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Apple renouvelle ses MacBook Pro, iPad Pro et Vision : puce M5 et petites baisses de prix
Grain à moudre

Maintenant que la puce M5 est dûment présentée, Apple l’utilise dans de nouvelles gammes de machines : MacBook Pro, iPad Pro et Vision passent à la moulinette. Dans l’ensemble, il s’agit surtout de passer à la nouvelle puce, mais on observe aussi quelques petites baisses de prix.
Nous n’allons pas revenir sur les caractéristiques de la puce M5, que nous venons d’analyser dans un précédent article. Enchainons donc tout de suite avec les nouveaux produits, à commencer par les MacBook Pro.
MacBook Pro : des puces M5 pas Pro
Aucune révolution pour le MacBook Pro, qui garde son design et l’essentiel de ses caractéristiques. Seuls les modèles 14 pouces sont pour l’instant concernés, avec une puce M5 de base. Celle-ci n’ayant encore aucune déclinaison Pro et encore moins Max, les configurations M4 Pro et M4 Max restent disponibles. Les deux gammes se côtoient donc sur le site de l’Apple Store.
La configuration initiale débute à 1 799 euros, soit 100 euros de moins que précédemment, mais le chargeur n’est plus livré (seul le câble USB-C l’est). La puce est fournie dans sa version 10 cœurs CPU et 10 cœurs GPU, épaulée par 16 Go de mémoire et un SSD de 512 Go. Sans surprise, Apple met en avant les performances sur les calculs liés à l’intelligence artificielle, avec des résultats jusqu’à 3,5 fois plus rapides sur la configuration M5 que sur la M4 (ou 6 fois que la M1), ou encore des performances graphiques jusqu’à 1,6 fois supérieures. Attention, Apple compare bien les configurations M5 et M4 « de base » et n’ose jamais comparer son nouveau bébé avec les versions Pro et Max de la M4.

Rien ne change dans le reste de la configuration et Apple n’en profite pas pour passer au Wi-Fi 7 (il reste en 6E) ou à un Bluetooth plus récent que le 5.3. En outre, si la première configuration est vendue un peu moins cher, les options affichent toujours des tarifs dont Cupertino a le secret : 250 euros pour passer à 24 Go de mémoire unifiés, 500 euros pour 32 Go, 750 euros pour un SSD de 2 To, 1 500 euros pour un modèle 4 To. L’option de l’écran nano-texturé est toujours là pour 190 euros.
Si l’on en croit les rumeurs, le gros renouvellement des MacBook Pro arrivera l’année prochaine, avec notamment un passage à des écrans OLED et modems 5G intégrés.
iPad Pro : même traitement
Apple applique la même recette sur sa tablette star. L’iPad Pro passe donc lui aussi à la puce M5, le reste de ses composants n’évoluant pas. À une exception tout de même : le nouveau modèle est (enfin) compatible avec la charge rapide. Dans son annonce, Apple donne les mêmes ordres de grandeur sur les performances que pour ses MacBook Pro. Ce sont surtout les performances graphiques et en IA qui sont mises en avant, avec par exemple un rendu avec ray tracing jusqu’à 6,7 fois plus rapide que sur l’iPad Pro M1.
Les personnes qui avaient attendu cette génération pour renouveler leur matériel auront une bonne surprise, car les configurations 11 et 13 pouces sont vendues 100 euros moins cher que les configurations M4 : 1 119 euros et 1 469 euros respectivement.


Attention cependant : selon la quantité de stockage choisie, la puissance de la puce M5 ne sera pas tout à fait la même. Comme pour la gamme M4, il faut prendre un modèle 1 ou 2 To pour profiter des 10 cœurs CPU de la puce M5. Les variantes 256 et 512 Go ont un modèle à 9 cœurs, et c’est un cœur Performance qui disparait. Apple mentionne de manière bien visible le nombre de coeurs selon la configuration, mais pas qu’il s’agit d’un cœur « P » en moins. Le GPU garde en revanche ses 10 cœurs dans tous les modèles.
Le Vision Pro passe aussi à la puce M5 et perd 300 euros
Apple a aussi un casque de réalité augmentée/virtuelle, même si on l’oublie facilement. Le passage à la puce M5 est cependant moins anodin que pour les autres produits vus jusque-là.
Le passage de la puce M2 à la M5 fournit déjà une hausse significative des performances. La puce R1, spécialisée dans le traitement en temps réel de tous les capteurs, est toujours là. Le nouveau Vision Pro profite en outre de 10 % de pixels en plus et d’une fréquence de rafraichissement pouvant grimper jusqu’à 120 Hz, contre 90 Hz pour la première génération. L’autonomie est en légère hausse, passant de 2 h à 2h30 en usage courant.

Le nouveau casque est un peu moins cher : 3 699 euros, contre 3 999 jusqu’à présent, ce qui le place toujours en dehors de bien des bourses. Pour ce prix, le Vision Pro M5 est fourni avec un nouveau bandeau tissé à double sangle se voulant plus confortable, grâce à un meilleur amorti notamment. Ce bandeau est vendu séparément 115 euros, les personnes intéressées pouvant l’acheter pour leur Vision Pro de première génération.
Tous les produits présentés par Apple aujourd’hui sont en précommande. Les livraisons commenceront le 22 octobre.
Apple renouvelle ses MacBook Pro, iPad Pro et Vision : puce M5 et petites baisses de prix
Grain à moudre

Maintenant que la puce M5 est dûment présentée, Apple l’utilise dans de nouvelles gammes de machines : MacBook Pro, iPad Pro et Vision passent à la moulinette. Dans l’ensemble, il s’agit surtout de passer à la nouvelle puce, mais on observe aussi quelques petites baisses de prix.
Nous n’allons pas revenir sur les caractéristiques de la puce M5, que nous venons d’analyser dans un précédent article. Enchainons donc tout de suite avec les nouveaux produits, à commencer par les MacBook Pro.
MacBook Pro : des puces M5 pas Pro
Aucune révolution pour le MacBook Pro, qui garde son design et l’essentiel de ses caractéristiques. Seuls les modèles 14 pouces sont pour l’instant concernés, avec une puce M5 de base. Celle-ci n’ayant encore aucune déclinaison Pro et encore moins Max, les configurations M4 Pro et M4 Max restent disponibles. Les deux gammes se côtoient donc sur le site de l’Apple Store.
La configuration initiale débute à 1 799 euros, soit 100 euros de moins que précédemment, mais le chargeur n’est plus livré (seul le câble USB-C l’est). La puce est fournie dans sa version 10 cœurs CPU et 10 cœurs GPU, épaulée par 16 Go de mémoire et un SSD de 512 Go. Sans surprise, Apple met en avant les performances sur les calculs liés à l’intelligence artificielle, avec des résultats jusqu’à 3,5 fois plus rapides sur la configuration M5 que sur la M4 (ou 6 fois que la M1), ou encore des performances graphiques jusqu’à 1,6 fois supérieures. Attention, Apple compare bien les configurations M5 et M4 « de base » et n’ose jamais comparer son nouveau bébé avec les versions Pro et Max de la M4.

Rien ne change dans le reste de la configuration et Apple n’en profite pas pour passer au Wi-Fi 7 (il reste en 6E) ou à un Bluetooth plus récent que le 5.3. En outre, si la première configuration est vendue un peu moins cher, les options affichent toujours des tarifs dont Cupertino a le secret : 250 euros pour passer à 24 Go de mémoire unifiés, 500 euros pour 32 Go, 750 euros pour un SSD de 2 To, 1 500 euros pour un modèle 4 To. L’option de l’écran nano-texturé est toujours là pour 190 euros.
Si l’on en croit les rumeurs, le gros renouvellement des MacBook Pro arrivera l’année prochaine, avec notamment un passage à des écrans OLED et modems 5G intégrés.
iPad Pro : même traitement
Apple applique la même recette sur sa tablette star. L’iPad Pro passe donc lui aussi à la puce M5, le reste de ses composants n’évoluant pas. À une exception tout de même : le nouveau modèle est (enfin) compatible avec la charge rapide. Dans son annonce, Apple donne les mêmes ordres de grandeur sur les performances que pour ses MacBook Pro. Ce sont surtout les performances graphiques et en IA qui sont mises en avant, avec par exemple un rendu avec ray tracing jusqu’à 6,7 fois plus rapide que sur l’iPad Pro M1.
Les personnes qui avaient attendu cette génération pour renouveler leur matériel auront une bonne surprise, car les configurations 11 et 13 pouces sont vendues 100 euros moins cher que les configurations M4 : 1 119 euros et 1 469 euros respectivement.


Attention cependant : selon la quantité de stockage choisie, la puissance de la puce M5 ne sera pas tout à fait la même. Comme pour la gamme M4, il faut prendre un modèle 1 ou 2 To pour profiter des 10 cœurs CPU de la puce M5. Les variantes 256 et 512 Go ont un modèle à 9 cœurs, et c’est un cœur Performance qui disparait. Apple mentionne de manière bien visible le nombre de coeurs selon la configuration, mais pas qu’il s’agit d’un cœur « P » en moins. Le GPU garde en revanche ses 10 cœurs dans tous les modèles.
Le Vision Pro passe aussi à la puce M5 et perd 300 euros
Apple a aussi un casque de réalité augmentée/virtuelle, même si on l’oublie facilement. Le passage à la puce M5 est cependant moins anodin que pour les autres produits vus jusque-là.
Le passage de la puce M2 à la M5 fournit déjà une hausse significative des performances. La puce R1, spécialisée dans le traitement en temps réel de tous les capteurs, est toujours là. Le nouveau Vision Pro profite en outre de 10 % de pixels en plus et d’une fréquence de rafraichissement pouvant grimper jusqu’à 120 Hz, contre 90 Hz pour la première génération. L’autonomie est en légère hausse, passant de 2 h à 2h30 en usage courant.

Le nouveau casque est un peu moins cher : 3 699 euros, contre 3 999 jusqu’à présent, ce qui le place toujours en dehors de bien des bourses. Pour ce prix, le Vision Pro M5 est fourni avec un nouveau bandeau tissé à double sangle se voulant plus confortable, grâce à un meilleur amorti notamment. Ce bandeau est vendu séparément 115 euros, les personnes intéressées pouvant l’acheter pour leur Vision Pro de première génération.
Tous les produits présentés par Apple aujourd’hui sont en précommande. Les livraisons commenceront le 22 octobre.
Apple annonce son SoC M5 : CPU et GPU améliorés, comparatif avec les M1 à M4
Vivement M6 !

Un an quasiment jour pour jour après les puces M4 Pro et Max (le SoC M4 date de mai 2024), Apple présente son nouveau processeur M5, toujours avec une partie graphique intégrée. Voici les détails techniques de cette nouvelle puce, exploitant toujours une architecture Arm.
Qui dit nouvelle puce dit nouvelles machines chez Apple : MacBook Po de 14″, iPad Pro et Vision Pro. Nous les avons détaillés dans une autre actualité. Ici il ne sera question que des caractéristiques techniques, de la famille M1 à la M5.
Voici un tableau récapitulatif :
FCKGW-RHQQ2-YXRKT-8TG6W-2B7Q8 : la légende des clés Windows expliquée
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Ivan Novikov : prototyper des engrenages avec une Breadboard à imprimer
Ivan Novikov a eu une idée toute bête et très intéressante. Il existe des « Breadboard » pour l’électronique qui servent à créer des circuits avant de les finaliser sur des solutions plus pérennes. Pourquoi ne pas imaginer des « Breadboard » pour des engrenages ?
Le nom Breadboard est très connu des électroniciens, littéralement traduisible par « planche à pain », il s’agit d’un support qui propose des espaces reliés électriquement et qui peut accueillir des composants : résistances, interrupteurs, LEDs et autres composants. C’est extrêmement pratique pour connecter les éléments entre eux et vérifier que tout fonctionne avant de sortir un fer à souder pour une solution plus fixe.
Ce mécanisme est disponible ici
L’idée d’Ivan Novikov est de proposer la même chose pour des engrenages physiques. Il propose de télécharger en partie gratuitement différents composants pour assembler des systèmes variés. La base est une large « planche » en plastique imprimée en 3D et couverte de petits trous régulièrement espacés. Par-dessus, on pourra monter différents assemblages de courroies, d’engrenages et répéter des mécanismes comme ceux que l’on trouve dans les montres par exemple.
Ivan Novikov propose un Patreon avec une inscription parfaitement gratuite pour récupérer des éléments de base. Il propose également une chaine Youtube où ses créations sont proposées. Chaque semaine, il publie désormais un nouveau mécanisme qui peut fonctionner avec les plus anciens pour des montages toujours plus alambiqués. Il suffit de télécharger les fichiers à imprimer et de faire chauffer son imprimante 3D pour mener à bien des tonnes d’expérimentations. Il est également possible de s’offrir un abonnement payant (de 4.5 à 22.5€ HT) avec différents accès et usages.
L’idée est excellente et peut intéresser pas mal de monde. Juste un conseil avant de vous lancer. Télécharger la planche de base et essayez de la découper dans votre logiciel préféré et regardez si elle est compatible avec votre imprimante 3D. Elle est extrêmement lourde à gérer.
Il est par ailleurs tout à fait possible de modéliser les engrenages et éléments qui vous intéressent. Même si je soupçonne que cela ne soit pas aussi facile qu’il n’y parait de trouver les bons ratios.
Ivan Novikov : prototyper des engrenages avec une Breadboard à imprimer © MiniMachines.net. 2025
☕️ Patch Tuesday : Windows 10 finit « en beauté » son support technique
Windows 10 a reçu mardi 14 octobre ses derniers correctifs mensuels de sécurité. La seule façon de continuer à en recevoir après cette date est de passer par les mises à jour de sécurité étendues (ESU), pour lesquelles nous avons publié la marche à suivre.
Pour son dernier « patch tuesday », Windows 10 a été copieusement servi (tout comme Windows 11, les deux systèmes partageant les mêmes failles dans l’immense majorité des cas). Le pack mensuel contient ainsi 175 failles corrigées, dont 8 sont considérées comme critiques.
Dans le lot, on compte surtout six failles de type zero-day, activement exploitées. Elles sont estampillées :
- CVE-2025-24990 (pilote model Agere), sévérité de 7,8 sur 10
- CVE-2025-59230 (Remote Access Connection Manager), sévérité de 7,8 sur 10
- CVE-2025-47827 (contournement de Secure Boot), sévérité de 4,6 sur 10
Trois autres sont publiquement connues, sous-entendant qu’une exploitation active ne saurait tarder, si elle n’a pas déjà commencé en silence. Il s’agit des failles CVE-2025-0033 (fonction SEV-SNP des processeurs EPYC d’AMD, avec qui Microsoft travaille sur le problème), CVE-2025-24052 (encore dans le pilote model Agere) et CVE-2025-2884 (fonction d’assistance CryptHmacSign de l’implémentation de référence TCG TPM2.0).
Le patch contient des correctifs pour de nombreuses autres failles, dont le score CVSS peut grimper jusqu’à 9,8 sur 10. Au vu de leur criticité et des failles déjà exploitées, il est conseillé d’appliquer les mises à jour aussi rapidement que possible.
ChatGPT bientôt plus amical et ouvert aux conversations érotiques
Eros vs Thanatos : Fight

Dans une publication sur X, Sam Altman a annoncé son intention d’assouplir certaines restrictions de ChatGPT, dans l’objectif affiché de rendre son chatbot plus amical. Pour les adultes « vérifiés », l’IA pourra également se faire plus romantique, voire érotique.
Ce 14 octobre, Sam Altman a lâché une petite bombe sur son compte X : d’ici quelques semaines, OpenAI lancera « une nouvelle version de ChatGPT qui permettra aux utilisateurs d’adopter une personnalité plus proche de ce que les utilisateurs apprécient dans 4o ».
Cette bascule se répercutera en deux temps. La première, qui commencera a priori début novembre, permettra au chatbot de se montrer plus amical si les utilisateurs en font la demande. Puis, en décembre, quand OpenAI déploiera davantage sa gestion de l’âge, elle autorisera « encore plus de contenu, comme l’érotisme pour les adultes vérifiés ».
« Traiter les utilisateurs adultes comme des adultes »
Pour le CEO d’OpenAI, ces décisions vont dans le sens d’un mantra au sein de l’entreprise, qui consiste à « traiter les utilisateurs adultes comme des adultes ».
Le début de sa publication fait référence aux travaux effectués par OpenAI sur la prise en charge des problèmes de santé mentale. La société considérant aujourd’hui que ces problèmes sont résolus, elle se dit consciente que les changements induits ont rendu ChatGPT « moins utile et agréable pour de nombreux utilisateurs ne souffrant pas de problèmes de santé mentale ». Cependant, « compte tenu de la gravité du problème », l’entreprise tenait « à bien faire les choses ».
Il n’est pas question de revenir sur les efforts mis en place pour les problèmes de santé mentale, mais de passer à l’étape suivante. OpenAI aurait reçu de nombreux commentaires sur un ChatGPT 5 plus neutre et austère, moins flagorneur certes, mais également moins agréable. Ce ne sont pas les seules critiques liées au lancement de ChatGPT 5.
En revanche, la mention directe de l’érotisme en tant que fonction pleine et entière dans le chatbot est une première. Alors que ChatGPT vient de franchir la barre des 800 millions d’utilisateurs actifs, plusieurs médias (dont TechCrunch) se posent la question d’une décision prise pour attirer les foules et compter sur les limitations du compte gratuit pour déclencher des actes d’achats.
Adultes « vérifiés » et érotisme
La partie érotique est annoncée comme réservée aux adultes dont l’âge aura été vérifié. Altman, dans un billet daté du 16 septembre, indiquait que l’une des priorités pour OpenAI était de séparer les individus majeurs de ceux qui ne le sont pas. La société annonçait alors qu’elle était en train de construire un système de prédiction de l’âge, fournissant une estimation selon la manière dont le service est utilisé. Ce qui sous-entendait qu’il fallait l’utiliser suffisamment longtemps pour que l’estimation soit donnée.
Cette annonce s’accompagnait de deux précisions. D’une part, en cas de doute, ChatGPT basculerait automatiquement en mode « moins de 18 ans », activant alors une série de protections. « Nous privilégions la sécurité avant la vie privée et la liberté des adolescents. Il s’agit d’une technologie nouvelle et puissante, et nous pensons que les mineurs ont besoin d’une protection importante », affirmait Sam Altman. D’autre part, OpenAI laissera la possibilité d’envoyer une pièce d’identité. « Nous savons qu’il s’agit d’un compromis pour la vie privée des adultes, mais nous pensons qu’il s’agit d’un compromis qui en vaut la peine », ajoutait le CEO.
Dans le même billet, Altman évoquait également l’importance de protéger les conversations avec l’IA, car elles se faisaient de plus en plus personnelles. Il établissait un parallèle entre cette protection et les conversations très sensibles, citant en exemple les échanges avec un médecin ou un avocat : « Nous pensons que le même niveau de protection doit s’appliquer aux conversations avec l’IA ». Dans le même temps, il indiquait que des systèmes automatisés analyseraient les conversations pour surveiller « les abus graves potentiels et les risques les plus critiques ».
Contrairement à ces annonces, la publication de Sam Altman sur X ne donne pas plus de détails. Le flirt ou la bascule dans un échange érotique peuvent être des données très sensibles et révélatrices d’une personne. OpenAI se retrouvera en possession d’informations profondément personnelles pour lesquelles les protections devront être précisées.
Santé mentale : problème réglé ?
L’autre grand point d’interrogation dans l’annonce d’hier concerne la santé mentale. Selon Sam Altman, OpenAI a déployé des protections et largement corrigé le problème. Ces contrôles avaient été mis en place après la mort d’Adam Raine, un adolescent de 16 ans s’étant suicidé. Quand ses parents avaient fouillé son historique ChatGPT, ils avaient découvert que leur fils avait confié ses idées suicidaires. Ses parents ont déposé plainte contre OpenAI, estimant notamment que les garde-fous de cette époque étaient bien trop simples à contourner.
Pour autant, et malgré les affirmations de Sam Altman, OpenAI n’a fourni aucun élément concret sur le renforcement des protections, pas plus que sur une réduction drastique des problèmes liés à la santé mentale.
La société continue cependant de faire bonne figure. Dans un communiqué publié ce 14 octobre, elle annonce ainsi avoir constitué son « conseil d’experts sur le bien-être et l’IA ». Celui-ci est constitué de huit personnes parmi lesquelles un directeur de recherche à l’Hôpital pour enfants de Boston, la directrice scientifique de l’ONG everyone.AI, ou encore une spécialiste de l’informatique interactive. Le groupe est censé guider OpenAI sur des questions comme l’impact des réseaux sociaux sur les jeunes et leur santé mentale, les interactions entre l’IA et le développement de l’enfant, l’utilisation de la technologie pour prévenir et traiter des problèmes courants de santé mentale, ou encore la manière dont les réseaux et les jeux façonnent la motivation et le bien-être.
« Notre travail avec le conseil comprendra des contrôles réguliers sur notre approche et des réunions récurrentes pour explorer des sujets tels que la façon dont l’IA devrait se comporter dans des situations complexes ou sensibles et les types de garde-fous qui peuvent le mieux aider les personnes utilisant ChatGPT », déclare OpenAI.
« Le conseil nous aidera également à réfléchir à la manière dont ChatGPT peut avoir un impact positif sur la vie des gens et contribuer à leur bien-être. Certaines de nos discussions initiales ont porté sur ce qui constitue le bien-être et sur la manière dont ChatGPT pourrait donner du pouvoir aux gens dans tous les aspects de leur vie », précise l’entreprise.
Elle ajoute qu’elle travaille également avec un groupe « multidisciplinaire de cliniciens et de chercheurs en santé mentale » pour tester les réactions de ChatGPT « dans des situations réelles ». « Ce travail couvre la psychiatrie, la psychologie, la pédiatrie et l’intervention en cas de crise », indique OpenAI.
☕️ Patch Tuesday : Windows 10 finit « en beauté » son support technique
Windows 10 a reçu mardi 14 octobre ses derniers correctifs mensuels de sécurité. La seule façon de continuer à en recevoir après cette date est de passer par les mises à jour de sécurité étendues (ESU), pour lesquelles nous avons publié la marche à suivre.
Pour son dernier « patch tuesday », Windows 10 a été copieusement servi (tout comme Windows 11, les deux systèmes partageant les mêmes failles dans l’immense majorité des cas). Le pack mensuel contient ainsi 175 failles corrigées, dont 8 sont considérées comme critiques.
Dans le lot, on compte surtout six failles de type zero-day, activement exploitées. Elles sont estampillées :
- CVE-2025-24990 (pilote model Agere), sévérité de 7,8 sur 10
- CVE-2025-59230 (Remote Access Connection Manager), sévérité de 7,8 sur 10
- CVE-2025-47827 (contournement de Secure Boot), sévérité de 4,6 sur 10
Trois autres sont publiquement connues, sous-entendant qu’une exploitation active ne saurait tarder, si elle n’a pas déjà commencé en silence. Il s’agit des failles CVE-2025-0033 (fonction SEV-SNP des processeurs EPYC d’AMD, avec qui Microsoft travaille sur le problème), CVE-2025-24052 (encore dans le pilote model Agere) et CVE-2025-2884 (fonction d’assistance CryptHmacSign de l’implémentation de référence TCG TPM2.0).
Le patch contient des correctifs pour de nombreuses autres failles, dont le score CVSS peut grimper jusqu’à 9,8 sur 10. Au vu de leur criticité et des failles déjà exploitées, il est conseillé d’appliquer les mises à jour aussi rapidement que possible.
ChatGPT bientôt plus amical et ouvert aux conversations érotiques
Eros vs Thanatos : Fight

Dans une publication sur X, Sam Altman a annoncé son intention d’assouplir certaines restrictions de ChatGPT, dans l’objectif affiché de rendre son chatbot plus amical. Pour les adultes « vérifiés », l’IA pourra également se faire plus romantique, voire érotique.
Ce 14 octobre, Sam Altman a lâché une petite bombe sur son compte X : d’ici quelques semaines, OpenAI lancera « une nouvelle version de ChatGPT qui permettra aux utilisateurs d’adopter une personnalité plus proche de ce que les utilisateurs apprécient dans 4o ».
Cette bascule se répercutera en deux temps. La première, qui commencera a priori début novembre, permettra au chatbot de se montrer plus amical si les utilisateurs en font la demande. Puis, en décembre, quand OpenAI déploiera davantage sa gestion de l’âge, elle autorisera « encore plus de contenu, comme l’érotisme pour les adultes vérifiés ».
« Traiter les utilisateurs adultes comme des adultes »
Pour le CEO d’OpenAI, ces décisions vont dans le sens d’un mantra au sein de l’entreprise, qui consiste à « traiter les utilisateurs adultes comme des adultes ».
Le début de sa publication fait référence aux travaux effectués par OpenAI sur la prise en charge des problèmes de santé mentale. La société considérant aujourd’hui que ces problèmes sont résolus, elle se dit consciente que les changements induits ont rendu ChatGPT « moins utile et agréable pour de nombreux utilisateurs ne souffrant pas de problèmes de santé mentale ». Cependant, « compte tenu de la gravité du problème », l’entreprise tenait « à bien faire les choses ».
Il n’est pas question de revenir sur les efforts mis en place pour les problèmes de santé mentale, mais de passer à l’étape suivante. OpenAI aurait reçu de nombreux commentaires sur un ChatGPT 5 plus neutre et austère, moins flagorneur certes, mais également moins agréable. Ce ne sont pas les seules critiques liées au lancement de ChatGPT 5.
En revanche, la mention directe de l’érotisme en tant que fonction pleine et entière dans le chatbot est une première. Alors que ChatGPT vient de franchir la barre des 800 millions d’utilisateurs actifs, plusieurs médias (dont TechCrunch) se posent la question d’une décision prise pour attirer les foules et compter sur les limitations du compte gratuit pour déclencher des actes d’achats.
Adultes « vérifiés » et érotisme
La partie érotique est annoncée comme réservée aux adultes dont l’âge aura été vérifié. Altman, dans un billet daté du 16 septembre, indiquait que l’une des priorités pour OpenAI était de séparer les individus majeurs de ceux qui ne le sont pas. La société annonçait alors qu’elle était en train de construire un système de prédiction de l’âge, fournissant une estimation selon la manière dont le service est utilisé. Ce qui sous-entendait qu’il fallait l’utiliser suffisamment longtemps pour que l’estimation soit donnée.
Cette annonce s’accompagnait de deux précisions. D’une part, en cas de doute, ChatGPT basculerait automatiquement en mode « moins de 18 ans », activant alors une série de protections. « Nous privilégions la sécurité avant la vie privée et la liberté des adolescents. Il s’agit d’une technologie nouvelle et puissante, et nous pensons que les mineurs ont besoin d’une protection importante », affirmait Sam Altman. D’autre part, OpenAI laissera la possibilité d’envoyer une pièce d’identité. « Nous savons qu’il s’agit d’un compromis pour la vie privée des adultes, mais nous pensons qu’il s’agit d’un compromis qui en vaut la peine », ajoutait le CEO.
Dans le même billet, Altman évoquait également l’importance de protéger les conversations avec l’IA, car elles se faisaient de plus en plus personnelles. Il établissait un parallèle entre cette protection et les conversations très sensibles, citant en exemple les échanges avec un médecin ou un avocat : « Nous pensons que le même niveau de protection doit s’appliquer aux conversations avec l’IA ». Dans le même temps, il indiquait que des systèmes automatisés analyseraient les conversations pour surveiller « les abus graves potentiels et les risques les plus critiques ».
Contrairement à ces annonces, la publication de Sam Altman sur X ne donne pas plus de détails. Le flirt ou la bascule dans un échange érotique peuvent être des données très sensibles et révélatrices d’une personne. OpenAI se retrouvera en possession d’informations profondément personnelles pour lesquelles les protections devront être précisées.
Santé mentale : problème réglé ?
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Pour autant, et malgré les affirmations de Sam Altman, OpenAI n’a fourni aucun élément concret sur le renforcement des protections, pas plus que sur une réduction drastique des problèmes liés à la santé mentale.
La société continue cependant de faire bonne figure. Dans un communiqué publié ce 14 octobre, elle annonce ainsi avoir constitué son « conseil d’experts sur le bien-être et l’IA ». Celui-ci est constitué de huit personnes parmi lesquelles un directeur de recherche à l’Hôpital pour enfants de Boston, la directrice scientifique de l’ONG everyone.AI, ou encore une spécialiste de l’informatique interactive. Le groupe est censé guider OpenAI sur des questions comme l’impact des réseaux sociaux sur les jeunes et leur santé mentale, les interactions entre l’IA et le développement de l’enfant, l’utilisation de la technologie pour prévenir et traiter des problèmes courants de santé mentale, ou encore la manière dont les réseaux et les jeux façonnent la motivation et le bien-être.
« Notre travail avec le conseil comprendra des contrôles réguliers sur notre approche et des réunions récurrentes pour explorer des sujets tels que la façon dont l’IA devrait se comporter dans des situations complexes ou sensibles et les types de garde-fous qui peuvent le mieux aider les personnes utilisant ChatGPT », déclare OpenAI.
« Le conseil nous aidera également à réfléchir à la manière dont ChatGPT peut avoir un impact positif sur la vie des gens et contribuer à leur bien-être. Certaines de nos discussions initiales ont porté sur ce qui constitue le bien-être et sur la manière dont ChatGPT pourrait donner du pouvoir aux gens dans tous les aspects de leur vie », précise l’entreprise.
Elle ajoute qu’elle travaille également avec un groupe « multidisciplinaire de cliniciens et de chercheurs en santé mentale » pour tester les réactions de ChatGPT « dans des situations réelles ». « Ce travail couvre la psychiatrie, la psychologie, la pédiatrie et l’intervention en cas de crise », indique OpenAI.