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50G-PON : la fibre à 50 Gb/s sort (encore) des laboratoires d’Orange

C’est le PON PON
50G-PON : la fibre à 50 Gb/s sort (encore) des laboratoires d’Orange

Il y a deux ans, lors de ses Open Tech Days, Orange proposait une démonstration de la fibre optique (FTTH) avec un débit maximum théorique de 50 Gb/s. Cette technologie est sortie des laboratoires pour une démonstration dans des conditions réelles. C’était déjà le cas l’année dernière, avec un client résidentiel flashé à plus de 41 Gb/s.

Nous avons déjà longuement expliqué ce qu’étaient le PON (Passive Optical Network) et surtout la version déployée pour la première génération de fibre optique en France : le G-PON. Le G signifie simplement Gigabyte (jusqu’à 2,5 Gb/s en débit descendant).

Orange passe de 10 à 50 Gb/s, le 25 Gb/s laissé de côté

Le passage au 10 Gb/s est arrivé avec le 10G-EPON chez Free et le XGS-PON chez les autres fournisseurs d’accès à Internet (X pour 10 et S pour Symétrique). Orange nous avait déjà prévenu qu’il comptait sauter le 25 Gb/s : « c’est quelque chose qui est développé par Nokia, mais on ne le fera pas ». Le FAI nous confirmait ainsi qu’il passerait directement au 50G-PON, qui serait alors « la troisième génération de PON d’Orange ».

« Après deux gigabits par seconde (G-PON), puis 8 gigabits par seconde (XGS-PON), 40 Gigabits par seconde (50G-PON) sera le standard de demain des systèmes de transmission des réseaux d’accès fibre (FTTH) », affirme Orange dans un communiqué.

Un changement de carte réseau et de box suffit

Afin de démontrer le fonctionnement de sa technologie, le FAI avait organisé cette semaine « un test de performance réalisé par deux joueurs, Crimson à Lyon et Kayane à Marseille ». En quoi consistait-il ? Une partie de 2XKO… pas sûr que ce soit la meilleure manière de tester un débit.

La fibre utilisée pour connecter les deux joueurs n’avait rien de particulier, c’était celle déjà déployée par les opérateurs, quels qu’ils soient ; pas besoin de la changer. Orange précise qu’un « simple changement de carte réseau dans l’équipement situé dans les centraux optiques permettra à Orange de connecter un client fibre au 50G-PON ».

Comme prévu, les trois technologies co-existent sur une même fibre : selon le client (et sa carte réseau), la box peut recevoir du G-PON, du XGS-PON et/ou du 50G-PON. Techniquement, rien n’empêcherait en effet d’avoir les trois technologies à la fois.

G-PON, XGS-PON et 50G-PON passent dans la même fibre

Orange propose une explication du fonctionnement des trois technologies en parallèle : « Au central, la carte réseau intégrera un module optique Multi-PON-Module (MPM) qui inclut les trois technologies photoniques PON. Chez le client, la box sera équipée de la technologie PON adéquate en relation avec l’offre de service souscrite ».

Ce fonctionnement est rendu possible par l’utilisation, pour chaque technologie, de fréquences différentes qui ne se chevauchent pas. « Particulièrement soutenue par Orange, la triple coexistence de trois technologies PON sur la même infrastructure fibre a été rendue possible au standard ITU-T par la spécification d’un spectre optique (longueur d’onde) pour permettre cette triple coexistence. C’est l’option « US3 » du spectre », se vantait l’opérateur l’année dernière.

L’enjeu de la température

Comme on peut le voir, les bandes pour le 50G-PON sont relativement étroites comparées à celles des deux autres technologies, ce qui implique que le laser passant dans la fibre ne bouge pas de sa longueur d’onde, pour ne pas déborder sur G-PON ni sur XGS-PON.

Le laser doit donc rester à une température stable car « un laser qui varie en température est un laser dont la longueur d’onde varie », nous expliquait Orange.

Pour la société, la solution n’était pas bien compliquée : « on va devoir réguler [la température] dans la box […] On peut le faire. Ça coûte un peu plus cher, mais c’est quelque chose qu’on saura faire ». La consommation électrique augmentera fatalement, « mais pas extrêmement plus » affirmait Orange, sans donner de chiffres précis.

Répartition des technologies PON suivant les fréquences (US correspond à up-stream et DS à down-stream).

Une première en France ? Pas si vite…

Il est amusant de voir Orange affirmer qu’il « s’agit d’une première en France, qui fait suite aux expérimentations menées en laboratoire »… occultant complètement une expérimentation menée l’année dernière sur son propre réseau opérationnel en France métropolitaine :

« En février 2024 en Bretagne, lors d’un essai terrain, Orange a connecté un client résidentiel fibre à un équipement dédié 50G-PON sur une infrastructure FTTH opérationnelle à laquelle d’autres clients commerciaux sont aussi connectés en G-PON et XGS-PON. Un trafic Ethernet de plus de 41 Gbit/s [soit plus de 5 Go/s, ndlr] a été mesuré sur le lien du client connecté au 50G-PON, tout en maintenant la qualité des connexions des autres clients ».

Le déploiement n’est pas pour tout de suite : « Dans le futur, [les systèmes 50G-PON] permettront d’augmenter la capacité des réseaux pour des usages avancés des entreprises, notamment celles qui ont des sites de grande taille, puis pour des usages résidentiels, quand les besoins seront avérés ».

L’année dernière, le discours était déjà le même : « La triple coexistence du G-PON, XGS-PON et 50G-PON sera possible dès que les premiers besoins de déploiement à 50 Gbit/s seront nécessaires ». Orange avait, pour rappel, trainé des pieds avant de proposer du 10 Gb/s à ses clients, faute d’un réel besoin, se justifiait l’opérateur.

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50G-PON : la fibre à 50 Gb/s sort (encore) des laboratoires d’Orange

C’est le PON PON
50G-PON : la fibre à 50 Gb/s sort (encore) des laboratoires d’Orange

Il y a deux ans, lors de ses Open Tech Days, Orange proposait une démonstration de la fibre optique (FTTH) avec un débit maximum théorique de 50 Gb/s. Cette technologie est sortie des laboratoires pour une démonstration dans des conditions réelles. C’était déjà le cas l’année dernière, avec un client résidentiel flashé à plus de 41 Gb/s.

Nous avons déjà longuement expliqué ce qu’étaient le PON (Passive Optical Network) et surtout la version déployée pour la première génération de fibre optique en France : le G-PON. Le G signifie simplement Gigabyte (jusqu’à 2,5 Gb/s en débit descendant).

Orange passe de 10 à 50 Gb/s, le 25 Gb/s laissé de côté

Le passage au 10 Gb/s est arrivé avec le 10G-EPON chez Free et le XGS-PON chez les autres fournisseurs d’accès à Internet (X pour 10 et S pour Symétrique). Orange nous avait déjà prévenu qu’il comptait sauter le 25 Gb/s : « c’est quelque chose qui est développé par Nokia, mais on ne le fera pas ». Le FAI nous confirmait ainsi qu’il passerait directement au 50G-PON, qui serait alors « la troisième génération de PON d’Orange ».

« Après deux gigabits par seconde (G-PON), puis 8 gigabits par seconde (XGS-PON), 40 Gigabits par seconde (50G-PON) sera le standard de demain des systèmes de transmission des réseaux d’accès fibre (FTTH) », affirme Orange dans un communiqué.

Un changement de carte réseau et de box suffit

Afin de démontrer le fonctionnement de sa technologie, le FAI avait organisé cette semaine « un test de performance réalisé par deux joueurs, Crimson à Lyon et Kayane à Marseille ». En quoi consistait-il ? Une partie de 2XKO… pas sûr que ce soit la meilleure manière de tester un débit.

La fibre utilisée pour connecter les deux joueurs n’avait rien de particulier, c’était celle déjà déployée par les opérateurs, quels qu’ils soient ; pas besoin de la changer. Orange précise qu’un « simple changement de carte réseau dans l’équipement situé dans les centraux optiques permettra à Orange de connecter un client fibre au 50G-PON ».

Comme prévu, les trois technologies co-existent sur une même fibre : selon le client (et sa carte réseau), la box peut recevoir du G-PON, du XGS-PON et/ou du 50G-PON. Techniquement, rien n’empêcherait en effet d’avoir les trois technologies à la fois.

G-PON, XGS-PON et 50G-PON passent dans la même fibre

Orange propose une explication du fonctionnement des trois technologies en parallèle : « Au central, la carte réseau intégrera un module optique Multi-PON-Module (MPM) qui inclut les trois technologies photoniques PON. Chez le client, la box sera équipée de la technologie PON adéquate en relation avec l’offre de service souscrite ».

Ce fonctionnement est rendu possible par l’utilisation, pour chaque technologie, de fréquences différentes qui ne se chevauchent pas. « Particulièrement soutenue par Orange, la triple coexistence de trois technologies PON sur la même infrastructure fibre a été rendue possible au standard ITU-T par la spécification d’un spectre optique (longueur d’onde) pour permettre cette triple coexistence. C’est l’option « US3 » du spectre », se vantait l’opérateur l’année dernière.

L’enjeu de la température

Comme on peut le voir, les bandes pour le 50G-PON sont relativement étroites comparées à celles des deux autres technologies, ce qui implique que le laser passant dans la fibre ne bouge pas de sa longueur d’onde, pour ne pas déborder sur G-PON ni sur XGS-PON.

Le laser doit donc rester à une température stable car « un laser qui varie en température est un laser dont la longueur d’onde varie », nous expliquait Orange.

Pour la société, la solution n’était pas bien compliquée : « on va devoir réguler [la température] dans la box […] On peut le faire. Ça coûte un peu plus cher, mais c’est quelque chose qu’on saura faire ». La consommation électrique augmentera fatalement, « mais pas extrêmement plus » affirmait Orange, sans donner de chiffres précis.

Répartition des technologies PON suivant les fréquences (US correspond à up-stream et DS à down-stream).

Une première en France ? Pas si vite…

Il est amusant de voir Orange affirmer qu’il « s’agit d’une première en France, qui fait suite aux expérimentations menées en laboratoire »… occultant complètement une expérimentation menée l’année dernière sur son propre réseau opérationnel en France métropolitaine :

« En février 2024 en Bretagne, lors d’un essai terrain, Orange a connecté un client résidentiel fibre à un équipement dédié 50G-PON sur une infrastructure FTTH opérationnelle à laquelle d’autres clients commerciaux sont aussi connectés en G-PON et XGS-PON. Un trafic Ethernet de plus de 41 Gbit/s [soit plus de 5 Go/s, ndlr] a été mesuré sur le lien du client connecté au 50G-PON, tout en maintenant la qualité des connexions des autres clients ».

Le déploiement n’est pas pour tout de suite : « Dans le futur, [les systèmes 50G-PON] permettront d’augmenter la capacité des réseaux pour des usages avancés des entreprises, notamment celles qui ont des sites de grande taille, puis pour des usages résidentiels, quand les besoins seront avérés ».

L’année dernière, le discours était déjà le même : « La triple coexistence du G-PON, XGS-PON et 50G-PON sera possible dès que les premiers besoins de déploiement à 50 Gbit/s seront nécessaires ». Orange avait, pour rappel, trainé des pieds avant de proposer du 10 Gb/s à ses clients, faute d’un réel besoin, se justifiait l’opérateur.

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ASUS ROG Gladius III Core, une grosse souris filaire

Parce que les souris font de la résistance et correspondent encore aux besoins et envies de nombreux joueurs, ASUS présente la ROG Gladius III Core, un beau modèle de 72 grammes avec des spécifications largement suffisantes pour la masse. Entièrement noire avec un éclairage RGB discret sur la molette et l'arrière via le logo, la souris se montre très simple tout en étant travaillée pour une utilisation de la main droite. Les boutons sont ainsi disposés d'une manière classique avec deux boutons à gauche, et le reste dessus avec les clics gauche et droit pourvus d'interrupteurs ROG Micro Switch II. […]

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Fallout 4 comme Skyrim : une nouvelle édition arrive pour fêter les 10 ans du jeu

Chez Bethesda, on sait jouer sur la corde sensible, et ressortir des tas de versions de ses jeux iconiques, alors qu'on n'est pas capable de sortir de nouiveaux jeux à un rythme plus humain. Songez que Skyrim est arrivé le 11 novembre 2011, Fallout va fêter ses 10 ans, ce ne sont pas les Skyrim Onli...

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Programmer Gets Doom Running On a Space Satellite

An Icelandic programmer successfully ran Doom on the European Space Agency's OPS-SAT satellite, proving that the iconic 1993 shooter can now run not just everywhere on Earth -- but in orbit. ZDNet reports: Olafur Waage, a senior software developer from Iceland who now works in Norway, explained at Ubuntu Summit 25.10 how he, a self-described "professional keyboard typist" and maker of funny videos, ended up making what is perhaps the game's most outlandish port yet: Doom running on a real satellite in orbit, the European Space Agency (ESA) OPS-SAT satellite. OPS-SAT, a "flying laboratory" for testing novel onboard computing techniques, was equipped with an experimental computer approximately 10 times more powerful than the norm for spacecraft. Waag explained, "OPS-SAT was the first of its kind, devoted to demonstrating drastically improved mission control capabilities when satellites can fly more powerful onboard computers. The point was to break the curse of being too risk-averse with multi-million-dollar spacecraft." (The satellite was decommissioned in 2024.) [...] Running Doom in orbit was partly a challenge of portability and partly a challenge of the limitations of space hardware and mission control. The on-board ARM dual-core Cortex-A9 processor, while hot stuff for space computing hardware (which tends to be low-powered and radiation-hardened), was slow even by Earth-bound standards. Waage chose Chocolate Doom 2.3, a popular open-source version of Doom, for its compatibility with the Ubuntu 18.04 Long Term Support (LTS) distro, which was already running on OPS-SAT. Besides, Waage noted, "We picked Chocolate Doom 2.3 because of the libraries available for 18.04 -- that was the last one that would actually build. Updating software in orbit is extremely difficult, so relatively little code would have to be uploaded. As Waage said, "Doom is relatively straightforward C with a few external dependencies." In other words, it's easy to port. [...] The only sign that Doom was running in space at first was a lone log entry. So, the team used the satellite's camera to snap real-time images of the Earth, then swapped Doom's Mars skybox for actual satellite photos. "The idea was to take a screenshot from the satellite and use that as the sky, all rendered in software using the game's restricted 256-color palette," explained Waage. Even this posed unexpected difficulties: "Trying to draw all of these beautiful colors with those colors," said Waage, "it's probably not going to work right off. But we tried gradient tests, NASA demo photos. It took quite a bit of tweaking." Eventually, instead of a fantasy Mars as the sky background, they got a good-looking, real Earth in the game's sky. The game itself ran flawlessly. After all, Waage said, "It ran beautifully. It's on Ubuntu."

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MSI Cubi 5 1M : une évolution vers Raptor Lake

Après l’annonce du MSI Cubi Z AI 8M il y a quelques jours, c’est au tour du MSI Cubi 5 1M de changer de peau. Enfin, le terme est assez mal choisi puisque si la machine est différente, la coque est la même que le MSI Cubi 5 12M sous Alder Lake-U lancé en 2023.

C’est donc un changement de composants dans une machine identique d’aspect. Elle mesure 12.4 cm de côté pour 5.4 cm d’épaisseur et invite à son bord trois puces Raptor Lake Core-U mises à jour en 2024 que l’on ne croise pas vraiment fréquemment.

Les Core 3 100U, Core 5 120U et Core 7 150U qui apporte en janvier 2024 tout un panel de fonctions supplémentaires aux puces d’Intel : plus de ports Thunderbolt 4, double ligne PCIe Gen4 x4, prise en charge du Wi-Fi7 et Bluetooth 5.4, optimisation des fréquences et du TDP. On découvre également sur le nouveau MiniPC la prise en charge de la DDR5-5200 quand l’ancien modèle était toujours en DDR4-3200. 

Pour le reste on sent fortement que les machines ont la même philosophie. Outre ce châssis identique, on retrouve un élément devenu rare question stockage, la présence d’une baie 2.5″ SATA libre en plus d’un port M.2 2280 NVMe PCIe gen4 x4. Ce double élément permettra notamment de continuer à utiliser des disques mécaniques déjà employés dans la précédente gamme, ce qui facilitera une éventuelle transition. 

Pour le reste on retrouve une connectique au positionnement inchangé. La face avant propose un jack audio combo 3.5 mm, deux USB 3.2 Gen 2 Type-A, un Thunderbolt 4 et un bouton de démarrage.

A l’arrière c’est tout à fait la même machine qu’en 2023. Avec deux sorties vidéo en HDMI 2.0b et DisplayPort 1.4, un double port Ethernet en 1 Gigabit (RTL8111H) et 2.5 Gigabit (RTL8125BG), une autre paire de ports USB 3.2 Gen Type-A et une alimentation externe 65 watts. La partie sans fil est également un clone du modèle précédent avec au choix une solution Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3 sous Intel AX211 ou une solution Wi-Fi5 et Bluetooth 5.0 provenant d’un circuit AW-CB515NF d’AzureWave.

MSI Cubi 5 1M

MSI Cubi 5 1M

Rien de vraiment fou, mais c’est exactement ce que demandent les clients de MSI pour ce genre de machine. Le constructeur a plusieurs choix pour séduire les professionnels qui veulent ce genre de MiniPC. Soit assurer la disponibilité des engins pendant de très longues années. Soit proposer un clone interchangeable très facilement. Comme la disponibilité des puces et de la mémoire vive DDR4 devient problématique, le changement d’un Cubi 5 12M pour un Cubi 5 1M est une alternative convaincante.

Un responsable informatique pourra changer un poste tombé en panne ou ajouter une machine pour une embauche en conservant quasiment tous les éléments classiques choisis par la société qui l’emploie. Seul changement, la mémoire vive qui passe de DDR4 à DDR5. Pas un poste réellement problématique donc. Pour tout le reste, ce sera un protocole de remplacement tout à fait standard : même stockage avec possibilité de récupérer un élément 2.5″. Même écran, même clavier et souris, même casque et même réseau sans fil ou Wi-Fi. Il est probable qu’un salarié qui parte en pause déjeuner avec une machine défaillante puisse rentrer et travailler sur une solution toute neuve, sans même s’en rendre compte.

D’autant plus que son poste héritera de la même possibilité de le cacher derrière un écran en mode VESA et de déporter son bouton de démarrage via un petit câble fourni par le constructeur.

Plus d’infos chez MSI

 

MSI Cubi 5 1M : une évolution vers Raptor Lake © MiniMachines.net. 2025

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Crocs Dehors, FPS au Maximum : Vampire: The Masquerade Bloodlines 2 mène un GFN Thursday mortel

Les nuits s'allongent et les frissons s'intensifient — la saison des horreurs est de retour sur GeForce NOW. Plongez crocs en avant dans Vampire : The Masquerade - Bloodlines 2, désormais disponible en streaming après son lancement dans le cloud cette semaine. Explorez les bas-fonds vampiriques de Seattle avec Bloodlines 2 et profitez de chaque ombre et reflet sublimés par les performances dignes d'une GeForce RTX 5080 — la preuve que les ténèbres n'ont jamais été aussi éclatantes. Et ce n'est pas tout : neuf nouveaux jeux rejoignent cette semaine GeForce NOW, dont NINJA GAIDEN 4, pour faire grimper votre adrénaline tout au long de la semaine. L'accès anticipé à The Outer Worlds 2 débute demain, permettant aux membres de plonger directement dans l'action — sans téléchargement, sans mise à jour, sans attente. Il suffit de lancer le jeu et de jouer instantanément grâce à GeForce NOW. Atlanta vient de passer au niveau supérieur avec la puissance GeForce RTX 5080, et Sofia (Bulgarie) sera la prochaine à bénéficier de cette mise à jour. Consultez la page de déploiement des serveurs pour suivre les dernières actualités. […]

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Dinosaurs Were Thriving Until Asteroid Struck, Research Suggests

An anonymous reader quotes a report from The Guardian: Dinosaurs would not have become extinct had it not been for a catastrophic asteroid strike, researchers have said, challenging the idea the animals were already in decline. About 66 million years ago, during the late Cretaceous period, a huge space rock crashed into Earth, triggering a mass extinction that wiped out all dinosaurs except birds. However, some experts have argued the dinosaurs were already in decline. Now researchers say the dating of a rock formation in New Mexico throws doubt on that idea, suggesting dinosaurs were thriving until the fateful impact. Dr Andrew Flynn, the first author of the research at New Mexico State University, said: "I think based on our new study that shows that, at least in North America, they weren't going towards extinction." Writing in the journal Science, Flynn and colleagues report how they dated a unit of rock called the Naashoibito Member in the San Juan basin using two methods. Flynn said the perception that overall dinosaur diversity was falling before the asteroid hit could be a result of there being fewer exposed rocks, and hence fossils, dating to the end of the Cretaceous period than earlier in the epoch. "It looks like, as far as we can tell, there's no reason they should have gone extinct except for [the] asteroid impact," he said.

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'Analog Bags' Are In. Doomscrolling Is Out.

alternative_right shares a report from Axios: The latest must-have accessory is a "stop-scrolling bag" -- a tote packed with analog activities like watercolors and crossword puzzles. We spend hours glued to our screens. "Analog bags," as they're also called, are one way millennials and Gen Zers are reclaiming that time. "I basically just put everything I could grab for instead of my phone into a bag," including knitting, a scrapbook and a Polaroid camera, says Sierra Campbell, the content creator behind the trend. The 31-year-old keeps one bag at home in Northern California, carrying it from room to room, and another in her car. The trend has quickly spread on social media, part of a bigger shift to unplug. Roughly 1,600 TikTok posts were tagged #AnalogLife during the first nine months of 2025 -- up over 330% from the same period last year, according to TikTok data shared with Axios. "It speaks to an incredible desperation and desire for experiences that return our attention to us, that fight brain-rotting, that are tactile ... that involve creating over scrolling," says Beth McGroarty, vice president of research at the Global Wellness Institute.

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OpenAI Buys AI Startup That Built Interface For Apple Computers

OpenAI has acquired Software Applications Incorporated, the 12-person startup behind Sky -- an AI interface for Mac computers that can understand on-screen context and perform tasks across apps. The deal follows OpenAI's recent acquisitions of Statsig and Jony Ive's io. CNBC reports: The startup's product called Sky allows users of Mac computers to prompt it with natural language to get help with writing, coding, planning and managing their days, OpenAI said in a blog post. Sky can take actions through apps and understands what's on a user's screen. "Sky's deep integration with the Mac accelerates our vision of bringing AI directly into the tools people use every day," Nick Turley, the head of ChatGPT at OpenAI, said in a statement. Software Applications was founded in 2023, and the company unveiled Sky in May. OpenAI CEO Sam Altman contributed to the startup's $6.5 million seed funding round, according to its website.

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Anthropic's Google Cloud Deal Includes 1 Million TPUs, 1 GW of Capacity In 2026

Google and Anthropic have finalized a cloud partnership worth tens of billions of dollars, granting Anthropic access to up to one million of Google's Tensor Processing Units and more than a gigawatt of compute power by 2026. CNBC reports: Industry estimates peg the cost of a 1-gigawatt data center at around $50 billion, with roughly $35 billion of that typically allocated to chips. While competitors tout even loftier projections -- OpenAI's 33-gigawatt "Stargate" chief among them -- Anthropic's move is a quiet power play rooted in execution, not spectacle. Founded by former OpenAI researchers, the company has deliberately adopted a slower, steadier ethos, one that is efficient, diversified, and laser-focused on the enterprise market. A key to Anthropic's infrastructure strategy is its multi-cloud architecture. The company's Claude family of language models runs across Google's TPUs, Amazon's custom Trainium chips, and Nvidia's GPUs, with each platform assigned to specialized workloads like training, inference, and research. Google said the TPUs offer Anthropic "strong price-performance and efficiency." [...] Anthropic's ability to spread workloads across vendors lets it fine-tune for price, performance, and power constraints. According to a person familiar with the company's infrastructure strategy, every dollar of compute stretches further under this model than those locked into single-vendor architectures.

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Trump Eyes Government Control of Quantum Computing Firms

An anonymous reader quotes a report from Ars Technica: Donald Trump is eyeing taking equity stakes in quantum computing firms in exchange for federal funding, The Wall Street Journal reported. At least five companies are weighing whether allowing the government to become a shareholder would be worth it to snag funding that the Trump administration has "earmarked for promising technology companies," sources familiar with the potential deals told the WSJ. IonQ, Rigetti Computing, and D-Wave Quantum are currently in talks with the government over potential funding agreements, with minimum awards of $10 million each, some sources said. Quantum Computing Inc. and Atom Computing are reportedly "considering similar arrangements," as are other companies in the sector, which is viewed as critical for scientific advancements and next-generation technologies. No deals have been completed yet, sources said, and terms could change as quantum-computing firms weigh the potential risks of government influence over their operations. [...] The administration will lean on Deputy Commerce Secretary Paul Dabbar to extend Trump's industry meddling into the quantum computing world, the WSJ reported. A former Energy Department official, Dabbar co-founded Bohr Quantum Technology, which specializes in quantum networking systems that the DOE expects will help "create new opportunities for scientific discovery." While the firm he previously headed won't be eligible for funding, Dabbar will be leading industry discussions, the WSJ reported, likely hyping Trump's deals as a necessary boon to ensure US firms dominate in quantum computing. A Commerce Department official denied the claims, saying: "The Commerce Department is not currently negotiating equity stakes with quantum computing companies." In August, the Trump administration took a 10% stake in Intel to help fund factories that Intel is currently building in Ohio.

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Microsoft Puts Office Online Server On the Chopping Block

Microsoft is retiring Office Online Server on December 31, 2026, ending support and updates for organizations running browser-based Office apps on-premises. The Register reports: After this, there won't be any more security fixes, updates, or technical support from Microsoft. "This change is part of our ongoing commitment to modernizing productivity experiences and focusing on cloud-first solutions," the company said. Office Online Server provides browser-based versions of Word, Excel, PowerPoint, and OneNote for customers who want to keep things on-prem without having to roll out the full desktop applications. Microsoft's solution is to move to Microsoft 365, its decidedly off-premises version of its applications. The company said it is "focusing its browser-based Office app investments on Office for the Web to deliver secure, collaborative, and feature-rich experiences through Microsoft 365." Other than migrating to another platform when the vendor pulls the plug, affected customers have few options. The announcement will also hit several customers running SharePoint Server SE or Exchange Server SE. While those products remain supported, Office Online Server integration will go away. The company suggested Microsoft 365 Apps for Enterprise and Office LTSC 2024 as alternatives for viewing and editing documents hosted on those servers. Skype for Business customers will also lose some key features related to PowerPoint. Presenter notes and high-fidelity PowerPoint rendering will go away. In-meeting annotations, which allow meeting participants to write directly to slides without altering the original file, will no longer be available, and embedded video playback will run at lower fidelity. Features like whiteboards, polls, and app sharing shouldn't be affected. Microsoft's solution is a move to Teams, which the company says "offers modern meeting experiences."

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Apple Loses Landmark UK Lawsuit Over App Store Commissions

A UK tribunal ruled that Apple abused its dominant position by charging app developers unfair commissions through its App Store, potentially costing the company hundreds of millions in damages. It marks the first major tech "class action" victory under the UK's collective lawsuit regime. Reuters reports: The Competition Appeal Tribunal (CAT) ruled against Apple after a trial of the lawsuit, which was brought on behalf of millions of iPhone and iPad users in the United Kingdom. The CAT ruled that Apple had abused its dominant position from October 2015 until the end of 2020 by shutting out competition in the app distribution market and by "charging excessive and unfair prices" as commission to developers. Apple -- which has faced mounting pressure from regulators in the U.S. and Europe over the fees it charges developers -- said it would appeal against the ruling, which it said "takes a flawed view of the thriving and competitive app economy." The case had been valued at around $2 billion by those who brought it. A hearing next month will decide how damages are calculated and Apple's application for permission to appeal. "This ruling overlooks how the App Store helps developers succeed and gives consumers a safe, trusted place to discover apps and securely make payments," an Apple spokesperson said.

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China's New Five-Year Plan Sharpens Industry, Tech Focus

An anonymous reader shares a report: China's Communist Party elite vowed on Thursday to build a modern industrial system and make more efforts to achieve technological self-reliance, moves it sees as key to bolstering its position in its intensifying rivalry with the United States. As expected, the Party's Central Committee also promised more efforts to expand domestic demand and improve people's livelihoods - long-standing goals that in recent years have been little more than an afterthought as China prioritised manufacturing and investment - without giving many details. [...] The full five-year plan will only be released at a parliamentary meeting in March, but the post-plenum outline from state news agency Xinhua hinted at policy continuity, which concerns economists who have been calling for a shift towards aâgrowth model that relies more on household demand. Building "a modern industrial system with advanced manufacturing as the backbone" and accelerating "high-level scientific and technological self-reliance" were listed ahead of the development of "a strong domestic market," the communique showed.

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Memory Giants Samsung and SK Hynix Push Through 30% Price Increases Amid AI Server Boom

Samsung and SK Hynix have raised DRAM and NAND flash prices by up to 30% for the fourth quarter, Korean publications report. The two Korean memory giants passed the new rates on to customers as analysts predict the AI-driven memory supercycle will be longer and stronger than past boom periods. Several leading international electronics and server companies are stockpiling memory and negotiating long-term supply deals spanning two to three years. U.S. and Chinese electronics firms and data center operators are exploring mid-to-long-term contracts. Companies typically sign DRAM contracts on a quarterly or annual basis.

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Apollo Says AI Energy Gap 'Will Not Be Closed in Our Lifetime'

The amount of energy required to supply the data centers powering AI is so vast that meeting that need may be more than a lifetime away, according to a senior executive at Apollo Global. From a report: "The gap between what AI is demanding and what we have everywhere in the world on the grid in terms of generation and transmission is huge and will not be closed in our lifetime," Dave Stangis, who has led and developed Apollo's sustainability strategy over the past four years, said in an interview. That means sustainable energy investors need to accept that renewables alone aren't enough to power the AI age, he said. The comments encapsulate a new approach across the finance industry, where the economics of the energy transition -- a concept intended to represent the shift to a low-carbon future -- are becoming merged with the economics of an unprecedented boost in supply. "So what is happening around the world, there's no doubt about it, is what you might call energy addition," Stangis said. "The world is scrambling to add every source of power."

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AMD Radeon AI PRO R9700 Hitting Retailers Next Week For $1299 USD

Back in May AMD announced the Radeon AI PRO R9700 with 128 AI accelerators, 32GB of GDDR6 video memory, and other advantages for this AI-focused RDNA4 based graphics card over the RDNA3-based Radeon PRO W7900. The Radeon AI PRO R9700 was supposed to be available in July while today AMD announced it will be going on sale next week...
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