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Meta tirerait 10% de ses revenus d’arnaques et de publicités frauduleuses

Cui bono
Meta tirerait 10% de ses revenus d’arnaques et de publicités frauduleuses

Des documents internes à Meta révèlent que le groupe de Mark Zuckerberg prévoit de générer 10 % de son chiffre d’affaires annuel, soit environ 16 milliards de dollars, à partir de publicités enfreignant ses conditions d’utilisation. Plutôt que de bannir les fraudeurs, Meta préfère leur facturer un supplément, dopant ainsi d’autant ses propres revenus.

En 2019, le producteur et milliardaire John de Mol attaquait Facebook en justice en raison de publicités contrefaisant son image au profit d’arnaques à la crypto. Six ans plus tard, Facebook et sa maison-mère Meta feraient-ils preuve de laxisme en matière de publicité trompeuse ?

La question se pose de façon légitime. Bien que le phénomène soit dénoncé depuis des années, des internautes se plaignent encore régulièrement d’avoir été confrontés à des réclames qui usurpent l’identité d’une personnalité célèbre, ou à de soi-disant promotions qui renvoient vers des arnaques.

Si Meta laisse faire, c’est peut-être parce que le groupe y trouve un intérêt. Une longue enquête de Reuters, publiée jeudi 6 novembre, lève en effet une partie du voile sur la façon dont l’entreprise appréhende le phénomène.

À qui profite le crime ?

D’après des documents internes à Meta, consultés par l’agence de presse, l’impact de ces publicités frauduleuses serait mesuré avec précision. Fin 2024, le groupe estimait ainsi, d’après Reuters, diffuser de l’ordre de 15 milliards de publicités frauduleuses par jour. Cette portion considérée comme « à haut risque » (car présentant des signes évidents de fraude) de l’inventaire publicitaire aurait représenté un chiffre d’affaires d’environ 7 milliards de dollars sur l’année 2024.

D’autres documents internes consultés par Reuters laissent penser que Meta estimait, en interne, que les publicités frauduleuses dans leur ensemble pourraient représenter quelque 10 % de son chiffre d’affaires annuel, soit 16 milliards de dollars, puisque l’entreprise affirme avoir réalisé 164,5 milliards de dollars en 2024. Et ce alors que l’entreprise affirme lutter avec la plus grande diligence contre le scam, et se targue de protéger toujours mieux ses utilisateurs contre les arnaques en ligne.

« Une grande partie de la fraude provenait de spécialistes du marketing dont le comportement était suffisamment suspect pour être signalé par les systèmes d’alerte internes de Meta. Cependant, l’entreprise n’interdit les annonceurs que si ses systèmes automatisés prédisent avec au moins 95 % de certitude qu’ils commettent une fraude, selon les documents. Si l’entreprise est moins certaine, mais estime néanmoins que l’annonceur est un escroc potentiel, Meta lui applique des tarifs publicitaires plus élevés à titre de sanction, d’après ces mêmes documents », décrit ainsi Reuters.

À défaut de bloquer les contrevenants, Meta tenterait donc de les dissuader en augmentant ses tarifs, dopant dans le même temps ses propres revenus liés à l’activité de ces derniers.

Meta minimise le phénomène

Meta n’a pas pris la parole publiquement au sujet de cette enquête, mais l’un de ses porte-paroles, Andy Stone, a répondu à Reuters, alléguant d’une vision tronquée et erronée de la réalité. Les chiffres avancés par l’agence de presse couvriraient ainsi un inventaire incluant également des publicités légitimes, note-t-il, sans préciser la ventilation.

« Cette évaluation a été réalisée pour valider nos investissements prévus en matière d’intégrité – notamment dans la lutte contre les fraudes et les escroqueries – ce que nous avons fait, déclare le porte-parole à Reuters. Nous luttons activement contre la fraude et les escroqueries, car les utilisateurs de nos plateformes ne veulent pas de ce type de contenu, les annonceurs légitimes n’en veulent pas non plus, et nous non plus. »

L’agence de presse note de son côté que si des documents internes soulignent bien une intention de renforcer la lutte contre le scam en 2025, ils interrogent dans le même temps l’impact négatif que cette action risque d’avoir sur l’activité publicitaire du groupe.

De la même façon, d’autres documents montrent que les cadres de Meta ont tenté de soupeser le rapport bénéfice-risque vis-à-vis des possibles sanctions réglementaires. Avec une balance qui penche clairement du côté de la publicité frauduleuse.

« La Compagnie estime que le chiffre d’affaires généré par les publicités enfreignant nos conditions d’utilisation qui présentent le plus haut niveau de risque représentent à peu près 3,5 milliards de dollars (pour le S2 2024). Il s’agit probablement de l’ordre de grandeur maximal du coût de tout accord réglementaire concernant les publicités frauduleuses », remarque ainsi un rapport interne reproduit par Reuters. Une autre analyse interne, datée d’avril 2025, souligne quant à elle qu’il est « plus facile de faire de la publicité pour des arnaques sur les plateformes de Meta que sur Google ».

Cette approche cynique du phénomène aiguillonnera-t-elle les autorités compétentes sur les questions publicitaires, aux États-Unis ou en Europe ? La Commission européenne s’inquiétait fin octobre de ce que Meta ne respecte pas les obligations de transparence prévues dans le cadre du règlement sur les services numériques (DSA).

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Pain cancérigène, poissons recongelés: Google recommande aussi des infox GenAI diffamantes

PsyOps GenAI
Pain cancérigène, poissons recongelés: Google recommande aussi des infox GenAI diffamantes

Cet été, un éditeur de sites d’infos générées par IA a accusé plusieurs chaînes d’hypermarchés de vendre des produits cancérigènes, pourris, lavés à l’eau de javel ou recongelés. Ses articles n’en ont pas moins été recommandés par l’algorithme Discover de Google.

Fin août, l’algorithme Discover de recommandations de contenus de Google promouvait un scoop, potentiellement explosif : d’après le titre de l’article, un ancien employé d’Intermarché affirmerait que « les pâtes premier prix sont fabriquées avec de la farine animale ». Sauf que la citation, comme l’affaire, étaient fausses : comme l’a repéré @GGtld, pseudo d’un juriste NTIC spécialiste des noms de domaine, l’article émanait d’un site d’infos générées par IA (GenAI).

« La suite c’est quoi ? Fausse accusation de crimes, viols ? » s’interrogeait @GGtld

Depuis, Next a découvert que Discover avait également recommandé plusieurs autres articles de ce même site, avançant notamment qu’Auchan serait « éclaboussé par une révélation d’un chef de rayon » au sujet des « additifs cancérigènes » contenus dans le pain vendu en magasin, ou que Grand Frais serait de son côté « pulvérisé par une tempête médiatique après des révélations sanglantes » au sujet de carcasses de viande « immergées dans des produits cancérigènes interdits depuis des années ».

Ont également été ciblés Système U, dont les légumes « ne sont pas bio du tout », Carrefour, dont les salades « sont lavées dans de l’eau pleine de javel », Intermarché, dont « les poissons vendus comme frais sont décongelés trois fois avant d’être mis en rayon », Leclerc, dont « les glaces sont recongelées après avoir fondu dans les camions », ainsi que Netto, qui « pulvérise des produits interdits sur les salades ».

Petite précision : nous n’avons pas recensé tous les articles mis en ligne sur le site d’infos GenAI, mais uniquement ceux qui ont été recommandés cet été par l’algorithme de Google.

Cette déferlante de fake news est une nouvelle illustration des problèmes posés par les sites d’info générés par IA, que Next documente depuis des mois. Notre enquête nous avait déjà permis de découvrir que nombre d’entre eux reposaient sur du plagiat, qu’ils sont prompts à relayer voire amplifier les rumeurs, mais qu’ils n’en étaient pas moins référencés sur Google Actualités, voire mis en avant par son algorithme de recommandation de contenus Discover, au mépris de ses propres règles.

Au point que, cet été, près de 20 % des 1 000 sites d’info les plus recommandés par Google Discover, et 33 % des 120 sites les plus recommandés par Google News, à la rubrique Technologie, étaient générés par IA.

Nous avons à ce jour identifié plus de 8 000 sites d’infos générées par IA (rien qu’en français). Pour rappel, nous avons également développé une extension web (gratuite) pour les navigateurs web basés sur Chrome et Firefox, afin d’alerter ses utilisateurs lorsqu’ils consultent l’un de ces sites GenAI. L’AI Act prévoit en effet que les contenus synthétiques GenAI devront être labellisés comme tels à partir d’août 2026, ce qu’aucun de ces 8 000 sites GenAI ou presque ne fait à ce jour.

La psychologie des fake news expliquée par l’un de ses producteurs

Début septembre, @1492_vision partageait sur X.com une capture d’écran d’un article intitulé « Psychologie des fake news : pourquoi on croit plus facilement aux informations sensationnelles ». 1492.vision est un outil d’analyse des sites et tendances mis en avant par l’algorithme de recommandations de contenus Discover de Google. L’article qu’il épinglait avait lui aussi été publié par un site d’infos générées par IA.

« Mise en abîme », via @1492.vision, des fake news diffusées par les sites d’info générés par IA

Au-delà de l’image d’illustration, elle-même sensationnaliste, l’article décrivait précisément ce pourquoi, « à l’ère de l’information instantanée, les fake news se propagent à une vitesse fulgurante, souvent parce qu’elles touchent une corde sensible chez leurs lecteurs » :

« Les fake news prospèrent souvent sur un terrain émotionnellement chargé. Elles sont conçues pour susciter une réaction rapide et forte, ce qui les rend plus partageables sur les réseaux sociaux. Les informations qui provoquent peur, colère ou excitation ont tendance à être plus partagées que celles qui ne suscitent aucune émotion forte. […] Nous cherchons souvent des informations qui renforcent notre vision du monde, ce qui peut nous rendre aveugles aux signes d’alerte indiquant une possible désinformation. »

Entre 100 et 150 000 euros de revenus par mois et par site

Julien Jimenez, l’éditeur et responsable légal des sites GenAI dont sont issues ces deux captures d’écran, en sait quelque chose : il en a fait son modèle économique. Comme nous le relations en juillet dernier, certains de ses concurrents l’accusent même de « défonce[r] le business » à force de spammer Google avec des centaines de « conneries de fake news massive (320 articles hier sur un seul site) pour s’en foutre plein les poches ».

D’après le spécialiste des noms de domaine David Chelly, les sites GenAI de Julien Jimenez lui permettraient d’engranger « à peu près de 100 000 à 150 000 euros de revenus par mois », rémunéré « essentiellement par AdSense » (la régie publicitaire de Google). Comme « les fake news, c’est le meilleur moyen » de créer du buzz et de générer du clic, elles lui procureraient un « trafic incroyable ».

Avec près de 15 millions de visites sur le mois d’août selon SimilarWeb, un seul de ses nombreux sites pouvait « facilement » tabler sur près de 100 000 euros de revenus publicitaires mensuels, confirmait récemment un patron de régie à la newsletter spécialisée dans le marché de la publicité en ligne Open Garden.

Certains cafés sont « volontairement remplis de pesticides et d’insectes  »

Dans un préccédent article, révélant que 18% des médias et 33% des sites tech les plus recommandés par Google Discover sont générés par IA, nous revenions sur certains traits caractéristiques de la ferme de sites GenAI de Julien Jimenez.


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Meta tirerait 10% de ses revenus d’arnaques et de publicités frauduleuses

Cui bono
Meta tirerait 10% de ses revenus d’arnaques et de publicités frauduleuses

Des documents internes à Meta révèlent que le groupe de Mark Zuckerberg prévoit de générer 10 % de son chiffre d’affaires annuel, soit environ 16 milliards de dollars, à partir de publicités enfreignant ses conditions d’utilisation. Plutôt que de bannir les fraudeurs, Meta préfère leur facturer un supplément, dopant ainsi d’autant ses propres revenus.

En 2019, le producteur et milliardaire John de Mol attaquait Facebook en justice en raison de publicités contrefaisant son image au profit d’arnaques à la crypto. Six ans plus tard, Facebook et sa maison-mère Meta feraient-ils preuve de laxisme en matière de publicité trompeuse ?

La question se pose de façon légitime. Bien que le phénomène soit dénoncé depuis des années, des internautes se plaignent encore régulièrement d’avoir été confrontés à des réclames qui usurpent l’identité d’une personnalité célèbre, ou à de soi-disant promotions qui renvoient vers des arnaques.

Si Meta laisse faire, c’est peut-être parce que le groupe y trouve un intérêt. Une longue enquête de Reuters, publiée jeudi 6 novembre, lève en effet une partie du voile sur la façon dont l’entreprise appréhende le phénomène.

À qui profite le crime ?

D’après des documents internes à Meta, consultés par l’agence de presse, l’impact de ces publicités frauduleuses serait mesuré avec précision. Fin 2024, le groupe estimait ainsi, d’après Reuters, diffuser de l’ordre de 15 milliards de publicités frauduleuses par jour. Cette portion considérée comme « à haut risque » (car présentant des signes évidents de fraude) de l’inventaire publicitaire aurait représenté un chiffre d’affaires d’environ 7 milliards de dollars sur l’année 2024.

D’autres documents internes consultés par Reuters laissent penser que Meta estimait, en interne, que les publicités frauduleuses dans leur ensemble pourraient représenter quelque 10 % de son chiffre d’affaires annuel, soit 16 milliards de dollars, puisque l’entreprise affirme avoir réalisé 164,5 milliards de dollars en 2024. Et ce alors que l’entreprise affirme lutter avec la plus grande diligence contre le scam, et se targue de protéger toujours mieux ses utilisateurs contre les arnaques en ligne.

« Une grande partie de la fraude provenait de spécialistes du marketing dont le comportement était suffisamment suspect pour être signalé par les systèmes d’alerte internes de Meta. Cependant, l’entreprise n’interdit les annonceurs que si ses systèmes automatisés prédisent avec au moins 95 % de certitude qu’ils commettent une fraude, selon les documents. Si l’entreprise est moins certaine, mais estime néanmoins que l’annonceur est un escroc potentiel, Meta lui applique des tarifs publicitaires plus élevés à titre de sanction, d’après ces mêmes documents », décrit ainsi Reuters.

À défaut de bloquer les contrevenants, Meta tenterait donc de les dissuader en augmentant ses tarifs, dopant dans le même temps ses propres revenus liés à l’activité de ces derniers.

Meta minimise le phénomène

Meta n’a pas pris la parole publiquement au sujet de cette enquête, mais l’un de ses porte-paroles, Andy Stone, a répondu à Reuters, alléguant d’une vision tronquée et erronée de la réalité. Les chiffres avancés par l’agence de presse couvriraient ainsi un inventaire incluant également des publicités légitimes, note-t-il, sans préciser la ventilation.

« Cette évaluation a été réalisée pour valider nos investissements prévus en matière d’intégrité – notamment dans la lutte contre les fraudes et les escroqueries – ce que nous avons fait, déclare le porte-parole à Reuters. Nous luttons activement contre la fraude et les escroqueries, car les utilisateurs de nos plateformes ne veulent pas de ce type de contenu, les annonceurs légitimes n’en veulent pas non plus, et nous non plus. »

L’agence de presse note de son côté que si des documents internes soulignent bien une intention de renforcer la lutte contre le scam en 2025, ils interrogent dans le même temps l’impact négatif que cette action risque d’avoir sur l’activité publicitaire du groupe.

De la même façon, d’autres documents montrent que les cadres de Meta ont tenté de soupeser le rapport bénéfice-risque vis-à-vis des possibles sanctions réglementaires. Avec une balance qui penche clairement du côté de la publicité frauduleuse.

« La Compagnie estime que le chiffre d’affaires généré par les publicités enfreignant nos conditions d’utilisation qui présentent le plus haut niveau de risque représentent à peu près 3,5 milliards de dollars (pour le S2 2024). Il s’agit probablement de l’ordre de grandeur maximal du coût de tout accord réglementaire concernant les publicités frauduleuses », remarque ainsi un rapport interne reproduit par Reuters. Une autre analyse interne, datée d’avril 2025, souligne quant à elle qu’il est « plus facile de faire de la publicité pour des arnaques sur les plateformes de Meta que sur Google ».

Cette approche cynique du phénomène aiguillonnera-t-elle les autorités compétentes sur les questions publicitaires, aux États-Unis ou en Europe ? La Commission européenne s’inquiétait fin octobre de ce que Meta ne respecte pas les obligations de transparence prévues dans le cadre du règlement sur les services numériques (DSA).

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Dutch Ready To Drop Nexperia Control If Chip Supply Resumes

An anonymous reader shares a report: The Netherlands is prepared to suspend its powers over Chinese-owned chipmaker Nexperia in a move that would de-escalate a fight with Beijing that threatens to disrupt automotive production around the world. The Dutch government is ready to shelve the ministerial order that gave it the power to block or change key corporate decisions at Nexperia, if China allows exports of its critical chips again, according to people familiar with the matter. If the shipment of supplies resumes and is verified in the coming days, the Dutch are willing to revoke its powers as soon as next week, said the people, who spoke on the condition of anonymity. Financial issues between Nexperia and its Chinese operations would also need to be resolved. [...] In a sign of easing tensions, the Dutch government said in a statement late Thursday that it expects Nexperia's Chinese unit to resume chip supplies in the coming days.

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GIGABYTE X870E AORUS XTREME X3D AI TOP : la carte mère vitrine pour Ryzen X3D, double 10G et écran 5 pouces

GIGABYTE ajoute une nouvelle référence bien haut de gamme à sa famille X3D avec la X870E AORUS XTREME X3D AI TOP. Elle vient s'ajouter aux autres modèles maison repensés autour du X3D Turbo 2.0, ce profil qui ajuste automatiquement fréquences, tensions et limites de puissance pour tirer un peu plus de perfs des Ryzen X3D sans passer des soirées dans le BIOS. Sous le carénage, on trouve un gros VRM 24+2+2 phases en 110 A, taillé pour encaisser sans broncher un Ryzen 9 9950X3D et consorts. […]

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Les GeForce RTX 50 SUPER de NVIDIA annulées à cause de la pénurie de DRAM ?

Les GeForce RTX 50 SUPER, on en parle depuis un long moment déjà et leur lancement en 2026 ne faisait plus vraiment de doute. Voici pourtant qu'une rumeur vient bouleverser ces quasi-certitudes, en affirmant que NVIDIA serait en train de réfléchir à l'annulation pure et simple de son "refresh" des c...

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US Congressional Budget Office Hit By Suspected Foreign Cyberattack

An anonymous reader quotes a report from BleepingComputer: The U.S. Congressional Budget Office (CBO) confirms it suffered a cybersecurity incident after a suspected foreign hacker breached its network, potentially exposing sensitive data. In a statement shared with BleepingComputer, CBO spokesperson Caitlin Emma confirmed the "security incident" and said the agency acted quickly to contain it. "The Congressional Budget Office has identified the security incident, has taken immediate action to contain it, and has implemented additional monitoring and new security controls to further protect the agency's systems going forward," Emma told BleepingComputer. "The incident is being investigated and work for the Congress continues. Like other government agencies and private sector entities, CBO occasionally faces threats to its network and continually monitors to address those threats." The Washington Post first reported the breach, stating that officials discovered the hack in recent days and are now concerned that emails and exchanges between congressional offices and the CBO's analysts may have been exposed. While officials have reported told lawmakers they believe the intrusion was detected early, some congressional office have allegedly halted emails with the CBO out of security concerns.

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☕️ Meta lance Vibes en Europe

L’entreprise de Mark Zuckerberg explique dans un communiqué publié jeudi 6 novembre que la nouvelle version de son application Meta AI disponible en Europe contient maintenant le fameux flux Vibes.

Meta avait annoncé l’arrivée de cette fonctionnalité fin septembre, mais elle n’était pas encore disponible en Europe. OpenAI lui avait rapidement emboité le pas en sortant aux États-Unis son application Sora.

Avec Vibes et Sora, les deux entreprises se sont lancées dans une course à une nouvelle sorte de flux sur le même principe que TikTok mais ne contenant que des contenus générés par IA.

Selon Meta, « Vibes est un espace dédié à la création, au remixage et au partage de vidéos courtes générées par l’IA, qui vous permet de vous exprimer de manière nouvelle et innovante ».

De son côté, Sora ne reste officiellement disponible pour l’instant qu’au Canada, en Corée du Sud, au Japon, aux États-Unis, au Viêt Nam, en Thaïlande et à Taiwan.

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☕️ Meta lance Vibes en Europe

L’entreprise de Mark Zuckerberg explique dans un communiqué publié jeudi 6 novembre que la nouvelle version de son application Meta AI disponible en Europe contient maintenant le fameux flux Vibes.

Meta avait annoncé l’arrivée de cette fonctionnalité fin septembre, mais elle n’était pas encore disponible en Europe. OpenAI lui avait rapidement emboité le pas en sortant aux États-Unis son application Sora.

Avec Vibes et Sora, les deux entreprises se sont lancées dans une course à une nouvelle sorte de flux sur le même principe que TikTok mais ne contenant que des contenus générés par IA.

Selon Meta, « Vibes est un espace dédié à la création, au remixage et au partage de vidéos courtes générées par l’IA, qui vous permet de vous exprimer de manière nouvelle et innovante ».

De son côté, Sora ne reste officiellement disponible pour l’instant qu’au Canada, en Corée du Sud, au Japon, aux États-Unis, au Viêt Nam, en Thaïlande et à Taiwan.

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La ROG Matrix GeForce RTX 5090 Édition limitée 30e anniversaire d'ASUS référencée : un prix et une date !

Les teasers nous avaient fait saliver, notre attente vient d'être récompensée avec l'annonce de l'énorme ROG Matrix GeForce RTX 5090 Édition limitée 30e anniversaire !Bien qu'elle partage certains éléments de conception avec l'ASUS EN9800GT Matrix, la ROG Matrix GeForce RTX 5090 est unique en son genre. Son design de unique se caractérise par l'éclat métallique de son dissipateur thermique hybride en cuivre et aluminium, complété par des accents métalliques et le cadre extérieur du capot. Les surfaces épurées et simples de la plaque arrière de la carte permettent aux éléments en cuivre d'attirer tous les regards. La géométrie rectangulaire soignée de la carte est juxtaposée à un cadre circulaire qui entoure les deux ventilateurs empilés à l'extrémité de la carte, rompant ainsi avec le plan du capot du GPU pour créer une silhouette unique. De plus, ce design crée une surface arrondie ornée d'un panneau translucide multidimensionnel. En hommage au design lumineux « miroir infini » qui apparaissait sur la ROG Matrix GeForce RTX 2080 Ti, ce panneau arrondi s'illumine d'un spectacle lumineux unique. Qu'elle soit montée horizontalement ou verticalement, la ROG Matrix GeForce RTX 5090 attirera tous les regards. Actuellement, ASUS organise une opération promotionnelle spéciale intitulée « Cheers to 30 Years » (Bravo pour ces 30 ans). Pendant une durée limitée, elle propose une mission bonus mettant en vedette la carte graphique ROG Matrix GeForce RTX 5090. Les visiteurs de l'événement virtuel peuvent tenter leur chance pour gagner une version en édition limitée de cette carte, ainsi que d'autres prix intéressants. […]

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Les RTX 5000 SUPER pourraient être annulées à cause de la pénurie de puces GDDR7 3 Go

Cela fait maintenant quelque temps que les GeForce RTX 5000 SUPER font parler d'elle dans la presse spécialisée. Des nouveaux modèles qui devraient être les RTX 5070 SUPER, RTX 5070 Ti SUPER et RTX 5080 SUPER, dont on sait déjà presque tout d'ailleurs, mis à part la date de sortie. À la base, nous pensions que NVIDIA allait lancer ses nouveaux modèles pour fin octobre ou fin novembre, mais cette date s'est vite transformée en début janvier 2026, notamment en raison du CES, qui est plus propice à l'annonce de produit. Notons aussi que la disponibilité de la GDDR7 en module de 3 Go a été évoqué pour ce premier retard. Mais voilà, il semblerait que le lancement des nouvelles références des verts ne soit pas pour début 2026. […]

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LANCOOL 217 INF, le boitier Founders Edition Parfait ?

Nous vous proposons ce jour de découvrir le tout dernier boitier LIAN LI, le LANCOOL 217 INF. Un boitier qui reprend le châssis du LANCOOL 217, mais qui propose une toute nouvelle face avant, mais aussi des nouveaux ventilateurs qui donnent dans le RGB. Niveau tarif, c'est ultra-accessible, 125 euros pour cette version noire. […]

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Le lancement des GeForce RTX 50 SUPER serait désormais compromis

Les spéculations autour d’une série GeForce RTX 50 SUPER courent depuis des mois ; seulement, le parcours ne cesse de s’allonger, la ligne d’arrivée de s’éloigner. Alors que durant l’été, une sortie avant Noël était évoquée par TweakTown, fin septembre, plusieurs sources avaient contesté cette fenêtre temporelle et évoqué plutôt le premier trimestre 2026... [Tout lire]
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OmniOne, un UMPC à la sauce Twin Lake sur Kickstarter

L’OmniOne rappellera sans doute à certains d’entre vous les UMPC qui ont eu leur heure de gloire au début des années 2000. Des engins ultracompacts, proposés à des prix ultradilatés, qui intégraient clavier et écrans dans une formule originale. 

L'OmniOne

L’OmniOne

L’idée était alors de superposer clavier et écran pour tenir en main facilement. L’époque était aux smartphones Blackberry qui proposaient de pianoter sur un micro clavier avec les pouces depuis 1999. De nombreux constructeurs se sont donc penchés sur l’idée d’un ordinateur « de poche » à la suite de spécifications présentées par le duo Microsoft et Intel. 

Sony VAIO UX

Un Sony VAIO UX

Sony a alors été un des constructeurs les plus motivés dans cette catégorie en lançant des VAIO U séries, il a été également talonné par Samsung ainsi que la marque OQO. Les appareils proposés étaient hors de prix et fort peu puissants. Suffisants pour piloter des outils de bureautique classique et lancer des applications légères. Leur autonomie n’était pas monstrueuse non plus, mais ils exerçaient une sorte de fascination sur toute une génération de clients qui avaient connu des PC portables dans un format valise. Le format a quasiment disparu à la sortie des premiers netbooks en 2007. Quelques produits, qui devaient être en cours de développement auparavant, sont sortis sur le marché, mais les grandes marques se sont désengagées de l’aventure UMPC quasi instantanément après le lancement des EeePC et Acer Aspire One. La différence notable de tarif entre les gammes pour une résolution des mêmes usages a sans doute fait réfléchir les différents acteurs de ce marché. L’UMPC moyen était vendu 1000 à 1300€ en France, les netbooks étaient trois à quatre fois moins chers.

Des constructeurs ont relancé des engins de ce type au fil des ans. Ce fut le cas par exemple en 2020, il y a presque 5 ans jour pour jour, où je vous parlais du GPD Win 3 sous processeur Tiger Lake.

Aujourd’hui, l’OmniOne veut ressusciter le format UMPC avec un dispositif assez classique. Un écran de 5.7 pouces tactile qui surmonte un petit clavier (QWERTY1) à pouces séparé en deux parties avec en son centre un petit pavé tactile. L’engin, mesurant 15.8 cm de large pour 13.5 cm de haut et 2 cm d’épaisseur, serait assez compact pour une frappe simple du bout des doigts.

A l’intérieur, on retrouvera une puce qualifiée pour ce format, un processeur Intel Twin Lake N150, décliné dans plusieurs formules de mémoire et de stockage. L’objet dans sa proposition de base est annoncé avec 8 Go de mémoire vive et 256 Go de stockage mais sera également décliné en 16/512 Go et 32Go/1To. Le choix a été fait de proposer une barrette de mémoire vive SODIMM en DDR4-3200  ce qui indique la possibilité de la modifier après l’achat. Le constructeur prévoit d’ailleurs une trappe pour le faire facilement. Au passage, ladite trappe permettra d’accéder au stockage avec un port M.2 2280 PCIe 3.0 NVMe compatible SATA3.

L’ensemble est livré avec une licence de Windows 11 mais sera compatible avec de nombreuses versions de Linux.

Une ventilation active permettra de conserver un Intel N150 au frais et offrira un panel très large d’activités possibles. Outre le fait que la machine est ultraportable, légère avec 329 g, elle proposera tout un panel de connecteurs permettant de l’exploiter comme un ordinateur classique.

L’OmniOne, une miniachine bien pensée sur le papier

On retrouvera sur la partie supérieure de la machine un jack audio 3.5 mm, des sorties vidéo HDMI 2.0 et DisplayPort 1.2, un port Ethernet Gigabi et deux ports USB Type-A non spécifiquement détaillés. On suppose qu’ils seront au moins en USB 3.0 au vu de leur couleur bleue. Cette disposition permettra de poser l’OmniOne sur un support debout et de brancher différents accessoires sédentaires sur le haut de la machine pour un usage de bureau : clavier, souris, écran et réseau filaire par exemple.

Sur le côté droit, on retrouvera les boutons de volume, l’allumage de la machine, deux ports USB Type-C avec données (non détaillées) et alimentation. Chaque côté de l’appareil abritera une enceinte stéréo qui, si on en juge par la prise en main, sera face aux paumes de l’utilisateur. Le petit appareil prévoit d’embarquer une webcam 1 mégapixel en frontal pour participer, je suppose, aux indispensables calls qui émaillent gaiement les journées des salariés modernes. Deux microphones seront également disposés pour pouvoir vous entendre. La solution proposera un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 et un capteur de position permettra de basculer l’affichage l’écran suivant vos usages.

L’autonomie de l’OmniOne est variable. La batterie interne est une 16.34 Wh qui fournira au mieux 5 heures d’usage léger et 2 heures de jeu. Il sera possible de la remettre d’aplomb à 80% avec un périphérique de charge rapide en USB Type-C. Ce qui ouvre techniquement la voie à l’exploitation d’une batterie externe de haute capacité.

Je note deux choses importantes autour de cet OmniOne. D’abord, la page Kickstarter tourne clairement autour du pot de la définition de l’affichage. Elle n’est jamais mentionnée. Même dans le tableau récapitulatif détaillant l’objet. C’est pourtant une information capitale. La raison est simple, l’écran de 5.7 pouces affiche en 1280 x 720 pixels ce qui est assez peu pour de la navigation web aujourd’hui mais qui correspond bien à ce type de diagonale pour rester lisible. C’est néanmoins une définition trop basse pour l’exploitation de nombreux logiciels modernes.

Ce qui nous mène à la seconde chose que je tenais à mentionner. Le design de l’objet est clairement un retour au milieu des années 2000. Les bordures auraient sans doute gagné à être plus fines pour embarquer un écran un peu plus grand en diagonale et donc mieux défini. L’objet reste très sympathique d’aspect, mais il faut garder en tête ces éléments techniques.

OmniOne Prix de lancement Prix Kickstarter Prix public 
8 G0 + 256 G0 312€ 346€ 429$
16 Go – 512 Go 364€ 398€ 489$
32 Go + 1 To   598€ 869$

Les prix annoncés varient fortement, comme d’habitude avec les financements sur Kickstarter. Comme d’habitude également, il faut se rappeler que ces tarifs sont Hors-Taxes et sans les classiques frais d’importation. Ce qui risque de saler la note au final. Il est aussi utile de préciser qu’aucune garantie légale ne vous est due en tant qu’investisseur dans ce type de projet. Enfin, le prix public indiqué pour chaque référence est très souvent sorti d’un chapeau magique. Il n’est là que pour rendre l’objet plus désirable avec son prix « promotionnel ». Je pense que 80%2 des projets Kickstarter financés avec succès ne voient jamais l’ombre d’une étagère d’un stock de magasin. C’est très souvent une opération fermée d’une certaine quantité de produits qui ne reviennent jamais en production. Les expéditions du OmniOne sont attendues pour février 2026.

Je reste, encore et toujours, persuadé que ma conclusion autour du GPD Win 3 de 2020 est toujours valable. Si les formats UMPC restent séduisants, le retour à une solution netbook en 2025 serait encore plus susceptible d’attirer le grand public. Tous les ingrédients sont là pour trouver un nouveau public.

OmniOne, un UMPC à la sauce Twin Lake sur Kickstarter © MiniMachines.net. 2025

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Sanctions US : YouTube a supprimé 700 vidéos d’ONG palestiniennes en lien avec la CPI

Broadcast Yourself, mais pas à Gaza
Sanctions US : YouTube a supprimé 700 vidéos d’ONG palestiniennes en lien avec la CPI

YouTube a supprimé les comptes de trois ONG palestiniennes début octobre, et par la même occasion plus de 700 vidéos sur les conséquences de l’invasion de Gaza par Israël. Cela fait suite aux sanctions décidées par Donald Trump contre la Cour pénale internationale, les trois ONG l’ayant aidée dans ses enquêtes.

Début octobre, YouTube a supprimé, sans les prévenir, les chaines de trois organisations non gouvernementales, le Centre Al-Mezan pour les droits humains, Al-Haq et le Centre palestinien pour les droits humains. Selon The Intercept qui a révélé cette suppression, plus de 700 vidéos ont disparu avec ces trois chaines, compilant des heures d’images documentant la situation à Gaza et les suspicions de crimes de guerre d’Israël sur lesquels la Cour pénale internationale devra se prononcer.

Toutes les vidéos ne sont pas perdues. Ainsi, par exemple, on peut voir sur la Wayback Machine d’Internet Archive la vidéo d’une analyse sur la mort de la journaliste américano-palestinienne d’Al Jazeera, Shireen Abu Akleh. On peut aussi retrouver cette vidéo sur la page Vimeo de l’ONG. Mais ces plateformes pourraient elles aussi être contraintes par les États-Unis de supprimer ces contenus.

YouTube suit des sanctions ciblées prononcées par Marco Rubio

Car YouTube (dont la maison mère est Google) a suivi la décision de sanctions prises par l’administration Trump envers ces trois ONG. « Google s’engage à respecter les sanctions applicables et les lois en matière de conformité commerciale », a affirmé YouTube dans un communiqué envoyé en réponse à The Intercept.

Comme plusieurs juges de la Cour pénale internationale visés nommément par l’administration Trump, les trois ONG ont été l’objet d’une décision du secrétaire d’État américain, Marco Rubio début septembre.

« Ces entités ont directement participé aux efforts déployés par la Cour pénale internationale (CPI) pour enquêter, arrêter, détenir ou poursuivre des ressortissants israéliens, sans le consentement d’Israël », affirmait Marco Rubio dans un communiqué annonçant la désignation du Centre Al-Mezan pour les droits humains, d’Al-Haq et du Centre palestinien pour les droits humains. Le secrétaire d’État américain n’évoque aucune autre raison que leurs liens avec l’autorité judiciaire internationale pour justifier cette désignation.

La CPI sanctionnée depuis février

Rappelons qu’en février dernier, Donald Trump a publié un décret imposant « des sanctions à l’encontre de la Cour pénale internationale » en réaction à l’émission des mandats d’arrêt à l’encontre de Benyamin Nétanyahou et de l’ancien ministre israélien de la Défense Yoav Gallant. C’est sur la base de ce décret que s’appuie Marco Rubio pour sanctionner les trois ONG accusées de collaborer avec la CPI.

Selon The Intercept, c’est la première fois que les États-Unis prennent de telles sanctions contre des ONG qui accumulent des informations pour d’éventuelles poursuites en justice.

« Je suis très choquée que YouTube fasse preuve d’un tel manque de courage », explique à The Intercept la responsable de l’association états-unienne Democracy for the Arab World Now, Sarah Leah Whitson. « Il est vraiment difficile d’imaginer un argument sérieux selon lequel le partage d’informations provenant de ces organisations palestiniennes de défense des droits humains violerait d’une manière ou d’une autre les sanctions. Il est décevant et assez surprenant que YouTube cède à cette désignation arbitraire de ces organisations palestiniennes et décide désormais de les censurer. »

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Sanctions US : YouTube a supprimé 700 vidéos d’ONG palestiniennes en lien avec la CPI

Broadcast Yourself, mais pas à Gaza
Sanctions US : YouTube a supprimé 700 vidéos d’ONG palestiniennes en lien avec la CPI

YouTube a supprimé les comptes de trois ONG palestiniennes début octobre, et par la même occasion plus de 700 vidéos sur les conséquences de l’invasion de Gaza par Israël. Cela fait suite aux sanctions décidées par Donald Trump contre la Cour pénale internationale, les trois ONG l’ayant aidée dans ses enquêtes.

Début octobre, YouTube a supprimé, sans les prévenir, les chaines de trois organisations non gouvernementales, le Centre Al-Mezan pour les droits humains, Al-Haq et le Centre palestinien pour les droits humains. Selon The Intercept qui a révélé cette suppression, plus de 700 vidéos ont disparu avec ces trois chaines, compilant des heures d’images documentant la situation à Gaza et les suspicions de crimes de guerre d’Israël sur lesquels la Cour pénale internationale devra se prononcer.

Toutes les vidéos ne sont pas perdues. Ainsi, par exemple, on peut voir sur la Wayback Machine d’Internet Archive la vidéo d’une analyse sur la mort de la journaliste américano-palestinienne d’Al Jazeera, Shireen Abu Akleh. On peut aussi retrouver cette vidéo sur la page Vimeo de l’ONG. Mais ces plateformes pourraient elles aussi être contraintes par les États-Unis de supprimer ces contenus.

YouTube suit des sanctions ciblées prononcées par Marco Rubio

Car YouTube (dont la maison mère est Google) a suivi la décision de sanctions prises par l’administration Trump envers ces trois ONG. « Google s’engage à respecter les sanctions applicables et les lois en matière de conformité commerciale », a affirmé YouTube dans un communiqué envoyé en réponse à The Intercept.

Comme plusieurs juges de la Cour pénale internationale visés nommément par l’administration Trump, les trois ONG ont été l’objet d’une décision du secrétaire d’État américain, Marco Rubio début septembre.

« Ces entités ont directement participé aux efforts déployés par la Cour pénale internationale (CPI) pour enquêter, arrêter, détenir ou poursuivre des ressortissants israéliens, sans le consentement d’Israël », affirmait Marco Rubio dans un communiqué annonçant la désignation du Centre Al-Mezan pour les droits humains, d’Al-Haq et du Centre palestinien pour les droits humains. Le secrétaire d’État américain n’évoque aucune autre raison que leurs liens avec l’autorité judiciaire internationale pour justifier cette désignation.

La CPI sanctionnée depuis février

Rappelons qu’en février dernier, Donald Trump a publié un décret imposant « des sanctions à l’encontre de la Cour pénale internationale » en réaction à l’émission des mandats d’arrêt à l’encontre de Benyamin Nétanyahou et de l’ancien ministre israélien de la Défense Yoav Gallant. C’est sur la base de ce décret que s’appuie Marco Rubio pour sanctionner les trois ONG accusées de collaborer avec la CPI.

Selon The Intercept, c’est la première fois que les États-Unis prennent de telles sanctions contre des ONG qui accumulent des informations pour d’éventuelles poursuites en justice.

« Je suis très choquée que YouTube fasse preuve d’un tel manque de courage », explique à The Intercept la responsable de l’association états-unienne Democracy for the Arab World Now, Sarah Leah Whitson. « Il est vraiment difficile d’imaginer un argument sérieux selon lequel le partage d’informations provenant de ces organisations palestiniennes de défense des droits humains violerait d’une manière ou d’une autre les sanctions. Il est décevant et assez surprenant que YouTube cède à cette désignation arbitraire de ces organisations palestiniennes et décide désormais de les censurer. »

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Mesa Lands Fixes For HDR With Vulkan Drivers

Merged overnight to Mesa 26.0-devel and likely to be back-ported for the upcoming Mesa 25.3 release are a few fixes around high dynamic range (HDR) support within the common Vulkan windowing system integration (WSI) / display code...
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Au tour de la GIGABYTE Radeon RX 9070 XT GAMING OC ICE 16G

On poursuit notre découverte des cartes ICE chez GIGABYTE, avec la Radeon RX 9070 XT GAMING OC ICE 16G, qui fait suite à la RX 9060 XT la carte a toujours une teinte entre le gris clair et le blanc. Le refroidissement WINDFORCE est basé sur trois ventilateurs Hawk, la structure est renforcée et quelques leds RGB sont présentes sur la tranche supérieure, il est possible de faire glisser le logo GIGABYTE dessus. La carte mesure 281 x118x 40 mm, propose des sorties vidéo DisplayPort 2.1a (x2), HDMI 2.1b (x2) et elle a besoin de trois connecteurs 8-pin externes. […]

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