux comptes présentant des affinités avec les thématiques de l’investissement en bourse ou des cryptomonnaies. Écrit tout en majuscules, il affirme : « Trump envisage une pause de 90 jours dans la mise en place des droits de douane pour tous les pays sauf la Chine ». Souvent, il est assorti d’un nom propre, Hassett, en référence à Kevin Hassett, le conseiller économique de Donald Trump à la Maison-Blanche.
Une heure plus tôt, la question d’une possible pause dans la mise en œuvre des droits de douane lui avait bien été posée au micro de Fox News, mais Kevin Hassett avait alors botté en touche, indiquant que le président déciderait… ce qu’il déciderait.
Une intox particulièrement virale
C’est cette déclaration, plutôt prudente, qui semble avoir servi de point de départ à la diffusion d’une fausse information. D’après le déroulé retracé par NPR, la fake news aurait d’abord été propagée par un compte X baptisé Hammer Capital, et doté de la coche bleue (accessible en souscrivant un abonnement payant) qui permet de disposer de la mention « certifié » à côté de son pseudonyme et offre une portée supérieure aux messages. Le compte initial affiche environ 1 100 followers, mais la fausse information gagne rapidement en visibilité grâce au relais de nombreux autres comptes.
Quelques minutes plus tard, elle gagne une nouvelle caisse de résonance : le message est repris par le compte @DeItaone, qui compte pour sa part quelque 850 000 abonnés, et adopte « Walter Bloomberg » comme pseudonyme sur le réseau social X.
Officiellement, le compte n’a aucun lien avec la célèbre agence d’actu financière Bloomberg, mais il relaie fréquemment les alertes de cette dernière, ce qui explique vraisemblablement sa popularité. Le flux de dépêches de Bloomberg est très prisé des investisseurs particuliers, dans la mesure où il permet d’être alerté très en avance de phase d’éventuelles informations susceptibles d’influencer la bourse, mais il est payant (et facturé très cher).
Une caution journalistique
À ce stade, ni Bloomberg, ni la Maison-Blanche, ni Fox News n’ont confirmé la soi-disant pause sur leurs propres canaux, et même si la rumeur a déjà entraîné un début de hausse sur les marchés, son effet reste encore limité. Le véritable déclencheur intervient peu après 16 heures (heure de Paris), quand CNBC relaie l’intox – via son bandeau d’informations écrites – sur son direct. Cinq minutes plus tard, l’agence Reuters envoie à son tour une dépêche, qui confère, aux yeux de nombreux investisseurs, une légitimité à l’information… jusqu’à ce que la Maison-Blanche démente.
« Alors que nous suivions l’évolution du marché en temps réel, nous avons diffusé des informations non confirmées dans une bannière. Nos reporters ont rapidement corrigé l’information à l’antenne », précise une porte-parole de CNBC au Wall Street Journal. « La Maison-Blanche a démenti ces informations. Reuters a retiré cette information erronée et regrette son erreur », réagit Reuters dans la même veine.
CNBC a démenti vers 16h33 (heure de Paris)
Immédiatement, les investisseurs qui avaient acheté des titres ou des fonds cotés pour essayer de profiter de la hausse s’extraient du marché, provoquant la fin de l’embellie. Dans le lot, d’aucuns s’estiment toutefois heureux : la hausse a été si fulgurante que celui qui a acheté et vendu au bon moment a pu, en quelques minutes, réaliser un gain à deux chiffres.
En décembre dernier, Amazon lançait sa nouvelle famille de modèles d’IA générative Nova. On y trouvait cinq variantes : Micro, Lite, Premier, Canvas et Reel, tous conçus pour une finalité spécifique. Le modèle principal et multimodal Premier est actuellement le plus grand modèle de l’entreprise. Micro est par exemple beaucoup plus petit et ne prend en charge que le texte.
Reel, lui, était conçu pour permettre la génération de vidéos d’un maximum de 6 secondes, à partir d’un texte et/ou d’images. Amazon promettait alors une extension de cette durée à 2 min dans le courant 2025, dont acte.
Nova Reel 1.1 est disponible depuis Amazon Bedrock et permet effectivement de générer des vidéos d’une durée maximale de 2 min. Dans son mode automatisé, la société a recours à une petite « astuce » : ces 2 minutes sont composées de plans de 6 secondes. Toutefois, Reel 1.1 est capable de maintenir « un style cohérent d’un plan à l’autre », selon Amazon. Dans ce mode, l’invite peut grimper jusqu’à 4 000 caractères, mais aucune image n’est acceptée en entrée.
Le modèle peut également fonctionner en mode manuel. Dans ce cas, on peut envoyer une invite – texte ou images cette fois – spécifique pour chaque plan. Attention cependant, la limite de caractères descend à 512, et la définition des images ne peut pas dépasser 1 280 x 720.
Le tarif du service est le même que pour la première version, avec une facturation de 0,08 dollar par seconde de vidéo générée.
Un simple tweet, publié par un compte X « certifié », a mis le feu aux marchés lundi, entraînant une hausse momentanée de quelque 2 000 milliards de dollars de la capitalisation boursière mondiale. L’incident, survenu dans un contexte de fébrilité exceptionnel, souligne à quel point les marchés restent vulnérables à des tentatives de manipulation délibérées.
Plus volatil, tu meurs. Sur les forums spécialisés comme sur les réseaux sociaux, l’annonce d’une embellie s’est propagée comme une traînée de poudre lundi après-midi (heure de Paris) : après trois jours de baisse continue, l’heure du rebond est arrivée, et les indices repartent à la hausse ! Pendant vingt minutes, une forme d’euphorie gagne les investisseurs.
Entre le moment où la contagion a débuté et celui où le feu de paille s’est éteint, les places boursières ont regagné lundi l’équivalent de quelque 2 000 milliards de dollars de capitalisation perdus depuis le 3 avril et l’annonce de la mise en place des droits de douane exceptionnels décidés par Donald Trump. Avant de les reperdre, tout aussi rapidement. Que s’est-il donc passé ?
Une interview détournée
Le phénomène débute avec un tweet massivement relayé par de nombreux comptes présentant des affinités avec les thématiques de l’investissement en bourse ou des cryptomonnaies. Écrit tout en majuscules, il affirme : « Trump envisage une pause de 90 jours dans la mise en place des droits de douane pour tous les pays sauf la Chine ». Souvent, il est assorti d’un nom propre, Hassett, en référence à Kevin Hassett, le conseiller économique de Donald Trump à la Maison-Blanche.
Une heure plus tôt, la question d’une possible pause dans la mise en œuvre des droits de douane lui avait bien été posée au micro de Fox News, mais Kevin Hassett avait alors botté en touche, indiquant que le président déciderait… ce qu’il déciderait.
Une intox particulièrement virale
C’est cette déclaration, plutôt prudente, qui semble avoir servi de point de départ à la diffusion d’une fausse information. D’après le déroulé retracé par NPR, la fake news aurait d’abord été propagée par un compte X baptisé Hammer Capital, et doté de la coche bleue (accessible en souscrivant un abonnement payant) qui permet de disposer de la mention « certifié » à côté de son pseudonyme et offre une portée supérieure aux messages. Le compte initial affiche environ 1 100 followers, mais la fausse information gagne rapidement en visibilité grâce au relais de nombreux autres comptes.
Quelques minutes plus tard, elle gagne une nouvelle caisse de résonance : le message est repris par le compte @DeItaone, qui compte pour sa part quelque 850 000 abonnés, et adopte « Walter Bloomberg » comme pseudonyme sur le réseau social X.
Officiellement, le compte n’a aucun lien avec la célèbre agence d’actu financière Bloomberg, mais il relaie fréquemment les alertes de cette dernière, ce qui explique vraisemblablement sa popularité. Le flux de dépêches de Bloomberg est très prisé des investisseurs particuliers, dans la mesure où il permet d’être alerté très en avance de phase d’éventuelles informations susceptibles d’influencer la bourse, mais il est payant (et facturé très cher).
Une caution journalistique
À ce stade, ni Bloomberg, ni la Maison-Blanche, ni Fox News n’ont confirmé la soi-disant pause sur leurs propres canaux, et même si la rumeur a déjà entraîné un début de hausse sur les marchés, son effet reste encore limité. Le véritable déclencheur intervient peu après 16 heures (heure de Paris), quand CNBC relaie l’intox – via son bandeau d’informations écrites – sur son direct. Cinq minutes plus tard, l’agence Reuters envoie à son tour une dépêche, qui confère, aux yeux de nombreux investisseurs, une légitimité à l’information… jusqu’à ce que la Maison-Blanche démente.
« Alors que nous suivions l’évolution du marché en temps réel, nous avons diffusé des informations non confirmées dans une bannière. Nos reporters ont rapidement corrigé l’information à l’antenne », précise une porte-parole de CNBC au Wall Street Journal. « La Maison-Blanche a démenti ces informations. Reuters a retiré cette information erronée et regrette son erreur », réagit Reuters dans la même veine.
CNBC a démenti vers 16h33 (heure de Paris)
Immédiatement, les investisseurs qui avaient acheté des titres ou des fonds cotés pour essayer de profiter de la hausse s’extraient du marché, provoquant la fin de l’embellie. Dans le lot, d’aucuns s’estiment toutefois heureux : la hausse a été si fulgurante que celui qui a acheté et vendu au bon moment a pu, en quelques minutes, réaliser un gain à deux chiffres.