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Qualcomm est-il en train de pervertir l’esprit Arduino ?

On n'achète pas une communauté
Qualcomm est-il en train de pervertir l’esprit Arduino ?

Début octobre, Qualcomm a annoncé son intention de racheter Arduino, célèbre pour ses micro-ordinateurs. Des promesses avaient été faites sur l’indépendance de la structure et le respect de la communauté. Mais de récents changements dans les conditions d’utilisation ont créé une polémique.

Le 7 octobre, Qualcomm signait un accord « pour acquérir Arduino, entreprise leader dans le matériel et les logiciels open source ». Pour le géant de l’électronique, il s’agissait de renforcer son « portefeuille inégalé de technologies et produits d’informatique en périphérie (edge) ». Qualcomm s’empressait de préciser qu’Arduino conserverait une certaine indépendance, dont sa marque, ses outils et sa mission.

« Arduino préservera son approche ouverte et son esprit communautaire tout en débloquant une plateforme full-stack pour le développement moderne », affirmait ainsi Qualcomm. L’entreprise évoquait au passage les plus de 33 millions d’utilisateurs actifs de la communauté Arduino, qu’elle voulait rassurer. Le rachat leur permettrait ainsi d’accéder « à la puissante pile technologique de Qualcomm Technologies et à sa portée mondiale ». Au passage, Arduino lançait son Uno Q.

Des changements dans les conditions d’utilisation

Dans un billet publié il y a quelques jours sur LinkedIn, le compte d’Adafruit Industries – un revendeur bien connu d’électronique et de micro-ordinateurs – dit tout le mal qu’il pense de la réécriture des conditions d’utilisation et de la politique de confidentialité.

« Les nouveaux documents introduisent une licence irrévocable et perpétuelle sur tout ce que les utilisateurs téléversent, une surveillance étendue des fonctionnalités d’IA, une clause empêchant les utilisateurs d’identifier une possible violation de brevet, la conservation des noms d’utilisateurs pendant des années même après suppression de compte, et l’intégration de toutes les données utilisateur (y compris les mineurs) dans l’écosystème mondial de données de Qualcomm », fustige ainsi Adafruit.

Celle-ci critique plusieurs passages transformant une plateforme communautaire en « service d’entreprise strictement contrôlé » conçu pour récupérer autant de données que possible. Elle pointe notamment l’interdiction explicite de pratiquer la rétro-ingénierie, ou même de « s’engager dans toute autre activité conçue pour identifier les algorithmes et la logique de fonctionnement de la plateforme» (point 8.2). Adafruit regrette d’autant plus ce changement qu’Arduino est appréciée dans l’enseignement, la recherche, les militants de l’open source et les bidouilleurs.

Le reste du billet est cependant plus alchimique, Adafruit parlant des fraudes de Qualcomm, dont la condamnation récente de l’ancien vice-président Karim Arabi à quatre de prison pour fraude. Mais le résultat est là : des dizaines de commentaires négatifs et une condamnation sans équivoque de ces changements. Le billet d’Adafruit est rapidement relayé dans la presse, par exemple chez MiniMachines en France ou The Register au Royaume-Uni. Sans surprise, la levée de boucliers est immédiate, notamment sur Reddit. Le média britannique estimait d’ailleurs quelques jours après l’annonce du rachat que la situation évoluerait fortement pour Arduino.

Arduino n’est pas d’accord

Dans un billet publié le 21 novembre, Arduino nie cependant tout en bloc. La société se dit « reconnaissante » que sa communauté se soucie suffisamment d’elle pour lui faire remonter ses craintes.

« Soyons absolument clairs », enchaine toutefois l’entreprise, « nous étions open source bien avant que cela ne devienne à la mode. Nous n’allons pas changer maintenant. L’acquisition par Qualcomm ne modifie pas la manière dont les données utilisateurs sont traitées ni la manière dont nous appliquons nos principes open source ». La société ajoute qu’elle modifie régulièrement ses documents juridiques pour y faire refléter « de nouvelles fonctions, des évolutions de régulations et les meilleures pratiques ». Il ne s’agirait ainsi que d’une évolution de plus.

Effectivement, de nombreuses ressources Arduino sont sous licence GPLv3 ou AGPLv3, qui ne peuvent pas être changées d’un claquement de doigt. La société indique ainsi dans son propre billet que tout ce qui touche à l’open source, la rétro-ingénierie, la propriété des créations, les données et la confidentialité des mineurs ne change pas.

En fait, Arduino pointe que l’essentiel des changements, surtout sur la rétro-ingénierie, s’applique aux applications cloud SaaS (Software-as-a-Service) : « Tout ce qui était ouvert reste ouvert ». Et d’expliquer notamment que les lancements de l’Uno Q et d’Arduino App Lab, qui introduisent des fonctions dopées à l’IA optionnelles, ont obligé l’entreprise à mettre à jour ses conditions « pour refléter ces nouvelles capacités et encourager leur utilisation sûre, responsable et éthique ».

Pour Adafruit, ce n’est pas assez

De quoi apaiser les craintes ? Pas vraiment, comme l’ont montré Limor Fried, fondateur et ingénieur d’Adafruit, ainsi que Phillip Torrone, rédacteur en chef adjoint, chez Ars Technica. Ils estiment que le billet d’Arduino laisse « de nombreuses questions sans réponse ». Ils renouvellent la question sur la rétro-ingénierie et soulignent que la règle ne cadre pas avec une entreprise qui a bâti son succès sur l’open source.

Les deux responsables ciblent également les fonctions IA. Ils relèvent le manque d’information, Arduino ne précisant pas « quelles données de ces systèmes IA sont conservées, qui y a accès, et pourquoi cette collecte ne peut être refusée qu’en n’utilisant pas ces fonctions ». Ils soulignent aussi le passage sur la recherche éventuelle d’infractions aux brevets : « Aucune entreprise open source ne met dans ses conditions d’utilisation un texte interdisant aux utilisateurs d’identifier d’éventuels problèmes de brevets. Pourquoi cela a-t-il été ajouté, et qui l’a demandé ? ». Contactées par Ars Technica, ni Arduino ni Qualcomm n’ont souhaité répondre, renvoyant vers le billet de blog.

Arduino est désormais dans un problème de communication, dont il est complexe de sortir indemne. Tout changement dans les conditions d’utilisation est rapidement relayé, d’autant plus quand l’entreprise est spécialisée dans l’open source. Mozilla en a fait les frais en mars dernier, avec une volée de bois vert face à une communauté dans l’incompréhension.

Dans un article d’IEEE Spectrum daté du 18 octobre, l’analyste Leonard Lee indiquait à ce titre : « Je pense que la dernière chose que Qualcomm veut, c’est de saper la communauté des développeurs, parce que ce n’est pas un actif que vous achetez. Elle est changeante et peut disparaître en un clin d’œil si vous faites un mauvais pas. »

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☕️ Fuite de données personnelles chez Itelis (Axa) : nom, dossier, correction, numéro sécu…

Après Colis Privé en fin de semaine dernière, une nouvelle « information importante concernant la sécurité de vos données » vient d’être envoyée par Axa. L’assureur contacte des clients pour les informer qu’Itelis, « réseau de soins partenaire d’optique, a récemment été victime d’une cyberattaque ».

La conséquence : « certaines de vos données personnelles utilisées pour une prise en charge optique entre 2020 et le premier trimestre 2022 ont pu être exposées ». Cela concerne « vos nom et prénom, date de naissance, numéro de sécurité sociale, numéro de dossier, remboursement de santé optique, données de correction visuelle, et potentiellement numéro de téléphone ».

Itelis précise que « vos données bancaires, coordonnées postales, adresses e-mails, identifiant et mot de passe ne sont pas concernés ». L’entreprise ajoute que la CNIL a été notifiée comme l’y oblige la loi et qu’une plainte a été déposée auprès du Procureur de la République.

Le risque est toujours le même pour les clients : du phishing afin de récupérer davantage de données personnelles et/ou des données bancaires. Avec votre numéro de téléphone, votre nom et votre correction optique, une personne malintentionnée pourrait tenter de se faire passer pour un agent Axa. Prudence donc.

La société rappelle de rester « attentifs aux messages (e-mails, SMS, WhatsApp…) et aux appels téléphoniques qui ne proviennent pas de vos interlocuteurs habituels, en particulier si l’on vous demande d’effectuer une transaction sur vos contrats ».

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Qualcomm est-il en train de pervertir l’esprit Arduino ?

On n'achète pas une communauté
Qualcomm est-il en train de pervertir l’esprit Arduino ?

Début octobre, Qualcomm a annoncé son intention de racheter Arduino, célèbre pour ses micro-ordinateurs. Des promesses avaient été faites sur l’indépendance de la structure et le respect de la communauté. Mais de récents changements dans les conditions d’utilisation ont créé une polémique.

Le 7 octobre, Qualcomm signait un accord « pour acquérir Arduino, entreprise leader dans le matériel et les logiciels open source ». Pour le géant de l’électronique, il s’agissait de renforcer son « portefeuille inégalé de technologies et produits d’informatique en périphérie (edge) ». Qualcomm s’empressait de préciser qu’Arduino conserverait une certaine indépendance, dont sa marque, ses outils et sa mission.

« Arduino préservera son approche ouverte et son esprit communautaire tout en débloquant une plateforme full-stack pour le développement moderne », affirmait ainsi Qualcomm. L’entreprise évoquait au passage les plus de 33 millions d’utilisateurs actifs de la communauté Arduino, qu’elle voulait rassurer. Le rachat leur permettrait ainsi d’accéder « à la puissante pile technologique de Qualcomm Technologies et à sa portée mondiale ». Au passage, Arduino lançait son Uno Q.

Des changements dans les conditions d’utilisation

Dans un billet publié il y a quelques jours sur LinkedIn, le compte d’Adafruit Industries – un revendeur bien connu d’électronique et de micro-ordinateurs – dit tout le mal qu’il pense de la réécriture des conditions d’utilisation et de la politique de confidentialité.

« Les nouveaux documents introduisent une licence irrévocable et perpétuelle sur tout ce que les utilisateurs téléversent, une surveillance étendue des fonctionnalités d’IA, une clause empêchant les utilisateurs d’identifier une possible violation de brevet, la conservation des noms d’utilisateurs pendant des années même après suppression de compte, et l’intégration de toutes les données utilisateur (y compris les mineurs) dans l’écosystème mondial de données de Qualcomm », fustige ainsi Adafruit.

Celle-ci critique plusieurs passages transformant une plateforme communautaire en « service d’entreprise strictement contrôlé » conçu pour récupérer autant de données que possible. Elle pointe notamment l’interdiction explicite de pratiquer la rétro-ingénierie, ou même de « s’engager dans toute autre activité conçue pour identifier les algorithmes et la logique de fonctionnement de la plateforme» (point 8.2). Adafruit regrette d’autant plus ce changement qu’Arduino est appréciée dans l’enseignement, la recherche, les militants de l’open source et les bidouilleurs.

Le reste du billet est cependant plus alchimique, Adafruit parlant des fraudes de Qualcomm, dont la condamnation récente de l’ancien vice-président Karim Arabi à quatre de prison pour fraude. Mais le résultat est là : des dizaines de commentaires négatifs et une condamnation sans équivoque de ces changements. Le billet d’Adafruit est rapidement relayé dans la presse, par exemple chez MiniMachines en France ou The Register au Royaume-Uni. Sans surprise, la levée de boucliers est immédiate, notamment sur Reddit. Le média britannique estimait d’ailleurs quelques jours après l’annonce du rachat que la situation évoluerait fortement pour Arduino.

Arduino n’est pas d’accord

Dans un billet publié le 21 novembre, Arduino nie cependant tout en bloc. La société se dit « reconnaissante » que sa communauté se soucie suffisamment d’elle pour lui faire remonter ses craintes.

« Soyons absolument clairs », enchaine toutefois l’entreprise, « nous étions open source bien avant que cela ne devienne à la mode. Nous n’allons pas changer maintenant. L’acquisition par Qualcomm ne modifie pas la manière dont les données utilisateurs sont traitées ni la manière dont nous appliquons nos principes open source ». La société ajoute qu’elle modifie régulièrement ses documents juridiques pour y faire refléter « de nouvelles fonctions, des évolutions de régulations et les meilleures pratiques ». Il ne s’agirait ainsi que d’une évolution de plus.

Effectivement, de nombreuses ressources Arduino sont sous licence GPLv3 ou AGPLv3, qui ne peuvent pas être changées d’un claquement de doigt. La société indique ainsi dans son propre billet que tout ce qui touche à l’open source, la rétro-ingénierie, la propriété des créations, les données et la confidentialité des mineurs ne change pas.

En fait, Arduino pointe que l’essentiel des changements, surtout sur la rétro-ingénierie, s’applique aux applications cloud SaaS (Software-as-a-Service) : « Tout ce qui était ouvert reste ouvert ». Et d’expliquer notamment que les lancements de l’Uno Q et d’Arduino App Lab, qui introduisent des fonctions dopées à l’IA optionnelles, ont obligé l’entreprise à mettre à jour ses conditions « pour refléter ces nouvelles capacités et encourager leur utilisation sûre, responsable et éthique ».

Pour Adafruit, ce n’est pas assez

De quoi apaiser les craintes ? Pas vraiment, comme l’ont montré Limor Fried, fondateur et ingénieur d’Adafruit, ainsi que Phillip Torrone, rédacteur en chef adjoint, chez Ars Technica. Ils estiment que le billet d’Arduino laisse « de nombreuses questions sans réponse ». Ils renouvellent la question sur la rétro-ingénierie et soulignent que la règle ne cadre pas avec une entreprise qui a bâti son succès sur l’open source.

Les deux responsables ciblent également les fonctions IA. Ils relèvent le manque d’information, Arduino ne précisant pas « quelles données de ces systèmes IA sont conservées, qui y a accès, et pourquoi cette collecte ne peut être refusée qu’en n’utilisant pas ces fonctions ». Ils soulignent aussi le passage sur la recherche éventuelle d’infractions aux brevets : « Aucune entreprise open source ne met dans ses conditions d’utilisation un texte interdisant aux utilisateurs d’identifier d’éventuels problèmes de brevets. Pourquoi cela a-t-il été ajouté, et qui l’a demandé ? ». Contactées par Ars Technica, ni Arduino ni Qualcomm n’ont souhaité répondre, renvoyant vers le billet de blog.

Arduino est désormais dans un problème de communication, dont il est complexe de sortir indemne. Tout changement dans les conditions d’utilisation est rapidement relayé, d’autant plus quand l’entreprise est spécialisée dans l’open source. Mozilla en a fait les frais en mars dernier, avec une volée de bois vert face à une communauté dans l’incompréhension.

Dans un article d’IEEE Spectrum daté du 18 octobre, l’analyste Leonard Lee indiquait à ce titre : « Je pense que la dernière chose que Qualcomm veut, c’est de saper la communauté des développeurs, parce que ce n’est pas un actif que vous achetez. Elle est changeante et peut disparaître en un clin d’œil si vous faites un mauvais pas. »

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☕️ Fuite de données personnelles chez Itelis (Axa) : nom, dossier, correction, numéro sécu…

Après Colis Privé en fin de semaine dernière, une nouvelle « information importante concernant la sécurité de vos données » vient d’être envoyée par Axa. L’assureur contacte des clients pour les informer qu’Itelis, « réseau de soins partenaire d’optique, a récemment été victime d’une cyberattaque ».

La conséquence : « certaines de vos données personnelles utilisées pour une prise en charge optique entre 2020 et le premier trimestre 2022 ont pu être exposées ». Cela concerne « vos nom et prénom, date de naissance, numéro de sécurité sociale, numéro de dossier, remboursement de santé optique, données de correction visuelle, et potentiellement numéro de téléphone ».

Itelis précise que « vos données bancaires, coordonnées postales, adresses e-mails, identifiant et mot de passe ne sont pas concernés ». L’entreprise ajoute que la CNIL a été notifiée comme l’y oblige la loi et qu’une plainte a été déposée auprès du Procureur de la République.

Le risque est toujours le même pour les clients : du phishing afin de récupérer davantage de données personnelles et/ou des données bancaires. Avec votre numéro de téléphone, votre nom et votre correction optique, une personne malintentionnée pourrait tenter de se faire passer pour un agent Axa. Prudence donc.

La société rappelle de rester « attentifs aux messages (e-mails, SMS, WhatsApp…) et aux appels téléphoniques qui ne proviennent pas de vos interlocuteurs habituels, en particulier si l’on vous demande d’effectuer une transaction sur vos contrats ».

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China Launches An Emergency Lifeboat To Bring Three Astronauts Back To Earth

China launched an uncrewed Shenzhou 22 spacecraft to serve as an emergency lifeboat for three astronauts aboard the Tiangong space station after a docked return craft was found to have a cracked window likely caused by space debris. "A Long March 2F rocket fired its engines and lifted off with the Shenzhou 22 spacecraft, carrying cargo instead of a crew, at 11:11 pm EST Monday (04:11 UTC Tuesday)," reports Ars Technica. "The spacecraft docked with the Tiangong station nearly 250 miles (400 kilometers) above the Earth about three-and-a-half hours later." From the report: Chinese engineers worked fast to move up the launch of the Shenzhou 22, originally set to fly next year. On November 4, astronauts discovered one of the two crew ferry ships docked to the Tiangong station had a damaged window, likely from an impact with a small fragment of space junk. [...] Now, 20 days after the saga began, the Tiangong outpost again has a lifeboat for its long-term residents. Astronauts Zhang Lu, Fu Wei, and Zhang Hongzhang will return to Earth on the Shenzhou 22 spacecraft next year, soon after the arrival of their three replacements. The Tiangong astronauts will head outside the station on a spacewalk to inspect the damaged window on Shenzhou 20. Eventually, Shenzhou 20 will depart Tiangong and reenter the atmosphere with cargo. Assuming a smooth landing, Chinese engineers will have an opportunity to get a closer look at the damage on the ground to inform the design of future spacecraft. A preliminary assessment of the window indicates the crack is in the outermost layer of heat-insulating glass in Shenzhou 20's porthole window, according to Chinese state media. Engineers on the ground conducted simulations and wind tunnel ablation tests to determine whether the window might fail during reentry. "The results showed that the cracks would still propagate further," reported CCTV, China's government-run television network. "We held review meeting, and everyone agreed that ensuring the safe return of the astronauts was too risky with the glass damaged," Zhou said. While this crew is just one month into their planned six-month expedition, an emergency could force them to leave the station and return home at any time. Although remote, another collision with space junk, a major systems failure, or a medical emergency involving one of the astronauts could trigger an evacuation. That's why Chinese officials wanted to quickly launch Shenzhou 22 to give the crew a ticket home.The International Space Station follows the same policy, with SpaceX's Dragon spacecraft and Russian Soyuz ships serving as lifeboats until their crews' scheduled return to Earth.

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De pire en pire, le 12VHPWR fond dans le connecteur de la RTX 5090...

Hier clairement, nous étions au top du TOP de la destruction massive de connecteur 12VHPWR, avec des broches qui avaient fondues dans tous les sens... C'était clairement horrible, un spectacle d'horreur... Ce jour, nous avons le droit à un nouveau cas, encore une fois sur une RTX 5090, encore une fois avec un adapteur 3 PCIe 8 PIN vers un 12VHPWR et encore une fois avec une carte MSI. Mais cette fois, nous sommes sur une fonte de connecteur plus insidieuse. En fait, l'utilisateur a remarqué que sa carte graphique ne fonctionnait pas correctement et il a donc investigué. Et en regardant sa carte graphique de plus près, il a remarqué que le connecteur présentait des traces de brulures. […]

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Nouvelle récompense pour Battlefield 6 et le DLSS 4 disponible dans Project Motor Racing, Prologue: Go Wayback!

Cette semaine, trois nouveaux jeux compatibles DLSS font leur apparition : Project Motor Racing, Prologue: Go Wayback! et Whiskerwood permettant aux joueurs GeForce RTX d'accélérer les performances et d'améliorer les visuels. De plus, une nouvelle bande-annonce du gameplay de Tides of Annihilation a été dévoilée, un jeu qui sortira directement avec le DLSS 4. La Saison RTX est lancée ! Au programme : des récompenses exclusives, des cadeaux et du contenu in-game pour les joueurs GeForce RTX. Pour démarrer en beauté, récupérez gratuitement le skin d'arme Marksman SVK-8.6 DMR pour Battlefield 6 via l'application NVIDIA avec les GeForce Rewards. Il vous suffit d'ouvrir l'application NVIDIA, de cliquer sur « Échanger » dans le menu de gauche, et de suivre les étapes pour obtenir ce skin tant qu'il y en a encore en stock. […]

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Un patch 1.1.6 pour le jeu Assassin's Creed Shadows

Ubisoft annonce le déploiement d'un patch 1.1.6 pour son jeu Assassin's Creed Shadows, dont le poids est évalué à 11.17 Go sur PC. De nouvelles quêtes et défis sont déployés, mais surtout de nombreux bugs sont corrigés : Liste des corrections de bugs AVERTISSEMENT SPOILER Stabilité - Correction d'un problème qui provoquait le plantage du jeu lors du passage à l'onglet « Vendre des objets » dans certains menus. Gameplay - Correction des deux récompenses Tanuki Sumi-e afin qu'elles ne soient plus interverties. - La lame Odachi prisée du chasseur d'épées peut désormais être obtenue auprès du chasseur d'épées. - Les emplacements d'équipement ne seront plus réinitialisés automatiquement après avoir terminé des quêtes. - Les portes coulissantes n'empêcheront plus les joueurs d'invoquer des alliés. Vous pouvez désormais passer ! - Résolution d'un problème où le vendeur d'équipement de la vallée de Mibuno gardait certaines gravures pour lui. - Correction d'un problème de nom entre le faisan vert et le faisan cuivré, qui échangeaient parfois leurs personnalités. Bizarre... - Les gravures d'équipement d'Ezio se débloquent désormais correctement entre plusieurs sauvegardes. - Correction d'un problème où le joueur pouvait acheter plusieurs fois les mêmes cartes Karuta représentant des épées. - Correction d'un problème qui permettait à l'épée Katana des profondeurs d'exploiter une double transmogrification, permettant ainsi d'empiler quatre gravures. - Correction d'un problème qui rendait certains animaux de compagnie (lapin, cerf et biche, faisan vert et écureuil volant) impossibles à obtenir. - Les joueurs ne resteront plus bloqués lorsqu'ils tenteront de quitter l'entrepôt Miyataki. Sortez et touchez l'herbe ! […]

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NVIDIA aurait prévu une RTX 6000D

Dernièrement, NVIDIA a présenté sa RTX 6000 Pro, une carte graphique professionnelle qui se destine à ceux qui font de la production, de la création 3D ou encore de l'IA. Une carte qui est basée sur une puce Blackwell en GB202, comme la RTX 5090. Mais au niveau de sa configuration et de son prix, nous ne sommes pas sur les mêmes produits en fait. En effet, la RTX Pro 6000 embarque plus de Cuda Cores et plus de mémoire vidéo comme vous allez le constater. […]

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Des rumeurs croustillantes sur la bLLC, la future 3D V-Cache façon Intel ?!

La bLLC d'Intel sur les futurs processeurs Intel Nova Lake-S en socket LGA1954, nous avions déjà eu des rumeurs à son sujet faites par le sulfureux Moore's Law Is Dead. Il annonçait alors que cette bLLC ferait la bagatelle de 144 Mo, et serait installée comme le fait AMD au niveau d'une tuile de cœu...

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Crocs et Xbox : le combo que personne n'attendait et pourtant…

Aujourd'hui est un grand jour pour tout geek pantouflard qui se respecte ! Xbox et Crocs ont décidé d'unir leurs forces pour créer la paire la plus dangereusement confortable jamais pensée. Oui, dangereuse, car une fois vos pieds dedans, vous risquez d'oublier votre vie sociale, vos responsabilités… et même de manger, tellement vous serez bien posé devant la console. Ces Crocs édition gaming arrivent avec des “aérations haute performance” pour optimiser la circulation d'air pendant vos sessions intenses, et on murmure que marcher avec active un buff de +10 en détente et +5 en XP de style. Un partenariat qui prouve définitivement que le confort peut aussi être… pixelisé. […]

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Britain Plots Atomic Reboot As Datacenter Demand Surges

The UK is seeking to fast-track new atomic development to meet soaring energy demands driven by AI and electrification. According to a new report published by the government's Nuclear Regulatory Taskforce, excessive regulation has made Britain the most expensive place in the world to build nuclear projects. The report is calling for a sweeping overhaul to accelerate reactor construction -- everything from "streamlining regulation" to relaxing environmental and safety constraints. The Register reports: The document outlines 47 recommendations for the government, which come under five general areas: providing clearer leadership and direction for the nuclear sector; simplifying the regulatory approval process for atomic projects; reducing risk aversion; addressing incentives to delay progress; and working with the nuclear sector to speed delivery and boost innovation. Among the recommendations is that a Commission for Nuclear Regulation should be established, becoming a "unified decision maker" across all other regulators, planners, and approval bodies. The report also talks of reforming environmental and planning regimes to speed approvals, echoing the government's earlier decisions to streamline the planning process to make it easier for datacenter projects to get built. It recommends amending the cost cap for judicial reviews and limiting legal challenges to Nationally Strategic Infrastructure Projects (NSIPs), while indemnifying nuclear developers against any damages they might incur as a result of proceeding with their project while a judicial review is still being decided. Another recommendation that may be cause for concern is that the government should modify the Habitats Regulations to reduce costs. These are rules created to protect the most important and vulnerable natural sites and wildlife species across the UK. The report also states that radiation limits for workers are overly conservative and well below what could be appropriately considered "broadly acceptable," claiming that they are many times less than what the average person in the UK normally receives in a year.

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Plex Is Now Enforcing Remote Play Restrictions On TVs

Plex is beginning to enforce new restrictions on remote streaming for its TV apps, requiring either a Plex Pass or the cheaper Remote Watch Pass to watch media from servers outside your home network. How-To Geek reports: Plex is now rolling out the remote watch changes to its Roku TV app. This means that you will need a Plex Pass or Remote Watch Pass for your Plex account if you want to stream media from a server outside your home. If you're only watching media from your own server on the same local network as your Roku device, or the owner of the server you're streaming from has Plex Pass, you don't have to do anything. Plex says this change will come to the other TV apps in 2026, such as Fire TV, Apple TV, and Android TV. Presumably, that will happen when the redesigned app arrives on those platforms. Roku was just the first TV platform to get the new app, which caused a wave of complaints from users about removed functionality and a more clunky redesign. Plex is addressing some of those complaints with more updates, but adding another limitation at the same time isn't a great look. The Remote Watch Pass costs $2 per month or $20 per year, but there's no lifetime purchase option. You can also use a Plex Pass, which normally costs $7 per month, $70 per year, or $250 for a lifetime license. However, there's currently a 40% off sale for Plex Pass subscriptions.

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HP To Cut About 6,000 Jobs By 2028, Ramps Up AI Efforts

HP plans to cut 4,000-6,000 jobs by 2028 "as part of a plan to streamline operations and adopt artificial intelligence," reports Reuters. From the report: HP's teams focused on product development, internal operations and customer support will be impacted by the job cuts, CEO Enrique Lores said during a media briefing call. "We expect this initiative will create $1 billion in gross run rate savings over three years," Lores added. The company laid off an additional 1,000 to 2,000 employees in February, as part of a previously announced restructuring plan. Demand for AI-enabled PCs has continued to ramp externally, reaching over 30% of HP's shipments in the fourth quarter ended October 31.

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FreeBSD 15.0-RC4 Released Due To Last Minute Issues

FreeBSD 15.0-RC3 shipped just a few days ago as what was expected to be the final release candidate before FreeBSD 15.0 stable is officially unveiled next week. But squeezing out today is FreeBSD 15.0-RC4 to address last minute issues...
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Warner Music Group Partners With Suno To Offer AI Likenesses of Its Artists

Warner Music Group has reached a licensing deal with Suno that will let users create AI-generated music using the voices and likenesses of artists who opt in. WMG says participating artists will have "full control" over how their likeness and music are used. "These will be new creation experiences from artists who do opt in, which will open up new revenue streams for them and allow you to interact with them in new ways," Suno says, adding that users will be able to "build around" an artist's sounds "and ensure they get compensated." WMG is also dropping its previous lawsuit accusing Suno of scraping copyrighted material. "Along with the licensing agreement, Suno is planning to use licensed music from WMG to build next-gen music generation models that it claims will surpass its flagship v5 model," adds The Verge. "It will also start requiring users to have a paid account to download songs starting next year, with each tier providing a specific number of downloads each month." Further reading: First 'AI Music Creator' Signed by Record Label. More Ahead, or Just a Copyright Quandry?

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Google Maps Will Let You Hide Your Identity When Writing Reviews

An anonymous reader quotes a report from PCMag: Four new features are coming to Google Maps, including a way to hide your identity in reviews. Maps will soon let you use a nickname and select an alternative profile picture for online reviews, so you can rate a business without linking it to full name and Google profile photo. Google says it will monitor for "suspicious and fake reviews," and every review is still associated with an account on Google's backend, which it believes will discourage bad actors. Look for a new option under Your Profile that says Use a custom name & picture for posting. You'll then be able to pick an illustration to represent you and add a nickname. Google didn't explain why it is introducing anonymous reviews; it pitched the idea as a way to be a business's "Secret Santa." Some users are nervous to publicly post reviews for local businesses as it may be used to track their location or movements. It may encourage more people to contribute honest feedback to its platform, for better or worse. Further reading: Gemini AI To Transform Google Maps Into a More Conversational Experience

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Poland Probes Apple Again Over App Tracking Transparency Rules

Poland has launched a new antitrust investigation into Apple's App Tracking Transparency rules, questioning whether Apple misled users about privacy while giving its own apps a competitive advantage over third-party developers. AppleInsider reports: On November 25, Poland's UOKiK has started another investigation into App Tracking Transparency, and whether Apple had restricted competition in mobile advertising. Reuters reports that, to the anti-monopoly regulator, ATT may have limited advertisers' ability to collect user data for advertising purposes while simultaneously favoring Apple's ad program. On November 25, Poland's UOKiK has started another investigation into App Tracking Transparency, and whether Apple had restricted competition in mobile advertising. Reuters reports that, to the anti-monopoly regulator, ATT may have limited advertisers' ability to collect user data for advertising purposes while simultaneously favoring Apple's ad program. This is not the first time that Poland has looked into ATT rules. In December 2021, the regulator held a similar probe following criticism from advertisers. It's not clear what that complaint determined, or if it is still ongoing. Regardless, in the new complaint, the logic is that Apple had a competitive advantage since its own apps were not subject to ATT rules, but third-party apps did have to deal with ATT. Since Apple didn't visibly ask for consent for its first-party apps in the same way, there is a presumption that Apple's rules only applied to other companies. This is despite Apple's repeated insistence that it doesn't use the same kinds of collected data in its own apps and services for marketing purposes, as well as its stance on privacy in general. In short, Apple apps don't use the data, so it doesn't pop up a dialog box asking the user if the app can use the data. There is also the argument that, in setting up an account with Apple, users are providing blanket consent to the company. Implementing ATT on its own apps would therefore be a waste of time, since that consent was already granted. Apple said that it will work with the regulator on the matter, but warned that it could force them to withdraw the feature "to the detriment of European consumers."

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'AI Can't Think'

In an essay published in The Verge, Benjamin Riley argues that today's AI boom is built on a fundamental misunderstanding: language modeling is not the same as intelligence. "The problem is that according to current neuroscience, human thinking is largely independent of human language -- and we have little reason to believe ever more sophisticated modeling of language will create a form of intelligence that meets or surpasses our own," writes Riley. Slashdot reader RossCWilliams shares the report, writing: The article goes on to point out that we use language to communicate. We use it to create metaphors to describe our reasoning. That people who have lost their language ability can still show reasoning. That human beings create knowledge when they become dissatisfied with the current metaphor. Einstein's theory of relativity was not based on scientific research. He developed it as thought experiment because he was dissatisfied with the existing metaphor. It quotes someone who said, "common sense is a collection of dead metaphors." And that AI, at best, can rearrange those dead metaphors in interesting ways. But it will never be dissatisfied with the data it has or an existing metaphor. A different critique (PDF) has pointed out that even as a language model AI is flawed by its reliance on the internet. The languages used on the internet are unrepresentative of the languages in the world. And other languages contain unique descriptions/metaphors that are not found on the internet. My metaphor for what was discussed was the descriptions of the kinds of snow that exist in Inuit languages that describe qualities nowhere found in European languages. If those metaphors aren't found on the internet, AI will never be able create them. This does not mean that AI isn't useful. But it is not remotely human intelligence. That is just a poor metaphor. We need a better one. Benjamin Riley is the founder of Cognitive Resonance, a new venture to improve understanding of human cognition and generative AI.

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US Banks Scramble To Assess Data Theft After Hackers Breach Financial Tech Firm

An anonymous reader quotes a report from TechCrunch: Several U.S. banking giants and mortgage lenders are reportedly scrambling to assess how much of their customers' data was stolen during a cyberattack on a New York financial technology company earlier this month. SitusAMC, which provides technology for over a thousand commercial and real estate financiers, confirmed in a statement over the weekend that it had identified a data breach on November 12. The company said that unspecified hackers had stolen corporate data associated with its banking customers' relationship with SitusAMC, as well as "accounting records and legal agreements" during the cyberattack. The statement added that the scope and nature of the cyberattack "remains under investigation." SitusAMC said that the incident is "now contained," and that its systems are operational. The company said that no encrypting malware was used, suggesting that the hackers were focused on exfiltrating data from the company's systems rather than causing destruction. According to Bloomberg and CNN, citing sources, SitusAMC sent data breach notifications to several financial giants, including JPMorgan Chase, Citigroup, and Morgan Stanley. SitusAMC also counts pension funds and state governments as customers, according to its website. It's unclear how much data was taken, or how many U.S. banking consumers may be affected by the breach. Companies like SitusAMC may not be widely known outside of the financial world, but provide the mechanisms and technologies for its banking and real estate customers to comply with state and federal rules and regulations. In its role as a middleman for financial clients, the company handles vast amounts of non-public banking information on behalf of its customers. According to SitusAMC's website, the company processes billions of documents related to loans annually.

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