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☕️ En 2026, la PlayStation 5 Pro profitera d’un FSR 4 maison

FSR, pour FidelityFX Super Resolution, est la version AMD du DLSS de NVIDIA, des solutions de mise à l’échelle. La quatrième version de FSR a été annoncée en mars, en même temps que les Radeon RX 9070 et 9070 XT. Le fabricant précisait alors que cette technologie serait « disponible exclusivement sur les cartes graphiques AMD Radeon RX Série 9000 ».

Dans une interview accordée à Tom’s Guide, Mark Cerny (architecte en chef des consoles PlayStation 5 et 5 Pro) parlait de l’avenir du PSSR (PlayStation Spectral Super Resolution), la fonction d’upscaling maison exclusivement disponible sur les consoles PS5 Pro.

Ce projet porte le nom de code : Amethyst, « un partenariat pluriannuel entre AMD et Sony qui a débuté en 2023 », indiquent nos confrères. Sony apporte sa connaissance du monde des consoles et des jeux vidéo, AMD celui des GPU. « Les deux sociétés peuvent utiliser librement les résultats de la collaboration dans leur propre travail, comme AMD l’a déjà fait en publiant FSR 4 », explique Tom’s Guide.

L’algorithme co-développé par les deux partenaires « a donc déjà été publié par AMD sous la forme de FSR 4 sur PC. Et nous sommes en train de le mettre en œuvre sur PS5, il sortira l’année prochaine sur PS5 Pro », explique Mark Cerny

Le responsable insiste sur un point : « Il ne s’agit pas d’une version limitée de l’algorithme […] C’est la version complète de la Super Résolution que nous sortirons sur PS5 Pro ». À voir maintenant quand la mise à jour sera effectivement déployée et les résultats qu’elle proposera.

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Pour son procès contre OpenAI, le New York Times va analyser les logs supprimés de ChatGPT

Pour son procès contre OpenAI, le New York Times va analyser les logs supprimés de ChatGPT

Dans l’affaire opposant le journal étasunien à l’entreprise d’IA générative, le New-York Times a obtenu la possibilité d’analyser tous les logs de ChatGPT afin de trouver d’éventuelles preuves de violation de copyright.

Aux États-Unis, le procès intenté par le New-York Times contre OpenAI pour violation de copyright continue depuis la plainte déposée en décembre 2023.

Le journal va finalement pouvoir fouiller dans les logs du Chatbot d’OpenAI à la recherche de preuves de violation du copyright des articles publiés sur son site, selon ArsTechnica.

En mai, le juge en charge de l’affaire a ordonné à OpenAI de préserver « tous les journaux de sorties qui devraient normalement être supprimés » et ce « jusqu’à nouvel ordre de la Cour ». Cela concerne toutes les données que l’entreprise d’IA générative supprime d’habitude, « que ces données soient supprimées à la demande d’un utilisateur ou en raison de « nombreuses lois et réglementations sur la protection de la vie privée » qui pourraient exiger qu’OpenAI le fasse », précisait-il.

L’entreprise avait publié un billet affirmant que cette décision allait « fondamentalement à l’encontre des engagements que [elle a] pris envers [ses] utilisateurs en matière de protection de la vie privée. Elle abandonne des normes de longue date en matière de respect de la vie privée ».

Un dilemme pour OpenAI

Si officiellement, OpenAI veut « continuer de se battre », la seule possibilité de contrer cette demande aurait de faibles chances d’aboutir, selon ArsTechnica. Le problème de l’entreprise d’IA générative est d’être prise dans un dilemme : soit elle continue la bataille et garde pendant longtemps des données qu’elle considère sensibles, soit elle laisse le journal accéder à certaines données de ses utilisateurs.

Pour autant, le New-York Times ne pourra pas accéder à l’entièreté de la base de données d’OpenAI. Les deux entreprises vont devoir se mettre d’accord sur un processus pour que le journal accède à certaines données qui lui permettent d’illustrer des cas manifestes d’infraction au copyright. Ainsi, l’équipe juridique du média devrait par exemple pouvoir faire des recherches sur certains mots clés ou certaines informations. De même, les données resteront sur les serveurs d’OpenAI et seront anonymisées.

À la recherche de preuves de concurrence déloyale

Rappelons que la plainte du New York Times concerne l’utilisation par OpenAI et Microsoft de millions de ses articles pour entraîner leur famille de grands modèles de langage (Large language models, LLM) GPT utilisée par ChatGPT, Bing Chat et Copilot. Elle accuse les entreprises de lui faire ainsi une concurrence déloyale en renvoyant les contenus de ses articles à leurs utilisateurs.

Le journal cherche donc dans les logs des preuves que le chatbot d’OpenAI est utilisé massivement pour accéder aux contenus dont il a le copyright. Toute cette histoire autour de l’accès aux journaux d’OpenAI pourrait permettre au New York Times d’argumenter contre la logique du fair use.

Celui-ci peut tenir face aux accusations d’utilisation de contenus copyrightés, comme le montrent deux décisions de la justice étasunienne récentes. Mais dans l’un de ces cas, l’un des juges a expliqué qu’à ses yeux, la concurrence déloyale pouvait être un argument « potentiellement gagnant ».

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☕️ En 2026, la PlayStation 5 Pro profitera d’un FSR 4 maison

FSR, pour FidelityFX Super Resolution, est la version AMD du DLSS de NVIDIA, des solutions de mise à l’échelle. La quatrième version de FSR a été annoncée en mars, en même temps que les Radeon RX 9070 et 9070 XT. Le fabricant précisait alors que cette technologie serait « disponible exclusivement sur les cartes graphiques AMD Radeon RX Série 9000 ».

Dans une interview accordée à Tom’s Guide, Mark Cerny (architecte en chef des consoles PlayStation 5 et 5 Pro) parlait de l’avenir du PSSR (PlayStation Spectral Super Resolution), la fonction d’upscaling maison exclusivement disponible sur les consoles PS5 Pro.

Ce projet porte le nom de code : Amethyst, « un partenariat pluriannuel entre AMD et Sony qui a débuté en 2023 », indiquent nos confrères. Sony apporte sa connaissance du monde des consoles et des jeux vidéo, AMD celui des GPU. « Les deux sociétés peuvent utiliser librement les résultats de la collaboration dans leur propre travail, comme AMD l’a déjà fait en publiant FSR 4 », explique Tom’s Guide.

L’algorithme co-développé par les deux partenaires « a donc déjà été publié par AMD sous la forme de FSR 4 sur PC. Et nous sommes en train de le mettre en œuvre sur PS5, il sortira l’année prochaine sur PS5 Pro », explique Mark Cerny

Le responsable insiste sur un point : « Il ne s’agit pas d’une version limitée de l’algorithme […] C’est la version complète de la Super Résolution que nous sortirons sur PS5 Pro ». À voir maintenant quand la mise à jour sera effectivement déployée et les résultats qu’elle proposera.

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Pour son procès contre OpenAI, le New York Times va analyser les logs supprimés de ChatGPT

Pour son procès contre OpenAI, le New York Times va analyser les logs supprimés de ChatGPT

Dans l’affaire opposant le journal étasunien à l’entreprise d’IA générative, le New-York Times a obtenu la possibilité d’analyser tous les logs de ChatGPT afin de trouver d’éventuelles preuves de violation de copyright.

Aux États-Unis, le procès intenté par le New-York Times contre OpenAI pour violation de copyright continue depuis la plainte déposée en décembre 2023.

Le journal va finalement pouvoir fouiller dans les logs du Chatbot d’OpenAI à la recherche de preuves de violation du copyright des articles publiés sur son site, selon ArsTechnica.

En mai, le juge en charge de l’affaire a ordonné à OpenAI de préserver « tous les journaux de sorties qui devraient normalement être supprimés » et ce « jusqu’à nouvel ordre de la Cour ». Cela concerne toutes les données que l’entreprise d’IA générative supprime d’habitude, « que ces données soient supprimées à la demande d’un utilisateur ou en raison de « nombreuses lois et réglementations sur la protection de la vie privée » qui pourraient exiger qu’OpenAI le fasse », précisait-il.

L’entreprise avait publié un billet affirmant que cette décision allait « fondamentalement à l’encontre des engagements que [elle a] pris envers [ses] utilisateurs en matière de protection de la vie privée. Elle abandonne des normes de longue date en matière de respect de la vie privée ».

Un dilemme pour OpenAI

Si officiellement, OpenAI veut « continuer de se battre », la seule possibilité de contrer cette demande aurait de faibles chances d’aboutir, selon ArsTechnica. Le problème de l’entreprise d’IA générative est d’être prise dans un dilemme : soit elle continue la bataille et garde pendant longtemps des données qu’elle considère sensibles, soit elle laisse le journal accéder à certaines données de ses utilisateurs.

Pour autant, le New-York Times ne pourra pas accéder à l’entièreté de la base de données d’OpenAI. Les deux entreprises vont devoir se mettre d’accord sur un processus pour que le journal accède à certaines données qui lui permettent d’illustrer des cas manifestes d’infraction au copyright. Ainsi, l’équipe juridique du média devrait par exemple pouvoir faire des recherches sur certains mots clés ou certaines informations. De même, les données resteront sur les serveurs d’OpenAI et seront anonymisées.

À la recherche de preuves de concurrence déloyale

Rappelons que la plainte du New York Times concerne l’utilisation par OpenAI et Microsoft de millions de ses articles pour entraîner leur famille de grands modèles de langage (Large language models, LLM) GPT utilisée par ChatGPT, Bing Chat et Copilot. Elle accuse les entreprises de lui faire ainsi une concurrence déloyale en renvoyant les contenus de ses articles à leurs utilisateurs.

Le journal cherche donc dans les logs des preuves que le chatbot d’OpenAI est utilisé massivement pour accéder aux contenus dont il a le copyright. Toute cette histoire autour de l’accès aux journaux d’OpenAI pourrait permettre au New York Times d’argumenter contre la logique du fair use.

Celui-ci peut tenir face aux accusations d’utilisation de contenus copyrightés, comme le montrent deux décisions de la justice étasunienne récentes. Mais dans l’un de ces cas, l’un des juges a expliqué qu’à ses yeux, la concurrence déloyale pouvait être un argument « potentiellement gagnant ».

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Bon Plan : Figment offert par Epic Games

Le second jeu offert par Epic Games est le jeu Figment, l'ajout se passe ici.Un jeu d'action-aventure musical qui se déroule dans les recoins de l'esprit humain... Bienvenue dans le monde de Figment. Un monde étrange et surréaliste, un endroit rempli de nos pensées, désirs et souvenirs les plus enfouis, habité par les différentes voix que nous entendons dans notre tête. […]

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Bon Plan : Backpack Hero offert par Epic Games

Le premier jeu offert par le store d'Epic Games est un certain Backpack Hero, un roguelike, pixel art, au gameplay poussé ! L'ajout est possible ici. Le roguelike de gestion d'inventaire ! Présentation Backpack Hero est un roguelike de type construction de deck. Il ne s'agit pas seulement de ce que vous transportez, mais aussi de la façon dont vous organisez les objets dans votre sac ! Leur emplacement a un impact considérable sur leurs performances. Trouvez-leur la bonne place dans votre sac à dos pour augmenter leur puissance ! Explorez d'anciens donjons, des grottes, des marécages et bien plus encore ! Rencontrez des amis colorés et combattez des ennemis mortels ! Ne vous perdez pas ! […]

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Le MiniPC Geekom A8 Ryzen 7 8745HS 32Go / 1 To à 599€

Le Geekom A8 existe en plusieurs versions. Les modèles sous processeur AMD Ryzen 7 8745HS et sous AMD Ryzen 9 8945HS sont proposées en promotion. Deux versions aux puces très performantes et surtout très bien entourées.

Le Geekom A8 est un MiniPC haut de gamme construit dans un châssis en aluminium. Il utilise la série de processeurs AMD Hawk Point basée sur une architecture Zen 4  pour la partie calcul et RDNA 3 pour le circuit graphique. Un duo d’une efficacité redoutable qui propose des performances permettant la quasi-totalité des usages d’un PC aujourd’hui. Seuls les programmes les plus extrêmes demanderont un peu d’aménagement pour être pilotés.

Le Ryzen 7 8745HS est un processeur 8 cœurs Zen 4 développant 16 Threads dans des fréquences allant de 3.8 à 5.1 GHz et qui dispose de 24 Mo de mémoire cache. Il embarque un excellent circuit graphique Radeon 780M composé de 12 cœurs RDNA 3 cadencés à 2.7 GHz. Ce processeur fonctionne dans un TDP oscillant de 35 à 54 Watts avec une base de 45 watts. La seule différence qui le sépare du 8845HS est l’absence de NPU à bord.

Le Ryzen 9 8945HS est une version un peu plus puissante de la même puce avec le même scénario technique, mais dans des fréquences plus élevées. La fréquence de base est de 4 GHz, le mode Boost grimpe à 5.2 GHz et le circuit graphique Radeon 780M atteint 2.8 GHz. Il sera donc un peu plus rapide sans apporter de possibilités fondamentalement plus importantes à l’usage. 

Ces deux puces peuvent adresser tous les usages d’un PC moderne : création de contenu graphique, 2D et 3D, montage vidéo, développement logiciel, composition et arrangement musical, conception assistée par ordinateur, bureautique avancée et évidemment, usages web comme multimédia. Cette machine saura tout faire et même des jeux 3D récents à partir du moment où l’on ne dépasse pas le FullHD avec des détails trop élevés. La puce Radeon 780M est excellente pour sa taille et sa faible consommation sans bien sûr parvenir à égaler les performances d’une carte graphique classique qui sera toujours beaucoup plus encombrante et qui consommera beaucoup plus d’énergie. Ce compromis sur le prix, l’encombrement et la consommation n’empêcheront pas ce Geekom A8 d’assurer tous les services que l’on demande à un ordinateur familial classique.

D’un point de vue nuisance sonore, le Geekom A8 bénéficie d’un soin tout aussi important que pour son design. Outre le châssis en aluminium qui va permettre de dissiper naturellement une partie de la chaleur, l’engin est percé d’une multitude de petits trous sur les côtés qui vont aspirer de l’air frais vers le cœur du châssis. Avant qu’il ne soit repoussé vers l’arrière, au-dessus des connecteurs et des câbles, en passant à travers des ailettes. Le dissipateur souffle un volume d’air adapté à la chaleur à encaisser. Il sera donc plus audible lorsque vous solliciterez fortement la minimachine avec un jeu ou un travail de rendu vidéo par exemple.

Et l’engin restera quasiment inaudible lorsque vous surferez en ligne, ferez des travaux bureautiques ou que vous lirez une vidéo. Cette partie est importante pour le confort d’usage de ce genre d’engin. Avec le système IceBlast mis en place ici, que j’ai pu tester sur un processeur ayant les mêmes consommations en watts, le MiniPC sait se faire oublier au quotidien et ne se réveiller que pour des besoins qui sollicitent vraiment la machine. En jeu, le volume de la ventilation peut être important, en plaçant le MiniPC un peu à l’écart, il peut largement être étouffé. Il est parfois utile de positionner son MiniPC de manière stratégique pour cela. Et quand ce n’est pas le cas, le recours à un casque pour jouer par exemple permet de le rendre inaudible. Pour ma part, j’ai choisi de déporter la machine sous mon bureau et d’employer un dock USB pour connecter mes périphériques. Même lors de fortes sollicitations comme le rendu vidéo, ma machine est quasi inaudible.

Sur ce Geekom A8, les deux processeurs sont proposés dans des configurations légèrement différentes. Le Ryzen 7 8745HS est livré avec 32 Go de mémoire vive DDR5-5600 sur deux barrettes de 16 Go SODIMM et un stockage SSD NVMe PCIe Gen4 x4 au format M.2 2280 de 1 To évolutif. Le modèle Ryzen 9 propose la même mémoire, mais il est fourni avec un SSD de 2 To. Le tout entre dans un boitier de 11.24 cm de large comme de profondeur pour 3.7 cm d’épaisseur à poser sur votre bureau ou à accrocher en mode VESA derrière un écran ou à un meuble par exemple pour gagner de la place et ne plus voir du tout la machine.

Autour de ces composants de base, on retrouve un ensemble bien pensé et homogène avec une très bonne connectique. En façade on note un double port USB 3.2 Type-A pour connecter clé USB ou autres stockages par exemple, un jack audio combo 3.5 mm pour un casque-micro et le bouton d’alimentation décoré d’une LED pour signaler la mise en marche du MiniPC.

Sur la partie arrière, le Geekom A8 trouve la place de glisser un port USB 3.2 Type-A, un port USB 3.2 Type-C, un USB 2.0 Type-A, deux sorties vidéo HDMI 2.0, un Ethernet 2.5 Gigabit, un port USB4 et un port d’alimentation de type Jack pour le bloc secteur fourni. Invisible sur cette image et présent sur le flanc de l’engin, un lecteur de cartes SDXC est également présent. Au total, l’engin peut piloter quatre écrans UltraHD avec les deux sorties HDMI et les fonctions DisplayPort des ports USB Type-C. Le port USB4 permet par ailleurs une charge PowerDelivery d’un appareil externe en 15 watts et assure la possibilité de branchements externes type dock graphique ou stockage rapide.

En interne enfin, un module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.2 est monté sur un port M.2 2230. Les antennes sont placées sur la tranche arrière en ABS pour éviter la barrière du châssis métallique. Le tout fonctionne sous Windows 11 Pro. Le MiniPC est préinstallé en usine et il est livré avec un adaptateur secteur, une plaque de support VESA et la visserie nécessaire pour le fixer derrière un écran sont également présents. Une licence de Windows 11 est préinstallée sur chaque machine qui est garantie 3 années complètes par la marque.

La version Ryzen 7 8745HS 32Go/1To est désormais vendue à 599€ sur Geekom.fr. Le stock est situé en Europe et la livraison devrait normalement prendre entre une petite semaine et 10 jours. C’est une excellente solution à mon sens, pratique, fiable, performante et compacte, elle remplira tous les cahiers des charges d’un PC familial. Si on prend en compte la qualité des matériaux employés, les finitions globales et la garantie, c’est une excellente affaire à mon sens.

Voir l’offre sur Geekom

Le modèle sous Ryzen 9 8945HS en 32Go/2To est sorti à 1079€, il est également en promo à 799€, Je ne suis pas certain que ce modèle soit particulièrement plus intéressant. En pratique, il ne devrait pas fondamentalement changer la donne en termes d’usages. Le passage à 2 To de stockage est sympathique, mais il pourra être fait ultérieurement. J’aurais tendance à conseiller ce modèle en second plan par rapport au Ryzen 7 qui semble mieux placé niveau prix. 

Voir l’offre sur Geekom

Le MiniPC Geekom A8 Ryzen 7 8745HS 32Go / 1 To à 599€ © MiniMachines.net. 2025

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Pratiques commerciales trompeuses : Shein accepte de payer 40 millions d’euros

Sheh
Pratiques commerciales trompeuses : Shein accepte de payer 40 millions d’euros

Shein vient d’accepter de payer 40 millions d’euros suite à une enquête de la Répression des fraudes qui avait conclu que l’entreprise avait mis en place des pratiques commerciales trompeuses. D’autres enquêtes sont en cours.

À l’automne 2022, Bruno Le Maire – qui était alors ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique – saisissait la DGCCRF « pour lui demander d’enquêter sur les dérives de la fast fashion et en particulier Shein ».

L’enquête s’est déroulée sur une petite année, entre le 1ᵉʳ octobre 2022 et le 31 août 2023. Les résultats étaient attendus pour l’automne 2024. C’est finalement avec du retard que cette affaire se termine, par une sanction de 40 millions d’euros. « Il s’agit d’un montant record pour ce type d’infraction », précise Le Monde.

11 % des réductions étaient… des augmentations

L’enquête de la répression des fraudes (DGCCRF) « a révélé la mise en œuvre par la société Infinite Style E-commerce LTD (ISEL), responsable des ventes des produits de la marque Shein, de pratiques commerciales trompeuses à l’égard des consommateurs sur la réalité des réductions de prix accordées et sur la portée des engagements concernant les allégations environnementales ».

Le premier point concerne des manquements par rapport à la réglementation sur les promotions, qui doivent se baser sur prix le plus bas pratiqué pendant les 30 jours qui précédent. « En ne tenant pas compte des promotions précédentes ou en majorant parfois certains prix avant de leur appliquer une réduction, Shein a contrevenu à ces dispositions ».

Le résultat de l’enquête est sans appel : « 57 % des annonces vérifiées par le Service National des Enquêtes (SNE) de la DGCCRF n’offraient aucune baisse de prix, 19 % une baisse moins importante qu’annoncée et 11 % étaient en réalité des augmentations de prix ». Cela ne laisse donc que 13 % des annonces correctes.

Shein, une entreprise responsable ? La DGCCRF attend les preuves

Second point, l’écoconception. Le modèle économique de Shein (comme ses concurrents de la Fast Fashion), repose sur une offre plus qu’abondante de vêtements à bas prix. Afin de séduire des clients, la société a tenté de faire passer des vessies pour des lanternes sur des questions environnementales.

Problème, Shein « n’a pas été en mesure de justifier les allégations environnementales présentes sur son site Internet, notamment le message par lequel elle se présentait comme une entreprise responsable, qui limiterait son impact environnemental en diminuant de 25 % ses émissions de gaz à effets de serre ».

Suite à cette enquête, et avec l’accord de la procureure de la République de Paris, une procédure de transaction a été mise en place : « Une amende d’un montant de 40 millions d’euros a été proposée à la société ISEL pour pratiques commerciales trompeuses, qui l’a acceptée ». Sur ce sujet, la DGCCRF rappelle qu’elle a récemment mis en ligne une fiche pratique sur les allégations environnementales.

À l’AFP, la société de fast fashion affirme avoir « mis en œuvre sans délai les actions correctives nécessaires, achevées dans un délai de deux mois » après la notification de la DGCCRF. Depuis plus d’un an, « l’ensemble des points soulevés […] a donc été traité ».

Commission européenne et associations se plaignent aussi

Ce n’est pas tout, Shein est aussi dans le viseur d’autres institutions. Le site d’e-commerce est pour rappel classé comme une très grande plateforme au titre du DSA. Au début de l’année, l’Europe ouvrait une enquête officielle contre Shein, soupçonnée de ne pas respecter le droit européen sur la protection des consommateurs.

Fin mai 2025, la Commission européenne et le réseau de coopération en matière de protection des consommateurs (CPC) demandaient « instamment à Shein de respecter la législation de l’UE » et de fournir des réponses à leurs questions.

Les griefs étaient nombreux : fausses remises, ventes sous pression (fausses dates limites d’achats par exemple), informations manquantes, incorrectes et trompeuses, promesses trompeuses sur la durabilité, coordonnées de contacts cachées (les consommateurs ne peuvent pas facilement contacter Shein pour des questions ou des plaintes), etc.

Il y a quelques jours, c’était au tour de l’organisation BEUC de porter plainte contre Shein auprès de la Commission européenne. En cause, l’utilisation de dark patterns sur son site.

Deux associations, enfin, ont signalé à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique « de possibles irrégularités dans les déclarations de lobbying du géant chinois de la mode en ligne ». Dans la ligne de mire, trois personnalités politiques françaises : Christophe Castaner, ex-ministre de l’Intérieur et désormais conseiller de Shein sur la responsabilité sociale et environnementale (RSE), Nicole Guedj (ancienne secrétaire d’État) et Bernard Spitz (ancien dirigeant du Medef).

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Pratiques commerciales trompeuses : Shein accepte de payer 40 millions d’euros

Sheh
Pratiques commerciales trompeuses : Shein accepte de payer 40 millions d’euros

Shein vient d’accepter de payer 40 millions d’euros suite à une enquête de la Répression des fraudes qui avait conclu que l’entreprise avait mis en place des pratiques commerciales trompeuses. D’autres enquêtes sont en cours.

À l’automne 2022, Bruno Le Maire – qui était alors ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique – saisissait la DGCCRF « pour lui demander d’enquêter sur les dérives de la fast fashion et en particulier Shein ».

L’enquête s’est déroulée sur une petite année, entre le 1ᵉʳ octobre 2022 et le 31 août 2023. Les résultats étaient attendus pour l’automne 2024. C’est finalement avec du retard que cette affaire se termine, par une sanction de 40 millions d’euros. « Il s’agit d’un montant record pour ce type d’infraction », précise Le Monde.

11 % des réductions étaient… des augmentations

L’enquête de la répression des fraudes (DGCCRF) « a révélé la mise en œuvre par la société Infinite Style E-commerce LTD (ISEL), responsable des ventes des produits de la marque Shein, de pratiques commerciales trompeuses à l’égard des consommateurs sur la réalité des réductions de prix accordées et sur la portée des engagements concernant les allégations environnementales ».

Le premier point concerne des manquements par rapport à la réglementation sur les promotions, qui doivent se baser sur prix le plus bas pratiqué pendant les 30 jours qui précédent. « En ne tenant pas compte des promotions précédentes ou en majorant parfois certains prix avant de leur appliquer une réduction, Shein a contrevenu à ces dispositions ».

Le résultat de l’enquête est sans appel : « 57 % des annonces vérifiées par le Service National des Enquêtes (SNE) de la DGCCRF n’offraient aucune baisse de prix, 19 % une baisse moins importante qu’annoncée et 11 % étaient en réalité des augmentations de prix ». Cela ne laisse donc que 13 % des annonces correctes.

Shein, une entreprise responsable ? La DGCCRF attend les preuves

Second point, l’écoconception. Le modèle économique de Shein (comme ses concurrents de la Fast Fashion), repose sur une offre plus qu’abondante de vêtements à bas prix. Afin de séduire des clients, la société a tenté de faire passer des vessies pour des lanternes sur des questions environnementales.

Problème, Shein « n’a pas été en mesure de justifier les allégations environnementales présentes sur son site Internet, notamment le message par lequel elle se présentait comme une entreprise responsable, qui limiterait son impact environnemental en diminuant de 25 % ses émissions de gaz à effets de serre ».

Suite à cette enquête, et avec l’accord de la procureure de la République de Paris, une procédure de transaction a été mise en place : « Une amende d’un montant de 40 millions d’euros a été proposée à la société ISEL pour pratiques commerciales trompeuses, qui l’a acceptée ». Sur ce sujet, la DGCCRF rappelle qu’elle a récemment mis en ligne une fiche pratique sur les allégations environnementales.

À l’AFP, la société de fast fashion affirme avoir « mis en œuvre sans délai les actions correctives nécessaires, achevées dans un délai de deux mois » après la notification de la DGCCRF. Depuis plus d’un an, « l’ensemble des points soulevés […] a donc été traité ».

Commission européenne et associations se plaignent aussi

Ce n’est pas tout, Shein est aussi dans le viseur d’autres institutions. Le site d’e-commerce est pour rappel classé comme une très grande plateforme au titre du DSA. Au début de l’année, l’Europe ouvrait une enquête officielle contre Shein, soupçonnée de ne pas respecter le droit européen sur la protection des consommateurs.

Fin mai 2025, la Commission européenne et le réseau de coopération en matière de protection des consommateurs (CPC) demandaient « instamment à Shein de respecter la législation de l’UE » et de fournir des réponses à leurs questions.

Les griefs étaient nombreux : fausses remises, ventes sous pression (fausses dates limites d’achats par exemple), informations manquantes, incorrectes et trompeuses, promesses trompeuses sur la durabilité, coordonnées de contacts cachées (les consommateurs ne peuvent pas facilement contacter Shein pour des questions ou des plaintes), etc.

Il y a quelques jours, c’était au tour de l’organisation BEUC de porter plainte contre Shein auprès de la Commission européenne. En cause, l’utilisation de dark patterns sur son site.

Deux associations, enfin, ont signalé à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique « de possibles irrégularités dans les déclarations de lobbying du géant chinois de la mode en ligne ». Dans la ligne de mire, trois personnalités politiques françaises : Christophe Castaner, ex-ministre de l’Intérieur et désormais conseiller de Shein sur la responsabilité sociale et environnementale (RSE), Nicole Guedj (ancienne secrétaire d’État) et Bernard Spitz (ancien dirigeant du Medef).

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Intel Lunar Lake Showing Some Performance Improvements With Linux 6.16

For those on an Intel Core Ultra Series 2 "Lunar Lake" system, the upcoming Linux 6.16 kernel is looking to be in better shape for those newest Intel SoCs. In testing carried out using a Lenovo ThinkPad X1 Carbon Gen 13 Aura edition laptop, there are performance gains in some areas with the Linux 6.16 development kernel.
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Ford CEO Predicts AI Could Eliminate Half of US White-Collar Jobs

Ford CEO Jim Farley believes half of all white-collar workers in the U.S. could lose their jobs to AI in the coming years, he said. He joins other executives making similar predictions about AI's impact on employment. "AI will leave a lot of white-collar people behind," he said. From a report: The Ford CEO's comments are among the most pointed to date from a large-company U.S. executive outside of Silicon Valley. His remarks reflect an emerging shift in how many executives explain the potential human cost from the technology. Until now, few corporate leaders have wanted to publicly acknowledge the extent to which white-collar jobs could vanish. In interviews, CEOs often hedge when asked about job losses, noting that innovation historically creates a range of new roles. In private, though, CEOs have spent months whispering about how their businesses could likely be run with a fraction of the current staff. Technologies including automation software, AI and robots are being rolled out to make operations as lean and efficient as possible.

Read more of this story at Slashdot.

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US Agencies' Science Journal Subscriptions Canceled

An anonymous reader shares a report: The US government canceled several federal agencies' subscription to Nature and other scientific journals. A spokesman for the Department of Health and Human Services said all contracts with Springer Nature, Nature's publisher, had been "terminated" and that taxpayer money should not be used on "junk science." Nature newsroom, with an update : On 2 July, one US government agency, the Department of Health and Human Services (HHS), which oversees the National Institutes of Health (NIH), appeared to walk back its earlier statement to Nature's news team saying that it was cancelling contracts to Springer Nature. Now the HHS says: "Science journals are ripping the American people off with exorbitant access fees and extra charges to publish research openly. HHS is working to develop policies that conserve taxpayer dollars and get Americans a better deal. In the meantime, NIH scientists have continued access to all scientific journals."

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☕️ #LIDD : un cimetière pour toutes vos échéances…

Vous avez une ou plusieurs échéances totalement périmées et vous ne savez pas quoi en faire ? Deadlines Work est fait pour vous.

Le site propose trois rappels importants : la Loi de Hofstadter (Temps = Estimation ×∞), la Règle 90 - 90 (90 % du code représentent les premiers 90 % du temps de développement, les 10 % restants les autres 90 % du temps de développement) et l’erreur de planification avec l’espoir qui reste toujours supérieur à l’expérience, conduisant à des échéances intenables.

Vous pouvez maintenant rendre hommage à vos échéances et allumer une bougie commémorative en leur honneur. Un mur de la honte donne quelques exemples : « Ça ne devrait prendre que quelques heures… », « Le client comprendra si on lui explique les défis techniques », « On corrigera les bugs après le lancement », etc.

Et vous, quelles échéances avez-vous honteusement laissé mourir et lesquelles méritent d’être placées au cimetière ?

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Let’s Encrypt teste un certificat gratuit pour les adresses IP

Vous prendrez bien un petit café avec cette actualité ?
Let’s Encrypt teste un certificat gratuit pour les adresses IP

Let’s Encrypt teste auprès de ses clients un nouveau service : la délivrance de certificats TLS/SSL attribués non pas à un nom de domaine, mais à une adresse IP. Plusieurs autorités de certification la proposaient déjà, mais le service de Let’s Encrypt, qui devrait être déployé plus largement d’ici à la fin de l’année, présente l’intérêt d’être gratuit…

Let’s Encrypt a annoncé mardi l’émission de son premier certificat associé à une adresse IP. Une page de test permet de confirmer l’efficacité du dispositif : le navigateur accède directement à une adresse IPv6 et pourtant, la connexion se fait bien en HTTPS, ce qui confirme la détection d’un certificat valide.

En plus de l’adresse IP, on remarque dans les détails du certificat qu’il est aussi valable pour les noms de domaine, ici abad.cafe. Let’s Encrypt ne parle que d’IPv6 dans ses exemples, mais rien ne devrait empêcher les certificats de fonctionner avec des IPv4, à confirmer lorsque la fonctionnalité sera disponible.

L’autorité, placée pour mémoire sous le contrôle de l’Internet Security Research Group (ISRG), indique que cette nouvelle fonctionnalité est pour l’instant proposée à une sélection de clients dans son environnement de simulation (staging).

Pourquoi certifier une adresse IP ?

Dans les usages du quotidien, l’internaute lambda réalise sa navigation courante au moyen d’URL, qui reposent sur des noms de domaine, puis sur des résolveurs DNS chargés de faire le pont entre ces derniers et l’adresse réseau de la machine que l’on souhaite contacter. Dit autrement : pour lire Next, j’entre le domaine next.ink dans mon navigateur, et non l’adresse IP du serveur qui héberge le site.

L’utilisation des noms de domaine présentent de multiples avantages, à commencer par celui de constituer un référentiel permanent, là où l’adresse IP d’une machine peut changer. Si le serveur qui héberge Next migre vers une nouvelle infrastructure, son adresse IP changera, mais le site restera accessible via l’adresse next.ink.

« Étant donné que les adresses IP peuvent changer si facilement, le sentiment de « propriété » que l’on peut avoir à leur égard – ou qu’une autorité de certification peut être en mesure d’attester – a tendance à être plus faible que pour un nom de domaine », estime de ce fait Let’s Encrypt. Dans la pratique, la plupart des certifications TLS/SSL, qui servent pour mémoire à garantir le chiffrement des échanges entre le client (votre navigateur) et le serveur, portent donc sur des noms de domaine.

Il existe toutefois plusieurs cas de figure dans lesquels l’internaute peut avoir besoin d’utiliser directement une adresse IP… le plus évident d’entre eux étant d’offrir la possibilité de se connecter à un serveur Web de façon sécurisée sans avoir à acheter un nom de domaine.

Entre autres scénarios, Let’s Encrypt évoque l’accès distant à des appareils domestiques de type NAS ou domotique – qui soulève la problématique de l’adresse IP dynamique chez certains fournisseurs d’accès à Internet, ou l’établissement d’une session éphémère à une infrastructure distante, à des fins d’administration de serveur par exemple.

Bien que ces usages puissent être considérés comme relevant d’une niche, la demande d’une certification des adresses IP est formulée auprès de Let’s Encrypt depuis au moins 2017, remarque The Register. Et la question se pose depuis nettement plus longtemps, comme en témoignent ces échanges de 2010

Plusieurs autorités de certification se sont d’ailleurs déjà positionnées sur le sujet, mais leurs offres sont payantes, là où Let’s Encrypt propose un service gratuit.

Adaptations techniques

Pour profiter de ces certificats d’adresses IP, il faudra toutefois patienter, puisque Let’s Encrypt évoque une disponibilité en production « courant 2025 ». « Avant cette disponibilité générale, nous pourrions autoriser l’émission de listes pour un nombre limité de partenaires susceptibles de nous faire part de leurs retours », précise l’autorité.

Let’s Encrypt justifie notamment ce délai par la nécessité de laisser le temps nécessaire aux éditeurs de logiciels pour adapter leurs clients à cette évolution, mais souhaite également faire d’une pierre deux coups. La disponibilité générale des certificats pour adresses IP devrait ainsi intervenir en même temps qu’un autre changement majeur, préparé de longue date : le passage à des certificats « courts », dont la durée de vie sera limitée à six jours.

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Premier véritable test de la GeForce RTX 5050. Parvient-elle à justifier son existence ?

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Une petite histoire du dessin sur ordinateur en vidéos (1959-1991)

Le dessin sur ordinateur a été un élément de recherche et développement important dès lors que sont apparus les interfaces écran. Si pendant très longtemps les machines se contentaient d’allumer des ampoules, d’imprimer des résultats ou de faire défiler des nombres, les premiers ordinateurs permettant un affichage ont vite cherché à proposer des fonctions de dessin.

Kristen Roos propose une page web qui rassemble des vidéos montrant différentes étapes de cette évolution. Des premières machines universitaires et militaires de 1959 jusqu’à l’arrivée du fabuleux Deluxe Paint IV en 1991 sur Amiga, c’est un tour d’horizon assez complet du sujet. On découvre au passage l’évolution du concept de tablette graphique et on est confronté à certains tarifs qui font assez froid dans le dos.

Ainsi en 1981 on retrouve le Quantel Paintbox, une solution dédiée au dessin sur ordinateur qui servait à réaliser des effets vidéo pour la télévision et notamment des éléments que l’on pouvait proposer en surimpression pour des émissions en direct. La machine était alors commercialisée à 250 000 dollars US de l’époque. Ce qui remet en perspective ce que peut faire n’importe quel PC aujourd’hui avec une bête tablette graphique et des logiciels de dessins disponibles gratuitement. On peut faire aussi bien, voire beaucoup mieux, pour une enveloppe de quelques centaines d’euros.

Bref un tour d’horizon sympathique si le sujet vous intéresse.

 

Une petite histoire du dessin sur ordinateur en vidéos (1959-1991) © MiniMachines.net. 2025

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CC signals : Creative Commons propose un cadre pour l’utilisation des contenus par les IA

Creative Commons 2.0
CC signals : Creative Commons propose un cadre pour l’utilisation des contenus par les IA

L’association derrière les licences Creative Commons se lance dans les débats sur l’utilisation des contenus par les IA. Elle propose ce qu’elle appelle rien de moins qu’un « nouveau contrat social à l’ère de l’IA » : les CC Signals.

Creative Commons a récemment lancé un cadre pour permettre aux auteurs et autrices de contenus, que ça soit des images, des vidéos ou du texte, de spécifier comment ceux-ci peuvent être réutilisés par des machines, par exemple lors de l’entrainement de modèles d’IA générative.

Les licences Creative Commons sont devenues, au cours des années, une institution dans le paysage de l’internet. Les artistes comme les chercheurs ou les entreprises les ont adoptées. Mais elles ont été conçues dans un monde dans lequel les modèles de langage n’existaient pas.

Certaines entreprises d’IA générative n’ont pas hésité à entrainer leurs modèles en utilisant notamment des contenus sous la licence Creative Commons by-sa comme ceux de Wikipédia. Celle-ci pose pourtant des conditions pour la réutilisation des œuvres : l’attribution et le partage dans les mêmes conditions, même lorsqu’il s’agit d’une transformation.

Mais Creative Commons s’est bien rendu compte que les licences n’étaient pas l’outil approprié pour indiquer aux éventuels réutilisateurs ce que les auteurs les autorisent ou pas à faire de leurs contenus.

Quatre signaux pour affirmer les conditions de réutilisation par les machines

L’association a donc lancé un nouveau chantier : les CC Signals. La semaine dernière, elle y consacrait un billet de blog, qui explique notamment que « fondés sur les mêmes principes que ceux qui ont donné naissance aux licences CC et aux dizaines de milliards d’œuvres sous licence ouverte en ligne, les CC signals permettront aux détenteurs d’ensembles de données d’indiquer leurs préférences quant à la manière dont leur contenu peut être réutilisé par des machines, sur la base d’un ensemble d’options limitées mais significatives, façonnées dans l’intérêt du public ».

Elle affirme que ce cadre est destiné à être à la fois un outil technique mais aussi légal, et une proposition sociale : « un appel à un nouveau pacte entre ceux qui partagent les données et ceux qui les utilisent pour entrainer des modèles d’IA ».

Pour l’instant, ce « nouveau pacte social » n’en est qu’à ses débuts. Dans son TL;DR, l’association admet que « c’est un défi extrêmement complexe et les enjeux sont énormes ». Dans son rapport [PDF] sur le sujet, elle détaille quatre ce qu’elle appelle des « signal elements » qu’elle a « conçus pour refléter les éléments essentiels du thème général de la réciprocité ». Ces éléments sont l’équivalent des conditions des licences Creative Commons :

Crédit : vous devez donner le crédit approprié en fonction de la méthode, des moyens et du contexte de votre utilisation.

Contribution directe : vous devez apporter un soutien financier ou en nature à la partie déclarante pour le développement et l’entretien des contenus, sur la base d’une évaluation de bonne foi tenant compte de votre utilisation des contenus et de vos moyens financiers.

Contribution à l’écosystème : vous devez apporter une aide financière ou en nature à l’écosystème dont vous bénéficiez, sur la base d’une évaluation de bonne foi tenant compte de l’utilisation que vous faites des contenus et de vos moyens financiers.

Ouverture : le système d’IA utilisé doit être ouvert. Par exemple, les systèmes d’IA doivent satisfaire à la classe II du cadre d’ouverture des modèles (MOF), à la classe I du MOF ou à la définition de l’IA à source ouverte (OSAID).

Implémentation dans les fichiers robots.txt et les headers HTTP

L’association indique que tout cela reste encore au stade de brouillon et n’est donc pas gravé dans le marbre. Concernant la contribution directe, elle précise que l’idée des CC signals ne doit pas être vue comme un outil sur lequel faire reposer un modèle économique « ni même comme un moyen de récupérer les coûts de manière fiable ».

Sur la contribution à l’écosystème, elle souligne que, « bien que la formulation initiale soit très ouverte, [elle espère et attend] que des normes, des bonnes pratiques et même de nouvelles structures collectives se développent autour de cette notion dans différents secteurs et pour différents types de réutilisations ».

Comme pour les licences, les signaux CC peuvent être combinés. Pour l’instant, l’association a imaginé quatre combinaisons possibles :

  • Crédit
  • Crédit + contribution directe
  • Crédit + contribution à l’écosystème
  • Crédit + ouverture

Pour l’implémentation, Creative Commons a partagé ses réflexions sur GitHub. Pour l’instant, l’idée serait d’insérer les signaux dans le fichier robots.txt et dans l’en-tête HTTP Content-Usage.

Dans le robots.txt, on pourrait avoir une déclaration du genre :

User-Agent: *
Content-Usage: ai=n;exceptions=cc-cr
Allow: /

Et le header HTTP pourrait ressembler à :

200 OK
Date: Mon, 09 Jun 2025 12:42:03 UTC
Content-Type: text/plain
Content-Usage: genai=n;exceptions=cc-cr-ec

Pas besoin de signal Creative Commons si on ne veut pas du tout partager avec les IA

Dans son billet, l’association se disait ouverte aux critiques. Une semaine après, celles-ci semblent avoir été massives, puisqu’elle a publié un billet de mise à jour pour faire le point. Les griefs porteraient notamment sur le fait que Creative Commons mette le pied dans la gestion de l’utilisation des contenus par les entreprises d’IA.

Dans son nouveau billet, l’association s’est sentie obligée de préciser qu’elle pense « que les pratiques actuelles des entreprises d’IA constituent une menace pour l’avenir des biens communs ». « Ce sentiment ne nous surprend pas » affirme l’association, « nous le ressentons également. En fait, c’est la raison pour laquelle nous réalisons ce projet ».

Elle ajoute que « de nombreux créateurs et communautés de la connaissance se sentent trahis par la manière dont l’IA est développée et déployée. Le résultat est que les gens se tournent, à juste titre, vers la fermeture ». Et commente : « à terme, nous craignons que les gens ne veuillent plus du tout partager publiquement ».

Elle précise donc que « les créateurs qui souhaitent sortir totalement de la réutilisation par les machines n’ont pas besoin d’utiliser un signal CC. Les signaux CC sont destinés à ceux qui veulent continuer à partager, mais avec certaines conditions ».

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CC signals : Creative Commons propose un cadre pour l’utilisation des contenus par les IA

Creative Commons 2.0
CC signals : Creative Commons propose un cadre pour l’utilisation des contenus par les IA

L’association derrière les licences Creative Commons se lance dans les débats sur l’utilisation des contenus par les IA. Elle propose ce qu’elle appelle rien de moins qu’un « nouveau contrat social à l’ère de l’IA » : les CC Signals.

Creative Commons a récemment lancé un cadre pour permettre aux auteurs et autrices de contenus, que ça soit des images, des vidéos ou du texte, de spécifier comment ceux-ci peuvent être réutilisés par des machines, par exemple lors de l’entrainement de modèles d’IA générative.

Les licences Creative Commons sont devenues, au cours des années, une institution dans le paysage de l’internet. Les artistes comme les chercheurs ou les entreprises les ont adoptées. Mais elles ont été conçues dans un monde dans lequel les modèles de langage n’existaient pas.

Certaines entreprises d’IA générative n’ont pas hésité à entrainer leurs modèles en utilisant notamment des contenus sous la licence Creative Commons by-sa comme ceux de Wikipédia. Celle-ci pose pourtant des conditions pour la réutilisation des œuvres : l’attribution et le partage dans les mêmes conditions, même lorsqu’il s’agit d’une transformation.

Mais Creative Commons s’est bien rendu compte que les licences n’étaient pas l’outil approprié pour indiquer aux éventuels réutilisateurs ce que les auteurs les autorisent ou pas à faire de leurs contenus.

Quatre signaux pour affirmer les conditions de réutilisation par les machines

L’association a donc lancé un nouveau chantier : les CC Signals. La semaine dernière, elle y consacrait un billet de blog, qui explique notamment que « fondés sur les mêmes principes que ceux qui ont donné naissance aux licences CC et aux dizaines de milliards d’œuvres sous licence ouverte en ligne, les CC signals permettront aux détenteurs d’ensembles de données d’indiquer leurs préférences quant à la manière dont leur contenu peut être réutilisé par des machines, sur la base d’un ensemble d’options limitées mais significatives, façonnées dans l’intérêt du public ».

Elle affirme que ce cadre est destiné à être à la fois un outil technique mais aussi légal, et une proposition sociale : « un appel à un nouveau pacte entre ceux qui partagent les données et ceux qui les utilisent pour entrainer des modèles d’IA ».

Pour l’instant, ce « nouveau pacte social » n’en est qu’à ses débuts. Dans son TL;DR, l’association admet que « c’est un défi extrêmement complexe et les enjeux sont énormes ». Dans son rapport [PDF] sur le sujet, elle détaille quatre ce qu’elle appelle des « signal elements » qu’elle a « conçus pour refléter les éléments essentiels du thème général de la réciprocité ». Ces éléments sont l’équivalent des conditions des licences Creative Commons :

Crédit : vous devez donner le crédit approprié en fonction de la méthode, des moyens et du contexte de votre utilisation.

Contribution directe : vous devez apporter un soutien financier ou en nature à la partie déclarante pour le développement et l’entretien des contenus, sur la base d’une évaluation de bonne foi tenant compte de votre utilisation des contenus et de vos moyens financiers.

Contribution à l’écosystème : vous devez apporter une aide financière ou en nature à l’écosystème dont vous bénéficiez, sur la base d’une évaluation de bonne foi tenant compte de l’utilisation que vous faites des contenus et de vos moyens financiers.

Ouverture : le système d’IA utilisé doit être ouvert. Par exemple, les systèmes d’IA doivent satisfaire à la classe II du cadre d’ouverture des modèles (MOF), à la classe I du MOF ou à la définition de l’IA à source ouverte (OSAID).

Implémentation dans les fichiers robots.txt et les headers HTTP

L’association indique que tout cela reste encore au stade de brouillon et n’est donc pas gravé dans le marbre. Concernant la contribution directe, elle précise que l’idée des CC signals ne doit pas être vue comme un outil sur lequel faire reposer un modèle économique « ni même comme un moyen de récupérer les coûts de manière fiable ».

Sur la contribution à l’écosystème, elle souligne que, « bien que la formulation initiale soit très ouverte, [elle espère et attend] que des normes, des bonnes pratiques et même de nouvelles structures collectives se développent autour de cette notion dans différents secteurs et pour différents types de réutilisations ».

Comme pour les licences, les signaux CC peuvent être combinés. Pour l’instant, l’association a imaginé quatre combinaisons possibles :

  • Crédit
  • Crédit + contribution directe
  • Crédit + contribution à l’écosystème
  • Crédit + ouverture

Pour l’implémentation, Creative Commons a partagé ses réflexions sur GitHub. Pour l’instant, l’idée serait d’insérer les signaux dans le fichier robots.txt et dans l’en-tête HTTP Content-Usage.

Dans le robots.txt, on pourrait avoir une déclaration du genre :

User-Agent: *
Content-Usage: ai=n;exceptions=cc-cr
Allow: /

Et le header HTTP pourrait ressembler à :

200 OK
Date: Mon, 09 Jun 2025 12:42:03 UTC
Content-Type: text/plain
Content-Usage: genai=n;exceptions=cc-cr-ec

Pas besoin de signal Creative Commons si on ne veut pas du tout partager avec les IA

Dans son billet, l’association se disait ouverte aux critiques. Une semaine après, celles-ci semblent avoir été massives, puisqu’elle a publié un billet de mise à jour pour faire le point. Les griefs porteraient notamment sur le fait que Creative Commons mette le pied dans la gestion de l’utilisation des contenus par les entreprises d’IA.

Dans son nouveau billet, l’association s’est sentie obligée de préciser qu’elle pense « que les pratiques actuelles des entreprises d’IA constituent une menace pour l’avenir des biens communs ». « Ce sentiment ne nous surprend pas » affirme l’association, « nous le ressentons également. En fait, c’est la raison pour laquelle nous réalisons ce projet ».

Elle ajoute que « de nombreux créateurs et communautés de la connaissance se sentent trahis par la manière dont l’IA est développée et déployée. Le résultat est que les gens se tournent, à juste titre, vers la fermeture ». Et commente : « à terme, nous craignons que les gens ne veuillent plus du tout partager publiquement ».

Elle précise donc que « les créateurs qui souhaitent sortir totalement de la réutilisation par les machines n’ont pas besoin d’utiliser un signal CC. Les signaux CC sont destinés à ceux qui veulent continuer à partager, mais avec certaines conditions ».

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