Au Computex 2025, nous avons pu découvrir l'ordinateur MEG Vision X AI 2nd de MSI avec son impressionnant écran tactile en façade !
Son nom ne laisse peu de doutes, il est dopé, boosté à l'intelligence artificielle, cette dernière se mêlant à la gestion du refroidissement et des performances, selon le constructeur. Divers logos liés à l'IA s'affichent sur l'écran, en façade, celui-ci vous permet évidemment une surveillance poussée de vos composants : […]
KDE Plasma recevra bientôt une version 6.4 incluant bon nombre de nouveautés, dont certaines importantes. Parallèlement, un projet tiers vise à doter KDE de son propre gestionnaire de machines virtuelles, équivalent à ce que propose Machines sur GNOME.
La version 6.3 de l’environnement de bureau était riche en nouveautés. On y trouvait notamment la possibilité de cloner les panneaux et un affichage plus net, grâce à une meilleure gestion des couleurs et surtout une refonte complète de la mise à l’échelle fractionnaire.
La version 6.4, sortie samedi en bêta, a également un joli programme. On y trouve ainsi un assistant de calibrage pour le HDR, qui devrait aider à simplifier la configuration de ce mode. KWin peut en outre activer la fonction Extended Dynamic Range sur les écrans compatibles, pour simuler le HDR et en ajustant « stratégiquement » le rétro-éclairage. KWin permet aussi de limiter la profondeur de couleur maximale sur ces écrans.
Nombreuses petites modifications
Plusieurs widgets ont aussi été améliorés. Volume, par exemple, dispose de plusieurs textes pour mieux indiquer à quoi correspondent les périphériques. Le widget Comics communique davantage, que ce soit pendant sa configuration ou dans la manière d’informer de son état. Le widget de la corbeille informe de son côté mieux sur ce qu’il fait, avec un indicateur d’activité pendant le vidage.
KDE Plasma 6.4 modifie également le moniteur système. Les indicateurs présents dans la vue générale se veulent plus représentatifs, avec par exemple le taux d’utilisation du GPU et la capacité de chaque disque.
Parmi les autres apports, signalons un déverrouillage au clic pour les touches collantes (comme sur X11), une demande d’autorisation unique pour le serveur RDP intégré, l’affiche du bouton « Modifier » en premier au survol des éléments du presse-papiers, la suppression de toutes les infobulles qui apparaissent lorsque l’on survole les étiquettes sur les pages Souris et Touchpad des Paramètres système, ou encore un affichage plus clair de l’option « ne plus demander » sur la fenêtre qui apparait au lancement d’un exécutable. En outre, le notificateur d’espace libre prévient d’un faible espace disponible sur toutes les partitions, et plus uniquement sur / et /home.
À noter un autre apport significatif : il devient possible d’accorder aux applications XWayland l’autorisation de contrôler le clavier et la souris. Comme l’indiquent les développeurs, il s’agit d’une baisse de sécurité pour les applications ainsi autorisées, mais certaines ont besoin de ce réglage pour fonctionner. Prudence donc.
Machines virtuelles en Karton
Enfin, comme le signale Neowin, Plasma pourrait enfin avoir son propre gestionnaire de machines virtuelles, à la manière de Machines sur GNOME (Boxes en anglais). Ce projet, nommé Karton, a déjà plusieurs années. Créé par Aaron Rainbolt, qui souhaitait créer une interface pour QEMU, il a d’abord été récupéré par Harald Sitter, développeur KDE, qui en a fait un projet Google Summer of Code. Le développement actif est assuré aujourd’hui par Derek Lin dans le cadre de la version 2025 du Summer of Code.
En l’état, Karton est bâti sur Qt Quick et Kirigami (un framework pour les interfaces des applications sur KDE). Il utilise l’API libvirt pour gérer les machines virtuelles. Il reste cependant beaucoup de travail, car le développeur se concentre pour l’instant sur les fonctions élémentaires. Parmi les travaux en cours, on note l’abandon de virt-install pour libosinfo pour mieux détecter les images des systèmes d’exploitation et générer les XLM de configuration, une meilleure configuration des périphériques, un support plus étendu des hyperviseurs ou encore la création d’un visualiseur SPICE en Qt Quick.
Sur Telegram, ce 18 mai, le fondateur et PDG de l’application de messagerie a accusé la France d’avoir tenté de « réduire des voix conservatrices au silence » en Roumanie, alors que se déroulait le second tour de l’élection présidentielle.
« On ne combat pas les « ingérences électorales » en faisant de l’ingérence électorale », a écrit Pavel Durov. S’il n’a pas nommément cité de gouvernement, il a utilisé l’émoji baguette pour évoquer un gouvernement qui lui aurait demandé de supprimer certains contenus.
En fin d’après-midi, le Quai d’Orsay a vivement démenti, souligne Le Monde. Dans un communiqué, il qualifie les allégations de Pavel Durov de « totalement infondées » et qualifient les propos de Durov de « manœuvre de diversion face aux réelles menaces d’ingérences qui visent la Roumanie ».
Sur le réseau social X, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères roumain déclarait par ailleurs détecter « de nouveau, les traces de l’ingérence russe ». Il pointe en particulier « une campagne virale de fausses informations sur Telegram et d’autres plateformes ». Parmi elles, une vidéo attisait sur TikTok des suspicions de coups d’État, affirmant que des gendarmes français patrouillaient sous uniforme roumain dans le pays.
element5digital/Unsplash
En décembre, le premier tour des élections présidentielles roumaines avait été annulé sur la foi de soupçons d’ingérence. Nettement devancé au premier tour ré-organisé début mai, le candidat centriste Nicusor Dan a finalement recueilli hier près de 54 % des voix.
Une procédure judiciaire reste en cours en France contre Pavel Durov, arrêté en août 2024 et visé à l’époque par douze chefs d’accusations relatifs à sa gestion de Telegram et à sa non-coopération avec les autorités. L’entrepreneur a été autorisé à quitter le pays en mars 2025.
KDE Plasma recevra bientôt une version 6.4 incluant bon nombre de nouveautés, dont certaines importantes. Parallèlement, un projet tiers vise à doter KDE de son propre gestionnaire de machines virtuelles, équivalent à ce que propose Machines sur GNOME.
La version 6.3 de l’environnement de bureau était riche en nouveautés. On y trouvait notamment la possibilité de cloner les panneaux et un affichage plus net, grâce à une meilleure gestion des couleurs et surtout une refonte complète de la mise à l’échelle fractionnaire.
La version 6.4, sortie samedi en bêta, a également un joli programme. On y trouve ainsi un assistant de calibrage pour le HDR, qui devrait aider à simplifier la configuration de ce mode. KWin peut en outre activer la fonction Extended Dynamic Range sur les écrans compatibles, pour simuler le HDR et en ajustant « stratégiquement » le rétro-éclairage. KWin permet aussi de limiter la profondeur de couleur maximale sur ces écrans.
Nombreuses petites modifications
Plusieurs widgets ont aussi été améliorés. Volume, par exemple, dispose de plusieurs textes pour mieux indiquer à quoi correspondent les périphériques. Le widget Comics communique davantage, que ce soit pendant sa configuration ou dans la manière d’informer de son état. Le widget de la corbeille informe de son côté mieux sur ce qu’il fait, avec un indicateur d’activité pendant le vidage.
KDE Plasma 6.4 modifie également le moniteur système. Les indicateurs présents dans la vue générale se veulent plus représentatifs, avec par exemple le taux d’utilisation du GPU et la capacité de chaque disque.
Parmi les autres apports, signalons un déverrouillage au clic pour les touches collantes (comme sur X11), une demande d’autorisation unique pour le serveur RDP intégré, l’affiche du bouton « Modifier » en premier au survol des éléments du presse-papiers, la suppression de toutes les infobulles qui apparaissent lorsque l’on survole les étiquettes sur les pages Souris et Touchpad des Paramètres système, ou encore un affichage plus clair de l’option « ne plus demander » sur la fenêtre qui apparait au lancement d’un exécutable. En outre, le notificateur d’espace libre prévient d’un faible espace disponible sur toutes les partitions, et plus uniquement sur / et /home.
À noter un autre apport significatif : il devient possible d’accorder aux applications XWayland l’autorisation de contrôler le clavier et la souris. Comme l’indiquent les développeurs, il s’agit d’une baisse de sécurité pour les applications ainsi autorisées, mais certaines ont besoin de ce réglage pour fonctionner. Prudence donc.
Machines virtuelles en Karton
Enfin, comme le signale Neowin, Plasma pourrait enfin avoir son propre gestionnaire de machines virtuelles, à la manière de Machines sur GNOME (Boxes en anglais). Ce projet, nommé Karton, a déjà plusieurs années. Créé par Aaron Rainbolt, qui souhaitait créer une interface pour QEMU, il a d’abord été récupéré par Harald Sitter, développeur KDE, qui en a fait un projet Google Summer of Code. Le développement actif est assuré aujourd’hui par Derek Lin dans le cadre de la version 2025 du Summer of Code.
En l’état, Karton est bâti sur Qt Quick et Kirigami (un framework pour les interfaces des applications sur KDE). Il utilise l’API libvirt pour gérer les machines virtuelles. Il reste cependant beaucoup de travail, car le développeur se concentre pour l’instant sur les fonctions élémentaires. Parmi les travaux en cours, on note l’abandon de virt-install pour libosinfo pour mieux détecter les images des systèmes d’exploitation et générer les XLM de configuration, une meilleure configuration des périphériques, un support plus étendu des hyperviseurs ou encore la création d’un visualiseur SPICE en Qt Quick.
Sur Telegram, ce 18 mai, le fondateur et PDG de l’application de messagerie a accusé la France d’avoir tenté de « réduire des voix conservatrices au silence » en Roumanie, alors que se déroulait le second tour de l’élection présidentielle.
« On ne combat pas les « ingérences électorales » en faisant de l’ingérence électorale », a écrit Pavel Durov. S’il n’a pas nommément cité de gouvernement, il a utilisé l’émoji baguette pour évoquer un gouvernement qui lui aurait demandé de supprimer certains contenus.
En fin d’après-midi, le Quai d’Orsay a vivement démenti, souligne Le Monde. Dans un communiqué, il qualifie les allégations de Pavel Durov de « totalement infondées » et qualifient les propos de Durov de « manœuvre de diversion face aux réelles menaces d’ingérences qui visent la Roumanie ».
Sur le réseau social X, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères roumain déclarait par ailleurs détecter « de nouveau, les traces de l’ingérence russe ». Il pointe en particulier « une campagne virale de fausses informations sur Telegram et d’autres plateformes ». Parmi elles, une vidéo attisait sur TikTok des suspicions de coups d’État, affirmant que des gendarmes français patrouillaient sous uniforme roumain dans le pays.
element5digital/Unsplash
En décembre, le premier tour des élections présidentielles roumaines avait été annulé sur la foi de soupçons d’ingérence. Nettement devancé au premier tour ré-organisé début mai, le candidat centriste Nicusor Dan a finalement recueilli hier près de 54 % des voix.
Une procédure judiciaire reste en cours en France contre Pavel Durov, arrêté en août 2024 et visé à l’époque par douze chefs d’accusations relatifs à sa gestion de Telegram et à sa non-coopération avec les autorités. L’entrepreneur a été autorisé à quitter le pays en mars 2025.
"Despite many obstacles — and what you may read elsewhere — electric-vehicle sales continue to grow at a healthy pace in the U.S. market," Cox Automotive reported this week. "Roughly 7.5% of total new-vehicle sales in the first quarter were electric vehicles, an increase from 7% a year earlier."
An anonymous reader shared this analysis from Autoweek:
"Despite a cloud of uncertainty around future EV interest and potential economic headwinds hanging over the automotive industry, consumer demand for electric vehicles has remained stable," according to the J.D. Power 2025 US Electric Vehicle Consideration Study released yesterday. Specifically, the study showed that 24% of vehicle shoppers in the U.S. say they are "very likely" to consider purchasing an EV and 35% say they are "somewhat likely," both of which figures remain unchanged from a year ago...
Globally the numbers are even more pro-EV. Electric car sales exceeded 17 million globally in 2024, reaching a sales share of more than 20%, according to a report issued this week by the International Energy Agency. "Just the additional 3.5 million electric cars sold in 2024 compared with the previous year is more than the total number of electric cars sold worldwide in 2020," the IEA said. China, which has mandated increases in EV sales, is the leader in getting electric vehicles on the road, with electric cars accounting for almost half of all Chinese car sales in 2024, the IEA said. "The over 11 million electric cars sold in China last year were more than global sales just 2 years earlier. As a result of continued strong growth, 1 in 10 cars on Chinese roads is now electric."
Interesting figures on U.S. EV sales from the article:
2024 EV sales rose 7.3% from 2023, according to Cox Automotive data.
"Last year American consumers purchased 1.3 million electric vehicles, which was a new record, according to data from KBB.
"Sales have never stopped growing, and the percentage of new cars sold powered purely by gasoline continues to slip.
ASUS vous offre le jeu DOOM: The Dark Ages si vous achetez l'un de ses produits et la sélection est plutôt large, cela va du boitier, aux cartes mères, cartes graphiques, moniteurs, blocs d'alimentation, refroidisseurs AIO, matériel réseau, NUC et mini-PC.
La page dédiée à ce bundle se trouve ici. […]
En Europe, Apple laisse les éditeurs utiliser d’autres systèmes de paiement que celui intégré dans l’App Store. La firme ne le fait cependant pas de bonne grâce, avec des conditions financières peu avantageuses. Elle décourage les utilisateurs d’utiliser les applications qui y recourent. Pourtant, la pratique n’est pas neuve.
Apple n’apprécie décidément pas qu’on lui dise quoi faire. Sur les dernières années, les tensions se sont accrues avec l’Europe, à l’origine de plusieurs décisions. Encore récemment, l’Europe a confirmé une amende de 500 millions d’euros pour ses pratiques anti-steering. Ces dernières consistent à empêcher les éditeurs d’évoquer des promotions disponibles ailleurs ou de mettre des liens vers des sites permettant d’acheter le service, même le site officiel de l’éditeur.
Peur sur l’App Store
Et voilà que le journaliste John Gruber, connu pour la précision de ses informations et ses sources sur Apple, « déterre » une nouvelle pratique. Sur la fiche App Store de l’application hongroise Instacar, conçue pour vérifier le kilométrage et la valeur des voitures d’occasion, un message d’avertissement est affiché : « Cette application ne prend pas en charge le système de paiement privé et sécurisé de l’App Store. Elle utilise des achats externes ».
Ce message est précédé d’un panneau danger rouge (qui n’apparait pas sur la version web de la fiche) et suivi d’un lien « En savoir plus ». En cliquant dessus, on est emmené vers une page donnant un peu plus de détails. Apple explique qu’en achetant un bien ou un service numérique sur une telle application, l’acte sera traité directement par le système de paiement alternatif. Ce qui suppose un traitement des informations qui ne sera pas « sécurisé par Apple ».
On peut comprendre la position de la firme. Sans avertissement, les personnes habituées à acheter sur l’App Store le sont également aux services liés. Par exemple, la liste des achats effectués depuis le compte, la gestion centralisée des abonnements, ou encore le partage familial. Ces fonctions ne sont pas disponibles avec les boutiques d’applications tierces ou les applications disposent d’un système alternatif de paiement. « Le développeur, et non Apple, est responsable de toutes les transactions et de tous les problèmes de service à la clientèle », ajoute la société.
Prévenir l’utilisateur a donc du sens, ne serait-ce que pour éviter les plaintes si les choses dérapent. Problème, l’affichage choisi par Apple est tout sauf neutre, à cause notamment du panneau danger rouge. L’entreprise cherche clairement à faire peur, afin que les personnes éventuellement intéressées fassent demi-tour. En indiquant que les paiements via le système de l’App Store sont « sécurisés et privés », Apple sous-entend que les autres ne le sont pas.
Sur ce point toutefois, les choses ne sont pas si simples.
Une pratique en place depuis mars 2024
Comme l’indique en effet Gruber dans un autre billet de blog, cette pratique n’est pas nouvelle. Elle a été mise en place en mars de l’année dernière, pour se conformer au DMA. Si ces messages ont plus d’un an, pourquoi personne ne semble s’en être vraiment rendu compte jusqu’à aujourd’hui ? Parce que les systèmes alternatifs de paiement sont très peu utilisés, selon plusieurs sources. Et pour cause : au lieu des 30 % de commission habituels, les éditeurs peuvent descendre à 27 % s’ils passent par un système tiers. Cet écart est jugé trop court pour être réellement pris au sérieux.
La visibilité est également accentuée par la récente décision de la justice américaine dans l’affaire opposant Apple à Epic, la firme de Cupertino ayant subi un sérieux revers. Comme en Europe, il a été réclamé à Apple qu’elle laisse les développeurs et éditeurs afficher des liens vers d’autres possibilités d’acheter les biens et services numériques. La société a également été épinglée pour avoir sciemment menti pendant les audiences, provoquant la colère de la juge en charge de l’affaire.
Dans ses injonctions, la juge américaine ordonne à Apple de ne pas utiliser autre chose qu’un message neutre pour prévenir les utilisateurs. En clair, pas de message de « prévention » anxiogène.
La documentation d’Apple est cependant claire sur le sujet depuis l’année dernière. La société prévient qu’en cas de système alternatif de paiement, toute la responsabilité passera au développeur et qu’un message d’avertissement sera affiché.
Une mise en attente de l’Europe
Mais pourquoi un avertissement si menaçant ? Là encore, ce n’est pas si simple. Gruber rapporte qu’Apple a elle-même proposé un changement l’été dernier, dont on peut voir la capture ci-dessous. Le langage est plus neutre, et le panneau rouge est remplacé par le classique symbole « point information » en gris.
Selon Apple, qui a répondu à John Gruber sur le sujet, la Commission européenne a validé le changement durant l’été dernier, mais aurait demandé à ce qu’ils ne soient pas mis en œuvre. Dans un article de Politico la semaine dernière, on apprenait que ces changements avaient été mis en attente le temps que la Commission demande l’avis de divers éditeurs, dont Epic Games et Spotify.
Durant l’automne dernier, alors que les consultations étaient terminées, l’absence de nouvelles instructions de la Commission aurait fait comprendre à Apple qu’une amende se préparait. La fameuse amende de 500 millions d’euros prononcée fin avril.
En Europe, Apple laisse les éditeurs utiliser d’autres systèmes de paiement que celui intégré dans l’App Store. La firme ne le fait cependant pas de bonne grâce, avec des conditions financières peu avantageuses. Elle décourage les utilisateurs d’utiliser les applications qui y recourent. Pourtant, la pratique n’est pas neuve.
Apple n’apprécie décidément pas qu’on lui dise quoi faire. Sur les dernières années, les tensions se sont accrues avec l’Europe, à l’origine de plusieurs décisions. Encore récemment, l’Europe a confirmé une amende de 500 millions d’euros pour ses pratiques anti-steering. Ces dernières consistent à empêcher les éditeurs d’évoquer des promotions disponibles ailleurs ou de mettre des liens vers des sites permettant d’acheter le service, même le site officiel de l’éditeur.
Peur sur l’App Store
Et voilà que le journaliste John Gruber, connu pour la précision de ses informations et ses sources sur Apple, « déterre » une nouvelle pratique. Sur la fiche App Store de l’application hongroise Instacar, conçue pour vérifier le kilométrage et la valeur des voitures d’occasion, un message d’avertissement est affiché : « Cette application ne prend pas en charge le système de paiement privé et sécurisé de l’App Store. Elle utilise des achats externes ».
Ce message est précédé d’un panneau danger rouge (qui n’apparait pas sur la version web de la fiche) et suivi d’un lien « En savoir plus ». En cliquant dessus, on est emmené vers une page donnant un peu plus de détails. Apple explique qu’en achetant un bien ou un service numérique sur une telle application, l’acte sera traité directement par le système de paiement alternatif. Ce qui suppose un traitement des informations qui ne sera pas « sécurisé par Apple ».
On peut comprendre la position de la firme. Sans avertissement, les personnes habituées à acheter sur l’App Store le sont également aux services liés. Par exemple, la liste des achats effectués depuis le compte, la gestion centralisée des abonnements, ou encore le partage familial. Ces fonctions ne sont pas disponibles avec les boutiques d’applications tierces ou les applications disposent d’un système alternatif de paiement. « Le développeur, et non Apple, est responsable de toutes les transactions et de tous les problèmes de service à la clientèle », ajoute la société.
Prévenir l’utilisateur a donc du sens, ne serait-ce que pour éviter les plaintes si les choses dérapent. Problème, l’affichage choisi par Apple est tout sauf neutre, à cause notamment du panneau danger rouge. L’entreprise cherche clairement à faire peur, afin que les personnes éventuellement intéressées fassent demi-tour. En indiquant que les paiements via le système de l’App Store sont « sécurisés et privés », Apple sous-entend que les autres ne le sont pas.
Sur ce point toutefois, les choses ne sont pas si simples.
Une pratique en place depuis mars 2024
Comme l’indique en effet Gruber dans un autre billet de blog, cette pratique n’est pas nouvelle. Elle a été mise en place en mars de l’année dernière, pour se conformer au DMA. Si ces messages ont plus d’un an, pourquoi personne ne semble s’en être vraiment rendu compte jusqu’à aujourd’hui ? Parce que les systèmes alternatifs de paiement sont très peu utilisés, selon plusieurs sources. Et pour cause : au lieu des 30 % de commission habituels, les éditeurs peuvent descendre à 27 % s’ils passent par un système tiers. Cet écart est jugé trop court pour être réellement pris au sérieux.
La visibilité est également accentuée par la récente décision de la justice américaine dans l’affaire opposant Apple à Epic, la firme de Cupertino ayant subi un sérieux revers. Comme en Europe, il a été réclamé à Apple qu’elle laisse les développeurs et éditeurs afficher des liens vers d’autres possibilités d’acheter les biens et services numériques. La société a également été épinglée pour avoir sciemment menti pendant les audiences, provoquant la colère de la juge en charge de l’affaire.
Dans ses injonctions, la juge américaine ordonne à Apple de ne pas utiliser autre chose qu’un message neutre pour prévenir les utilisateurs. En clair, pas de message de « prévention » anxiogène.
La documentation d’Apple est cependant claire sur le sujet depuis l’année dernière. La société prévient qu’en cas de système alternatif de paiement, toute la responsabilité passera au développeur et qu’un message d’avertissement sera affiché.
Une mise en attente de l’Europe
Mais pourquoi un avertissement si menaçant ? Là encore, ce n’est pas si simple. Gruber rapporte qu’Apple a elle-même proposé un changement l’été dernier, dont on peut voir la capture ci-dessous. Le langage est plus neutre, et le panneau rouge est remplacé par le classique symbole « point information » en gris.
Selon Apple, qui a répondu à John Gruber sur le sujet, la Commission européenne a validé le changement durant l’été dernier, mais aurait demandé à ce qu’ils ne soient pas mis en œuvre. Dans un article de Politico la semaine dernière, on apprenait que ces changements avaient été mis en attente le temps que la Commission demande l’avis de divers éditeurs, dont Epic Games et Spotify.
Durant l’automne dernier, alors que les consultations étaient terminées, l’absence de nouvelles instructions de la Commission aurait fait comprendre à Apple qu’une amende se préparait. La fameuse amende de 500 millions d’euros prononcée fin avril.
Je ne vais pas lui jeter la pierre mais le Beelink Me Mini de Manu montre chez lui une certaine compulsivité d’achat. Il a sauté sur la promo à 409€ sur Amazon et a reçu dans la foulée sa minimachine. Là où c’est très grave, c’est que ce n’est pas sa première.
Des preuves accablantes sont visibles sur les images. Derrière le Beelink Me Mini on retrouve une autre NAS, légèrement plus encombrant. Un Synology DS2415+, choisi probablement pour faire également table basse. Et on voit une petite différence de taille entre les deux appareils. Il faut sire qu’avec 12 baies 3.5 pouces, le syno est tout de même assez encombrant.
Mais cela n’e s’arrête pas là car Manu a également quelques autres minimachines. Ici un Minisforum UM773 qui fait de l’ombre au MicroNAS.
Et un duo de Firebat, je ne sais pas lequel est visible sur ce cliché. Manu possède un Firebat AK2 Plus qui lui sert pour embarquer une solution Proxmox et un Firebat T2 en plus, au cas où, je suppose.
Invisible sur les photos, un quarième MiniPC avec un Beelink Mini S12 Pro pour compléter sa petite et sympathique collection. On voit ici le NAS NVMe à côté d’une souris et cela permet de bien se rendre compte des dimensions de l’engin. Pour rappel il s’agi d’un cube qui ne mesure que 9.9 cm de côté.
Sans sa coque, on découvre donc cette solution assez originale de mini tour composée d’un élément central en aluminium anodisé noir qui est entouré de divers éléments. Ici, on peut voir la carte réseau sans fil Intel AX101 en Wi-Fi6 et Bluetooth 5.1 dans un format M.2 2242. Les antennes sont collées à des éléments en mousse pour les séparer du corps central du châssis.
Les emplacements des SSD 5 et 6 montrent leurs accroches pour pouvoir connecter des modèles de tailles différentes. Le SSD embarqué est un Crucial P3 Plus de 2 To sur l’emplacement 4. Manu va intégrer un SSD NVMe 500 WD Red pour installer un système TrueNAS et des SSD de 1 TO en RAID 1 autour.
Pas d’espace perdu, la totalité du boitier est rempli par le dissipateur en métal, les ailettes proposent un échange d’air conséquent. Ici, on voit l’alimentation positionnée en hauteur dans un compartiment aménagé dans le bloc d’aluminium.
Il s’agit d’une solution 12V en 3.75A alimentée directement par une prise bipolaire très classique. L’alimentation profitera de la ventilation interne au même titr que les aurtes composants : Intel N150, mémoire vive, SSD et carte Wi-Fi…
De l’autre côté du châssis, les trois emplacements de SSD restant en 1, 2 et 3. Un eMMC de 64 Go est également disponible à bord. Mais Manu ne compte pas s’en servir. Dans son cas ce n’est pas exploitable, c’est lui qui abrite la licence de Windows 11 de la machine mais l’exploiter ralentirait l’usage voulu. Il ne va donc pas être utilisé.
Au-dessus de l’engin, on peut voir le ventilateur choisi, un modèle qui va aspirer l’air du dessus de la machine et le repousser en dessous, évacuant ainsi constamment la chaleur générée par les différents éléments.
La connectique est assez simple, avec juste ce qu’il faut pour piloter l’engin en solo sur un poste pour le configurer et… pas grand chose d’autre si ce n’est la présence de ces deux ports Ethernet 2.5 Gigabit Intel u226-V. On retrouve donc la prise d’alimentation, un USB 2.0 Type-A et une sortie vidéo HDMI. En facadeon a pu voir un USB 3.2 Type-C et un USB 3.2 Type-A en plus du bouton de démarrage et de LEDs.
Un petit tour du propriétaire très sympathique pour cet engin aux usages particuliers. Si Manu a la chance d’avoir un gros NAS Synology et un tout petit Beelink Me mini en plus, c’est probablement pour des usages très différents. On imagine que les deux solutions peuvent se compléter de pleins de façons.
Un grand merci à Manu pour ses clichés réalisés un dimanche. Pour ma part, j’ai profité de mon repos dominical pour demander un exemplaire à Beelink…1
Quand Intel a lancé Arrow Lake le 24 octobre dernier, nous avions pu voir les performances encore brinquebalantes de la gamme. Depuis, au gré des microcodes, des BIOS, des mises à jour du Management Engine, la plateforme a gagné en maturité au point que la récente baisse du Core Ultra 5 265K/KF à 27...
Panther Lake sera la prochaine génération de processeurs d’Intel sur le segment mobile. Succédant vraisemblablement à Lunar Lake, cette génération reviendra à la maison côté finesse de gravure avec (au moins) de l’Intel 18A aux commandes, avec un lancement prévu fin 2025 et une disponibilité de mass...
TechCrunch reports:
The world's only net-positive fusion experiment has been steadily ramping up the amount of power it produces, TechCrunch has learned.
In recent attempts, the team at the U.S. Department of Energy's National Ignition Facility (NIF) increased the yield of the experiment, first to 5.2 megajoules and then again to 8.6 megajoules, according to a source with knowledge of the experiment. The new results are significant improvements over the historic experiment in 2022, which was the first controlled fusion reaction to generate more energy than the it consumed. The 2022 shot generated 3.15 megajoules, a small bump over the 2.05 megajoules that the lasers delivered to the BB-sized fuel pellet.
None of the shots to date have been effective enough to feed electrons back into the grid, let alone to offset the energy required to power the entire facility — the facility wasn't designed to do that. The first net-positive shot, for example, required 300 megajoules to power the laser system alone. But they are continued proof that controlled nuclear fusion is more than hypothetical.
OpenAI CEO and Sam Altman believe Artificial General Intelligence could arrive within the next few years. But the speculations of some technologists "are getting ahead of reality," writes the New York Times, adding that many scientists "say no one will reach AGI without a new idea — something beyond the powerful neural networks that merely find patterns in data. That new idea could arrive tomorrow. But even then, the industry would need years to develop it."
"The technology we're building today is not sufficient to get there," said Nick Frosst, a founder of the AI startup Cohere who previously worked as a researcher at Google and studied under the most revered AI researcher of the last 50 years. "What we are building now are things that take in words and predict the next most likely word, or they take in pixels and predict the next most likely pixel. That's very different from what you and I do." In a recent survey of the Association for the Advancement of Artificial Intelligence, a 40-year-old academic society that includes some of the most respected researchers in the field, more than three-quarters of respondents said the methods used to build today's technology were unlikely to lead to AGI.
Opinions differ in part because scientists cannot even agree on a way of defining human intelligence, arguing endlessly over the merits and flaws of IQ tests and other benchmarks. Comparing our own brains to machines is even more subjective. This means that identifying AGI is essentially a matter of opinion.... And scientists have no hard evidence that today's technologies are capable of performing even some of the simpler things the brain can do, like recognizing irony or feeling empathy. Claims of AGI's imminent arrival are based on statistical extrapolations — and wishful thinking. According to various benchmark tests, today's technologies are improving at a consistent rate in some notable areas, like math and computer programming. But these tests describe only a small part of what people can do.
Humans know how to deal with a chaotic and constantly changing world. Machines struggle to master the unexpected — the challenges, small and large, that do not look like what has happened in the past. Humans can dream up ideas that the world has never seen. Machines typically repeat or enhance what they have seen before. That is why Frosst and other sceptics say pushing machines to human-level intelligence will require at least one big idea that the world's technologists have not yet dreamed up. There is no way of knowing how long that will take. "A system that's better than humans in one way will not necessarily be better in other ways," Harvard University cognitive scientist Steven Pinker said. "There's just no such thing as an automatic, omniscient, omnipotent solver of every problem, including ones we haven't even thought of yet. There's a temptation to engage in a kind of magical thinking. But these systems are not miracles. They are very impressive gadgets."
While Google's AlphaGo could be humans in a game with "a small, limited set of rules," the article points out that tthe real world "is bounded only by the laws of physics. Modelling the entirety of the real world is well beyond today's machines, so how can anyone be sure that AGI — let alone superintelligence — is just around the corner?" And they offer this alternative perspective from Matteo Pasquinelli, a professor of the philosophy of science at Ca' Foscari University in Venice, Italy.
"AI needs us: living beings, producing constantly, feeding the machine. It needs the originality of our ideas and our lives."
An anonymous reader shared this report from Kotaku:
One of the most striking things about Bungie's Marathon is its presentation. The sci-fi extraction shooter combines bleak settings with bright colors in a way that makes it feel a bit like a sneaker promo meets Ghost in the Shell, or as designer Jeremy Skoog put it, "Y2K Cyberpunk mixed with Acid Graphic Design Posters." But it now looks like at least a few of the visual design elements that appeared in the recent alpha test were lifted from eight-year old work by an outside artist.
"The Marathon alpha released recently and its environments are covered with assets lifted from poster designs I made in 2017," Bluesky user antire.alâ posted on Thursday. She shared two images showing elements of her work and where they appeared in Marathon's gameplay, including a rotated version of her own logo. A poster full of small repeating icon patterns also seems to be all but recreated in Marathon's press kit ARG and website...
Bungie has responded and blamed the incident on a former employee. The studio says it's reaching out to the artist in question and conducting a full review of its in-game assets for Marathon ["and implementing stricter checks to document all artist contributions."] "We immediately investigated a concern regarding unauthorized use of artist decals in Marathon and confirmed that a former Bungie artist included these in a texture sheet that was ultimately used in-game," the studio posted on X.
"As a matter of policy, we do not use the work of artists without their permission..." their X post emphasizes.
"We value the creativity and dedication of all artists who contribute to our games, and we are committed to doing right by them. Thank you for bringing this to our attention."
The BBC visits "the strange, stubborn world of obsolete Windows machines."
Even if you're a diehard Apple user, you're probably interacting with Windows systems on a regular basis. When you're pulling cash out, for example, chances are you're using a computer that's downright geriatric by technology standards. (Microsoft declined to comment for this article.) "Many ATMs still operate on legacy Windows systems, including Windows XP and even Windows NT," which launched in 1993, says Elvis Montiero, an ATM field technician based in Newark, New Jersey in the US. "The challenge with upgrading these machines lies in the high costs associated with hardware compatibility, regulatory compliance and the need to rewrite proprietary ATM software," he says. Microsoft ended official support for Windows XP in 2014, but Montiero says many ATMs still rely on these primordial systems thanks to their reliability, stability and integration with banking infrastructure.
And a job listing for an IT systems administrator for Germany's railway service "were expected to have expertise with Windows 3.11 and MS-DOS — systems released 32 and 44 years ago, respectively. In certain parts of Germany, commuting depends on operating systems that are older than many passengers."
It's not just German transit, either. The trains in San Francisco's Muni Metro light railway, for example, won't start up in the morning until someone sticks a floppy disk into the computer that loads DOS software on the railway's Automatic Train Control System (ATCS). Last year, the San Francisco Municipal Transit Authority (SFMTA) announced its plans to retire this system over the coming decade, but today the floppy disks live on.
Apple is "really aggressive about deprecating old products," M. Scott Ford, a software developer who specialises in updating legacy systems, tells the BBC. "But Microsoft took the approach of letting organisations leverage the hardware they already have and chasing them for software licenses instead. They also tend to have a really long window for supporting that software."
And so you get things like two enormous LightJet printers in San Diego powered by servers running Windows 2000, says photographic printer John Watts:
Long out of production, the few remaining LightJets rely on the Windows operating systems that were around when these printers were sold. "A while back we looked into upgrading one of the computers to Windows Vista. By the time we added up the money it would take to buy new licenses for all the software it was going to cost $50,000 or $60,000 [£38,000 to £45,000]," Watts says. "I can't stand Windows machines," he says, "but I'm stuck with them...."
In some cases, however, old computers are a labour of love. In the US, Dene Grigar, director of the Electronic Literature Lab at Washington State University, Vancouver, spends her days in a room full of vintage (and fully functional) computers dating back to 1977... She's not just interested in early, experimental e-books. Her laboratory collects everything from video games to Instagram zines.... Grigar's Electronic Literature Lab maintains 61 computers to showcase the hundreds of electronic works and thousands of files in the collection, which she keeps in pristine condition.
Grigar says they're still looking for a PC that reads five-and-a-quarter-inch floppy disks.
While Amazon won FAA approval to fly beyond an operators' visual line of sight, "the program remains a work in progress," reports Bloomberg:
A pair of Amazon.com Inc. package delivery drones were flying through a light rain in mid-December when, within minutes of one another, they both committed robot suicide... [S]ome 217 feet (66 meters) in the air [at a drone testing facility], the aircraft cut power to its six propellers, fell to the ground and was destroyed. Four minutes later and 183 feet over the taxiway, a second Prime Air drone did the same thing.
Not long after the incidents, Amazon paused its experimental drone flights to tweak the aircraft software but said the crashes weren't the "primary reason" for halting the program. Now, five months after the twin crashes, a more detailed explanation of what happened is starting to emerge. Faulty readings from lidar sensors made the drones think they had landed, prompting the software to shut down the propellers, according to National Transportation Safety Board documents reviewed by Bloomberg. The sensors failed after a software update made them more susceptible to being confused by rain, the NTSB said.
Amazon also removed a backup sensor present that had been present on earlier iterations, according to the article — though an Amazon spokesperson said the company had found ways to replicate the removed sensors.
But Bloomberg notes Amazon's drone efforts has faced "technical challenges and crashes, including one in 2021 that set a field ablaze at the company's testing facility in Pendleton, Oregon."
Deliveries are currently limited to College Station, Texas, and greater Phoenix, with plans to expand to Kansas City, Missouri, the Dallas area and San Antonio, as well as the UK and Italy. Starting with a craft that looked like a hobbyist drone — and was vulnerable to even modest gusts of wind — Amazon went through dozens of designs to toughen the vehicle and ultimately make it capable of carting about 5 pounds, giving it the capability to transport items typically ordered from its warehouses. Engineers settled on a six-propeller design that takes off vertically before cruising like a plane. The first model to make regular customer deliveries, the MK27, was succeeded last year by the MK30, which flies at about 67 miles an hour and can deliver packages up to 7.5 miles from its launch point. The craft takes off, flies and lands autonomously.
IBM laid off "a couple hundred" HR workers and replaced them with AI agents. "It's becoming a huge thing," says Mike Peditto, a Chicago-area consultant with 15 years of experience advising companies on hiring practices. He tells Slate "I do think we're heading to where this will be pretty commonplace."
Although A.I. job interviews have been happening since at least 2023, the trend has received a surge of attention in recent weeks thanks to several viral TikTok videos in which users share videos of their A.I. bots glitching. Although some of the videos were fakes posted by a creator whose bio warns that his content is "all satire," some are authentic — like that of Kendiana Colin, a 20-year-old student at Ohio State University who had to interact with an A.I. bot after she applied for a summer job at a stretching studio outside Columbus. In a clip she posted online earlier this month, Colin can be seen conducting a video interview with a smiling white brunette named Alex, who can't seem to stop saying the phrase "vertical-bar Pilates" in an endless loop...
Representatives at Apriora, the startup company founded in 2023 whose software Colin was forced to engage with, did not respond to a request for comment. But founder Aaron Wang told Forbes last year that the software allowed companies to screen more talent for less money... (Apriora's website claims that the technology can help companies "hire 87 percent faster" and "interview 93 percent cheaper," but it's not clear where those stats come from or what they actually mean.)
Colin (first interviewed by 404 Media) calls the experience dehumanizing — wondering why they were told dress professionally, since "They had me going the extra mile just to talk to a robot." And after the interview, the robot — and the company — then ghosted them with no future contact. "It was very disrespectful and a waste of time."
Houston resident Leo Humphries also "donned a suit and tie in anticipation for an interview" in which the virtual recruiter immediately got stuck repeating the same phrase.
Although Humphries tried in vain to alert the bot that it was broken, the interview ended only when the A.I. program thanked him for "answering the questions" and offering "great information" — despite his not being able to provide a single response. In a subsequent video, Humphries said that within an hour he had received an email, addressed to someone else, that thanked him for sharing his "wonderful energy and personality" but let him know that the company would be moving forward with other candidates.