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Le CORSAIR AIR 5400 est (presque) là, le boitier au design et au prix aussi fous l'un que l'autre !
En 2013, CORSAIR lançait le Carbide Air 540, un boitier qui avait beaucoup fait parler en son temps, car sa conception à deux compartiments était alors assez nouvelle. C'est devenu quelque chose de commun désormais, alors il fallait que CORSAIR aille plus loin pour son AIR 5400 lancé en ce mois d'oc...
Microsoft Outlook is Getting an AI Overhaul Under New Leaders
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WordPress Maker Files Counterclaims Against WP Engine Over Trademark Use
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Budget 2026 : de nouvelles taxes sur les géants du numérique en perspective ?
Money !
Lors des discussions sur le budget 2026 de l’État, les députés vont devoir se positionner sur plusieurs taxes ciblant les grandes entreprises du numérique. La taxe GAFAM, qui existe déjà et les vise particulièrement, pourrait passer de 3 à 15 %. Ils devront aussi discuter d’une contribution sur l’utilisation des réseaux de communication par les fournisseurs de contenus.
Venant de plusieurs horizons, des propositions pour taxer les grandes entreprises du numérique (surtout états-uniennes) vont être discutées dans l’hémicycle ces prochains jours.
Les débats s’ouvrent ce vendredi 24 octobre en séance plénière à l’Assemblée nationale pour discuter puis voter le budget de 2026. Si son examen n’est pas fini au bout de 70 jours, le gouvernement peut recourir à une adoption par ordonnances (article 47 de la Constitution).
Dans la nuit de mercredi 22 à jeudi 23 octobre, la commission des finances de l’Assemblée nationale a rejeté globalement la première partie du budget de l’État qui avait été amendée au cours de la semaine. C’est donc sur la base du projet de loi initial que les députés vont devoir s’exprimer cette fois-ci en séance plénière.
Proposition de relever la taxe GAFAM à 15 %
Mais une mesure qui ne figure pas dans cette version initiale pourrait trouver une majorité dans l’hémicycle. En effet, le taux de la taxe GAFAM, aujourd’hui à 3 %, pourrait allègrement augmenter. Elle consiste notamment à taxer les recettes générées par le ciblage publicitaire.
L’année dernière déjà, le député Corentin Le Fur (droite républicaine) avait proposé de le porter à 5 %. Dans son contre-projet qu’il a publié en septembre dernier, le PS indiquait vouloir le doubler et donc le passer de 3 à 6 %.
Mais, dans un amendement déposé par le député Renaissance, Jean-René Cazeneuve, il est proposé « de porter de 3 % à 15 % » le taux de cette taxe. Ce texte, qui a été voté lors de l’examen en commission, propose aussi d’augmenter le seuil de taxation au niveau mondial à 2 milliards d’euros au lieu des 700 millions actuellement dans la loi.
Dans son exposé, le député affirme que « la France a instauré cette taxe en 2019 pour remédier à l’inégalité fiscale entre les entreprises du numérique, souvent étrangères, et les acteurs économiques soumis à l’impôt sur le territoire. Son rendement, d’environ 700 millions d’euros en 2024, demeure sans rapport avec les profits réalisés en France par les grands groupes du secteur ».
Si le texte revient donc aujourd’hui à l’Assemblée sans les amendements votés en commission et donc sans intégrer cet amendement de Jean-René Cazeneuve, celui-ci a des chances d’être de nouveau voté dans l’hémicycle via un nouvel amendement.
Une taxe sur les fournisseurs de contenus comme Netflix ?
Un autre sujet de financement du numérique revient via les discussions sur le budget 2026 : le financement des réseaux télécoms par les plus importants fournisseurs de contenus. Selon le dernier bilan de l’état de l’Internet en France de l’Arcep, « cinq acteurs – Netflix, Akamai, Google, Meta et Amazon – génèrent 47 % de ce trafic », qui était de 50,8 Tb/s fin 2024 (+ 9,2 % en un an).
Le député RN Jean-Philippe Tanguy a déposé, en commission, un amendement [PDF] qui proposait la création d’une « contribution annuelle forfaitaire » de « 12 000 euros par Gb/s d’utilisation annuelle moyenne ». Cela ne concerne que « les personnes désignées contrôleurs d’accès par la Commission européenne », et « utilisant une bande passante moyenne annuelle supérieure à 1 Gb/s ». « Idée délirante, tarif délirant », rétorque Pierre Beyssac, porte-parole du Parti Pirate.
Ceci pour participer aux investissements « [des] pouvoirs publics et [des] fournisseurs d’accès à internet » pour développer et maintenir les infrastructures. Comme nous l’expliquions déjà en 2022, c’est encore le retour d’une idée récurrente. Cet amendement du député RN a été rejeté en commission, mais Jean-Philippe Tanguy l’a de nouveau présenté pendant la séance plénière. Il a peu de chance d’être intégré au texte final. Le député RN semble attaché à cette mesure, puisqu’il l’avait déjà proposé l’année dernière.
La Fédération Française des Télécoms (FFTélécoms), important lobby du secteur qui rassemble les principaux FAI mais aussi l’opérateur d’infrastructures Axione ou Verizon France par exemple, a publié récemment une tribune sur le sujet dans Les Echos. Elle y accuse les « big tech » (sont visés ici Netflix, Meta, Google et Amazon) d’être des « passagers clandestins » (terme utilisé aussi par le député RN dans l’exposé de son amendement) profitant d’« une asymétrie délétère pour l’Europe ».
Si la FFTélécoms réclame une contribution financière de leur part, elle souhaite « des accords commerciaux entre les opérateurs et les grands fournisseurs de trafic, pas une nouvelle taxe », explique-t-elle à nos confrères de Contexte. Elle souhaiterait, par contre, que l’Europe impose un cadre à ces négociations via le Digital Networks Act. Ce texte doit être présenté dans moins de deux mois à la Commission européenne. Mais il est difficile de savoir ce qu’il va contenir. Et, toujours selon Contexte, la CCIA Europe, lobby de la tech étatsunienne, veut éviter « toute tentative d’introduire des « network fees » » et y met tout son poids en organisant diverses réunions de lobbying.
Le directeur d’un prestataire US de failles « 0-day » accusé d’en avoir vendu à la Russie
Aïe OS
Mardi, on apprenait qu’un employé de Trenchant, qui développe et revend des failles de sécurité informatique à la communauté du renseignement des « Five Eyes », aurait lui-même été ciblé par un logiciel espion. Ce jeudi, on apprenait que le dirigeant de Trenchant qui l’avait licencié, en l’accusant d’avoir volé des vulnérabilités développées en interne, était lui-même accusé d’avoir vendu des « secrets commerciaux » à un acheteur russe.
Ce mardi 21 octobre, TechCrunch révélait qu’un développeur d’exploits « zero-day » avait reçu, plus tôt cette année, un message sur son téléphone personnel l’informant qu’ « Apple a détecté une attaque ciblée par un logiciel espion mercenaire contre [son] iPhone. »
Il s’agirait du premier cas documenté de personne payée par un prestataire de logiciels espions étant elle-même la cible d’un logiciel espion, relevait TechCrunch. Le développeur, qui a requis l’anonymat, travaillait en effet jusqu’à il y a peu pour Trenchant, filiale du marchand d’armes états-unien L3Harris Technologies, spécialisée dans la recherche de vulnérabilités et les « computer network operations », du nom donné par les « Five Eyes » aux capacités cyberoffensives.
Le développeur expliquait à TechCrunch qu’il soupçonnait que cette notification pouvait être liée aux circonstances de son départ de Trenchant, qui l’avait désigné comme « bouc émissaire » d’une fuite d’outils internes dont son employeur avait été victime.
Soupçonné d’avoir fait fuiter des failles Chrome, alors qu’il travaillait sur iOS
Un mois avant de recevoir la notification de menace d’Apple, il avait en effet été invité au siège londonien de l’entreprise pour participer à un événement de « team building ». Or, une fois sur place, explique-t-il à TechCrunch, il avait « immédiatement été convoqué » dans une salle de réunion pour s’entretenir par vidéoconférence avec Peter Williams, alors directeur général de Trenchant, connu au sein de l’entreprise sous le nom de « Doogie ».
Williams lui avait alors expliqué qu’il était soupçonné d’avoir un second emploi, qu’il était suspendu, et que tous ses appareils professionnels seraient confisqués afin d’être analysés dans le cadre d’une enquête interne. Deux semaines plus tard, Williams l’appelait pour lui annoncer qu’il était licencié et qu’il n’avait d’autre choix que d’accepter l’accord à l’amiable ainsi que l’indemnité que lui proposait l’entreprise.
Le développeur a depuis appris par d’anciens collègues qu’il était soupçonné d’avoir divulgué plusieurs vulnérabilités inconnues du navigateur Chrome et identifiées par les équipes de Trenchant. Or, le développeur faisait partie d’une équipe chargée exclusivement de l’identification de failles zero-day dans iOS et du développement de logiciels espions pour les terminaux Apple.
Une version confirmée à TechCrunch par trois de ses anciens collègues, qui précisent que les employés de Trenchant n’ont qu’un accès strictement compartimenté aux outils liés aux plateformes sur lesquelles ils travaillent, et que le développeur congédié ne pouvait pas accéder aux failles, exploits et outils ciblant Chrome.
Soupçonné d’avoir vendu pour 1,3M$ de « secrets commerciaux » à la Russie
Ce jeudi 23 octobre, soit deux jours seulement après le premier article, coup de théâtre : TechCrunch révèle que le département de la Justice états-unien a accusé ce même Peter Williams, le 14 octobre dernier, d’avoir volé huit secrets commerciaux à deux entreprises (non identifiées) entre avril 2022 et août 2025, et de les avoir vendus à un acheteur en Russie.
Williams, un Australien de 39 ans résidant à Washington, avait été recruté comme directeur général de Trenchant en octobre 2024, poste qu’il a occupé jusqu’à fin août 2025, d’après les informations déposées par l’entreprise au registre britannique des entreprises.
Quatre anciens employés de Trenchant ont confirmé à TechCrunch que Williams avait bien été arrêté, mais sans préciser quand, et un porte-parole du département de la Justice a précisé qu’il n’était actuellement pas détenu.
D’après l’acte d’accusation, Williams aurait obtenu 1,3 million de dollars en échange de ces secrets commerciaux. L’intégralité des fonds (y compris en cryptos) déposés dans sept comptes bancaires ont été saisis, ainsi qu’une liste d’objets de valeur « sujets de confiscation » à son domicile, dont plusieurs bagues de diamant Tiffany, un sac à main Louis Vuitton, des vestes Moncler, et 24 montres de luxe (dont huit « replicas », copies plutôt haut de gamme, difficiles à distinguer des originales) de Rolex Submariner et Oyster.


L’affaire est traitée par la section du contre-espionnage et du contrôle des exportations de la division de la sécurité nationale du ministère américain de la Justice, précise TechCrunch. Nos confrères ont par ailleurs appris qu’une audience préliminaire et une audience relative à l’accord de plaidoyer sont prévues le 29 octobre à Washington, D.C.
#Nextpresso : que vaut un SSD de 480 Go à 21 euros ?
Le premier qui dit 21 euros a… gagné
21 euros pour un SSD de 2,5 pouces, voilà de quoi redonner une seconde vie à quelques vieux ordinateurs ou ajouter un peu de stockage à moindre coût. Que peut-on attendre pour ce prix ? Nous en avons testé et démonté un.
Le prix des SSD ne cesse de baisser au fil des années. La barre symbolique d’un euro par Go a été dépassée au début des années 2010. La descente du prix au Go a ensuite été rapide durant cette décennie. 35 centimes par Go aux alentours de 2015, 15 à 20 centimes le Go en 2018, moins de 10 centimes en 2019 et jusqu’à 5 centimes en 2024.
Au gré des promotions, il est parfois possible de descendre encore plus bas. C’est le cas de l’Acer SA100 de 480 Go en S-ATA (447 Go une fois formaté, selon l’explorateur de fichiers de Windows 11), qui a été vendu il y a quelques jours à 20,99 euros par Amazon. Nous en avons commandé un pour voir ce qu’il propose pour ce prix.
Premiers tours de piste
On commence avec les classiques ATTO Disk Benchmark 4.01, CrystalDiskMark 8.0.6 et HD Tune Pro 6.10.
Budget 2026 : de nouvelles taxes sur les géants du numérique en perspective ?
Money !
Lors des discussions sur le budget 2026 de l’État, les députés vont devoir se positionner sur plusieurs taxes ciblant les grandes entreprises du numérique. La taxe GAFAM, qui existe déjà et les vise particulièrement, pourrait passer de 3 à 15 %. Ils devront aussi discuter d’une contribution sur l’utilisation des réseaux de communication par les fournisseurs de contenus.
Venant de plusieurs horizons, des propositions pour taxer les grandes entreprises du numérique (surtout états-uniennes) vont être discutées dans l’hémicycle ces prochains jours.
Les débats s’ouvrent ce vendredi 24 octobre en séance plénière à l’Assemblée nationale pour discuter puis voter le budget de 2026. Si son examen n’est pas fini au bout de 70 jours, le gouvernement peut recourir à une adoption par ordonnances (article 47 de la Constitution).
Dans la nuit de mercredi 22 à jeudi 23 octobre, la commission des finances de l’Assemblée nationale a rejeté globalement la première partie du budget de l’État qui avait été amendée au cours de la semaine. C’est donc sur la base du projet de loi initial que les députés vont devoir s’exprimer cette fois-ci en séance plénière.
Proposition de relever la taxe GAFAM à 15 %
Mais une mesure qui ne figure pas dans cette version initiale pourrait trouver une majorité dans l’hémicycle. En effet, le taux de la taxe GAFAM, aujourd’hui à 3 %, pourrait allègrement augmenter. Elle consiste notamment à taxer les recettes générées par le ciblage publicitaire.
L’année dernière déjà, le député Corentin Le Fur (droite républicaine) avait proposé de le porter à 5 %. Dans son contre-projet qu’il a publié en septembre dernier, le PS indiquait vouloir le doubler et donc le passer de 3 à 6 %.
Mais, dans un amendement déposé par le député Renaissance, Jean-René Cazeneuve, il est proposé « de porter de 3 % à 15 % » le taux de cette taxe. Ce texte, qui a été voté lors de l’examen en commission, propose aussi d’augmenter le seuil de taxation au niveau mondial à 2 milliards d’euros au lieu des 700 millions actuellement dans la loi.
Dans son exposé, le député affirme que « la France a instauré cette taxe en 2019 pour remédier à l’inégalité fiscale entre les entreprises du numérique, souvent étrangères, et les acteurs économiques soumis à l’impôt sur le territoire. Son rendement, d’environ 700 millions d’euros en 2024, demeure sans rapport avec les profits réalisés en France par les grands groupes du secteur ».
Si le texte revient donc aujourd’hui à l’Assemblée sans les amendements votés en commission et donc sans intégrer cet amendement de Jean-René Cazeneuve, celui-ci a des chances d’être de nouveau voté dans l’hémicycle via un nouvel amendement.
Une taxe sur les fournisseurs de contenus comme Netflix ?
Un autre sujet de financement du numérique revient via les discussions sur le budget 2026 : le financement des réseaux télécoms par les plus importants fournisseurs de contenus. Selon le dernier bilan de l’état de l’Internet en France de l’Arcep, « cinq acteurs – Netflix, Akamai, Google, Meta et Amazon – génèrent 47 % de ce trafic », qui était de 50,8 Tb/s fin 2024 (+ 9,2 % en un an).
Le député RN Jean-Philippe Tanguy a déposé, en commission, un amendement [PDF] qui proposait la création d’une « contribution annuelle forfaitaire » de « 12 000 euros par Gb/s d’utilisation annuelle moyenne ». Cela ne concerne que « les personnes désignées contrôleurs d’accès par la Commission européenne », et « utilisant une bande passante moyenne annuelle supérieure à 1 Gb/s ». « Idée délirante, tarif délirant », rétorque Pierre Beyssac, porte-parole du Parti Pirate.
Ceci pour participer aux investissements « [des] pouvoirs publics et [des] fournisseurs d’accès à internet » pour développer et maintenir les infrastructures. Comme nous l’expliquions déjà en 2022, c’est encore le retour d’une idée récurrente. Cet amendement du député RN a été rejeté en commission, mais Jean-Philippe Tanguy l’a de nouveau présenté pendant la séance plénière. Il a peu de chance d’être intégré au texte final. Le député RN semble attaché à cette mesure, puisqu’il l’avait déjà proposé l’année dernière.
La Fédération Française des Télécoms (FFTélécoms), important lobby du secteur qui rassemble les principaux FAI mais aussi l’opérateur d’infrastructures Axione ou Verizon France par exemple, a publié récemment une tribune sur le sujet dans Les Echos. Elle y accuse les « big tech » (sont visés ici Netflix, Meta, Google et Amazon) d’être des « passagers clandestins » (terme utilisé aussi par le député RN dans l’exposé de son amendement) profitant d’« une asymétrie délétère pour l’Europe ».
Si la FFTélécoms réclame une contribution financière de leur part, elle souhaite « des accords commerciaux entre les opérateurs et les grands fournisseurs de trafic, pas une nouvelle taxe », explique-t-elle à nos confrères de Contexte. Elle souhaiterait, par contre, que l’Europe impose un cadre à ces négociations via le Digital Networks Act. Ce texte doit être présenté dans moins de deux mois à la Commission européenne. Mais il est difficile de savoir ce qu’il va contenir. Et, toujours selon Contexte, la CCIA Europe, lobby de la tech étatsunienne, veut éviter « toute tentative d’introduire des « network fees » » et y met tout son poids en organisant diverses réunions de lobbying.
Le directeur d’un prestataire US de failles « 0-day » accusé d’en avoir vendu à la Russie
Aïe OS
Mardi, on apprenait qu’un employé de Trenchant, qui développe et revend des failles de sécurité informatique à la communauté du renseignement des « Five Eyes », aurait lui-même été ciblé par un logiciel espion. Ce jeudi, on apprenait que le dirigeant de Trenchant qui l’avait licencié, en l’accusant d’avoir volé des vulnérabilités développées en interne, était lui-même accusé d’avoir vendu des « secrets commerciaux » à un acheteur russe.
Ce mardi 21 octobre, TechCrunch révélait qu’un développeur d’exploits « zero-day » avait reçu, plus tôt cette année, un message sur son téléphone personnel l’informant qu’ « Apple a détecté une attaque ciblée par un logiciel espion mercenaire contre [son] iPhone. »
Il s’agirait du premier cas documenté de personne payée par un prestataire de logiciels espions étant elle-même la cible d’un logiciel espion, relevait TechCrunch. Le développeur, qui a requis l’anonymat, travaillait en effet jusqu’à il y a peu pour Trenchant, filiale du marchand d’armes états-unien L3Harris Technologies, spécialisée dans la recherche de vulnérabilités et les « computer network operations », du nom donné par les « Five Eyes » aux capacités cyberoffensives.
Le développeur expliquait à TechCrunch qu’il soupçonnait que cette notification pouvait être liée aux circonstances de son départ de Trenchant, qui l’avait désigné comme « bouc émissaire » d’une fuite d’outils internes dont son employeur avait été victime.
Soupçonné d’avoir fait fuiter des failles Chrome, alors qu’il travaillait sur iOS
Un mois avant de recevoir la notification de menace d’Apple, il avait en effet été invité au siège londonien de l’entreprise pour participer à un événement de « team building ». Or, une fois sur place, explique-t-il à TechCrunch, il avait « immédiatement été convoqué » dans une salle de réunion pour s’entretenir par vidéoconférence avec Peter Williams, alors directeur général de Trenchant, connu au sein de l’entreprise sous le nom de « Doogie ».
Williams lui avait alors expliqué qu’il était soupçonné d’avoir un second emploi, qu’il était suspendu, et que tous ses appareils professionnels seraient confisqués afin d’être analysés dans le cadre d’une enquête interne. Deux semaines plus tard, Williams l’appelait pour lui annoncer qu’il était licencié et qu’il n’avait d’autre choix que d’accepter l’accord à l’amiable ainsi que l’indemnité que lui proposait l’entreprise.
Le développeur a depuis appris par d’anciens collègues qu’il était soupçonné d’avoir divulgué plusieurs vulnérabilités inconnues du navigateur Chrome et identifiées par les équipes de Trenchant. Or, le développeur faisait partie d’une équipe chargée exclusivement de l’identification de failles zero-day dans iOS et du développement de logiciels espions pour les terminaux Apple.
Une version confirmée à TechCrunch par trois de ses anciens collègues, qui précisent que les employés de Trenchant n’ont qu’un accès strictement compartimenté aux outils liés aux plateformes sur lesquelles ils travaillent, et que le développeur congédié ne pouvait pas accéder aux failles, exploits et outils ciblant Chrome.
Soupçonné d’avoir vendu pour 1,3M$ de « secrets commerciaux » à la Russie
Ce jeudi 23 octobre, soit deux jours seulement après le premier article, coup de théâtre : TechCrunch révèle que le département de la Justice états-unien a accusé ce même Peter Williams, le 14 octobre dernier, d’avoir volé huit secrets commerciaux à deux entreprises (non identifiées) entre avril 2022 et août 2025, et de les avoir vendus à un acheteur en Russie.
Williams, un Australien de 39 ans résidant à Washington, avait été recruté comme directeur général de Trenchant en octobre 2024, poste qu’il a occupé jusqu’à fin août 2025, d’après les informations déposées par l’entreprise au registre britannique des entreprises.
Quatre anciens employés de Trenchant ont confirmé à TechCrunch que Williams avait bien été arrêté, mais sans préciser quand, et un porte-parole du département de la Justice a précisé qu’il n’était actuellement pas détenu.
D’après l’acte d’accusation, Williams aurait obtenu 1,3 million de dollars en échange de ces secrets commerciaux. L’intégralité des fonds (y compris en cryptos) déposés dans sept comptes bancaires ont été saisis, ainsi qu’une liste d’objets de valeur « sujets de confiscation » à son domicile, dont plusieurs bagues de diamant Tiffany, un sac à main Louis Vuitton, des vestes Moncler, et 24 montres de luxe (dont huit « replicas », copies plutôt haut de gamme, difficiles à distinguer des originales) de Rolex Submariner et Oyster.


L’affaire est traitée par la section du contre-espionnage et du contrôle des exportations de la division de la sécurité nationale du ministère américain de la Justice, précise TechCrunch. Nos confrères ont par ailleurs appris qu’une audience préliminaire et une audience relative à l’accord de plaidoyer sont prévues le 29 octobre à Washington, D.C.
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Du neuf pour Copilot chez Microsoft, dont Mico qui retente l’aventure Clippy
Hey ! Listen !
Dans un billet publié ce 23 octobre, Microsoft a annoncé une série d’apports pour son assistant Copilot. Bien que plusieurs des fonctionnalités soient intéressantes, l’une en particulier a attiré l’attention : Mico. Ce petit assistant, présenté comme un « blob » pouvant changer de forme, accompagne Copilot en mode vocal. Il rappelle inévitablement Clippy… en lequel il peut justement se transformer.
Mico fait d’autant plus parler de lui que les tentatives de Microsoft pour « humaniser » certaines tâches ou pour les rendre plus « sympas » ont rapidement tourné à la catastrophe, de Bob à Clippy. Le plus souvent, si l’on met de côté une efficacité limitée et – dans le cas de Clippy – le peu de répondant face à de nombreuses situations dans Office, beaucoup détestaient cette expérience où ils se sentaient comme des enfants.
Rendre le mode vocal plus sympathique
Mico procède donc autrement. Le petit blob coloré et polymorphe (qui pourrait presque sortir de La Planète au Trésor, de Disney) apparait uniquement quand on passe en mode vocal sur Copilot pour les échanges de questions-réponses. Il est configuré par défaut pour surgir automatiquement, mais on peut le désactiver dans les options. Surtout, Mico n’est pas là pour fournir davantage de fonctions, mais seulement pour donner un visage « plaisant » aux interactions. Dans son billet, l’éditeur explique que Mico est une simple contraction de « Microsoft Copilot ».
« Cette présence visuelle facultative écoute, réagit et change même de couleur pour refléter vos interactions, ce qui rend les conversations vocales plus naturelles. Mico montre son soutien par le biais d’animations et d’expressions, créant ainsi une expérience conviviale et engageante », indique Microsoft.
La société fournit une vidéo de démonstration. Publiée sur YouTube, elle a l’originalité d’être sans son. Un choix curieux pour un assistant vocal. Elle a le mérite cependant de montrer Mico en mouvement. Microsoft assume également la comparaison avec Clippy. Comme l’ont montré certains utilisateurs sur les réseaux sociaux, cliquer plusieurs fois sur le blob le transforme momentanément en Clippy.
Des souvenirs et des connecteurs
Le billet de Microsoft contient des annonces autrement plus sérieuses, rassemblées sous l’étiquette « une IA centrée sur l’humain ». Comme Mico, elles sont (presque) toutes centrées sur Copilot dans sa version standard, intégrée dans Windows.
Comme OpenAI depuis plusieurs mois et Anthropic depuis septembre (et surtout cette semaine), Microsoft annonce ainsi que son Copilot dispose maintenant d’une mémoire. Elle fonctionne comme on l’a déjà vu ailleurs : elle permet de retenir les informations importantes pour créer une sorte de contexte permanent. Il suffit de les signaler comme telles pour Copilot s’en souvienne dans les interactions suivantes. Comme dans ChatGPT et Claude, ces « souvenirs » peuvent être modifiés ou supprimés.
Copilot s’accompagne également de nouveaux connecteurs. La version Microsoft 365 en avait déjà, mais la mouture grand public gagne la capacité de se connecter à d’autres services. L’éditeur cite OneDrive, Outlook, Gmail, Google Drive et Google Agenda. Il est aussi possible de mixer plusieurs comptes, de traduire des documents, de créer des flux de travail avec intégration d’évènements dans les agendas d’Outlook ou Gmail, etc. Microsoft précise que le tout premier accès aux données réclamera une autorisation et que les accès peuvent être révoqués à n’importe quel moment. Ces connecteurs sont en cours de déploiement et ne sont pas encore disponibles partout.
Copilot se dote également « d’actions proactives ». Intégrées dans Deep Research, elles peuvent apparaitre sous forme de suggestions si l’IA estime que ces informations sont utiles, par exemple pour orienter les prochaines étapes en fonction de l’activité passée. Cette fonction est pour l’instant en préversion et réclame un abonnement Microsoft 365.
Microsoft veut frapper fort sur la santé et l’éducation
L’entreprise a de grandes ambitions sur la santé et l’éducation. Elle renforce donc ces domaines sur Copilot avec deux annonces spécifiques, mais limitées aux États-Unis pour l’instant.
D’abord, « Copilot for Health », qui doit répondre à tout ce qui concerne la santé. Sujet particulièrement sensible et sur lequel l’entreprise dit avoir amélioré la façon dont l’IA fonde ses réponses sur des sources crédibles, comme Harvard Health.
« Copilot vous aide également à trouver les bons médecins rapidement et en toute confiance, en les associant en fonction de la spécialité, de l’emplacement, de la langue et d’autres préférences. L’objectif est simple : vous aider à prendre le contrôle de votre santé en vous fournissant des informations de haute qualité et en vous connectant rapidement aux bons soins », vante Microsoft, qui accompagne le propos d’une nouvelle vidéo sans le moindre son.
Sur l’éducation, les annonces sont intéressantes. Microsoft propose Learn Live, qui se propose de devenir un « tuteur socratique doté d’une voix qui vous guide à travers des concepts au lieu de simplement donner des réponses ». Plutôt que d’afficher des informations, la fonction pose des questions, donne des repères visuels et des tableaux blancs interactifs pour jauger les réponses. On peut indiquer le contexte d’apprentissage, par exemple la révision d’un examen.
Intégration dans Edge et Windows
Il fallait s’y attendre, Microsoft ne compte pas laisser passer l’opportunité de mettre à contribution son gigantesque parc informatique. L’intégration dans Edge et Windows est donc renforcée, sans surprise.
Pour Edge, il s’agit simplement de faire jeu égal avec toutes les annonces que l’on a déjà pu voir : Gemini dans Chrome, The Browser Company avec Dia, Opera avec Neon, Perplexity avec Comet, ou encore très récemment OpenAI avec Atlas. Il est là encore question de raisonner sur des onglets ouverts, de demander des synthèses d’informations, de lancer des actions comme la réservation d’un hôtel, etc. Microsoft ajoute cependant une petite nouveauté, les Journeys : « Copilot se souvient de votre parcours de navigation pour que vous puissiez retrouver vos recherches, reprendre vos tâches ou explorer plus en profondeur ». la fonction, qui ressemble à s’y méprendre à Recall dans Windows, n’est pour l’instant disponible qu’aux États-Unis en préversion.
Pour Windows, Microsoft redit surtout ce qu’elle déjà dit dans un billet du 16 octobre : « Copilot sur Windows transforme chaque PC Windows 11 en PC IA ». L’occasion d’annoncer la disponibilité mondiale de Copilot Vision, sans doute l’une des fonctions les plus intéressantes chez Microsoft. Elle permet l’interaction avec d’autres applications, d’agir sur ce que l’on voit à l’écran, en pilotant le tout à la voix avec les mots d’activation « Hey Copilot ». Les demandes textuelles doivent arriver « bientôt ».
D’autres nouveautés sont présentées. Par exemple, Copilot Search mélange maintenant les réponses générées par IA et les résultats classiques dans une seule vue, dans une approche finalement identique à Google. Pages, le canevas de collaboration, accepte maintenant jusqu’à 20 fichiers en entrée.
L’ensemble de ces nouveautés est rassemblé sous l’étiquette « Fall Update », qui n’est pas sans rappeler la nomenclature (peu claire) de Windows 10 à ses débuts. Pour l’instant, beaucoup de ces fonctions sont limitées aux États-Unis, Microsoft évoquant surtout les autres pays anglo-saxons pour les prochains déploiements (Royaume-Uni, Canada, Nouvelle-Zélande…). L’Europe n’est pas mentionnée, mais on imagine que les fonctions y arriveront tôt ou tard.
Du neuf pour Copilot chez Microsoft, dont Mico qui retente l’aventure Clippy
Hey ! Listen !
Dans un billet publié ce 23 octobre, Microsoft a annoncé une série d’apports pour son assistant Copilot. Bien que plusieurs des fonctionnalités soient intéressantes, l’une en particulier a attiré l’attention : Mico. Ce petit assistant, présenté comme un « blob » pouvant changer de forme, accompagne Copilot en mode vocal. Il rappelle inévitablement Clippy… en lequel il peut justement se transformer.
Mico fait d’autant plus parler de lui que les tentatives de Microsoft pour « humaniser » certaines tâches ou pour les rendre plus « sympas » ont rapidement tourné à la catastrophe, de Bob à Clippy. Le plus souvent, si l’on met de côté une efficacité limitée et – dans le cas de Clippy – le peu de répondant face à de nombreuses situations dans Office, beaucoup détestaient cette expérience où ils se sentaient comme des enfants.
Rendre le mode vocal plus sympathique
Mico procède donc autrement. Le petit blob coloré et polymorphe (qui pourrait presque sortir de La Planète au Trésor, de Disney) apparait uniquement quand on passe en mode vocal sur Copilot pour les échanges de questions-réponses. Il est configuré par défaut pour surgir automatiquement, mais on peut le désactiver dans les options. Surtout, Mico n’est pas là pour fournir davantage de fonctions, mais seulement pour donner un visage « plaisant » aux interactions. Dans son billet, l’éditeur explique que Mico est une simple contraction de « Microsoft Copilot ».
« Cette présence visuelle facultative écoute, réagit et change même de couleur pour refléter vos interactions, ce qui rend les conversations vocales plus naturelles. Mico montre son soutien par le biais d’animations et d’expressions, créant ainsi une expérience conviviale et engageante », indique Microsoft.
La société fournit une vidéo de démonstration. Publiée sur YouTube, elle a l’originalité d’être sans son. Un choix curieux pour un assistant vocal. Elle a le mérite cependant de montrer Mico en mouvement. Microsoft assume également la comparaison avec Clippy. Comme l’ont montré certains utilisateurs sur les réseaux sociaux, cliquer plusieurs fois sur le blob le transforme momentanément en Clippy.
Des souvenirs et des connecteurs
Le billet de Microsoft contient des annonces autrement plus sérieuses, rassemblées sous l’étiquette « une IA centrée sur l’humain ». Comme Mico, elles sont (presque) toutes centrées sur Copilot dans sa version standard, intégrée dans Windows.
Comme OpenAI depuis plusieurs mois et Anthropic depuis septembre (et surtout cette semaine), Microsoft annonce ainsi que son Copilot dispose maintenant d’une mémoire. Elle fonctionne comme on l’a déjà vu ailleurs : elle permet de retenir les informations importantes pour créer une sorte de contexte permanent. Il suffit de les signaler comme telles pour Copilot s’en souvienne dans les interactions suivantes. Comme dans ChatGPT et Claude, ces « souvenirs » peuvent être modifiés ou supprimés.
Copilot s’accompagne également de nouveaux connecteurs. La version Microsoft 365 en avait déjà, mais la mouture grand public gagne la capacité de se connecter à d’autres services. L’éditeur cite OneDrive, Outlook, Gmail, Google Drive et Google Agenda. Il est aussi possible de mixer plusieurs comptes, de traduire des documents, de créer des flux de travail avec intégration d’évènements dans les agendas d’Outlook ou Gmail, etc. Microsoft précise que le tout premier accès aux données réclamera une autorisation et que les accès peuvent être révoqués à n’importe quel moment. Ces connecteurs sont en cours de déploiement et ne sont pas encore disponibles partout.
Copilot se dote également « d’actions proactives ». Intégrées dans Deep Research, elles peuvent apparaitre sous forme de suggestions si l’IA estime que ces informations sont utiles, par exemple pour orienter les prochaines étapes en fonction de l’activité passée. Cette fonction est pour l’instant en préversion et réclame un abonnement Microsoft 365.
Microsoft veut frapper fort sur la santé et l’éducation
L’entreprise a de grandes ambitions sur la santé et l’éducation. Elle renforce donc ces domaines sur Copilot avec deux annonces spécifiques, mais limitées aux États-Unis pour l’instant.
D’abord, « Copilot for Health », qui doit répondre à tout ce qui concerne la santé. Sujet particulièrement sensible et sur lequel l’entreprise dit avoir amélioré la façon dont l’IA fonde ses réponses sur des sources crédibles, comme Harvard Health.
« Copilot vous aide également à trouver les bons médecins rapidement et en toute confiance, en les associant en fonction de la spécialité, de l’emplacement, de la langue et d’autres préférences. L’objectif est simple : vous aider à prendre le contrôle de votre santé en vous fournissant des informations de haute qualité et en vous connectant rapidement aux bons soins », vante Microsoft, qui accompagne le propos d’une nouvelle vidéo sans le moindre son.
Sur l’éducation, les annonces sont intéressantes. Microsoft propose Learn Live, qui se propose de devenir un « tuteur socratique doté d’une voix qui vous guide à travers des concepts au lieu de simplement donner des réponses ». Plutôt que d’afficher des informations, la fonction pose des questions, donne des repères visuels et des tableaux blancs interactifs pour jauger les réponses. On peut indiquer le contexte d’apprentissage, par exemple la révision d’un examen.
Intégration dans Edge et Windows
Il fallait s’y attendre, Microsoft ne compte pas laisser passer l’opportunité de mettre à contribution son gigantesque parc informatique. L’intégration dans Edge et Windows est donc renforcée, sans surprise.
Pour Edge, il s’agit simplement de faire jeu égal avec toutes les annonces que l’on a déjà pu voir : Gemini dans Chrome, The Browser Company avec Dia, Opera avec Neon, Perplexity avec Comet, ou encore très récemment OpenAI avec Atlas. Il est là encore question de raisonner sur des onglets ouverts, de demander des synthèses d’informations, de lancer des actions comme la réservation d’un hôtel, etc. Microsoft ajoute cependant une petite nouveauté, les Journeys : « Copilot se souvient de votre parcours de navigation pour que vous puissiez retrouver vos recherches, reprendre vos tâches ou explorer plus en profondeur ». la fonction, qui ressemble à s’y méprendre à Recall dans Windows, n’est pour l’instant disponible qu’aux États-Unis en préversion.
Pour Windows, Microsoft redit surtout ce qu’elle déjà dit dans un billet du 16 octobre : « Copilot sur Windows transforme chaque PC Windows 11 en PC IA ». L’occasion d’annoncer la disponibilité mondiale de Copilot Vision, sans doute l’une des fonctions les plus intéressantes chez Microsoft. Elle permet l’interaction avec d’autres applications, d’agir sur ce que l’on voit à l’écran, en pilotant le tout à la voix avec les mots d’activation « Hey Copilot ». Les demandes textuelles doivent arriver « bientôt ».
D’autres nouveautés sont présentées. Par exemple, Copilot Search mélange maintenant les réponses générées par IA et les résultats classiques dans une seule vue, dans une approche finalement identique à Google. Pages, le canevas de collaboration, accepte maintenant jusqu’à 20 fichiers en entrée.
L’ensemble de ces nouveautés est rassemblé sous l’étiquette « Fall Update », qui n’est pas sans rappeler la nomenclature (peu claire) de Windows 10 à ses débuts. Pour l’instant, beaucoup de ces fonctions sont limitées aux États-Unis, Microsoft évoquant surtout les autres pays anglo-saxons pour les prochains déploiements (Royaume-Uni, Canada, Nouvelle-Zélande…). L’Europe n’est pas mentionnée, mais on imagine que les fonctions y arriveront tôt ou tard.
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Le souverain, c'est aussi à la maison
Cet été, un Français a lancé un projet sur lequel il travaillait en solitaire depuis longtemps : Sync-in. C’est un service open source d’hébergement et de gestion des fichiers, qui concurrence en partie NextCloud. Le projet jouit désormais d’une communauté grandissante. Johan Legrand, son concepteur, a également répondu à nos questions.
Comme nous l’explique l’auteur de Sync-in, le projet est né d’un constat : la grande majorité des services pour stocker ses fichiers sont possédés par de grandes entreprises américaines. Il souhaitait donc une solution d’hébergement et de stockage des fichiers. Les produits comme NextCloud et ownCloud existent bien, mais ils sont trop complets pour ce que l’ingénieur avait en tête.
Sync-in, c’est quoi ?
Il s’est donc lancé seul à l’aventure il y a dix ans, écrivant petit à petit sa propre solution, avant de valider ses choix techniques il y a deux ans et demi : TypeScript et Node.js, après une première version en Python. Précisons d’ailleurs que le projet ayant une décennie, plusieurs entreprises l’utilisent déjà, dont une moitié la version Python du projet.
Au sujet de cette version Python, l’auteur du projet, Johan Legrand, nous indique : « À mesure que le projet avançait, atteignant des centaines de milliers de lignes, j’ai commencé à constater la faiblesse de Python en termes de performance, d’asynchronisme, de typage. J’avais patché Python pour rendre le code asynchrone, mais le résultat n’était pas aussi bon que je l’espérais. Le frontend étant développé en TypeScript depuis le début, je me suis naturellement dirigé vers ce langage pour refondre le backend de Sync-in, ce qui m’a permis de mutualiser le code et de profiter des avantages de Node.js ».
La version finale a été publiée en juillet et la composante serveur a été mise à jour plusieurs fois depuis. Depuis la version 1.3 sortie en août, un paquet NPM est même disponible pour simplifier l’installation, en plus du conteneur Docker déjà fourni.
Sync-in est donc avant tout un logiciel serveur, qui nécessite d’avoir soit son propre serveur physique sur place, soit d’en louer un, par exemple à travers une offre VPS (Virtual Private Server). Une fois la partie serveur installée et configurée, on se sert d’un client web, d’une des applications desktop (Windows, macOS et Linux) ou mobile compatible WebDAV (il n’y a pour l’instant pas d’application mobile officielle Sync-In). L’ensemble est open source, visible dans un dépôt GitHub et s’accompagne d’un serveur Discord pour la communauté. Tout le code est sous licence AGPL 3.