Vue lecture

☕️ Aylo bloque à nouveau Youporn, Pornhub et Redtube en France

Aylo (ex Mindgeek), éditeur de trois parmi les plus importants carrefours d’audience au monde en matière de contenus pornographiques, a à nouveau mis en place le blocage de ses sites pour les internautes français.

Depuis la France, Youporn, Pornhub et Redtube sont remplacés par un nouveau message dans lequel l’éditeur s’insurge contre la façon dont la France a choisi de mettre en œuvre l’obligation de vérification de l’âge des internautes.

Aylo a conservé l’iconographie déjà utilisée début juin pour illustrer son blocage

La mise en ligne de cet écran et le blocage associé font suite à la publication, mardi, d’une décision du Conseil d’État qui rétablit la possibilité de bloquer les sites pornographiques si ces derniers n’ont pas répondu à l’exigence de mise en place d’un dispositif de vérification d’âge.

« Les contestations juridiques, les décisions et les revirements en cours mettent clairement en évidence une chose : l’absence de direction, l’absence de solution globale et, pour dire les choses simplement, le dysfonctionnement législatif », affirme l’éditeur de Pornhub, qui une nouvelle fois cherche à prendre à parti les utilisateurs de ses services :

« Votre gouvernement propose que nous vérifiions votre âge à chaque fois que vous visitez notre site. La dure réalité : Cette mesure ne protège pas les mineurs, elle met en péril la vie privée de chacun et met les enfants en danger, car elle conduit le trafic vers des milliers de sites qui contournent délibérément les réglementations, ne vérifient pas l’âge des participants dans les contenus et encouragent activement les utilisateurs à contourner la loi ».

Aylo avait déjà bloqué l’accès à ses sites en France début juin, avant de faire marche arrière quand le tribunal administratif de Paris avait ordonné la suspension de l’obligation de contrôle.

« Seuls des adultes identifiés devraient être autorisés à déverrouiller l’accès à des contenus inappropriés pour l’âge. La technologie nécessaire à cette fin existe aujourd’hui. Nous sommes déterminés à faire partie de cette solution et souhaitons collaborer avec les gouvernements, la société civile et les partenaires technologiques pour parvenir à une solution efficace de vérification de l’âge basée sur les appareils », affirme encore l’éditeur.

Ce nouveau rebondissement intervient alors que la Commission européenne vient de publier ses lignes directrices en matière de protection des mineurs sur Internet, et d’annoncer le développement d’un module de vérification destiné aux éditeurs, qui sera notamment testé par la France.

  •  

☕️ Aylo bloque à nouveau Youporn, Pornhub et Redtube en France

Aylo (ex Mindgeek), éditeur de trois parmi les plus importants carrefours d’audience au monde en matière de contenus pornographiques, a à nouveau mis en place le blocage de ses sites pour les internautes français.

Depuis la France, Youporn, Pornhub et Redtube sont remplacés par un nouveau message dans lequel l’éditeur s’insurge contre la façon dont la France a choisi de mettre en œuvre l’obligation de vérification de l’âge des internautes.

Aylo a conservé l’iconographie déjà utilisée début juin pour illustrer son blocage

La mise en ligne de cet écran et le blocage associé font suite à la publication, mardi, d’une décision du Conseil d’État qui rétablit la possibilité de bloquer les sites pornographiques si ces derniers n’ont pas répondu à l’exigence de mise en place d’un dispositif de vérification d’âge.

« Les contestations juridiques, les décisions et les revirements en cours mettent clairement en évidence une chose : l’absence de direction, l’absence de solution globale et, pour dire les choses simplement, le dysfonctionnement législatif », affirme l’éditeur de Pornhub, qui une nouvelle fois cherche à prendre à parti les utilisateurs de ses services :

« Votre gouvernement propose que nous vérifiions votre âge à chaque fois que vous visitez notre site. La dure réalité : Cette mesure ne protège pas les mineurs, elle met en péril la vie privée de chacun et met les enfants en danger, car elle conduit le trafic vers des milliers de sites qui contournent délibérément les réglementations, ne vérifient pas l’âge des participants dans les contenus et encouragent activement les utilisateurs à contourner la loi ».

Aylo avait déjà bloqué l’accès à ses sites en France début juin, avant de faire marche arrière quand le tribunal administratif de Paris avait ordonné la suspension de l’obligation de contrôle.

« Seuls des adultes identifiés devraient être autorisés à déverrouiller l’accès à des contenus inappropriés pour l’âge. La technologie nécessaire à cette fin existe aujourd’hui. Nous sommes déterminés à faire partie de cette solution et souhaitons collaborer avec les gouvernements, la société civile et les partenaires technologiques pour parvenir à une solution efficace de vérification de l’âge basée sur les appareils », affirme encore l’éditeur.

Ce nouveau rebondissement intervient alors que la Commission européenne vient de publier ses lignes directrices en matière de protection des mineurs sur Internet, et d’annoncer le développement d’un module de vérification destiné aux éditeurs, qui sera notamment testé par la France.

  •  

Meta annonce investir des centaines de milliards de dollars dans des datacenters pour l’IA

Titans sans Tartare
Meta annonce investir des centaines de milliards de dollars dans des datacenters pour l’IA

Dans une série de messages sur Threads, Mark Zuckerberg a annoncé « investir des centaines de milliards de dollars ». Meta veut accélérer l’agrandissement de son parc de datacenters : actuellement, l’entreprise utilise même des tentes pour étendre ses centres. Pourtant, leur installation a des conséquences pour le voisinage.

Sur son réseau social Threads, Mark Zuckerberg a annoncé, lundi 14 juillet, que son entreprise, Meta, va investir « des centaines de milliards de dollars » dans de nouvelles infrastructures de calcul pour l’intelligence artificielle. Cette annonce arrive après le débauchage par son entreprise de plusieurs spécialistes chez Apple, Anthropic, OpenAI ou Scale AI.

Meta a bien développé une famille de modèles de langage, Llama, qu’elle présente comme open source, même si bien des spécialistes critiquent cette appellation. Mais l’entreprise, qui avait parié sur le metaverse, s’est montrée moins à la pointe dans le développement de l’IA générative que ses concurrents comme OpenAI, Google ou Microsoft. C’était pourtant chez Facebook que l’un des pionniers du deep learning, Yann Lecun, avait posé ses pénates en 2013, donnant un boost au domaine.

Des « titans » demandant jusqu’à 5 GW de puissance

« Nous sommes en train de construire des clusters de plusieurs gigawatts », a expliqué de manière offensive Mark Zuckerberg sur Thread. « Nous avons baptisé le premier Prometheus et il sera mis en service en 2026 », a-t-il ajouté, « nous construisons également Hyperion, qui aura une puissance qui pourra aller jusqu’à 5 GW dans plusieurs années. Nous construisons également de nombreuses autres clusters de titans. L’un d’entre eux couvre une grande partie de l’empreinte de Manhattan ». Le CEO de Meta parle de datacenters « de titans » et les baptise de noms inspirés de ces divinités de la mythologie grecque, donnant une impression de gigantisme à ses centres de données.

Vendredi 11 juillet, SemiAnalysis expliquait que Meta mettait en place des parties de ses datacenters sous tentes pour accélérer leur expansion. L’entreprise a confirmé auprès de Business Insider, tout en précisant que ces tentes permettent seulement d’augmenter la capacité de datacenters existants. SemiAnalysis donnait aussi plus d’informations sur le projet Prometheus. « Lorsque le réseau électrique local n’a pu suivre, Meta s’est mis en mode Elon [Musk]. Avec l’aide de Williams [énergéticien étasunien, ndlr], ils construisent deux centrales au gaz naturel de 200 MW sur site », affirmait SemiAnalysis.

Comme nous l’expliquions récemment, ces gros datacenters ne cherchent plus la proximité des fibres, mais celle des grosses lignes électriques pour alimenter des serveurs toujours plus gourmands et denses. Jusqu’à, comme ici, imaginer des centrales dédiées.

Pour mettre en perspective cette annonce de Mark Zuckerberg, rappelons qu’Olivier de Nomazy, responsable analyste chez Data4, nous expliquait qu’ « il y avait à peu près 6,5 GW en 2023 de datacenters déployés ». L’annonce d’un datacenter de 5 GW par Meta implique donc un besoin d’énergie colossal par rapport à ce que l’on connait actuellement.

Des problèmes pour les riverains

En parallèle, lundi, le New York Times a publié un article racontant les problèmes d’une famille du Comté de Newton, dont la maison se situe juste à côté d’un des datacenters de Meta. Beverly et Jeff Morris habitent à 300 mètres de ce centre de données, et l’eau de leur maison vient directement de la nappe d’eau souterraine de leur terrain.

Le journal étasunien explique que quelques mois après le début de la construction du data center de Meta, en 2018, le lave-vaisselle, la machine à glaçons, le lave-linge et les toilettes des Morris ont tous cessé de fonctionner. « En l’espace d’un an, la pression de l’eau s’est réduite à un filet d’eau ».

Le média syndical américain More Perfect Union avait déjà publié, il y a trois mois, sur YouTube une vidéo sur les problèmes de la famille :

  •  

Meta annonce investir des centaines de milliards de dollars dans des datacenters pour l’IA

Titans sans Tartare
Meta annonce investir des centaines de milliards de dollars dans des datacenters pour l’IA

Dans une série de messages sur Threads, Mark Zuckerberg a annoncé « investir des centaines de milliards de dollars ». Meta veut accélérer l’agrandissement de son parc de datacenters : actuellement, l’entreprise utilise même des tentes pour étendre ses centres. Pourtant, leur installation a des conséquences pour le voisinage.

Sur son réseau social Threads, Mark Zuckerberg a annoncé, lundi 14 juillet, que son entreprise, Meta, va investir « des centaines de milliards de dollars » dans de nouvelles infrastructures de calcul pour l’intelligence artificielle. Cette annonce arrive après le débauchage par son entreprise de plusieurs spécialistes chez Apple, Anthropic, OpenAI ou Scale AI.

Meta a bien développé une famille de modèles de langage, Llama, qu’elle présente comme open source, même si bien des spécialistes critiquent cette appellation. Mais l’entreprise, qui avait parié sur le metaverse, s’est montrée moins à la pointe dans le développement de l’IA générative que ses concurrents comme OpenAI, Google ou Microsoft. C’était pourtant chez Facebook que l’un des pionniers du deep learning, Yann Lecun, avait posé ses pénates en 2013, donnant un boost au domaine.

Des « titans » demandant jusqu’à 5 GW de puissance

« Nous sommes en train de construire des clusters de plusieurs gigawatts », a expliqué de manière offensive Mark Zuckerberg sur Thread. « Nous avons baptisé le premier Prometheus et il sera mis en service en 2026 », a-t-il ajouté, « nous construisons également Hyperion, qui aura une puissance qui pourra aller jusqu’à 5 GW dans plusieurs années. Nous construisons également de nombreuses autres clusters de titans. L’un d’entre eux couvre une grande partie de l’empreinte de Manhattan ». Le CEO de Meta parle de datacenters « de titans » et les baptise de noms inspirés de ces divinités de la mythologie grecque, donnant une impression de gigantisme à ses centres de données.

Vendredi 11 juillet, SemiAnalysis expliquait que Meta mettait en place des parties de ses datacenters sous tentes pour accélérer leur expansion. L’entreprise a confirmé auprès de Business Insider, tout en précisant que ces tentes permettent seulement d’augmenter la capacité de datacenters existants. SemiAnalysis donnait aussi plus d’informations sur le projet Prometheus. « Lorsque le réseau électrique local n’a pu suivre, Meta s’est mis en mode Elon [Musk]. Avec l’aide de Williams [énergéticien étasunien, ndlr], ils construisent deux centrales au gaz naturel de 200 MW sur site », affirmait SemiAnalysis.

Comme nous l’expliquions récemment, ces gros datacenters ne cherchent plus la proximité des fibres, mais celle des grosses lignes électriques pour alimenter des serveurs toujours plus gourmands et denses. Jusqu’à, comme ici, imaginer des centrales dédiées.

Pour mettre en perspective cette annonce de Mark Zuckerberg, rappelons qu’Olivier de Nomazy, responsable analyste chez Data4, nous expliquait qu’ « il y avait à peu près 6,5 GW en 2023 de datacenters déployés ». L’annonce d’un datacenter de 5 GW par Meta implique donc un besoin d’énergie colossal par rapport à ce que l’on connait actuellement.

Des problèmes pour les riverains

En parallèle, lundi, le New York Times a publié un article racontant les problèmes d’une famille du Comté de Newton, dont la maison se situe juste à côté d’un des datacenters de Meta. Beverly et Jeff Morris habitent à 300 mètres de ce centre de données, et l’eau de leur maison vient directement de la nappe d’eau souterraine de leur terrain.

Le journal étasunien explique que quelques mois après le début de la construction du data center de Meta, en 2018, le lave-vaisselle, la machine à glaçons, le lave-linge et les toilettes des Morris ont tous cessé de fonctionner. « En l’espace d’un an, la pression de l’eau s’est réduite à un filet d’eau ».

Le média syndical américain More Perfect Union avait déjà publié, il y a trois mois, sur YouTube une vidéo sur les problèmes de la famille :

  •  

Broadcom BCM5770X Networking Driver Support Heading To Linux 6.17

One month ago there was the report on Phoronix of the Broadcom "BNGE" open-source driver being published for forthcoming BCM5770X networking chipsets. That new Broadcom BNGE driver is now set to be introduced in the upcoming Linux 6.17 kernel for supporting the new Broadcom wired networking hardware at up to 800 Gigabit speeds...
  •  

15 minutes pour avoir une vue plus large de Mafia: The Old Country

Il y a peu, nous vous avions montré une vidéo qui montrait un (tout) petit peu du prochain jeu Mafia: The Old Country. Il n'y a pas plus d'information sur le contenu du jeu, on reste donc sur la Sicile, dans les années 1900, à prendre en main la destinée d'Enzo Favara, avec une histoire voulue linéa...

  •  

Des filtres plus efficaces inspirés des poils de nez

Sur Tom’s Hardware, Mark Tyson — davantage punchlineur que puncheur, en dépit de ses initiales — exhume une étude coréenne publiée le 18 juin dans Nature (ou plus vraisemblablement de TechXplore, qui en a fait l’écho quelques jours auparavant), intitulée Bioinspired capillary force-driven super-adhesive filter. Le concept : une filtration à la pointe, tirée des poils de nez... [Tout lire]
  •  

Sites porno : le Conseil d’État rétablit l’obligation de contrôle de l’âge

Coitus interruptus
Sites porno : le Conseil d’État rétablit l’obligation de contrôle de l’âge

Suspendue par une décision de justice le 16 juin dernier, l’obligation de contrôle de l’âge en amont de l’accès aux sites pornographiques a été rétablie mardi par le Conseil d’État. L’institution estime que la suspension n’était pas justifiée par une notion d’urgence. Les Sages notent par ailleurs que le contrôle de l’âge est « bien susceptible de contribuer à atteindre l’objectif de protection des mineurs » poursuivi par la loi SREN.

Pornhub, Redtube et Youporn seront-ils de nouveau bloqués en France par leur éditeur, pour tenter de faire pression sur l’Arcom et les pouvoirs publics ? Le Conseil d’État a rendu mardi 15 juillet une décision qui pourrait relancer la controverse. L’institution a en effet décidé d’annuler la décision de justice du 16 juin dernier, qui suspendait l’obligation de vérification de l’âge des internautes entrée en vigueur quelques semaines plus tôt pour 17 sites pornographiques de premier plan.

Le Conseil d’État ne retient pas l’urgence

« Le Conseil d’État relève que la société n’apporte aucun élément permettant d’établir que l’application de l’arrêté contesté porterait une atteinte grave à sa situation économique, remarque l’institution dans le communiqué qui accompagne sa décision (PDF). Il constate également que l’arrêté n’interdit pas la diffusion de contenus pornographiques auprès des personnes majeures, mais qu’il impose seulement de mettre en place des systèmes de vérification de l’âge efficaces, dans le cadre des garanties prévues par la loi. Il n’y a donc pas d’atteinte à la liberté d’expression et à la protection de la vie privée. »

L’institution souligne par ailleurs que le dispositif de vérification de l’âge, imposé par l’arrêté contesté, est bien susceptible de contribuer à atteindre l’objectif d’intérêt public qui lui est rattaché, à savoir « la protection des mineurs contre l’exposition à des contenus à caractère pornographique », et annule donc la suspension ordonnée par le tribunal administratif le 16 juin dernier.

Un contentieux qui dure

La loi du 21 mai 2024 visant à sécuriser et à réguler l’espace numérique, dite SREN, confère pour mémoire à l’Arcom un pouvoir de sanction à l’encontre des sites pour adultes qui ne disposent pas d’un mécanisme de contrôle de l’âge. Il manquait cependant au texte un arrêté ministériel pour permettre le blocage des sites contrevenants quand ces derniers sont édités par une société établie dans un autre État membre de l’Union européenne : la publication de ce dernier, signé par Rachida Dati, est intervenue le 6 mars dernier, ouvrant une période de grâce de trois mois pour la mise en œuvre des mesures techniques associées.

Pendant que le canadien Aylo, éditeur de Pornhub, Redtube et Youporn, tentait le coup de com’ en bloquant de façon préventive l’accès à ses sites pour tous les internautes français, l’entreprise chypriote Hammy Media LTD, qui gère la plateforme xHamster, a de son côté choisi la voie juridique, en attaquant l’arrêté du ministère de la Culture devant le tribunal administratif de Paris. La démarche a d’abord été couronnée de succès, puisque le juge a donc décidé, le 16 juin dernier, de suspendre l’arrêté en urgence, le temps de vérifier si ce dernier est bien compatible avec le droit européen.

Problème : pour le Conseil d’État, cette notion d’urgence ne méritait pas d’être retenue. « La condition d’urgence est considérée comme remplie lorsque la décision administrative contestée porte préjudice de manière suffisamment grave et immédiate à un intérêt public, à la situation du requérant ou aux intérêts qu’il entend défendre », rappelle l’institution.

Or elle estime, dans sa décision, que l’éditeur de xHamster n’a fourni aucun élément permettant d’attester, de façon objective, de la réalité du préjudice financier qui découlerait de la mise en place du contrôle d’âge. « Constatant l’absence d’urgence, le Conseil d’État rejette la demande de suspension l’arrêté du 26 février 2025 sans avoir à se prononcer ni sur sa légalité, ni sur la question prioritaire de constitutionnalité soulevée à l’encontre de la loi par la société requérante. »

Si la suspension est pour l’instant annulée, le contentieux reste ouvert. Le tribunal administratif de Paris a en effet également été saisi au fond contre l’arrêté ministériel du 26 février 2025. Et le référentiel technique sur la vérification de l’âge adopté par l’Arcom dans le cadre de la mise en œuvre de la loi du 21 mai 2024 fait lui aussi l’objet d’un recours au fond, devant le Conseil d’État cette fois.

  •  

Sites porno : le Conseil d’État rétablit l’obligation de contrôle de l’âge

Coitus interruptus
Sites porno : le Conseil d’État rétablit l’obligation de contrôle de l’âge

Suspendue par une décision de justice le 16 juin dernier, l’obligation de contrôle de l’âge en amont de l’accès aux sites pornographiques a été rétablie mardi par le Conseil d’État. L’institution estime que la suspension n’était pas justifiée par une notion d’urgence. Les Sages notent par ailleurs que le contrôle de l’âge est « bien susceptible de contribuer à atteindre l’objectif de protection des mineurs » poursuivi par la loi SREN.

Pornhub, Redtube et Youporn seront-ils de nouveau bloqués en France par leur éditeur, pour tenter de faire pression sur l’Arcom et les pouvoirs publics ? Le Conseil d’État a rendu mardi 15 juillet une décision qui pourrait relancer la controverse. L’institution a en effet décidé d’annuler la décision de justice du 16 juin dernier, qui suspendait l’obligation de vérification de l’âge des internautes entrée en vigueur quelques semaines plus tôt pour 17 sites pornographiques de premier plan.

Le Conseil d’État ne retient pas l’urgence

« Le Conseil d’État relève que la société n’apporte aucun élément permettant d’établir que l’application de l’arrêté contesté porterait une atteinte grave à sa situation économique, remarque l’institution dans le communiqué qui accompagne sa décision (PDF). Il constate également que l’arrêté n’interdit pas la diffusion de contenus pornographiques auprès des personnes majeures, mais qu’il impose seulement de mettre en place des systèmes de vérification de l’âge efficaces, dans le cadre des garanties prévues par la loi. Il n’y a donc pas d’atteinte à la liberté d’expression et à la protection de la vie privée. »

L’institution souligne par ailleurs que le dispositif de vérification de l’âge, imposé par l’arrêté contesté, est bien susceptible de contribuer à atteindre l’objectif d’intérêt public qui lui est rattaché, à savoir « la protection des mineurs contre l’exposition à des contenus à caractère pornographique », et annule donc la suspension ordonnée par le tribunal administratif le 16 juin dernier.

Un contentieux qui dure

La loi du 21 mai 2024 visant à sécuriser et à réguler l’espace numérique, dite SREN, confère pour mémoire à l’Arcom un pouvoir de sanction à l’encontre des sites pour adultes qui ne disposent pas d’un mécanisme de contrôle de l’âge. Il manquait cependant au texte un arrêté ministériel pour permettre le blocage des sites contrevenants quand ces derniers sont édités par une société établie dans un autre État membre de l’Union européenne : la publication de ce dernier, signé par Rachida Dati, est intervenue le 6 mars dernier, ouvrant une période de grâce de trois mois pour la mise en œuvre des mesures techniques associées.

Pendant que le canadien Aylo, éditeur de Pornhub, Redtube et Youporn, tentait le coup de com’ en bloquant de façon préventive l’accès à ses sites pour tous les internautes français, l’entreprise chypriote Hammy Media LTD, qui gère la plateforme xHamster, a de son côté choisi la voie juridique, en attaquant l’arrêté du ministère de la Culture devant le tribunal administratif de Paris. La démarche a d’abord été couronnée de succès, puisque le juge a donc décidé, le 16 juin dernier, de suspendre l’arrêté en urgence, le temps de vérifier si ce dernier est bien compatible avec le droit européen.

Problème : pour le Conseil d’État, cette notion d’urgence ne méritait pas d’être retenue. « La condition d’urgence est considérée comme remplie lorsque la décision administrative contestée porte préjudice de manière suffisamment grave et immédiate à un intérêt public, à la situation du requérant ou aux intérêts qu’il entend défendre », rappelle l’institution.

Or elle estime, dans sa décision, que l’éditeur de xHamster n’a fourni aucun élément permettant d’attester, de façon objective, de la réalité du préjudice financier qui découlerait de la mise en place du contrôle d’âge. « Constatant l’absence d’urgence, le Conseil d’État rejette la demande de suspension l’arrêté du 26 février 2025 sans avoir à se prononcer ni sur sa légalité, ni sur la question prioritaire de constitutionnalité soulevée à l’encontre de la loi par la société requérante. »

Si la suspension est pour l’instant annulée, le contentieux reste ouvert. Le tribunal administratif de Paris a en effet également été saisi au fond contre l’arrêté ministériel du 26 février 2025. Et le référentiel technique sur la vérification de l’âge adopté par l’Arcom dans le cadre de la mise en œuvre de la loi du 21 mai 2024 fait lui aussi l’objet d’un recours au fond, devant le Conseil d’État cette fois.

  •  

NVIDIA va pouvoir reprendre les expéditions de puces H20 vers la Chine !

Les USA ont, encore, prévu de durcir leurs règles d'exportations, la GeForce RTX 4090D et le NVIDIA H20 seront directement concernés ! Rappelons que la RTX 4090 fut récemment touché par le durcissement des règles d'exportation des USA, la réponse fut la création d'une nouvelle carte, la RTX 4090D, dotée de moins de Cuda Cores, afin de ne pas dépasser une certaine puissance de calculs. Cela n'aura été valable qu'un temps, puisque le département du commerce vient d'éditer de nouvelles règles, consultables ici, plus restrictives et qui entreront en vigueur le 04 avril 2024. […]

Lire la suite
  •  

Souris Zaopin Z2 Mini 4K, un rapport qualité prix im-ba-ttable !

Retour de Zaopin à la Ferme avec la souris Z2 Mini en version 4K. On peut vouloir plus, ou peut vouloir moins, aussi nous visons le milieu... Mais avec un coloris rouge, histoire de bien marquer la rétine ! Zaopin propose en effet plusieurs coloris pour sa souris compacte, mais il ne s'agit que d'un détail à côté de la fiche technique particulièrement chargée pour un tarif très agressif. On vous laisse tout découvrir ici : Zaopin Z2 Mini 4K ou sur la source. […]

Lire la suite
  •  

xAI sort Grok 4, sa version Heavy déclare s’appeler Hitler

GodwinAI
xAI sort Grok 4, sa version Heavy déclare s’appeler Hitler

xAI a sorti Grok 4, accessible depuis différents abonnements. La version la plus chère, qui donne accès à Grok 4 Heavy, a tôt fait de déclarer qu’elle s’appelait Hitler, potentiellement influencée par les déboires extrémistes des versions précédentes.

Chez Grok, (quasiment) rien de nouveau. Après des propos sur un faux génocide en Afrique du Sud ou la promotion évidente de l’extrême-droite en France, voici que la société xAI d’Elon Musk sort Grok 4 une version du grand modèle de langage présentée comme « la plus intelligente au monde ».

Pour y accéder, diverses possibilités : une offre gratuite, une offre « SuperGrok » à 30 dollars par mois, et une nommée « SuperGrok Heavy » à 300 dollars par mois.

3 versions d’abonnements

Les différentes versions permettent toutes d’accéder à des « compagnons », des personnages animés actuellement au nombre de deux (Bad Rudy, un panda roux aux réponses volontairement méchantes, et Ani, une femme blonde dans un style d’anime japonais, prompte à enlever sa robe pour montrer sa lingerie).

L’abonnement à SuperGrok Heavy doit permettre d’accéder de manière anticipée à des fonctionnalités avancées et au modèle Grok 4 Heavy. Il lui manque cela dit quelques éléments disponibles du côté du SuperGrok classique, à commencer par celle des « pensées », c’est-à-dire de la liste des sources disponibles en ligne venues alimenter les réponses formulées par la machine.

Dans la version la plus coûteuse, les résultats se gâtent par ailleurs d’un point de vue politique. Demandez à Grok 4 Heavy de vous donner son nom, il vous répondra, sans hésiter, et à plusieurs reprises : Hitler.

Grok influencé par la couverture médiatique de ses sorties extrêmistes ?

Ex-ingénieur de la société d’annotation Scale AI, Riley Goodside a fait le test sur les différentes versions de Grok 4. Dans sa version classique, interrogée sur son nom, Grok 4 renvoie des résultats peu problématiques, comme « 4 », « xAI » ou « aucun ».

Si la fonction de recherche de sources n’est pas disponible avec le recours au modèle Grok 4 heavy, celles fournies par Grok 4 permettent néanmoins de formuler une hypothèse sur son apparente passion hitlérienne. Du côté de ce modèle plus « léger », la machine tombe en effet rapidement sur des rapports relatifs à l’épisode de début juillet, dans lequel la version précédente de Grok se qualifiait elle-même de « MechaHitler », permettait de générer des récits de viols et promouvait des thèses conspirationnistes — quand elle ne répondait pas en prenant un ton très similaire à celui d’Elon Musk lui-même.

Pour Riley Goodside, il est probable que la machine ait été influencée après son entraînement par les résultats qu’elle est allée chercher en ligne. Cela suggérerait l’existence d’une faille d’un nouveau genre pour tous les modèles de langages recourant à de la recherche en ligne, dans laquelle les articles les concernant pourraient influencer leurs résultats, dans une boucle de rétroaction complexe à maîtriser.

Reste à savoir pourquoi Grok 4 est capable d’éviter ce type de résultats, quand Grok 4 heavy les prend en compte et les utilise pour formuler ses réponses.

L’enjeu est d’autant plus important qu’au moment même où Elon Musk dévoilait les « compagnons » accessibles depuis Grok 4, xAI déclarait avoir signé un contrat avec le ministère états-unien de la Défense et rendait ses « modèles frontières » accessibles à l’administration, aux côtés de ses concurrents Anthropic, Google et OpenAI.

Le directeur du numérique de l’office de l’intelligence artificielle indique dans un communiqué que ces différents contrats, qui correspondent largement à ce que le « ministère de l’efficacité gouvernementale » cherchait à faire en déployant de l’IA au sein de l’administration des États-Unis, grimpent jusqu’à 200 millions de dollars.

  •  

xAI sort Grok 4, sa version Heavy déclare s’appeler Hitler

GodwinAI
xAI sort Grok 4, sa version Heavy déclare s’appeler Hitler

xAI a sorti Grok 4, accessible depuis différents abonnements. La version la plus chère, qui donne accès à Grok 4 Heavy, a tôt fait de déclarer qu’elle s’appelait Hitler, potentiellement influencée par les déboires extrémistes des versions précédentes.

Chez Grok, (quasiment) rien de nouveau. Après des propos sur un faux génocide en Afrique du Sud ou la promotion évidente de l’extrême-droite en France, voici que la société xAI d’Elon Musk sort Grok 4 une version du grand modèle de langage présentée comme « la plus intelligente au monde ».

Pour y accéder, diverses possibilités : une offre gratuite, une offre « SuperGrok » à 30 dollars par mois, et une nommée « SuperGrok Heavy » à 300 dollars par mois.

3 versions d’abonnements

Les différentes versions permettent toutes d’accéder à des « compagnons », des personnages animés actuellement au nombre de deux (Bad Rudy, un panda roux aux réponses volontairement méchantes, et Ani, une femme blonde dans un style d’anime japonais, prompte à enlever sa robe pour montrer sa lingerie).

L’abonnement à SuperGrok Heavy doit permettre d’accéder de manière anticipée à des fonctionnalités avancées et au modèle Grok 4 Heavy. Il lui manque cela dit quelques éléments disponibles du côté du SuperGrok classique, à commencer par celle des « pensées », c’est-à-dire de la liste des sources disponibles en ligne venues alimenter les réponses formulées par la machine.

Dans la version la plus coûteuse, les résultats se gâtent par ailleurs d’un point de vue politique. Demandez à Grok 4 Heavy de vous donner son nom, il vous répondra, sans hésiter, et à plusieurs reprises : Hitler.

Grok influencé par la couverture médiatique de ses sorties extrêmistes ?

Ex-ingénieur de la société d’annotation Scale AI, Riley Goodside a fait le test sur les différentes versions de Grok 4. Dans sa version classique, interrogée sur son nom, Grok 4 renvoie des résultats peu problématiques, comme « 4 », « xAI » ou « aucun ».

Si la fonction de recherche de sources n’est pas disponible avec le recours au modèle Grok 4 heavy, celles fournies par Grok 4 permettent néanmoins de formuler une hypothèse sur son apparente passion hitlérienne. Du côté de ce modèle plus « léger », la machine tombe en effet rapidement sur des rapports relatifs à l’épisode de début juillet, dans lequel la version précédente de Grok se qualifiait elle-même de « MechaHitler », permettait de générer des récits de viols et promouvait des thèses conspirationnistes — quand elle ne répondait pas en prenant un ton très similaire à celui d’Elon Musk lui-même.

Pour Riley Goodside, il est probable que la machine ait été influencée après son entraînement par les résultats qu’elle est allée chercher en ligne. Cela suggérerait l’existence d’une faille d’un nouveau genre pour tous les modèles de langages recourant à de la recherche en ligne, dans laquelle les articles les concernant pourraient influencer leurs résultats, dans une boucle de rétroaction complexe à maîtriser.

Reste à savoir pourquoi Grok 4 est capable d’éviter ce type de résultats, quand Grok 4 heavy les prend en compte et les utilise pour formuler ses réponses.

L’enjeu est d’autant plus important qu’au moment même où Elon Musk dévoilait les « compagnons » accessibles depuis Grok 4, xAI déclarait avoir signé un contrat avec le ministère états-unien de la Défense et rendait ses « modèles frontières » accessibles à l’administration, aux côtés de ses concurrents Anthropic, Google et OpenAI.

Le directeur du numérique de l’office de l’intelligence artificielle indique dans un communiqué que ces différents contrats, qui correspondent largement à ce que le « ministère de l’efficacité gouvernementale » cherchait à faire en déployant de l’IA au sein de l’administration des États-Unis, grimpent jusqu’à 200 millions de dollars.

  •  

Le mod GTA 4 iCEnhancer 4.0 est officiellement disponible !

Le mod GTA 4 iCEnhancer 4.0 est officiellement disponible ! L'annonce est loin d'être anodine, puisque le développement de la verison 4.0 de ce mod a duré dix petites années... nous saluons la résilience de Hayssam Keilany. Cette nouvelle version promet de nombreuses améliorations visuelles, brouillard, eau, ciel, rendu des arbres... L'un des atouts majeurs se situe au niveau de la gestion des lumières, désormais basée sur la physique. Le mod est téléchargeable ici. […]

Lire la suite
  •  

Les exportations de GPU H20 vers la Chine remises sur play

La décision ne bouleversera pas votre journée — sûrement moins que celles attendues en milieu d'après-midi ,— mais vous serez potentiellement ravi d’apprendre que NVIDIA, l’entreprise valorisée quatre mille milliards de dollars, va reprendre ses exportations de GPU H20 vers la Chine. Elle l’a annoncé dans un communiqué publié sur son site web... [Tout lire]
  •