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Sites porno : le Conseil d’État rétablit l’obligation de contrôle de l’âge

Coitus interruptus
Sites porno : le Conseil d’État rétablit l’obligation de contrôle de l’âge

Suspendue par une décision de justice le 16 juin dernier, l’obligation de contrôle de l’âge en amont de l’accès aux sites pornographiques a été rétablie mardi par le Conseil d’État. L’institution estime que la suspension n’était pas justifiée par une notion d’urgence. Les Sages notent par ailleurs que le contrôle de l’âge est « bien susceptible de contribuer à atteindre l’objectif de protection des mineurs » poursuivi par la loi SREN.

Pornhub, Redtube et Youporn seront-ils de nouveau bloqués en France par leur éditeur, pour tenter de faire pression sur l’Arcom et les pouvoirs publics ? Le Conseil d’État a rendu mardi 15 juillet une décision qui pourrait relancer la controverse. L’institution a en effet décidé d’annuler la décision de justice du 16 juin dernier, qui suspendait l’obligation de vérification de l’âge des internautes entrée en vigueur quelques semaines plus tôt pour 17 sites pornographiques de premier plan.

Le Conseil d’État ne retient pas l’urgence

« Le Conseil d’État relève que la société n’apporte aucun élément permettant d’établir que l’application de l’arrêté contesté porterait une atteinte grave à sa situation économique, remarque l’institution dans le communiqué qui accompagne sa décision (PDF). Il constate également que l’arrêté n’interdit pas la diffusion de contenus pornographiques auprès des personnes majeures, mais qu’il impose seulement de mettre en place des systèmes de vérification de l’âge efficaces, dans le cadre des garanties prévues par la loi. Il n’y a donc pas d’atteinte à la liberté d’expression et à la protection de la vie privée. »

L’institution souligne par ailleurs que le dispositif de vérification de l’âge, imposé par l’arrêté contesté, est bien susceptible de contribuer à atteindre l’objectif d’intérêt public qui lui est rattaché, à savoir « la protection des mineurs contre l’exposition à des contenus à caractère pornographique », et annule donc la suspension ordonnée par le tribunal administratif le 16 juin dernier.

Un contentieux qui dure

La loi du 21 mai 2024 visant à sécuriser et à réguler l’espace numérique, dite SREN, confère pour mémoire à l’Arcom un pouvoir de sanction à l’encontre des sites pour adultes qui ne disposent pas d’un mécanisme de contrôle de l’âge. Il manquait cependant au texte un arrêté ministériel pour permettre le blocage des sites contrevenants quand ces derniers sont édités par une société établie dans un autre État membre de l’Union européenne : la publication de ce dernier, signé par Rachida Dati, est intervenue le 6 mars dernier, ouvrant une période de grâce de trois mois pour la mise en œuvre des mesures techniques associées.

Pendant que le canadien Aylo, éditeur de Pornhub, Redtube et Youporn, tentait le coup de com’ en bloquant de façon préventive l’accès à ses sites pour tous les internautes français, l’entreprise chypriote Hammy Media LTD, qui gère la plateforme xHamster, a de son côté choisi la voie juridique, en attaquant l’arrêté du ministère de la Culture devant le tribunal administratif de Paris. La démarche a d’abord été couronnée de succès, puisque le juge a donc décidé, le 16 juin dernier, de suspendre l’arrêté en urgence, le temps de vérifier si ce dernier est bien compatible avec le droit européen.

Problème : pour le Conseil d’État, cette notion d’urgence ne méritait pas d’être retenue. « La condition d’urgence est considérée comme remplie lorsque la décision administrative contestée porte préjudice de manière suffisamment grave et immédiate à un intérêt public, à la situation du requérant ou aux intérêts qu’il entend défendre », rappelle l’institution.

Or elle estime, dans sa décision, que l’éditeur de xHamster n’a fourni aucun élément permettant d’attester, de façon objective, de la réalité du préjudice financier qui découlerait de la mise en place du contrôle d’âge. « Constatant l’absence d’urgence, le Conseil d’État rejette la demande de suspension l’arrêté du 26 février 2025 sans avoir à se prononcer ni sur sa légalité, ni sur la question prioritaire de constitutionnalité soulevée à l’encontre de la loi par la société requérante. »

Si la suspension est pour l’instant annulée, le contentieux reste ouvert. Le tribunal administratif de Paris a en effet également été saisi au fond contre l’arrêté ministériel du 26 février 2025. Et le référentiel technique sur la vérification de l’âge adopté par l’Arcom dans le cadre de la mise en œuvre de la loi du 21 mai 2024 fait lui aussi l’objet d’un recours au fond, devant le Conseil d’État cette fois.

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Sites porno : le Conseil d’État rétablit l’obligation de contrôle de l’âge

Coitus interruptus
Sites porno : le Conseil d’État rétablit l’obligation de contrôle de l’âge

Suspendue par une décision de justice le 16 juin dernier, l’obligation de contrôle de l’âge en amont de l’accès aux sites pornographiques a été rétablie mardi par le Conseil d’État. L’institution estime que la suspension n’était pas justifiée par une notion d’urgence. Les Sages notent par ailleurs que le contrôle de l’âge est « bien susceptible de contribuer à atteindre l’objectif de protection des mineurs » poursuivi par la loi SREN.

Pornhub, Redtube et Youporn seront-ils de nouveau bloqués en France par leur éditeur, pour tenter de faire pression sur l’Arcom et les pouvoirs publics ? Le Conseil d’État a rendu mardi 15 juillet une décision qui pourrait relancer la controverse. L’institution a en effet décidé d’annuler la décision de justice du 16 juin dernier, qui suspendait l’obligation de vérification de l’âge des internautes entrée en vigueur quelques semaines plus tôt pour 17 sites pornographiques de premier plan.

Le Conseil d’État ne retient pas l’urgence

« Le Conseil d’État relève que la société n’apporte aucun élément permettant d’établir que l’application de l’arrêté contesté porterait une atteinte grave à sa situation économique, remarque l’institution dans le communiqué qui accompagne sa décision (PDF). Il constate également que l’arrêté n’interdit pas la diffusion de contenus pornographiques auprès des personnes majeures, mais qu’il impose seulement de mettre en place des systèmes de vérification de l’âge efficaces, dans le cadre des garanties prévues par la loi. Il n’y a donc pas d’atteinte à la liberté d’expression et à la protection de la vie privée. »

L’institution souligne par ailleurs que le dispositif de vérification de l’âge, imposé par l’arrêté contesté, est bien susceptible de contribuer à atteindre l’objectif d’intérêt public qui lui est rattaché, à savoir « la protection des mineurs contre l’exposition à des contenus à caractère pornographique », et annule donc la suspension ordonnée par le tribunal administratif le 16 juin dernier.

Un contentieux qui dure

La loi du 21 mai 2024 visant à sécuriser et à réguler l’espace numérique, dite SREN, confère pour mémoire à l’Arcom un pouvoir de sanction à l’encontre des sites pour adultes qui ne disposent pas d’un mécanisme de contrôle de l’âge. Il manquait cependant au texte un arrêté ministériel pour permettre le blocage des sites contrevenants quand ces derniers sont édités par une société établie dans un autre État membre de l’Union européenne : la publication de ce dernier, signé par Rachida Dati, est intervenue le 6 mars dernier, ouvrant une période de grâce de trois mois pour la mise en œuvre des mesures techniques associées.

Pendant que le canadien Aylo, éditeur de Pornhub, Redtube et Youporn, tentait le coup de com’ en bloquant de façon préventive l’accès à ses sites pour tous les internautes français, l’entreprise chypriote Hammy Media LTD, qui gère la plateforme xHamster, a de son côté choisi la voie juridique, en attaquant l’arrêté du ministère de la Culture devant le tribunal administratif de Paris. La démarche a d’abord été couronnée de succès, puisque le juge a donc décidé, le 16 juin dernier, de suspendre l’arrêté en urgence, le temps de vérifier si ce dernier est bien compatible avec le droit européen.

Problème : pour le Conseil d’État, cette notion d’urgence ne méritait pas d’être retenue. « La condition d’urgence est considérée comme remplie lorsque la décision administrative contestée porte préjudice de manière suffisamment grave et immédiate à un intérêt public, à la situation du requérant ou aux intérêts qu’il entend défendre », rappelle l’institution.

Or elle estime, dans sa décision, que l’éditeur de xHamster n’a fourni aucun élément permettant d’attester, de façon objective, de la réalité du préjudice financier qui découlerait de la mise en place du contrôle d’âge. « Constatant l’absence d’urgence, le Conseil d’État rejette la demande de suspension l’arrêté du 26 février 2025 sans avoir à se prononcer ni sur sa légalité, ni sur la question prioritaire de constitutionnalité soulevée à l’encontre de la loi par la société requérante. »

Si la suspension est pour l’instant annulée, le contentieux reste ouvert. Le tribunal administratif de Paris a en effet également été saisi au fond contre l’arrêté ministériel du 26 février 2025. Et le référentiel technique sur la vérification de l’âge adopté par l’Arcom dans le cadre de la mise en œuvre de la loi du 21 mai 2024 fait lui aussi l’objet d’un recours au fond, devant le Conseil d’État cette fois.

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NVIDIA va pouvoir reprendre les expéditions de puces H20 vers la Chine !

Les USA ont, encore, prévu de durcir leurs règles d'exportations, la GeForce RTX 4090D et le NVIDIA H20 seront directement concernés ! Rappelons que la RTX 4090 fut récemment touché par le durcissement des règles d'exportation des USA, la réponse fut la création d'une nouvelle carte, la RTX 4090D, dotée de moins de Cuda Cores, afin de ne pas dépasser une certaine puissance de calculs. Cela n'aura été valable qu'un temps, puisque le département du commerce vient d'éditer de nouvelles règles, consultables ici, plus restrictives et qui entreront en vigueur le 04 avril 2024. […]

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Souris Zaopin Z2 Mini 4K, un rapport qualité prix im-ba-ttable !

Retour de Zaopin à la Ferme avec la souris Z2 Mini en version 4K. On peut vouloir plus, ou peut vouloir moins, aussi nous visons le milieu... Mais avec un coloris rouge, histoire de bien marquer la rétine ! Zaopin propose en effet plusieurs coloris pour sa souris compacte, mais il ne s'agit que d'un détail à côté de la fiche technique particulièrement chargée pour un tarif très agressif. On vous laisse tout découvrir ici : Zaopin Z2 Mini 4K ou sur la source. […]

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xAI sort Grok 4, sa version Heavy déclare s’appeler Hitler

GodwinAI
xAI sort Grok 4, sa version Heavy déclare s’appeler Hitler

xAI a sorti Grok 4, accessible depuis différents abonnements. La version la plus chère, qui donne accès à Grok 4 Heavy, a tôt fait de déclarer qu’elle s’appelait Hitler, potentiellement influencée par les déboires extrémistes des versions précédentes.

Chez Grok, (quasiment) rien de nouveau. Après des propos sur un faux génocide en Afrique du Sud ou la promotion évidente de l’extrême-droite en France, voici que la société xAI d’Elon Musk sort Grok 4 une version du grand modèle de langage présentée comme « la plus intelligente au monde ».

Pour y accéder, diverses possibilités : une offre gratuite, une offre « SuperGrok » à 30 dollars par mois, et une nommée « SuperGrok Heavy » à 300 dollars par mois.

3 versions d’abonnements

Les différentes versions permettent toutes d’accéder à des « compagnons », des personnages animés actuellement au nombre de deux (Bad Rudy, un panda roux aux réponses volontairement méchantes, et Ani, une femme blonde dans un style d’anime japonais, prompte à enlever sa robe pour montrer sa lingerie).

L’abonnement à SuperGrok Heavy doit permettre d’accéder de manière anticipée à des fonctionnalités avancées et au modèle Grok 4 Heavy. Il lui manque cela dit quelques éléments disponibles du côté du SuperGrok classique, à commencer par celle des « pensées », c’est-à-dire de la liste des sources disponibles en ligne venues alimenter les réponses formulées par la machine.

Dans la version la plus coûteuse, les résultats se gâtent par ailleurs d’un point de vue politique. Demandez à Grok 4 Heavy de vous donner son nom, il vous répondra, sans hésiter, et à plusieurs reprises : Hitler.

Grok influencé par la couverture médiatique de ses sorties extrêmistes ?

Ex-ingénieur de la société d’annotation Scale AI, Riley Goodside a fait le test sur les différentes versions de Grok 4. Dans sa version classique, interrogée sur son nom, Grok 4 renvoie des résultats peu problématiques, comme « 4 », « xAI » ou « aucun ».

Si la fonction de recherche de sources n’est pas disponible avec le recours au modèle Grok 4 heavy, celles fournies par Grok 4 permettent néanmoins de formuler une hypothèse sur son apparente passion hitlérienne. Du côté de ce modèle plus « léger », la machine tombe en effet rapidement sur des rapports relatifs à l’épisode de début juillet, dans lequel la version précédente de Grok se qualifiait elle-même de « MechaHitler », permettait de générer des récits de viols et promouvait des thèses conspirationnistes — quand elle ne répondait pas en prenant un ton très similaire à celui d’Elon Musk lui-même.

Pour Riley Goodside, il est probable que la machine ait été influencée après son entraînement par les résultats qu’elle est allée chercher en ligne. Cela suggérerait l’existence d’une faille d’un nouveau genre pour tous les modèles de langages recourant à de la recherche en ligne, dans laquelle les articles les concernant pourraient influencer leurs résultats, dans une boucle de rétroaction complexe à maîtriser.

Reste à savoir pourquoi Grok 4 est capable d’éviter ce type de résultats, quand Grok 4 heavy les prend en compte et les utilise pour formuler ses réponses.

L’enjeu est d’autant plus important qu’au moment même où Elon Musk dévoilait les « compagnons » accessibles depuis Grok 4, xAI déclarait avoir signé un contrat avec le ministère états-unien de la Défense et rendait ses « modèles frontières » accessibles à l’administration, aux côtés de ses concurrents Anthropic, Google et OpenAI.

Le directeur du numérique de l’office de l’intelligence artificielle indique dans un communiqué que ces différents contrats, qui correspondent largement à ce que le « ministère de l’efficacité gouvernementale » cherchait à faire en déployant de l’IA au sein de l’administration des États-Unis, grimpent jusqu’à 200 millions de dollars.

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xAI sort Grok 4, sa version Heavy déclare s’appeler Hitler

GodwinAI
xAI sort Grok 4, sa version Heavy déclare s’appeler Hitler

xAI a sorti Grok 4, accessible depuis différents abonnements. La version la plus chère, qui donne accès à Grok 4 Heavy, a tôt fait de déclarer qu’elle s’appelait Hitler, potentiellement influencée par les déboires extrémistes des versions précédentes.

Chez Grok, (quasiment) rien de nouveau. Après des propos sur un faux génocide en Afrique du Sud ou la promotion évidente de l’extrême-droite en France, voici que la société xAI d’Elon Musk sort Grok 4 une version du grand modèle de langage présentée comme « la plus intelligente au monde ».

Pour y accéder, diverses possibilités : une offre gratuite, une offre « SuperGrok » à 30 dollars par mois, et une nommée « SuperGrok Heavy » à 300 dollars par mois.

3 versions d’abonnements

Les différentes versions permettent toutes d’accéder à des « compagnons », des personnages animés actuellement au nombre de deux (Bad Rudy, un panda roux aux réponses volontairement méchantes, et Ani, une femme blonde dans un style d’anime japonais, prompte à enlever sa robe pour montrer sa lingerie).

L’abonnement à SuperGrok Heavy doit permettre d’accéder de manière anticipée à des fonctionnalités avancées et au modèle Grok 4 Heavy. Il lui manque cela dit quelques éléments disponibles du côté du SuperGrok classique, à commencer par celle des « pensées », c’est-à-dire de la liste des sources disponibles en ligne venues alimenter les réponses formulées par la machine.

Dans la version la plus coûteuse, les résultats se gâtent par ailleurs d’un point de vue politique. Demandez à Grok 4 Heavy de vous donner son nom, il vous répondra, sans hésiter, et à plusieurs reprises : Hitler.

Grok influencé par la couverture médiatique de ses sorties extrêmistes ?

Ex-ingénieur de la société d’annotation Scale AI, Riley Goodside a fait le test sur les différentes versions de Grok 4. Dans sa version classique, interrogée sur son nom, Grok 4 renvoie des résultats peu problématiques, comme « 4 », « xAI » ou « aucun ».

Si la fonction de recherche de sources n’est pas disponible avec le recours au modèle Grok 4 heavy, celles fournies par Grok 4 permettent néanmoins de formuler une hypothèse sur son apparente passion hitlérienne. Du côté de ce modèle plus « léger », la machine tombe en effet rapidement sur des rapports relatifs à l’épisode de début juillet, dans lequel la version précédente de Grok se qualifiait elle-même de « MechaHitler », permettait de générer des récits de viols et promouvait des thèses conspirationnistes — quand elle ne répondait pas en prenant un ton très similaire à celui d’Elon Musk lui-même.

Pour Riley Goodside, il est probable que la machine ait été influencée après son entraînement par les résultats qu’elle est allée chercher en ligne. Cela suggérerait l’existence d’une faille d’un nouveau genre pour tous les modèles de langages recourant à de la recherche en ligne, dans laquelle les articles les concernant pourraient influencer leurs résultats, dans une boucle de rétroaction complexe à maîtriser.

Reste à savoir pourquoi Grok 4 est capable d’éviter ce type de résultats, quand Grok 4 heavy les prend en compte et les utilise pour formuler ses réponses.

L’enjeu est d’autant plus important qu’au moment même où Elon Musk dévoilait les « compagnons » accessibles depuis Grok 4, xAI déclarait avoir signé un contrat avec le ministère états-unien de la Défense et rendait ses « modèles frontières » accessibles à l’administration, aux côtés de ses concurrents Anthropic, Google et OpenAI.

Le directeur du numérique de l’office de l’intelligence artificielle indique dans un communiqué que ces différents contrats, qui correspondent largement à ce que le « ministère de l’efficacité gouvernementale » cherchait à faire en déployant de l’IA au sein de l’administration des États-Unis, grimpent jusqu’à 200 millions de dollars.

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Le mod GTA 4 iCEnhancer 4.0 est officiellement disponible !

Le mod GTA 4 iCEnhancer 4.0 est officiellement disponible ! L'annonce est loin d'être anodine, puisque le développement de la verison 4.0 de ce mod a duré dix petites années... nous saluons la résilience de Hayssam Keilany. Cette nouvelle version promet de nombreuses améliorations visuelles, brouillard, eau, ciel, rendu des arbres... L'un des atouts majeurs se situe au niveau de la gestion des lumières, désormais basée sur la physique. Le mod est téléchargeable ici. […]

Lire la suite
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Les exportations de GPU H20 vers la Chine remises sur play

La décision ne bouleversera pas votre journée — sûrement moins que celles attendues en milieu d'après-midi ,— mais vous serez potentiellement ravi d’apprendre que NVIDIA, l’entreprise valorisée quatre mille milliards de dollars, va reprendre ses exportations de GPU H20 vers la Chine. Elle l’a annoncé dans un communiqué publié sur son site web... [Tout lire]
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Radxa E24C et Radxa E54C, deux routeurs sous SoC Rockchip

Dépourvues de toute ventilation, abordables, compactes et solides les Radxa E24C et Radxa E54C sont les deux nouvelles minimachines à vocation réseau de la prolifique marque établie à Shenzhen. 

En novembre dernier, le constructeur commercialisait le Radxa E52C. Un minuscule routeur avec deux ports Ethernet 2.5 Gigabit. Quelques mois plus tard, c’est au tour du Radxa E54C de faire son apparition sur le marché.

Commercialisé à partir de 49€ HT pour le modèle 2Go, ce routeur reprend le même SoC Rockchip RK2582 mais l’accompagne de quatre ports Ethernet Gigabit (1WAN,3LAN) pilotés par un circuit Realtek RTL8367RB. L’idée n’est donc plus d’offrir un débit d’analyse rapide en 2.5 Gigabit mais un plus classique quadruple port en Gigabit.

Accompagné par un processeur 6 cœurs performant, d’un NPU basique 5 TOPs et de mémoire vive pouvant grimper jusqu’à 32 Go de LPDDR4, le petit boitier Radxa E54C permettra d’installer diverses solutions Linux dont Radwxa OS, OpenWRT, Debian et iStoreOS (que je n’ai jamais essayé). Un SDK sera fourni par la marque pour que d’autres outils puissent être développés sur la plateforme. Avec un triple niveau de stockage (eMMC, MicroSDXC et M.2 2280 NVMe) le petit boitier pourra espérer beaucoup de développements techniques. A noter que si la carte propose un port HDMI, la sortie vidéo pilotée par la puce Rockchip ne permet qu’un décodage vidéo en 2D et aucune prise en charge 3D.

Comme d’habitude, la marque propose un superbe châssis en aluminium optionnel pour permettre une intégration facile et une meilleure dissipation des composants internes. 

Le Radxa E24C ressemble énormément au précédent modèle avec un boitier et une connectique identique. Mais il ne propose pas tout à fait les mêmes possibilités. La puce est moins rapide mais propose un chipset vidéo plus compétent en Mali-450 avec des gestions 3D.

La mémoire vive va moins haut avec un maximum de 4 Go. Ici, il est plus question d’un routeur basique avec moins de performances de calcul. Le Radxa E54C sera plus rapide, notamment pour exploiter des éléments en container. Ce modèle est commercialisé à partir de 31€ HT en version 1 Go.

 

  Radxa E54C Radxa E24C
SOC Rockchip RK3582 Rockchip RK3528A
CPU 2 × Cortex-A76 @ 2,2 GHz
4 × Cortex-A55 @ 1,8 GHz
4 × Cortex-A53 @ 2,0 GHz
GPU Chispet 2D uniquement Mali-450
NPU 5 TOPS @ INT8
Mémoire RAM 2 Go / 4 Go / 8 Go / 16 Go / 32 Go LPDDR4 1 Go / 2 Go / 4 Go LPDDR4
Stockage 8 Go / 16 Go / 32 Go / 64 Go / 128 Go eMMC
Lecteur microSDXC (UHS-I)
M.2 2280 PCIe NVMe
8 Go / 16 Go / 32 Go eMMC 5.1
Lecteur microSDXC (UHS-I)
M.2 2280 PCIe 2.1 NVMe
Ethernet 4 × Ethernet Gigabit (WAN/LAN)
Chipset RTL8367RB
4 × Ethernet Gigabit (WAN/LAN)
Chipset RTL8367RB
USB et GPIO 1 × USB 3.0 Type-C
1 × USB 3.0 Type-A
2 × USB 2.0 Type-A
14 broches SPI, UART, I2C, 5 et 3.3V
1 × USB 2.0 Type-C
3 × USB 3.0 Type-A
14 broches SPI, UART, I2C, 5 et 3.3V
Sortie Vidéo HDMI 2.1
Tarif À partir de 49 € HT

À partir de 31 € HT

Plus d’infos chez Radxa ici et

Radxa E24C et Radxa E54C, deux routeurs sous SoC Rockchip © MiniMachines.net. 2025

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Latest Intel Engineering Layoffs Lead To An Intel Linux Driver Being Orphaned

The latest round of cost-cutting at Intel seems to be having a larger impact on their software engineering efforts than some of their previous rounds of layoffs. In addition to a prominent Linux kernel developer veteran leaving Intel last week where he worked for the past 14 years and responsible for many great upstream improvements, other Intel software engineers working on their Linux/open-source affairs have also been departing. In just the latest instance, one of the upstream Intel Linux kernel drivers is now "orphaned" due to the developer departing and no one experienced left to maintain the code...
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Les USA débloquent la Chine, NVIDIA va pouvoir y reprendre certaines affaires !

Dans un contexte d'apaisement apparent entre les USA et la Chine sur le front des technologies, les efforts de Jensen Huang, très actif à la fois sur la scène américaine et chinoise pour protéger et promouvoir les affaires de son entreprise, semblent finalement avoir payé ! Mais est-ce vraiment le P...

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Le standard LPDDR6 est officialisé par le JEDEC

Le JEDEC, acronyme du Joint Electron Device Engineering Council, développe entre autres les formats de mémoire vive. Ce groupement d’industriels vient de publier un rapport superbement baptisé JESD209-6 qui détaille les normes de fonctionnement de la mémoire vive LPDDR6.

Ce document est la première trace officielle de ce prochain pas dans l’évolution de la mémoire vive. La DDR6, par exemple, n’a pas encore été dévoilée. Cette mémoire de nouvelle génération apparait donc cinq ans après la présentation de la mémoire DDR5. L’objectif de cette évolution ne change pas. Améliorer les capacités, augmenter la bande passante et diminuer la consommation. La mémoire LPDDR6 proposerait également une meilleure sécurité des données tout en améliorant sa durée de vie. Ce qui est, avec des composants soudés aux cartes mère, un élément important à considérer. 

On se doute que la recherche d’une meilleure bande passante a été engagée avec un usage bien particulier en tête lié à l’IA. Les échanges de données en mémoire devenant un goulet d’étranglement pour beaucoup de services de ce type. 

Le JEDEC parvient à ses fins avec la LPDDR6 en faisant une transition habile. Au lieu d’avoir peu de canaux d’échange de données de grande taille, l’idée est d’augmenter le nombre de canaux en diminuant leur taille. Ce qui permettrait un meilleur débit. Entre la mémoire DDR4 et la mémoire DDR5, on a vu un changement de ce type. La DDR4 emploie un seul canal de 64 bits. La DDR5 deux canaux de 32 bits. Pour la LPDDR6, on retrouverait quatre canaux de 24 bits. Ce qui apporterait moins de latence aux traitements en plus d’une plus grande bande passante globale. Largement devant ce que propose la LPDDR5 aujourd’hui.

La LPDDR6 permettra de ne pas alimenter tous les canaux mémoire si ceux-ci ne sont pas utiles.

Un autre point important serait lié à l’évolution des normes d’économie d’énergie recherchées. Un nouveau concept est donc mis en place avec le DVFSL, acronyme de Dynamic Voltage Frequency Scaling for Low Power. L’idée derrière ce nom à rallonge étant de pouvoir baisser la consommation de la mémoire à la volée pendant les opérations ne demandant pas de hautes fréquences. Au lieu d’alimenter la mémoire en permanence à son voltage maximum « au cas où », il serait possible de le faire varier. Autre élément mis en place et rendu possible par l’augmentation des canaux de bande passante, la possibilité de ne pas tous les activer si la mémoire n’est pas entièrement sollicitée. Pas la peine d’alimenter 64 Go de LPDDR6 pour lancer la lecture d’un fichier audio. Tout cela permettant également de baisser la chaleur émise par les puces mémoires.

Avec la locomotive IA à l’avant des wagons de cette évolution, on peut imaginer que les divers membres du JEDEC vont tenter de pousser à une adoption et un déploiement rapide du format LPDDR6. La norme DDR6 pour les barrettes amovibles devrait être dévoilée cette année. C’est cette publication qui annoncera véritablement le changement d’époque. Le marché devra alors mettre à jour son parc de production pour proposer des composants à ces normes. En ce qui concerne la LPDDR6, cela ne posera sans doute pas trop de soucis. Ces composants étant soudés aux cartes mères, la transition se fera de manière transparente dans les ordinateurs portables, smartphones et autres machines du genre. Pour la DDR6, la bataille risque d’être plus compliquée. Des engins sous mémoire DDR4 sont toujours commercialisés même si la mémoire DDR5 est devenue largement plus employée sur les machines neuves. On a pu constater que les constructeurs de mémoire sont moins intéressés par le format DDR4 désormais. Il est probable qu’à court terme la DDR6 supplante la DDR5 dans les machines haut de gamme et que la DDR4 soit de moins en moins fabriquée et… de plus en plus chère.

Le standard LPDDR6 est officialisé par le JEDEC © MiniMachines.net. 2025

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☕️ Ubuntu 25.10 aura une session RISC-V complète, mais pour très peu de matériel

On sait depuis environ deux mois que la prochaine édition d’Ubuntu aura une session complète pour l’architecture RISC-V. Le programme d’Ubuntu 25.10 est d’ailleurs chargé, avec une expérience Wayland plus lissée pour les GPU NVIDIA, le support du Variable Refresh Rate ou encore le chiffrement intégral du disque soutenu par la puce TPM. On y trouvera également GNOME 49, le noyau Linux 6.17 et plusieurs nouvelles applications, dont Loupe et Ptyxis.

Ce support amélioré de RISC-V viendra cependant avec un changement majeur : seul le profil RVA23 de l’architecture sera pris en charge. Les RVA (Risc-V Application) sont des spécifications techniques décrivant les capacités de traitement vectoriel qu’un système compatible doit posséder. Ils décrivent donc, concrètement, ce que les applications peuvent utiliser.

Or, le RVA23 est le dernier profil en date. Il a été publié en octobre 2024 et rend plusieurs extensions obligatoires, dont Vector et Hyperviseur. Dans le cas d’Ubuntu, les conséquences seront très concrètes : puisque l’immense majorité du matériel RISC-V se sert du profil RVA20, la version 25.10 du système ne les prendra plus en charge. En contrepartie, utiliser le système sur du matériel neuf (et pour l’instant presque inexistant) permettra d’obtenir une session complète et de faire tourner toutes les applications, grâce notamment aux fonctions d’hyperviseur ainsi débloquées.

Pour les personnes concernées, c’est évidemment une mauvaise nouvelle. On peut cependant la relativiser : Ubuntu 24.04 LTS, qui prend en charge le profil RVA20, sera supporté jusqu’en 2029 au moins. Une mise à jour du composant ubuntu-release-upgrader est en outre déployée depuis quelques semaines pour préparer le terrain. Ainsi, si une configuration RVA20 est détectée, la version utilisée du système ne sera pas mise à jour.

Pour Canonical, il s’agit encore une fois de mettre en place des changements importants avant la nouvelle LTS. Ubuntu 26.04 sera ainsi prête pour le nouveau matériel qui devrait se multiplier d’ici la fin de l’année.

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☕️ Ubuntu 25.10 aura une session RISC-V complète, mais pour très peu de matériel

On sait depuis environ deux mois que la prochaine édition d’Ubuntu aura une session complète pour l’architecture RISC-V. Le programme d’Ubuntu 25.10 est d’ailleurs chargé, avec une expérience Wayland plus lissée pour les GPU NVIDIA, le support du Variable Refresh Rate ou encore le chiffrement intégral du disque soutenu par la puce TPM. On y trouvera également GNOME 49, le noyau Linux 6.17 et plusieurs nouvelles applications, dont Loupe et Ptyxis.

Ce support amélioré de RISC-V viendra cependant avec un changement majeur : seul le profil RVA23 de l’architecture sera pris en charge. Les RVA (Risc-V Application) sont des spécifications techniques décrivant les capacités de traitement vectoriel qu’un système compatible doit posséder. Ils décrivent donc, concrètement, ce que les applications peuvent utiliser.

Or, le RVA23 est le dernier profil en date. Il a été publié en octobre 2024 et rend plusieurs extensions obligatoires, dont Vector et Hyperviseur. Dans le cas d’Ubuntu, les conséquences seront très concrètes : puisque l’immense majorité du matériel RISC-V se sert du profil RVA20, la version 25.10 du système ne les prendra plus en charge. En contrepartie, utiliser le système sur du matériel neuf (et pour l’instant presque inexistant) permettra d’obtenir une session complète et de faire tourner toutes les applications, grâce notamment aux fonctions d’hyperviseur ainsi débloquées.

Pour les personnes concernées, c’est évidemment une mauvaise nouvelle. On peut cependant la relativiser : Ubuntu 24.04 LTS, qui prend en charge le profil RVA20, sera supporté jusqu’en 2029 au moins. Une mise à jour du composant ubuntu-release-upgrader est en outre déployée depuis quelques semaines pour préparer le terrain. Ainsi, si une configuration RVA20 est détectée, la version utilisée du système ne sera pas mise à jour.

Pour Canonical, il s’agit encore une fois de mettre en place des changements importants avant la nouvelle LTS. Ubuntu 26.04 sera ainsi prête pour le nouveau matériel qui devrait se multiplier d’ici la fin de l’année.

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