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L’IA générative, outil favori de la communication de Donald Trump

Propaganda slop
L’IA générative, outil favori de la communication de Donald Trump

Depuis son compte et son réseau social personnel Truth, comme depuis les outils de la Maison Blanche, Donald Trump a de nouveau recouru à l’IA pour commenter les vastes manifestations organisées aux États-Unis contre son gouvernement et sa politique.

L’avion est signé « King Trump ». Aux commandes, un faux Donald Trump coiffé d’une couronne. Sur fond de rock’n’roll – en l’occurrence, le générique de Top Gun par Kenny Loggins –, l’engin vole au-dessus des manifestations contre le gouvernement actuel pour y larguer une pluie de déjections. Telle est la direction artistique choisie par le président des États-Unis pour signifier ce qu’il pense des manifestations qui secouent les États-Unis.

Ce samedi, près de 3 000 rassemblements étaient organisés à travers le pays pour s’opposer à la « prise de pouvoir autoritaire » de son président. « No Kings » (pas de rois) était le mot d’ordre retrouvé dans chacune de ces manifestations. Selon les organisateurs, 7 millions de personnes auraient ainsi défilé dans diverses villes d’États démocrates comme républicains, y compris aux abords de la résidence trumpienne de Mar-a-Lago, en Floride.

Sur son réseau Truth Social, ce dernier a critiqué ces mobilisations avec une vidéo scatologique générée par IA. En 2018, son conseiller Steve Bannon lui intimait d’« inonder la zone de merde », c’est-à-dire de créer la confusion dans le débat public en y projetant indistinctement tout élément d’information, de désinformation et de contenus irritants susceptibles de créer des polémiques. Depuis quelques mois, le chef des États-Unis semble appliquer la consigne toujours plus littéralement, que ce soit sur son réseau personnel ou sur des plateformes plus grand public.

Stéréotypes haineux

Car cet épisode d’aéronautique insultante est loin d’être le premier cas dans lequel Donald Trump recourt à l’IA générative pour passer ses messages politiques. Début 2025, l’homme d’État diffusait une vidéo étrange, pensée comme satirique par ses créateurs, d’une hypothétique « riviera » créée à Gaza. Donald Trump, Elon Musk et Benjamin Netanhyahou y étaient représentés sous des pluies de dollars ou face à une femme exotisée, habillée en danseuse du ventre.

À la même époque, différents groupes de défense des droits de la population latino avaient critiqué le président des États-Unis pour son recours à des mèmes et des images générées par IA visant à décrédibiliser les représentants démocrates du Congrès. Parmi les images produites, l’une visait notamment le représentant de New-York Hakeem Jeffries. Premier homme noir élu au poste de Minority Leader, le poste le plus important à la tête de l’opposition à la Chambre des représentants, Jeffries était représenté avec un sombrero de style mexicain et son discours recouvert d’une musique de mariachis.

L’Hispanic Federation, la Latino Victory Foundation, la League of United Latin American Citizens et divers autres organismes avaient alors souligné que l’usage « préoccupant de l’IA pour amplifier les stéréotypes haineux est non seulement irresponsable, mais constitue aussi un acte de désinformation visant à stigmatiser plus avant les Latinos ».

Cet été, il relayait encore une vidéo Gen AI d’une fausse arrestation de Barack Obama. L’IA a aussi été utilisée pour attaquer Trump et sa politique. Alors qu’il lançait une guerre tarifaire contre l’essentiel de la planète, des usagers chinois ont inondé TikTok, Douyin et d’autres réseaux de vidéos supposées représenter des Américains obèses, voire Donald Trump, J.D. Vance ou Elon Musk, à l’usine.

Inondation d’AI slop

L’emploi que fait le président des États-Unis d’IA générative s’inscrit par ailleurs dans une tendance plus large de multiplication des contenus dits d’« AI slop », c’est-à-dire de « boue » d’IA. Une nouvelle pollution des espaces numériques qui a émergé avec le succès des outils comme ChatGPT, Claude ou Midjourney, et que divers observateurs accusent désormais de « tuer internet ».

Après s’être penché sur 65 000 articles de langue anglaise publiés entre janvier 2020 et mai 2025, le spécialiste du SEO Graphite vient de publier un rapport constatant que depuis quelques mois, la moitié des publications recensées avaient été générées par IA. Si Donald Trump n’utilise pas le format article, ses publications de vidéos et de mèmes adaptés aux réseaux sociaux contribuent, eux aussi, à la tendance.

Ce week-end, les comptes officiels de la Maison-Blanche ont diffusée d’autres images générées par IA représentant Donald Trump et J.D. Vance affublés de couronnes, et leurs opposants, de nouveau, coiffés de sombrero.

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L’IA générative, outil favori de la communication de Donald Trump

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L’IA générative, outil favori de la communication de Donald Trump

Depuis son compte et son réseau social personnel Truth, comme depuis les outils de la Maison Blanche, Donald Trump a de nouveau recouru à l’IA pour commenter les vastes manifestations organisées aux États-Unis contre son gouvernement et sa politique.

L’avion est signé « King Trump ». Aux commandes, un faux Donald Trump coiffé d’une couronne. Sur fond de rock’n’roll – en l’occurrence, le générique de Top Gun par Kenny Loggins –, l’engin vole au-dessus des manifestations contre le gouvernement actuel pour y larguer une pluie de déjections. Telle est la direction artistique choisie par le président des États-Unis pour signifier ce qu’il pense des manifestations qui secouent les États-Unis.

Ce samedi, près de 3 000 rassemblements étaient organisés à travers le pays pour s’opposer à la « prise de pouvoir autoritaire » de son président. « No Kings » (pas de rois) était le mot d’ordre retrouvé dans chacune de ces manifestations. Selon les organisateurs, 7 millions de personnes auraient ainsi défilé dans diverses villes d’États démocrates comme républicains, y compris aux abords de la résidence trumpienne de Mar-a-Lago, en Floride.

Sur son réseau Truth Social, ce dernier a critiqué ces mobilisations avec une vidéo scatologique générée par IA. En 2018, son conseiller Steve Bannon lui intimait d’« inonder la zone de merde », c’est-à-dire de créer la confusion dans le débat public en y projetant indistinctement tout élément d’information, de désinformation et de contenus irritants susceptibles de créer des polémiques. Depuis quelques mois, le chef des États-Unis semble appliquer la consigne toujours plus littéralement, que ce soit sur son réseau personnel ou sur des plateformes plus grand public.

Stéréotypes haineux

Car cet épisode d’aéronautique insultante est loin d’être le premier cas dans lequel Donald Trump recourt à l’IA générative pour passer ses messages politiques. Début 2025, l’homme d’État diffusait une vidéo étrange, pensée comme satirique par ses créateurs, d’une hypothétique « riviera » créée à Gaza. Donald Trump, Elon Musk et Benjamin Netanhyahou y étaient représentés sous des pluies de dollars ou face à une femme exotisée, habillée en danseuse du ventre.

À la même époque, différents groupes de défense des droits de la population latino avaient critiqué le président des États-Unis pour son recours à des mèmes et des images générées par IA visant à décrédibiliser les représentants démocrates du Congrès. Parmi les images produites, l’une visait notamment le représentant de New-York Hakeem Jeffries. Premier homme noir élu au poste de Minority Leader, le poste le plus important à la tête de l’opposition à la Chambre des représentants, Jeffries était représenté avec un sombrero de style mexicain et son discours recouvert d’une musique de mariachis.

L’Hispanic Federation, la Latino Victory Foundation, la League of United Latin American Citizens et divers autres organismes avaient alors souligné que l’usage « préoccupant de l’IA pour amplifier les stéréotypes haineux est non seulement irresponsable, mais constitue aussi un acte de désinformation visant à stigmatiser plus avant les Latinos ».

Cet été, il relayait encore une vidéo Gen AI d’une fausse arrestation de Barack Obama. L’IA a aussi été utilisée pour attaquer Trump et sa politique. Alors qu’il lançait une guerre tarifaire contre l’essentiel de la planète, des usagers chinois ont inondé TikTok, Douyin et d’autres réseaux de vidéos supposées représenter des Américains obèses, voire Donald Trump, J.D. Vance ou Elon Musk, à l’usine.

Inondation d’AI slop

L’emploi que fait le président des États-Unis d’IA générative s’inscrit par ailleurs dans une tendance plus large de multiplication des contenus dits d’« AI slop », c’est-à-dire de « boue » d’IA. Une nouvelle pollution des espaces numériques qui a émergé avec le succès des outils comme ChatGPT, Claude ou Midjourney, et que divers observateurs accusent désormais de « tuer internet ».

Après s’être penché sur 65 000 articles de langue anglaise publiés entre janvier 2020 et mai 2025, le spécialiste du SEO Graphite vient de publier un rapport constatant que depuis quelques mois, la moitié des publications recensées avaient été générées par IA. Si Donald Trump n’utilise pas le format article, ses publications de vidéos et de mèmes adaptés aux réseaux sociaux contribuent, eux aussi, à la tendance.

Ce week-end, les comptes officiels de la Maison-Blanche ont diffusée d’autres images générées par IA représentant Donald Trump et J.D. Vance affublés de couronnes, et leurs opposants, de nouveau, coiffés de sombrero.

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Un autre prototype de NVIDIA GTX 2080 Ti repéré !

Il nous a fallu pas mal de temps pour comprendre cette actualité, pourquoi ? Car probablement, comme nous, vous allez instinctivement penser à la RTX 2080 Ti, qui est une carte que nous connaissons tous bien. Mais voilà, ce prototype qui vient de sortir de chez un réparateur de CG n'est pas une RTX 2080 Ti, mais une GTX 2080 Ti. Les premières cartes qui ont donc apporté le Ray Tracing sur le marché ont failli rester des GTX, mais NVIDIA a, dans son cheminent de création, remplacé le G, par un R, pour indiquer l'arrivée et la prise en charge matériel du Ray Tracing. […]

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Test portable Acer Predator Triton 14 AI : Core Ultra 9 288V et RTX 5070

On commence la semaine avec un laptop assez musclé, à savoir le Acer Predator Triton 14 AI. Une machine qui est en 14 pouces, qui exploite une dalle OLED, un processeur Intel Core Ultra 9 288V, une GeForce RTX 5070, 32 Go de DDR5 et un SSD de 2 To. Il est découvrir ici même : Test portable Acer Predator Triton 14 AI ou en cliquant sur la source. […]

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Painkiller dans un Performance Test : de l'Unreal Engine 5 avec les performances de l'Unreal Engine 4 !

Painkiller sort demain, ce reboot du jeu iconique sorti il y a 20 ans a été annoncé il y a plusieurs mois. Et là, l'heure est quasiment venue, la résurrection de ce pourfendeur d'âmes démoniaques pour gagner son repos et son honneur approche. Si vous ne connaissez pas, l'ambiance apocalyptique, mêla...

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AWS Outage Takes Thousands of Websites Offline for Three Hours

AWS experienced a three-hour outage early Monday morning that disrupted thousands of websites and applications across the globe. The cloud computing provider reported DNS problems with DynamoDB in its US-EAST-1 region in northern Virginia starting at 12:11 a.m. Pacific time. Over 4 million users reported issues, according to Downdetector. Snapchat saw reports spike from more than 22,000 to around 4,000 as systems recovered. Roblox dropped from over 12,600 complaints to fewer than 500. Reddit and the financial platform Chime remained affected longer. Perplexity, Coinbase and Robinhood attributed their platform disruptions directly to AWS. Gaming platforms including Fortnite, Clash Royale and Clash of Clans went offline. Signal confirmed the messaging app was down. In Britain, Lloyd Bank, Bank of Scotland, Vodafone, BT, and the HMRC website faced problems. United Airlines reported disrupted access to its app and website overnight. Some internal systems were temporarily affected. Delta experienced a small number of minor flight delays. By 3:35 a.m. Pacific time, AWS said the issue had been fully mitigated. Most service operations were succeeding normally though some requests faced throttling during final resolution. AWS holds roughly one-third of the cloud infrastructure market ahead of Microsoft and Google.

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Bon Plan : Moniteur KTC-H27E6 27″ IPS 2560×1440 300 Hz à 265.99€

Avec une dalle QHD en 2560 x 1440 pixels, le KTC-H27E6 se présente comme un écran confortable pour tous types d’usages. S’il est orienté jeu avec un rafraichissement très rapide de 300 Hz avec un temps de réponse de 1 ms, il propose également une couverture de couleurs parfaite pour le multimédia et la création 2D.

Le  KTC-H27E6 est un moniteur 27" orienté jeu bien noté qui propose un affichage IPS rapide et efficace à petit prix.

Sa dalle affiche  une colorimétrie d’usine contrôlée à 144% de la couverture sRGB. 102% de la norme NTSC, 114% en Adobe RGB et 106% de la norme DCI-P3. De quoi calibrer très correctement ses 16.7 millions de couleurs. La luminosité de la dalle atteint 450 cd/m².

Compatible avec les normes G-Sync et FreeSync, le KTC-H27E6 propose une connectique classique avec quatre entrées vidéo. Deux ports HDMI 2.1 et deux DisplayPort 1.4, tous proposant la gestion de l’affichage à 300 Hz dans sa définition maximale. Un port Jack audio pour brancher un casque est par ailleurs présent.

Le pied de l’écran est fixé en mode VESA 100 x 100  à l’écran, ce qui permettra de recourir à un bras externe. Par défaut, le matériel livré permet une inclinaison de -5 à +20°, une rotation de 45° et la possibilité de faire pivoter la dalle à 90° pour passer d’un affichage paysage à un portrait.

 

Le KTC-H27E6 est proposé sur Amazon à 265.99€. L’écran sera garanti 2 ans et vous aurez une livraison gratuite. Attention, il ne reste que 13 produits en stock à ce prix.

Voir l’offre sur Amazon

Bon Plan : Moniteur KTC-H27E6 27″ IPS 2560×1440 300 Hz à 265.99€ © MiniMachines.net. 2025

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Acer Predator Triton 14 AI PT14-52T-91H8 : quand le prédateur se fait chasser

Il est temps de conclure cette longue série de tests sur les GeForce RTX 5000 dans nos portables avec un petit laptop de 14 pouces qui ne paie pas de mine, mais qui, sur le papier, présente des composants prometteurs. Nous avons dans cette machine un processeur Intel Core Ultra 9 288V avec une carte graphique GeForce RTX 5070 mobile de chez NVIDIA. Nous lui trouvons aussi 32 Go de DDR5 ainsi qu’un SSD de 1 To. Mais également une dalle tactile OLED capable de monter jusqu’à 120 Hz en 2880 x 1800 pixels, avec la prise en charge du G-Sync Compatible de chez NVIDIA. Il y a donc des composants de choix dans cet Acer Predator Triton 14 AI, un laptop que l’on retrouve sous la référence PT14-52T-91H8, mais saura-t-il nous convaincre autant que les précédents de cette longue série ? Petite note concernant le tarif : nous avons un sample importé en QWERTY et une configuration que nous ne trouvons pas en France. En revanche, nous retrouvons le même modèle avec un SSD de 2 To pour un tarif de 3 000 €. Nous allons donc prendre en compte ce tarif.
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TSMC et NVIDIA signent le premier wafer Blackwell "made in Arizona"

Vendredi dernier, alors que nous évoquions les projets de TSMC autour pour le 2 nm et commentions les propos de son PDG sur l’accélération du déploiement de nœuds de pointe dans ses usines américaines, NVIDIA publiait un communiqué célébrant la production du premier wafer Blackwell sur le sol des États-Unis. Pour situer, cette étape intervient six moins après un papier daté du 14 avril qui annonçait que les puces NVIDIA Blackwell étaient entrées en production dans les usines de Phoenix... [Tout lire]
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☕️ L’administration Trump approuve la banque de Peter Thiel et Palmer Luckey

Erebor, le projet de banque fondé par plusieurs acteurs de l’industrie technologique américaine et nommé d’après l’œuvre de J.R.R. Tolkien, a reçu une première approbation de l’administration Trump.

Porté par Palmer Lucker, cofondateur de la société de technologies militaires Anduril, et le Founders Fund de Peter Thiel, le projet vient de recevoir une autorisation conditionnelle pour obtenir le statut de banque nationale.

Cette approbation dépend de l’obtention, par la banque, d’actions dans une banque de la Réserve fédérale et d’une assurance-dépôts auprès de la Federal Deposit Insurance Corporation.

En pratique, Erebor pourrait avoir pour mission de combler le vide laissé par le dépôt de bilan de la Silicon Valley Bank (SVB) en 2023, et de financer des projets risqués, de start-ups voire de l’écosystème des cryptoactifs.

La sénatrice démocrate Elizabeth Warren sonne d’ailleurs l’alarme sur le projet, s’inquiétant de le voir servir les intérêts de la famille Trump dans les crypto-actifs.

Dans un communiqué, elle critique le fait que les « régulateurs financiers de Trump viennent d’accélérer l’approbation de cette entreprise risquée qui pourrait entraîner un nouveau plan de sauvetage financé par les contribuables américains et déstabiliser notre système bancaire », rapporte MSNBC.

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☕️ L’administration Trump approuve la banque de Peter Thiel et Palmer Luckey

Erebor, le projet de banque fondé par plusieurs acteurs de l’industrie technologique américaine et nommé d’après l’œuvre de J.R.R. Tolkien, a reçu une première approbation de l’administration Trump.

Porté par Palmer Lucker, cofondateur de la société de technologies militaires Anduril, et le Founders Fund de Peter Thiel, le projet vient de recevoir une autorisation conditionnelle pour obtenir le statut de banque nationale.

Cette approbation dépend de l’obtention, par la banque, d’actions dans une banque de la Réserve fédérale et d’une assurance-dépôts auprès de la Federal Deposit Insurance Corporation.

En pratique, Erebor pourrait avoir pour mission de combler le vide laissé par le dépôt de bilan de la Silicon Valley Bank (SVB) en 2023, et de financer des projets risqués, de start-ups voire de l’écosystème des cryptoactifs.

La sénatrice démocrate Elizabeth Warren sonne d’ailleurs l’alarme sur le projet, s’inquiétant de le voir servir les intérêts de la famille Trump dans les crypto-actifs.

Dans un communiqué, elle critique le fait que les « régulateurs financiers de Trump viennent d’accélérer l’approbation de cette entreprise risquée qui pourrait entraîner un nouveau plan de sauvetage financé par les contribuables américains et déstabiliser notre système bancaire », rapporte MSNBC.

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Un peu de RTX Remix pour le jeu Grand Theft Auto IV

xoxor4d nous dévoile ce qu'apporterait le RTX Remixau jeu Grand Theft Auto IV, titre sorti en 2008 et sans surprise, l'apport du path tracing est plus que plaisant. On découvre une nouvelle version du jeu de Rockstar Games, avec des reflets, des ombres bien plus cohérents. Toutefois, les textures demeurent celles d'origine, il serait de bon aloi de coupler le projet avec de nouvelles textures, afin d'aboutir à un remake ultime ! […]

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Cooler Master V4 Alpha 3DHP Black, tout simplement superbe !

La technologie 3DHP arrive sur les premiers produits Cooler Master et nous découvrons aujourd'hui le V4 Alpha 3DHP Black. Un design fidèle à la série V, bien que très sage, deux caloducs 3DHP pour multiplier les performances, deux ventilateurs Mobius de 120 mm, le tout pour 40 USD ? Cooler Master entend bien frapper un grand coup, et ça commence fort bien avec une superbe finition ! En partenariat avec GVGMALL : Windows 10 Pro (15U+20AC) : https://biitt.ly/c8V0M Windows 11 Pro (20U+20AC) : https://biitt.ly/7ctfn […]

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Test Lossless Scaling : booster vos performances pour 6,89€, ça vaut le coup ?

On entend très souvent parler de Lossless Scaling, le logiciel développé par THS qui revendique être une solution universelle d'upscaling. En entendre régulièrement parler est une chose, mais vous êtes sans doute bien moins nombreux à avoir réellement essayé Lossless Scaling. Il faut dire qu'au quot...

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Should We Edit Nature to Help It Survive Climate Change?

A recent article in Noema magazines explores the issues in "editing nature to fix our failures." "It turns out playing God is neither difficult nor expensive," the article points out. "For about $2,000, I can go online and order a decent microscope, a precision injection rig, and a vial of enough CRISPR-Cas9 — an enzyme-based genome-editing tool — to genetically edit a few thousand fish embryos..." So when going beyond the kept-in-captivity Dire Wolf to the possibility of bringing back forests of the American chestnut tree, "The process is deceptively simple; the implications are anything but..." If scientists could use CRISPR to engineer a more heat-tolerant coral, it would give coral a better chance of surviving a marine environment made warmer by climate change. It would also keep the human industries that rely on reefs afloat. But should we edit nature to fix our failures? And if we do, is it still natural...? Evolution is not keeping pace with climate change, so it is up to us to give it an assist [according to Christopher Preston, an environmental philosopher from the University of Montana, who wrote a book on CRISPR called "Ma href="https://mitpress.mit.edu/9780262537094/the-synthetic-age/">The Synthetic Age."] In some cases, the urgency is so great that we may not have time to waste. "There's no doubt there are times when you have to act," Preston continued. "Corals are a case where the benefits of reefs are just so enormous that keeping some alive, even if they're genetically altered, makes the risks worth it." Kate Quigley, a molecular ecologist and a principal research scientist at Australia's Minderoo Foundation, says "Engineering the ocean, or the atmosphere, or coral is not something to be taken lightly. Science is incredible. But that doesn't mean we know everything and what the unintended consequences might be." Phillip Cleves, a principal investigator at the Carnegie Institute for Science's embryology department, is already researching whether coral could be bioengineered to be more tolerant to heat. But both of them have concerns: For all the research Quigley and Cleves have dedicated to climate-proofing coral, neither wants to see the results of their work move from experimentation in the lab to actual use in the open ocean. Needing to do so would represent an even greater failure by humankind to protect the environment that we already have. And while genetic editing and selective breeding offer concrete solutions for helping some organisms adapt, they will never be powerful enough to replace everything lost to rising water temperatures. "I will try to prepare for it, but the most important thing we can do to save coral is take strong action on climate change," Quigley told me. "We could pour billions and billions of dollars — in fact, we already have — into restoration, and even if, by some miracle, we manage to recreate the reef, there'd be other ecosystems that would need the same thing. So why can't we just get at the root issue?" And then there's the blue-green algae dilemma: George Church, the Harvard Medical School professor of genetics behind Colossal's dire wolf project, was part of a team that successfully used CRISPR to change the genome of blue-green algae so that it could absorb up to 20% more carbon dioxide via photosynthesis. Silicon Valley tech incubator Y Combinator seized on the advance to call for scaled-up proposals, estimating that seeding less than 1% of the ocean's surface with genetically engineered phytoplankton would sequester approximately 47 gigatons of CO2 a year, more than enough to reverse all of last year's worldwide emissions. But moving from deploying CRISPR for species protection to providing a planetary service flips the ethical calculus. Restoring a chestnut forest or a coral reef preserves nature, or at least something close to it. Genetically manipulating phytoplankton and plants to clean up after our mistakes raises the risk of a moral hazard. Do we have the right to rewrite nature so we can perpetuate our nature-killing ways?

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L’IA ou comment vendre 250$ quelque chose qui vous coûte 15000$

Les services d’IA ne cessent de m’étonner. Pour avoir vécu la bulle Internet de 2001-2002, je peux qu’être attentif au parfum actuel qui se dégage de ce marché. Parfum d’autant plus vif et tenace qu’il semble être largement multiplié par des investissements colossaux. En ce moment, on sent que le marché de l’IA commence à s’effriter. La rentabilité des investissements devient longue et assez délicate. Et c’est pour cela que cette histoire est savoureuse.

Imaginez-vous commerçant ou fournisseur de service en train de faire votre « Business Plan » et de le présenter à la banque pour trouver les fonds nécessaires pour vous établir. Il est prévu quelques années difficiles au début, on ne trouve pas forcément sa clientèle immédiatement et il faut faire ses preuves. Mais, au bout de quelques trimestres ou années, on estime pouvoir dégager des bénéfices et donc rembourser la banque correctement sur un plan étalé sur quelques temps. On tend son dossier au banquier, il dit « non » et ensuite on hypothèque sa baraque pour se jeter à l’eau. Ou on retourne à son poste salarié en mâchouillant ses illusions perdues.

Maintenant, imaginez vous être, je ne sais pas, développeur d’applications. Et vous proposeriez un business plan ou vous vendriez des forfaits de prestation de service à 250$ à diverses sociétés. En gros, vous leur apportez de l’aide en ligne en les corrigeant ou en réalisant leur code. Seulement voilà, vous êtes malin et vous vous dites qu’au lieu de répondre vous-même, vous allez faire appel à des développeurs indépendants au travers d’une plateforme commune. Le client pose sa question, un développeur répond. Tout le monde est content. Il y a pourtant un petit hic dans votre business plan. Votre banquier est en train de le lire quand vous le voyez soulever un sourcil interrogateur. Il pose son doigt sur votre tableau présentant vos recettes et pointe un léger détail. La courbe des bénéfices s’enfonce irrémédiablement vers des pertes et à une vitesse vertigineuse.

Parce que le coût du salaire versé à vos développeurs pour assurer la tâche d’aide à ces entreprises est évalué à 15 000$. Ce qui pose un petit problème avec une perte nette de 14 750$ par abonnement vendu. Après que vous vous soyez baissé pour éviter le fauteuil, pourtant vraiment très lourd, que votre banquier vient d’envoyer voler dans la pièce, vous prenez vos affaires et vous partez rapidement.

Tes calculs sont pas bon KevIA

C’est du moins ce que l’on serait tenté de penser dans une économie logique. Mais, comme pour la bulle internet des années 2000, avec l’IA nous ne sommes pas dans une économie logique. La société Augment Code propose peu ou prou cela, une aide au développement. Mieux, elle n’a pas besoin de développeurs à payer pour aider les boites. Non, elle fait appel à une IA qui rend ce service pour elle. Seulement voilà, Augment Code n’a pas de gros serveurs pour ses calculs, elle sous traite cette partie à Anthropic pour exploiter son IA Sonnet 4.5. C’est cette autre société qui héberge l’IA pour éviter les frais inhérents à ce genre d’investissement.

Et Augment Code propose un forfait de 250$ pour un mois d’accès à son IA. Ce forfait baptisé « 250$ Max » permet ensuite de poser toutes les questions ou de demander le traitement de n’importe quelle tâche à leur IA. Vous voyez le problème ? Augment Code propose d’un côté un service avec un prix fixe et attractif et de l’autre se fournit chez un autre prestataire qui va lui facturer les services à la tâche et non pas au forfait. La société indique devoir changer son « business model » parce que, par exemple, un de ses clients au forfait de 250$ a réussi l’exploit de poser 335 requêtes par heure, 24h/24 pendant 30 jours. Un total qui a fini par couter 15 000$ à Augment Code. Une perte sèche de 14 750$ sur le mois, exactement comme dans l’exemple de notre banquier à la chaise volante.

On imagine bien qu’aucun humain ne peut réussir à poser 355 questions par heure, soit près de 6 questions par minute, 24H/24 et 7J/7. Ce qu’a fait le client d’Augment Code est simplement d’optimiser au mieux son forfait. Il lui a probablement suffi de son côté de coder une solution pour collecter toutes les questions et demandes d’aide de ses propres codeurs. Solution logicielle qui va les stocker dans une pile de travail avant de les soumettre petit à petit à l’IA. Les résultats collectés étant ensuite renvoyés localement aux différents développeurs au fur et à mesure des réponses de l’IA. Simple et très efficace puisque, au lieu de prendre plusieurs abonnements à 250$, la boite peut épauler des dizaines de salariés avec un seul forfait.

Les Vases Communicants de Géraldine Py & Roberto Verde

Les Vases Communicants de Géraldine Py & Roberto Verde

Augment Code a donc décidé de changer son modèle. Oubliant les plans « All Inclusive » pour des solutions par « jetons » où on paiera en fonction de sa consommation. On achètera un nombre de jetons que l’on dépensera ensuite au fur et à mesure de son utilisation. Ainsi les 255 600 questions posées jour et nuit sur un simple abonnement à 250$ se transformeront en un tarif logiquement au-dessus des 15 000$ du simple coût de traitement facturé par la société qui exécute cette IA. Il faut en effet payer les salariés d’Augment Code et quelques autres détails de charge, de marketing et de dettes…

Reste à savoir si la société va conserver sa clientèle. Si énormément de sociétés de développement ont dû trouver absolument fantastique cette opportunité à 250$, ils ne seront peut-être plus aussi enchantés par le même service proposé beaucoup plus cher. Pour faire passer la pilule, Augment Code va proposer des crédits offerts de transition et explore des moyens de baisser ses coûts en changeant partiellement de fournisseurs avec GPT-5. Elle a également décidé de proposer un système d’évaluation de l’aide demandée. Une tâche simple ne coutera que quelques crédits quand un ordre plus complexe alourdira fortement la note. Cela ne va pas rendre le suivi des coûts de développement facile pour les prestataires qui se servent du service et qui vont devoir les refléter à leur tour ces augmentations à leurs clients. Imaginez l’impact pour la société tierce, tout au bout de la chaine, à qui ont dit que la facture s’alourdit.

Évidemment, il faudra un certain temps avant qu’Augment Code retrouve un équilibre financier avec ces changements. Éponger les dettes accumulées sera déjà une tâche difficile. Mais le plus drôle dans cette histoire n’est pas vraiment situé à cet étage. Le plus drôle, c’est que ce qui arrive à Augment Code n’est qu’une maquette, un modèle réduit de ce qu’il se passe à l’échelle supérieure. Anthropic et OpenAI sont tout à fait dans le même schéma. Mais à des échelles encore plus monstrueuses encore. Eux aussi ont investi des milliards et des milliards de dollars dans des serveurs pour se développer et pour le moment, les sociétés ne sont pas rentables et brûlent le cash de leurs investisseurs. À un moment, il va bien falloir inverser cette tendance.

On verra bien ou tout cela nous mènera. Mais quand je croise cette idée avec celle d’une IA dédiée locale, déposée sur un petit serveur au sein même d’une boite de développement, je n’imagine plus une bulle, mais une vraie soirée mousse.

L’IA ou comment vendre 250$ quelque chose qui vous coûte 15000$ © MiniMachines.net. 2025

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Campus IA : que sait-on du mégaprojet de data center à 1,4 GW et 50 milliards d’euros ?

Too much is the same as not enough
Campus IA : que sait-on du mégaprojet de data center à 1,4 GW et 50 milliards d’euros ?

50 milliards d’euros d’investissements, une puissance de calcul dédiée à l’IA représentant à terme l’équivalent d’un réacteur nucléaire, le tout sur un terrain de 70 hectares aux portes de la région parisienne : la France devrait bientôt pouvoir s’enorgueillir d’un centre de données aux capacités superlatives. À l’occasion de l’ouverture d’une phase de consultation publique, plongée dans les entrailles du pharaonique projet « Campus IA » au sein duquel subsistent de nombreuses zones d’ombre.

C’était l’une des annonces phares de l’édition 2025 du sommet Choose France : parmi la débauche de milliards d’euros promis pour soutenir l’économie française, une enveloppe significative venue du fonds d’investissement des Émirats arabes unis, MGX, devait aller à la création du « plus grand campus d’IA d’Europe », avec une puissance de calcul programmée censée représenter, à terme, une puissance cumulée de 1,4 GW.

Si l’on entend désormais parler régulièrement de datacenters capables de consommer l’équivalent de la puissance électrique d’un réacteur nucléaire dans les annonces d’OpenAI, ce « campus » est, par ses dimensions, une première pour la France. À titre de comparaison, le datacenter (généraliste, non dédié à l’IA) Paris Digital Park, inauguré à La Courneuve en 2024, représente une consommation de 120 MW, alors qu’il déploie tout de même 40 000 m² de salles serveurs. Il est actuellement considéré comme le plus grand datacenter de l’Hexagone.

Avec le campus IA, on parle donc d’un facteur 10, ce qui soulève d’innombrables questions relatives à l’alimentation électrique, aux ressources nécessaires au refroidissement, mais aussi aux impacts économiques, sociaux ou sociétaux potentiels. Ces questions se posent de façon d’autant plus criante que le campus IA, dont la construction doit démarrer dès 2026 près de Melun, est censé n’être que le premier d’une longue série d’usines à intelligence artificielle, pour reprendre la terminologie employée par la Commission européenne.

Les premières informations concrètes relatives au projet étaient de ce fait particulièrement attendues, aussi bien par les détracteurs de la course à l’IA que par ses partisans, politiques ou économiques.


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