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Le score souverain européen ne convainc pas les opérateurs de cloud français

Il n'est point de bonheur sans nuage
Le score souverain européen ne convainc pas les opérateurs de cloud français

Quelques jours après la publication par la Commission européenne de la grille de souveraineté du Cloud et alors que la France et l’Allemagne discutent à Berlin de leurs enjeux conjoints en la matière, des entreprises du secteur saluent l’initiative mais se montrent sceptiques, voire désabusées quant à l’efficacité de ce Cloud Sovereignty Framework.

Nécessaire mais pas suffisant, toutes les entreprises interrogées se rejoignent. Le 20 octobre, la Commission européenne publiait le Cloud Sovereignty Framework, une grille de notation destinée à l’usage des pouvoirs publics pour évaluer le niveau de souveraineté d’une offre de cloud. Nous avons souhaité interroger les entreprises françaises du secteur pour savoir comment elles ont accueilli cette annonce. Cinq d’entre elles nous ont répondu : Cyllène, Ecritel, OVHcloud et ITS Integra, qui opèrent à différents niveaux de l’hébergement, de l’infogérance et des services managés, ainsi que Wimi, éditeur d’une suite collaborative « souveraine et sécurisée ».

Toutes ont salué l’accomplissement que représente la définition claire de ce que doit être un cloud souverain par l’Union européenne. Wimi, par la voix de son Chief of Staff (COS), Timothée Demoures, insiste même sur « l’enthousiasme » dont il faut faire preuve à l’égard de cette publication qui a de son point de vue le mérite de la « simplicité, ce qui permet à chaque acteur de s’en saisir ». Du côté d’ITS Integra, Geoffroy de Lavenne, directeur général (DG), souligne tout de même que ce Framework est un « aveu d’échec de l’EUCS », cette certification de cybersécurité pour les services cloud, qui se voulait plus contraignante et donc plus ambitieuse, actuellement dans l’impasse faute de consensus entre les États membres.

« On l’est ou ou ne l’est pas »

Toutes ces entreprises se montrent également unanimes dans la critique, et rejoignent la déclaration du Cloud Infrastructure Services Providers in Europe (CISPE), « le critère d’extraterritorialité devrait être une condition sine qua non. » affirme Audrey Louail, co-présidente d’Ecritel. « On se retrouve avec des moyennes de moyennes sur un certain nombre de critères, tous très intéressants, mais pour moi, il y a certains points sur lesquels nous devons être intransigeants. En l’état, la pondération est insuffisante. »

Elle dénonce ici le système de notation. La Commission a choisi de prendre en compte huit critères (stratégique, légal et juridique, données et IA, opérationnel, chaîne d’approvisionnement, technologie, sécurité et compliance, durabilité environnementale) et applique une pondération à chacun, comme pour des coefficients.

Le framework européen prévoit huit principaux critères d’évaluation de la souveraineté

Résultat, le critère désignant la juridiction compétente, donc le fait que l’extraterritorialité du droit américain puisse potentiellement s’appliquer, au hasard, pèse peu par rapport à la combinaison des autres. Donc des entreprises très performantes sur les critères de chaîne d’approvisionnement, de sécurité ou d’environnement, pourrait atteindre un score élevé malgré le fait qu’une juridiction étrangère soit compétente sur les données, quand bien même l’infrastructure serait localisée sur le sol européen. En comparaison, une entreprise non-soumise à une juridiction étrangère mais moins performante sur les autres critères pourrait se voir moins bien notée.


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MLPerf Client 1.5 Introduces Experimental Linux Support

MLPerf Client as MLCommons' machine language inferencing benchmark for client form factors / PCs now has a Linux build. MLPerf Client 1.5 was released yesterday with an experimental Linux build but for now at least is not nearly as full-featured as this AI benchmark on Windows and macOS...
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ASUS ROG Xbox Ally X, retour un mois après sa sortie

En milieu d’année, Microsoft et ASUS ont surpris le petit monde du jeu vidéo en annonçant une machine commune, ou plutôt deux : les ROG Xbox Ally et ROG Xbox Ally X. Des versions largement modifiées de l’originale ROG Ally, avec une forme revue qui s’inspire des poignées des manettes Xbox, tandis que les composants internes évoluent également. Un mois après leur sortie, faisons un petit point avec la ROG Xbox Ally X et son processeur AMD Z2 Extreme, proposée à 899 €.
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JSAUX aussi veut personnaliser la Steam Machine

Tout juste annoncée, la Steam Machine suscite déjà des convoitises du côté des fabricants d'accessoires. Nous avons pu le voir avec dbrand qui veut relooker le PC, ou la console selon le point de vue, mais ce n'est pas tout. Chez JSAUX, spécialiste des accessoires en tout genre, c'est un autre élément du boitier qui est ciblé : la façade. Lors de la présentation officielle, Valve a mis en avant la possibiité de changer la façade avec, notamment, des informations ci et là concernant de l'impression 3D, plus un prototype montré avec un écran e-ink qui ne sera pas disponible... Officiellement. Car JSAUX pourrait se lancer sur le segment ! […]

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ASUS ROG Xbox Ally X, retour un mois après sa sortie

Il y a un mois environ, Microsoft et ASUS lançaient officiellement la console ROG Xbox Ally X, que nous découvrions rapidement dans une news dédiée. L'occasion d'évoquer une prise en main très agréable gâchée par une partie logicielle loin d'être parfaite. Quelques mises à jour ont depuis été faites, tant par ASUS que par Microsoft, et il est temps de voir si cette console Xbox en est vraiment une ou non ! La réponse est non, ou pas tout à fait, mais chut... A découvrir ici : ASUS ROG Xbox Ally X ou sur la source. […]

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Un nouveau record d'OC DDR5 grâce à CENS, en partenariat avec G.SKILL et ASUS

Un nouveau record du monde vient de tomber pour de la mémoire DDR5, grâce à l'overclockeur allemand CENS, en partenariat avec les constructeurs ASUS et G.SKILL, le premier s'occupant de la carte mère et le seconde de la mémoire.Le record a été réalisé grâce à de l'azote liquide, nous vous déconseillons donc de tenter de le reproduire chez vous. […]

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[MAJ] InWin DLITE, le DUBILI abordable pour tout le monde ?

Avec son design très travaillé, le DUBILI fait tourner les têtes. Petit hic, son tarif est relativement élevé et il ne s'adresse pas à tout le monde. C'est là qu'entre en jeu le DLITE, un boitier au design assez proche dévoilé lors du COMPUTEX et qui semble en approche si on se fie aux fiches qui apparaissent chez les revendeurs chinois. Compatible ATX, le DLITE mise sur deux éléments : le design et la ventilation. Avec façade travaillée en mesh et dix emplacements pour des ventilateurs de 120 mm, il y a de quoi faire. En watercooling, on restera sur du classique avec un 360 mm dans le haut et un autre en façade. […]

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Noctua et la gamme chromax.black, les nouveautés arrivent !

Noctua et le respect de la roadmap interne, ce n'est pas toujours une histoire d'amour. Mais pour une fois... Comme l'indique le fichier disponible ici (et nous apprécions toujours autant l'initiative de la marque), des nouveautés chromax.black doivent arriver d'ici la fin de l'année. Et pas n'importe lesquelles puisqu'on parle des derniers composants haut de gamme de la marque avec, notamment, l'excellent radiateur NH-D15 G2. Et sur les réseaux sociaux, Noctua a publié une image assez claire, bien que sombre, avec un petit message coming soon. La sortie du radiateur en noir semble donc proche, et Noctua a visiblement de quoi tenir les délais à un peu plus d'un mois de la fin de l'année. […]

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☕️ Lancement réussi pour le satellite d’observation des océans Copernicus Sentinel-6B

L’Agence spatiale européenne (ESA) s’est félicitée lundi 17 novembre du succès du lancement d’un nouveau satellite dédié à la surveillance du niveau des océans, intégré au programme Copernicus.

Baptisé Sentinel-6B, ce nouvel appareil succède à Sentinel-6 Michael Freilich, lancé en 2020, et embarque « la dernière technologie d’altimétrie radar » pour mesurer et enregistrer en continu la hauteur de la surface de la mer, dans le prolongement des programmes dédiés initiés au début des années 1990.

« Outre la cartographie de la hauteur de la surface de la mer pour comprendre les changements à long terme, Copernicus Sentinel-6 fournit également des données pour des applications « opérationnelles » pratiques. Par exemple, la mission mesure la hauteur significative des vagues et la vitesse du vent, données qui sont utilisées pour les prévisions océaniques en temps quasi réel. Concrètement, l’altimétrie par satellite fournit les mesures les plus complètes disponibles à ce jour sur l’état de la mer », décrit l’Agence spatiale européenne.

Le lancement a été réalisé lundi matin vers 6h20 (heure de Paris) au moyen d’une fusée SpaceX Falcon 9 depuis la base spatiale de Vandenberg en Californie.

Le satellite Sentinel-6B en direction de son orbite de destination – crédit NASA/SpaceX

Outre l’intérêt scientifique de la mission, l’Agence spatiale européenne souligne également sa dimension collaborative, fruit d’une coopération internationale qui implique notamment deux agences gouvernementales américaines : la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration) et la NASA (National Aeronautics and Space Administration).

« Cette réussite démontre ce qu’il est possible d’accomplir lorsque des agences et des industries internationales travaillent ensemble vers un objectif commun. Sentinel-6B nous permettra de continuer à collecter les données de haute précision nécessaires pour comprendre l’évolution de notre climat, protéger nos océans et soutenir les décisions qui protègent les communautés côtières à travers le monde », se réjouit Simonetta Cheli, directrice des programmes d’observation de la Terre à l’ESA.

Cet hommage appuyé à la collaboration internationale n’a rien d’un hasard : il intervient alors que les agences américaines impliquées dans la surveillance et l’étude du climat font l’objet d’attaques répétées de l’administration Trump.

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Vers un Windows « agentique » : accueil glacial pour la vision de Microsoft

Le sens des priorités
Vers un Windows « agentique » : accueil glacial pour la vision de Microsoft

Microsoft a présenté ce 17 novembre sa vision d’un Windows agentique. Mais si l’éditeur décrit dans les grandes largeurs la sécurité renforcée censée accompagner sa vision, le retour de bâton est particulièrement violent.

On savait que les investissements massifs de Microsoft dans OpenAI et de manière générale dans l’IA allaient aboutir à une annonce plus vaste. Le billet publié lundi soir l’a montré : le futur imaginé pour Windows est celui d’un « système d’exploitation agentique », avec des capacités « IA natives » et dans l’objectif d’une plateforme à laquelle on peut confier à peu près toutes les missions possibles et imaginables.

Cependant, Microsoft n’a pas cherché d’abord à convaincre du bien-fondé de sa vision. Sa communication est avant tout focalisée sur la sécurité. La firme veut prouver qu’elle a pris le sujet à bras le corps. Problème, le fond de l’annonce – un système agentique – a rencontré une énorme vague de scepticisme, notamment sur X.

Qu’a vraiment annoncé Microsoft ?

La vision partagée hier soir est celle d’une plateforme conçue globalement pour exécuter des missions à partir de prompts, qu’ils soient écrits ou dictés à l’oral. Microsoft veut aller plus loin que les fonctions existantes, via un espace dédié dans Windows, assorti d’une série de blindages. Il s’agit, dans les grandes lignes, de généraliser les interactions des agents avec les autres applications, afin que toutes puissent communiquer de cette manière, comme on peut déjà le voir en partie avec Copilot Vision.

La vraie nouveauté est une fonction expérimentale baptisée « agent workspace », tout juste arrivée hier soir dans la préversion 26220.7262 de Windows, dans les canaux Dev et Beta, mais pas dans l’Union européenne. Ces espaces de travail représentent les zones dans lesquelles les agents pourront faire leur travail. Ils sont isolés et confinés du reste du système, chaque agent ayant un compte dédié et séparé du compte utilisateur.


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☕️ Lancement réussi pour le satellite d’observation des océans Copernicus Sentinel-6B

L’Agence spatiale européenne (ESA) s’est félicitée lundi 17 novembre du succès du lancement d’un nouveau satellite dédié à la surveillance du niveau des océans, intégré au programme Copernicus.

Baptisé Sentinel-6B, ce nouvel appareil succède à Sentinel-6 Michael Freilich, lancé en 2020, et embarque « la dernière technologie d’altimétrie radar » pour mesurer et enregistrer en continu la hauteur de la surface de la mer, dans le prolongement des programmes dédiés initiés au début des années 1990.

« Outre la cartographie de la hauteur de la surface de la mer pour comprendre les changements à long terme, Copernicus Sentinel-6 fournit également des données pour des applications « opérationnelles » pratiques. Par exemple, la mission mesure la hauteur significative des vagues et la vitesse du vent, données qui sont utilisées pour les prévisions océaniques en temps quasi réel. Concrètement, l’altimétrie par satellite fournit les mesures les plus complètes disponibles à ce jour sur l’état de la mer », décrit l’Agence spatiale européenne.

Le lancement a été réalisé lundi matin vers 6h20 (heure de Paris) au moyen d’une fusée SpaceX Falcon 9 depuis la base spatiale de Vandenberg en Californie.

Le satellite Sentinel-6B en direction de son orbite de destination – crédit NASA/SpaceX

Outre l’intérêt scientifique de la mission, l’Agence spatiale européenne souligne également sa dimension collaborative, fruit d’une coopération internationale qui implique notamment deux agences gouvernementales américaines : la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration) et la NASA (National Aeronautics and Space Administration).

« Cette réussite démontre ce qu’il est possible d’accomplir lorsque des agences et des industries internationales travaillent ensemble vers un objectif commun. Sentinel-6B nous permettra de continuer à collecter les données de haute précision nécessaires pour comprendre l’évolution de notre climat, protéger nos océans et soutenir les décisions qui protègent les communautés côtières à travers le monde », se réjouit Simonetta Cheli, directrice des programmes d’observation de la Terre à l’ESA.

Cet hommage appuyé à la collaboration internationale n’a rien d’un hasard : il intervient alors que les agences américaines impliquées dans la surveillance et l’étude du climat font l’objet d’attaques répétées de l’administration Trump.

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On part chez GIGABYTE à Taipei, Taiwan

Il est temps de partir en photos et en vidéo dans les locaux de GIGABYTE à Taïwan et plus précisement à Taipei. L'occasion d'en savoir plus sur cette marque emblématique dans le milieu du hardware. C'est ici : Chez GIGABYTE à Taipei, Taiwan ou sur la source. […]

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Sandisk dévoile la SANDISK Extreme Fit, la clé USB-C de 1 To la plus petite au monde

Sandisk annonce le lancement de la clé USB-C SANDISK Extreme Fit, la plus petite clé USB-C de 1 To au monde. Conçue pour rester discrètement branchée une fois connectée, cette clé aussi compacte que puissante s'adresse aux professionnels, étudiants et utilisateurs du quotidien qui ont besoin de plus d'espace sur leur ordinateur portable ou leur tablette, sans compromettre leur mobilité. Cette clé offre une solution de stockage discret pour des transferts de fichiers rapides et une capacité allant jusqu'à 1 To. À l'heure où les ordinateurs portables et tablettes USB-C deviennent la norme, les utilisateurs recherchent des solutions capables de suivre leur rythme et leurs besoins croissants en stockage. La clé USB-C SANDISK Extreme Fit offre une grande capacité de stockage qui s'adapte parfaitement pour rester connecté, que ce soit entre deux réunions, dans les transports ou en cours. […]

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EPOMAKER TH33 et EK21 : deux nouveaux numpads compacts pour booster votre setup comptatibilité ou Gaming !!!

EPOMAKER enrichit son catalogue d'accessoires compacts avec deux nouveaux pavés numériques pensés pour les setups modernes en mode Gaming ou en mode Comptabilité : les TH33 et EK21. À l'heure où les bureaux se veulent plus épurés, plus légers et plus personnalisés, la marque propose ici deux solutions qui misent sur la polyvalence, le confort et la customisation avancée. […]

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ADATA et MSI frappent fort en dévoilant le premier module mémoire DDR5 CUDIMM 4-RANK au monde

Comme nous le disions dans le titre, ADATA et MSI frappent fort en dévoilant le premier module mémoire DDR5 CUDIMM 4-RANK au monde. Une avancée majeure qui ouvre la voie à des capacités encore jamais vues sur nos plateformes desktop. Fruit d'un développement commun entre les deux marques, ce module propose pas moins de 128 Go par barrette et une compatibilité validée sur les plateformes Intel Z890. Jusqu'à maintenant, les modules 2-RANK dominaient le marché. Avec cette nouvelle architecture 4-RANK, ADATA double la capacité sans sacrifier la stabilité ni les performances. Ce nouveau CUDIMM se destine autant aux charges lourdes qu'aux environnements exigeants : traitements de données massifs, multitâche avancé, IA locale, édition vidéo ou encore création de contenu haut niveau. Le tout en profitant des atouts habituels de la technologie maison CUDIMM : débits élevés, latences maîtrisées et fiabilité accrue. […]

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How To Not Get Kidnapped For Your Bitcoin

schwit1 shares a report from the New York Times: Pete Kayll, a musclebound veteran of Britain's Royal Marines, had an unusual instruction for the Bitcoin investors gathered in Switzerland in late October. "Just bite your way out," he told them. It was the final day of a weekend-long cryptocurrency convention on the shore of Lake Lugano, near the Italian border. A small group of investors had lined up in a conference room to have their hands bound with plastic zipties. Now they were learning how to get them off. "Your teeth will get through anything," Mr. Kayll advised. "But it will bloody well hurt." Most people don't go to an international crypto conference expecting to learn how to gnaw through plastic. But after hours of panels devoted to topics like Bitcoin-collateralized loans, these investors were looking for something more practical. They wanted to know what to do if they were grabbed on the street and thrown into the back of a van. Already paranoid about scams, hacks and market turmoil, wealthy crypto investors have lately become terrified about a much graver threat: torture and kidnapping. These threats are known as "wrench attacks," which is a reference to a popular XKCD cartoon where a thief skips the hacking and just uses a wrench to force out the password. According to the NYT, the best way to stay protected is staying low-profile, minimizing visible signs of wealth, using basic physical security tools, and preparing for self-defense. The report specifically recommends avoiding flashy displays of wealth like luxury watches and cars, watching for honey-traps, using hotel door stoppers, practicing escape techniques such as breaking zip-ties, hiring discreet bodyguards, and relying on panic-button apps like Glok to summon help quickly.

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☕️ #LIDD Itiner-e : un Google Maps des voies romaines

Le projet Itiner-e propose « le jeu de données numérique ouvert le plus détaillé des routes de tout l’Empire romain ». En plus des villes (avec les noms d’époque) et des voies romaines, le site permet de calculer des itinéraires à pied, à cheval ou avec une charrette à bœufs. Les données peuvent être téléchargées.

Il fallait ainsi 95 heures avec un cheval (vitesse moyenne de 6 km/h), 143 heures à pied et 286 heures avec une charrette à bœufs pour rejoindre Lugdunum et Burdigala (c’est-à-dire Lyon vers Bordeaux). Pour les trajets en mode Google Maps cliquez sur la petite icône en bas à droite de l’écran. Les autres options permettent d’afficher un fond de carte satellite, les routes, villes et frontières actuelles.

Le blog spécialisé et contributif Cartonumérique explique qu’une « équipe de recherche internationale a créé une nouvelle cartographie des routes de l’Empire romain. La carte qui en résulte comprend près de 300 000 km de routes, soit près de deux fois plus que ce que l’on trouve d’habitude sur des cartes historiques. Cet immense réseau routier témoigne de la puissance de cet empire ».

Le site « agrège 200 ans de recherche : tout ce qu’on sait sur les endroits où des routes ont été étudiées et excavées a été combiné avec des images satellites et des cartes topographiques qui montrent les traces, dans le paysage, où des chemins auraient pu se trouver », expliquait à la RTS Tom Brughman (professeur associé en archéologie au Danemark et co-directeur du projet). Il affirme que ce sont pas moins de 100 000 km supplémentaires « par rapport aux anciennes estimations ».

Il ajoute qu’un « grand nombre de lieux de vie romains ne sont pas encore connectés à notre réseau par des routes connues. Beaucoup de ces chemins pourront encore être découverts, aussi en Suisse ». Au fur et à mesure des découvertes, la carte (collaborative et évolutive) sera enrichie.

De nombreux tutos pour utiliser ce site ont été mis en ligne sur cette page.

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☕️ #LIDD Itiner-e : un Google Maps des voies romaines

Le projet Itiner-e propose « le jeu de données numérique ouvert le plus détaillé des routes de tout l’Empire romain ». En plus des villes (avec les noms d’époque) et des voies romaines, le site permet de calculer des itinéraires à pied, à cheval ou avec une charrette à bœufs. Les données peuvent être téléchargées.

Il fallait ainsi 95 heures avec un cheval (vitesse moyenne de 6 km/h), 143 heures à pied et 286 heures avec une charrette à bœufs pour rejoindre Lugdunum et Burdigala (c’est-à-dire Lyon vers Bordeaux). Pour les trajets en mode Google Maps cliquez sur la petite icône en bas à droite de l’écran. Les autres options permettent d’afficher un fond de carte satellite, les routes, villes et frontières actuelles.

Le blog spécialisé et contributif Cartonumérique explique qu’une « équipe de recherche internationale a créé une nouvelle cartographie des routes de l’Empire romain. La carte qui en résulte comprend près de 300 000 km de routes, soit près de deux fois plus que ce que l’on trouve d’habitude sur des cartes historiques. Cet immense réseau routier témoigne de la puissance de cet empire ».

Le site « agrège 200 ans de recherche : tout ce qu’on sait sur les endroits où des routes ont été étudiées et excavées a été combiné avec des images satellites et des cartes topographiques qui montrent les traces, dans le paysage, où des chemins auraient pu se trouver », expliquait à la RTS Tom Brughman (professeur associé en archéologie au Danemark et co-directeur du projet). Il affirme que ce sont pas moins de 100 000 km supplémentaires « par rapport aux anciennes estimations ».

Il ajoute qu’un « grand nombre de lieux de vie romains ne sont pas encore connectés à notre réseau par des routes connues. Beaucoup de ces chemins pourront encore être découverts, aussi en Suisse ». Au fur et à mesure des découvertes, la carte (collaborative et évolutive) sera enrichie.

De nombreux tutos pour utiliser ce site ont été mis en ligne sur cette page.

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Chez GIGABYTE à Taipei, Taiwan

Le déplacement d'une partie de l'équipe en Asie étant terminé, il est temps de faire un point sur les rendez-vous passés ! Direction Taïwan pour découvrir GIGABYTE et ses locaux. Un premier déplacement pour Cowcotland dans les bureaux de la célèbre marque, avec quelques petites surprises à découvrir, notamment sur les tests des cartes mères. Voyons tout cela avant une seconde partie plus dédiée aux composants, qui arrivera dans les semaines à venir.
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☕️ Carte Vitale dématérialisée : l’application dédiée est disponible pour tous

Déjà disponible au travers du service France Identité, la carte Vitale dématérialisée dispose désormais de sa propre application, distribuée sur iOS et Android. Si cette dernière était déjà accessible aux utilisateurs de France Identité, elle l’est maintenant pour tous les internautes français, après installation de la dernière mise à jour éditée par le GIE SESAM-Vitale et sous réserve de disposer d’un smartphone compatible.

En pratique, l’appli carte Vitale a vocation à remplacer la carte verte et jaune physique que connaissent aujourd’hui les assurés : on peut ainsi simplement présenter son smartphone chez les professionnels de santé équipés d’un lecteur dédié (présentation d’un code QR ou identification via NFC), la sécurité étant assurée par le verrouillage de l’application (mot de passe à dix chiffres ou biométrie).

L’enrôlement suppose de vérifier l’identité de l’utilisateur. Pour ce faire, l’application propose deux options : soit une connexion à France Identité, si des documents d’identité officiels ont déjà été enregistrés sur le smartphone (on parle alors de dérivation d’une identité numérique déjà vérifiée), soit une vérification biométrique, qui suppose de photographier sa pièce d’identité, puis d’enregistrer une courte vidéo de son visage à des fins de contrôle. La vérification est dans ce contexte différée (le temps qu’un agent valide la demande) dans un délai maximal de 48 heures.

Au fait, pourquoi une application dédiée, alors que France Identité pourrait gérer la carte Vitale dématérialisée ? « L’appli carte Vitale est destinée à tous les assurés de l’Assurance maladie. L’application France Identité est accessible uniquement aux détenteurs d’une carte d’identité française nouveau format », répond l’Assurance maladie. Le client dédié permet par ailleurs de retrouver ses dépenses de soin.

Au chapitre des données, l’application n’est censée héberger aucune information à caractère médical. Elle contient en revanche les données dites de l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO) pour l’assuré et ses bénéficiaires (conjoint, enfants), dont le numéro de sécurité sociale, les noms et prénoms, date de naissance, qualité et organisme de rattachement, ainsi que l’adresse email du compte ou espace assuré. « À terme, les données de l’Assurance Maladie Complémentaire (AMC) pourront être intégrées dans l’application. », précise le site dédié, sur lequel on peut consulter les conditions générales d’utilisation (CGU) associées.

Si les « professionnels de santé s’équipent progressivement afin de pouvoir lire l’appli carte Vitale », le déploiement est progressif. La carte Vitale physique, qui reste indispensable pour les assurés non détenteurs d’un smartphone, a donc sans doute encore de beaux jours devant elle. L’annuaire en ligne de l’Assurance maladie permet de vérifier si un professionnel ou centre de santé est équipé d’un lecteur compatible avec l’application carte Vitale.

Exemple d’une fiche de médecin sur l’annuaire Ameli – capture d’écran Next

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