Vue lecture

Bruxelles va-t-elle désigner AWS et Azure comme contrôleurs d’accès du cloud ?

Cumulonimbus
Bruxelles va-t-elle désigner AWS et Azure comme contrôleurs d’accès du cloud ?

La Commission a annoncé avoir ouvert plusieurs enquêtes sur le marché du cloud en Europe pour déterminer si Amazon et Microsoft doivent être désignées comme contrôleurs d’accès sur le cloud et ainsi être soumises à des règles plus strictes du DMA.

Alors qu’Emmanuel Macron et le chancelier allemand Friedrich Merz organisaient un sommet sur la souveraineté numérique européenne à Berlin, la Commission européenne a annoncé l’ouverture d’enquêtes sur le marché du cloud computing en Europe. Elle veut notamment vérifier que le DMA est bien appliqué sur ce marché et envisage de modifier le statut d’AWS et d’Azure en leur attribuant l’étiquette de « contrôleurs d’accès » (ou gatekeepers), ce qui leur ajouterait des obligations légales permettant de simplifier la concurrence pour les autres acteurs.

« Soyons clairs, l’Europe ne veut pas être le client des grands entrepreneurs ou des grandes solutions proposées, que ce soit par les États-Unis ou par la Chine. Nous voulons clairement concevoir nos propres solutions », a déclaré Emmanuel Macron à Berlin, ajoutant qu’il s’agit « simplement d’un refus d’être un vassal ». Le message envoyé en parallèle par la Commission concernant le cloud se veut dans le même sens.

Lobbying des deux côtés de l’atlantique

Il correspond à ce qu’avaient demandé plusieurs lobbys européens du milieu vendredi dernier. Dans une « déclaration commune », le Cigref et ses homologues néerlandais, belges et allemands appelaient « la Commission européenne et les autorités nationales à faire preuve d’une vigilance accrue et à mettre en œuvre rigoureusement la loi sur les marchés numériques (DMA) », en ajoutant que « les grands fournisseurs mondiaux de technologies doivent être désignés comme gardiens lorsque leur position sur le marché leur permet d’imposer des conditions commerciales déloyales, de limiter les choix industriels de leurs clients et de restreindre la libre concurrence ».

De son côté, le lobby états-unien Business Software Alliance, dont font partie AWS et Microsoft, implorait lundi l’Europe de « laisser la porte ouverte ». « À l’heure où la souveraineté est devenue l’un des thèmes politiques les plus controversés de l’UE », affirmait BSA, le lobby proposait des alternatives « aux mesures de localisation restrictives et aux stratégies « exclusivement européennes » ».

La Commission semble donc pencher dans le sens des lobbys européens en ouvrant, comme elle l’indique dans un communiqué, deux enquêtes de marché pour évaluer si « Amazon et Microsoft devraient être désignés comme contrôleurs d’accès pour leurs services de cloud computing, Amazon Web Services et Microsoft Azure, au titre du DMA, c’est-à-dire qu’ils agissent comme des passerelles importantes entre les entreprises et les consommateurs, même s’ils ne remplissent pas les critères du DMA en matière de taille, de nombre d’utilisateurs et de position sur le marché ». Elle y ajoute une troisième enquête pour estimer « si le DMA peut lutter efficacement contre les pratiques susceptibles de limiter la compétitivité et l’équité dans le secteur du cloud computing dans l’UE ».

Des obligations nouvelles comme une interopérabilité plus importante

La Commission explique que « les analyses des marchés du cloud menées ces dernières années semblent indiquer que les services de cloud computing Microsoft Azure et Amazon Web Services occupent des positions très fortes par rapport aux entreprises et aux consommateurs ». Elle ajoute qu’elle évaluera « si certaines caractéristiques du secteur du cloud computing sont susceptibles de renforcer encore la position de Microsoft Azure et d’Amazon Web Services ».

Comme nous l’indiquions dans notre article détaillé lors de l’entrée en application du DMA, les obligations que devront respecter AWS et Azure en cas de désignation seront multiples. Notamment, le texte prévoit une obligation d’interopérabilité, « avec les mêmes caractéristiques matérielles et logicielles », ainsi que la portabilité des données. Ils ne pourraient non plus inscrire d’office l’utilisateur d’un service à un autre fourni par le même contrôleur d’accès, ni utiliser les données fournies par les entreprises qui utilisent le service de plateforme pour favoriser les propres services du contrôleur d’accès.

La Commission ajoute d’ailleurs comme exemple de sujets que les enquêtes devront aborder « les obstacles à l’interopérabilité entre le cloud computing, l’accès limité ou conditionné des entreprises utilisatrices aux données, les services de vente liée et de groupage et les clauses contractuelles potentiellement déséquilibrées ».

« Les services d’informatique en nuage sont essentiels pour la compétitivité et la résilience de l’Europe. Nous voulons que ce secteur stratégique se développe à des conditions équitables, ouvertes et concurrentielles », affirme Teresa Ribera, vice-présidente exécutive chargée d’une transition propre, juste et compétitive. « C’est pourquoi nous ouvrons aujourd’hui des enquêtes pour déterminer si les principaux services de cloud computing d’Amazon et de Microsoft, Amazon Web Services et Microsoft Azure, devraient être soumis aux obligations du règlement sur les marchés numériques (DMA) ». Elle ajoute que la Commission pourrait aussi faire évoluer ce texte pour « que l’Europe puisse suivre le rythme de l’évolution rapide des pratiques » dans ce secteur.

Alors que Microsoft a déclaré à Reuters être prête à contribuer au travail d’enquête de la Commission, AWS affirmait que « désigner les fournisseurs de services cloud comme gatekeepers ne vaut pas la peine de prendre le risque d’étouffer l’innovation ou d’augmenter les coûts pour les entreprises européennes ».

  •  

Bruxelles va-t-elle désigner AWS et Azure comme contrôleurs d’accès du cloud ?

Cumulonimbus
Bruxelles va-t-elle désigner AWS et Azure comme contrôleurs d’accès du cloud ?

La Commission a annoncé avoir ouvert plusieurs enquêtes sur le marché du cloud en Europe pour déterminer si Amazon et Microsoft doivent être désignées comme contrôleurs d’accès sur le cloud et ainsi être soumises à des règles plus strictes du DMA.

Alors qu’Emmanuel Macron et le chancelier allemand Friedrich Merz organisaient un sommet sur la souveraineté numérique européenne à Berlin, la Commission européenne a annoncé l’ouverture d’enquêtes sur le marché du cloud computing en Europe. Elle veut notamment vérifier que le DMA est bien appliqué sur ce marché et envisage de modifier le statut d’AWS et d’Azure en leur attribuant l’étiquette de « contrôleurs d’accès » (ou gatekeepers), ce qui leur ajouterait des obligations légales permettant de simplifier la concurrence pour les autres acteurs.

« Soyons clairs, l’Europe ne veut pas être le client des grands entrepreneurs ou des grandes solutions proposées, que ce soit par les États-Unis ou par la Chine. Nous voulons clairement concevoir nos propres solutions », a déclaré Emmanuel Macron à Berlin, ajoutant qu’il s’agit « simplement d’un refus d’être un vassal ». Le message envoyé en parallèle par la Commission concernant le cloud se veut dans le même sens.

Lobbying des deux côtés de l’atlantique

Il correspond à ce qu’avaient demandé plusieurs lobbys européens du milieu vendredi dernier. Dans une « déclaration commune », le Cigref et ses homologues néerlandais, belges et allemands appelaient « la Commission européenne et les autorités nationales à faire preuve d’une vigilance accrue et à mettre en œuvre rigoureusement la loi sur les marchés numériques (DMA) », en ajoutant que « les grands fournisseurs mondiaux de technologies doivent être désignés comme gardiens lorsque leur position sur le marché leur permet d’imposer des conditions commerciales déloyales, de limiter les choix industriels de leurs clients et de restreindre la libre concurrence ».

De son côté, le lobby états-unien Business Software Alliance, dont font partie AWS et Microsoft, implorait lundi l’Europe de « laisser la porte ouverte ». « À l’heure où la souveraineté est devenue l’un des thèmes politiques les plus controversés de l’UE », affirmait BSA, le lobby proposait des alternatives « aux mesures de localisation restrictives et aux stratégies « exclusivement européennes » ».

La Commission semble donc pencher dans le sens des lobbys européens en ouvrant, comme elle l’indique dans un communiqué, deux enquêtes de marché pour évaluer si « Amazon et Microsoft devraient être désignés comme contrôleurs d’accès pour leurs services de cloud computing, Amazon Web Services et Microsoft Azure, au titre du DMA, c’est-à-dire qu’ils agissent comme des passerelles importantes entre les entreprises et les consommateurs, même s’ils ne remplissent pas les critères du DMA en matière de taille, de nombre d’utilisateurs et de position sur le marché ». Elle y ajoute une troisième enquête pour estimer « si le DMA peut lutter efficacement contre les pratiques susceptibles de limiter la compétitivité et l’équité dans le secteur du cloud computing dans l’UE ».

Des obligations nouvelles comme une interopérabilité plus importante

La Commission explique que « les analyses des marchés du cloud menées ces dernières années semblent indiquer que les services de cloud computing Microsoft Azure et Amazon Web Services occupent des positions très fortes par rapport aux entreprises et aux consommateurs ». Elle ajoute qu’elle évaluera « si certaines caractéristiques du secteur du cloud computing sont susceptibles de renforcer encore la position de Microsoft Azure et d’Amazon Web Services ».

Comme nous l’indiquions dans notre article détaillé lors de l’entrée en application du DMA, les obligations que devront respecter AWS et Azure en cas de désignation seront multiples. Notamment, le texte prévoit une obligation d’interopérabilité, « avec les mêmes caractéristiques matérielles et logicielles », ainsi que la portabilité des données. Ils ne pourraient non plus inscrire d’office l’utilisateur d’un service à un autre fourni par le même contrôleur d’accès, ni utiliser les données fournies par les entreprises qui utilisent le service de plateforme pour favoriser les propres services du contrôleur d’accès.

La Commission ajoute d’ailleurs comme exemple de sujets que les enquêtes devront aborder « les obstacles à l’interopérabilité entre le cloud computing, l’accès limité ou conditionné des entreprises utilisatrices aux données, les services de vente liée et de groupage et les clauses contractuelles potentiellement déséquilibrées ».

« Les services d’informatique en nuage sont essentiels pour la compétitivité et la résilience de l’Europe. Nous voulons que ce secteur stratégique se développe à des conditions équitables, ouvertes et concurrentielles », affirme Teresa Ribera, vice-présidente exécutive chargée d’une transition propre, juste et compétitive. « C’est pourquoi nous ouvrons aujourd’hui des enquêtes pour déterminer si les principaux services de cloud computing d’Amazon et de Microsoft, Amazon Web Services et Microsoft Azure, devraient être soumis aux obligations du règlement sur les marchés numériques (DMA) ». Elle ajoute que la Commission pourrait aussi faire évoluer ce texte pour « que l’Europe puisse suivre le rythme de l’évolution rapide des pratiques » dans ce secteur.

Alors que Microsoft a déclaré à Reuters être prête à contribuer au travail d’enquête de la Commission, AWS affirmait que « désigner les fournisseurs de services cloud comme gatekeepers ne vaut pas la peine de prendre le risque d’étouffer l’innovation ou d’augmenter les coûts pour les entreprises européennes ».

  •  

La grande panne de Cloudflare est partie d’un petit changement de permissions

Des petits ruisseaux aux grandes rivières
La grande panne de Cloudflare est partie d’un petit changement de permissions

Le 18 novembre, la panne de Cloudflare a plongé une partie du web dans le noir. Comme on pouvait s’y attendre, l’entreprise a publié un billet explicatif détaillé sur les raisons ayant conduit à cette coupure d’environ trois heures. Les raisons sont complexes et non liées à une attaque ou autre incident de sécurité.

ChatGPT, X, Facebook, Spotify, Canva, Feedly, Marmiton, Doctissimo et autres sites ont été inaccessibles pendant environ trois heures le 18 novembre. Le dénominateur commun ? Ils sont tous protégés par Cloudflare, qui commercialise des services permettant de résister aux attaques distribuées par déni de service (DDoS), entre autres services.

Les solutions vendues par Cloudflare sont devenues omniprésentes, au point que l’entreprise américaine revendique aujourd’hui la gestion de 20 % du trafic web mondial. Un chiffre colossal, qui fait de l’acteur un maillon devenu essentiel du web, avec les conséquences allant de pair en cas de panne. Dans la veine du récent incident chez Amazon Web Services, la panne de Cloudflare a eu des répercussions mondiales et un post mortem détaillé était attendu pour expliquer ce qui avait bien pu provoquer une telle coupure.

D’un petit rien…

La disparition soudaine de Cloudflare aurait pu faire craindre une infrastructure finalement vaincue par une énorme attaque concertée. Il n’en est rien : tout a commencé par une modification apportée aux permissions de l’un des systèmes de base de données (ClickHouse). Elle visait à améliorer la sécurité des requêtes distribuées en rendant explicites les accès aux tables sous-jacentes dans la base de données.


Il reste 77% de l'article à découvrir.
Vous devez être abonné•e pour lire la suite de cet article.
Déjà abonné•e ? Générez une clé RSS dans votre profil.

  •  

More Than 60 US and Canadian Police Units Now Use Boston Dynamics' Robot Dog

Boston Dynamics' Spot robot is now deployed by more than 60 bomb squads and SWAT teams across the US and Canada. The 75-pound four-legged machine starts at around $100,000 and has been used in armed standoffs, hostage rescues and hazardous materials incidents since its commercial debut five years ago. The Massachusetts State Police operates two Spot units purchased in 2020 and 2022. Each cost about $250,000 including add-ons funded through state grants. Last year one of the robots helped corner a suspect who had taken his mother hostage at knifepoint in Hyannis. Houston operates three units and Las Vegas has one. ICE recently spent around $78,000 on a similar robot from Canadian manufacturer Icor Technology that can also deploy smoke bombs. Civil liberties groups have raised concerns about normalizing militarized policing. The NYPD suspended its limited Spot program in 2021 after public backlash over cost and surveillance concerns before later reinstating it and purchasing two units. The Electronic Frontier Foundation says there should be state and federal laws providing guidance on appropriate use of such technology. About 2,000 Spot units now operate globally.

Read more of this story at Slashdot.

  •  

CDC Data Confirms US is 2 Months Away From Losing Measles Elimination Status

An anonymous reader shares a report: Federal health officials have linked two massive US measles outbreaks, confirming that the country is about two months away from losing its measles elimination status, according to a report by The New York Times. The Times obtained a recording of a call during which officials from the Centers for Disease Control and Prevention confirmed to state health departments that the ongoing measles outbreak at the border of Arizona and Utah is a continuation of the explosive outbreak in West Texas that began in mid- to late-January. That is, the two massive outbreaks are being caused by the same subtype of measles virus. This is a significant link that hasn't previously been reported despite persistent questions from journalists and concerns from health experts, particularly in light of Canada losing its elimination status last week. The loss of an elimination status means that measles will once again be considered endemic to the US, an embarrassing public health backslide for a vaccine-preventable disease.

Read more of this story at Slashdot.

  •  

AMD Threadripper 7980X Performance On Linux Two Years After Release

This week marks two years since the debut of the Ryzen Threadripper 7000 series processors. Given the occasion, I decided to revisit the Linux performance of the Threadripper 7980X compared to original benchmarks from November 2023 to see how the latest Linux software stack performs for these Zen 4 HEDT processors.
  •  

Octave Klaba, reprend les rênes d’OVHcloud : « Je suis revenu pour au minimum cinq ans »

« Si tu reviens j'annule tout »
Octave Klaba, reprend les rênes d’OVHcloud : « Je suis revenu pour au minimum cinq ans »

Octave reprend encore les rênes d’OVHcloud et compte bien rester PDG pendant au moins cinq ans pour dérouler le nouveau plan stratégique. Il veut arriver à une croissance durable à deux chiffres et revient aussi sur le départ de Benjamin Revcolevschi.

Demain, OVHcloud tiendra sa grand-messe annuelle : son Summit. La semaine dernière, nous étions quelques journalistes chez OVHcloud pour parler de nombreux sujets, dont la vision stratégique de l’entreprise.

Un fondateur, une famille et des valeurs… pas une dictature

Il faut dire qu’un changement important a été annoncé il y a tout juste un mois : Octave Klaba reprend le poste de directeur général (et reste président du Conseil) à la place de Benjamin Revcolevschi. Ce dernier n’est donc resté qu’un an à la tête d’OVHcloud.

Une décision soudaine de la famille Klaba, qui est pour rappel très largement majoritaire puisqu’elle détient 81,3 % du capital et 82 % des droits de vote, ce qui facilite grandement des décisions sur le changement de la gouvernance… et inspire aussi Flock. À ce sujet, Octave Klaba tient à rappeler qu’il n’est pas le seul maitre à bord : « j’ai un board, j’ai des comités ». Il détaille son propos : « C’est une boîte où il y a un fondateur, une famille, des valeurs, une mission, une vision. Donc, oui, vous n’êtes pas dans une boîte de dépossédés ; mais non, ça ne veut pas dire que c’est de la dictature ».

2025 : des résultats « corrects, sans plus »


Il reste 74% de l'article à découvrir.
Vous devez être abonné•e pour lire la suite de cet article.
Déjà abonné•e ? Générez une clé RSS dans votre profil.

  •  

Chinese University Collected More AI Patents Than MIT, Stanford, Princeton and Harvard Combined

Tsinghua University collected 4,986 AI and machine learning patents between 2005 and the end of 2024. The Beijing institution has received more than 900 patents last year alone. The total exceeds the combined patent count from MIT, Stanford, Princeton and Harvard during the same period. China now accounts for more than half of all active patent families globally in AI and machine learning fields, according to data analytics service LexisNexis. The university also has more AI research papers among the 100 most cited than any other school at last count. The US still holds the most influential AI patents and the top performing models. Harvard and MIT consistently rank ahead of Tsinghua in patent influence. American institutions produced 40 notable AI models in 2024 compared to 15 from Chinese organizations, according to Stanford's AI Index Report. China's share of the world's elite AI researchers -- the top 2% -- rose from 10% in 2019 to 26% in 2022. The US share fell from 35% to 28% during the same period, according to the Information Technology & Innovation Foundation.

Read more of this story at Slashdot.

  •  

AMD Begins Posting Open-Source Linux Patches For Their Next-Gen GPU IP

Beginning yesterday and continuing today are several patch series beginning to lay the foundation in the AMDGPU kernel graphics driver for enabling some next-generation graphics IP. Due to the AMD graphics driver block by block enablement strategy and IP-based discovery adopted by their driver over the past few years, it's not clear what this new hardware enablement is for whether it's RDNA5 / UDNA or some RDNA4 refresh. In any event, the Linux driver enablement has begun...
  •  

Acemagic Kron K1 : un Ryzen 5 7430U 32/512 Go à 339€ (?)

Repéré par Nounouk, le Acemagic Kron K1 est une solution fort complète, évolutive et performante proposée à un prix très intéressant. Elle est taillée pour correspondre aux tâches demandées par la très grande majorité des utilisateurs.

Acemagic Kron K1

Acemagic Kron K1

Avec un équipement de base fort convaincant et un prix abordable, le Acemagic Kron K1 propose un excellent compromis entre prix, encombrement et fonctionnalités. Il est construit autour d’un processeur 6 cœurs Zen 3 développant 12 Threads avec une fréquence oscillant de 2.3 à 4.3 GHz en mode Turbo. Il dispose d’un circuit graphique Radeon Vega 7 avec 7 Compute Units à 1.8 GHz et fonctionne dans un TDP contenu de 15 watts. A noter que la puce pourra être poussé à son maximum recommandé par AMD de 28 watts.

Proposé ici avec 32 Go de mémoire vive DDR4-3200 en double canal et un SSD M.2 2280 NVMe PCIe 3.0 x4 de 512 Go, il est également capable d’évoluer sur ces postes. La mémoire vive n’aura pas vraiment besoin d’évoluer, les 32 Go de base sont extrêmement généreux, mais elle pourra gonfler jusqu’à 64 Go. Le stockage de base sur lequel est préinstallé Windows 11 Pro, pourra être remplacé par un module de 2 To et un second emplacement M.2 2280 identique est libre, prêt à accueillir un éventuel second SSD de 2 To. L’accès aux composants se fera en retirant quatre vis sous la machine et en ôtant le capot en ABS. L’ensemble mesure 12.8 cm de large comme de profondeur et 4.13 cm d’épaisseur, un volume global de 0.67 litre très discret.

En façade, on retrouve une connectique classique avec un USB 3.2 Type-C proposant un signal vidéo DisplayPort, deux USB 3.2 Gen2 Type-A, un jack audio combo 3.5 mm et un classique bouton d’alimentation illuminé par une LED. Un module sans fil interne proposera du Wi-Fi6 et du Bluetooth 5.2.

Sur la partie arrière, on note d’abord la présence de quatre ports USB 3.2 Type-A pour divers accessoires, un Ethernet Gigabit et deux sorties vidéo en HDMI 2.0 et DisplayPort 1.4b. Un port jack d’alimentation est visible ainsi qu’un Antivol type Kensington Lock. L’ouïe visible située sous la connectique n’est pas une extraction d’air chaud mais une aspiration d’air frais.

ACEMAGIC Kron K1

L’ACEMAGIC Kron K1 propose un refroidissement classique

Le boitier propose en effet un système combinant un large dissipateur qui occupe tout l’espace disponible du boitier. Ses ailettes sont dirigées vers les côtés. Le boitier est ainsi percé de part en part et l’air frais aspiré par le bas et l’arrière du ACEMAGIC Kron K1 pour être pulsé sur le bloc métallique. Une fois réchauffé par les ailettes du bloc d’aluminium, ils est repoussé sur les deux flancs de l’engin. Il faudra donc veiller à ne pas obstruer l’engin en l’entourant de trop prêt si vous le laissez sur votre bureau. Livré avec un support VESA, il pourra être fixé facilement derrière un écran, posé contre un meuble ou même accroché sous un bureau.

Proposé à 339€ sur Amazon, cet engin propose une offre très intéressante pour la majorité des profils. Elle sera à même de piloter tout type de logiciel grand public pour toutes les tâches très confortablement. Bureautique, web, programmation, retouche d’image, modélisation 3D, montage vidéo, lecture multimédia, jeu léger et autres. Les 32 Go de mémoire vive autoriseront un multitâche très confortable qui ouvrira notamment la porte à une exploitation agréable sur de multiples écrans.

Voir l’offre sur Amazon

 

ACEMAGIC Kron K1 : Ryzen 5 7430U – 32 Go / 512 Go – Windows 11 Pro
Mini-Score : B

Mini-Score : B

+ distribution certifiée
+ évolutions techniques possibles
+ performance et pérennité d’usage
+ connectique confortable
+ compatibilité logicielle poussée
+ livré prêt à l’emploi
+ garantie 2 ans et SAV France

– châssis plastique
– pas de Thunderbolt ni d’USB4
– composants moins accessibles

Acemagic Kron K1 : un Ryzen 5 7430U 32/512 Go à 339€ (🍮) © MiniMachines.net. 2025

  •  

Cloudflare Explains Its Worst Outage Since 2019

Cloudflare suffered its worst network outage in six years on Tuesday, beginning at 11:20 UTC. The disruption prevented the content delivery network from routing traffic for roughly three hours. The failure, writes Cloudflare in a blog post, originated from a database permissions change deployed at 11:05 UTC. The modification altered how a database query returned information about bot detection features. The query began returning duplicate entries. A configuration file used to identify automated traffic doubled in size and spread across the network's machines. Cloudflare's traffic routing software reads this file to distinguish bots from legitimate users. The software had a built-in limit of 200 bot detection features. The enlarged file contained more than 200 entries. The software crashed when it encountered the unexpected file size. Users attempting to access websites behind Cloudflare's network received error messages. The outage affected multiple services. Turnstile security checks failed to load. The Workers KV storage service returned elevated error rates. Users could not log into Cloudflare's dashboard. Access authentication failed for most customers. Engineers initially suspected a coordinated attack. The configuration file was automatically regenerated every five minutes. Database servers produced either correct or corrupted files during a gradual system update. Services repeatedly recovered and failed as different versions of the file circulated. Teams stopped generating new files at 14:24 UTC and manually restored a working version. Most traffic resumed by 14:30 UTC. All systems returned to normal at 17:06 UTC.

Read more of this story at Slashdot.

  •  

Qualcomm Upstreaming Initial GPU Support For Snapdragon X2 Elite In Linux 6.19

Back in September the Qualcomm X2 Elite SoCs were announced for next-gen Windows 11 on Arm laptops. Since then some initial X2 Elite enablement patches for the Linux kernel have arrived and for the upcoming Linux 6.19 kernel more of that work will reach mainline. Excitingly, Linux 6.19 is now bringing GPU and display support for the Adreno X2-85 found within the Snapdragon X2 Elite SoC...
  •  

Test ZiiGaat x Hangout.Audio Odyssey 2 : l'un des meilleurs de sa catégorie ?

Du son directement dans les oreilles pour terminer les articles de la journée avec les intras ZiiGaat x Hangout.Audio Odyssey 2. Si les IEM sont dans la tendance depuis un petit moment, certains utilisateurs hésitent à monter en gamme. Et à un tarif de 249 U+20AC, ces petits nouveaux ne sont pas forcément réservés à tout le monde. Mais avec quatre transducteurs par oreille, on va voir qu'il y a de quoi se faire plaisir si la source est bonne. A découvrir ici : ZiiGaat x Hangout.Audio Odyssey 2 ou sur la source. […]

Lire la suite
  •  

THE G-LAB monte en gamme avec ses claviers KEYZ ELITE 300 et KEYZ ELITE 400

THE G-LAB présente aujourd'hui sa nouvelle gamme de claviers mécaniques KEYZ ELITE 300 et KEYZ ELITE 400, deux modèles conçus pour offrir une expérience de frappe haut de gamme, alliant confort, silence, performances et personnalisation avancée. Grâce à une montée en gamme assumée — structure gasket, switchs pré-lubrifiés, hot-swap, touches PBT double injection, RGB immersif, molette multimédia et triple connectivité — la marque franchit un nouveau cap dans la qualité et le confort proposé à ses utilisateurs. Cette nouvelle gamme multitâche s'adapte à tous les environnements professionnels et de loisirs tel que le gaming. […]

Lire la suite
  •  

ASRock Phantom Gaming PG-850G : une entrée en matière remarquée

Récemment, ASRock a ajouté de nombreux blocs à son catalogue, avec des positionnements qui suivent les gammes actuelles pour les autres produits. Découvrons donc la série Phantom Gaming avec le modèle PG-850G, un bloc de 850 W en 80 PLUS Gold qui cumule les bons points sur le papier, notamment une garantie de dix ans. Mais à 169.90 U+20AC, est-ce assez ? Réponse ici : ASROck Phantom Gaming PG-850G ou sur la source. […]

Lire la suite
  •  

Phénomène mondial : quand l'OLED devient moins cher, les ventes explosent !

Les dernières études de TrendForce indiquent que, sur le troisième trimestre 2025, 644 000 dalles OLED ont été vendues. Cela représente une hausse de 12 % par rapport au second trimestre et surtout une progression de 65 % comparée à l'ensemble de l'année 2024. Il faut dire que l'OLED présente de nombreux avantages face aux autres types de dalles, notamment en matière de qualité d'image. Les deux points faibles restants sont le burn-in et le tarif. Ce dernier chutant progressivement, il n'est pas surprenant de voir les ventes s'envoler. […]

Lire la suite
  •