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[Tuto] Limitez le partage de vos données avec Facebook, Instagram, Threads et leurs annonceurs

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[Tuto] Limitez le partage de vos données avec Facebook, Instagram, Threads et leurs annonceurs

Et si on (re-)faisait un petit check-up partage de données ?

Les publicités personnalisées diffusées sur les plateformes de Meta généreraient 213 milliards d’euros de valeur en Europe, d’après la maison mère de Facebook, Instagram et Threads. C’est super, mais ces fonds, ce ne sont pas les internautes qui les récupèrent.

Si, donc, vous vouliez minimiser la pertinence des publicités qui vous sont envoyées, dans un effort pour minimiser leur capacité à happer votre attention. Ou si, vu le contexte politique, vous vouliez minimiser la valeur des informations que vous cédez aux acteurs numériques implantés aux États-Unis, ce tuto est fait pour vous.

Il s’intègre dans une série d’articles dédiés à passer en revue quelques bonnes pratiques pour éviter le suivi à long terme de plateformes numériques du quotidien.

L’essentiel des captures d’écran utilisées ici ont été prises sur un smartphone, en partant d’un compte Instagram – plateforme d’où Meta devrait tirer la moitié de son revenu publicitaire en 2025. La plupart des paramètres de Threads (à l’exception du passage du profil en privé ou en public, ou des choix spécifiques aux publications, mentions et comptes restreints) sont gérés de manière conjointe avec ceux d’Instagram.

Du côté de mon Espace Comptes

Pour commencer nos paramétrages, il faut donc trouver notre Espace Comptes (accountscenter.instagram.com), accessible depuis les paramètres de votre compte Facebook ou Instagram.

Sur Facebook, dans un navigateur : cliquez sur votre photo de profil, puis paramètres et confidentialité, puis paramètres. Sur Instagram, cliquez sur le menu burger (les trois barres), en bas à gauche de toutes les pages si vous êtes dans un navigateur, en haut à droite de votre profil si vous êtes sur l’application. Vous arrivez sur une page qui vous annonce « Espace Comptes » et liste les comptes connectés.

Choisissez les préférences publicitaires.

La page vous donne une série de possibilités : choisir de vous abonner pour utiliser sans publicité (de mon côté, je me suis inscrite à Facebook à l’époque où la page d’accueil annonçait « c’est gratuit et ça le restera toujours ». Comme je crois aux promesses, je suis dans l’incapacité d’envisager un paiement.)

Une fois votre choix fait, toujours depuis la page « Préférences publicitaires », vous pouvez vérifier votre activité publicitaire récente et les annonceurs que vous avez vus. Si vous avez interagi avec des publicités dans les 90 derniers jours, elles devraient s’afficher ici, et Meta vous proposer des boutons de gestion. De même, dans l’onglet du dessous, vous pourrez décider de masquer des annonceurs que vous auriez vus et dont vous voudriez faire disparaître les messages.

Vous venez de faire un petit tour d’horizon de vos paramétrages passés, et des éventuelles conséquences qu’ils ont eues sur les messages qui vous ont été diffusés.

Dans l’encart du dessous, « Sujets publicitaires », vous pouvez changer les sujets qui vous sont affichés – ce qui aura un impact plus directement visible sur les publicités que vous verrez dans le futur. Personnellement, je poursuis le paramétrage radical que j’amorçais dans le tuto précédent : je choisis de « voir moins » tous les sujets qui me sont avancés. Je limite aussi tous les sujets spéciaux (dont plusieurs sont, par ailleurs, sensibles : alcool, enjeux sociaux, contrôle du poids corporel…)

Des publicités moins personnalisées… qui aident à se désintoxiquer ?

Le cœur de notre sujet se trouve dans le tout dernier encart : « paramètre de publicités ». Par défaut, Meta devrait vous montrer des publicités personnalisées – c’est ce qui lui permet de fournir les services les plus efficaces à ses clients annonceurs.

Si vous choisissez les « publicités moins personnalisées », alors, comme l’indique le programme, les publicités qui vous seront envoyées devraient être moins alignées avec vos intérêts. En retour, Meta indique que « moins d’informations vous concernant seront utilisées pour les publicités ».

Effet de bord : cette option ajoute des « pauses publicitaires ». Celles-ci consistent en des écrans publicitaires qui coupent votre scroll infini dans les publications des comptes que vous suivez, ou dans les stories que, personnellement, je tends à un peu trop enchaîner. C’est une friction, c’est désagréable au premier abord… mais de mon côté, ça m’a plutôt bien servi pour prendre conscience de mes comportements addictifs, et fermer plus rapidement l’application.

Exemple d’écrans publicitaires post-minimisation de la précision du ciblage, sur Instagram. En bas, le décompte des 5 secondes obligatoires de pause (qui peuvent aider à fermer l’application).

Cookies et actions en dehors de Meta

Une dernière action pour limiter vos partages de données à Meta et ses annonceurs : quittez l’espace « préférences publicitaires » et choisissez « vos informations et autorisations ».

Ici, vous pouvez vérifier les informations que vous avez partagées avec l’entreprise, les télécharger, éventuellement limiter l’historique de recherche. Je découvre ainsi que toutes mes recherches Facebook de l’année sont stockées. Je passe au paramétrage minimal de 3 jours de sauvegarde, et j’en profite pour vider mon historique.

Surtout, vous pouvez vérifier vos activités « en dehors des technologies Meta », c’est-à-dire « les informations que des entreprises et organisations » transmettent à l’entreprise, relatives à vos actions sur leur site web ou leur application. Dans de prochains tuto, on verra comment minimiser ces partages dans des navigateurs, mais du côté des services de Meta lui-même, vous pouvez : dissocier certains sites de vos comptes Meta, effacer l’activité passée enregistrée, et dissocier l’activité future.

La logique derrière tout ça ? Si vous dissociez les traces numériques que vous laissez sur chacun des sites ou services numériques que vous visitez, vous limitez (autant que possible) les croisements intempestifs de données, donc la possibilité de créer des profils trop précis de vos habitudes en ligne.

Faites aussi un tour du côté de l’onglet « partenaires publicitaires spécifiques », pour vérifier qui s’y trouve, et voir si vous voulez les y garder, ou les supprimer.

Dans l’onglet « Gérer les cookies », vous avez la possibilité de supprimer les cookies de Meta sur d’autres applications et sites web (attention, si vous le faites, cela signifie que vous ne pourrez plus vous connecter à ces sites en utilisant votre compte Facebook ou Instagram). Vous pouvez aussi y supprimer les cookies d’autres entreprises que Meta utilise pour vous montrer des publicités et « pour vous fournir des fonctionnalités comme les visualiseurs de cartes, les services de paiement et les lecteurs vidéo. » Cet article sera mis à jour si leur suppression, faite quelques minutes avant publication, entraîne des problèmes imprévus.

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Et si on (re-)faisait un petit check-up partage de données ?

Les publicités personnalisées diffusées sur les plateformes de Meta généreraient 213 milliards d’euros de valeur en Europe, d’après la maison mère de Facebook, Instagram et Threads. C’est super, mais ces fonds, ce ne sont pas les internautes qui les récupèrent.

Si, donc, vous vouliez minimiser la pertinence des publicités qui vous sont envoyées, dans un effort pour minimiser leur capacité à happer votre attention. Ou si, vu le contexte politique, vous vouliez minimiser la valeur des informations que vous cédez aux acteurs numériques implantés aux États-Unis, ce tuto est fait pour vous.

Il s’intègre dans une série d’articles dédiés à passer en revue quelques bonnes pratiques pour éviter le suivi à long terme de plateformes numériques du quotidien.

L’essentiel des captures d’écran utilisées ici ont été prises sur un smartphone, en partant d’un compte Instagram – plateforme d’où Meta devrait tirer la moitié de son revenu publicitaire en 2025. La plupart des paramètres de Threads (à l’exception du passage du profil en privé ou en public, ou des choix spécifiques aux publications, mentions et comptes restreints) sont gérés de manière conjointe avec ceux d’Instagram.

Du côté de mon Espace Comptes

Pour commencer nos paramétrages, il faut donc trouver notre Espace Comptes (accountscenter.instagram.com), accessible depuis les paramètres de votre compte Facebook ou Instagram.

Sur Facebook, dans un navigateur : cliquez sur votre photo de profil, puis paramètres et confidentialité, puis paramètres. Sur Instagram, cliquez sur le menu burger (les trois barres), en bas à gauche de toutes les pages si vous êtes dans un navigateur, en haut à droite de votre profil si vous êtes sur l’application. Vous arrivez sur une page qui vous annonce « Espace Comptes » et liste les comptes connectés.

Choisissez les préférences publicitaires.

La page vous donne une série de possibilités : choisir de vous abonner pour utiliser sans publicité (de mon côté, je me suis inscrite à Facebook à l’époque où la page d’accueil annonçait « c’est gratuit et ça le restera toujours ». Comme je crois aux promesses, je suis dans l’incapacité d’envisager un paiement.)

Une fois votre choix fait, toujours depuis la page « Préférences publicitaires », vous pouvez vérifier votre activité publicitaire récente et les annonceurs que vous avez vus. Si vous avez interagi avec des publicités dans les 90 derniers jours, elles devraient s’afficher ici, et Meta vous proposer des boutons de gestion. De même, dans l’onglet du dessous, vous pourrez décider de masquer des annonceurs que vous auriez vus et dont vous voudriez faire disparaître les messages.

Vous venez de faire un petit tour d’horizon de vos paramétrages passés, et des éventuelles conséquences qu’ils ont eues sur les messages qui vous ont été diffusés.

Dans l’encart du dessous, « Sujets publicitaires », vous pouvez changer les sujets qui vous sont affichés – ce qui aura un impact plus directement visible sur les publicités que vous verrez dans le futur. Personnellement, je poursuis le paramétrage radical que j’amorçais dans le tuto précédent : je choisis de « voir moins » tous les sujets qui me sont avancés. Je limite aussi tous les sujets spéciaux (dont plusieurs sont, par ailleurs, sensibles : alcool, enjeux sociaux, contrôle du poids corporel…)

Des publicités moins personnalisées… qui aident à se désintoxiquer ?

Le cœur de notre sujet se trouve dans le tout dernier encart : « paramètre de publicités ». Par défaut, Meta devrait vous montrer des publicités personnalisées – c’est ce qui lui permet de fournir les services les plus efficaces à ses clients annonceurs.

Si vous choisissez les « publicités moins personnalisées », alors, comme l’indique le programme, les publicités qui vous seront envoyées devraient être moins alignées avec vos intérêts. En retour, Meta indique que « moins d’informations vous concernant seront utilisées pour les publicités ».

Effet de bord : cette option ajoute des « pauses publicitaires ». Celles-ci consistent en des écrans publicitaires qui coupent votre scroll infini dans les publications des comptes que vous suivez, ou dans les stories que, personnellement, je tends à un peu trop enchaîner. C’est une friction, c’est désagréable au premier abord… mais de mon côté, ça m’a plutôt bien servi pour prendre conscience de mes comportements addictifs, et fermer plus rapidement l’application.

Exemple d’écrans publicitaires post-minimisation de la précision du ciblage, sur Instagram. En bas, le décompte des 5 secondes obligatoires de pause (qui peuvent aider à fermer l’application).

Cookies et actions en dehors de Meta

Une dernière action pour limiter vos partages de données à Meta et ses annonceurs : quittez l’espace « préférences publicitaires » et choisissez « vos informations et autorisations ».

Ici, vous pouvez vérifier les informations que vous avez partagées avec l’entreprise, les télécharger, éventuellement limiter l’historique de recherche. Je découvre ainsi que toutes mes recherches Facebook de l’année sont stockées. Je passe au paramétrage minimal de 3 jours de sauvegarde, et j’en profite pour vider mon historique.

Surtout, vous pouvez vérifier vos activités « en dehors des technologies Meta », c’est-à-dire « les informations que des entreprises et organisations » transmettent à l’entreprise, relatives à vos actions sur leur site web ou leur application. Dans de prochains tuto, on verra comment minimiser ces partages dans des navigateurs, mais du côté des services de Meta lui-même, vous pouvez : dissocier certains sites de vos comptes Meta, effacer l’activité passée enregistrée, et dissocier l’activité future.

La logique derrière tout ça ? Si vous dissociez les traces numériques que vous laissez sur chacun des sites ou services numériques que vous visitez, vous limitez (autant que possible) les croisements intempestifs de données, donc la possibilité de créer des profils trop précis de vos habitudes en ligne.

Faites aussi un tour du côté de l’onglet « partenaires publicitaires spécifiques », pour vérifier qui s’y trouve, et voir si vous voulez les y garder, ou les supprimer.

Dans l’onglet « Gérer les cookies », vous avez la possibilité de supprimer les cookies de Meta sur d’autres applications et sites web (attention, si vous le faites, cela signifie que vous ne pourrez plus vous connecter à ces sites en utilisant votre compte Facebook ou Instagram). Vous pouvez aussi y supprimer les cookies d’autres entreprises que Meta utilise pour vous montrer des publicités et « pour vous fournir des fonctionnalités comme les visualiseurs de cartes, les services de paiement et les lecteurs vidéo. » Cet article sera mis à jour si leur suppression, faite quelques minutes avant publication, entraîne des problèmes imprévus.

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OpenAI achète IO à LoveFrom pour fabriquer des objets IA

Si vous n’avez rien compris au titre, c’est normal, n’allez pas consulter.

Après les échecs désastreux des assistants personnels basés sur l’IA qu’ont été l’AI Pin d’Humane et le Rabbit R1, voilà que Sam Altman en pince à son tour pour le développement de produits exploitant l’IA. Au vu du parcours pyrotechnique des précédents produits du genre, on s’attend à un nouveau joli moment de gloire.

Il faut dire que les fondamentaux sont excellents. On part sur du très lourd avec la reprise de IO par OpenAI. IO c’est une startup lancée par Jony Ive, l’ex-designer emblématique d’Apple qui a lancé LoveFrom dans la foulée de son départ de la société à la pomme. IO c’est un studio de développement qui n’a, pour le moment, rien produit. Pas de produit, pas de logiciel, rien. À vrai dire, la start-up n’a pour le moment même pas dégagé un seul dollar de chiffre d’affaires.

Pourtant, OpenAI propose de lâcher 6.5 milliards de dollars pour faire son acquisition. Alors ce ne sont pas des vrais dollars, ce sont des bouts de papier qui transfèrent des actions d’OpenAI d’un actionnaire à un autre. Ce n’est pas tout à fait la même chose, mais tout de même, logiquement, pour une si belle somme, on peut s’attendre à quelque chose de concret de l’autre côté de la balance.

Des gens tout à fait ordinaires sauf qu’ils viennent de s’échanger 6.5 milliards de dollars

Pour le moment no ne sait rien de ce que propose IO, le boite emploie 55 ingénieurs en développement matériel même si on n’a vu aucun produit. De deux choses l’une. Soit l’IA continue de faire son travail de levure et nous lâche ici un magnifique boursouflement dont les bulles ont le secret. Soit l’équipe de Jony Ive a réussi un tour de passe-passe incroyable, « disruptif » comme disent les Business Angels, et un produit incroyable a été montré au boss d’Open AI. C’est ce que dit la vidéo mise en scène de la discussion ente les deux compères qui font ici joujou de manière très jubilatoire avec l’argent de leurs investisseurs.

Le premier produit de IO est attendu pour 2026 et, comme ils ne sont pas chiens et qu’il y a quand même un petit peu de pognon qui change de main, les ingénieurs de LoveFrom feront la retape du design de ChatGPT pour être plus sexy.

J’ai hâte.

OpenAI achète IO à LoveFrom pour fabriquer des objets IA © MiniMachines.net. 2025

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Sharkoon avait un tas de nouveautés au Computex : périphériques, refroidissements et même... des switchs !

Sharkoon, en voilà un nom qui ne passe pas souvent sur nos colonnes. Pourtant, la marque a la réputation de proposer du matériel solide à un prix (très) abordable, en rognant au maximum sur les fonctionnalités en ne gardant que l’essentiel — par exemple en gérant les effets RGB entièrement en hardwa...

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Wisk Aero, NASA Sign 5-Year Partnership To Advance Sustainable Autonomous Flights

Wisk Aero and NASA have signed a new five-year partnership to advance the safe integration of autonomous, all-electric aircraft into U.S. airspace, focusing on urban air mobility and regulated eVTOL flight. Electrek reports: Wisk Aero shared details of its refreshed partnership with NASA this week. The autonomous aviation specialist has signed a new five-year Non-Reimbursable Space Act Agreement (NRSAA) with the renowned space administration. Per Wisk, this new agreement focuses on critical research led by NASA's Air Traffic Management Exploration (ATM-X) project, which is centered around the advancement of commercialized autonomous aircraft travel under Instrument Flight Rules (IFR) in the National Airspace System (NAS). As a specialist in autonomous, zero-emission aircraft, Wisk intends to continue its research alongside NASA to help regulators determine future eVTOL flight procedures and capabilities in the US. Regulatory developments on the to-do list for the latest NRSAA include optimizing airspace and route designs for highly automated UAM operations, establishing critical aircraft and ground-based safety system requirements for autonomous flight in urban environments, and establishing Air Traffic Control (ATC) communication protocols and procedures for seamless integration of future UAM aircraft. To achieve these goals, Wisk said its research with NASA will more specifically focus on utilizing advanced simulation and Live Virtual Constructive (LVC) flight environments, which combine live flights with a simulated airspace to enable researchers to assess future operations. The teams from Wisk and NASA already met last month, continuing their research while beginning to determine how instrument flight procedures and advanced technologies can work together to enable safe autonomous passenger flights by 2030. Wisk Aero is a wholly owned subsidiary of Boeing based in California. The aerospace manufacturer said last year that it expects its pilotless air-taxi to begin carrying passengers "later in the decade."

Read more of this story at Slashdot.

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Le MiniPC Aoostar GEM12 Ryzen 7 8845HS 32Go/1To à 549€

Le Aoostar GEM12 dans cette version 32 Go / 1 To a été lancé à 699€ avant de baisser petit à petit à 649€ puis 599€ en promo. Il baisse désormais à 549€ ce ce qui en fait un choix encore plus intéressant.

Le Aoostar GEM12 est sorti dans deux versions, de manière assez brouillonne d’ailleurs. D’abord un modèle « Pro » avec un écran IPS intégré et un lecteur d’empreintes qui a été assez peu commercialisé après avoir attiré tous les projecteurs… Même si l’offre n’était pas forcément très intéressante à mon goût faute d’usages possibles de cet écran limité à des applications par défaut. Et l’engin est également sorti dans une version Aoostar GEM12 plus sobre et moins chère avec quasi le même nom. C’est donc cette seconde version, totalement identique en terme de matériel de base, qui est ici en promo.

On retrouve donc un engin assez classique mais très bien équipé avec un processeur Hawk Point Ryzen 7 8845HS. Une puce 8 cœurs Zen 4 développant 16 Threads dans des fréquences allant de 3.8 à 5.1 GHz avec 24 Mo de mémoire cache et surtout un circuit graphique Radeon 780M avec 12 cœurs RDNA 3 cadencés à 2.7 GHz.

Ce processeur fonctionne dans un TDP oscillant de 35 à 54 Watts  avec une base de 45 watts. Aoostar propose de son côté une option qui permet de pousser la puce à 75 watts via une manipulation à faire dans son BIOS. A mon sens, ce n’est pas une très bonne idée de l’activer, les 75 watts sont évidemment un moyen de gagner en performances et la marque indique que l’engin est prévu pour y faire face… mais à quel prix ? Outre la surchauffe provoquée, on aura inévitablement un bruit maximal avec une ventilation qui va monter dans les tours.

Trois modes sont ainsi proposés en plus de cette fonction d’overclocking à 75 watts. Ils sont à mon avis bien plus intéressant à prendre en compte. On retrouve ici les facultés d’adaptation des puces mobiles d’AMD bien déployées dans un scénario sédentaire.

D’abord un mode « silence » qui va baisser la consommation et les fréquences entre 45 et 54 watts pour faire tourner le ventilateur discrètement. C’est l’équivalent de l’alimentation sur batterie d’un ordinateur portable et ce sera parfait pour un usage classique de sa machine : bureautique, web, lecture multimédia. Ensuite un mode « performance » qui correspondra à un usage de la puce AMD entre 65 et 75 watts équivalents au moment où vous connectez votre portable à une prise secteur pour retrouver toutes les capacités de la puce… mais cela sera moins silencieux. Enfin un mode « équilibré » laissera le système déterminer de quelle vitesse vous avez besoin au fil de l’eau et ajustera en fonction les fréquences, la consommation entre 54 et 65 watts. La ventilation de l’ensemble correspondra à la puissance demandée. Ces réglages sont à faire dans le BIOS mais des outils logiciels développés pour les portables peuvent permettre de régler encore plus finement la consommation et les performances de ce type de processeur.

La mémoire vive est une solution DDR5-5600 montée sur deux slots SODIMM en double canal, elle culmine ici à 32 Go sur les 64 Go maximum que la machine puisse embarquer. Le stockage est confié à un SSD M.2 2280 NVMe PCIe 4.0 X4 de 1 To et un second emplacement identique est disponible pour faire évoluer l’ensemble. Ces composants sont refroidis activement avec un dispositif dédié afin d’éviter toute surchauffe et conserver les meilleures performances possibles.

On a donc ici une machine très complète et capable d’effectuer la quasi totalité des tâches. Même les plus gourmandes en Jeu 3D FullHD et en création 2D, 3D, audio et vidéo. Pour avoir fait joujou avec une minimachine de ce type, ces composants sont extrêmement véloces et confortables à l’usage.

On ajoute à cela une excellente connectique. Le Aoostar GEM12 Pro mesure 13 cm de côté pour 6 cm d’épaisseur, assez pour glisser un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 mais également de nombreux ports. En façade, on retrouve un jack audio combo 3.5 mm, deux USB 3.2 Type-A, un USB4 et un port OCuLink pour connecter un circuit graphique secondaire.

Sur la partie arrière, on note un port USB 3.2 Type-C avec DisplayPort et Power Delivery 3.0 qui servira à alimenter la machine, deux ports Ethernet 2.5 Gigabit, un DisplayPort 1.4, un HDMI 2.1 et deux ports USB 2.0 Type-A qui serviront à connecter clavier et souris.

La disposition de la ventilation est idéale avec des ailettes qui se situent au-dessus de la connectique. En interne, un jeu de caloducs conduit la chaleur vers ces fines ailettes au travers desquelles le ventilateur souffle de l’air frais aspiré sur les côtés de l’engin. Le schéma ci-dessus n’a aucun sens d’un point de vue « circulation des flux d’airs » si on suppose que les éléments en rouge sont l’air chaud et en bleu, l’air froid. Je suppose que le graphiste était saoul. Il montre tout de même comment l’engin est construit.

La machine est livrée avec un adaptateur VESA pour être placée facilement sur un meuble ou derrière un écran.

Le MiniPC Aoostar GEM12 Ryzen 7 8845HS est proposé en version 32 Go / 1 To à 569€ dans les entrepôts Européens de Geekbuying. Avec le code promo NNNFRGM12, il passe donc à 549€ frais de livraison offerts. C’est un excellent prix pour ce type d’équipement.

Voir l’offre chez Geekbuying

A noter que le modèle Aoostar GEM12 en version Ryzen 9 6900HX avec 32 Go de mémoire vive DDR5 et 1 To de SSD NVMe, toujours avec une connexion OCuLink, est également en promotion. C’est exactement la même machine mais avec une puce moins récente. Le 6900HX embarque 8 cœurs d’architecture Zen3+ et développe 16 Threads. Ses fréquences varient de 3.3 à 4.9 GHz pour un TDP de 45 watts. Son circuit graphique est un Radeon 680M RDNA2 disposant de 12 cœurs à 2.4 GHz. Cette version du MiniPC est proposée à 519€ et baisse à 489€ toujours depuis les entrepôts Européens du vendeur. Pour l’obtenir à ce tarif, il faut entrer le code NNNFRATG12 dans votre panier au moment de l’achat.

Voir l’offre chez Geekbuying

Le MiniPC Aoostar GEM12 Ryzen 7 8845HS 32Go/1To à 549€ © MiniMachines.net. 2025

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ECS Liva Z8 Plus : un MiniPC Strix Point très évolutif

Plus grand que la moyenne, le ECS Liva Z8 Plus mesure 14.7 cm de large comme de profondeur pour 5.58 cm d’épaisseur, c’est beaucoup mais cela offre, semble-t-il, des avantages à l’engin.

Pour commencer, le ECS Liva Z8 Plus embarque un processeur puissant. On retrouve à bord un processeur AMD Ryzen AI 9 HX 370 très performant associé à deux ports SODIMM pour ajouter jusqu’à 64 Go de DDR5-5600. Des versions avec de la mémoire LPDDR5-7500 soudée à la carte mère semblent également être prévues dans des modèles spécifiques allant jusqu’à 64 Go. Ce détail est très intéressant d’un point de vue analytique, car il va permettre de tester le comportement du système dans les deux versions et déterminer l’impact de la mémoire « Low Power » soudée sur le système.

Le débat fait souvent rage en commentaires, indiquant que l’arrivée massive de la mémoire LPDDR5 diminue les performances des machines. Certains s’inquiétant même du raccourci très commode des fabricants qui intègrent ce type de mémoire pensé pour l’autonomie et la compacité sur des engins qui ne sont pas à la recherche d’autre chose que les performances. Les machines de jeu et les stations de travail notamment.

Pour le stockage, on retrouve deux ports M.2 2280 NVMe PCIe Gen4 x4 pour embarquer deux SSD à bord. Le ECS Liva Z8 Plus sera donc très évolutif et permettra de construire des minimachines plutôt musclées. Un troisième port M.2, au format 2230, abritera un module sans fil qui n’est pas détaillé.

La connectique est assez belle avec, en façade, la distribution classique comprenant un port USB4, deux USB 3.2 Type-A et un jack audio combo 3.5 mm. À l’arrière, un second USB4, deux USB 3.2 Type-A et un jack audio combo 3.5 mm supplémentaires, un HDMI, un DisplayPort et deux ports Ethernet 2.5 Gigabit. Un Antivol type Kensington Lock sera également disponible.

Le ECS Liva Z8 Plus n’a pour le moment ni date de commercialisation, ni tarif. Il promet une compatibilité avec Windows 11 et Linux et annonce une alimentation 19 volts en 120 watts tout de même.

Source : Liliputing

ECS Liva Z8 Plus : un MiniPC Strix Point très évolutif © MiniMachines.net. 2025

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New Bacteria Have Been Discovered on a Chinese Space Station

Scientists have discovered a previously unknown bacterium aboard China's Tiangong space station. "It has been named Niallia tiangongensis, and it inhabited the cockpit controls on the station, living in microgravity conditions," reports Wired. From the report: According to China Central Television, the country's national broadcaster, taikonauts (Chinese astronauts) collected swab samples from the space station in May 2023, which were then frozen and sent back to Earth for study. The aim of this work was to investigate the behavior of microorganisms, gathered from a completely sealed environment with a human crew, during space travel, as part of the China Space Station Habitation Area Microbiome Program (CHAMP). A paper published in the Journal of Systematic and Evolutionary Microbiology describes how analysis of samples from the space station revealed this previously unseen bacterial species, which belongs to the genus Niallia. Genomic sequencing showed that its closest terrestrial relative is the bacterium Niallia circulans, although the Tiangong species has substantial genetic differences. [...] It is unclear whether the newly discovered microbe evolved on the space station or whether it is part of the vast sea of as yet unidentified microorganisms on Earth. To date, tens of thousands of bacterial species have been cataloged, although there are estimated to be billions more unclassified species on Earth. The discovery of Niallia tiangongensis will provide a better understanding of the microscopic hazards that the next generation of space travelers will face and help design sanitation protocols for extended missions. It is still too early to determine whether the space bacterium poses any danger to taikonauts aboard Tiangong, although it is known that its terrestrial relative, Niallia circulans, can cause sepsis, especially in immunocompromised people.

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