Google Ends Recipe Pilot That Left Creators Fearing Web-Traffic Hit
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L'achat d'un processeur ne se fait jamais à la légère. Il y a d'une part la plateforme et son évolution, les performances en applicatif et en gaming sur divers scénarios, l'attachement à une marque plus qu'à une autre, des promos ponctuelles qui changent la donne, et enfin le prix en général, qui es...
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FSR, pour FidelityFX Super Resolution, est la version AMD du DLSS de NVIDIA, des solutions de mise à l’échelle. La quatrième version de FSR a été annoncée en mars, en même temps que les Radeon RX 9070 et 9070 XT. Le fabricant précisait alors que cette technologie serait « disponible exclusivement sur les cartes graphiques AMD Radeon RX Série 9000 ».
Dans une interview accordée à Tom’s Guide, Mark Cerny (architecte en chef des consoles PlayStation 5 et 5 Pro) parlait de l’avenir du PSSR (PlayStation Spectral Super Resolution), la fonction d’upscaling maison exclusivement disponible sur les consoles PS5 Pro.
Ce projet porte le nom de code : Amethyst, « un partenariat pluriannuel entre AMD et Sony qui a débuté en 2023 », indiquent nos confrères. Sony apporte sa connaissance du monde des consoles et des jeux vidéo, AMD celui des GPU. « Les deux sociétés peuvent utiliser librement les résultats de la collaboration dans leur propre travail, comme AMD l’a déjà fait en publiant FSR 4 », explique Tom’s Guide.
L’algorithme co-développé par les deux partenaires « a donc déjà été publié par AMD sous la forme de FSR 4 sur PC. Et nous sommes en train de le mettre en œuvre sur PS5, il sortira l’année prochaine sur PS5 Pro », explique Mark Cerny
Le responsable insiste sur un point : « Il ne s’agit pas d’une version limitée de l’algorithme […] C’est la version complète de la Super Résolution que nous sortirons sur PS5 Pro ». À voir maintenant quand la mise à jour sera effectivement déployée et les résultats qu’elle proposera.
Dans l’affaire opposant le journal étasunien à l’entreprise d’IA générative, le New-York Times a obtenu la possibilité d’analyser tous les logs de ChatGPT afin de trouver d’éventuelles preuves de violation de copyright.
Aux États-Unis, le procès intenté par le New-York Times contre OpenAI pour violation de copyright continue depuis la plainte déposée en décembre 2023.
Le journal va finalement pouvoir fouiller dans les logs du Chatbot d’OpenAI à la recherche de preuves de violation du copyright des articles publiés sur son site, selon ArsTechnica.
En mai, le juge en charge de l’affaire a ordonné à OpenAI de préserver « tous les journaux de sorties qui devraient normalement être supprimés » et ce « jusqu’à nouvel ordre de la Cour ». Cela concerne toutes les données que l’entreprise d’IA générative supprime d’habitude, « que ces données soient supprimées à la demande d’un utilisateur ou en raison de « nombreuses lois et réglementations sur la protection de la vie privée » qui pourraient exiger qu’OpenAI le fasse », précisait-il.
L’entreprise avait publié un billet affirmant que cette décision allait « fondamentalement à l’encontre des engagements que [elle a] pris envers [ses] utilisateurs en matière de protection de la vie privée. Elle abandonne des normes de longue date en matière de respect de la vie privée ».
Si officiellement, OpenAI veut « continuer de se battre », la seule possibilité de contrer cette demande aurait de faibles chances d’aboutir, selon ArsTechnica. Le problème de l’entreprise d’IA générative est d’être prise dans un dilemme : soit elle continue la bataille et garde pendant longtemps des données qu’elle considère sensibles, soit elle laisse le journal accéder à certaines données de ses utilisateurs.
Pour autant, le New-York Times ne pourra pas accéder à l’entièreté de la base de données d’OpenAI. Les deux entreprises vont devoir se mettre d’accord sur un processus pour que le journal accède à certaines données qui lui permettent d’illustrer des cas manifestes d’infraction au copyright. Ainsi, l’équipe juridique du média devrait par exemple pouvoir faire des recherches sur certains mots clés ou certaines informations. De même, les données resteront sur les serveurs d’OpenAI et seront anonymisées.
Rappelons que la plainte du New York Times concerne l’utilisation par OpenAI et Microsoft de millions de ses articles pour entraîner leur famille de grands modèles de langage (Large language models, LLM) GPT utilisée par ChatGPT, Bing Chat et Copilot. Elle accuse les entreprises de lui faire ainsi une concurrence déloyale en renvoyant les contenus de ses articles à leurs utilisateurs.
Le journal cherche donc dans les logs des preuves que le chatbot d’OpenAI est utilisé massivement pour accéder aux contenus dont il a le copyright. Toute cette histoire autour de l’accès aux journaux d’OpenAI pourrait permettre au New York Times d’argumenter contre la logique du fair use.
Celui-ci peut tenir face aux accusations d’utilisation de contenus copyrightés, comme le montrent deux décisions de la justice étasunienne récentes. Mais dans l’un de ces cas, l’un des juges a expliqué qu’à ses yeux, la concurrence déloyale pouvait être un argument « potentiellement gagnant ».
FSR, pour FidelityFX Super Resolution, est la version AMD du DLSS de NVIDIA, des solutions de mise à l’échelle. La quatrième version de FSR a été annoncée en mars, en même temps que les Radeon RX 9070 et 9070 XT. Le fabricant précisait alors que cette technologie serait « disponible exclusivement sur les cartes graphiques AMD Radeon RX Série 9000 ».
Dans une interview accordée à Tom’s Guide, Mark Cerny (architecte en chef des consoles PlayStation 5 et 5 Pro) parlait de l’avenir du PSSR (PlayStation Spectral Super Resolution), la fonction d’upscaling maison exclusivement disponible sur les consoles PS5 Pro.
Ce projet porte le nom de code : Amethyst, « un partenariat pluriannuel entre AMD et Sony qui a débuté en 2023 », indiquent nos confrères. Sony apporte sa connaissance du monde des consoles et des jeux vidéo, AMD celui des GPU. « Les deux sociétés peuvent utiliser librement les résultats de la collaboration dans leur propre travail, comme AMD l’a déjà fait en publiant FSR 4 », explique Tom’s Guide.
L’algorithme co-développé par les deux partenaires « a donc déjà été publié par AMD sous la forme de FSR 4 sur PC. Et nous sommes en train de le mettre en œuvre sur PS5, il sortira l’année prochaine sur PS5 Pro », explique Mark Cerny
Le responsable insiste sur un point : « Il ne s’agit pas d’une version limitée de l’algorithme […] C’est la version complète de la Super Résolution que nous sortirons sur PS5 Pro ». À voir maintenant quand la mise à jour sera effectivement déployée et les résultats qu’elle proposera.
Dans l’affaire opposant le journal étasunien à l’entreprise d’IA générative, le New-York Times a obtenu la possibilité d’analyser tous les logs de ChatGPT afin de trouver d’éventuelles preuves de violation de copyright.
Aux États-Unis, le procès intenté par le New-York Times contre OpenAI pour violation de copyright continue depuis la plainte déposée en décembre 2023.
Le journal va finalement pouvoir fouiller dans les logs du Chatbot d’OpenAI à la recherche de preuves de violation du copyright des articles publiés sur son site, selon ArsTechnica.
En mai, le juge en charge de l’affaire a ordonné à OpenAI de préserver « tous les journaux de sorties qui devraient normalement être supprimés » et ce « jusqu’à nouvel ordre de la Cour ». Cela concerne toutes les données que l’entreprise d’IA générative supprime d’habitude, « que ces données soient supprimées à la demande d’un utilisateur ou en raison de « nombreuses lois et réglementations sur la protection de la vie privée » qui pourraient exiger qu’OpenAI le fasse », précisait-il.
L’entreprise avait publié un billet affirmant que cette décision allait « fondamentalement à l’encontre des engagements que [elle a] pris envers [ses] utilisateurs en matière de protection de la vie privée. Elle abandonne des normes de longue date en matière de respect de la vie privée ».
Si officiellement, OpenAI veut « continuer de se battre », la seule possibilité de contrer cette demande aurait de faibles chances d’aboutir, selon ArsTechnica. Le problème de l’entreprise d’IA générative est d’être prise dans un dilemme : soit elle continue la bataille et garde pendant longtemps des données qu’elle considère sensibles, soit elle laisse le journal accéder à certaines données de ses utilisateurs.
Pour autant, le New-York Times ne pourra pas accéder à l’entièreté de la base de données d’OpenAI. Les deux entreprises vont devoir se mettre d’accord sur un processus pour que le journal accède à certaines données qui lui permettent d’illustrer des cas manifestes d’infraction au copyright. Ainsi, l’équipe juridique du média devrait par exemple pouvoir faire des recherches sur certains mots clés ou certaines informations. De même, les données resteront sur les serveurs d’OpenAI et seront anonymisées.
Rappelons que la plainte du New York Times concerne l’utilisation par OpenAI et Microsoft de millions de ses articles pour entraîner leur famille de grands modèles de langage (Large language models, LLM) GPT utilisée par ChatGPT, Bing Chat et Copilot. Elle accuse les entreprises de lui faire ainsi une concurrence déloyale en renvoyant les contenus de ses articles à leurs utilisateurs.
Le journal cherche donc dans les logs des preuves que le chatbot d’OpenAI est utilisé massivement pour accéder aux contenus dont il a le copyright. Toute cette histoire autour de l’accès aux journaux d’OpenAI pourrait permettre au New York Times d’argumenter contre la logique du fair use.
Celui-ci peut tenir face aux accusations d’utilisation de contenus copyrightés, comme le montrent deux décisions de la justice étasunienne récentes. Mais dans l’un de ces cas, l’un des juges a expliqué qu’à ses yeux, la concurrence déloyale pouvait être un argument « potentiellement gagnant ».
Le second jeu offert par Epic Games est le jeu Figment, l'ajout se passe ici.Un jeu d'action-aventure musical qui se déroule dans les recoins de l'esprit humain... Bienvenue dans le monde de Figment. Un monde étrange et surréaliste, un endroit rempli de nos pensées, désirs et souvenirs les plus enfouis, habité par les différentes voix que nous entendons dans notre tête. […]
Lire la suiteLe premier jeu offert par le store d'Epic Games est un certain Backpack Hero, un roguelike, pixel art, au gameplay poussé ! L'ajout est possible ici. Le roguelike de gestion d'inventaire ! Présentation Backpack Hero est un roguelike de type construction de deck. Il ne s'agit pas seulement de ce que vous transportez, mais aussi de la façon dont vous organisez les objets dans votre sac ! Leur emplacement a un impact considérable sur leurs performances. Trouvez-leur la bonne place dans votre sac à dos pour augmenter leur puissance ! Explorez d'anciens donjons, des grottes, des marécages et bien plus encore ! Rencontrez des amis colorés et combattez des ennemis mortels ! Ne vous perdez pas ! […]
Lire la suiteLe Geekom A8 existe en plusieurs versions. Les modèles sous processeur AMD Ryzen 7 8745HS et sous AMD Ryzen 9 8945HS sont proposées en promotion. Deux versions aux puces très performantes et surtout très bien entourées.
Le Geekom A8 est un MiniPC haut de gamme construit dans un châssis en aluminium. Il utilise la série de processeurs AMD Hawk Point basée sur une architecture Zen 4 pour la partie calcul et RDNA 3 pour le circuit graphique. Un duo d’une efficacité redoutable qui propose des performances permettant la quasi-totalité des usages d’un PC aujourd’hui. Seuls les programmes les plus extrêmes demanderont un peu d’aménagement pour être pilotés.
Le Ryzen 7 8745HS est un processeur 8 cœurs Zen 4 développant 16 Threads dans des fréquences allant de 3.8 à 5.1 GHz et qui dispose de 24 Mo de mémoire cache. Il embarque un excellent circuit graphique Radeon 780M composé de 12 cœurs RDNA 3 cadencés à 2.7 GHz. Ce processeur fonctionne dans un TDP oscillant de 35 à 54 Watts avec une base de 45 watts. La seule différence qui le sépare du 8845HS est l’absence de NPU à bord.
Le Ryzen 9 8945HS est une version un peu plus puissante de la même puce avec le même scénario technique, mais dans des fréquences plus élevées. La fréquence de base est de 4 GHz, le mode Boost grimpe à 5.2 GHz et le circuit graphique Radeon 780M atteint 2.8 GHz. Il sera donc un peu plus rapide sans apporter de possibilités fondamentalement plus importantes à l’usage.
Ces deux puces peuvent adresser tous les usages d’un PC moderne : création de contenu graphique, 2D et 3D, montage vidéo, développement logiciel, composition et arrangement musical, conception assistée par ordinateur, bureautique avancée et évidemment, usages web comme multimédia. Cette machine saura tout faire et même des jeux 3D récents à partir du moment où l’on ne dépasse pas le FullHD avec des détails trop élevés. La puce Radeon 780M est excellente pour sa taille et sa faible consommation sans bien sûr parvenir à égaler les performances d’une carte graphique classique qui sera toujours beaucoup plus encombrante et qui consommera beaucoup plus d’énergie. Ce compromis sur le prix, l’encombrement et la consommation n’empêcheront pas ce Geekom A8 d’assurer tous les services que l’on demande à un ordinateur familial classique.
D’un point de vue nuisance sonore, le Geekom A8 bénéficie d’un soin tout aussi important que pour son design. Outre le châssis en aluminium qui va permettre de dissiper naturellement une partie de la chaleur, l’engin est percé d’une multitude de petits trous sur les côtés qui vont aspirer de l’air frais vers le cœur du châssis. Avant qu’il ne soit repoussé vers l’arrière, au-dessus des connecteurs et des câbles, en passant à travers des ailettes. Le dissipateur souffle un volume d’air adapté à la chaleur à encaisser. Il sera donc plus audible lorsque vous solliciterez fortement la minimachine avec un jeu ou un travail de rendu vidéo par exemple.
Et l’engin restera quasiment inaudible lorsque vous surferez en ligne, ferez des travaux bureautiques ou que vous lirez une vidéo. Cette partie est importante pour le confort d’usage de ce genre d’engin. Avec le système IceBlast mis en place ici, que j’ai pu tester sur un processeur ayant les mêmes consommations en watts, le MiniPC sait se faire oublier au quotidien et ne se réveiller que pour des besoins qui sollicitent vraiment la machine. En jeu, le volume de la ventilation peut être important, en plaçant le MiniPC un peu à l’écart, il peut largement être étouffé. Il est parfois utile de positionner son MiniPC de manière stratégique pour cela. Et quand ce n’est pas le cas, le recours à un casque pour jouer par exemple permet de le rendre inaudible. Pour ma part, j’ai choisi de déporter la machine sous mon bureau et d’employer un dock USB pour connecter mes périphériques. Même lors de fortes sollicitations comme le rendu vidéo, ma machine est quasi inaudible.
Sur ce Geekom A8, les deux processeurs sont proposés dans des configurations légèrement différentes. Le Ryzen 7 8745HS est livré avec 32 Go de mémoire vive DDR5-5600 sur deux barrettes de 16 Go SODIMM et un stockage SSD NVMe PCIe Gen4 x4 au format M.2 2280 de 1 To évolutif. Le modèle Ryzen 9 propose la même mémoire, mais il est fourni avec un SSD de 2 To. Le tout entre dans un boitier de 11.24 cm de large comme de profondeur pour 3.7 cm d’épaisseur à poser sur votre bureau ou à accrocher en mode VESA derrière un écran ou à un meuble par exemple pour gagner de la place et ne plus voir du tout la machine.
Autour de ces composants de base, on retrouve un ensemble bien pensé et homogène avec une très bonne connectique. En façade on note un double port USB 3.2 Type-A pour connecter clé USB ou autres stockages par exemple, un jack audio combo 3.5 mm pour un casque-micro et le bouton d’alimentation décoré d’une LED pour signaler la mise en marche du MiniPC.
Sur la partie arrière, le Geekom A8 trouve la place de glisser un port USB 3.2 Type-A, un port USB 3.2 Type-C, un USB 2.0 Type-A, deux sorties vidéo HDMI 2.0, un Ethernet 2.5 Gigabit, un port USB4 et un port d’alimentation de type Jack pour le bloc secteur fourni. Invisible sur cette image et présent sur le flanc de l’engin, un lecteur de cartes SDXC est également présent. Au total, l’engin peut piloter quatre écrans UltraHD avec les deux sorties HDMI et les fonctions DisplayPort des ports USB Type-C. Le port USB4 permet par ailleurs une charge PowerDelivery d’un appareil externe en 15 watts et assure la possibilité de branchements externes type dock graphique ou stockage rapide.
En interne enfin, un module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.2 est monté sur un port M.2 2230. Les antennes sont placées sur la tranche arrière en ABS pour éviter la barrière du châssis métallique. Le tout fonctionne sous Windows 11 Pro. Le MiniPC est préinstallé en usine et il est livré avec un adaptateur secteur, une plaque de support VESA et la visserie nécessaire pour le fixer derrière un écran sont également présents. Une licence de Windows 11 est préinstallée sur chaque machine qui est garantie 3 années complètes par la marque.
La version Ryzen 7 8745HS 32Go/1To est désormais vendue à 599€ sur Geekom.fr. Le stock est situé en Europe et la livraison devrait normalement prendre entre une petite semaine et 10 jours. C’est une excellente solution à mon sens, pratique, fiable, performante et compacte, elle remplira tous les cahiers des charges d’un PC familial. Si on prend en compte la qualité des matériaux employés, les finitions globales et la garantie, c’est une excellente affaire à mon sens.
Le modèle sous Ryzen 9 8945HS en 32Go/2To est sorti à 1079€, il est également en promo à 799€, Je ne suis pas certain que ce modèle soit particulièrement plus intéressant. En pratique, il ne devrait pas fondamentalement changer la donne en termes d’usages. Le passage à 2 To de stockage est sympathique, mais il pourra être fait ultérieurement. J’aurais tendance à conseiller ce modèle en second plan par rapport au Ryzen 7 qui semble mieux placé niveau prix.
Le MiniPC Geekom A8 Ryzen 7 8745HS 32Go / 1 To à 599€ © MiniMachines.net. 2025
Shein vient d’accepter de payer 40 millions d’euros suite à une enquête de la Répression des fraudes qui avait conclu que l’entreprise avait mis en place des pratiques commerciales trompeuses. D’autres enquêtes sont en cours.
À l’automne 2022, Bruno Le Maire – qui était alors ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique – saisissait la DGCCRF « pour lui demander d’enquêter sur les dérives de la fast fashion et en particulier Shein ».
L’enquête s’est déroulée sur une petite année, entre le 1ᵉʳ octobre 2022 et le 31 août 2023. Les résultats étaient attendus pour l’automne 2024. C’est finalement avec du retard que cette affaire se termine, par une sanction de 40 millions d’euros. « Il s’agit d’un montant record pour ce type d’infraction », précise Le Monde.
L’enquête de la répression des fraudes (DGCCRF) « a révélé la mise en œuvre par la société Infinite Style E-commerce LTD (ISEL), responsable des ventes des produits de la marque Shein, de pratiques commerciales trompeuses à l’égard des consommateurs sur la réalité des réductions de prix accordées et sur la portée des engagements concernant les allégations environnementales ».
Le premier point concerne des manquements par rapport à la réglementation sur les promotions, qui doivent se baser sur prix le plus bas pratiqué pendant les 30 jours qui précédent. « En ne tenant pas compte des promotions précédentes ou en majorant parfois certains prix avant de leur appliquer une réduction, Shein a contrevenu à ces dispositions ».
Le résultat de l’enquête est sans appel : « 57 % des annonces vérifiées par le Service National des Enquêtes (SNE) de la DGCCRF n’offraient aucune baisse de prix, 19 % une baisse moins importante qu’annoncée et 11 % étaient en réalité des augmentations de prix ». Cela ne laisse donc que 13 % des annonces correctes.
Second point, l’écoconception. Le modèle économique de Shein (comme ses concurrents de la Fast Fashion), repose sur une offre plus qu’abondante de vêtements à bas prix. Afin de séduire des clients, la société a tenté de faire passer des vessies pour des lanternes sur des questions environnementales.
Problème, Shein « n’a pas été en mesure de justifier les allégations environnementales présentes sur son site Internet, notamment le message par lequel elle se présentait comme une entreprise responsable, qui limiterait son impact environnemental en diminuant de 25 % ses émissions de gaz à effets de serre ».
Suite à cette enquête, et avec l’accord de la procureure de la République de Paris, une procédure de transaction a été mise en place : « Une amende d’un montant de 40 millions d’euros a été proposée à la société ISEL pour pratiques commerciales trompeuses, qui l’a acceptée ». Sur ce sujet, la DGCCRF rappelle qu’elle a récemment mis en ligne une fiche pratique sur les allégations environnementales.
À l’AFP, la société de fast fashion affirme avoir « mis en œuvre sans délai les actions correctives nécessaires, achevées dans un délai de deux mois » après la notification de la DGCCRF. Depuis plus d’un an, « l’ensemble des points soulevés […] a donc été traité ».
Ce n’est pas tout, Shein est aussi dans le viseur d’autres institutions. Le site d’e-commerce est pour rappel classé comme une très grande plateforme au titre du DSA. Au début de l’année, l’Europe ouvrait une enquête officielle contre Shein, soupçonnée de ne pas respecter le droit européen sur la protection des consommateurs.
Fin mai 2025, la Commission européenne et le réseau de coopération en matière de protection des consommateurs (CPC) demandaient « instamment à Shein de respecter la législation de l’UE » et de fournir des réponses à leurs questions.
Les griefs étaient nombreux : fausses remises, ventes sous pression (fausses dates limites d’achats par exemple), informations manquantes, incorrectes et trompeuses, promesses trompeuses sur la durabilité, coordonnées de contacts cachées (les consommateurs ne peuvent pas facilement contacter Shein pour des questions ou des plaintes), etc.
Il y a quelques jours, c’était au tour de l’organisation BEUC de porter plainte contre Shein auprès de la Commission européenne. En cause, l’utilisation de dark patterns sur son site.
Deux associations, enfin, ont signalé à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique « de possibles irrégularités dans les déclarations de lobbying du géant chinois de la mode en ligne ». Dans la ligne de mire, trois personnalités politiques françaises : Christophe Castaner, ex-ministre de l’Intérieur et désormais conseiller de Shein sur la responsabilité sociale et environnementale (RSE), Nicole Guedj (ancienne secrétaire d’État) et Bernard Spitz (ancien dirigeant du Medef).