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☕️ Microsoft reconnait un bug forçant la récupération BitLocker au redémarrage de Windows

La dernière livraison de mises à jour de sécurité destinées à Windows 11, datée du 14 octobre dernier, a entraîné un problème au redémarrage chez certains utilisateurs : le renvoi systématique vers l’écran de récupération de la clé de chiffrement BitLocker.

Microsoft n’a pas communiqué publiquement sur le sujet, mais le problème a été signalé sous forme d’alerte aux administrateurs (voir par exemple l’incident WI1183025) sur le portail de gestion des comptes Microsoft 365, comme le rapporte notamment Bleeping Computer.

« Après l’installation des mises à jour Windows publiées à partir du 14 octobre 2025, certains appareils pourraient rencontrer des problèmes lors du redémarrage ou du démarrage, explique Microsoft. Les appareils concernés pourraient démarrer sur l’écran de récupération BitLocker, obligeant les utilisateurs à saisir la clé de récupération une seule fois. Une fois la clé saisie et l’appareil redémarré, il démarrera normalement sans aucune autre invite BitLocker. »

La clé de récupération n’est en principe demandée au démarrage qu’en cas de risque de sécurité ou de modification matérielle – crédit Microsoft

BitLocker est pour mémoire le composant chargé du chiffrement des partitions utilisées par le système d’exploitation. Ce n’est pas la première fois, loin de là, qu’il se retrouve impliqué dans des scénarios de tentatives de récupération intempestives ou de redémarrages en boucle.

Cette fois, il semblerait que le problème soit lié à la façon dont Windows gère, après application de ces récentes mises à jour, la fonctionnalité Modern Standby (niveau de veille S0, qui permet une sortie de veille quasi instantanée et le maintien des échanges réseau en tâche de fond) sur certains processeurs Intel. En attendant la publication programmée d’un correctif, Microsoft invite les administrateurs à déployer un rollback (retour à configuration antérieure).

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DMA : iOS ajoute des fonctions, iOS reprend une fonction

Plus de fonction, plus de problème
DMA : iOS ajoute des fonctions, iOS reprend une fonction

Alors que la bêta d’iOS 26.2 apporte bon nombre d’améliorations et active la traduction automatique des AirPods en Europe, la future version 26.4 devrait supprimer la connexion automatique des Apple Watch aux réseaux Wi-Fi. Pour l’entreprise, c’est une conséquence directe du DMA.

24 heures après l’arrivée d’iOS 26.1, Apple a diffusé la première bêta d’iOS 26.2 auprès des développeurs. Elle contient bon nombre d’améliorations, mais illustre surtout les tensions existantes entre l’entreprise et la Commission européenne.

La traduction automatique arrive

Sur le plan des nouveautés d’abord, il y a un peu de tout. Sur l’écran verrouillé par exemple, on peut maintenant faire varier l’intensité de l’effet Liquid Glass pour l’horloge. On note aussi l’arrivée des tableaux dans Freeform, l’apparition d’une option pour inscrire les sites dont on ne veut pas que l’application Mots de passe enregistre les identifiants, une révision de la méthode de calcul pour le score de sommeil, la possibilité de faire sonner une alarme quand un rappel arrive à échéance ou encore la possibilité de faire flasher l’écran en plus des LED du bloc photo en cas d’alerte.

Parallèlement, iOS 26.2 apporte une fonction importante pour les AirPods : la traduction automatique. Elle est officiellement disponible depuis iOS 26 sur les AirPods Pro 2 et 3, ainsi que les AirPods 4. En Europe cependant, en conséquence du DMA, son déploiement avait du retard. Apple n’a eu de cesse de s’en plaindre, critiquant l’Union pour ses législations qui retardent le progrès et empêchent de « faire des affaires » convenablement.

En revanche, Apple va supprimer une fonction avec l’arrivée d’iOS et watchOS 26.4, qui devraient arriver au printemps prochain : la connexion automatique aux réseaux Wi-Fi pour la montre. L’Apple Watch se connecte en effet toute seule aux réseaux Wi-Fi enregistrés dans l’iPhone, par synchronisation des informations.

Apple n’aime décidément pas le DMA

Pourquoi un tel retrait ? C’est la conséquence des demandes de la Commission européenne, a expliqué Apple à Numerama. Selon l’entreprise, la Commission exige qu’Apple partage la liste des réseaux Wi-Fi avec les entreprises qui en font la demande, afin que leurs produits puissent profiter des mêmes capacités, en l’occurrence de la connexion automatique.

Pour Apple, cette demande peut paraître légitime, mais elle entraine de sérieux problèmes de sécurité et de protection de la vie privée. Partager l’historique des réseaux Wi-Fi, y compris la connexion en cours, peut permettre à une entreprise de localiser l’utilisateur et donc d’utiliser ces informations pour personnaliser de la publicité ou même suivre ses déplacements.

Le problème n’est pas nouveau, Apple l’a dit et répété dans sa guerre de communication avec la Commission européenne. On se souvient notamment que la société à la pomme avait accusé Meta d’abuser du DMA et des demandes d’interopérabilité au point de militariser la législation pour obtenir des données très personnelles et des renseignements sur les technologies d’Apple.

Plus de fonction, plus de problème

Apple, droite dans ses bottes sur ce sujet, ne veut donc rien savoir. Plutôt que de développer une autre approche, l’entreprise a ainsi décidé de supprimer la fonction incriminée. Ce qui ne signifie pas que l’Apple Watch ne pourra plus se connecter aux réseaux Wi-Fi, mais qu’il faudra sans doute passer par une manipulation manuelle, comme le suggère iGen.

Pour nos confrères, la montre pourrait simplement provoquer l’apparition d’une alerte sur l’iPhone pour confirmer le partage du mot de passe. Cette solution est déjà employée quand un iPhone détecte qu’un appareil cherche à rejoindre le même réseau Wi-Fi. Auquel cas, il suffirait de valider la notification au lieu d’avoir une connexion automatique, entrainant un désagrément mineur.

Rappelons cependant qu’il s’agit d’un message d’intention communiqué à Numerama. Ce qui laisse plusieurs mois à la Commission européenne et à Apple pour régler la question. Mais si le DMA impose bien des règles strictes en matière d’interopérabilité pour les entreprises nommées comme contrôleurs d’accès, il est possible qu’iOS 26.4 finisse bien par supprimer la connexion automatique.

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☕️ Microsoft reconnait un bug forçant la récupération BitLocker au redémarrage de Windows

La dernière livraison de mises à jour de sécurité destinées à Windows 11, datée du 14 octobre dernier, a entraîné un problème au redémarrage chez certains utilisateurs : le renvoi systématique vers l’écran de récupération de la clé de chiffrement BitLocker.

Microsoft n’a pas communiqué publiquement sur le sujet, mais le problème a été signalé sous forme d’alerte aux administrateurs (voir par exemple l’incident WI1183025) sur le portail de gestion des comptes Microsoft 365, comme le rapporte notamment Bleeping Computer.

« Après l’installation des mises à jour Windows publiées à partir du 14 octobre 2025, certains appareils pourraient rencontrer des problèmes lors du redémarrage ou du démarrage, explique Microsoft. Les appareils concernés pourraient démarrer sur l’écran de récupération BitLocker, obligeant les utilisateurs à saisir la clé de récupération une seule fois. Une fois la clé saisie et l’appareil redémarré, il démarrera normalement sans aucune autre invite BitLocker. »

La clé de récupération n’est en principe demandée au démarrage qu’en cas de risque de sécurité ou de modification matérielle – crédit Microsoft

BitLocker est pour mémoire le composant chargé du chiffrement des partitions utilisées par le système d’exploitation. Ce n’est pas la première fois, loin de là, qu’il se retrouve impliqué dans des scénarios de tentatives de récupération intempestives ou de redémarrages en boucle.

Cette fois, il semblerait que le problème soit lié à la façon dont Windows gère, après application de ces récentes mises à jour, la fonctionnalité Modern Standby (niveau de veille S0, qui permet une sortie de veille quasi instantanée et le maintien des échanges réseau en tâche de fond) sur certains processeurs Intel. En attendant la publication programmée d’un correctif, Microsoft invite les administrateurs à déployer un rollback (retour à configuration antérieure).

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DMA : iOS ajoute des fonctions, iOS reprend une fonction

Plus de fonction, plus de problème
DMA : iOS ajoute des fonctions, iOS reprend une fonction

Alors que la bêta d’iOS 26.2 apporte bon nombre d’améliorations et active la traduction automatique des AirPods en Europe, la future version 26.4 devrait supprimer la connexion automatique des Apple Watch aux réseaux Wi-Fi. Pour l’entreprise, c’est une conséquence directe du DMA.

24 heures après l’arrivée d’iOS 26.1, Apple a diffusé la première bêta d’iOS 26.2 auprès des développeurs. Elle contient bon nombre d’améliorations, mais illustre surtout les tensions existantes entre l’entreprise et la Commission européenne.

La traduction automatique arrive

Sur le plan des nouveautés d’abord, il y a un peu de tout. Sur l’écran verrouillé par exemple, on peut maintenant faire varier l’intensité de l’effet Liquid Glass pour l’horloge. On note aussi l’arrivée des tableaux dans Freeform, l’apparition d’une option pour inscrire les sites dont on ne veut pas que l’application Mots de passe enregistre les identifiants, une révision de la méthode de calcul pour le score de sommeil, la possibilité de faire sonner une alarme quand un rappel arrive à échéance ou encore la possibilité de faire flasher l’écran en plus des LED du bloc photo en cas d’alerte.

Parallèlement, iOS 26.2 apporte une fonction importante pour les AirPods : la traduction automatique. Elle est officiellement disponible depuis iOS 26 sur les AirPods Pro 2 et 3, ainsi que les AirPods 4. En Europe cependant, en conséquence du DMA, son déploiement avait du retard. Apple n’a eu de cesse de s’en plaindre, critiquant l’Union pour ses législations qui retardent le progrès et empêchent de « faire des affaires » convenablement.

En revanche, Apple va supprimer une fonction avec l’arrivée d’iOS et watchOS 26.4, qui devraient arriver au printemps prochain : la connexion automatique aux réseaux Wi-Fi pour la montre. L’Apple Watch se connecte en effet toute seule aux réseaux Wi-Fi enregistrés dans l’iPhone, par synchronisation des informations.

Apple n’aime décidément pas le DMA

Pourquoi un tel retrait ? C’est la conséquence des demandes de la Commission européenne, a expliqué Apple à Numerama. Selon l’entreprise, la Commission exige qu’Apple partage la liste des réseaux Wi-Fi avec les entreprises qui en font la demande, afin que leurs produits puissent profiter des mêmes capacités, en l’occurrence de la connexion automatique.

Pour Apple, cette demande peut paraître légitime, mais elle entraine de sérieux problèmes de sécurité et de protection de la vie privée. Partager l’historique des réseaux Wi-Fi, y compris la connexion en cours, peut permettre à une entreprise de localiser l’utilisateur et donc d’utiliser ces informations pour personnaliser de la publicité ou même suivre ses déplacements.

Le problème n’est pas nouveau, Apple l’a dit et répété dans sa guerre de communication avec la Commission européenne. On se souvient notamment que la société à la pomme avait accusé Meta d’abuser du DMA et des demandes d’interopérabilité au point de militariser la législation pour obtenir des données très personnelles et des renseignements sur les technologies d’Apple.

Plus de fonction, plus de problème

Apple, droite dans ses bottes sur ce sujet, ne veut donc rien savoir. Plutôt que de développer une autre approche, l’entreprise a ainsi décidé de supprimer la fonction incriminée. Ce qui ne signifie pas que l’Apple Watch ne pourra plus se connecter aux réseaux Wi-Fi, mais qu’il faudra sans doute passer par une manipulation manuelle, comme le suggère iGen.

Pour nos confrères, la montre pourrait simplement provoquer l’apparition d’une alerte sur l’iPhone pour confirmer le partage du mot de passe. Cette solution est déjà employée quand un iPhone détecte qu’un appareil cherche à rejoindre le même réseau Wi-Fi. Auquel cas, il suffirait de valider la notification au lieu d’avoir une connexion automatique, entrainant un désagrément mineur.

Rappelons cependant qu’il s’agit d’un message d’intention communiqué à Numerama. Ce qui laisse plusieurs mois à la Commission européenne et à Apple pour régler la question. Mais si le DMA impose bien des règles strictes en matière d’interopérabilité pour les entreprises nommées comme contrôleurs d’accès, il est possible qu’iOS 26.4 finisse bien par supprimer la connexion automatique.

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NVIDIA Preparing For Hopper & Blackwell GPU Support With Open-Source Nova Driver

NVIDIA engineers continue working a lot on the open-source and upstream Nova driver for the Linux kernel. This modern, Rust-written open-source NVIDIA driver is still taking shape as an alternative to NVIDIA's official downstream open-source driver and the aging and reverse-engineered Nouveau driver. Out on the horizon for Nova is Hopper and Blackwell GPU support...
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Carte mère ASUS TUF B850M-PLUS WiFi, trop chère

En avril dernier, nous avions testé la TUF Gaming B850-Plus WiFi d’ASUS, une carte mère milieu de gamme que nous avions jugée trop chère à l’époque, puisqu’elle était proposée à 275 euros. Bonne nouvelle, on la trouve désormais autour de 230 euros, ce qui la replace un peu mieux face à la concurrence. Aujourd’hui, c’est sa petite sœur que nous allons examiner : la version Micro-ATX de la gamme TUF Gaming, la B850M-Plus WiFi. Forcément, elle se positionne un peu moins haut. On la voit parfois affichée à 205 euros, mais au moment du test, son prix tourne plutôt autour de 220 euros. Un budget qui reste à nos yeux encore un peu élevé pour une carte mère censée viser le milieu de gamme. Malgré tout, elle a peut-être quelques arguments à faire valoir. C’est ce que nous allons vérifier dans ce test.
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Ryzen AI Max+ 388 : AMD veut populariser ses Strix Halo

La gamme de processeurs Strix Halo est entrée dans une sorte de paradoxe qu’AMD semble vouloir résoudre avec de nouvelles puces. Notamment le Ryzen AI Max+ 388 qui devrait permettre de profiter de l’excellent circuit graphique Radeon 8060S sans forcément débourser une fortune.

AMD semble sur le point de lancer de nouveaux processeurs StrixHalo. Les Ryzen AI Max+ 395, Ryzen AI Max 390 et Ryzen AI Max 385 devraient bientôt être rejoint par deux nouveaux processeurs. Les Ryzen Ai Max+ 392 et Ryzen Ai Max+ 388. Tous deux équipés de circuits graphiques Radeon 8060S. C’est du moins ce qu’il ressort d’une petite fuite provoquée par une société Chinoise qui publie le tableau suivant :

Ces nouvelles puces, et en particulier le Ryzen AI Max+ 388, pourraient résoudre le problème actuel rencontré par AMD pour ce marché spécifique de puces mobiles haut de gamme.

Le paradoxe et le suivant : Strix Halo a été pensé pour une exploitation dans des machines portables et, par extension, dans des MiniPC. Ces processeurs ont été soufflés à ce marché par une industrie différente. Le marché les a détournés de leur usage premier pour pouvoir exploiter leurs excellentes capacités de calcul et la possibilité de monter énormément de mémoire vive sur leurs circuits graphiques. Cela pour en faire des mini-serveurs locaux à destination d’IA et surtout de LLM comme DeepSeek.

 

Les constructeurs de MiniPC ont vite compris l’intérêt de cette offre et se sont emparés de ces puces pour les lier au maximum de mémoire vive partagée possible. Cela afin de permettre un dialogue très rapide entre cette mémoire et la puce graphique des processeurs. Le résultat est la possibilité de monter des solutions locales capables de prendre en charge des IA avec de très bons rendements. Ce ne sont pas forcément les systèmes les plus rapides pour le faire mais rares sont les solutions aussi abordables. Celles qui permettent un dialogue entre 110 Go de mémoire vive très rapide et un circuit graphique comme le Radeon 8060S disposant de 40 Coeurs RDNA 3.5. Des marques aussi diverses que Framework, GMKtec, Beelink, Corsair ou Minisforum ont toutes lancé des machines dans ce sens.

Rien n’empêche aujourd’hui un constructeur de portable de sortir un PC avec puce Strix Halo haut de gamme et de le proposer avec 16 ou 32 Go de mémoire vive à destination du grand public. C’est techniquement parfaitement faisable. Mais des constructeurs sont simplement capables de payer plus cher la même puce pour pouvoir l’intégrer dans des machines clairement orientées IA et équipés d’un montant de mémoire vive qui n’a aucun intérêt pour le grand public. Résultat, le marché grand public des puces Strix Halo est quasiment déserté.

  Coeurs / Threads Fréquence max Cache Circuit graphique
Ryzen AI Max+ 395 16 / 32 5.1 GHz 80MB Radeon 8060S (40 CU – 2.9 GHz)
Ryzen AI Max+ 392 12 / 24 5 GHz 76MB Radeon 8060S (40 CU – 2.9 GHz)
Ryzen AI Max 390 12 / 24 5 GHz 76MB Radeon 8050S (32 CU – 2.8 GHz)
Ryzen AI Max+ 388 8 / 16 5 GHz 40MB Radeon 8060S (40 CU – 2.9 GHz)
Ryzen AI Max 385 8 / 16 5 GHz 40MB Radeon 8050S (32 CU – 2.8 GHz)
Ryzen AI Max 380 Pro 6 / 12 4.9 GHz 22MB Radeon 8040S (16 CU – 2.8 GHz)

Cela pourrait donc changer. Les informations techniques relayées par la société chinoise SixUnited font état de deux nouvelles puces dans la gamme. Toutes deux équipées du circuit graphique  AMD Radeon 8060S. 

Le Ryzen AI Max+ 392 proposerait 12 cœurs et 24 Threads à une fréquence Turbo maximale de 5 GHz et avec 76 Mo de mémoire cache au total. Son circuit graphique serait au même niveau que celui du Ryzen AI Max+ 395 avec 40 Compute Units allant à 2.9 GHz maximum.

Le Ryzen AI Max+ 388 conserverait la même puce graphique Radeon 8060S mais ne proposerait plus que 8 cœurs et 16 Threads cadencés à 5 GHz. Sa mémoire cache serait sabrée à 40 Mo.

SixUnited semble vouloir construire toute une gamme de produits avec ces puces Strix Halo

Les Ryzen AI Max+ 388 et Ryzen AI Max+ 392 à la rescousse ?

Pour le moment encore, ces processeurs ne sont pas officialisés par AMD. Cela ressemble néanmoins bien à un moyen d’intervenir à nouveau sur le marché mobile. Le risque étant pour la marque de voir Intel y reprendre des parts de marché avec ses futurs processeurs. On comprend qu’AMD a intérêt à séduire les grandes marques de PC internationales et l’arrivée de ces processeurs pourrait inverser la tendance. S’il semble difficile de lutter contre l’appétit des fournisseurs de machines orientées IA pour le Ryzen AI Max+ 395, il est « très facile » de réserver les nouvelles puces au marché mobile exclusivement. Le tour de passe-passe consisterait à limiter la mémoire vive maximale gérée par le processeur.

Ryzen AI Max 388

Le Ryzen AI Max+ 388 sous Passmark

En imaginant un Ryzen AI Max+ 388 limité à 64 Go de mémoire vive par exemple, l’intérêt pour embarquer une IA serait vraiment beaucoup moindre. Ce n’est pas si évident à faire techniquement, mais cette simple « contre-mesure » pourrait permettre de dégager les puces de l’ornière de l’usage vers des IA. Les constructeurs de portables à destination des joueurs pourraient piocher dans des puces jugées plus classiques et les intégrer dans des machines avec 16, 32 ou 64 Go de mémoire vive. Ce qui éviterait de gonfler encore la facture finale d’un utilisateur voulant juste un ordinateur mobile puissant et pas un monstre suréquipé en 128 Go de mémoire « inutile ».

Si AMD ne réagit pas sur ce segment, le risque est qu’à terme le marché se tourne vers des solutions purement Intel. Ou des combinaisons de processeurs Intel et de circuit graphiques GeForce de Nvidia. Cela pour construire les portables les plus puissants du secteur. Ce qui n’est probablement pas le scénario imaginé par AMD lors de la conception de sa gamme Strix Halo.

Pourquoi les puces AMD Strix Halo ont fait dérailler leur propre marché

Source : Videocardz

Ryzen AI Max+ 388 : AMD veut populariser ses Strix Halo © MiniMachines.net. 2025

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Élections : la France « fait face à un durcissement de la menace informationnelle »

Citoyenneté numérique critique
Élections : la France « fait face à un durcissement de la menace informationnelle »

À l’invitation du Sénat, des responsables du ministère de l’Intérieur, de VIGINUM, de l’ARCOM, de la CNIL et de la Fondation Descartes revenaient le 5 novembre sur l’état de la menace sur le paysage informationnel français en amont des prochaines élections.

« Depuis le milieu des années 2010, aucun rendez-vous électoral ou référendaire majeur n’a été épargné par des tentatives de manipulation des élections impliquant des acteurs étrangers. » C’est par ces mots que la directrice adjointe de VIGINUM Anne-Sophie Dhiver a entamé sa prise de parole, lors de la table ronde sur les manipulations numériques en période électorale organisée ce 5 novembre par la Commission de la culture et la commission des lois du Sénat (replay).

Le secrétaire général du ministère de l’Intérieur Hugues Moutouh a partagé cette évidence : les pressions sur le débat public sont fréquentes, croissantes, et toujours plus importantes lorsqu’approche un rendez-vous démocratique.

C’est notamment pour comprendre le degré de préparation des électeurs en amont des élections municipales de 2026 et de la présidentielle de 2027 que les sénatrices et sénateurs avaient convié ce mercredi des dirigeants de l’ARCOM, de la CNIL et de la Fondation Descartes aux côtés d’Anne-Sophie Dhiver et d’Hugues Moutouh.

Municipales : des sites générés par IA pour désinformer

De la loi de 1986 sur la transparence de la vie politique à la directive européenne sur la transparence et le ciblage de la publicité à caractère politique entrée en application ce 10 octobre 2025, en passant par le règlement européen sur les services numériques (DSA), la « loi influenceurs » ou encore celle sur la lutte contre les manipulations de l’information, le cadre juridique « semble pléthorique », relève en introduction le président de la Commission Culture Laurent Lafon.


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Ryzen AI MAX+ 388, un Strix Halo 8 cœurs et Radeon 8060S qui se montre sur PassMark

En plus du Ryzen 7 9700X3D, un autre processeur AMD vient de se montrer sur PassMark. Il s'agit du Ryzen AI MAX+ 388, un SoC Strix Halo 8 cœurs / 16 threads. Comme l'a repéré @realVictor_M sur X, la fiche PassMark lui attribue environ 31 702 points en multithread et 4 145 points en single thread, avec un seul échantillon testé et une “margin for error: High” puisqu'un seul processeur est apparu. Autant dire qu'il faut encore prendre ces scores avec des pincettes. […]

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China Delays Shenzhou-20 Crew Return After Suspected Space Debris Impact

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L’arrivée de Rust dans APT provoque des débats dans la communauté Debian

L’arrivée de Rust dans APT provoque des débats dans la communauté Debian

L’un des développeurs de Debian a annoncé l’inclusion prochaine de code en Rust dans le gestionnaire APT. La décision reflète une volonté de renforcer la sécurité du composant, mais soulève de nombreuses questions et critiques.

Comme nous l’avons vu récemment à travers notre interview de Sylvestre Ledru, directeur de l’ingénierie chez Mozilla, le langage Rust s’insinue partout. Ses performances et ses mécanismes de sûreté de la mémoire en font la nouvelle coqueluche de bon nombre d’entreprises pour la programmation système.

Du Rust dans APT

Dans la sphère Linux, son arrivée provoque davantage de remous, avec des débats relatifs à son utilisation dans le noyau. Dans Debian, le développeur Julian Andres Klode a publié le soir d’Halloween un message important :

« Je prévois d’introduire des dépendances Rust et du code Rust dans APT, au plus tôt en mai 2026. Cela concernera dans un premier temps le compilateur Rust, la bibliothèque standard et l’écosystème Sequoia. Notre code d’analyse des fichiers .deb, .ar et .tar, ainsi que le code de vérification des signatures HTTP, bénéficieraient particulièrement de l’utilisation de langages sécurisés en mémoire et d’une approche plus rigoureuse des tests unitaires. Si vous maintenez un port sans chaîne d’outils Rust fonctionnelle, veuillez vous assurer qu’il en dispose dans les six prochains mois, ou supprimez le port. Il est important pour l’ensemble du projet de pouvoir aller de l’avant et de s’appuyer sur des outils et des technologies modernes, sans être freiné par la tentative d’adapter des logiciels modernes à des appareils informatiques rétro »

Dans le courant de l’année prochaine, le gestionnaire de paquet APT va donc commencer à intégrer du code en Rust. Autrement dit, Debian elle-même aura une exigence stricte sur la prise en charge du langage sur toutes les architectures.

Critiques et inquiétudes

Pour les utilisateurs de la distribution, cela ne devrait rien changer. Pour les développeurs en revanche, il y aura des travaux plus ou moins importants, car il faudra prévoir une chaine de compilation Rust fonctionnelle en plus des outils traditionnels comme GCC. En clair, la complexité va monter d’un cran, notamment sur les architectures moins courantes où le langage n’est pas bien supporté.

Pourquoi ce problème ? Parce que le compilateur Rust repose sur l’infrastructure LLVM, quand l’immense majorité des compilations dans les systèmes Linux sont effectuées avec GCC. Si LLVM présente certains avantages (comme la compilation Just-in-time), il est également supporté par un plus petit nombre d’architectures, contrairement à GCC qui est plus ancien, plus éprouvé et présent pratiquement partout.

Dans les commentaires de Phoronix, on peut lire différentes inquiétudes au sujet de cette annonce. La principale est qu’en l’absence de compilateur Rust sur une partie des architectures supportées par Debian, la distribution risque de perdre son côté « universel » à sa prochaine itération majeure. Certains commentaires mettent aussi en avant la fiabilité éprouvée de GCC, qui correspond à la philosophie de Debian de ne pas bondir sur les dernières technologies, privilégiant la plus grande stabilité possible.

Citons également le poids : le compilateur Rust et sa chaine d’outils sont plus volumineux que GCC et sa compilation est plus lente, ce qui pourrait poser problème pour les systèmes embarqués et des configurations plus anciennes. D’autres encore s’inquiètent d’une dépendance accrue envers l’écosystème Rust et ses binaires précompilés, créant des interrogations sur la sécurité et l’auditabilité du code.

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L’arrivée de Rust dans APT provoque des débats dans la communauté Debian

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Comme nous l’avons vu récemment à travers notre interview de Sylvestre Ledru, directeur de l’ingénierie chez Mozilla, le langage Rust s’insinue partout. Ses performances et ses mécanismes de sûreté de la mémoire en font la nouvelle coqueluche de bon nombre d’entreprises pour la programmation système.

Du Rust dans APT

Dans la sphère Linux, son arrivée provoque davantage de remous, avec des débats relatifs à son utilisation dans le noyau. Dans Debian, le développeur Julian Andres Klode a publié le soir d’Halloween un message important :

« Je prévois d’introduire des dépendances Rust et du code Rust dans APT, au plus tôt en mai 2026. Cela concernera dans un premier temps le compilateur Rust, la bibliothèque standard et l’écosystème Sequoia. Notre code d’analyse des fichiers .deb, .ar et .tar, ainsi que le code de vérification des signatures HTTP, bénéficieraient particulièrement de l’utilisation de langages sécurisés en mémoire et d’une approche plus rigoureuse des tests unitaires. Si vous maintenez un port sans chaîne d’outils Rust fonctionnelle, veuillez vous assurer qu’il en dispose dans les six prochains mois, ou supprimez le port. Il est important pour l’ensemble du projet de pouvoir aller de l’avant et de s’appuyer sur des outils et des technologies modernes, sans être freiné par la tentative d’adapter des logiciels modernes à des appareils informatiques rétro »

Dans le courant de l’année prochaine, le gestionnaire de paquet APT va donc commencer à intégrer du code en Rust. Autrement dit, Debian elle-même aura une exigence stricte sur la prise en charge du langage sur toutes les architectures.

Critiques et inquiétudes

Pour les utilisateurs de la distribution, cela ne devrait rien changer. Pour les développeurs en revanche, il y aura des travaux plus ou moins importants, car il faudra prévoir une chaine de compilation Rust fonctionnelle en plus des outils traditionnels comme GCC. En clair, la complexité va monter d’un cran, notamment sur les architectures moins courantes où le langage n’est pas bien supporté.

Pourquoi ce problème ? Parce que le compilateur Rust repose sur l’infrastructure LLVM, quand l’immense majorité des compilations dans les systèmes Linux sont effectuées avec GCC. Si LLVM présente certains avantages (comme la compilation Just-in-time), il est également supporté par un plus petit nombre d’architectures, contrairement à GCC qui est plus ancien, plus éprouvé et présent pratiquement partout.

Dans les commentaires de Phoronix, on peut lire différentes inquiétudes au sujet de cette annonce. La principale est qu’en l’absence de compilateur Rust sur une partie des architectures supportées par Debian, la distribution risque de perdre son côté « universel » à sa prochaine itération majeure. Certains commentaires mettent aussi en avant la fiabilité éprouvée de GCC, qui correspond à la philosophie de Debian de ne pas bondir sur les dernières technologies, privilégiant la plus grande stabilité possible.

Citons également le poids : le compilateur Rust et sa chaine d’outils sont plus volumineux que GCC et sa compilation est plus lente, ce qui pourrait poser problème pour les systèmes embarqués et des configurations plus anciennes. D’autres encore s’inquiètent d’une dépendance accrue envers l’écosystème Rust et ses binaires précompilés, créant des interrogations sur la sécurité et l’auditabilité du code.

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AMD attaqué en justice par Adeia : Ryzen X3D et 3D V-Cache visés

Le 3 novembre dernier, au travers d'un communiqué officiel, la société ADEIA, spécialiste des licences de brevets, a annoncé l'ouverture d'une procédure pour violation de brevets visant AMD. L'entreprise affirme que certaines technologies de fabrication de semi-conducteurs utilisées par le fondeur enfreindraient plusieurs de ses brevets. Dans ce texte, Adeia explique avoir déposé une action en justice pour contrefaçon de brevets contre AMD. La société assure que, depuis des années, les produits du fondeur « intègrent et utilisent largement » ses innovations brevetées dans les semi-conducteurs, au point d'avoir « grandement contribué » au succès d'AMD en tant que leader du marché, et qu'elle n'aurait pas réussi à obtenir d'accord amiable malgré de longues discussions. Concrètement, Adeia dit viser dix brevets issus de son portefeuille dédié aux semi-conducteurs, dont sept portent sur la technologie de liaison hybride et trois sur des procédés de nœuds avancés. Officiellement, l'entreprise présente cette procédure comme le « meilleur moyen de protéger les inventions d'Adeia ainsi les intérêts de ses actionnaires et de ses clients». M. Davis ajoute cependant que la société « reste ouverte à la recherche d'un accord juste et raisonnable qui reflète la valeur de notre propriété intellectuelle ». Adeia ne donne pas de liste de références détaillée, mais selon l'agence Reuters, la plainte vise plusieurs familles de processeurs AMD, dont certaines puces orientées IA. Les modèles les plus visés seraient ceux embarquant le 3D V Cache. Adeia estimant que la méthode d'empilement 3D et les procédés de gravure utilisés par AMD reposent sur ses brevets, sans accord de licence jugé satisfaisant de son côté. […]

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Le Ryzen 5 7500X3D semble sur le point d'être lancé. Voici ses probables caractéristiques, maintenant pourrons-nous l'acheter en France ?...

Il y a dix jours de cela, Thibaut vous parlait d'un AMD Ryzen 5 7500X3D qui avait été ajouté au catalogue d'un revendeur au Royaume-Uni. Son existence semble se confirmer aujourd'hui, puisque le Ryzen 5 7500X3D serait apparu hier dans une validation Geekbench 6.5. C'est donc l'occasion pour nous d'a...

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☕️ De l’IA dans Tinder pour analyser les données et photos des utilisateurs

Match Group, géant des applications de rencontres, a expliqué aux investisseurs qu’il allait utiliser l’IA pour traiter les données de ses utilisateurs et leur proposer une nouvelle fonctionnalité. Celle-ci, nommée Chemistry, explique TechCrunch, s’appuiera sur des questions posées aux utilisateurs et sur leurs photos (avec leur permission) pour proposer des « matchs » qui se voudront plus affinés.

Chemistry est déjà testée en Nouvelle-Zélande et en Australie et doit, selon le CEO de Match Group, Spencer Rascoff, devenir le « pilier majeur de l’expérience produit de Tinder en 2026 ».

Tinder utilise déjà l’IA générative pour la modération des discussions privées : l’application demande à l’utilisateur s’il est sûr de vouloir envoyer un message étiqueté comme potentiellement offensant par le système. L’application propose aussi d’aider l’utilisateur à choisir les photos à mettre en avant.

Match Group semble vouloir relancer son application phare avec l’IA alors que le groupe a indiqué que les revenus de Tinder avaient baissé de 3 % au troisième trimestre comparé à celui de l’année dernière et qu’elle voit son nombre d’utilisateurs payants baisser de 7 %.

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☕️ De l’IA dans Tinder pour analyser les données et photos des utilisateurs

Match Group, géant des applications de rencontres, a expliqué aux investisseurs qu’il allait utiliser l’IA pour traiter les données de ses utilisateurs et leur proposer une nouvelle fonctionnalité. Celle-ci, nommée Chemistry, explique TechCrunch, s’appuiera sur des questions posées aux utilisateurs et sur leurs photos (avec leur permission) pour proposer des « matchs » qui se voudront plus affinés.

Chemistry est déjà testée en Nouvelle-Zélande et en Australie et doit, selon le CEO de Match Group, Spencer Rascoff, devenir le « pilier majeur de l’expérience produit de Tinder en 2026 ».

Tinder utilise déjà l’IA générative pour la modération des discussions privées : l’application demande à l’utilisateur s’il est sûr de vouloir envoyer un message étiqueté comme potentiellement offensant par le système. L’application propose aussi d’aider l’utilisateur à choisir les photos à mettre en avant.

Match Group semble vouloir relancer son application phare avec l’IA alors que le groupe a indiqué que les revenus de Tinder avaient baissé de 3 % au troisième trimestre comparé à celui de l’année dernière et qu’elle voit son nombre d’utilisateurs payants baisser de 7 %.

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Les datacenters colonisent les fonds marins et l’espace

Vous êtes encerclés par les datas, toute résistance est inutile
Les datacenters colonisent les fonds marins et l’espace

Microsoft puis le Chinois HiCloud immergent des datacenters dans l’eau au large des côtes. À l’opposé, HPE installe des serveurs dans la Station spatiale internationale, tandis que Google veut déployer une constellation de satellites pour des traitements liés à l’IA en profitant de l’énergie solaire. Deux approches, un même besoin : toujours plus de serveurs.

Sur notre planète Terre, la croissance galopante du numérique et, depuis quelques années, de l’intelligence artificielle générative soulève des questions sur la consommation des ressources, notamment en électricité et en eau. Comme nous l’avons expliqué dans un long dossier, il existe bien des indicateurs, mais ils sont parfois suffisamment flous pour « jouer » avec les résultats.

Depuis maintenant des années, des projets tentent des approches différentes… comprendre ailleurs que sur la terre ferme. Une première solution « évidente » et facile d’accès est de passer au niveau des mers et des océans. Ils occupent 70 % de la Terre (la planète) et proposent des avantages certains, mais aussi des contraintes.

Microsoft a immergé un datacenter pendant deux ans


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