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☕️ Une panne chez Cloudflare met en difficulté de nombreux services comme X, ChatGPT ou Spotify

Une panne chez Cloudflare met en difficulté de nombreux services comme X, ChatGPT ou Spotify

Cloudflare est en carafe et, par cascade, de nombreux sites qui reposent sur ses services sont difficilement, voire pas du tout, accessibles. Ainsi les utilisateurs de X, Spotify, Canva, Downdetector.fr ou encore OpenAI peuvent rencontrer des difficultés à accéder à ces sites internet.

Downdetector, qui sert habituellement à vérifier si un site est hors ligne chez les autres, illustre ironiquement le phénomène – capture d’écran Next

« Le réseau mondial Cloudflare rencontre des problèmes » a annoncé Cloudflare sur son site d’information des pannes à 12h48, heure de Paris. Depuis l’entreprise a ajouté régulièrement des messages lapidaires affirmant qu’elle continue de creuser pour connaître la cause du problème.

Sur les sites concernés, le message d’erreur affiché évoque « challenges », l’appellation qui regroupe les services dédiés au contrôle de la légitimité de la requête de l’internaute, dont la case à cocher qui fait office de Captcha chez Cloudflare.

À 14h09 heure de Paris, l’entreprise a expliqué avoir identifié une modalité de résolution. « Nous avons apporté des modifications qui ont permis à Cloudflare Access et WARP de fonctionner à nouveau normalement. Les niveaux d’erreur pour les utilisateurs d’Access et de WARP sont revenus aux taux enregistrés avant l’incident », a-t-elle indiqué ensuite.

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Cryptomonnaies : Binance et OKX utilisées pour blanchir des centaines de millions d’euros

Laverie numérique
Cryptomonnaies : Binance et OKX utilisées pour blanchir des centaines de millions d’euros

Les deux plateformes d’échange de cryptomonnaies Binance et OKX sont massivement utilisées pour le blanchiment d’argent. Une enquête du Consortium international des journalistes ICIJ montre que le conglomérat cambodgien Huione, accusé d’être au centre du blanchiment d’argent via les cryptomonnaies, aurait transféré au moins 545 millions d’euros en utilisant ces plateformes.

« La lessiveuse de cryptos » (en anglais, « The Coin Laundry »), c’est ainsi que le Consortium international des journalistes ICIJ a appelé son enquête montrant l’ampleur du blanchiment d’argent sale sur certaines plateformes de cryptomonnaies comme Binance et OKX.

545 millions d’euros de blanchiment d’un conglomérat cambodgien en un an

Ce consortium, qui rassemble 38 médias dont Le Monde et Radio France, a pu tracer des flux financiers provenant du conglomérat cambodgien Huione sur ces deux plateformes. Ils en concluent que cette entreprise, qui est « utilisée par des gangs criminels chinois pour blanchir les profits issus de la traite d’êtres humains et d’opérations frauduleuses à l’échelle industrielle », a transféré à Binance 408 millions de dollars (351 millions d’euros) entre juillet 2024 et juillet 2025, et 226 millions de dollars (195 millions d’euros) à OKX entre fin février 2025 et la fin juillet 2025.

Le mois dernier, le Réseau de lutte contre les crimes financiers (FinCEN) du département du Trésor américain ciblait ce même conglomérat cambodgien, l’accusant d’avoir blanchi « au moins 4 milliards de dollars de produits illicites entre août 2021 et janvier 2025 ». Le FinCEN annonçait avoir exclu Huione du système financier états-unien en parallèle de la saisie de 127 271 bitcoins (d’une valeur actuelle d’environ 15 milliards de dollars), dans le cadre de l’accusation de fraudes électroniques et de blanchiment d’argent de Chen Zhi, le fondateur et président de Prince Holding Group, un autre conglomérat cambodgien.

D’autres réseaux illégaux continuent d’utiliser ces plateformes

ICIJ a aussi découvert des transactions d’autres organisations illégales à travers le monde. Ainsi, le cartel de drogue mexicain Sinaloa a reçu plus de 700 000 dollars via des comptes de la plateforme Coinbase. Le consortium liste aussi un réseau de trafiquants chinois de fentanyl ou encore un intermédiaire russe chargé de blanchir de l’argent pour le programme d’armement nord-coréen en utilisant un compte sur la plateforme HTX.

Dans son enquête, l’ICIJ se demande si « les plateformes d’échange en font assez pour mettre fin aux flux illicites, que ce soit en gelant les fonds, en fermant les comptes ou en surveillant attentivement les transactions suspectes ». En novembre 2023, Binance et son ancien CEO, Changpeng Zhao « CZ », avaient plaidé coupable de violation des lois états-uniennes contre le blanchiment.

Binance en porte-à-faux avec ses engagements de 2023, CZ amnistié

L’entreprise s’était engagée à se plier aux législations en vigueur. Elle avait pu continuer ses activités même si le département de Justice américain relevait que l’entreprise avait volontairement favorisé ces transactions. Celui-ci notait par exemple, comme le révélait le Wall Street Journal, qu’un des employés chargé de la conformité de l’entreprise avait écrit dans le chat interne : « Nous avons besoin d’une bannière disant : « Le blanchiment d’argent sale est trop difficile ces jours-ci ? Venez chez Binance, nous avons des gâteaux pour vous » ».

Donald Trump a récemment amnistié CZ. À cette occasion, la porte-parole de la Maison-Blanche, Karoline Leavitt, a déclaré que les poursuites menées par le prédécesseur de Donald Trump « ont gravement terni la réputation des États-Unis comme leader en matière de technologie et d’innovation. La guerre du gouvernement Biden contre les cryptos est finie ».

« S’ils excluent les acteurs criminels de leur plateforme, ils perdent alors une importante source de revenus, ce qui les incite à laisser cette activité se poursuivre », explique à l’ICIJ John Griffin, enseignant-chercheur à l’université du Texas à Austin.

Cette enquête montre que, contrairement aux engagements pris en 2023 par Binance, l’entreprise et le milieu des cryptomonnaies n’ont pas fait le ménage. Si on pouvait le suspecter, comme l’exprime le CTO de l’ICIJ, Pierre Romera Zhang, « sans données, sans fact-checking, sans transparence, il n’y a ni débat public éclairé ni pression sur les plateformes, les législateurs et les autorités ».

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DJ Sash l'avait prédit : encore une fois, le record de fréquence de DDR5 vient de tomber !

Si vous avez connu les années 90 et sa folie Dance Music, nul doute que le titre vous aura remis ce morceau dans la tête, pour la journée. Pour les autres, voilà de quoi sustenter votre curiosité. Il y a quelques jours un binôme surprise et n'ayant clairement pas pignon sur rue a fait la nique aux g...

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GeForce RTX 5070 Ti versus Radeon RX 9070 XT : match DLSS4 contre FSR4

Comme souvent, Techspot nous propose un nouveau dossier très intéressant. C'est encore une fois un match entre deux cartes graphiques qui nous intéresse, avec d'un côté la GeForce RTX 5070 Ti et de l'autre la Radeon RX 9070 XT. La première carte embarque 8960 Cuda Cores et 16 Go de GDDR7 en bus 192 bits, alors que la seconde propose 4096 unités de calcul et 16 Go de mémoire GDDR6 en bus 256 bits. […]

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Valar Atomics Says It's the First Nuclear Startup To Achieve Criticality

An anonymous reader quotes a report from Wired: Startup Valar Atomics said on Monday that it achieved criticality -- an essential nuclear milestone -- with the help of one of the country's top nuclear laboratories. The El Segundo, California-based startup, which last week announced it had secured a $130 million funding round with backing from Palmer Luckey and Palantir CTO Shyam Sankar, claims that it is the first nuclear startup to create a critical fission reaction. It's also, more specifically, the first company in a special Department of Energy pilot program aiming to get at least three startups to criticality by July 4 of next year to announce it had achieved this reaction. The pilot program, which was formed following an executive order President Donald Trump signed in May, has upended US regulation of nuclear startups, allowing companies to reach new milestones like criticality at a rapid pace. There's a difference between the type of criticality Valar reached this week -- what's known as cold criticality or zero-power criticality -- and what's needed to actually create nuclear power. Nuclear reactors use heat to create power, but in cold criticality, which is used to test a reactor's design and physics, the reaction isn't strong enough to create enough heat to make power. The reactor that reached criticality this week is not actually Valar's own model, but rather a blend of the startup's fuel and technology with key structural components provided by the Los Alamos National Laboratory, one of the DOE's research and development laboratories. The combination reactor builds off a separate fuel test performed last year at the laboratory, using fuel similar to what Valar's reactor will use. "Zero power criticality is a reactor's first heartbeat, proof the physics holds," Valar founder Isaiah Taylor said in a statement. "This moment marks the dawn of a new era in American nuclear engineering, one defined by speed, scale, and private-sector execution with closer federal partnership."

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La DDR5 continue son envolée, G.SKILL plane à plus de 13 300 MT/s

Il y a tout juste un mois, les overclockeurs SaltyCroissant et sergmann s’affrontaient à coups de modules de DDR5 montés à plus de 13 000 MT/s. Salty avait été le premier à franchir ce seuil, avec de la DDR5-13020 (6 510 MHz), mais il s’était rapidement fait rattraper et dépasser par son confrère maniant une barrette Corsair Vengeance à 6 504,9 MHz, validée en tant que DDR5-13010... [Tout lire]
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Sans surprise, les ventes d'écrans PC OLED progressent. Mais dans quelle mesure ?

Le site d'analyse TrendForce vient de publier ses chiffres concernant les parts de marché des ventes d'écrans OLED pour le 3e trimestre 2025. Nous parlons bien ici uniquement des moniteurs pour PC, pas des télévisions, dalles de laptops, ou autres.On commence par un petit tableau donnant les volumes...

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Cloudflare Outage Knocks Many Popular Websites Offline

An outage at Cloudflare that began moments ago has knocked many popular websites, including ChatGPT and X, according to user reports. Cloudflare says on its website: "Cloudflare is aware of, and investigating an issue which potentially impacts multiple customers. Further detail will be provided as more information becomes available."

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Le score souverain européen ne convainc pas les opérateurs de cloud français

Il n'est point de bonheur sans nuage
Le score souverain européen ne convainc pas les opérateurs de cloud français

Quelques jours après la publication par la Commission européenne de la grille de souveraineté du Cloud et alors que la France et l’Allemagne discutent à Berlin de leurs enjeux conjoints en la matière, des entreprises du secteur saluent l’initiative mais se montrent sceptiques, voire désabusées quant à l’efficacité de ce Cloud Sovereignty Framework.

Nécessaire mais pas suffisant, toutes les entreprises interrogées se rejoignent. Le 20 octobre, la Commission européenne publiait le Cloud Sovereignty Framework, une grille de notation destinée à l’usage des pouvoirs publics pour évaluer le niveau de souveraineté d’une offre de cloud. Nous avons souhaité interroger les entreprises françaises du secteur pour savoir comment elles ont accueilli cette annonce. Cinq d’entre elles nous ont répondu : Cyllène, Ecritel, OVHcloud et ITS Integra, qui opèrent à différents niveaux de l’hébergement, de l’infogérance et des services managés, ainsi que Wimi, éditeur d’une suite collaborative « souveraine et sécurisée ».

Toutes ont salué l’accomplissement que représente la définition claire de ce que doit être un cloud souverain par l’Union européenne. Wimi, par la voix de son Chief of Staff (COS), Timothée Demoures, insiste même sur « l’enthousiasme » dont il faut faire preuve à l’égard de cette publication qui a de son point de vue le mérite de la « simplicité, ce qui permet à chaque acteur de s’en saisir ». Du côté d’ITS Integra, Geoffroy de Lavenne, directeur général (DG), souligne tout de même que ce Framework est un « aveu d’échec de l’EUCS », cette certification de cybersécurité pour les services cloud, qui se voulait plus contraignante et donc plus ambitieuse, actuellement dans l’impasse faute de consensus entre les États membres.

« On l’est ou ou ne l’est pas »

Toutes ces entreprises se montrent également unanimes dans la critique, et rejoignent la déclaration du Cloud Infrastructure Services Providers in Europe (CISPE), « le critère d’extraterritorialité devrait être une condition sine qua non. » affirme Audrey Louail, co-présidente d’Ecritel. « On se retrouve avec des moyennes de moyennes sur un certain nombre de critères, tous très intéressants, mais pour moi, il y a certains points sur lesquels nous devons être intransigeants. En l’état, la pondération est insuffisante. »

Elle dénonce ici le système de notation. La Commission a choisi de prendre en compte huit critères (stratégique, légal et juridique, données et IA, opérationnel, chaîne d’approvisionnement, technologie, sécurité et compliance, durabilité environnementale) et applique une pondération à chacun, comme pour des coefficients.

Le framework européen prévoit huit principaux critères d’évaluation de la souveraineté

Résultat, le critère désignant la juridiction compétente, donc le fait que l’extraterritorialité du droit américain puisse potentiellement s’appliquer, au hasard, pèse peu par rapport à la combinaison des autres. Donc des entreprises très performantes sur les critères de chaîne d’approvisionnement, de sécurité ou d’environnement, pourrait atteindre un score élevé malgré le fait qu’une juridiction étrangère soit compétente sur les données, quand bien même l’infrastructure serait localisée sur le sol européen. En comparaison, une entreprise non-soumise à une juridiction étrangère mais moins performante sur les autres critères pourrait se voir moins bien notée.


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MLPerf Client 1.5 Introduces Experimental Linux Support

MLPerf Client as MLCommons' machine language inferencing benchmark for client form factors / PCs now has a Linux build. MLPerf Client 1.5 was released yesterday with an experimental Linux build but for now at least is not nearly as full-featured as this AI benchmark on Windows and macOS...
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ASUS ROG Xbox Ally X, retour un mois après sa sortie

En milieu d’année, Microsoft et ASUS ont surpris le petit monde du jeu vidéo en annonçant une machine commune, ou plutôt deux : les ROG Xbox Ally et ROG Xbox Ally X. Des versions largement modifiées de l’originale ROG Ally, avec une forme revue qui s’inspire des poignées des manettes Xbox, tandis que les composants internes évoluent également. Un mois après leur sortie, faisons un petit point avec la ROG Xbox Ally X et son processeur AMD Z2 Extreme, proposée à 899 €.
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JSAUX aussi veut personnaliser la Steam Machine

Tout juste annoncée, la Steam Machine suscite déjà des convoitises du côté des fabricants d'accessoires. Nous avons pu le voir avec dbrand qui veut relooker le PC, ou la console selon le point de vue, mais ce n'est pas tout. Chez JSAUX, spécialiste des accessoires en tout genre, c'est un autre élément du boitier qui est ciblé : la façade. Lors de la présentation officielle, Valve a mis en avant la possibiité de changer la façade avec, notamment, des informations ci et là concernant de l'impression 3D, plus un prototype montré avec un écran e-ink qui ne sera pas disponible... Officiellement. Car JSAUX pourrait se lancer sur le segment ! […]

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ASUS ROG Xbox Ally X, retour un mois après sa sortie

Il y a un mois environ, Microsoft et ASUS lançaient officiellement la console ROG Xbox Ally X, que nous découvrions rapidement dans une news dédiée. L'occasion d'évoquer une prise en main très agréable gâchée par une partie logicielle loin d'être parfaite. Quelques mises à jour ont depuis été faites, tant par ASUS que par Microsoft, et il est temps de voir si cette console Xbox en est vraiment une ou non ! La réponse est non, ou pas tout à fait, mais chut... A découvrir ici : ASUS ROG Xbox Ally X ou sur la source. […]

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Un nouveau record d'OC DDR5 grâce à CENS, en partenariat avec G.SKILL et ASUS

Un nouveau record du monde vient de tomber pour de la mémoire DDR5, grâce à l'overclockeur allemand CENS, en partenariat avec les constructeurs ASUS et G.SKILL, le premier s'occupant de la carte mère et le seconde de la mémoire.Le record a été réalisé grâce à de l'azote liquide, nous vous déconseillons donc de tenter de le reproduire chez vous. […]

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[MAJ] InWin DLITE, le DUBILI abordable pour tout le monde ?

Avec son design très travaillé, le DUBILI fait tourner les têtes. Petit hic, son tarif est relativement élevé et il ne s'adresse pas à tout le monde. C'est là qu'entre en jeu le DLITE, un boitier au design assez proche dévoilé lors du COMPUTEX et qui semble en approche si on se fie aux fiches qui apparaissent chez les revendeurs chinois. Compatible ATX, le DLITE mise sur deux éléments : le design et la ventilation. Avec façade travaillée en mesh et dix emplacements pour des ventilateurs de 120 mm, il y a de quoi faire. En watercooling, on restera sur du classique avec un 360 mm dans le haut et un autre en façade. […]

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Noctua et la gamme chromax.black, les nouveautés arrivent !

Noctua et le respect de la roadmap interne, ce n'est pas toujours une histoire d'amour. Mais pour une fois... Comme l'indique le fichier disponible ici (et nous apprécions toujours autant l'initiative de la marque), des nouveautés chromax.black doivent arriver d'ici la fin de l'année. Et pas n'importe lesquelles puisqu'on parle des derniers composants haut de gamme de la marque avec, notamment, l'excellent radiateur NH-D15 G2. Et sur les réseaux sociaux, Noctua a publié une image assez claire, bien que sombre, avec un petit message coming soon. La sortie du radiateur en noir semble donc proche, et Noctua a visiblement de quoi tenir les délais à un peu plus d'un mois de la fin de l'année. […]

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☕️ Lancement réussi pour le satellite d’observation des océans Copernicus Sentinel-6B

L’Agence spatiale européenne (ESA) s’est félicitée lundi 17 novembre du succès du lancement d’un nouveau satellite dédié à la surveillance du niveau des océans, intégré au programme Copernicus.

Baptisé Sentinel-6B, ce nouvel appareil succède à Sentinel-6 Michael Freilich, lancé en 2020, et embarque « la dernière technologie d’altimétrie radar » pour mesurer et enregistrer en continu la hauteur de la surface de la mer, dans le prolongement des programmes dédiés initiés au début des années 1990.

« Outre la cartographie de la hauteur de la surface de la mer pour comprendre les changements à long terme, Copernicus Sentinel-6 fournit également des données pour des applications « opérationnelles » pratiques. Par exemple, la mission mesure la hauteur significative des vagues et la vitesse du vent, données qui sont utilisées pour les prévisions océaniques en temps quasi réel. Concrètement, l’altimétrie par satellite fournit les mesures les plus complètes disponibles à ce jour sur l’état de la mer », décrit l’Agence spatiale européenne.

Le lancement a été réalisé lundi matin vers 6h20 (heure de Paris) au moyen d’une fusée SpaceX Falcon 9 depuis la base spatiale de Vandenberg en Californie.

Le satellite Sentinel-6B en direction de son orbite de destination – crédit NASA/SpaceX

Outre l’intérêt scientifique de la mission, l’Agence spatiale européenne souligne également sa dimension collaborative, fruit d’une coopération internationale qui implique notamment deux agences gouvernementales américaines : la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration) et la NASA (National Aeronautics and Space Administration).

« Cette réussite démontre ce qu’il est possible d’accomplir lorsque des agences et des industries internationales travaillent ensemble vers un objectif commun. Sentinel-6B nous permettra de continuer à collecter les données de haute précision nécessaires pour comprendre l’évolution de notre climat, protéger nos océans et soutenir les décisions qui protègent les communautés côtières à travers le monde », se réjouit Simonetta Cheli, directrice des programmes d’observation de la Terre à l’ESA.

Cet hommage appuyé à la collaboration internationale n’a rien d’un hasard : il intervient alors que les agences américaines impliquées dans la surveillance et l’étude du climat font l’objet d’attaques répétées de l’administration Trump.

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Vers un Windows « agentique » : accueil glacial pour la vision de Microsoft

Le sens des priorités
Vers un Windows « agentique » : accueil glacial pour la vision de Microsoft

Microsoft a présenté ce 17 novembre sa vision d’un Windows agentique. Mais si l’éditeur décrit dans les grandes largeurs la sécurité renforcée censée accompagner sa vision, le retour de bâton est particulièrement violent.

On savait que les investissements massifs de Microsoft dans OpenAI et de manière générale dans l’IA allaient aboutir à une annonce plus vaste. Le billet publié lundi soir l’a montré : le futur imaginé pour Windows est celui d’un « système d’exploitation agentique », avec des capacités « IA natives » et dans l’objectif d’une plateforme à laquelle on peut confier à peu près toutes les missions possibles et imaginables.

Cependant, Microsoft n’a pas cherché d’abord à convaincre du bien-fondé de sa vision. Sa communication est avant tout focalisée sur la sécurité. La firme veut prouver qu’elle a pris le sujet à bras le corps. Problème, le fond de l’annonce – un système agentique – a rencontré une énorme vague de scepticisme, notamment sur X.

Qu’a vraiment annoncé Microsoft ?

La vision partagée hier soir est celle d’une plateforme conçue globalement pour exécuter des missions à partir de prompts, qu’ils soient écrits ou dictés à l’oral. Microsoft veut aller plus loin que les fonctions existantes, via un espace dédié dans Windows, assorti d’une série de blindages. Il s’agit, dans les grandes lignes, de généraliser les interactions des agents avec les autres applications, afin que toutes puissent communiquer de cette manière, comme on peut déjà le voir en partie avec Copilot Vision.

La vraie nouveauté est une fonction expérimentale baptisée « agent workspace », tout juste arrivée hier soir dans la préversion 26220.7262 de Windows, dans les canaux Dev et Beta, mais pas dans l’Union européenne. Ces espaces de travail représentent les zones dans lesquelles les agents pourront faire leur travail. Ils sont isolés et confinés du reste du système, chaque agent ayant un compte dédié et séparé du compte utilisateur.


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☕️ Lancement réussi pour le satellite d’observation des océans Copernicus Sentinel-6B

L’Agence spatiale européenne (ESA) s’est félicitée lundi 17 novembre du succès du lancement d’un nouveau satellite dédié à la surveillance du niveau des océans, intégré au programme Copernicus.

Baptisé Sentinel-6B, ce nouvel appareil succède à Sentinel-6 Michael Freilich, lancé en 2020, et embarque « la dernière technologie d’altimétrie radar » pour mesurer et enregistrer en continu la hauteur de la surface de la mer, dans le prolongement des programmes dédiés initiés au début des années 1990.

« Outre la cartographie de la hauteur de la surface de la mer pour comprendre les changements à long terme, Copernicus Sentinel-6 fournit également des données pour des applications « opérationnelles » pratiques. Par exemple, la mission mesure la hauteur significative des vagues et la vitesse du vent, données qui sont utilisées pour les prévisions océaniques en temps quasi réel. Concrètement, l’altimétrie par satellite fournit les mesures les plus complètes disponibles à ce jour sur l’état de la mer », décrit l’Agence spatiale européenne.

Le lancement a été réalisé lundi matin vers 6h20 (heure de Paris) au moyen d’une fusée SpaceX Falcon 9 depuis la base spatiale de Vandenberg en Californie.

Le satellite Sentinel-6B en direction de son orbite de destination – crédit NASA/SpaceX

Outre l’intérêt scientifique de la mission, l’Agence spatiale européenne souligne également sa dimension collaborative, fruit d’une coopération internationale qui implique notamment deux agences gouvernementales américaines : la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration) et la NASA (National Aeronautics and Space Administration).

« Cette réussite démontre ce qu’il est possible d’accomplir lorsque des agences et des industries internationales travaillent ensemble vers un objectif commun. Sentinel-6B nous permettra de continuer à collecter les données de haute précision nécessaires pour comprendre l’évolution de notre climat, protéger nos océans et soutenir les décisions qui protègent les communautés côtières à travers le monde », se réjouit Simonetta Cheli, directrice des programmes d’observation de la Terre à l’ESA.

Cet hommage appuyé à la collaboration internationale n’a rien d’un hasard : il intervient alors que les agences américaines impliquées dans la surveillance et l’étude du climat font l’objet d’attaques répétées de l’administration Trump.

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On part chez GIGABYTE à Taipei, Taiwan

Il est temps de partir en photos et en vidéo dans les locaux de GIGABYTE à Taïwan et plus précisement à Taipei. L'occasion d'en savoir plus sur cette marque emblématique dans le milieu du hardware. C'est ici : Chez GIGABYTE à Taipei, Taiwan ou sur la source. […]

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