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☕️ Banque Populaire : 2,5 millions d’euros pour des commissions d’intervention non justifiées

La DGCCRF a mené une enquête entre septembre 2023 et juin 2025 sur la Banque Populaire Rives de Paris. Il en est ressorti que, entre le 1ᵉʳ janvier 2022 et le 27 juin 2025, la banque pratiquait « certains actes constituant une pratique commerciale trompeuse ».

Sur Paris et dans l’ensemble du territoire de la région Île-de-France, Banque Populaire Rives de Paris « tromp[ait] les consommateurs en leur facturant des commissions d’intervention non justifiées, dans certains cas précis, sans qu’il n’y ait eu d’irrégularités de fonctionnement du compte bancaire, en méconnaissance de la réglementation applicable ».

La banque « a accepté une amende transactionnelle d’un montant de 2 500 000 euros assortie de la publication du présent communiqué, ainsi que l’arrêt de la pratique constatée ». Banque Populaire Rives de Paris revendique 2 800 collaborateurs, plus de 200 agences et 734 000 clients (dont 226 000 sociétaires).

À l’AFP, un porte-parole de la banque précise que les cas soulevés « relèvent chacun d’une situation très particulière », sans plus de détails. « La banque a conscience que, dans certains cas, ce mécanisme peut parfois être complexe à appréhender pour certains de ses clients. C’est pourquoi (elle) a pris la décision de mettre un terme à cette pratique dès mi-octobre 2025 », ajoute-t-il. Là encore, le porte-parole ne donne aucune précision…

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☕️ COP30 : des actions insuffisantes, l’Europe dénonce un « front uni BRICS–États arabes »

La 30ᵉ Conférence des Nations unies sur le climat (alias COP30) s’est déroulée du 10 au 21 novembre au Brésil. Un accord final a été conclu le 22 novembre. La déception est palpable : « un accord modeste, sans plan de sortie des énergies fossiles » titre Courrier internationnal, « la COP30 sauve la face mais pas le climat » au Monde, « un accord au rabais qui permet tout juste de sauver la face » chez Les Échos, « pas de consensus » chez France 24, etc.

Le Parlement européen s’est exprimé par l’intermédiaire de Lídia Pereira, présidente de la délégation : « À la COP30, malgré nos efforts constants et le mandat clair du Parlement concernant l’atténuation et la sortie des combustibles fossiles, nous avons été confrontés à un front uni BRICS–États [BRICS pour Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud, Iran, Égypte… ndlr] arabes ainsi qu’à une Présidence qui n’était pas disposée à atteindre notre niveau d’ambition. Nous regrettons que le résultat final ne soit pas allé plus loin ».

Il faut se contenter d’un lot de consolation : « la reconnaissance de la nécessité de répondre au problème des émissions, l’organisation d’un événement de haut niveau consacré à la mise en œuvre ». Arte explique que l’accord « réaffirme l’engagement des 1,5 °C et la nécessité de mettre pleinement en œuvre les plans climatiques nationaux, les pays riches doivent augmenter leur aides climatique aux plus pauvres ». Le problème étant « l’absence de feuille de route concrète ».

Pour Mohammed Chahim, vice-président de la délégation, le résultat est en dessous des attentes : « L’issue de la COP30 établit une base minimale pour l’action climatique mondiale, mais le rythme demeure largement insuffisant face à l’urgence de la crise climatique. Ce résultat confirme que l’écart entre l’ambition affichée et les réductions effectives d’émissions reste considérable ».

« L’UE s’est présentée avec l’intention de jouer un rôle moteur au sein d’une coalition de pays ambitieux. Toutefois, la résistance de certains États producteurs de pétrole, entre autres, a été trop forte, et les équilibres géopolitiques se sont nettement modifiés. Aux côtés du Royaume-Uni, l’UE a dû aller à contre-courant pour préserver un minimum d’ambition. Cela isole l’Europe du reste du monde. L’UE doit désormais s’attacher, de toute urgence, à consolider des coalitions afin d’éviter de se retrouver de nouveau isolée lors des prochaines négociations », ajoute-t-il.

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☕️ Banque Populaire : 2,5 millions d’euros pour des commissions d’intervention non justifiées

La DGCCRF a mené une enquête entre septembre 2023 et juin 2025 sur la Banque Populaire Rives de Paris. Il en est ressorti que, entre le 1ᵉʳ janvier 2022 et le 27 juin 2025, la banque pratiquait « certains actes constituant une pratique commerciale trompeuse ».

Sur Paris et dans l’ensemble du territoire de la région Île-de-France, Banque Populaire Rives de Paris « tromp[ait] les consommateurs en leur facturant des commissions d’intervention non justifiées, dans certains cas précis, sans qu’il n’y ait eu d’irrégularités de fonctionnement du compte bancaire, en méconnaissance de la réglementation applicable ».

La banque « a accepté une amende transactionnelle d’un montant de 2 500 000 euros assortie de la publication du présent communiqué, ainsi que l’arrêt de la pratique constatée ». Banque Populaire Rives de Paris revendique 2 800 collaborateurs, plus de 200 agences et 734 000 clients (dont 226 000 sociétaires).

À l’AFP, un porte-parole de la banque précise que les cas soulevés « relèvent chacun d’une situation très particulière », sans plus de détails. « La banque a conscience que, dans certains cas, ce mécanisme peut parfois être complexe à appréhender pour certains de ses clients. C’est pourquoi (elle) a pris la décision de mettre un terme à cette pratique dès mi-octobre 2025 », ajoute-t-il. Là encore, le porte-parole ne donne aucune précision…

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☕️ COP30 : des actions insuffisantes, l’Europe dénonce un « front uni BRICS–États arabes »

La 30ᵉ Conférence des Nations unies sur le climat (alias COP30) s’est déroulée du 10 au 21 novembre au Brésil. Un accord final a été conclu le 22 novembre. La déception est palpable : « un accord modeste, sans plan de sortie des énergies fossiles » titre Courrier internationnal, « la COP30 sauve la face mais pas le climat » au Monde, « un accord au rabais qui permet tout juste de sauver la face » chez Les Échos, « pas de consensus » chez France 24, etc.

Le Parlement européen s’est exprimé par l’intermédiaire de Lídia Pereira, présidente de la délégation : « À la COP30, malgré nos efforts constants et le mandat clair du Parlement concernant l’atténuation et la sortie des combustibles fossiles, nous avons été confrontés à un front uni BRICS–États [BRICS pour Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud, Iran, Égypte… ndlr] arabes ainsi qu’à une Présidence qui n’était pas disposée à atteindre notre niveau d’ambition. Nous regrettons que le résultat final ne soit pas allé plus loin ».

Il faut se contenter d’un lot de consolation : « la reconnaissance de la nécessité de répondre au problème des émissions, l’organisation d’un événement de haut niveau consacré à la mise en œuvre ». Arte explique que l’accord « réaffirme l’engagement des 1,5 °C et la nécessité de mettre pleinement en œuvre les plans climatiques nationaux, les pays riches doivent augmenter leur aides climatique aux plus pauvres ». Le problème étant « l’absence de feuille de route concrète ».

Pour Mohammed Chahim, vice-président de la délégation, le résultat est en dessous des attentes : « L’issue de la COP30 établit une base minimale pour l’action climatique mondiale, mais le rythme demeure largement insuffisant face à l’urgence de la crise climatique. Ce résultat confirme que l’écart entre l’ambition affichée et les réductions effectives d’émissions reste considérable ».

« L’UE s’est présentée avec l’intention de jouer un rôle moteur au sein d’une coalition de pays ambitieux. Toutefois, la résistance de certains États producteurs de pétrole, entre autres, a été trop forte, et les équilibres géopolitiques se sont nettement modifiés. Aux côtés du Royaume-Uni, l’UE a dû aller à contre-courant pour préserver un minimum d’ambition. Cela isole l’Europe du reste du monde. L’UE doit désormais s’attacher, de toute urgence, à consolider des coalitions afin d’éviter de se retrouver de nouveau isolée lors des prochaines négociations », ajoute-t-il.

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TSMC booké à 300 % : bon courage pour réserver un crénau en 2 nm !

Dans un contexte d’envol en pic du prix de la DRAM, une autre mauvaise nouvelle vient de tomber dans la sphère des semi-conducteurs. Une information qui n’est pas vraiment surprenante, mais frappante comme révélation d’un échec mondial dans la gestion de la production de semi-conducteurs : TSMC, le...

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☕️ Face à Gemini 3 Pro, Anthropic dégaine son Claude Opus 4.5

Anthropic était manifestement prête : une semaine après le lancement en grande pompe de Gemini 3 Pro par Google, la startup réplique avec la version 4.5 de son plus gros modèle, Opus.

Dans son billet d’annonce, Anthropic est très satisfaite de présenter des scores supérieurs à ceux de Google dans pratiquement tous les tests, y compris dans ARC-AGI-2, réputé difficile : 37,6 % pour Opus 4.5, contre 31,1 % pour Gemini 3 Pro et 17,6 % pour GPT-5.1. Anthropic met surtout en avant ses performances dans le développement, où son modèle reprend la couronne, en étant notamment le premier à dépasser la barre des 80 % sur le test SWE-Bench Verified.

Anthropic en profite pour s’intégrer davantage dans certaines applications. Ses extensions pour Chrome et Excel sortent ainsi de leur phase de test, avec un Claude pour Chrome prochainement disponible pour les abonnés Claude Max, et un Claude pour Excel bientôt disponible pour les abonnés Max, Team et Enterprise.

Les abonnés Max reçoivent d’ailleurs d’autres capacités, dont un travail de fond sur la mémoire censé permettre une utilisation prolongée des requêtes dans un même contexte, même quand ce dernier atteint la limite de jetons. À TechCrunch, Anthropic explique que la mémoire de contexte sera compressée de manière transparente, ce qui devrait être particulièrement visible dans le cas où un gros modèle est utilisé pour en piloter plusieurs petits (avec Claude Haiku), dans un cadre de développement agentique.

Signalons tout de même que même si Anthropic récupère la couronne dans presque tous les tests, c’est à travers un modèle accessible uniquement par les comptes payants. Les utilisateurs gratuits ne peuvent utiliser que Haiku et Sonnet, là où Gemini 3 Pro a été diffusé dans tous les produits et pour l’ensemble des utilisateurs (avec des limites bien sûr).

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Meta aurait enterré des recherches internes sur les méfaits des réseaux sociaux

Chut
Meta aurait enterré des recherches internes sur les méfaits des réseaux sociaux

Dans un procès qui oppose Meta à plusieurs districts scolaires états-uniens, l’entreprise de Mark Zuckerberg voit remonter l’évocation de recherches internes non rendues publiques montrant que les personnes qui ont cessé d’utiliser Facebook sont devenues moins déprimées et moins anxieuses.

Depuis 2022, Meta fait face à une plainte de plusieurs districts scolaires états-uniens concernant l’addiction des adolescents aux réseaux sociaux et qui accusent l’entreprise de proposer « des produits défectueux ».

Selon un des documents produits lors de ce procès, Meta aurait arrêté des travaux de recherches internes montrant des preuves de causalité entre l’utilisation du réseau social et la santé mentale de ses utilisateurs, explique Reuters.

Un projet abandonné après des signes problématiques sur l’utilisation des réseaux

Fin 2019, l’entreprise a mis en place, selon ce document [PDF], ce qu’elle a nommé le « Projet Mercury » : un travail en collaboration avec l’entreprise de sondage Nielsen sur les effets liés au fait de « désactiver » Facebook. « Les personnes qui ont cessé d’utiliser Facebook pendant une semaine ont déclaré ressentir moins de dépression, d’anxiété, de solitude et de comparaison sociale » montrent des tests pilotes de cette étude.

« Mais au lieu d’aller plus loin ou de sonner l’alarme », affirment les avocats des districts scolaires, « Meta a suspendu le projet, affirmant que les commentaires des participants étaient biaisés par « le résultat du discours médiatique existant autour de l’entreprise » ».

Des craintes internes d’une image proche de celle de l’industrie du tabac si le travail était enterré

En interne, cet arrêt a été critiqué par certains : « L’étude Nielsen montre effectivement un impact causal sur la comparaison sociale.☹ », a écrit un chercheur de Meta anonyme. Un autre employé s’inquiétait d’une éventuelle fuite de l’enterrement de ce projet : « Si les résultats sont mauvais et que nous ne les publions pas, mais qu’ils fuitent, cela ressemblera-t-il aux fabricants de tabac qui menaient des recherches, savaient que les cigarettes étaient nocives, mais gardaient cette information pour eux ? ». Et ils accusent Meta de ne pas avoir publié ces résultats : « À la place, Meta a menti au Congrès sur ce qu’elle savait », affirment-ils.

« Nous sommes en total désaccord avec ces allégations, qui s’appuient sur des citations choisies de manière sélective et des opinions erronées dans le but de présenter une image délibérément trompeuse », affirme le porte-parole de Meta, Andy Stone comme l’indique CNBC. Pour lui, le projet de l’étude était biaisé : « Il constatait que les personnes qui pensaient que l’utilisation de Facebook leur était néfaste se sentaient mieux lorsqu’elles cessaient de l’utiliser », affirme-t-il sur Bluesky, ajoutant que ça ne serait que la confirmation d’autres études démontrant le même effet. « Cela semble logique intuitivement, mais cela ne montre rien concernant l’effet réel de l’utilisation de la plateforme », défend-il.

Les documents sur lesquels s’appuient les avocats des districts scolaires ne sont pas publics. Reuters explique que l’entreprise a demandé à ce qu’ils soient enlevés du dossier, considérant que leur nature était trop générale et ne concernait pas ce que les plaignants cherchent à prouver.

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☕️ NIS 2 : en attendant la transposition, l’ANSSI ouvre son bureau de pré-enregistrement

La directive européenne NIS2 est toujours dans l’attente d’une transposition dans le droit français. Le projet de loi relatif à la résilience des infrastructures critiques et au renforcement de la cybersécurité a passé le cap du Sénat mais reste en attente d’un vote final.

Le mois dernier, Vincent Strubel rappelait aux Assises de la cybersécurité de Monaco que ce vote est « une étape indispensable et essentielle, mais ce n’est qu’une étape et pas la plus difficile ». Le plus dur, c’est la mise en œuvre et pour cela « il ne faut pas attendre » car « on sait tout ce qu’il faut faire », expliquait-il.

L’ANSSI avance et annonce l’ouverture d’un guichet de pré-enregistrement, ce qui constitue « la première brique de l’entrée en vigueur de NIS 2 et un premier pas pour les entités dans le respect de leurs obligations ». Comptez 5 à 10 minutes de procédure si vous avez déjà un compte Club SSI (obligatoire).

L’Agence rappelle que « l’ensemble des entités soumises au champ d’application de la directive a l’obligation de communiquer un certain nombre d’informations à l’autorité compétente (article 3 et article 27 de la directive) ». Le changement est important : de 600 entreprises environ concernées par NIS1, on passe à 15 000 avec NIS2.

« Ce pré-enregistrement permet aux entités de préparer leur enregistrement afin de bénéficier d’un enregistrement facilité lorsque la phase d’enregistrement obligatoire démarrera après publication des textes réglementaires associés au projet de loi Résilience », explique l’ANSSI.

Un simulateur permettant « d’obtenir une estimation du statut d’une entité, conformément aux textes actuellement en vigueur » est disponible à cette adresse. Bien évidemment, « le résultat est dépendant de l’exactitude des données fournies en entrée, ne dispense pas d’une analyse au vu des textes en vigueur et des circonstances propres à chaque entité. Les résultats du test sont strictement indicatifs, dans l’attente de l’adoption définitive des textes législatifs et réglementaires de transposition de la directive NIS 2 ».

Tous les détails se trouvent par ici, tandis que la pré-instription se fait par là.

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☕️ Face à Gemini 3 Pro, Anthropic dégaine son Claude Opus 4.5

Anthropic était manifestement prête : une semaine après le lancement en grande pompe de Gemini 3 Pro par Google, la startup réplique avec la version 4.5 de son plus gros modèle, Opus.

Dans son billet d’annonce, Anthropic est très satisfaite de présenter des scores supérieurs à ceux de Google dans pratiquement tous les tests, y compris dans ARC-AGI-2, réputé difficile : 37,6 % pour Opus 4.5, contre 31,1 % pour Gemini 3 Pro et 17,6 % pour GPT-5.1. Anthropic met surtout en avant ses performances dans le développement, où son modèle reprend la couronne, en étant notamment le premier à dépasser la barre des 80 % sur le test SWE-Bench Verified.

Anthropic en profite pour s’intégrer davantage dans certaines applications. Ses extensions pour Chrome et Excel sortent ainsi de leur phase de test, avec un Claude pour Chrome prochainement disponible pour les abonnés Claude Max, et un Claude pour Excel bientôt disponible pour les abonnés Max, Team et Enterprise.

Les abonnés Max reçoivent d’ailleurs d’autres capacités, dont un travail de fond sur la mémoire censé permettre une utilisation prolongée des requêtes dans un même contexte, même quand ce dernier atteint la limite de jetons. À TechCrunch, Anthropic explique que la mémoire de contexte sera compressée de manière transparente, ce qui devrait être particulièrement visible dans le cas où un gros modèle est utilisé pour en piloter plusieurs petits (avec Claude Haiku), dans un cadre de développement agentique.

Signalons tout de même que même si Anthropic récupère la couronne dans presque tous les tests, c’est à travers un modèle accessible uniquement par les comptes payants. Les utilisateurs gratuits ne peuvent utiliser que Haiku et Sonnet, là où Gemini 3 Pro a été diffusé dans tous les produits et pour l’ensemble des utilisateurs (avec des limites bien sûr).

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Meta aurait enterré des recherches internes sur les méfaits des réseaux sociaux

Chut
Meta aurait enterré des recherches internes sur les méfaits des réseaux sociaux

Dans un procès qui oppose Meta à plusieurs districts scolaires états-uniens, l’entreprise de Mark Zuckerberg voit remonter l’évocation de recherches internes non rendues publiques montrant que les personnes qui ont cessé d’utiliser Facebook sont devenues moins déprimées et moins anxieuses.

Depuis 2022, Meta fait face à une plainte de plusieurs districts scolaires états-uniens concernant l’addiction des adolescents aux réseaux sociaux et qui accusent l’entreprise de proposer « des produits défectueux ».

Selon un des documents produits lors de ce procès, Meta aurait arrêté des travaux de recherches internes montrant des preuves de causalité entre l’utilisation du réseau social et la santé mentale de ses utilisateurs, explique Reuters.

Un projet abandonné après des signes problématiques sur l’utilisation des réseaux

Fin 2019, l’entreprise a mis en place, selon ce document [PDF], ce qu’elle a nommé le « Projet Mercury » : un travail en collaboration avec l’entreprise de sondage Nielsen sur les effets liés au fait de « désactiver » Facebook. « Les personnes qui ont cessé d’utiliser Facebook pendant une semaine ont déclaré ressentir moins de dépression, d’anxiété, de solitude et de comparaison sociale » montrent des tests pilotes de cette étude.

« Mais au lieu d’aller plus loin ou de sonner l’alarme », affirment les avocats des districts scolaires, « Meta a suspendu le projet, affirmant que les commentaires des participants étaient biaisés par « le résultat du discours médiatique existant autour de l’entreprise » ».

Des craintes internes d’une image proche de celle de l’industrie du tabac si le travail était enterré

En interne, cet arrêt a été critiqué par certains : « L’étude Nielsen montre effectivement un impact causal sur la comparaison sociale.☹ », a écrit un chercheur de Meta anonyme. Un autre employé s’inquiétait d’une éventuelle fuite de l’enterrement de ce projet : « Si les résultats sont mauvais et que nous ne les publions pas, mais qu’ils fuitent, cela ressemblera-t-il aux fabricants de tabac qui menaient des recherches, savaient que les cigarettes étaient nocives, mais gardaient cette information pour eux ? ». Et ils accusent Meta de ne pas avoir publié ces résultats : « À la place, Meta a menti au Congrès sur ce qu’elle savait », affirment-ils.

« Nous sommes en total désaccord avec ces allégations, qui s’appuient sur des citations choisies de manière sélective et des opinions erronées dans le but de présenter une image délibérément trompeuse », affirme le porte-parole de Meta, Andy Stone comme l’indique CNBC. Pour lui, le projet de l’étude était biaisé : « Il constatait que les personnes qui pensaient que l’utilisation de Facebook leur était néfaste se sentaient mieux lorsqu’elles cessaient de l’utiliser », affirme-t-il sur Bluesky, ajoutant que ça ne serait que la confirmation d’autres études démontrant le même effet. « Cela semble logique intuitivement, mais cela ne montre rien concernant l’effet réel de l’utilisation de la plateforme », défend-il.

Les documents sur lesquels s’appuient les avocats des districts scolaires ne sont pas publics. Reuters explique que l’entreprise a demandé à ce qu’ils soient enlevés du dossier, considérant que leur nature était trop générale et ne concernait pas ce que les plaignants cherchent à prouver.

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☕️ NIS 2 : en attendant la transposition, l’ANSSI ouvre son bureau de pré-enregistrement

La directive européenne NIS2 est toujours dans l’attente d’une transposition dans le droit français. Le projet de loi relatif à la résilience des infrastructures critiques et au renforcement de la cybersécurité a passé le cap du Sénat mais reste en attente d’un vote final.

Le mois dernier, Vincent Strubel rappelait aux Assises de la cybersécurité de Monaco que ce vote est « une étape indispensable et essentielle, mais ce n’est qu’une étape et pas la plus difficile ». Le plus dur, c’est la mise en œuvre et pour cela « il ne faut pas attendre » car « on sait tout ce qu’il faut faire », expliquait-il.

L’ANSSI avance et annonce l’ouverture d’un guichet de pré-enregistrement, ce qui constitue « la première brique de l’entrée en vigueur de NIS 2 et un premier pas pour les entités dans le respect de leurs obligations ». Comptez 5 à 10 minutes de procédure si vous avez déjà un compte Club SSI (obligatoire).

L’Agence rappelle que « l’ensemble des entités soumises au champ d’application de la directive a l’obligation de communiquer un certain nombre d’informations à l’autorité compétente (article 3 et article 27 de la directive) ». Le changement est important : de 600 entreprises environ concernées par NIS1, on passe à 15 000 avec NIS2.

« Ce pré-enregistrement permet aux entités de préparer leur enregistrement afin de bénéficier d’un enregistrement facilité lorsque la phase d’enregistrement obligatoire démarrera après publication des textes réglementaires associés au projet de loi Résilience », explique l’ANSSI.

Un simulateur permettant « d’obtenir une estimation du statut d’une entité, conformément aux textes actuellement en vigueur » est disponible à cette adresse. Bien évidemment, « le résultat est dépendant de l’exactitude des données fournies en entrée, ne dispense pas d’une analyse au vu des textes en vigueur et des circonstances propres à chaque entité. Les résultats du test sont strictement indicatifs, dans l’attente de l’adoption définitive des textes législatifs et réglementaires de transposition de la directive NIS 2 ».

Tous les détails se trouvent par ici, tandis que la pré-instription se fait par là.

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Thermal Grizzly adopte un nouveau procédé de nickelage… pour de meilleures performances

Thermal Grizzly annonce une mise à jour importante dans la fabrication de plusieurs de ses produits hautes performances. Depuis septembre 2025, la marque a progressivement basculé vers un procédé de nickelage électrolytique bright-nickel, en remplacement du revêtement nickel mat utilisé jusqu'à présent sur la seconde génération. Concrètement, cela concerne les High Performance Heatspreaders AM5 de 3e génération, qui affichent désormais un aspect plus proche de ceux de la 1re génération. […]

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FEROCIOUS s'annonce pour le début du mois de décembre

Si cette période des fêtes, dégoulinante de bons sentiments, ne vous atteint pas, l'arrivée prochaine du jeu FEROCIOUS pourrait bien vous réjouir, avec l'opportunité de tuer des dinosaures, des mercenaires et flinguer cet écosystème, qui semble n'avoir qu'un unique but, vous tuer !Vous ouvrez les yeux sur une île inexplorée, luxuriante et imprévisible. Entre ruines antiques et prédateurs redoutables, chaque détail façonne votre survie. Adaptez-vous à ce monde vivant qui vous mettra au défi à chaque instant et transformez les dangers en opportunités. Dans cette aventure, affrontez mercenaires, dinosaures et mechas dans des combats intenses. Exploitez l'environnement pour fabriquer des armes et des équipements et adaptez votre stratégie à chaque menace. Chaque combat est un test ultime où seuls les plus rusés survivent !Échoué sur une île hostile, seule la survie compte. Prédateurs redoutables, environnements hostiles, ressources limitées : chaque pas est un défi. Explorez prudemment pour découvrir des passages cachés, des secrets et des équipements essentiels. Utilisez la nature à votre avantage : contrôlez des dinosaures pour attaquer vos ennemis, tracer des sentiers ou infiltrer des zones surveillées. Chaque rencontre peut être une opportunité… ou une menace. […]

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Un November Patch pour le jeu Fallout 4

Bethesda annonce le déploiement d'un November Patch pour son jeu Fallout 4. On nous précise que les équipes travaillent sur la résolution des soucis d'installation de certains DLC, ainsi que des plantages occasionnels, le studio met en avant l'arrivée prochaine du contenu gratuit "The Varmint Rifle", qui se trouve au fond d'une bouche d'égout, accompagné d'une série d'énigmes complexes, mais comme toujours dans les Terres désolées, vous n'êtes pas seul piégé ici-dessous. […]

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Duel de CPU à moins de 170 € : Core i5-12400F vs Ryzen 5 7500F pour jouer en FHD ?

Il y a ceux qui ont les ronds, et ceux qui ne les ont pas. Et parmi ceux qui les ont, tout le monde ne conçoit pas de mettre un gros tarif sur des pièces informatiques, surtout que les prix augmentent en cette fin d'année, montée majorée par une pénurie annoncée pour tout ce qui touche la mémoire (R...

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Ozone Hole Ranked As 5th Smallest In More Than 30 Years

Scientists report that the Antarctic ozone hole in 2025 is the fifth-smallest since 1992, thanks largely to decades of global restrictions on ozone-depleting chemicals under the Montreal Protocol. ABC News reports: The ozone hole reached its greatest one-day extent for 2025 in early September, measuring 8.83 million square miles, about 30% smaller than the largest hole on record in 2006. NOAA and NASA scientists emphasize that recent findings show efforts to limit ozone-depleting chemical compounds can have a significant impact. The regulations are established by the Montreal Protocol, which went into effect in 1992. Subsequent amendments are driving the gradual recovery of the ozone layer, which remains on track to fully recover later this century as countries worldwide replace harmful substances with safer alternatives. For decades, chlorofluorocarbons (CFCs) and other ozone-depleting compounds were widely used in aerosol sprays, foams, air conditioners and refrigerators, causing significant reductions in ozone levels. Natural factors, such as temperature and atmospheric circulation, also influence ozone concentrations and are likely to have contributed to a smaller ozone hole this year, according to researchers. "This year's hole would have been more than one million square miles larger if there was still as much chlorine in the stratosphere as there was 25 years ago," said Paul Newman, a senior scientist at the University of Maryland system and longtime leader of NASA's ozone research team.

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Hacker Conference Installed a Literal Antivirus Monitoring System

An anonymous reader quotes a report from Wired: Hacker conferences -- like all conventions -- are notorious for giving attendees a parting gift of mystery illness. To combat "con crud," New Zealand's premier hacker conference, Kawaiicon, quietly launched a real-time, room-by-room carbon dioxide monitoring system for attendees. To get the system up and running, event organizers installed DIY CO2 monitors throughout the Michael Fowler Centre venue before conference doors opened on November 6. Attendees were able to check a public online dashboard for clean air readings for session rooms, kids' areas, the front desk, and more, all before even showing up. "It's ALMOST like we are all nerds in a risk-based industry," the organizers wrote on the convention's website. "What they did is fantastic," Jeff Moss, founder of the Defcon and Black Hat security conferences, told WIRED. "CO2 is being used as an approximation for so many things, but there are no easy, inexpensive network monitoring solutions available. Kawaiicon building something to do this is the true spirit of hacking." [...] Kawaiicon's work began one month before the conference. In early October, organizers deployed a small fleet of 13 RGB Matrix Portal Room CO2 Monitors, an ambient carbon dioxide monitor DIY project adapted from US electronics and kit company Adafruit Industries. The monitors were connected to an Internet-accessible dashboard with live readings, daily highs and lows, and data history that showed attendees in-room CO2 trends. Kawaiicon tested its CO2 monitors in collaboration with researchers from the University of Otago's public health department. The Michael Fowler Centre is a spectacular blend of Scandinavian brutalism and interior woodwork designed to enhance sound and air, including two grand pou -- carved Mori totems -- next to the main entrance that rise through to the upper foyers. Its cathedral-like acoustics posed a challenge to Kawaiicon's air-hacking crew, which they solved by placing the RGB monitors in stereo. There were two on each level of the Main Auditorium (four total), two in the Renouf session space on level 1, plus monitors in the daycare and Kuracon (kids' hacker conference) areas. To top it off, monitors were placed in the Quiet Room, at the Registration Desk, and in the Green Room. Kawaiicon's attendees could quickly check the conditions before they arrived and decide how to protect themselves accordingly. At the event, WIRED observed attendees checking CO2 levels on their phones, masking and unmasking in different conference areas, and watching a display of all room readings on a dashboard at the registration desk. In each conference session room, small wall-mounted monitors displayed stoplight colors showing immediate conditions: green for safe, orange for risky, and red to show the room had high CO2 levels, the top level for risk. Colorful custom-made Kawaiicon posters by New Zealand artist Pepper Raccoon placed throughout the Michael Fowler Centre displayed a QR code, making the CO2 dashboard a tap away, no matter where they were at the conference. Resources, parts lists, and assembly guides can be found here.

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Mind-Altering 'Brain Weapons' No Longer Only Science Fiction, Say Researchers

Researchers warn that rapid advances in neuroscience, pharmacology, and AI are bringing "brain weapons" out of science fiction and into real-world plausibility. They argue current arms treaties don't adequately cover these emerging tools and call for a new, proactive framework to prevent the weaponization of the human mind. The Guardian reports: Michael Crowley and Malcolm Dando, of Bradford University, are about to publish a book that they believe should be a wake-up call to the world. [...] The book, published by the Royal Society of Chemistry, explores how advances in neuroscience, pharmacology and artificial intelligence are coming together to create a new threat. "We are entering an era where the brain itself could become a battlefield," said Crowley. "The tools to manipulate the central nervous system -- to sedate, confuse or even coerce -- are becoming more precise, more accessible and more attractive to states." The book traces the fascinating, if appalling, history of state-sponsored research into central nervous system (CNS)-acting chemicals. [...] The academics argue that the ability exists to create much more "sophisticated and targeted" weapons that would once have been unimaginable. Dando said: "The same knowledge that helps us treat neurological disorders could be used to disrupt cognition, induce compliance, or even in the future turn people into unwitting agents." The threat is "real and growing" but there are gaps in international arms control treaties preventing it from being tackled effectively, they say. [...] The book makes the case for a new "holistic arms control" framework, rather than relying on existing arms control treaties. It sets out a number of practical steps that could be taken, including establishing a working group on CNS-acting and broader incapacitating agents. Other proposals concern training, monitoring and definitions. "We need to move from reactive to proactive governance," said Dando. Both men acknowledge that we are learning more about the brain and the central nervous system, which is good for humanity. They said they were not trying to stifle scientific progress and it was about preventing malign intent. Crowley said: "This is a wake-up call. We must act now to protect the integrity of science and the sanctity of the human mind."

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