À la frontière entre la Birmanie et la Thaïlande, le KK Park constitue une véritable usine à arnaquer les internautes, alimentée par le travail forcé de milliers de personnes.
Depuis février, la Chine, la Thaïlande et la Birmanie travaillent conjointement pour stopper ce fléau.
Ce 20 octobre, la junte birmane a opéré une descente sur place et saisi 30 récepteurs Starlink utilisés pour contourner le blocage d’internet imposé par les autorités thaïlandaises.
La police sud-coréenne a, de son côté, émis 59 mandats d’arrêt contre des ressortissants suspectés d’avoir participé à ces activités, rapporte Le Temps.
La fondation Wikimedia lance un signal d’alarme, constatant une baisse du nombre de pages vues par des humains au cours des derniers mois. Elle s’inquiète du fait que cela entraine une baisse du nombre de bénévoles enrichissant l’encyclopédie.
La fondation Wikimedia a publié un billet de blog ce vendredi 17 octobre dans lequel elle décrit une « baisse du nombre de pages vues par les utilisateurs sur Wikipédia au cours des derniers mois, soit une diminution d’environ 8 % par rapport aux mêmes mois en 2024 ».
Nombre de pages vues par des humains pour toutes les versions linguistiques de Wikipédia depuis septembre 2021, avec révision du nombre de pages vues depuis avril 2025. Wikimedia Fundation
Marshall Miller, directeur de produit, y explique que la fondation a actualisé sa méthode pour identifier si un visiteur est un humain ou un robot. En effet, vers le mois de mai, elle a observé un trafic anormal venant du Brésil que ses systèmes identifiaient jusque là comme des visiteurs humains alors qu’il s’agissait vraisemblablement de consultations par des crawlers de services.
Un petit peu avant, la fondation évoquait déjà le sérieux problème que provoquaient les crawlers d’IA pour le web, en génèrant un trafic « sans précédent et présentent des risques et des coûts croissants ».
Impact des services d’IA sur la consultation directe de l’encyclopédie participative
Ici, c’est un autre effet de ces services qu’évoque la fondation. « Nous pensons que ces baisses reflètent l’impact de l’IA générative et des réseaux sociaux sur la manière dont les gens recherchent des informations, en particulier avec les moteurs de recherche qui fournissent directement des réponses aux internautes, souvent basées sur le contenu de Wikipédia », explique Marshall Miller.
Tout ça n’est pas une surprise pour la fondation qui ajoute que « cette évolution progressive n’est pas propre à Wikipédia ». « De nombreux autres éditeurs et plateformes de contenu font état de changements similaires, les utilisateurs passant davantage de temps sur les moteurs de recherche, les chatbots IA et les réseaux sociaux pour trouver des informations. Ils subissent également la pression que ces entreprises exercent sur leur infrastructure ». En juin dernier, nous relayions les inquiétudes de responsables de sites web (notamment scientifiques et/ou bénévoles).
Les fichiers robots.txt sont les premiers boucliers des sites web contre les crawlers intempestifs. Et Wikipédia ne s’en prive pas. La version anglophone de l’encyclopédie a un fichier robots.txt très détaillé, avec des commentaires. Ainsi, on peut y trouver, par exemple, une section listant des user-agents comme HTTrack ou Microsoft.URL.Control surmontée du commentaire : « Certains robots sont connus pour causer des problèmes, en particulier ceux conçus pour copier des sites entiers. Veuillez respecter le fichier robots.txt ». On peut y voir aussi que les crawlers Mediapartners-Google, utilisés par Google pour son service Adsense, sont bloqués avec juste comme commentaires le fait qu’ils sont reliés à de la pub. La partie francophone a peu ou prou la même liste avec quelques ajouts dans son robots.txt.
Mais cette première protection ne suffit plus. Comme l’expliquait Cloudflare en août dernier, Perplexity utilisait deux types de bots en fonction des autorisations des éditeurs concernant l’IA. L’entreprise déguisait ainsi parfois ses crawlers utilisés à des fins d’entrainement d’IA en navigateurs tout ce qu’il y a de plus classique.
La fondation Wikimedia rappelle que « presque tous les grands modèles linguistiques (LLM) s’entraînent sur les jeux de données de Wikipédia, et les moteurs de recherche et les plateformes de réseaux sociaux donnent la priorité à ses informations pour répondre aux questions de leurs utilisateurs ». Et elle y voit du positif pour le projet qu’elle chapote : « cela signifie que les gens lisent les connaissances créées par les bénévoles de Wikimedia partout sur Internet, même s’ils ne visitent pas wikipedia.org. Ces connaissances créées par l’homme sont devenues encore plus importantes pour la diffusion d’informations fiables en ligne ».
Le risque d’une baisse de la participation au projet
Mais elle y voit aussi un risque, et pas seulement sur ses infrastructures : « avec moins de visites sur Wikipédia, moins de bénévoles vont développer et enrichir le contenu, et moins de donateurs individuels vont soutenir ce travail ».
Défendant le projet Wikipédia, la fondation en donne, sans surprise, une vision opposée de celle récemment véhiculée par Elon Musk annonçant son projet personnel Grokipedia. « Wikipédia est le seul site de cette envergure à appliquer des normes de vérifiabilité, de neutralité et de transparence qui alimentent l’information sur tout Internet, et elle continue d’être essentielle pour répondre aux besoins quotidiens des gens en matière d’information, d’une manière invisible », assure-t-elle.
Le défi pour la fondation est donc que les lecteurs sachent que ce contenu vient bien de Wikipédia et qu’ils continuent à y contribuer. Le programme Wikimedia Enterprise est censé pousser les entreprises à attribuer correctement les contenus. La fondation assure travailler sur des manières d’amener les générations qui sont plus sur YouTube, TikTok, Roblox, et Instagram à collaborer à l’encyclopédie.
À la frontière entre la Birmanie et la Thaïlande, le KK Park constitue une véritable usine à arnaquer les internautes, alimentée par le travail forcé de milliers de personnes.
Depuis février, la Chine, la Thaïlande et la Birmanie travaillent conjointement pour stopper ce fléau.
Ce 20 octobre, la junte birmane a opéré une descente sur place et saisi 30 récepteurs Starlink utilisés pour contourner le blocage d’internet imposé par les autorités thaïlandaises.
La police sud-coréenne a, de son côté, émis 59 mandats d’arrêt contre des ressortissants suspectés d’avoir participé à ces activités, rapporte Le Temps.
La fondation Wikimedia lance un signal d’alarme, constatant une baisse du nombre de pages vues par des humains au cours des derniers mois. Elle s’inquiète du fait que cela entraine une baisse du nombre de bénévoles enrichissant l’encyclopédie.
La fondation Wikimedia a publié un billet de blog ce vendredi 17 octobre dans lequel elle décrit une « baisse du nombre de pages vues par les utilisateurs sur Wikipédia au cours des derniers mois, soit une diminution d’environ 8 % par rapport aux mêmes mois en 2024 ».
Nombre de pages vues par des humains pour toutes les versions linguistiques de Wikipédia depuis septembre 2021, avec révision du nombre de pages vues depuis avril 2025. Wikimedia Fundation
Marshall Miller, directeur de produit, y explique que la fondation a actualisé sa méthode pour identifier si un visiteur est un humain ou un robot. En effet, vers le mois de mai, elle a observé un trafic anormal venant du Brésil que ses systèmes identifiaient jusque là comme des visiteurs humains alors qu’il s’agissait vraisemblablement de consultations par des crawlers de services.
Un petit peu avant, la fondation évoquait déjà le sérieux problème que provoquaient les crawlers d’IA pour le web, en génèrant un trafic « sans précédent et présentent des risques et des coûts croissants ».
Impact des services d’IA sur la consultation directe de l’encyclopédie participative
Ici, c’est un autre effet de ces services qu’évoque la fondation. « Nous pensons que ces baisses reflètent l’impact de l’IA générative et des réseaux sociaux sur la manière dont les gens recherchent des informations, en particulier avec les moteurs de recherche qui fournissent directement des réponses aux internautes, souvent basées sur le contenu de Wikipédia », explique Marshall Miller.
Tout ça n’est pas une surprise pour la fondation qui ajoute que « cette évolution progressive n’est pas propre à Wikipédia ». « De nombreux autres éditeurs et plateformes de contenu font état de changements similaires, les utilisateurs passant davantage de temps sur les moteurs de recherche, les chatbots IA et les réseaux sociaux pour trouver des informations. Ils subissent également la pression que ces entreprises exercent sur leur infrastructure ». En juin dernier, nous relayions les inquiétudes de responsables de sites web (notamment scientifiques et/ou bénévoles).
Les fichiers robots.txt sont les premiers boucliers des sites web contre les crawlers intempestifs. Et Wikipédia ne s’en prive pas. La version anglophone de l’encyclopédie a un fichier robots.txt très détaillé, avec des commentaires. Ainsi, on peut y trouver, par exemple, une section listant des user-agents comme HTTrack ou Microsoft.URL.Control surmontée du commentaire : « Certains robots sont connus pour causer des problèmes, en particulier ceux conçus pour copier des sites entiers. Veuillez respecter le fichier robots.txt ». On peut y voir aussi que les crawlers Mediapartners-Google, utilisés par Google pour son service Adsense, sont bloqués avec juste comme commentaires le fait qu’ils sont reliés à de la pub. La partie francophone a peu ou prou la même liste avec quelques ajouts dans son robots.txt.
Mais cette première protection ne suffit plus. Comme l’expliquait Cloudflare en août dernier, Perplexity utilisait deux types de bots en fonction des autorisations des éditeurs concernant l’IA. L’entreprise déguisait ainsi parfois ses crawlers utilisés à des fins d’entrainement d’IA en navigateurs tout ce qu’il y a de plus classique.
La fondation Wikimedia rappelle que « presque tous les grands modèles linguistiques (LLM) s’entraînent sur les jeux de données de Wikipédia, et les moteurs de recherche et les plateformes de réseaux sociaux donnent la priorité à ses informations pour répondre aux questions de leurs utilisateurs ». Et elle y voit du positif pour le projet qu’elle chapote : « cela signifie que les gens lisent les connaissances créées par les bénévoles de Wikimedia partout sur Internet, même s’ils ne visitent pas wikipedia.org. Ces connaissances créées par l’homme sont devenues encore plus importantes pour la diffusion d’informations fiables en ligne ».
Le risque d’une baisse de la participation au projet
Mais elle y voit aussi un risque, et pas seulement sur ses infrastructures : « avec moins de visites sur Wikipédia, moins de bénévoles vont développer et enrichir le contenu, et moins de donateurs individuels vont soutenir ce travail ».
Défendant le projet Wikipédia, la fondation en donne, sans surprise, une vision opposée de celle récemment véhiculée par Elon Musk annonçant son projet personnel Grokipedia. « Wikipédia est le seul site de cette envergure à appliquer des normes de vérifiabilité, de neutralité et de transparence qui alimentent l’information sur tout Internet, et elle continue d’être essentielle pour répondre aux besoins quotidiens des gens en matière d’information, d’une manière invisible », assure-t-elle.
Le défi pour la fondation est donc que les lecteurs sachent que ce contenu vient bien de Wikipédia et qu’ils continuent à y contribuer. Le programme Wikimedia Enterprise est censé pousser les entreprises à attribuer correctement les contenus. La fondation assure travailler sur des manières d’amener les générations qui sont plus sur YouTube, TikTok, Roblox, et Instagram à collaborer à l’encyclopédie.
For those wondering how the AMD 3D V-Cache performance with the Ryzen 9 9950X3D is looking on Linux relative to Microsoft Windows, a few weeks back I carried out some comparison benchmarks of Windows 11 25H2 against Ubuntu Linux both the Ubuntu 24.04.3 LTS release and an Ubuntu 25.10 development build using both the AMD Ryzen 9 9950X and Ryzen 9 9950X3D processors.
Test scores across OECD countries peaked around 2012 and have declined since. IQ scores in many developed countries appear to be falling after rising throughout the twentieth century. Nataliya Kosmyna at MIT's Media Lab began noticing changes around two years ago when strangers started emailing her to ask if using ChatGPT could alter their brains. She posted a study in June tracking brain activity in 54 students writing essays. Those using ChatGPT showed significantly less activity in networks tied to cognitive processing and attention compared to students who wrote without digital help or used only internet search engines. Almost none could recall what they had written immediately after submitting their work.
She received more than 4,000 emails afterward. Many came from teachers who reported students producing passable assignments without understanding the material. A British survey found that 92% of university students now use AI and roughly 20% have used it to write all or part of an assignment. Independent research has found that more screen time in schools correlates with worse results. Technology companies have designed products to be frictionless, removing the cognitive challenges brains need to learn. AI now allows users to outsource thinking itself.
Depuis son compte et son réseau social personnel Truth, comme depuis les outils de la Maison Blanche, Donald Trump a de nouveau recouru à l’IA pour commenter les vastes manifestations organisées aux États-Unis contre son gouvernement et sa politique.
L’avion est signé « King Trump ». Aux commandes, un faux Donald Trump coiffé d’une couronne. Sur fond de rock’n’roll – en l’occurrence, le générique de Top Gun par Kenny Loggins –, l’engin vole au-dessus des manifestations contre le gouvernement actuel pour y larguer une pluie de déjections. Telle est la direction artistique choisie par le président des États-Unis pour signifier ce qu’il pense des manifestations qui secouent les États-Unis.
Ce samedi, près de 3 000 rassemblements étaient organisés à travers le pays pour s’opposer à la « prise de pouvoir autoritaire » de son président. « No Kings » (pas de rois) était le mot d’ordre retrouvé dans chacune de ces manifestations. Selon les organisateurs, 7 millions de personnes auraient ainsi défilé dans diverses villes d’États démocrates comme républicains, y compris aux abords de la résidence trumpienne de Mar-a-Lago, en Floride.
Sur son réseau Truth Social, ce dernier a critiqué ces mobilisations avec une vidéo scatologique générée par IA. En 2018, son conseiller Steve Bannon lui intimait d’« inonder la zone de merde », c’est-à-dire de créer la confusion dans le débat public en y projetant indistinctement tout élément d’information, de désinformation et de contenus irritants susceptibles de créer des polémiques. Depuis quelques mois, le chef des États-Unis semble appliquer la consigne toujours plus littéralement, que ce soit sur son réseau personnel ou sur des plateformes plus grand public.
Car cet épisode d’aéronautique insultante est loin d’être le premier cas dans lequel Donald Trump recourt à l’IA générative pour passer ses messages politiques. Début 2025, l’homme d’État diffusait une vidéo étrange, pensée comme satirique par ses créateurs, d’une hypothétique « riviera » créée à Gaza. Donald Trump, Elon Musk et Benjamin Netanhyahou y étaient représentés sous des pluies de dollars ou face à une femme exotisée, habillée en danseuse du ventre.
À la même époque, différents groupes de défense des droits de la population latino avaient critiqué le président des États-Unis pour son recours à des mèmes et des images générées par IA visant à décrédibiliser les représentants démocrates du Congrès. Parmi les images produites, l’une visait notamment le représentant de New-York Hakeem Jeffries. Premier homme noir élu au poste de Minority Leader, le poste le plus important à la tête de l’opposition à la Chambre des représentants, Jeffries était représenté avec un sombrero de style mexicain et son discours recouvert d’une musique de mariachis.
L’Hispanic Federation, la Latino Victory Foundation, la League of United Latin American Citizens et divers autres organismes avaient alors souligné que l’usage « préoccupant de l’IA pour amplifier les stéréotypes haineux est non seulement irresponsable, mais constitue aussi un acte de désinformation visant à stigmatiser plus avant les Latinos ».
Cet été, il relayait encore une vidéo Gen AI d’une fausse arrestation de Barack Obama. L’IA a aussi été utilisée pour attaquer Trump et sa politique. Alors qu’il lançait une guerre tarifaire contre l’essentiel de la planète, des usagers chinois ont inondé TikTok, Douyin et d’autres réseaux de vidéos supposées représenter des Américains obèses, voire Donald Trump, J.D. Vance ou Elon Musk, à l’usine.
Inondation d’AI slop
L’emploi que fait le président des États-Unis d’IA générative s’inscrit par ailleurs dans une tendance plus large de multiplication des contenus dits d’« AI slop », c’est-à-dire de « boue » d’IA. Une nouvelle pollution des espaces numériques qui a émergé avec le succès des outils comme ChatGPT, Claude ou Midjourney, et que divers observateurs accusent désormais de « tuer internet ».
Après s’être penché sur 65 000 articles de langue anglaise publiés entre janvier 2020 et mai 2025, le spécialiste du SEO Graphite vient de publier un rapport constatant que depuis quelques mois, la moitié des publications recensées avaient été générées par IA. Si Donald Trump n’utilise pas le format article, ses publications de vidéos et de mèmes adaptés aux réseaux sociaux contribuent, eux aussi, à la tendance.
Ce week-end, les comptes officiels de la Maison-Blanche ont diffusée d’autres images générées par IA représentant Donald Trump et J.D. Vance affublés de couronnes, et leurs opposants, de nouveau, coiffés de sombrero.
Depuis son compte et son réseau social personnel Truth, comme depuis les outils de la Maison Blanche, Donald Trump a de nouveau recouru à l’IA pour commenter les vastes manifestations organisées aux États-Unis contre son gouvernement et sa politique.
L’avion est signé « King Trump ». Aux commandes, un faux Donald Trump coiffé d’une couronne. Sur fond de rock’n’roll – en l’occurrence, le générique de Top Gun par Kenny Loggins –, l’engin vole au-dessus des manifestations contre le gouvernement actuel pour y larguer une pluie de déjections. Telle est la direction artistique choisie par le président des États-Unis pour signifier ce qu’il pense des manifestations qui secouent les États-Unis.
Ce samedi, près de 3 000 rassemblements étaient organisés à travers le pays pour s’opposer à la « prise de pouvoir autoritaire » de son président. « No Kings » (pas de rois) était le mot d’ordre retrouvé dans chacune de ces manifestations. Selon les organisateurs, 7 millions de personnes auraient ainsi défilé dans diverses villes d’États démocrates comme républicains, y compris aux abords de la résidence trumpienne de Mar-a-Lago, en Floride.
Sur son réseau Truth Social, ce dernier a critiqué ces mobilisations avec une vidéo scatologique générée par IA. En 2018, son conseiller Steve Bannon lui intimait d’« inonder la zone de merde », c’est-à-dire de créer la confusion dans le débat public en y projetant indistinctement tout élément d’information, de désinformation et de contenus irritants susceptibles de créer des polémiques. Depuis quelques mois, le chef des États-Unis semble appliquer la consigne toujours plus littéralement, que ce soit sur son réseau personnel ou sur des plateformes plus grand public.
Car cet épisode d’aéronautique insultante est loin d’être le premier cas dans lequel Donald Trump recourt à l’IA générative pour passer ses messages politiques. Début 2025, l’homme d’État diffusait une vidéo étrange, pensée comme satirique par ses créateurs, d’une hypothétique « riviera » créée à Gaza. Donald Trump, Elon Musk et Benjamin Netanhyahou y étaient représentés sous des pluies de dollars ou face à une femme exotisée, habillée en danseuse du ventre.
À la même époque, différents groupes de défense des droits de la population latino avaient critiqué le président des États-Unis pour son recours à des mèmes et des images générées par IA visant à décrédibiliser les représentants démocrates du Congrès. Parmi les images produites, l’une visait notamment le représentant de New-York Hakeem Jeffries. Premier homme noir élu au poste de Minority Leader, le poste le plus important à la tête de l’opposition à la Chambre des représentants, Jeffries était représenté avec un sombrero de style mexicain et son discours recouvert d’une musique de mariachis.
L’Hispanic Federation, la Latino Victory Foundation, la League of United Latin American Citizens et divers autres organismes avaient alors souligné que l’usage « préoccupant de l’IA pour amplifier les stéréotypes haineux est non seulement irresponsable, mais constitue aussi un acte de désinformation visant à stigmatiser plus avant les Latinos ».
Cet été, il relayait encore une vidéo Gen AI d’une fausse arrestation de Barack Obama. L’IA a aussi été utilisée pour attaquer Trump et sa politique. Alors qu’il lançait une guerre tarifaire contre l’essentiel de la planète, des usagers chinois ont inondé TikTok, Douyin et d’autres réseaux de vidéos supposées représenter des Américains obèses, voire Donald Trump, J.D. Vance ou Elon Musk, à l’usine.
Inondation d’AI slop
L’emploi que fait le président des États-Unis d’IA générative s’inscrit par ailleurs dans une tendance plus large de multiplication des contenus dits d’« AI slop », c’est-à-dire de « boue » d’IA. Une nouvelle pollution des espaces numériques qui a émergé avec le succès des outils comme ChatGPT, Claude ou Midjourney, et que divers observateurs accusent désormais de « tuer internet ».
Après s’être penché sur 65 000 articles de langue anglaise publiés entre janvier 2020 et mai 2025, le spécialiste du SEO Graphite vient de publier un rapport constatant que depuis quelques mois, la moitié des publications recensées avaient été générées par IA. Si Donald Trump n’utilise pas le format article, ses publications de vidéos et de mèmes adaptés aux réseaux sociaux contribuent, eux aussi, à la tendance.
Ce week-end, les comptes officiels de la Maison-Blanche ont diffusée d’autres images générées par IA représentant Donald Trump et J.D. Vance affublés de couronnes, et leurs opposants, de nouveau, coiffés de sombrero.
Il nous a fallu pas mal de temps pour comprendre cette actualité, pourquoi ? Car probablement, comme nous, vous allez instinctivement penser à la RTX 2080 Ti, qui est une carte que nous connaissons tous bien. Mais voilà, ce prototype qui vient de sortir de chez un réparateur de CG n'est pas une RTX 2080 Ti, mais une GTX 2080 Ti. Les premières cartes qui ont donc apporté le Ray Tracing sur le marché ont failli rester des GTX, mais NVIDIA a, dans son cheminent de création, remplacé le G, par un R, pour indiquer l'arrivée et la prise en charge matériel du Ray Tracing. […]
On commence la semaine avec un laptop assez musclé, à savoir le Acer Predator Triton 14 AI. Une machine qui est en 14 pouces, qui exploite une dalle OLED, un processeur Intel Core Ultra 9 288V, une GeForce RTX 5070, 32 Go de DDR5 et un SSD de 2 To.
Il est découvrir ici même : Test portable Acer Predator Triton 14 AI ou en cliquant sur la source. […]
Painkiller sort demain, ce reboot du jeu iconique sorti il y a 20 ans a été annoncé il y a plusieurs mois. Et là, l'heure est quasiment venue, la résurrection de ce pourfendeur d'âmes démoniaques pour gagner son repos et son honneur approche. Si vous ne connaissez pas, l'ambiance apocalyptique, mêla...
AWS experienced a three-hour outage early Monday morning that disrupted thousands of websites and applications across the globe. The cloud computing provider reported DNS problems with DynamoDB in its US-EAST-1 region in northern Virginia starting at 12:11 a.m. Pacific time. Over 4 million users reported issues, according to Downdetector. Snapchat saw reports spike from more than 22,000 to around 4,000 as systems recovered. Roblox dropped from over 12,600 complaints to fewer than 500. Reddit and the financial platform Chime remained affected longer. Perplexity, Coinbase and Robinhood attributed their platform disruptions directly to AWS.
Gaming platforms including Fortnite, Clash Royale and Clash of Clans went offline. Signal confirmed the messaging app was down. In Britain, Lloyd Bank, Bank of Scotland, Vodafone, BT, and the HMRC website faced problems. United Airlines reported disrupted access to its app and website overnight. Some internal systems were temporarily affected. Delta experienced a small number of minor flight delays. By 3:35 a.m. Pacific time, AWS said the issue had been fully mitigated. Most service operations were succeeding normally though some requests faced throttling during final resolution. AWS holds roughly one-third of the cloud infrastructure market ahead of Microsoft and Google.
Avec une dalle QHD en 2560 x 1440 pixels, le KTC-H27E6 se présente comme un écran confortable pour tous types d’usages. S’il est orienté jeu avec un rafraichissement très rapide de 300 Hz avec un temps de réponse de 1 ms, il propose également une couverture de couleurs parfaite pour le multimédia et la création 2D.
Sa dalle affiche une colorimétrie d’usine contrôlée à 144% de la couverture sRGB. 102% de la norme NTSC, 114% en Adobe RGB et 106% de la norme DCI-P3. De quoi calibrer très correctement ses 16.7 millions de couleurs. La luminosité de la dalle atteint 450 cd/m².
Compatible avec les normes G-Sync et FreeSync, le KTC-H27E6 propose une connectique classique avec quatre entrées vidéo. Deux ports HDMI 2.1 et deux DisplayPort 1.4, tous proposant la gestion de l’affichage à 300 Hz dans sa définition maximale. Un port Jack audio pour brancher un casque est par ailleurs présent.
Le pied de l’écran est fixé en mode VESA 100 x 100 à l’écran, ce qui permettra de recourir à un bras externe. Par défaut, le matériel livré permet une inclinaison de -5 à +20°, une rotation de 45° et la possibilité de faire pivoter la dalle à 90° pour passer d’un affichage paysage à un portrait.
Le KTC-H27E6 est proposé sur Amazon à 265.99€. L’écran sera garanti 2 ans et vous aurez une livraison gratuite. Attention, il ne reste que 13 produits en stock à ce prix.
It looks like the upcoming Linux 6.19 kernel could land initial Tenstorrent vendor support and provide initial support for the Blackhole SoC with the initial Blackhole P100/P150 PCIe accelerator cards...
Il est temps de conclure cette longue série de tests sur les GeForce RTX 5000 dans nos portables avec un petit laptop de 14 pouces qui ne paie pas de mine, mais qui, sur le papier, présente des composants prometteurs. Nous avons dans cette machine un processeur Intel Core Ultra 9 288V avec une carte graphique GeForce RTX 5070 mobile de chez NVIDIA. Nous lui trouvons aussi 32 Go de DDR5 ainsi qu’un SSD de 1 To. Mais également une dalle tactile OLED capable de monter jusqu’à 120 Hz en 2880 x 1800 pixels, avec la prise en charge du G-Sync Compatible de chez NVIDIA. Il y a donc des composants de choix dans cet Acer Predator Triton 14 AI, un laptop que l’on retrouve sous la référence PT14-52T-91H8, mais saura-t-il nous convaincre autant que les précédents de cette longue série ?
Petite note concernant le tarif : nous avons un sample importé en QWERTY et une configuration que nous ne trouvons pas en France. En revanche, nous retrouvons le même modèle avec un SSD de 2 To pour un tarif de 3 000 €. Nous allons donc prendre en compte ce tarif.
Vendredi dernier, alors que nous évoquions les projets de TSMC autour pour le 2 nm et commentions les propos de son PDG sur l’accélération du déploiement de nœuds de pointe dans ses usines américaines, NVIDIA publiait un communiqué célébrant la production du premier wafer Blackwell sur le sol des États-Unis. Pour situer, cette étape intervient six moins après un papier daté du 14 avril qui annonçait que les puces NVIDIA Blackwell étaient entrées en production dans les usines de Phoenix... [Tout lire]
Erebor, le projet de banque fondé par plusieurs acteurs de l’industrie technologique américaine et nommé d’après l’œuvre de J.R.R. Tolkien, a reçu une première approbation de l’administration Trump.
Porté par Palmer Lucker, cofondateur de la société de technologies militaires Anduril, et le Founders Fund de Peter Thiel, le projet vient de recevoir une autorisation conditionnelle pour obtenir le statut de banque nationale.
Cette approbation dépend de l’obtention, par la banque, d’actions dans une banque de la Réserve fédérale et d’une assurance-dépôts auprès de la Federal Deposit Insurance Corporation.
En pratique, Erebor pourrait avoir pour mission de combler le vide laissé par le dépôt de bilan de la Silicon Valley Bank (SVB) en 2023, et de financer des projets risqués, de start-ups voire de l’écosystème des cryptoactifs.
La sénatrice démocrate Elizabeth Warren sonne d’ailleurs l’alarme sur le projet, s’inquiétant de le voir servir les intérêts de la famille Trump dans les crypto-actifs.
Dans un communiqué, elle critique le fait que les « régulateurs financiers de Trump viennent d’accélérer l’approbation de cette entreprise risquée qui pourrait entraîner un nouveau plan de sauvetage financé par les contribuables américains et déstabiliser notre système bancaire », rapporte MSNBC.
Erebor, le projet de banque fondé par plusieurs acteurs de l’industrie technologique américaine et nommé d’après l’œuvre de J.R.R. Tolkien, a reçu une première approbation de l’administration Trump.
Porté par Palmer Lucker, cofondateur de la société de technologies militaires Anduril, et le Founders Fund de Peter Thiel, le projet vient de recevoir une autorisation conditionnelle pour obtenir le statut de banque nationale.
Cette approbation dépend de l’obtention, par la banque, d’actions dans une banque de la Réserve fédérale et d’une assurance-dépôts auprès de la Federal Deposit Insurance Corporation.
En pratique, Erebor pourrait avoir pour mission de combler le vide laissé par le dépôt de bilan de la Silicon Valley Bank (SVB) en 2023, et de financer des projets risqués, de start-ups voire de l’écosystème des cryptoactifs.
La sénatrice démocrate Elizabeth Warren sonne d’ailleurs l’alarme sur le projet, s’inquiétant de le voir servir les intérêts de la famille Trump dans les crypto-actifs.
Dans un communiqué, elle critique le fait que les « régulateurs financiers de Trump viennent d’accélérer l’approbation de cette entreprise risquée qui pourrait entraîner un nouveau plan de sauvetage financé par les contribuables américains et déstabiliser notre système bancaire », rapporte MSNBC.
xoxor4d nous dévoile ce qu'apporterait le RTX Remixau jeu Grand Theft Auto IV, titre sorti en 2008 et sans surprise, l'apport du path tracing est plus que plaisant. On découvre une nouvelle version du jeu de Rockstar Games, avec des reflets, des ombres bien plus cohérents.
Toutefois, les textures demeurent celles d'origine, il serait de bon aloi de coupler le projet avec de nouvelles textures, afin d'aboutir à un remake ultime ! […]
La technologie 3DHP arrive sur les premiers produits Cooler Master et nous découvrons aujourd'hui le V4 Alpha 3DHP Black. Un design fidèle à la série V, bien que très sage, deux caloducs 3DHP pour multiplier les performances, deux ventilateurs Mobius de 120 mm, le tout pour 40 USD ? Cooler Master entend bien frapper un grand coup, et ça commence fort bien avec une superbe finition !
En partenariat avec GVGMALL :
Windows 10 Pro (15U+20AC) : https://biitt.ly/c8V0M
Windows 11 Pro (20U+20AC) : https://biitt.ly/7ctfn […]