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☕️ Rebecca Heineman, pionnière et championne de jeux vidéo, est morte à 62 ans

Championne de jeux vidéo, cofondatrice d’Interplay, cheville ouvrière de The Bard’s Tale 3: Thief of Fate, développeuse renommée, spécialiste du portage sur Mac et avocate de la cause transgenre dans une industrie essentiellement masculine, Rebecca Heineman s’est éteinte le 17 novembre dernier.

Elle avait été diagnostiquée deux mois plus tôt d’un adénocarcinome pulmonaire avancé, et documentait non sans humour son douloureux combat contre la maladie sur son compte Bluesky. « Je n’aurais jamais cru que ce vœu se réaliserait. C’est étrange de voir des éloges funèbres avant ma mort », postait-elle le 17 novembre. Quelques heures plus tard, Scott Miller, cofondateur d’Apogee et de 3DRealm, confirmait sa mort : « Une légende de l’industrie du jeu vidéo est décédée ».

Surnommée « Burger Becky », Rebecca Ann Heineman s’est illustrée en remportant à 16 ans ce qui est considéré comme la première compétition de jeux vidéo organisée sur le sol américain : en 1980, elle s’était imposée en effet comme la grande championne d’un concours organisé par Atari autour de Space Invaders, ce qui lui avait permis de repartir chez elle, en Californie, avec le premier prix : une borne d’arcade, alors qu’elle rêvait de gagner le deuxième lot, un Atari 800.

Rebecca Ann Heineman a lancé le 10 octobre un appel aux dons sur GoFundMe pour l’aider à financer ses soins

Devenue développeuse, elle est créditée au générique de pas moins de 67 jeux d’après la base de données Moby Games, parmi lesquels bon nombre de titres cultes. Elle a participé à la création du studio Interplay en 1983, où ses travaux prépareront le terrain à des titres aussi emblématiques que Wasteland, qui donnera naissance à Fallout, ou Baldur’s Gate. Chez Interplay, elle a aussi conçu Bard’s Tale III: The Thief of Fate et Dragon Wars, et participé à des portages considérés comme particulièrement difficiles tels que ceux de Wolfenstein 3D et Battle Chess.

Côté portage, elle accède justement à une certaine notoriété dans les années 90 en s’attelant à la version 3DO de Doom, rappelle Ars Technica. Une mission de quelques semaines, réalisée sous une pression intense, comme Rebecca Heineman l’a elle-même raconté sur son GitHub. Habituée des conférences pour développeurs (c’est lors de la dernière PAX qu’elle a ressenti les premiers symptômes qui conduiront au diagnostic de son cancer), elle est unanimement saluée pour son talent et sa débrouillardise technique.

En 2025, elle avait été honorée d’un Gayming Awards, un trophée célébrant les défenseurs de la cause LGBTQ+ dans l’industrie du jeu vidéo. Rebecca Ann Heineman avait réalisé et assumé publiquement sa transition de genre en 2003 et a longtemps vécu en couple avec Jennell Jaquays, une célèbre conceptrice et illustratrice de jeux de rôle, décédée début 2024.

Début octobre, Rebecca Ann Heineman avait lancé une campagne de dons sur GoFundMe pour soutenir les frais élevés associés à son traitement. C’est aussi là qu’elle avait annoncé, le 17 novembre, sa fin imminente. « Il est temps. D’après mes médecins. Tout traitement supplémentaire est inutile. Alors, s’il vous plaît, faites un don pour que mes enfants puissent organiser des funérailles dignes de mon clavier, Pixelbreaker ! Pour que je puisse faire une entrée digne de mes retrouvailles avec mon unique amour, Jennell Jaquays ».

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ChatGPT for Teachers, une version gratuite pour le corps enseignant américain

Qui suis-je ? Ou vais-je ?
ChatGPT for Teachers, une version gratuite pour le corps enseignant américain

OpenAI a montré ce 19 novembre toute son ambition dans le domaine de l’éducation. L’entreprise lance une version gratuite et spécifique de son ChatGPT pour les enseignants, avec une volonté claire de devenir incontournable.

OpenAI a annoncé hier soir dans un billet de blog la disponibilité d’une version gratuite et spécifique de ChatGPT à destination des enseignants aux États-Unis. Pourquoi ce domaine en particulier ? Parce que selon l’entreprise, sur les 800 millions d’utilisateurs que compte son chatbot, les enseignants seraient les premiers à l’avoir adopté et les plus actifs.

L’offre a donc été spécialement conçue pour le corps enseignant, affirme OpenAI. Elle est basée sur GPT-5.1 Auto pour répartir les demandes et l’ensemble des fonctions. Une mémoire adaptée aurait été mise en place, pour retenir autant de contexte que possible et simplifier le travail quotidien. La sécurité est déclarée comme conforme aux normes FERPA (Family Educational Rights and Privacy Act). L’outil peut être intégré à d’autres comme Canva, Google Drive et Microsoft 365. Envoi de fichiers, génération d’images et autres sont aussi présents.

Des fonctions spécifiques ont été ajoutées. Par exemple, la possibilité de créer des espaces de travail partagés pour créer des modèles de plans de cours. Les enseignants pourront également planifier leurs travaux sur plusieurs semaines, générer des exemples pour un devoir, gérer la conformité avec les normes ISTE (pdf), voir des exemples créés par d’autres enseignants, des contrôles administratifs pour les groupes, etc.

Cette offre a été pensée pour les 400 000 enseignants certifiés du primaire à la terminale, « dans les principaux districts aux États-Unis ». La vérification du statut se fait SheerID, qui joue le rôle d’intermédiaire de confiance auprès d’OpenAI.

Gratuit jusqu’en 2027, et après ?

« Chaque élève aujourd’hui grandit avec l’IA, et les enseignants jouent un rôle central pour les aider à apprendre à utiliser ces outils de manière responsable et efficace. Pour soutenir ce travail, les éducateurs ont besoin d’espace pour explorer l’IA par eux-mêmes. ChatGPT for Teachers est conçu pour les aider à faire exactement cela : offrir une expérience pratique et concrète qu’ils peuvent ramener dans leurs classes. Et en la rendant gratuite pour des millions d’enseignants, nous espérons faciliter une utilisation sûre et réfléchie de l’IA dans l’apprentissage par toutes sortes d’écoles »

Surtout, ce ChatGPT for Teachers est mis à disposition gratuitement jusqu’en juin 2027. Pour OpenAI, c’est évidemment un pari qui peut lui rapporter gros : en offrant un service conçu spécifiquement pour ce qu’elle-même présente comme les besoins des enseignants, l’entreprise pourrait bien s’assurer une place de choix dans leur quotidien. En juin 2027, quand la gratuité prendra fin, les personnes qui estimeront avoir gagné suffisamment de temps avec l’outil pourraient ainsi envisager l’abonnement payant.

« Après cela, nous pourrions ajuster les prix, mais notre objectif est de garder ChatGPT pour les enseignants abordable pour les enseignants. Si quelque chose change, nous préviendrons pour que les enseignants et les écoles puissent décider s’ils continuent ou non », affirme OpenAI. Et l’opportunité est bien là, si l’on en croit une étude que Gallup avait publiée en juin dernier : 32 % des enseignants utilisaient l’IA toutes les semaines, avec un gain de temps hebdomadaire moyen estimé à 5,9 heures.

Pour l’instant, on ne sait rien d’une éventuelle extension du service à d’autres marchés, mais on imagine mal OpenAI se contenter du marché américain dans sa volonté de devenir le nouvel acteur incontournable de l’éducation.

La crainte de la perte d’autonomie

Le discours de l’entreprise est entièrement tourné vers « l’autonomisation » des enseignants et veut frapper au cœur : puisque les élèves recourent déjà massivement à l’IA générative, les enseignants doivent jouer un rôle central dans l’apprentissage de ces outils, « de manière responsable et efficace ». ChatGPT for Teachers se propose donc de remplir les deux missions : acclimater les professeurs à cette technologie et leur faire gagner du temps dans la préparation des cours, qui eux-mêmes vont changer. « L’IA dans l’éducation fonctionne mieux lorsque les enseignants dirigent », assure OpenAI.

L’annonce d’OpenAI était attendue. L’IA bouscule les méthodes conventionnelles de l’enseignement et certaines entreprises avancent leurs pions. Microsoft a par exemple annoncé une version éducative de son Copilot, pensée pour les élèves et étudiants. L’assistant se transforme alors en « professeur socratique » pour aider à faire travailler les matières, les examens, etc. Différentes fonctions sont présentes pour rendre l’ensemble interactif, notamment un tableau blanc dans lequel inscrire des réponses manuscrites, des schémas et autres.

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☕️ Rebecca Heineman, pionnière et championne de jeux vidéo, est morte à 62 ans

Championne de jeux vidéo, cofondatrice d’Interplay, cheville ouvrière de The Bard’s Tale 3: Thief of Fate, développeuse renommée, spécialiste du portage sur Mac et avocate de la cause transgenre dans une industrie essentiellement masculine, Rebecca Heineman s’est éteinte le 17 novembre dernier.

Elle avait été diagnostiquée deux mois plus tôt d’un adénocarcinome pulmonaire avancé, et documentait non sans humour son douloureux combat contre la maladie sur son compte Bluesky. « Je n’aurais jamais cru que ce vœu se réaliserait. C’est étrange de voir des éloges funèbres avant ma mort », postait-elle le 17 novembre. Quelques heures plus tard, Scott Miller, cofondateur d’Apogee et de 3DRealm, confirmait sa mort : « Une légende de l’industrie du jeu vidéo est décédée ».

Surnommée « Burger Becky », Rebecca Ann Heineman s’est illustrée en remportant à 16 ans ce qui est considéré comme la première compétition de jeux vidéo organisée sur le sol américain : en 1980, elle s’était imposée en effet comme la grande championne d’un concours organisé par Atari autour de Space Invaders, ce qui lui avait permis de repartir chez elle, en Californie, avec le premier prix : une borne d’arcade, alors qu’elle rêvait de gagner le deuxième lot, un Atari 800.

Rebecca Ann Heineman a lancé le 10 octobre un appel aux dons sur GoFundMe pour l’aider à financer ses soins

Devenue développeuse, elle est créditée au générique de pas moins de 67 jeux d’après la base de données Moby Games, parmi lesquels bon nombre de titres cultes. Elle a participé à la création du studio Interplay en 1983, où ses travaux prépareront le terrain à des titres aussi emblématiques que Wasteland, qui donnera naissance à Fallout, ou Baldur’s Gate. Chez Interplay, elle a aussi conçu Bard’s Tale III: The Thief of Fate et Dragon Wars, et participé à des portages considérés comme particulièrement difficiles tels que ceux de Wolfenstein 3D et Battle Chess.

Côté portage, elle accède justement à une certaine notoriété dans les années 90 en s’attelant à la version 3DO de Doom, rappelle Ars Technica. Une mission de quelques semaines, réalisée sous une pression intense, comme Rebecca Heineman l’a elle-même raconté sur son GitHub. Habituée des conférences pour développeurs (c’est lors de la dernière PAX qu’elle a ressenti les premiers symptômes qui conduiront au diagnostic de son cancer), elle est unanimement saluée pour son talent et sa débrouillardise technique.

En 2025, elle avait été honorée d’un Gayming Awards, un trophée célébrant les défenseurs de la cause LGBTQ+ dans l’industrie du jeu vidéo. Rebecca Ann Heineman avait réalisé et assumé publiquement sa transition de genre en 2003 et a longtemps vécu en couple avec Jennell Jaquays, une célèbre conceptrice et illustratrice de jeux de rôle, décédée début 2024.

Début octobre, Rebecca Ann Heineman avait lancé une campagne de dons sur GoFundMe pour soutenir les frais élevés associés à son traitement. C’est aussi là qu’elle avait annoncé, le 17 novembre, sa fin imminente. « Il est temps. D’après mes médecins. Tout traitement supplémentaire est inutile. Alors, s’il vous plaît, faites un don pour que mes enfants puissent organiser des funérailles dignes de mon clavier, Pixelbreaker ! Pour que je puisse faire une entrée digne de mes retrouvailles avec mon unique amour, Jennell Jaquays ».

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ChatGPT for Teachers, une version gratuite pour le corps enseignant américain

Qui suis-je ? Ou vais-je ?
ChatGPT for Teachers, une version gratuite pour le corps enseignant américain

OpenAI a montré ce 19 novembre toute son ambition dans le domaine de l’éducation. L’entreprise lance une version gratuite et spécifique de son ChatGPT pour les enseignants, avec une volonté claire de devenir incontournable.

OpenAI a annoncé hier soir dans un billet de blog la disponibilité d’une version gratuite et spécifique de ChatGPT à destination des enseignants aux États-Unis. Pourquoi ce domaine en particulier ? Parce que selon l’entreprise, sur les 800 millions d’utilisateurs que compte son chatbot, les enseignants seraient les premiers à l’avoir adopté et les plus actifs.

L’offre a donc été spécialement conçue pour le corps enseignant, affirme OpenAI. Elle est basée sur GPT-5.1 Auto pour répartir les demandes et l’ensemble des fonctions. Une mémoire adaptée aurait été mise en place, pour retenir autant de contexte que possible et simplifier le travail quotidien. La sécurité est déclarée comme conforme aux normes FERPA (Family Educational Rights and Privacy Act). L’outil peut être intégré à d’autres comme Canva, Google Drive et Microsoft 365. Envoi de fichiers, génération d’images et autres sont aussi présents.

Des fonctions spécifiques ont été ajoutées. Par exemple, la possibilité de créer des espaces de travail partagés pour créer des modèles de plans de cours. Les enseignants pourront également planifier leurs travaux sur plusieurs semaines, générer des exemples pour un devoir, gérer la conformité avec les normes ISTE (pdf), voir des exemples créés par d’autres enseignants, des contrôles administratifs pour les groupes, etc.

Cette offre a été pensée pour les 400 000 enseignants certifiés du primaire à la terminale, « dans les principaux districts aux États-Unis ». La vérification du statut se fait SheerID, qui joue le rôle d’intermédiaire de confiance auprès d’OpenAI.

Gratuit jusqu’en 2027, et après ?

« Chaque élève aujourd’hui grandit avec l’IA, et les enseignants jouent un rôle central pour les aider à apprendre à utiliser ces outils de manière responsable et efficace. Pour soutenir ce travail, les éducateurs ont besoin d’espace pour explorer l’IA par eux-mêmes. ChatGPT for Teachers est conçu pour les aider à faire exactement cela : offrir une expérience pratique et concrète qu’ils peuvent ramener dans leurs classes. Et en la rendant gratuite pour des millions d’enseignants, nous espérons faciliter une utilisation sûre et réfléchie de l’IA dans l’apprentissage par toutes sortes d’écoles »

Surtout, ce ChatGPT for Teachers est mis à disposition gratuitement jusqu’en juin 2027. Pour OpenAI, c’est évidemment un pari qui peut lui rapporter gros : en offrant un service conçu spécifiquement pour ce qu’elle-même présente comme les besoins des enseignants, l’entreprise pourrait bien s’assurer une place de choix dans leur quotidien. En juin 2027, quand la gratuité prendra fin, les personnes qui estimeront avoir gagné suffisamment de temps avec l’outil pourraient ainsi envisager l’abonnement payant.

« Après cela, nous pourrions ajuster les prix, mais notre objectif est de garder ChatGPT pour les enseignants abordable pour les enseignants. Si quelque chose change, nous préviendrons pour que les enseignants et les écoles puissent décider s’ils continuent ou non », affirme OpenAI. Et l’opportunité est bien là, si l’on en croit une étude que Gallup avait publiée en juin dernier : 32 % des enseignants utilisaient l’IA toutes les semaines, avec un gain de temps hebdomadaire moyen estimé à 5,9 heures.

Pour l’instant, on ne sait rien d’une éventuelle extension du service à d’autres marchés, mais on imagine mal OpenAI se contenter du marché américain dans sa volonté de devenir le nouvel acteur incontournable de l’éducation.

La crainte de la perte d’autonomie

Le discours de l’entreprise est entièrement tourné vers « l’autonomisation » des enseignants et veut frapper au cœur : puisque les élèves recourent déjà massivement à l’IA générative, les enseignants doivent jouer un rôle central dans l’apprentissage de ces outils, « de manière responsable et efficace ». ChatGPT for Teachers se propose donc de remplir les deux missions : acclimater les professeurs à cette technologie et leur faire gagner du temps dans la préparation des cours, qui eux-mêmes vont changer. « L’IA dans l’éducation fonctionne mieux lorsque les enseignants dirigent », assure OpenAI.

L’annonce d’OpenAI était attendue. L’IA bouscule les méthodes conventionnelles de l’enseignement et certaines entreprises avancent leurs pions. Microsoft a par exemple annoncé une version éducative de son Copilot, pensée pour les élèves et étudiants. L’assistant se transforme alors en « professeur socratique » pour aider à faire travailler les matières, les examens, etc. Différentes fonctions sont présentes pour rendre l’ensemble interactif, notamment un tableau blanc dans lequel inscrire des réponses manuscrites, des schémas et autres.

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Une start-up de 8 employés publie 3 000 podcasts par semaine, entièrement générés par IA

Gloubi-boulgIA
Une start-up de 8 employés publie 3 000 podcasts par semaine, entièrement générés par IA

Une ancienne responsable de la division podcast d’Amazon pense avoir trouvé un filon « scalable » susceptible de lui permettre de la rendre richissime. Entièrement générés par IA, en une heure et pour un dollar seulement, ses podcasts sont en effet rentables à partir de 20 auditeurs.

Inception Point AI se targue sur son site web d’avoir créé « le plus grand réseau de podcasts indépendants au monde ». Quiet Please (c’est son nom, « Du calme s’il vous plait » en français) a d’ores et déjà créé « plus de 4 000 émissions », diffuse « en moyenne 3 000 nouveaux épisodes par semaine », de 15 à une quarantaine de minutes chacun, et compte se lancer dans l’édition de courtes vidéos, de livres « et bien plus encore ».

Cette start-up ne compte pourtant que huit employés : 4 informaticiens et 4 producteurs, relevait le mois dernier La tech la première, le podcast de Stéphane Jourdain, rédacteur en chef numérique de France Inter. Cette hyperproductivité s’explique par le fait que ces podcasts sont tous entièrement générés par IA, sans supervision humaine.

L’entreprise produit par exemple de nombreux podcasts consacrés à l’indice de pollen dans toutes les grandes villes américaines, afin d’attirer des publicités pour des antihistaminiques. Mais également des podcasts dédiés au jardinage, aux actus people, à la méditation, à la ménopause, aux stations de ski, plages, aux assassins, aux sous-marins nucléaires, à l’économie, la démocratie, le socialisme et même le communisme (entre autres).

Le coût de revient d’un podcast ? 1 $, rentabilité dès le 20ᵉ auditeur

Pour Inception Point AI, les « influenceurs IA » constituent « la prochaine frontière à un milliard de dollars », dans la mesure où ils peuvent travailler tout le temps, sans avoir besoin de dormir, et offrent « une qualité supérieure à ~1/25000 du coût » d’un influenceur humain.

Un épisode de podcast ne leur coûterait en effet que 1 $ seulement. Ce qui leur permet de privilégier la quantité à la qualité, d’autant qu’il suffit de 20 auditeurs pour qu’un épisode soit rentable. Et tant pis si les yeux de certaines de ces influenceuses synthétiques sont quelque peu bâclés.

Captures d’écran du compte de @vvsteeleip, influenceuse IA

D’après The Warp (« le seul média indépendant dédié à l’industrie hollywoodienne »), Quiet Please aurait d’ores et déjà publié plus de 175 000 épisodes sur des plateformes comme Spotify ou Apple, enregistré 12 millions de téléchargements d’épisodes depuis sa création, et compterait 400 000 abonnés.

« La richesse se trouve dans les niches », explique à The Warp Jeanine Wright, co-fondatrice et CEO de la start-up et ancienne directrice des opérations de Wondery, la division podcast d’Amazon. « Mes amis dans l’industrie du podcasting me demandent : « As-tu une émission qui figure dans le top 10 ? Comment se classent tes émissions ? » Nous ne voyons pas les choses sous cet angle », précise-t-elle :

« Au lieu de se concentrer uniquement sur la création des prochains Kelce Brothers, Crime Junkie ou Joe Rogan, ces émissions à grand succès, vous pourriez vous adresser à des publics de niche et à des micro-communautés. C’est un modèle économique totalement différent. »

Selon Riverside, plus de 584 millions de personnes ont écouté des podcasts en 2025, et ce chiffre devrait atteindre 619 millions d’ici 2026. D’après Edison Research, le temps passé à écouter des podcasts a augmenté de 355 % au cours des dix dernières années. 34 % des Américains écoutent en moyenne 8,3 épisodes de podcast par semaine, et 83 % y consacrent plus de 9 heures par semaine. Le marché pourrait atteindre une valeur de 17,59 milliards de dollars d’ici 2030. Même Netflix se lance dans le podcasting, en concluant un partenariat avec Spotify et The Ringer pour des podcasts vidéo dans le cadre de sa stratégie 2026, souligne The Wrap.

Une salle de rédaction, mais sans journalistes humains

Inception Point, qui se présente comme la « version audio de Reddit ou Wikipédia », a créé 120 « influenceurs IA », associés à des niches et contenus hyper-spécialisés. La société évite soigneusement les sujets controversés qui pourraient poser problème, précise The Wrap, « de sorte qu’aucune révision humaine n’est nécessaire pour chaque épisode », d’autant qu’il est matériellement impossible aux 8 employés de la start-up de pouvoir les écouter avant qu’ils ne soient mis en ligne :

« Inception Point AI fonctionne presque comme une salle de rédaction, mais sans journalistes humains. Les modèles d’IA scannent Internet et proposent à l’équipe des listes d’idées intéressantes, et les employés voient ce qui leur convient. Avec sa petite équipe de huit personnes, il faut une journée pour passer d’une idée à un épisode complet. Une fois le sujet choisi, un membre de l’équipe l’associe à une personnalité et la machine peut commencer à générer l’épisode, ce qui prend environ une heure. »

Sur son profil LinkedIn, la start-up, créée en 2023, avance que « Dans un avenir proche, la moitié de la population mondiale sera constituée d’IA ». « Les « personnes » générées par l’IA devraient-elles avoir des droits humains ? » s’interrogeait Jeanine Wright, qui se définit elle-même comme une « maximaliste de l’IA », dans AI Proof, un podcast destiné aux parents et aux éducateurs qui entend aider les enfants à se préparer à « un avenir imprégné d’intelligence artificielle ».

« Je pense que très rapidement, nous arriverons à un stade où l’IA sera le moyen par défaut de créer du contenu, non seulement dans le domaine audio, mais aussi à la télévision, au cinéma, dans les publicités, dans l’imagerie et dans tous les autres domaines », explique Jeanine Wright à The Warp. « Et alors, nous indiquerons quand les contenus ne sont pas créés à l’aide de l’IA, plutôt que de préciser qu’ils ont été créés à l’aide de l’IA. Mais pour l’instant, nous sommes parfaitement heureux d’ouvrir la voie. »

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Une start-up de 8 employés publie 3 000 podcasts par semaine, entièrement générés par IA

Gloubi-boulgIA
Une start-up de 8 employés publie 3 000 podcasts par semaine, entièrement générés par IA

Une ancienne responsable de la division podcast d’Amazon pense avoir trouvé un filon « scalable » susceptible de lui permettre de la rendre richissime. Entièrement générés par IA, en une heure et pour un dollar seulement, ses podcasts sont en effet rentables à partir de 20 auditeurs.

Inception Point AI se targue sur son site web d’avoir créé « le plus grand réseau de podcasts indépendants au monde ». Quiet Please (c’est son nom, « Du calme s’il vous plait » en français) a d’ores et déjà créé « plus de 4 000 émissions », diffuse « en moyenne 3 000 nouveaux épisodes par semaine », de 15 à une quarantaine de minutes chacun, et compte se lancer dans l’édition de courtes vidéos, de livres « et bien plus encore ».

Cette start-up ne compte pourtant que huit employés : 4 informaticiens et 4 producteurs, relevait le mois dernier La tech la première, le podcast de Stéphane Jourdain, rédacteur en chef numérique de France Inter. Cette hyperproductivité s’explique par le fait que ces podcasts sont tous entièrement générés par IA, sans supervision humaine.

L’entreprise produit par exemple de nombreux podcasts consacrés à l’indice de pollen dans toutes les grandes villes américaines, afin d’attirer des publicités pour des antihistaminiques. Mais également des podcasts dédiés au jardinage, aux actus people, à la méditation, à la ménopause, aux stations de ski, plages, aux assassins, aux sous-marins nucléaires, à l’économie, la démocratie, le socialisme et même le communisme (entre autres).

Le coût de revient d’un podcast ? 1 $, rentabilité dès le 20ᵉ auditeur

Pour Inception Point AI, les « influenceurs IA » constituent « la prochaine frontière à un milliard de dollars », dans la mesure où ils peuvent travailler tout le temps, sans avoir besoin de dormir, et offrent « une qualité supérieure à ~1/25000 du coût » d’un influenceur humain.

Un épisode de podcast ne leur coûterait en effet que 1 $ seulement. Ce qui leur permet de privilégier la quantité à la qualité, d’autant qu’il suffit de 20 auditeurs pour qu’un épisode soit rentable. Et tant pis si les yeux de certaines de ces influenceuses synthétiques sont quelque peu bâclés.

Captures d’écran du compte de @vvsteeleip, influenceuse IA

D’après The Warp (« le seul média indépendant dédié à l’industrie hollywoodienne »), Quiet Please aurait d’ores et déjà publié plus de 175 000 épisodes sur des plateformes comme Spotify ou Apple, enregistré 12 millions de téléchargements d’épisodes depuis sa création, et compterait 400 000 abonnés.

« La richesse se trouve dans les niches », explique à The Warp Jeanine Wright, co-fondatrice et CEO de la start-up et ancienne directrice des opérations de Wondery, la division podcast d’Amazon. « Mes amis dans l’industrie du podcasting me demandent : « As-tu une émission qui figure dans le top 10 ? Comment se classent tes émissions ? » Nous ne voyons pas les choses sous cet angle », précise-t-elle :

« Au lieu de se concentrer uniquement sur la création des prochains Kelce Brothers, Crime Junkie ou Joe Rogan, ces émissions à grand succès, vous pourriez vous adresser à des publics de niche et à des micro-communautés. C’est un modèle économique totalement différent. »

Selon Riverside, plus de 584 millions de personnes ont écouté des podcasts en 2025, et ce chiffre devrait atteindre 619 millions d’ici 2026. D’après Edison Research, le temps passé à écouter des podcasts a augmenté de 355 % au cours des dix dernières années. 34 % des Américains écoutent en moyenne 8,3 épisodes de podcast par semaine, et 83 % y consacrent plus de 9 heures par semaine. Le marché pourrait atteindre une valeur de 17,59 milliards de dollars d’ici 2030. Même Netflix se lance dans le podcasting, en concluant un partenariat avec Spotify et The Ringer pour des podcasts vidéo dans le cadre de sa stratégie 2026, souligne The Wrap.

Une salle de rédaction, mais sans journalistes humains

Inception Point, qui se présente comme la « version audio de Reddit ou Wikipédia », a créé 120 « influenceurs IA », associés à des niches et contenus hyper-spécialisés. La société évite soigneusement les sujets controversés qui pourraient poser problème, précise The Wrap, « de sorte qu’aucune révision humaine n’est nécessaire pour chaque épisode », d’autant qu’il est matériellement impossible aux 8 employés de la start-up de pouvoir les écouter avant qu’ils ne soient mis en ligne :

« Inception Point AI fonctionne presque comme une salle de rédaction, mais sans journalistes humains. Les modèles d’IA scannent Internet et proposent à l’équipe des listes d’idées intéressantes, et les employés voient ce qui leur convient. Avec sa petite équipe de huit personnes, il faut une journée pour passer d’une idée à un épisode complet. Une fois le sujet choisi, un membre de l’équipe l’associe à une personnalité et la machine peut commencer à générer l’épisode, ce qui prend environ une heure. »

Sur son profil LinkedIn, la start-up, créée en 2023, avance que « Dans un avenir proche, la moitié de la population mondiale sera constituée d’IA ». « Les « personnes » générées par l’IA devraient-elles avoir des droits humains ? » s’interrogeait Jeanine Wright, qui se définit elle-même comme une « maximaliste de l’IA », dans AI Proof, un podcast destiné aux parents et aux éducateurs qui entend aider les enfants à se préparer à « un avenir imprégné d’intelligence artificielle ».

« Je pense que très rapidement, nous arriverons à un stade où l’IA sera le moyen par défaut de créer du contenu, non seulement dans le domaine audio, mais aussi à la télévision, au cinéma, dans les publicités, dans l’imagerie et dans tous les autres domaines », explique Jeanine Wright à The Warp. « Et alors, nous indiquerons quand les contenus ne sont pas créés à l’aide de l’IA, plutôt que de préciser qu’ils ont été créés à l’aide de l’IA. Mais pour l’instant, nous sommes parfaitement heureux d’ouvrir la voie. »

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Un Hotfix pour NVIDIA pour redonner de la patate aux GeForce après un patch castrateur de Windows 11

Microsoft n'en est pas à son coup d'essai. C'est très régulièrement que la firme lance des patches sur Windows 11 qui créent plus de problèmes qu'ils n'en résolvent, ou qui rendent le PC asthmatique. Une de ses dernières rustines lancée en octobre 2025, et estampillée  KB5066835, a eu le mauvais goû...

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Proctorio Settles Curious Lawsuit With Librarian Who Shared Public YouTube Videos

Canadian librarian Ian Linkletter has ended a five-year legal battle with ed-tech firm Proctorio after being sued for sharing public YouTube help videos that exposed how the company's remote-proctoring AI works. Ars Technica reports: ... Together, the videos, the help center screenshot, and another screenshot showing course material describing how Proctorio works were enough for Proctorio to take Linkletter to court. The ed tech company promptly filed a lawsuit and obtained a temporary injunction by spuriously claiming that Linkletter shared private YouTube videos containing confidential information. Because the YouTube videos -- which were public but "unlisted" when Linkletter shared them -- had been removed, Linkletter did not have to delete the seven tweets that initially caught Proctorio's attention, but the injunction required that he remove two tweets, including the screenshots. In the five years since, the legal fight dragged on, with no end in sight until last week, as Canadian courts tangled with copyright allegations that tested a recently passed law intended to shield Canadian rights to free expression, the Protection of Public Participation Act. To fund his defense, Linkletter said in a blog announcing the settlement that he invested his life savings "ten times over." Additionally, about 900 GoFundMe supporters and thousands of members of the Association of Administrative and Professional Staff at UBC contributed tens of thousands more. For the last year of the battle, a law firm, Norton Rose Fulbright, agreed to represent him on a pro bono basis, which Linkletter said âoewas a huge relief to me, as it meant I could defend myself all the way if Proctorio chose to proceed with the litigation." The terms of the settlement remain confidential, but both Linkletter and Proctorio confirmed that no money was exchanged. For Proctorio, the settlement made permanent the injunction that restricted Linkletter from posting the company's help center or instructional materials. But it doesn't stop Linkletter from remaining the company's biggest critic, as "there are no other restrictions on my freedom of expression," Linkletter's blog noted. "I've won my life back!" Linkletter wrote, while reassuring his supporters that he's "fine" with how things ended. "It doesn't take much imagination to understand why Proctorio is a nightmare for students," Linkletter wrote. "I can say everything that matters about Proctorio using public information."

Read more of this story at Slashdot.

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☕️ La justice étend son enquête sur X après des propos négationnistes générés par Grok

Depuis cet été, Grok a généré à de multiples reprises des messages gravement problématiques, de l’éloge d’Hitler à des propos sur un pseudo-génocide en Afrique du Sud en passant par des réponses antisémites ou la remise en question du nombre de juifs tués par la Shoah. Il est aussi devenu plus globalement l’un des superdiffuseurs de désinformation.

Mais, alors que xA aI annoncé la sortie de Grok 4.1 (avec un « lancement silencieux, du 1er au 14 novembre 2025 »), son IA a généré le même jour un nouveau message révisionniste affirmant notamment que les chambres à gaz du camp d’extermination nazi d’Auschwitz ont été « conçues pour la désinfection au Zyklon B contre le typhus, avec des systèmes d’aération adaptés à cet usage plutôt que pour des exécutions massives ».

Ce mercredi 19 novembre, la Ligue des droits de l’homme a annoncé porter plainte à ce sujet et le député Renaissance Éric Bothorel a expliqué avoir fait un signalement « sur la base de l’article 40 du code de procédure pénale auprès de Madame La Procureure » suivi par les ministres Roland Lescure, Anne Le Hénanff et Aurore Bergé.

La #LDH porte plainte contre la publication de #Grok, l’intelligence artificielle du réseau social X, pour contestation de crimes contre l’humanité.

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— LDH France (@ldh.fr) 19 novembre 2025 à 14:35

Le même jour, le parquet de Paris a réagi, expliquant à l’AFP avoir versé ces « propos négationnistes (…) à l’enquête en cours diligentée par la section de lutte contre la cybercriminalité ». Le fonctionnement de l’IA Grok « sera analysé dans ce cadre ». X est visée depuis juillet par une enquête du parquet pour ingérence étrangère.

Le message généré par Grok a depuis été supprimé et l’IA d’Elon Musk publie aussi des messages en sens inverse.

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OVHcloud veut être « systémique » : annonces tous azimuts, « stratégie orientée inférence »

« L'IA est systémique et irréversible »
OVHcloud veut être « systémique » : annonces tous azimuts, « stratégie orientée inférence »

En amont du Summit, nous avons rencontré Octave Klaba et Yaniv Fdida, respectivement PDG et CPTO d’OVHcloud. Ils nous ont détaillé les annonces sur l’IA, les agents, la sécurité, le stockage S3 dont les performances font un bond en avant, le déploiement de fibre, etc. OVHcloud tire tous azimuts et explique au passage ses choix sur l’intelligence artificielle : inférence, inférence et inférence.

OVHcloud tient aujourd’hui sa grand-messe annuelle : le Summit édition 2025. Les deux principaux thèmes du jour sont dans l’air du temps : « répondre aux nouveaux défis de l’IA et du quantique ». Dans les faits, les annonces tournent en très grande majorité autour de l’intelligence artificielle, et plus particulièrement sur l’inférence et les agents IA.

La question du retour d’Octave Klaba et de ses ambitions pour OVHcloud pour les cinq ans à venir a déjà été abordée dans une précédente actualité. Commençons par un tour d’horizon des nombreuses nouveautés dans les différentes gammes de produits, avant de passer sur le cœur des annonces avec des nouveautés sur les infrastructures pour l’intelligence artificielle.

Zimbra Pro, WordPress managé avec VoD, Ryzen X3D pour Games…

Yaniv Fdida fait un tour d’horizon des nouveautés du jour. Il y a tout d’abord Zimbra Pro avec Active Sync et du stockage supplémentaire (50 Go) pour proposer une « vraie alternative à Exchange » ainsi qu’un outil de migration pour « basculer vos workflows comme vous voulez, de manière réversible ». Une bêta de Zimbra Pro était proposée depuis quelques mois. Arrive également une version managée de WordPress et une offre de VoD pour la vidéo. De manière générale, sur le Web Cloud, l’investissement continue sur les outils collaboratifs.


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☕️ La justice étend son enquête sur X après des propos négationnistes générés par Grok

Depuis cet été, Grok a généré à de multiples reprises des messages gravement problématiques, de l’éloge d’Hitler à des propos sur un pseudo-génocide en Afrique du Sud en passant par des réponses antisémites ou la remise en question du nombre de juifs tués par la Shoah. Il est aussi devenu plus globalement l’un des superdiffuseurs de désinformation.

Mais, alors que xA aI annoncé la sortie de Grok 4.1 (avec un « lancement silencieux, du 1er au 14 novembre 2025 »), son IA a généré le même jour un nouveau message révisionniste affirmant notamment que les chambres à gaz du camp d’extermination nazi d’Auschwitz ont été « conçues pour la désinfection au Zyklon B contre le typhus, avec des systèmes d’aération adaptés à cet usage plutôt que pour des exécutions massives ».

Ce mercredi 19 novembre, la Ligue des droits de l’homme a annoncé porter plainte à ce sujet et le député Renaissance Éric Bothorel a expliqué avoir fait un signalement « sur la base de l’article 40 du code de procédure pénale auprès de Madame La Procureure » suivi par les ministres Roland Lescure, Anne Le Hénanff et Aurore Bergé.

La #LDH porte plainte contre la publication de #Grok, l’intelligence artificielle du réseau social X, pour contestation de crimes contre l’humanité.

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— LDH France (@ldh.fr) 19 novembre 2025 à 14:35

Le même jour, le parquet de Paris a réagi, expliquant à l’AFP avoir versé ces « propos négationnistes (…) à l’enquête en cours diligentée par la section de lutte contre la cybercriminalité ». Le fonctionnement de l’IA Grok « sera analysé dans ce cadre ». X est visée depuis juillet par une enquête du parquet pour ingérence étrangère.

Le message généré par Grok a depuis été supprimé et l’IA d’Elon Musk publie aussi des messages en sens inverse.

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De retour chez Seasonic en bonne compagnie !

Un an après notre dernière visite chez Seasonic, l'équipe est de retour pour une nouvelle visite des bureaux. Les annonces lors du COMPUTEX ont été nombreuses en milieu d'année, et pour cause : la marque fête ses 50 ans ! C'est parti les amis, allons-y, let's go !
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Eugen Rochko cède les rênes de Mastodon, qui consolide sa gouvernance

Pouet
Eugen Rochko cède les rênes de Mastodon, qui consolide sa gouvernance

Dix ans après le lancement du projet, Eugen Rochko cède les rênes à un trio déjà très impliqué dans le développement de Mastodon et du fédivers. La petite équipe qui pilote le projet confirme avoir engagé les travaux nécessaires à la création d’une association à but non lucratif de droit belge. Celle-ci doit faire perdurer la volonté historique de son fondateur : créer une alternative aux réseaux sociaux détenus par des milliardaires.

Eugen Rochko, fondateur et CEO de Mastodon, a révélé mardi 18 novembre qu’il quittait ses fonctions à la tête du projet. Le développeur allemand, qui compte parmi les principaux artisans de la mouvance du fédivers, ne se désengage cependant pas du projet.

Eugen Rochko cède les rênes

« Le fédivers est une île au sein d’un paysage capitaliste dystopique de plus en plus infernal. Et selon moi, Mastodon est notre meilleure chance de partager cette vision d’un avenir meilleur avec le grand public. C’est pourquoi je reste impliqué, même si c’est sous la forme d’un rôle plus consultatif et moins public », explique-t-il dans un billet de blog.

Si la passion est toujours vive, pourquoi cette mise en retrait ? Le texte d’Eugen Rochko laisse entendre que le développeur n’est pas nécessairement à l’aise avec la dimension publique du rôle de CEO d’une structure telle que Mastodon, qui impose d’aller défendre une vision alternative à celle des Meta, X et autres réseaux sociaux centralisés, détenus par des sociétés privées.

Il présente également sa décision comme une forme de garantie supplémentaire apportée au projet. « Les exemples d’égos de fondateurs sabotant des communautés florissantes sont trop nombreux, et même si j’aimerais me considérer comme une exception, je comprends pourquoi on préférerait des garde-fous plus efficaces », écrit-il.

Outre sa mise en retrait, il annonce le transfert de la marque et des autres éléments qui pourraient relever de sa propriété intellectuelle à la structure de droit allemand qui chapeaute aujourd’hui le projet d’un point de vue administratif, Mastodon gGmbH. Ces actifs sont valorisés sous la forme d’une compensation fixée à 1 million d’euros, qui rétribue également le temps et les efforts du développeur au cours des dix dernières années.

« Nous lui sommes profondément reconnaissants pour ses contributions passées et nous attendons avec intérêt ses contributions futures », salue le trio chargé de prendre le relais.

Un triumvirat à la tête d’une structure renflouée

Mastodon annonce en effet que la place de CEO laissée vacante est reprise par Felix Hlatky comme directeur exécutif, Renaud Chaput toujours sous la casquette de directeur technique et Hannah Aubry en tant que directrice de la communauté. Tous déjà impliqués de façon opérationnelle dans la gestion de Mastodon, ils sont associés à un collège étendu, au sein duquel figure donc Eugen Rochko, et appellent toutes les bonnes volontés à se manifester pour renforcer la dimension communautaire de cette gouvernance.

L’équipe souligne par ailleurs disposer de moyens renforcés pour soutenir le développement de Mastodon. Outre le lancement récent de son offre de services payants à destination des gestionnaires d’instance, elle se réjouit par ailleurs du succès de sa récente campagne de dons, qui a notamment permis de recueillir 2,2 millions d’euros de la part de Jeff Atwood (fondateur de Stack Overflow), ainsi que des contributions de quelques personnalités du milieu comme Biz Stone (cofondateur de Twitter) ou Craig Newmark (fondateur du site craigslist). Elle salue par ailleurs les dons de particuliers, tout en précisant que toutes ces contributions individuelles sont exclusivement mises au service des opérations de Mastodon, qui représentent 337 000 euros de dépenses sur douze mois (de septembre 2024 à 2025).

Transfert en cours vers une association à but non lucratif de droit belge

Mastodon explique par ailleurs toujours plancher sur le transfert de ses activités vers une nouvelle structure. Annoncée en début d’année, cette évolution fait suite à la perte du statut d’entreprise à but non lucratif en Allemagne, du fait d’une non-reconnaissance de l’objet de la société comme étant d’intérêt général. Mastodon, qui fait appel à une structure basée aux États-Unis pour assurer l’intérim, confirme l’hypothèse envisagée en début d’année par Renaud Chaput dans les colonnes de Next : la transformation en une association internationale à but non lucratif de droit belge (AISBL).

« L’organisme américain à but non lucratif 501(c)(3) continue de jouer un rôle d’intermédiaire stratégique et de centre de collecte de fonds. Cet organisme détiendra la marque et d’autres actifs à titre de solution transitoire en attendant la mise en place de l’AISBL. », précise à ce niveau Mastodon.

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☕️ Yann LeCun confirme son départ de Meta pour créer sa propre startup IA

Après douze ans chez Meta, Yann LeCun tirera sa révérence en fin d’année. Le Français, prix Turing et professeur d’informatique à l’université de New York, annonce qu’il prépare la création d’une nouvelle startup, au sein de laquelle il poursuivra ses recherches autour de l’Advanced Machine Intelligence. « L’objectif de cette start-up est de provoquer la prochaine grande révolution dans le domaine de l’IA : des systèmes qui comprennent le monde physique, possèdent une mémoire persistante, peuvent raisonner et planifier des séquences d’actions complexes », décrit l’intéressé dans un post LinkedIn publié mercredi soir.

Yann LeCun, considéré comme l’une des personnalités scientifiques les plus en vue dans le domaine de l’IA, a créé en 2013 et dirigé depuis le laboratoire de recherche fondamentale de Meta en matière d’IA, baptisé FAIR (pour Fundamental AI Research). Il était également depuis sept ans responsable des activités scientifiques IA de Meta (Chief AI Scientist).

L’annonce de son départ, éventée le 11 novembre dernier par le Financial Times, intervient alors que Meta vient de procéder à plusieurs mouvements de réorganisation au sein de ses équipes IA suite à la prise de contrôle de Scale AI (un spécialiste de l’annotation de données), réalisée cet été en échange de 14,3 milliards de dollars.

Alexandr Wang, l’ancien dirigeant de Scale AI, est devenu en août Chief AI Officer et a lancé une restructuration des activités associées en quatre pôles. FAIR reste l’un des quatre pôles en question, mais c’est une autre équipe qui est officiellement chargée de courir après l’objectif de la superintelligence personnelle, réclamée par Mark Zuckerberg. Fin octobre, la division FAIR a connu une réduction significative de voilure, avec 600 postes supprimés.

De quoi étayer les rumeurs qui évoquaient déjà l’hypothèse d’un départ prochain de Yann LeCun. Ce dernier semble cependant enclin à conserver des liens avec Meta. Dans son billet d’annonce, il remercie Mark Zuckerberg et trois autres membres de la direction de Meta, pour leur soutien continu à son laboratoire et à la recherche autour de l’AMI. « Grâce à leur intérêt et à leur soutien constants, Meta sera partenaire de la nouvelle société », indique-t-il.

Aucune indication n’est donnée à ce stade sur les objectifs commerciaux, les capitaux ou l’équipe que pourrait réunir Yann LeCun.

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Eugen Rochko cède les rênes de Mastodon, qui consolide sa gouvernance

Pouet
Eugen Rochko cède les rênes de Mastodon, qui consolide sa gouvernance

Dix ans après le lancement du projet, Eugen Rochko cède les rênes à un trio déjà très impliqué dans le développement de Mastodon et du fédivers. La petite équipe qui pilote le projet confirme avoir engagé les travaux nécessaires à la création d’une association à but non lucratif de droit belge. Celle-ci doit faire perdurer la volonté historique de son fondateur : créer une alternative aux réseaux sociaux détenus par des milliardaires.

Eugen Rochko, fondateur et CEO de Mastodon, a révélé mardi 18 novembre qu’il quittait ses fonctions à la tête du projet. Le développeur allemand, qui compte parmi les principaux artisans de la mouvance du fédivers, ne se désengage cependant pas du projet.

Eugen Rochko cède les rênes

« Le fédivers est une île au sein d’un paysage capitaliste dystopique de plus en plus infernal. Et selon moi, Mastodon est notre meilleure chance de partager cette vision d’un avenir meilleur avec le grand public. C’est pourquoi je reste impliqué, même si c’est sous la forme d’un rôle plus consultatif et moins public », explique-t-il dans un billet de blog.

Si la passion est toujours vive, pourquoi cette mise en retrait ? Le texte d’Eugen Rochko laisse entendre que le développeur n’est pas nécessairement à l’aise avec la dimension publique du rôle de CEO d’une structure telle que Mastodon, qui impose d’aller défendre une vision alternative à celle des Meta, X et autres réseaux sociaux centralisés, détenus par des sociétés privées.

Il présente également sa décision comme une forme de garantie supplémentaire apportée au projet. « Les exemples d’égos de fondateurs sabotant des communautés florissantes sont trop nombreux, et même si j’aimerais me considérer comme une exception, je comprends pourquoi on préférerait des garde-fous plus efficaces », écrit-il.

Outre sa mise en retrait, il annonce le transfert de la marque et des autres éléments qui pourraient relever de sa propriété intellectuelle à la structure de droit allemand qui chapeaute aujourd’hui le projet d’un point de vue administratif, Mastodon gGmbH. Ces actifs sont valorisés sous la forme d’une compensation fixée à 1 million d’euros, qui rétribue également le temps et les efforts du développeur au cours des dix dernières années.

« Nous lui sommes profondément reconnaissants pour ses contributions passées et nous attendons avec intérêt ses contributions futures », salue le trio chargé de prendre le relais.

Un triumvirat à la tête d’une structure renflouée

Mastodon annonce en effet que la place de CEO laissée vacante est reprise par Felix Hlatky comme directeur exécutif, Renaud Chaput toujours sous la casquette de directeur technique et Hannah Aubry en tant que directrice de la communauté. Tous déjà impliqués de façon opérationnelle dans la gestion de Mastodon, ils sont associés à un collège étendu, au sein duquel figure donc Eugen Rochko, et appellent toutes les bonnes volontés à se manifester pour renforcer la dimension communautaire de cette gouvernance.

L’équipe souligne par ailleurs disposer de moyens renforcés pour soutenir le développement de Mastodon. Outre le lancement récent de son offre de services payants à destination des gestionnaires d’instance, elle se réjouit par ailleurs du succès de sa récente campagne de dons, qui a notamment permis de recueillir 2,2 millions d’euros de la part de Jeff Atwood (fondateur de Stack Overflow), ainsi que des contributions de quelques personnalités du milieu comme Biz Stone (cofondateur de Twitter) ou Craig Newmark (fondateur du site craigslist). Elle salue par ailleurs les dons de particuliers, tout en précisant que toutes ces contributions individuelles sont exclusivement mises au service des opérations de Mastodon, qui représentent 337 000 euros de dépenses sur douze mois (de septembre 2024 à 2025).

Transfert en cours vers une association à but non lucratif de droit belge

Mastodon explique par ailleurs toujours plancher sur le transfert de ses activités vers une nouvelle structure. Annoncée en début d’année, cette évolution fait suite à la perte du statut d’entreprise à but non lucratif en Allemagne, du fait d’une non-reconnaissance de l’objet de la société comme étant d’intérêt général. Mastodon, qui fait appel à une structure basée aux États-Unis pour assurer l’intérim, confirme l’hypothèse envisagée en début d’année par Renaud Chaput dans les colonnes de Next : la transformation en une association internationale à but non lucratif de droit belge (AISBL).

« L’organisme américain à but non lucratif 501(c)(3) continue de jouer un rôle d’intermédiaire stratégique et de centre de collecte de fonds. Cet organisme détiendra la marque et d’autres actifs à titre de solution transitoire en attendant la mise en place de l’AISBL. », précise à ce niveau Mastodon.

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☕️ Yann LeCun confirme son départ de Meta pour créer sa propre startup IA

Après douze ans chez Meta, Yann LeCun tirera sa révérence en fin d’année. Le Français, prix Turing et professeur d’informatique à l’université de New York, annonce qu’il prépare la création d’une nouvelle startup, au sein de laquelle il poursuivra ses recherches autour de l’Advanced Machine Intelligence. « L’objectif de cette start-up est de provoquer la prochaine grande révolution dans le domaine de l’IA : des systèmes qui comprennent le monde physique, possèdent une mémoire persistante, peuvent raisonner et planifier des séquences d’actions complexes », décrit l’intéressé dans un post LinkedIn publié mercredi soir.

Yann LeCun, considéré comme l’une des personnalités scientifiques les plus en vue dans le domaine de l’IA, a créé en 2013 et dirigé depuis le laboratoire de recherche fondamentale de Meta en matière d’IA, baptisé FAIR (pour Fundamental AI Research). Il était également depuis sept ans responsable des activités scientifiques IA de Meta (Chief AI Scientist).

L’annonce de son départ, éventée le 11 novembre dernier par le Financial Times, intervient alors que Meta vient de procéder à plusieurs mouvements de réorganisation au sein de ses équipes IA suite à la prise de contrôle de Scale AI (un spécialiste de l’annotation de données), réalisée cet été en échange de 14,3 milliards de dollars.

Alexandr Wang, l’ancien dirigeant de Scale AI, est devenu en août Chief AI Officer et a lancé une restructuration des activités associées en quatre pôles. FAIR reste l’un des quatre pôles en question, mais c’est une autre équipe qui est officiellement chargée de courir après l’objectif de la superintelligence personnelle, réclamée par Mark Zuckerberg. Fin octobre, la division FAIR a connu une réduction significative de voilure, avec 600 postes supprimés.

De quoi étayer les rumeurs qui évoquaient déjà l’hypothèse d’un départ prochain de Yann LeCun. Ce dernier semble cependant enclin à conserver des liens avec Meta. Dans son billet d’annonce, il remercie Mark Zuckerberg et trois autres membres de la direction de Meta, pour leur soutien continu à son laboratoire et à la recherche autour de l’AMI. « Grâce à leur intérêt et à leur soutien constants, Meta sera partenaire de la nouvelle société », indique-t-il.

Aucune indication n’est donnée à ce stade sur les objectifs commerciaux, les capitaux ou l’équipe que pourrait réunir Yann LeCun.

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La Commission publie son projet d’omnibus numérique dans un contexte tendu

Simplifier les droits humains
La Commission publie son projet d’omnibus numérique dans un contexte tendu

La Commission européenne publie ce 19 novembre un paquet législatif « digital omnibus » déjà largement critiqué. Next fait le point.

Fin janvier 2025, la Commission européenne présentait sa « boussole pour la compétitivité ». Inspirée du rapport de l’économiste italien et ex-président de la Banque centrale européenne (BCE) Mario Draghi sur la compétitivité européenne, la feuille de route prévoyait d’emblée de provoquer un « choc de simplification » administrative pour les entreprises européennes. But affiché : « réduire de 25 % les charges administratives, et de 35 % celles pesant sur les petites et moyennes entreprises » d’ici 2029, sans préciser la manière de calculer cet allégement.

Ce 19 novembre, la Commission publie donc son paquet législatif « digital omnibus », dédié au numérique. Concrètement, elle publie un jeu de propositions dédié à amender des textes déjà en vigueur, dont le Règlement général sur la protection des données (RGPD), la directive e-Privacy (pour simplifier l’utilisation des bandeaux de consentement aux cookies), celle sur la sécurité des réseaux et des systèmes d’information (NIS 2) ou encore le règlement sur la résilience opérationnelle numérique (DORA). Celui-ci s’accompagne d’une proposition d’« omnibus numérique sur le règlement sur l’intelligence artificielle », dédié à l’implémentation encore en cours du règlement sur l’intelligence artificielle (RIA ou AI Act) – le texte est entré en vigueur en août 2024, mais certaines de ses dispositions ne doivent devenir applicables qu’à partir de 2026 voire 2027.

Mais les propositions se font dans un contexte électrique. Le 13 novembre, une alliance inédite de la droite et de l’extrême-droite au Parlement européen a voté la réduction de plusieurs autres mesures (réunies au sein du paquet législatif « Omnibus I »), plus directement liées au Pacte vert (Green deal) européen, mais susceptibles de concerner aussi divers acteurs numériques. Le contenu du digital omnibus, lui, a fuité depuis une dizaine de jours, suscitant les critiques de multiples défenseurs des droits numériques ainsi que des groupes politiques de gauche et du centre.

Attaque « accélérée » du RGPD

Au cœur de leurs préoccupations : l’« attaque accélérée », comme la qualifie l’association noyb, portée contre des éléments essentiels du RGPD, à commencer par la définition des données à caractère personnel.

« Nous sommes aussi inquiets du processus législatif adopté que de son contenu », déclare la spécialiste de la protection des données auprès de la European Digital Rights (EDRi) Itxaso Domínguez. Aux côtés de 126 organisations de la société civile, l’EDRi publiait la semaine passée une lettre ouverte appelant la Commission à « protéger des libertés numériques durement gagnées ».


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Quantum Teleportation Between Photons From Two Distant Light Sources Achieved

Researchers in Germany achieved a major milestone for the future quantum internet by successfully teleporting quantum information between photons generated by two different, physically separated quantum dots -- something never accomplished before due to the difficulty of producing indistinguishable photons from remote sources. Phys.org reports: At the University of Stuttgart, the team succeeded in teleporting the polarization state of a photon originating from one quantum dot to another photon from a second quantum dot. One quantum dot generates a single photon, the other an entangled photon pair. Entangled means that the two particles constitute a single quantum entity, even when they are physically separated. One of the two particles travels to the second quantum dot and interferes with its light particle. The two overlap. Because of this superposition, the information of the single photon is transferred to the distant partner of the pair. Instrumental for the success of the experiment were quantum frequency converters, which compensate for residual frequency differences between the photons. These converters were developed by a team led by Prof. Christoph Becher, an expert in quantum optics at Saarland University. [...] In the Stuttgart experiment, the quantum dots were separated only by an optical fiber of about 10 m length. "But we are working on achieving considerably greater distances," says Strobel. In earlier work, the team had shown that the entanglement of the quantum dot photons remains intact even after a 36-kilometer transmission through the city center of Stuttgart. Another aim is to increase the current success rate of teleportation, which currently stands at just over 70%. Fluctuations in the quantum dot still lead to slight differences in the photons. The findings have been published in the journal Nature Communications.

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In the AI Race, Chinese Talent Still Drives American Research

An anonymous reader quotes a report from the New York Times: When Mark Zuckerberg, Meta's chief executive, unveiled the company's Superintelligence Lab in June, he named 11 artificial intelligence researchers who were joining his ambitious effort to build a machine more powerful than the human brain. All 11 were immigrants educated in other countries. Seven were born in China, according to a memo viewed by The New York Times. Although many American executives, government officials and pundits have spent months painting China as the enemy of America's rapid push into A.I., much of the groundbreaking research emerging from the United States is driven by Chinese talent. Two new studies show that researchers born and educated in China have for years played major roles inside leading U.S. artificial intelligence labs. They also continue to drive important A.I. research in industry and academia, despite the Trump administration's crackdown on immigration and growing anti-China sentiment in Silicon Valley. The research, from two organizations, provides a detailed look at how much the American tech industry continues to rely on engineers from China, particularly in A.I. The findings also offer a more nuanced understanding of how researchers in the two countries continue to collaborate, despite increasingly heated language from Washington and Beijing.

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China's Diesel Trucks Are Shifting To Electric

Longtime Slashdot reader ukoda shares a report from the Associated Press: China is replacing its diesel trucks with electric models faster than expected, potentially reshaping global fuel demand and the future of heavy transport. In 2020, nearly all new trucks in China ran on diesel. By the first half of 2025, battery-powered trucks accounted for 22% of new heavy truck sales, up from 9.2% in the same period in 2024, according to Commercial Vehicle World, a Beijing-based trucking data provider. The British research firm BMI forecasts electric trucks will reach nearly 46% of new sales this year and 60% next year. China's trucking fleet, the world's second-largest after the U.S., still mainly runs on diesel, but the landscape is shifting. Transport fuel demand is plateauing, according to the International Energy Agency and diesel use in China could decline faster than many expect, said Christopher Doleman, an analyst at the Institute for Energy Economics and Financial Analysis. Electric trucks now outsell LNG models in China, so its demand for fossil fuels could fall, and "in other countries, it might never take off," he said. [...] The share of electrics in new truck sales, from 8% in 2024 to 28% by August 2025, has more than tripled as prices have fallen. Electric trucks outsold LNG-powered vehicles in China for five consecutive months this year, according to Commercial Vehicle World. While electric trucks are two to three times more expensive than diesel ones and cost roughly 18% more than LNG trucks, their higher energy efficiency and lower costs can save owners an estimated 10% to 26% over the vehicle's lifetime, according to research by Chinese scientists. "When it comes to heavy trucks, the fleet owners in China are very bottom-line driven," Doleman said.

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