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Aylo met ses menaces à exécution : Pornhub, Redtube et Youporn inaccessibles en France

Vases communicants
Aylo met ses menaces à exécution : Pornhub, Redtube et Youporn inaccessibles en France

Depuis quelques heures, trois sites pornographiques parmi les plus importants – Pornhub, Redtube et Youporn – affichent désormais le même message : leur accès est suspendu en France. Leur éditeur, Aylo, a pris cette décision pour protester contre la vérification d’âge obligatoire sur les sites pour adulte.

C’est donc fait. La loi du 21 mai 2024 visant à sécuriser et à réguler l’espace numérique, dite SREN, a permis à l’Arcom de déclarer la guerre aux sites pornographiques ne disposant d’aucun mécanisme pour contrôler l’âge des internautes. Comme le rappelait encore hier l’Autorité, laisser du contenu pornographique accessible aux mineurs est une infraction pénale (article 227 - 24 du Code pénal). Or, toujours selon l’Arcom, plus d’un tiers des adolescents de 12 à 17 ans visite au moins une fois par mois Pornhub.

La situation couvait depuis des années

L’autorité est devenue l’institution clé pour appliquer cette réglementation. À ce titre, elle peut intervenir directement auprès des plateformes et émettre des mises en demeure pour les sites ne respectant pas cette obligation. Au cours des derniers mois, celle-ci est devenue plus prégnante. Le 6 mars dernier, un arrêté ministériel a ainsi désigné 17 sites européens comme étant en infraction, dont ceux d’Aylo.

Le sujet de la vérification est revenu régulièrement sur la table ces dernières années. En 2022, une étude avait conclu que la vérification de l’âge à grande échelle était complexe. Pourtant, l’Arcom estime aujourd’hui que des solutions existent et qu’elles sont simples à mettre en place. La plupart des sites aurait aujourd’hui un tel mécanisme.

Mais Aylo, éditeur de Pornhub, Redtube et Youporn, est depuis le départ vent debout contre cette mesure. Le groupe peste et fustige contre cette obligation, arguant de sérieux problèmes de vie privée à résoudre, puisque les prestataires se retrouveraient avec de nombreuses informations identifiantes sur les internautes fréquentant ces sites pour adultes. Pourtant, dans sa délibération du 26 septembre 2024 (pdf), la CNIL se félicitait que toutes ses préconisations aient été prises en compte dans l’élaboration du référentiel pour les tiers de confiance, acteurs dont la mission est de collecter la preuve de l’âge et de transmettre une simple confirmation au site visité. La CNIL validait notamment le principe de « double anonymat ».

Aylo suspend de lui-même ses sites

Depuis le 11 avril, tout s’est emballé. La date a marqué la fin d’une période de grâce durant laquelle les sites devaient se mettre en conformité. Depuis, tous les sites pour adultes ont l’obligation de mettre en place ce système de double anonymat, comme l’a par exemple OnlyFans. Pourtant, début mai, la Cour d’appel de Paris remettait en question l’application extraterritoriale du droit français à des sites installés ailleurs en Europe, en l’occurrence xHamster et Tukif.

Aylo, éditeur installé à Montréal, n’a pas voulu attendre la date butoir du 6 juin. Depuis mercredi 4 juin, peu avant 15 heures, ses principaux sites Pornhub, Redtube et Youporn sont inaccessibles en France. Les trois sites affichent le même message. « Votre gouvernement propose de vérifier votre âge à chaque fois que vous visitez notre site, c’est fou, non ? Cela ne protège pas les mineurs — mais au contraire, cela met en danger la vie privée de tout le monde et expose les enfants à des risques », fustige Aylo.

L’éditeur met en garde contre le « risque de sécurité inacceptable » que ferait courir l’application du droit français, en voulant concentrer des informations sensibles entre les mains de quelques acteurs. « Votre gouvernement ne vous dira pas la vérité à ce sujet, mais nous le ferons », proclame Aylo.

Une solution « inefficace, aléatoire et dangereuse »

Le message, porté depuis dans un communiqué de presse, met surtout en avant deux arguments. D’une part, l’éditeur pointe la vérification de l’âge au niveau de l’appareil comme solution simple et ultime. Il suffirait d’imposer à Microsoft, Apple et Google que cette fonction soit présente au sein de leurs systèmes d’exploitation pour que les sites puissent récupérer un sésame. « Le gouvernement français refuse de prendre cette mesure simple et se concentre plutôt sur des actions réglementaires futiles et entièrement symboliques qui sont inapplicables, ne protègent pas les enfants et exposent vos données privées », ajoute Aylo.

D’autre part, « les gens ne cesseront pas de chercher du porno ». Pour l’éditeur, ils se dirigeront simplement vers des « centaines de milliers de plateformes peu sûres », qui ne se conforment pas davantage à la loi et n’ont aucune politique de confiance et de sécurité pour les informations collectées. Selon Aylo, « toutes les données indiquent que ces lois n’ont fait que détourner le trafic vers des sites web dangereux ».

La méthode française est donc jugée « inefficace, aléatoire et dangereuse ». On ajoutera que les blocages étant basés sur les DNS, leur contournement est aisé. Rappelons qu’aux États-Unis, des chiffres montraient en janvier que les États imposant des restrictions sur le porno avaient vu une explosion des téléchargements de VPN.

L’Arcom, de son côté, indique simplement avoir pris « acte de la décision du groupe Aylo ». L’éditeur aurait ainsi « fait le choix de se soustraire à l’impératif que constitue la protection des mineurs en suspendant l’accès à ses contenus en France y compris pour un public majeur, alors qu’il existe de nombreuses solutions techniques sur le marché permettant de vérifier l’âge des utilisateurs tout en assurant la protection de leurs données personnelles ».

Rappelons enfin que la Commission européenne a déclenché sa propre procédure contre plusieurs sites pornographiques, dont Pornhub. Elle leur reproche une absence de conformité avec le DSA dans le cadre de la lutte contre l’accès aux mineurs des contenus pornographique. En outre, l’Europe table sur une solution harmonisée de vérification de l’âge, qui a été confiée à l’Espagne.

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Aylo met ses menaces à exécution : Pornhub, Redtube et Youporn inaccessibles en France

Vases communicants
Aylo met ses menaces à exécution : Pornhub, Redtube et Youporn inaccessibles en France

Depuis quelques heures, trois sites pornographiques parmi les plus importants – Pornhub, Redtube et Youporn – affichent désormais le même message : leur accès est suspendu en France. Leur éditeur, Aylo, a pris cette décision pour protester contre la vérification d’âge obligatoire sur les sites pour adulte.

C’est donc fait. La loi du 21 mai 2024 visant à sécuriser et à réguler l’espace numérique, dite SREN, a permis à l’Arcom de déclarer la guerre aux sites pornographiques ne disposant d’aucun mécanisme pour contrôler l’âge des internautes. Comme le rappelait encore hier l’Autorité, laisser du contenu pornographique accessible aux mineurs est une infraction pénale (article 227 - 24 du Code pénal). Or, toujours selon l’Arcom, plus d’un tiers des adolescents de 12 à 17 ans visite au moins une fois par mois Pornhub.

La situation couvait depuis des années

L’autorité est devenue l’institution clé pour appliquer cette réglementation. À ce titre, elle peut intervenir directement auprès des plateformes et émettre des mises en demeure pour les sites ne respectant pas cette obligation. Au cours des derniers mois, celle-ci est devenue plus prégnante. Le 6 mars dernier, un arrêté ministériel a ainsi désigné 17 sites européens comme étant en infraction, dont ceux d’Aylo.

Le sujet de la vérification est revenu régulièrement sur la table ces dernières années. En 2022, une étude avait conclu que la vérification de l’âge à grande échelle était complexe. Pourtant, l’Arcom estime aujourd’hui que des solutions existent et qu’elles sont simples à mettre en place. La plupart des sites aurait aujourd’hui un tel mécanisme.

Mais Aylo, éditeur de Pornhub, Redtube et Youporn, est depuis le départ vent debout contre cette mesure. Le groupe peste et fustige contre cette obligation, arguant de sérieux problèmes de vie privée à résoudre, puisque les prestataires se retrouveraient avec de nombreuses informations identifiantes sur les internautes fréquentant ces sites pour adultes. Pourtant, dans sa délibération du 26 septembre 2024 (pdf), la CNIL se félicitait que toutes ses préconisations aient été prises en compte dans l’élaboration du référentiel pour les tiers de confiance, acteurs dont la mission est de collecter la preuve de l’âge et de transmettre une simple confirmation au site visité. La CNIL validait notamment le principe de « double anonymat ».

Aylo suspend de lui-même ses sites

Depuis le 11 avril, tout s’est emballé. La date a marqué la fin d’une période de grâce durant laquelle les sites devaient se mettre en conformité. Depuis, tous les sites pour adultes ont l’obligation de mettre en place ce système de double anonymat, comme l’a par exemple OnlyFans. Pourtant, début mai, la Cour d’appel de Paris remettait en question l’application extraterritoriale du droit français à des sites installés ailleurs en Europe, en l’occurrence xHamster et Tukif.

Aylo, éditeur installé à Montréal, n’a pas voulu attendre la date butoir du 6 juin. Depuis mercredi 4 juin, peu avant 15 heures, ses principaux sites Pornhub, Redtube et Youporn sont inaccessibles en France. Les trois sites affichent le même message. « Votre gouvernement propose de vérifier votre âge à chaque fois que vous visitez notre site, c’est fou, non ? Cela ne protège pas les mineurs — mais au contraire, cela met en danger la vie privée de tout le monde et expose les enfants à des risques », fustige Aylo.

L’éditeur met en garde contre le « risque de sécurité inacceptable » que ferait courir l’application du droit français, en voulant concentrer des informations sensibles entre les mains de quelques acteurs. « Votre gouvernement ne vous dira pas la vérité à ce sujet, mais nous le ferons », proclame Aylo.

Une solution « inefficace, aléatoire et dangereuse »

Le message, porté depuis dans un communiqué de presse, met surtout en avant deux arguments. D’une part, l’éditeur pointe la vérification de l’âge au niveau de l’appareil comme solution simple et ultime. Il suffirait d’imposer à Microsoft, Apple et Google que cette fonction soit présente au sein de leurs systèmes d’exploitation pour que les sites puissent récupérer un sésame. « Le gouvernement français refuse de prendre cette mesure simple et se concentre plutôt sur des actions réglementaires futiles et entièrement symboliques qui sont inapplicables, ne protègent pas les enfants et exposent vos données privées », ajoute Aylo.

D’autre part, « les gens ne cesseront pas de chercher du porno ». Pour l’éditeur, ils se dirigeront simplement vers des « centaines de milliers de plateformes peu sûres », qui ne se conforment pas davantage à la loi et n’ont aucune politique de confiance et de sécurité pour les informations collectées. Selon Aylo, « toutes les données indiquent que ces lois n’ont fait que détourner le trafic vers des sites web dangereux ».

La méthode française est donc jugée « inefficace, aléatoire et dangereuse ». On ajoutera que les blocages étant basés sur les DNS, leur contournement est aisé. Rappelons qu’aux États-Unis, des chiffres montraient en janvier que les États imposant des restrictions sur le porno avaient vu une explosion des téléchargements de VPN.

L’Arcom, de son côté, indique simplement avoir pris « acte de la décision du groupe Aylo ». L’éditeur aurait ainsi « fait le choix de se soustraire à l’impératif que constitue la protection des mineurs en suspendant l’accès à ses contenus en France y compris pour un public majeur, alors qu’il existe de nombreuses solutions techniques sur le marché permettant de vérifier l’âge des utilisateurs tout en assurant la protection de leurs données personnelles ».

Rappelons enfin que la Commission européenne a déclenché sa propre procédure contre plusieurs sites pornographiques, dont Pornhub. Elle leur reproche une absence de conformité avec le DSA dans le cadre de la lutte contre l’accès aux mineurs des contenus pornographique. En outre, l’Europe table sur une solution harmonisée de vérification de l’âge, qui a été confiée à l’Espagne.

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ChatGPT Adds Enterprise Cloud Integrations For Dropbox, Box, OneDrive, Google Drive, Meeting Transcription

OpenAI is expanding ChatGPT's enterprise capabilities with new integrations that connect the chatbot directly to business cloud services and productivity tools. The Microsoft-backed startup announced connectors for Dropbox, Box, SharePoint, OneDrive and Google Drive that allow ChatGPT to search across users' organizational documents and files to answer questions, such as helping analysts build investment theses from company slide decks. The update includes meeting recording and transcription features that generate timestamped notes and suggest action items, competing directly with similar offerings from ClickUp, Zoom, and Notion. OpenAI also introduced beta connectors for HubSpot, Linear, and select Microsoft and Google tools for deep research reports, plus Model Context Protocol support for Pro, Team, and Enterprise users.

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Hollywood Already Uses Generative AI (And Is Hiding It)

Major Hollywood studios are extensively using AI tools while avoiding public disclosure, according to industry sources interviewed by New York Magazine. Nearly 100 AI studios now operate in Hollywood with every major studio reportedly experimenting with generative AI despite legal uncertainties surrounding copyright training data, the report said. Lionsgate has partnered with AI company Runway to create a customized model trained on the studio's film archive, with executives planning to generate entire movie trailers from scripts before shooting begins. The collaboration allows the studio to potentially reduce production costs from $100 million to $50 million for certain projects. Widespread usage of the new technology is often happening through unofficial channels. Workers are reporting pressure to use AI tools without formal studio approval, then "launder" the AI-generated content through human artists to obscure its origins.

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☕️ Kidnappings dans le milieu des cryptomonnaies : le commanditaire présumé arrêté

Visé par plusieurs mandats d’arrêts internationaux, Badiss Mohammed Bajjou, 24 ans, a été interpellé au Maroc ce 3 juin, d’après les informations du Parisien.

Originaire du Chesny, dans les Yvelines, le jeune homme est suspecté d’avoir commandité l’agression commise le 20 juillet 2023 contre une femme de 56 ans, à Élancourt, afin que son fils paie une rançon en cryptomonnaie.

Depuis ce premier coup réussi, il aurait orchestré l’enlèvement spectaculaire de David Balland, cofondateur de Ledger, en janvier.

Les ravisseurs avaient sectionné un doigt de l’entrepreneur pour augmenter la pression sur ses proches et obtenir une rançon.

La justice explore par ailleurs les liens de Badiss Mohammed Bajjou avec les enlèvements et tentatives d’enlèvements des dernières semaines. L’un a conduit à une nouvelle mutilation de victime. Le second, qui visait la fille d’un entrepreneur du monde des cryptoactifs, a échoué.

Pour la justice française, l’arrestation de Badiss Mohammed Bajjou est une première étape pour endiguer ce phénomène de « cryptorapts ».

Le suspect semble toutefois avoir profité de sa présence au Maroc pour obtenir la double nationalité marocaine. Or, le pays n’extrade pas ses ressortissants.

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The IRS Tax Filing Software TurboTax Is Trying To Kill Just Got Open Sourced

An anonymous reader shares a report: The IRS open sourced much of its incredibly popular Direct File software as the future of the free tax filing program is at risk of being killed by Intuit's lobbyists and Donald Trump's megabill. Meanwhile, several top developers who worked on the software have left the government and joined a project to explore the "future of tax filing" in the private sector. Direct File is a piece of software created by developers at the US Digital Service and 18F, the former of which became DOGE and is now unrecognizable, and the latter of which was killed by DOGE. Direct File has been called a "free, easy, and trustworthy" piece of software that made tax filing "more efficient." About 300,000 people used it last year as part of a limited pilot program, and those who did gave it incredibly positive reviews, according to reporting by Federal News Network. But because it is free and because it is an example of government working, Direct File and the IRS's Free File program more broadly have been the subject of years of lobbying efforts by financial technology giants like Intuit, which makes TurboTax. DOGE sought to kill Direct File, and currently, there is language in Trump's massive budget reconciliation bill that would kill Direct File. Experts say that "ending [the] Direct File program is a gift to the tax-prep industry that will cost taxpayers time and money."

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Code par IA : Windsurf privé d’accès aux API d’Anthropic

Couic couic
Code par IA : Windsurf privé d’accès aux API d’Anthropic

Windsurf, éditeur d’un environnement de développement intégré copieusement dopé à l’IA, est dans la panade : Anthropic lui a coupé l’accès à ses modèles Claude. Windsurf avertit actuellement sa clientèle d’une cassure dans leur utilisation. Si Anthropic ne s’est pas encore exprimée sur le sujet, certains éléments pointent vers une mesure de riposte.

Windsurf est un IDE populaire. L’ancien Codeium s’est largement recentré sur le développement assisté par l’IA générative, plus particulièrement les agents. Ce virage a permis à l’environnement de se faire un nouveau nom, face à des ténors comme Visual Studio Code et JetBrains. Sur ce créneau, il est un concurrent direct d’un autre IDE populaire en ce moment, Cursor (édité par Anysphere).

Le fonctionnement de Windsurf dépend étroitement des modèles choisis pour l’inférence, autrement dit la phase de « réflexion ». Dans le domaine du développement, les modèles d’Anthropic sont particulièrement appréciés et Windsurf dispose d’accès aux API correspondantes pour transférer les requêtes.

Mais cette nuit, coup de tonnerre. Dans un tweet publié vers 1 h du matin, le CEO de Windsurf, Varun Mohan, prévient d’une catastrophe : « Avec moins de cinq jours de préavis, Anthropic a décidé de couper la quasi-totalité de sa capacité de première partie pour tous les modèles Claude 3.x ».

Deux mois intenses

Pour comprendre la situation actuelle, il faut se plonger dans le contexte bouillonnant des derniers mois. Mi-avril, CNBC indiquait ainsi qu’OpenAI s’intéressait vivement aux entreprises éditant ce type d’IDE. Selon nos confrères, l’entreprise de Sam Altman aurait approché une vingtaine de sociétés, dont Anysphere et son Cursor. La startup aurait décliné, portée par une envolée du chiffre d’affaires et une volonté farouche de rester indépendante. Selon Bloomberg, Anysphere chercherait à faire relever sa valorisation à 10 milliards de dollars.

En revanche, les discussions avec Windsurf auraient été plus productives. À la même période, Bloomberg rapportait ainsi que les échanges avec OpenAI avaient conduit à une offre de 3 milliards de dollars. Bien qu’aucune des deux entreprises n’ait confirmé depuis, la rumeur est tenace et Windsurf pourrait donc intégrer l’un des plus gros acteurs de l’IA générative, dont Anthropic est bien sûr concurrente.

Depuis, la situation s’est accélérée. En mai, Anthropic a tenu sa première conférence dédiée aux développeurs. Baptisée « Code with Claude », elle a été le théâtre de deux grandes annonces. D’une part, la présentation de la nouvelle famille Claude 4, dont le nouveau Sonnet et la nouvelle grande star de l’entreprise, Opus. D’autre part, la disponibilité en version finale de Claude Code, la propre application maison d’Anthropic pour l’aide active au développement.

Enfin, toujours à la mi-mai, Windsurf a annoncé sa propre famille de modèles. Nommée SWE-1, elle comprenait surtout la version principale, directement comparée à Claude 3.5 Sonnet, aux performances similaires mais moins chère.

Claude 4 : le coup de semonce

Windsurf pouvait se douter que quelque chose clochait. Comme elle l’indique elle-même dans le communiqué publié cette nuit, l’annonce des modèles Claude 4 s’était accompagnée d’un silence glacial d’Anthropic. Aucune clé n’a été attribuée à Windsurf, qui a alors choisi de contourner ce blocage, au prix d’un accès plus onéreux pour les utilisateurs.

Cette nuit, c’est la totalité des accès aux API d’Anthropic qui a été supprimée. Dans son tweet, Varun Mohan indique que le délai fixé par Anthropic est très court : cinq jours. Le CEO indique que face « à la brièveté du préavis », Windsurf a augmenté en urgence la capacité pour les autres fournisseurs, mais qu’il faut s’attendre rapidement à des problèmes de disponibilité pour tous les modèles Claude 3.X.

En outre, et comme indiqué par le communiqué, Windsurf met en place un tarif promotionnel (- 25 %) pour Gemini 2.5 Pro de Google, lui aussi très à l’aise en développement. Parallèlement, l’accès aux modèles Claude 3.X est supprimé pour les comptes gratuits. Enfin, l’accès à Claude Sonnet 4 reste possible quand la clé est apportée par le client.

Une décision stratégique ?

« Nous avons clairement indiqué à l’équipe d’Anthropic que notre priorité était de conserver les modèles Anthropic comme modèles recommandés, et nous avons toujours été prêts à payer pour la capacité. Nous continuerons à travailler pour trouver de la capacité auprès d’autres fournisseurs parce que nous ne nous soucions que du produit et de nos utilisateurs », indique le communiqué de Windsurf. L’entreprise dit craindre également que le comportement d’Anthropic « porte préjudice à de nombreux acteurs du secteur ».

L’entreprise est donc prête à payer, mais Anthropic fait pour l’instant la sourde oreille. À l’heure actuelle, cette dernière ne semble s’être exprimée qu’auprès de TechCrunch, de manière minimale.

« Nous donnons la priorité à des partenariats durables qui nous permettent de servir efficacement la communauté des développeurs. Les développeurs peuvent également accéder à Claude via notre intégration API directe, notre écosystème de partenaires et d’autres outils de développement », a ainsi déclaré un porte-parole à nos confrères.

La décision d’Anthropic semble stratégique. Il pourrait s’agir d’une mesure de représailles après le faisceau d’annonces laissés par Windsurf au cours des deux derniers mois. Anthropic pourrait avoir été échaudé par le lancement des modèles SWE-1, directement comparés aux siens, et les puissantes rumeurs du rachat par OpenAI. De plus, avec le lancement de Claude Code, les deux éditeurs sont devenus des concurrents.

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Code par IA : Windsurf privé d’accès aux API d’Anthropic

Couic couic
Code par IA : Windsurf privé d’accès aux API d’Anthropic

Windsurf, éditeur d’un environnement de développement intégré copieusement dopé à l’IA, est dans la panade : Anthropic lui a coupé l’accès à ses modèles Claude. Windsurf avertit actuellement sa clientèle d’une cassure dans leur utilisation. Si Anthropic ne s’est pas encore exprimée sur le sujet, certains éléments pointent vers une mesure de riposte.

Windsurf est un IDE populaire. L’ancien Codeium s’est largement recentré sur le développement assisté par l’IA générative, plus particulièrement les agents. Ce virage a permis à l’environnement de se faire un nouveau nom, face à des ténors comme Visual Studio Code et JetBrains. Sur ce créneau, il est un concurrent direct d’un autre IDE populaire en ce moment, Cursor (édité par Anysphere).

Le fonctionnement de Windsurf dépend étroitement des modèles choisis pour l’inférence, autrement dit la phase de « réflexion ». Dans le domaine du développement, les modèles d’Anthropic sont particulièrement appréciés et Windsurf dispose d’accès aux API correspondantes pour transférer les requêtes.

Mais cette nuit, coup de tonnerre. Dans un tweet publié vers 1 h du matin, le CEO de Windsurf, Varun Mohan, prévient d’une catastrophe : « Avec moins de cinq jours de préavis, Anthropic a décidé de couper la quasi-totalité de sa capacité de première partie pour tous les modèles Claude 3.x ».

Deux mois intenses

Pour comprendre la situation actuelle, il faut se plonger dans le contexte bouillonnant des derniers mois. Mi-avril, CNBC indiquait ainsi qu’OpenAI s’intéressait vivement aux entreprises éditant ce type d’IDE. Selon nos confrères, l’entreprise de Sam Altman aurait approché une vingtaine de sociétés, dont Anysphere et son Cursor. La startup aurait décliné, portée par une envolée du chiffre d’affaires et une volonté farouche de rester indépendante. Selon Bloomberg, Anysphere chercherait à faire relever sa valorisation à 10 milliards de dollars.

En revanche, les discussions avec Windsurf auraient été plus productives. À la même période, Bloomberg rapportait ainsi que les échanges avec OpenAI avaient conduit à une offre de 3 milliards de dollars. Bien qu’aucune des deux entreprises n’ait confirmé depuis, la rumeur est tenace et Windsurf pourrait donc intégrer l’un des plus gros acteurs de l’IA générative, dont Anthropic est bien sûr concurrente.

Depuis, la situation s’est accélérée. En mai, Anthropic a tenu sa première conférence dédiée aux développeurs. Baptisée « Code with Claude », elle a été le théâtre de deux grandes annonces. D’une part, la présentation de la nouvelle famille Claude 4, dont le nouveau Sonnet et la nouvelle grande star de l’entreprise, Opus. D’autre part, la disponibilité en version finale de Claude Code, la propre application maison d’Anthropic pour l’aide active au développement.

Enfin, toujours à la mi-mai, Windsurf a annoncé sa propre famille de modèles. Nommée SWE-1, elle comprenait surtout la version principale, directement comparée à Claude 3.5 Sonnet, aux performances similaires mais moins chère.

Claude 4 : le coup de semonce

Windsurf pouvait se douter que quelque chose clochait. Comme elle l’indique elle-même dans le communiqué publié cette nuit, l’annonce des modèles Claude 4 s’était accompagnée d’un silence glacial d’Anthropic. Aucune clé n’a été attribuée à Windsurf, qui a alors choisi de contourner ce blocage, au prix d’un accès plus onéreux pour les utilisateurs.

Cette nuit, c’est la totalité des accès aux API d’Anthropic qui a été supprimée. Dans son tweet, Varun Mohan indique que le délai fixé par Anthropic est très court : cinq jours. Le CEO indique que face « à la brièveté du préavis », Windsurf a augmenté en urgence la capacité pour les autres fournisseurs, mais qu’il faut s’attendre rapidement à des problèmes de disponibilité pour tous les modèles Claude 3.X.

En outre, et comme indiqué par le communiqué, Windsurf met en place un tarif promotionnel (- 25 %) pour Gemini 2.5 Pro de Google, lui aussi très à l’aise en développement. Parallèlement, l’accès aux modèles Claude 3.X est supprimé pour les comptes gratuits. Enfin, l’accès à Claude Sonnet 4 reste possible quand la clé est apportée par le client.

Une décision stratégique ?

« Nous avons clairement indiqué à l’équipe d’Anthropic que notre priorité était de conserver les modèles Anthropic comme modèles recommandés, et nous avons toujours été prêts à payer pour la capacité. Nous continuerons à travailler pour trouver de la capacité auprès d’autres fournisseurs parce que nous ne nous soucions que du produit et de nos utilisateurs », indique le communiqué de Windsurf. L’entreprise dit craindre également que le comportement d’Anthropic « porte préjudice à de nombreux acteurs du secteur ».

L’entreprise est donc prête à payer, mais Anthropic fait pour l’instant la sourde oreille. À l’heure actuelle, cette dernière ne semble s’être exprimée qu’auprès de TechCrunch, de manière minimale.

« Nous donnons la priorité à des partenariats durables qui nous permettent de servir efficacement la communauté des développeurs. Les développeurs peuvent également accéder à Claude via notre intégration API directe, notre écosystème de partenaires et d’autres outils de développement », a ainsi déclaré un porte-parole à nos confrères.

La décision d’Anthropic semble stratégique. Il pourrait s’agir d’une mesure de représailles après le faisceau d’annonces laissés par Windsurf au cours des deux derniers mois. Anthropic pourrait avoir été échaudé par le lancement des modèles SWE-1, directement comparés aux siens, et les puissantes rumeurs du rachat par OpenAI. De plus, avec le lancement de Claude Code, les deux éditeurs sont devenus des concurrents.

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Code.org Changes Mission To 'Make CS and AI a Core Part of K-12 Education'

theodp writes: Way back in 2010, Microsoft and Google teamed with nonprofit partners to launch Computing in the Core, an advocacy coalition whose mission was "to strengthen computing education and ensure that it is a core subject for students in the 21st century." In 2013, Computing in the Core was merged into Code.org, a new tech-backed-and-directed nonprofit. And in 2015, Code.org declared 'Mission Accomplished' with the passage of the Every Student Succeeds Act, which elevated computer science to a core academic subject for grades K-12. Fast forward to June 2025 and Code.org has changed its About page to reflect a new AI mission that's near-and-dear to the hearts of Code.org's tech giant donors and tech leader Board members: "Code.org is a nonprofit working to make computer science (CS) and artificial intelligence (AI) a core part of K-12 education for every student." The mission change comes as tech companies are looking to chop headcount amid the AI boom and just weeks after tech CEOs and leaders launched a new Code.org-orchestrated national campaign to make CS and AI a graduation requirement.

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Morgan Stanley Says Its AI Tool Processed 9 Million Lines of Legacy Code This Year And Saved 280,000 Developer Hours

Morgan Stanley has deployed an in-house AI tool called DevGen.AI that has reviewed nine million lines of legacy code this year, saving the investment bank's developers an estimated 280,000 hours by translating outdated programming languages into plain English specifications that can be rewritten in modern code. The tool, built on OpenAI's GPT models and launched in January, addresses what Mike Pizzi, the company's global head of technology and operations, calls one of enterprise software's biggest pain points -- modernizing decades-old code that weakens security and slows new technology adoption. While commercial AI coding tools excel at writing new code, they lack expertise in older or company-specific programming languages like Cobol, prompting Morgan Stanley to train its own system on its proprietary codebase. The tool's primary strength, the bank said, lies in creating English specifications that map what legacy code does, enabling any of the company's 15,000 developers worldwide to rewrite it in modern programming languages rather than relying on a dwindling pool of specialists familiar with antiquated coding systems.

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AI Startups Revolutionize Coding Industry, Leading To Sky-High Valuations

Code generation startups are attracting extraordinary investor interest two years after ChatGPT's launch, with companies like Cursor raising $900 million at a $10 billion valuation despite operating with negative gross margins. OpenAI is reportedly in talks to acquire Windsurf, maker of the Codeium coding tool, for $3 billion, while the startup generates $50 million in annualized revenue from a product launched just seven months ago. These "vibe coding" platforms allow users to write software using plain English commands, attempting to fundamentally change how code gets written. Cursor went from zero to $100 million in recurring revenue in under two years with just 60 employees, though both major startups spend more money than they generate, Reuters reports, citing investor sources familiar with their operations. The surge comes as major technology giants report significant portions of their code now being AI-generated -- Google claims over 30% while Microsoft reports 20-30%. Meanwhile, entry-level programming positions have declined 24% as companies increasingly rely on AI tools to handle basic coding tasks previously assigned to junior developers.

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FEVM FNGT5 Pro : un boitier graphique Thunderbolt 5 et OCuLink

Comme d’habitude, FEVM ne fabrique rien, ce qui signifie que ce FNGT5 Pro annoncé sera probablement proposé par d’autres marques sur le marché. Une bonne nouvelle car cette solution de boitier graphique promet des compétences intéressantes.

Il ne s’agit pas d’un dock, le FNGT5 est un boitier fermé où sont intégrés un chipset de gestion connectique et un circuit graphique mobile avec une alimentation. Il ne sera donc pas possible de le faire évoluer ou de l’acheter « nu » pour ajouter une autre carte graphique. Connecté en OCuLink ou en Thunderbolt 5 à votre portable ou votre MiniPC, il proposera de lui apporter des compétences supplémentaires. La connexion est assurée par un chipset Intel JHL9840 pour la partie Thunderbolt, une puce qui devrait être de plus en plus courante dans les mois à venir. Cela apportera un débit de 80 Gbps ou de 64 Gbps si vous choisissez d’exploiter l’OCuLink. Cela fait de ce boitier une solution de transition intéressante si vous ambitionnez de basculer de l’un à l’autre à terme.

L’engin est annoncé avec une base de GeForce RTX 4060 en 8 Go pour un tarif annoncé de 3999 yuans, des options de RTX 4080 12 Go à 7499 yuans et 9899 yuans pour la version RTX 4090 16 Go. Cela correspond à des tarifs de 490€ HT, 917€ HT et 1210€ HT au cours du jour.

Le boitier est très compact avec une largeur de 10 cm, 6 cm d’épaisseur et 14 cm de profondeur. Une formule qui ne prendra donc pas trop de place sur un bureau avec 0.86 litre et qui proposera toute une connectique supplémentaire : HDMI, DisplayPort, 2 x USB Type-C, 1 x USB type-A et un port OCuLink. Avec une alimentation possible en 100 watts par USB Type-C Power Delivery, le FNGT5 permettra de n’avoir à relier qu’un câble pour transformer un portable en solution sédentaire musclée.

Comme on l’a vu avec le MiniPC Strix Halo FEVM FA-EX9, la marque est une spécialiste des annonces rapides et des designs OEM. D’autres marques ont annoncé peu après leurs propres MiniPC sur la même base matérielle. Comme PELADN et Aokzoe. Il est donc fort probable que ce type de boitier GPU soit déployé par d’autres marques à l’avenir.

Autre élément notable, l’arrivée de GeForce RTX 40×0 mobile sur ce segment lourdement dominé jusqu’alors par les puces Radeon. La raison est assez simple, il est toujours beaucoup plus facile de trouver une carte graphique AMD qu’une carte graphique Nvidia. Mais le marché portable commence à largement délaisser les RTX de génération précédente et à leur préférer les RTX 50×0. De ce fait, les fabricants se délestent de puces RTX 40×0 sur des marchés secondaires et on retrouve ces circuits dans ce type de solutions accessoires. Solutions qui ont le double avantage de ne pas faire de concurrences à ceux qui veulent vendre des portables et de ne pas être choisies par ceux qui recherchent des puces graphiques pour piloter de gros calculs.

FEVM FNGT5 Pro : un boitier graphique Thunderbolt 5 et OCuLink © MiniMachines.net. 2025

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17 ans d’itinérance chez Orange : Free Mobile remet le couvert sur la 2G et la 3G

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17 ans d’itinérance chez Orange : Free Mobile remet le couvert sur la 2G et la 3G

Free Mobile et Orange revoient pour la quatrième fois leur contrat d’itinérance en 2G et 3G (signé en 2011), afin de prolonger jusqu’à fin 2028. Le régulateur examine le contrat et lance un appel aux acteurs du marché. Il a le pouvoir de demander des modifications s’il l’estime cela nécessaire.

L’arrivée d’un quatrième opérateur sur la téléphonie mobile s’est faite via un accord d’itinérance afin qu’il ne se lance pas sur un réseau vide. L’Arcep rappelle que c’était une obligation « prévue dans les autorisations 3G des opérateurs historiques ».

Un contrat d’itinérance en 2011, des modifications en 2016

Orange, Bouygues Telecom ou SFR : un des trois devait proposer un contrat d’itinérance à Free Mobile. C’est finalement l’opérateur historique qui s’est lancé, en 2011. L’obligation ne concernait que la 2G, alors que l’accord entre les deux opérateurs permet aussi une itinérance sur 3G. C’est une décision « commerciale », c’est-à-dire un choix des opérateurs, pas une obligation du régulateur.

En 2016, le contrat entre Orange et Free Mobile est modifié suite à une intervention du régulateur afin de convenir « d’une trajectoire permettant l’extinction de l’itinérance ». Cette décision intervient quelques mois après que l’Arcep dispose d’un nouveau pouvoir : celui de demander des modifications aux contrats entre opérateurs. Suite à cela, le débit maximum en itinérance est progressivement baissé jusqu’à 384 kb/s, une limitation encore en vigueur aujourd’hui.

Deux ans de plus en 2020

Un premier avenant est signé en 2020 pour prolonger l’itinérance de deux ans. L’Arcep l’a examiné puis validé, au grand dam des deux autres opérateurs nationaux. Bouygues Telecom s’opposait « vigoureusement à la prolongation ». Pour l’opérateur, il n’existait (en 2020) « plus d’asymétrie concurrentielle ». Même son de cloche chez SFR qui dénonçait « un avantage concurrentiel inacceptable » pour Free Mobile.

Trois ans de plus en 2022

En 2022, alors que la fin du contrat d’itinérance approchait, Free Mobile et Orange remettaient le couvert pour trois ans de plus, jusqu’à fin 2025 donc. Là encore, les deux autres opérateurs nationaux étaient montés au créneau, sans succès.

« Free Mobile apparaît donc aujourd’hui, encore davantage qu’en 2016 et en 2020, comme un opérateur majeur du marché de la téléphonie mobile », lâchait Bouygues Telecom. Pour ce dernier, nouvelle prolongation « entraînerait de graves effets anticoncurrentiels ». SFR surenchérissait : ce prolongement « octroie à Free un avantage concurrentiel inacceptable et induit des effets gravement anticoncurrentiels dommageables au marché ».

Le drôle de jeu de Free Mobile sur la 2G


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AMD Radeon RX 9060 XT Linux Performance

Ahead of the AMD Radeon RX 9060 XT graphics card hitting retailers tomorrow, today the review embargo lifts on this latest addition to the RDNA4 family. Here are the initial Linux graphics performance benchmarks for this new $349 graphics card compared to other AMD Radeon graphics cards as well as the NVIDIA GeForce and Intel Arc competition.
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Test SAPPHIRE PULSE Radeon RX 9060 XT : de quoi faire battre notre coeur de gamer ?

AMD a décidé d'ajouter une nouvelle carte, basée sur son architecture RDNA 4, à son catalogue, une ou deux selon, votre point de vue, puisque tout comme la RTX 5060 Ti, de son ennemi préféré, la RX 9060 XT a vocation à exister en version 8 et 16 Go. Sans réelle surprise, le focus semble être mis sur les versions 16 Go, quantité de mémoire dont est doté notre modèle SAPPHIRE. Il semblerait que, tout comme pour les RX 9070 et 9070 XT, AMD ait décidé de ne pas proposer de modèles MBA (made by AMD), nous nous contenterons donc des versions customs, proposées par les divers partenaires. La RX 9060 XT de SAPPHIRE repose sur un GPU Navi 44, doté de 2048 unités de calcul, 16 Go de mémoire GDDR6 (Hynix), interfacés en 128 bits. Le GPU a une fréquence de base de 2705 Mhz, le Boost est fixé à 3291 Mhz et la mémoire fonctionne à 2518 Mhz. Alors, bonne pioche cette RX 9060 XT ?
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Test SAPPHIRE PULSE Radeon RX 9060 XT, parfaite pour jouer sans se ruiner ?

Comme souvent avec les cartes graphiques depuis quelques générations, le lancement des nouvelles RX 9060 XT va se faire en plusieurs étapes. Aujourd'hui, nous parlons SAPPHIRE PULSE Radeon RX 9060 XT puisque celle-ci est annoncée au tarif recommandé par AMD, soit 369.90 U+20AC avec 16 Go de mémoire vive. Une petite somme tout de même, mais la carte avance des arguments intéressants qu'on vous laisse découvrir ici : SAPPHIRE PULSE Radeon RX 9060 XT ou sur la source. Comme toujours, il conviendra d'attendre les tarifs et la disponibilité pour se faire un réel avis bien complet ! Dans quelques heures. […]

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Mobapad HuBen2, les joysticks capacitifs sont là !

Dévoilée rapidement il y a quelques semaines, la manette HuBen2 arrive en stock chez Mobapad. Du moins, en blanc seulement, les coloris noir et rose étant notés comme sans stock. Qu'importe, cela permet tout de même à la marque d'être la première à avancer une manette avec des joysticks capacitifs, qui offrent une consommation réduite et une meilleure précision que ceux à effet Hall, tout en n'étant pas soumis à un éventuel drift dans le temps. Bien entendu, ces joysticks ne sont pas les seuls atouts de la manette et la HuBen2 fait le plein : boutons ABXY mécaniques avec des switches Omron avec une course de 0.7 mm et une membrane en silicone, D-pad interchangeable (circulaire ou en croix) mécanique également, quatre boutons programmables au dos, etc. Et avec une Switch 2, qui arrivera demain, la manette est détectée comme un contrôleur Pro de Nintendo, comme le montre la marque sur les réseaux sociaux. […]

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