Vue lecture
Linux 6.15 Brings Many Features For Intel & AMD Hardware
be quiet! Dark Perk : après le clavier gaming, la souris (sans-fil et haut de gamme) !
Il y a environ un mois seulement, be quiet! se lançait dans le périphérique gaming, une diversification inattendue de la part de ce constructeur spécialisée avant tout dans le refroidissement et dans une moindre mesure, l'alimentation. En fait, comme nous vous l'expliquions, be quiet! a enfin mis à...
'Landmark' Evolution Study Shows How Rice Inherits Tolerance To Cold Without DNA Changes
Read more of this story at Slashdot.
America's Leading Alien Hunters Depend on AI to Speed Their Search
Read more of this story at Slashdot.
GNOME Help & Documentation Are In Need Of Help
Zotac fourre tranquillement des 5060 Ti PCIe dans des mini-PC
Si la prouesse de Zotac de réussir à caser une RTX 5060 dans un format low-profile (de quoi faire fondre notre Guitou national, jusqu’à ce qu’il découvre le port PCIe et les nuisances sonores) ne vous avait pas impressionné, la firme a une nouvelle carte à tirer pour prouver son expertise dans le do...
Glitch is Basically Shutting Down
Read more of this story at Slashdot.
Sharp Knives Reduce Onion-Induced Tears By Limiting Droplet Spray, Study Finds
Read more of this story at Slashdot.
Japan and the Birth of Modern Shipbuilding
Read more of this story at Slashdot.
Computex 2025 : noctua en mode EVERYWHERE au COMPUTEX 2025 !!!

Incroyable, noctua se lâche au Computex et en plus des produits Cooling, la marque sera bientôt aussi présente dans plein d'autres domaines, comme les claviers, les souris, les boitiers, les alimentations. Ils sont fous. […]
Lire la suiteComputex 2025 : ASUS ROG dévoile un écran turbinant à 610 Hz !!!

Eh oui, le plus rapide des écrans du Computex 2025 était donc le ROG STRYX ACE XG248QSG en Super TN super rapide à 610 Hz, donc l'écran gaming le plus rapide du salon. […]
Lire la suite« 184 millions d’enregistrements » : une BDD avec des mots de passe était en accès libre
Mouais, MOAB c’est 140x plus !

184 millions… près de trois fois la population française. C’est le nombre d’enregistrements (avec des identifiants et mots de passe) qui étaient librement accessibles sur Internet. L’accès à la base de données a été supprimé, mais le mystère reste entier sur sa provenance.
Hier, sur Website Planet, le chercheur en cybersécurité Jeremiah Fowler expliquait avoir découvert une base de données de 47,42 Go en accès libre. Elle n’était pas chiffrée et « contenait 184 162 718 identifiants et mots de passe uniques ». De quoi reléguer en deuxième division la récente fuite des SMS de double authentification de Steam.
Il y en a pour tous les gouts et tous les .gov
Il explique avoir analysé un échantillon et découvert « des milliers de fichiers qui comprenaient des e-mails, des noms d’utilisateur, des mots de passe et des liens vers la page de connexion ou d’autorisation des comptes ». Les comptes en question étaient aussi divers que variés : Amazon, Apple, Facebook, Instagram, Microsoft, Roblox, Spotify, Snapchat, etc.
Comme si ce n’était pas déjà pas assez, il rajoute une couche : « J’ai également vu des informations d’identification pour des comptes bancaires et financiers, des plateformes de santé et des portails gouvernementaux de nombreux pays, ce qui pourrait mettre les personnes exposées en danger ».
Selon Wired, qui s’en entretenu avec l’expert, l’échantillon de 10 000 enregistrements contenait « 220 adresses e-mail avec des domaines en .gov, d’au moins 29 pays dont les États-Unis, l’Australie, le Canada, la Chine, l’Inde, Israël, la Nouvelle-Zélande, l’Arabie saoudite et le Royaume-Uni ».
Dans ces 10 000 enregistrements, il y avait également 479 comptes Facebook, 475 Google, 240 Instagram, 227 Roblox, 209 Discord ainsi que plus de 100 à chaque fois pour Microsoft, Netflix, PayPal… Nos confrères signalent aussi la présence de comptes Amazon, Apple, Nintendo, Snapchat, Spotify, Twitter, WordPress et Yahoo. N’en jetez plus !
Jeremiah Fowler a contacté certaines des personnes dont les données étaient présentes dans la base, qui lui ont « confirmé que la base de données contenaient leurs mots de passe exacts et valides ».


184 millions d’enregistrements, ça veut dire quoi ?
Quoi qu’il en soit, cela ne signifie pas qu’il s’agisse d’une nouvelle fuite de données, ni que les données sont récentes. Il faut également bien comprendre ce que signifie 184 millions d’enregistrements : ce sont en gros 184 millions de lignes dans la base de données, pas 184 millions de personnes ni 184 millions de comptes. Il peut y avoir des doublons, des ratés, etc…
Nous sommes encore très loin des sommets en la matière. Début 2024, MOAB pour « mother of all breaches » faisait parler d’elle avec 24 milliards d’enregistrements.
World Host Group coopère « pleinement avec les autorités »
Jeremiah Fowler affirme avoir contacté l’hébergeur – World Host Group selon Wired – où se trouvait la base de données. Rapidement, elle n’était plus accessible. Le chercheur précise qu’il ne sait pas depuis combien de temps elle était en ligne ni si d’autres personnes ont pu y accéder.
À nos confrères, Seb de Lemos (CEO de World Host Group) précise que la base de données était sur un serveur hébergé par sa société, mais « non géré » par son entreprise. En clair, il est entièrement contrôlé par un de ses clients. « Il semble qu’un utilisateur malveillant se soit connecté et a téléchargé du contenu illégal sur le serveur », ajoute le dirigeant.
L’équipe juridique de World Host Group examine maintenant les informations à sa disposition et les suites à donner. L’hébergeur se dit prêt à coopérer « pleinement avec les autorités […] et, le cas échéant, à partager toutes les données pertinentes des clients avec elles ».
D’où viennent les données ? La piste de l’infostealer privilégiée
Aucune piste n’est privilégiée ou écartée concernant les origines de cette base de données. Elle pouvait évidemment être utilisée pour des activités criminelles, mais il pourrait aussi s’agir d’« informations recueillies à des fins de recherche légitimes et ensuite exposées en raison d’une erreur ».
Le chercheur en cybersécurité semble privilégier la première piste car « les enregistrements présentent de multiples signes » qui indiqueraient que les données ont été récupérées par un logiciel malveillant de type infostealer. « Il est fort possible qu’il s’agisse d’un cybercriminel […] C’est la seule chose qui a du sens, car je ne vois pas d’autre moyen d’obtenir autant d’identifiants et de mots de passe pour autant de services dans le monde ».
Rappel : soyez prudent !
Comme toujours, la prudence est maintenant de mise. C’est d’ailleurs un conseil valable même s’il n’y a pas de fuite, il faut toujours être un minimum sur ses gardes. Activez autant que possible la double authentification et pensez à bien utiliser un mot de passe différent par service.
Prenez également garde aux alertes de connexion… en étant tout de même attentif à ne pas tomber dans le piège d’un faux email qui s’avérerait être une tentative de phishing. Le meilleur conseil est généralement de ne pas agir sans réfléchir, dans la précipitation.
« 184 millions d’enregistrements » : une BDD avec des mots de passe était en accès libre
Mouais, MOAB c’est 140x plus !

184 millions… près de trois fois la population française. C’est le nombre d’enregistrements (avec des identifiants et mots de passe) qui étaient librement accessibles sur Internet. L’accès à la base de données a été supprimé, mais le mystère reste entier sur sa provenance.
Hier, sur Website Planet, le chercheur en cybersécurité Jeremiah Fowler expliquait avoir découvert une base de données de 47,42 Go en accès libre. Elle n’était pas chiffrée et « contenait 184 162 718 identifiants et mots de passe uniques ». De quoi reléguer en deuxième division la récente fuite des SMS de double authentification de Steam.
Il y en a pour tous les gouts et tous les .gov
Il explique avoir analysé un échantillon et découvert « des milliers de fichiers qui comprenaient des e-mails, des noms d’utilisateur, des mots de passe et des liens vers la page de connexion ou d’autorisation des comptes ». Les comptes en question étaient aussi divers que variés : Amazon, Apple, Facebook, Instagram, Microsoft, Roblox, Spotify, Snapchat, etc.
Comme si ce n’était pas déjà pas assez, il rajoute une couche : « J’ai également vu des informations d’identification pour des comptes bancaires et financiers, des plateformes de santé et des portails gouvernementaux de nombreux pays, ce qui pourrait mettre les personnes exposées en danger ».
Selon Wired, qui s’en entretenu avec l’expert, l’échantillon de 10 000 enregistrements contenait « 220 adresses e-mail avec des domaines en .gov, d’au moins 29 pays dont les États-Unis, l’Australie, le Canada, la Chine, l’Inde, Israël, la Nouvelle-Zélande, l’Arabie saoudite et le Royaume-Uni ».
Dans ces 10 000 enregistrements, il y avait également 479 comptes Facebook, 475 Google, 240 Instagram, 227 Roblox, 209 Discord ainsi que plus de 100 à chaque fois pour Microsoft, Netflix, PayPal… Nos confrères signalent aussi la présence de comptes Amazon, Apple, Nintendo, Snapchat, Spotify, Twitter, WordPress et Yahoo. N’en jetez plus !
Jeremiah Fowler a contacté certaines des personnes dont les données étaient présentes dans la base, qui lui ont « confirmé que la base de données contenaient leurs mots de passe exacts et valides ».


184 millions d’enregistrements, ça veut dire quoi ?
Quoi qu’il en soit, cela ne signifie pas qu’il s’agisse d’une nouvelle fuite de données, ni que les données sont récentes. Il faut également bien comprendre ce que signifie 184 millions d’enregistrements : ce sont en gros 184 millions de lignes dans la base de données, pas 184 millions de personnes ni 184 millions de comptes. Il peut y avoir des doublons, des ratés, etc…
Nous sommes encore très loin des sommets en la matière. Début 2024, MOAB pour « mother of all breaches » faisait parler d’elle avec 24 milliards d’enregistrements.
World Host Group coopère « pleinement avec les autorités »
Jeremiah Fowler affirme avoir contacté l’hébergeur – World Host Group selon Wired – où se trouvait la base de données. Rapidement, elle n’était plus accessible. Le chercheur précise qu’il ne sait pas depuis combien de temps elle était en ligne ni si d’autres personnes ont pu y accéder.
À nos confrères, Seb de Lemos (CEO de World Host Group) précise que la base de données était sur un serveur hébergé par sa société, mais « non géré » par son entreprise. En clair, il est entièrement contrôlé par un de ses clients. « Il semble qu’un utilisateur malveillant se soit connecté et a téléchargé du contenu illégal sur le serveur », ajoute le dirigeant.
L’équipe juridique de World Host Group examine maintenant les informations à sa disposition et les suites à donner. L’hébergeur se dit prêt à coopérer « pleinement avec les autorités […] et, le cas échéant, à partager toutes les données pertinentes des clients avec elles ».
D’où viennent les données ? La piste de l’infostealer privilégiée
Aucune piste n’est privilégiée ou écartée concernant les origines de cette base de données. Elle pouvait évidemment être utilisée pour des activités criminelles, mais il pourrait aussi s’agir d’« informations recueillies à des fins de recherche légitimes et ensuite exposées en raison d’une erreur ».
Le chercheur en cybersécurité semble privilégier la première piste car « les enregistrements présentent de multiples signes » qui indiqueraient que les données ont été récupérées par un logiciel malveillant de type infostealer. « Il est fort possible qu’il s’agisse d’un cybercriminel […] C’est la seule chose qui a du sens, car je ne vois pas d’autre moyen d’obtenir autant d’identifiants et de mots de passe pour autant de services dans le monde ».
Rappel : soyez prudent !
Comme toujours, la prudence est maintenant de mise. C’est d’ailleurs un conseil valable même s’il n’y a pas de fuite, il faut toujours être un minimum sur ses gardes. Activez autant que possible la double authentification et pensez à bien utiliser un mot de passe différent par service.
Prenez également garde aux alertes de connexion… en étant tout de même attentif à ne pas tomber dans le piège d’un faux email qui s’avérerait être une tentative de phishing. Le meilleur conseil est généralement de ne pas agir sans réfléchir, dans la précipitation.
NH-D15 G2 et NF-A14x25 G2 chromax.black, c'est pour quand chez Noctua ?
Au Computex 2025, après avoir confirmé le NF-A12x25 G2, Noctua a également, sans surprise, été interrogé de ce qu'il en était des versions chromax.black du NH-D15 G2 et NF-A14x25 G2 lors du Computex. Le fabricant a confirmé que le lancement respectif a bien été programmé.Ainsi, le ventirad NH-D15 G2...
Inventions et prototypes : les trésors de Roland Moreno sont vendus aux enchères
Joyeux bordel

Organisée samedi 24 mai, en ligne et à Paris, une vente aux enchères issue de la collection familiale de Roland Moreno permet de découvrir, ou de s’offrir, des pièces emblématiques et des trésors méconnus issus des travaux de l’inventeur français de la carte à puce.
En 1990, il avait fait paraître un livre foutraque, plein d’aphorismes, de notes et de références partant dans toutes les directions. Joliment titré Théorie du bordel ambiant, cet ouvrage aussi fantaisiste que déconcertant est considéré comme la principale porte d’entrée vers l’esprit créatif de Roland Moreno, le génial inventeur de la carte à puce, décédé en 2012.
Il en existe une autre : la collection familiale de ses inventions, prototypes et documents de travail, dont 75 lots sont vendus aux enchères, samedi 24 mai, par FauveParis, à Paris (XIe) et sur Internet via le site Drouot.
Le terminal de la marchande
Les principales vedettes de cette vente seront certainement les prototypes industriels qui ont permis à Roland Moreno de formaliser la carte à puce, objet d’un brevet déposé en 1974, et certains des usages associés, même si la paternité des révolutions associées revêt une dimension plurielle, et parfois contestée.
Deux lots de trois des premières cartes à puce jamais conçues sont ainsi mis aux enchères. Avec leurs 8,6 par 5,4 cm, ces prototypes présentent des dimensions assez proches de celles de nos actuels titres de transport ou cartes de paiement. La puce y occupe un espace cependant disproportionné, avec un circuit intégré proéminent et de larges pistes de contact.

Le lot 9 incarne le clou du spectacle : il s’agit du « Terminal de la marchande », le premier prototype de terminal de paiement élaboré, dans sa version industrielle, par Roland Moreno en 1974. Le catalogue de la vente rappelle le caractère exceptionnel de cette machine, estimée entre 300 000 et 500 000 euros.
« Fabriqué en collaboration avec des ingénieurs de BULL (Jean-Pierre Leroy pour la construction du terminal et ses 400 circuits intégrés et Bernard Badet pour l’alimentation électrique), quelques mois seulement après le tout premier prototype réalisé par l’inventeur dans son atelier, ce terminal a notamment servi aux démonstrations faites par Roland Moreno aux banquiers pour les convaincre de l’utilité de son invention. Dix ans ont ensuite été nécessaires pour que ce prototype en deux parties (le terminal de paiement en tant que tel et son ondulateur) d’environ 45 kg ne devienne le terminal de paiement grand public, léger et maniable, que nous connaissons aujourd’hui ».

Si ces prototypes sont si recherchés, c’est que l’héritage de Roland Moreno transparait aujourd’hui encore dans de nombreux pans de notre quotidien. Outre la carte à puce, aux multiples applications, l’inventeur français a par exemple contribué à développer les procédés de transmission sans contact (NFC ou RFID) mis en œuvre dans le célèbre pass Navigo à partir de 1994.
« Moins connu que Steve Jobs (le fondateur d’Apple) ou Xavier Niel (celui de Free), Roland Moreno a pourtant l’étoffe – et la personnalité, d’un grand manitou de la tech. Et son héritage est immense », présente le Centre Pompidou. Son Musée national d’art moderne abrite aujourd’hui quelques-unes de ses œuvres, au sein des collections dédiées au design industriel.
Poésie de la création
Outre leurs débouchés économiques ou technologiques, les inventions de Moreno revêtent en effet une véritable portée artistique, à l’image du célèbre Pianock, étrange vision de ce qui deviendra le synthétiseur, ou de la Matapof, improbable machine à tirer à pile ou face.
Entre schémas de travail, hommages d’artistes et objets du quotidien, la vente aux enchères présente elle aussi quelques-uns de ces prototypes incongrus, comme ce « système avaleur mécanisé pour carte à puces » élaboré à fin des années 70 à l’aide de pièces de Meccano.

billets, circa 1978 - 1979 – Roland Moreno – FauveParis
Ou cet aérien « Prototype de machine à fabriquer des disquettes 3 - 1/2 in. pour Macintosh ».

Et comme ses inventions, certains éléments de la réflexion de Moreno restent terriblement d’actualité. « S’interroger, cela ne vaut-il pas mieux que de marcher au pas ? », se demandait-il par exemple dans sa Théorie du bordel ambiant.
Inventions et prototypes : les trésors de Roland Moreno sont vendus aux enchères
Joyeux bordel

Organisée samedi 24 mai, en ligne et à Paris, une vente aux enchères issue de la collection familiale de Roland Moreno permet de découvrir, ou de s’offrir, des pièces emblématiques et des trésors méconnus issus des travaux de l’inventeur français de la carte à puce.
En 1990, il avait fait paraître un livre foutraque, plein d’aphorismes, de notes et de références partant dans toutes les directions. Joliment titré Théorie du bordel ambiant, cet ouvrage aussi fantaisiste que déconcertant est considéré comme la principale porte d’entrée vers l’esprit créatif de Roland Moreno, le génial inventeur de la carte à puce, décédé en 2012.
Il en existe une autre : la collection familiale de ses inventions, prototypes et documents de travail, dont 75 lots sont vendus aux enchères, samedi 24 mai, par FauveParis, à Paris (XIe) et sur Internet via le site Drouot.
Le terminal de la marchande
Les principales vedettes de cette vente seront certainement les prototypes industriels qui ont permis à Roland Moreno de formaliser la carte à puce, objet d’un brevet déposé en 1974, et certains des usages associés, même si la paternité des révolutions associées revêt une dimension plurielle, et parfois contestée.
Deux lots de trois des premières cartes à puce jamais conçues sont ainsi mis aux enchères. Avec leurs 8,6 par 5,4 cm, ces prototypes présentent des dimensions assez proches de celles de nos actuels titres de transport ou cartes de paiement. La puce y occupe un espace cependant disproportionné, avec un circuit intégré proéminent et de larges pistes de contact.

Le lot 9 incarne le clou du spectacle : il s’agit du « Terminal de la marchande », le premier prototype de terminal de paiement élaboré, dans sa version industrielle, par Roland Moreno en 1974. Le catalogue de la vente rappelle le caractère exceptionnel de cette machine, estimée entre 300 000 et 500 000 euros.
« Fabriqué en collaboration avec des ingénieurs de BULL (Jean-Pierre Leroy pour la construction du terminal et ses 400 circuits intégrés et Bernard Badet pour l’alimentation électrique), quelques mois seulement après le tout premier prototype réalisé par l’inventeur dans son atelier, ce terminal a notamment servi aux démonstrations faites par Roland Moreno aux banquiers pour les convaincre de l’utilité de son invention. Dix ans ont ensuite été nécessaires pour que ce prototype en deux parties (le terminal de paiement en tant que tel et son ondulateur) d’environ 45 kg ne devienne le terminal de paiement grand public, léger et maniable, que nous connaissons aujourd’hui ».

Si ces prototypes sont si recherchés, c’est que l’héritage de Roland Moreno transparait aujourd’hui encore dans de nombreux pans de notre quotidien. Outre la carte à puce, aux multiples applications, l’inventeur français a par exemple contribué à développer les procédés de transmission sans contact (NFC ou RFID) mis en œuvre dans le célèbre pass Navigo à partir de 1994.
« Moins connu que Steve Jobs (le fondateur d’Apple) ou Xavier Niel (celui de Free), Roland Moreno a pourtant l’étoffe – et la personnalité, d’un grand manitou de la tech. Et son héritage est immense », présente le Centre Pompidou. Son Musée national d’art moderne abrite aujourd’hui quelques-unes de ses œuvres, au sein des collections dédiées au design industriel.
Poésie de la création
Outre leurs débouchés économiques ou technologiques, les inventions de Moreno revêtent en effet une véritable portée artistique, à l’image du célèbre Pianock, étrange vision de ce qui deviendra le synthétiseur, ou de la Matapof, improbable machine à tirer à pile ou face.
Entre schémas de travail, hommages d’artistes et objets du quotidien, la vente aux enchères présente elle aussi quelques-uns de ces prototypes incongrus, comme ce « système avaleur mécanisé pour carte à puces » élaboré à fin des années 70 à l’aide de pièces de Meccano.

billets, circa 1978 - 1979 – Roland Moreno – FauveParis
Ou cet aérien « Prototype de machine à fabriquer des disquettes 3 - 1/2 in. pour Macintosh ».

Et comme ses inventions, certains éléments de la réflexion de Moreno restent terriblement d’actualité. « S’interroger, cela ne vaut-il pas mieux que de marcher au pas ? », se demandait-il par exemple dans sa Théorie du bordel ambiant.
L'Ethernet 10G bientôt enfin plus accessible grâce à Realtek ?
Certes, l'Ethernet 10G s'adresse encore largement à une niche très réduite et il n'y a pas beaucoup de besoins à ce jour que le 2.5G ou le 5G, aujourd'hui présent sur de nombreuses cartes mères, ne peut satisfaire. Mais pour qui tient absolument à exploiter son abonnement au maximum de sa capacité e...
Vietnam Moves To Block Telegram App
Read more of this story at Slashdot.