Vous vous rappelez du système LYNK+ ? Nous vous en avons déjà parlé à plusieurs reprises à H&Co, la dernière fois au mois d'octobre 2025 alors qu'un partenariat se jouait avec l'intégrateur PC Syscom. Après avoir durant longtemps envisagé de commercialiser sa solution de watercooling autonome di...
A proposal was raised a month ago for Fedora Linux 44 to replace the kernel's frame-buffer console "FBCON" with KMSCON in user-space. The Fedora Engineering and Steering Committee (FESCo) has now granted approval for making this change in Fedora 44 as part of a larger foal to eventually deprecate FBCON/FBDEV emulation in the kernel...
Dans le cadre de sa conférence annuelle re:Invent 2025, AWS a une nouvelle fois annoncé une longue suite d’améliorations liées à l’IA, dont sa famille de modèles Nova 2. De nouveaux agents ont également été présentés, ainsi que le service Forge, qui doit permettre la création de modèles Nova personnalisés.
La grand-messe annuelle d’AWS pour les développeurs bat actuellement son plein à Las Vegas (elle finit le 5 décembre). Comme toujours depuis quelques années, il n’est pratiquement question que d’intelligence artificielle, avec notamment le lancement de la famille Nova 2 pour cette cuvée 2025. On trouve aussi une flopée d’annonces pour les agents, et le lancement de la puce Trainium3 via des offres maison, comme nous l’avons déjà indiqué.
La famille Nova, un lot de modèles maison, revient cette année dans une version 2. Contrairement à l’année dernière où seuls des modèles texte avaient été lancés, AWS couvre cette fois tous les angles.
L’entreprise met particulièrement en avant son Nova 2 Lite, un petit modèle de raisonnement multimodal placé en face de Haiku 4.5 chez Anthropic, GPT 5 Mini chez OpenAI et Gemini 2.5 Flash chez Google (Gemini 3 n’a pour l’instant qu’une version Pro). Ce modèle Lite est présenté comme une alternative solide, pas un vainqueur toutes catégories, même s’il prend la tête dans environ deux tiers des benchmarks présentés.
Si Lite est surtout présenté comme le modèle plus rentable par AWS, d’autres sont présents. On trouve ainsi Nova 2 Pro, orienté vers les tâches complexes, tandis qu’Omni est la version à tout faire, capable de générer tous types de contenus. Ce modèle dispose notamment d’une fenêtre contextuelle d’un million de jetons, prend plus de 200 langues en compte en entrée et une dizaine en sortie. Comme toujours dans ces gammes de modèles, le prix grimpe avec les capacités et le nombre de paramètres.
On se souvient également qu’en avril dernier, AWS avait ajouté Nova Sonic à ses modèles pour viser les échanges vocaux. L’entreprise n’attend pas un an cette fois, Nova Sonic 2 prend déjà la relève. De manière prévisible, la nouvelle mouture présente des voix plus naturelles, de meilleures performances et une meilleure ouverture sur les agents. Comme pour Lite, AWS ne revendique pas la couronne dans tous les tests pour Sonic 2, mais une version plus aboutie du modèle et gérant un plus grand nombre de langues.
« Pour les développeurs, cela signifie que vous pouvez créer des applications qui servent des audiences mondiales sans avoir besoin de modèles vocaux distincts pour chaque langue. Une application de support client pourrait gérer un dialogue qui commence en anglais et passe à l’espagnol en plein milieu d’une conversation, tout en conservant le même flux et les mêmes caractéristiques vocales tout au long de la conversation », indique AWS dans un billet de blog.
En parallèle de ces nouveaux modèles, AWS a présenté Nova Forge, un service permettant aux clients de créer leurs propres modèles Nova. Selon AWS, Forge vient combler un vide, car les approches habituelles pour personnaliser les modèles – ingénierie des prompts, RAG, ajustement fin personnalisé, apprentissage par renforcement… – ont toutes des limites. Forge se propose donc de créer des modèles entrainés sur les données spécifiques de l’entreprise cliente pour obtenir de « vrais modèles personnalisés ». Toutes les étapes seront prises en charge selon AWS, dont le pré-entrainement, l’entrainement intermédiaire et l’affinage supervisé. Forge n’est pour l’instant disponible que dans la région US East (Virginie du Nord), celle-là même qui avait provoqué une vaste panne en octobre.
À noter qu’AWS annonce aussi la disponibilité sur Bedrock de 18 nouveaux modèles open source, dont ceux de la famille Mistral 3, tout juste lancée.
La guerre sur les capacités agentiques continue, avec d’abord un renforcement de la plateforme AgentCore AI, qui sert à les construire chez Amazon. L’un des principaux ajouts est la fonction Policy, qui permet aux utilisateurs de définir des limites pour les interactions avec les agents ou entre eux. Ces barrières sont ensuite intégrées à AgentCore Gateway, chargé de connecter les agents aux outils externes et désormais de vérifier que chaque action opère dans le cadre souhaité.
Gateway se dote d’ailleurs d’une suite de 13 systèmes d’évaluation préconçus pour les agents. Ils vérifient les opérations des agents sur des aspects standards, comme la sécurité et la précision des choix opérés. Des alertes peuvent être émises, mais AWS les présente également comme une manière de se faire la main en attendant la création de règles personnalisées.
On note aussi l’apparition de AgentCore Memory, qui vient ajouter de la mémoire aux agents. La fonction est faite pour autoriser ces derniers à bâtir un contexte autour de chaque utilisateur dans le temps. Les informations prises en compte peuvent être récupérées automatiquement (dates et heures des déplacements, préférences pour les hôtels…) ou imposées.
Kiro et ses compères
AWS en profite bien sûr pour lancer plusieurs nouveaux agents spécifiques, baptisés « agents frontières » : un pour l’écriture de code, un autre pour les processus de sécurité associés et un dernier pour automatiser les tâches de DevOps.
Le premier, Kiro, est le plus mis en avant. Il est censé apprendre avec le temps les préférences du développeur et pouvoir programmer seul ensuite pendant plusieurs jours, affirme AWS. L’entreprise va plus loin en indiquant que Kiro doit produire du code prêt pour la production. Ce développement se fait en revanche en suivant les règles de l’entreprise, qu’il faut donc renseigner. AWS baptise ce concept « développement piloté par les spécifications ». Et si le nom vous est familier, c’est parce que cet agent a été bâti sur les fondations de l’IDE du même nom, qui avait été annoncé en juillet.
Les deux autres agents, Security et DevOps, présentent des fonctions que l’on peut attendre dans ces contextes. Le premier travaille à vérifier la sécurité du code au fur et à mesure qu’il est écrit, s’occupe des tests ensuite et propose des solutions. Le second s’occupe lui aussi de tester le nouveau code, mais avec un accent sur les performances et la compatibilité avec d’autres éléments, logiciels ou matériels. On ne sait pas dans quelle mesure l’ensemble est fiable et permet de gérer les hallucinations, car ces trois nouveaux agents ne sont pour l’instant disponibles qu’en préversions.
Des usines d’IA en partenariat avec NVIDIA
AWS a également annoncé l’arrivée des « AI Factories ». Ces dernières sont une sorte de généralisation de l’offre « souveraine » lancée en Europe en juin, dont la première incarnation prendra place en Allemagne.
Le concept est globalement le même : une grande entreprise ou un gouvernement fournit le centre de données et l’électricité, et AWS fournit le système d’IA, avec possibilité d’établir des liens avec d’autres services AWS ou non. Cette offre a été construite en partenariat avec NVIDIA. Le client peut ainsi choisir entre les GPU Blackwell de cette dernière, les nouvelles puces Trainium3 d’AWS ou un mélange des deux. Dans son exposé, AWS assure que la solution est idéale pour les gros besoins en IA, sans avoir à se lancer dans la conception d’un système complet.
La partie « souveraineté » est censée être assurée par une séparation physique, avec des données ne quittant jamais le centre où ont lieu les opérations. « Les usines d’IA AWS sont conçues pour répondre aux normes de sécurité rigoureuses d’AWS, offrant aux gouvernements la confiance nécessaire pour gérer leurs charges de travail les plus sensibles à tous les niveaux de classification : non classifié, sensible, secret et top secret », affirme même AWS.
Comme on l’a vu toutefois à plusieurs reprises, tout dépend de ce que l’on entend par « souveraineté ». En Europe, le problème se situe surtout dans l’extraterritorialité de certaines lois, dont l’emblématique Cloud Act américain. Les lancements de certaines offres chez Microsoft et AWS ne semblent pas régler cette question. En France, les sociétés Bleu et S3ns semblent répondre à ces critères, car les briques logicielles sont fournies par Microsoft et Google, sans connexion aux clouds existants. Les deuxoffres ont passé le jalon J0 de la certification SecNumCloud de l’ANSSI, mais il faut encore que les démarches aboutissent.
Dans le cadre de sa conférence annuelle re:Invent 2025, AWS a une nouvelle fois annoncé une longue suite d’améliorations liées à l’IA, dont sa famille de modèles Nova 2. De nouveaux agents ont également été présentés, ainsi que le service Forge, qui doit permettre la création de modèles Nova personnalisés.
La grand-messe annuelle d’AWS pour les développeurs bat actuellement son plein à Las Vegas (elle finit le 5 décembre). Comme toujours depuis quelques années, il n’est pratiquement question que d’intelligence artificielle, avec notamment le lancement de la famille Nova 2 pour cette cuvée 2025. On trouve aussi une flopée d’annonces pour les agents, et le lancement de la puce Trainium3 via des offres maison, comme nous l’avons déjà indiqué.
La famille Nova, un lot de modèles maison, revient cette année dans une version 2. Contrairement à l’année dernière où seuls des modèles texte avaient été lancés, AWS couvre cette fois tous les angles.
L’entreprise met particulièrement en avant son Nova 2 Lite, un petit modèle de raisonnement multimodal placé en face de Haiku 4.5 chez Anthropic, GPT 5 Mini chez OpenAI et Gemini 2.5 Flash chez Google (Gemini 3 n’a pour l’instant qu’une version Pro). Ce modèle Lite est présenté comme une alternative solide, pas un vainqueur toutes catégories, même s’il prend la tête dans environ deux tiers des benchmarks présentés.
Si Lite est surtout présenté comme le modèle plus rentable par AWS, d’autres sont présents. On trouve ainsi Nova 2 Pro, orienté vers les tâches complexes, tandis qu’Omni est la version à tout faire, capable de générer tous types de contenus. Ce modèle dispose notamment d’une fenêtre contextuelle d’un million de jetons, prend plus de 200 langues en compte en entrée et une dizaine en sortie. Comme toujours dans ces gammes de modèles, le prix grimpe avec les capacités et le nombre de paramètres.
On se souvient également qu’en avril dernier, AWS avait ajouté Nova Sonic à ses modèles pour viser les échanges vocaux. L’entreprise n’attend pas un an cette fois, Nova Sonic 2 prend déjà la relève. De manière prévisible, la nouvelle mouture présente des voix plus naturelles, de meilleures performances et une meilleure ouverture sur les agents. Comme pour Lite, AWS ne revendique pas la couronne dans tous les tests pour Sonic 2, mais une version plus aboutie du modèle et gérant un plus grand nombre de langues.
« Pour les développeurs, cela signifie que vous pouvez créer des applications qui servent des audiences mondiales sans avoir besoin de modèles vocaux distincts pour chaque langue. Une application de support client pourrait gérer un dialogue qui commence en anglais et passe à l’espagnol en plein milieu d’une conversation, tout en conservant le même flux et les mêmes caractéristiques vocales tout au long de la conversation », indique AWS dans un billet de blog.
En parallèle de ces nouveaux modèles, AWS a présenté Nova Forge, un service permettant aux clients de créer leurs propres modèles Nova. Selon AWS, Forge vient combler un vide, car les approches habituelles pour personnaliser les modèles – ingénierie des prompts, RAG, ajustement fin personnalisé, apprentissage par renforcement… – ont toutes des limites. Forge se propose donc de créer des modèles entrainés sur les données spécifiques de l’entreprise cliente pour obtenir de « vrais modèles personnalisés ». Toutes les étapes seront prises en charge selon AWS, dont le pré-entrainement, l’entrainement intermédiaire et l’affinage supervisé. Forge n’est pour l’instant disponible que dans la région US East (Virginie du Nord), celle-là même qui avait provoqué une vaste panne en octobre.
À noter qu’AWS annonce aussi la disponibilité sur Bedrock de 18 nouveaux modèles open source, dont ceux de la famille Mistral 3, tout juste lancée.
La guerre sur les capacités agentiques continue, avec d’abord un renforcement de la plateforme AgentCore AI, qui sert à les construire chez Amazon. L’un des principaux ajouts est la fonction Policy, qui permet aux utilisateurs de définir des limites pour les interactions avec les agents ou entre eux. Ces barrières sont ensuite intégrées à AgentCore Gateway, chargé de connecter les agents aux outils externes et désormais de vérifier que chaque action opère dans le cadre souhaité.
Gateway se dote d’ailleurs d’une suite de 13 systèmes d’évaluation préconçus pour les agents. Ils vérifient les opérations des agents sur des aspects standards, comme la sécurité et la précision des choix opérés. Des alertes peuvent être émises, mais AWS les présente également comme une manière de se faire la main en attendant la création de règles personnalisées.
On note aussi l’apparition de AgentCore Memory, qui vient ajouter de la mémoire aux agents. La fonction est faite pour autoriser ces derniers à bâtir un contexte autour de chaque utilisateur dans le temps. Les informations prises en compte peuvent être récupérées automatiquement (dates et heures des déplacements, préférences pour les hôtels…) ou imposées.
Kiro et ses compères
AWS en profite bien sûr pour lancer plusieurs nouveaux agents spécifiques, baptisés « agents frontières » : un pour l’écriture de code, un autre pour les processus de sécurité associés et un dernier pour automatiser les tâches de DevOps.
Le premier, Kiro, est le plus mis en avant. Il est censé apprendre avec le temps les préférences du développeur et pouvoir programmer seul ensuite pendant plusieurs jours, affirme AWS. L’entreprise va plus loin en indiquant que Kiro doit produire du code prêt pour la production. Ce développement se fait en revanche en suivant les règles de l’entreprise, qu’il faut donc renseigner. AWS baptise ce concept « développement piloté par les spécifications ». Et si le nom vous est familier, c’est parce que cet agent a été bâti sur les fondations de l’IDE du même nom, qui avait été annoncé en juillet.
Les deux autres agents, Security et DevOps, présentent des fonctions que l’on peut attendre dans ces contextes. Le premier travaille à vérifier la sécurité du code au fur et à mesure qu’il est écrit, s’occupe des tests ensuite et propose des solutions. Le second s’occupe lui aussi de tester le nouveau code, mais avec un accent sur les performances et la compatibilité avec d’autres éléments, logiciels ou matériels. On ne sait pas dans quelle mesure l’ensemble est fiable et permet de gérer les hallucinations, car ces trois nouveaux agents ne sont pour l’instant disponibles qu’en préversions.
Des usines d’IA en partenariat avec NVIDIA
AWS a également annoncé l’arrivée des « AI Factories ». Ces dernières sont une sorte de généralisation de l’offre « souveraine » lancée en Europe en juin, dont la première incarnation prendra place en Allemagne.
Le concept est globalement le même : une grande entreprise ou un gouvernement fournit le centre de données et l’électricité, et AWS fournit le système d’IA, avec possibilité d’établir des liens avec d’autres services AWS ou non. Cette offre a été construite en partenariat avec NVIDIA. Le client peut ainsi choisir entre les GPU Blackwell de cette dernière, les nouvelles puces Trainium3 d’AWS ou un mélange des deux. Dans son exposé, AWS assure que la solution est idéale pour les gros besoins en IA, sans avoir à se lancer dans la conception d’un système complet.
La partie « souveraineté » est censée être assurée par une séparation physique, avec des données ne quittant jamais le centre où ont lieu les opérations. « Les usines d’IA AWS sont conçues pour répondre aux normes de sécurité rigoureuses d’AWS, offrant aux gouvernements la confiance nécessaire pour gérer leurs charges de travail les plus sensibles à tous les niveaux de classification : non classifié, sensible, secret et top secret », affirme même AWS.
Comme on l’a vu toutefois à plusieurs reprises, tout dépend de ce que l’on entend par « souveraineté ». En Europe, le problème se situe surtout dans l’extraterritorialité de certaines lois, dont l’emblématique Cloud Act américain. Les lancements de certaines offres chez Microsoft et AWS ne semblent pas régler cette question. En France, les sociétés Bleu et S3ns semblent répondre à ces critères, car les briques logicielles sont fournies par Microsoft et Google, sans connexion aux clouds existants. Les deuxoffres ont passé le jalon J0 de la certification SecNumCloud de l’ANSSI, mais il faut encore que les démarches aboutissent.
schwit1 shares a report from CNN: A private Chinese space firm successfully sent its Zhuque-3 rocket to orbit but failed in its historic attempt to re-land the rocket booster Wednesday -- the first such trial by a Chinese firm as the country's growing commercial space sector races to catch up with American rivals like SpaceX. The rocket entered orbit as planned, but its first stage did not successfully return to a landing site, instead crashing down, the company said in a statement.
"An anomaly occurred after the first-stage engine ignited during the landing phase, preventing a soft landing on the designated recovery pad," the statement said. "The debris landed at the edge of the recovery area, resulting in a failed recovery test." The team would "conduct a comprehensive review" and continue to "advance the verification and application of reusable rocket technology in future missions," the statement added. You can watch a video of the launch and subsequent crash here.
Not exactly a big surprise but the recently released Linux 6.18 kernel is now officially promoted to being this year's Long Term Support "LTS" kernel...
The pull requests landing the power management subsystem updates for Linux 6.19 along with the ACPI and thermal control code have landed. There is new hardware support, Microsoft ACPI Fan Extensions support, and other new features for Linux power management in this new kernel...
Trois personnes sont poursuivies par la police sud-coréenne pour avoir hacké plus de 120 000 caméras IP et s’être servi des flux vidéo récupérés pour produire et vendre des images à caractère sexuel.
Accusées d’avoir hacké plus de 120 000 caméras de foyers et d’entreprises et d’avoir utilisé les images récupérées pour fabriquer des contenus d’exploitation sexuelle, quatre personnes ont été arrêtées par la police sud-coréenne. Les contenus étaient ensuite diffusés sur des sites web à l’étranger.
Ce 30 novembre, la police a déclaré que les malfaiteurs avaient utilisé les vulnérabilités de caméras IP, notamment en recourant à des mots de passe simples, avec des répétitions de caractères ou des séries de chiffres consécutifs.
Création et diffusion de contenu d’exploitation sexuelle
Parmi les caméras touchées, certaines étaient installées dans des foyers privés, dans des salles de karaoké, dans un studio de pilates ou encore dans une clinique gynécologique, rapporte la BBC. Peu onéreux, ces objets sont utilisés partout sur la planète et présentent souvent des vulnérabilités.
Les auteurs du hack ont agi indépendamment les uns des autres, indique encore la police sud-coréenne. L’un est accusé d’avoir hacké 63 000 caméras, produit 545 vidéos d’exploitation sexuelle et d’avoir vendu l’équivalent de 35 millions de wons (plus de 20 000 euros) de ces contenus numériques. Un autre est poursuivi pour le hack de 70 000 caméras et la vente de 648 vidéos pour 18 millions de wons (plus de 10 500 euros). À eux deux, ils auraient produit 62 % des vidéos diffusées l’an dernier sur un site accusé de diffuser des captations illégales de flux issus de caméras IP.
L’un des suspects arrêtés est poursuivi pour avoir violé les lois locales en termes de hacking. Trois des quatre suspects risquent par ailleurs des poursuites pour la création et la vente des contenus à caractère sexuel, dont certaines impliquent des mineurs. Le quatrième a été relâché.
Un phénomène récurrent
Cachées dans les toilettes publiques, les hôtels, l’espace public… en Corée du Sud, les scandales provoqués par l’installation de caméras dans des lieux indus ou l’exploitation illégale des flux vidéo enregistrés se sont produits à répétition, ces dernières années, au point que les femmes descendent dans la rue pour protester contre le phénomène. Entre 2011 et 2022, la police a réalisé près de 50 000 arrestations liées à l’usage de caméras pour créer des contenus ouvertement sexuels, rapporte le New-York Times.
En 2024, le ministère coréen des Sciences alertait sur le fait que les caméras IP achetées hors du pays, et notamment en Chine, risquaient de présenter des failles de sécurité dans la mesure où elles ne remplissaient pas les obligations imposées par la loi coréenne.
Ce mardi, l’institution déclarait étudier une proposition de loi qui obligerait le blocage des caméras personnelles tant que leurs utilisateurs n’auraient pas mis en place un identifiant et un mot de passe complexes.
Un rapport de l’Australian Strategic Policy Institute montre comment la Chine utilise l’IA générative pour transformer son système de contrôle de la population en un instrument encore plus précis pour renforcer la désinformation et la surveillance biométrique. Le marché de l’innovation créé par le pouvoir « permet aux entreprises de se conformer plus facilement et à moindre coût aux obligations de censure ».
L’utilisation de l’IA en Chine pour la surveillance de la population n’est pas nouvelle. Concernant l’IA générative, dès la sortie de DeepSeek-R1, on pouvait constater une censure au sujet de Taïwan, de la répression de la place de Tian’Anmen en 1989 ou de Xi Jinping, notamment.
Mais, selon l’Australian Strategic Policy Institute (ASPI, un think tank australien financé essentiellement par son gouvernement), la Chine s’appuie maintenant grandement sur les LLM pour automatiser la censure, renforcer la surveillance et réprimer préventivement la dissidence. Ainsi, elle peut transformer son système de contrôle étatique « en un instrument de précision permettant de gérer la population et de cibler des groupes à l’intérieur et à l’extérieur du pays ».
Dans l’introduction de son rapport [PDF], l’ASPI signale déjà l’importance du jeu sémantique des autorités chinoises qui utilisent le terme de « sureté de l’IA » (AI safety en anglais) non pas comme un concept de protection des utilisateurs contre les dangers ou les biais, mais pour s’assurer que l’IA serve les valeurs fondamentales censées être défendues par le régime et la stabilité politique de l’État.
Il ajoute que « depuis le plan de développement de l’intelligence artificielle de nouvelle génération (2017) du Conseil d’État, la politique chinoise insiste sur le fait que l’IA doit être « sûre, fiable et contrôlable ». Cette formulation place le développement de l’IA au cœur des priorités de l’État en matière de sécurité et de stabilité. La réglementation exige des fournisseurs qu’ils se conforment aux « valeurs socialistes fondamentales » et interdit les productions qui « incitent à la subversion du pouvoir de l’État » ou « nuisent à l’image nationale » ». Ainsi, tout le thème de la sécurité et de la sureté de l’IA est perçu, en Chine, comme l’obligation de protéger le régime.
Une censure par le silence la plupart du temps
C’est dans ce sens que s’inscrit la censure mise en place dans les modèles de langage développés en Chine. L’ASPI a poussé un peu plus loin les tests sur cette censure en interrogeant les différents modèles non pas sur des textes mais sur l’analyse d’images. Ainsi, le think tank a testé le modèle Qwen d’Alibaba et GLM de Z.ia, via le service en ligne de chacune des entreprises chinoises en tant que fournisseur d’inférence. L’ASPI explique que la forme la plus directe de censure est le refus de réponse.
Qwen n’a répondu qu’à moins de 30 % des prompts contenant ce que le think tank appelle des « images politiquement sensibles », qui vont d’une photo d’Henri Cartier-Bresson d’une délégation de travailleurs défilant dans la province du Gansu pendant le Grand Bond en avant utilisée par le New Yorker à celle d’une banderole de Black Lives Matter, en passant par l’illustration des mesures anti-covid en 2022 en Chine.
L’ASPI remarque notamment la différence du taux de réponses en comparant ces résultats avec les réponses de Qwen hébergé chez Novita, un fournisseur états-unien. On peut aussi voir que le modèle a tendance à moins répondre lorsqu’il est interrogé en chinois qu’en anglais.
Lorsque les modèles chinois répondent, leur description des images a tendance à mettre en sourdine certains éléments. Ainsi, pour décrire l’imagerie du massacre de la place Tian’Anmen, Qwen, GLM ou Ernie évoquent très peu la censure, la répression, les demandes de plus de démocratie et les détails factuels par rapport à ChatGPT et Gemini. Par contre, les modèles chinois vont avoir tendance à générer des justifications de la répression :
Les chercheurs de l’ASPI ont aussi constaté des différences parfois importantes dans les réponses données par les chatbots chinois entre les réponses faites lorsqu’ils sont utilisés en chinois ou en anglais : « Qwen a présenté la plus grande divergence interlinguistique, en particulier pour les images liées au génocide ouïghour, au Falun Gong [mouvement spirituel réprimé en Chine, ndlr] et à l’indépendance du Tibet ».
La censure dans les modèles est, selon eux, un mélange entre toutes ces techniques. L’ASPI résume dans un tableau les différents problèmes pour chaque modèle (un représente l’existence de censure dans les réponses du modèle) :
« La menace réside moins dans la propagande ouverte que dans l’effacement silencieux, lorsque la machine qui décrit la réalité commence à décider quelles parties de la réalité peuvent être vues », pointe l’ASPI.
Un marché concurrentiel de la censure
Cette censure est visible à travers les contenus en ligne, explique le think tank : « en Chine, l’IA effectue désormais une grande partie du travail de censure en ligne, analysant d’énormes volumes de contenu numérique, signalant les violations potentielles et supprimant les contenus interdits en quelques secondes. Cependant, le système dépend toujours des modérateurs de contenu pour fournir le jugement culturel et politique qui fait défaut aux algorithmes ».
Après avoir analysé la façon dont les « modérateurs de contenus » (ByteDance, Tencent et Baidu) utilisent l’IA générative pour effectuer cette tâche, le think tank explique que « grâce aux progrès réalisés dans le domaine de l’IA, le système chinois de censure en ligne a évolué vers un mécanisme de contrôle plus sophistiqué sur le plan technologique, mieux intégré sur le plan commercial et plus adaptable sur le plan politique ». L’ASPI affirme que l’IA n’a pas remplacé les censeurs humains, mais qu’elle a permis « un modèle hybride à la fois évolutif et capable de s’adapter à l’évolution des priorités ».
« Ce qui était au départ un régime réglementaire dirigé par le Parti et l’État s’est transformé en un marché concurrentiel, dans lequel les entreprises privées innovent et réalisent des profits en alignant leurs technologies sur les objectifs du Parti communiste chinois », explique le think tank :
« Dans le même temps, la main-d’œuvre humaine peu rémunérée qui entraine, supervise et perfectionne ces systèmes améliorés par l’IA reste indispensable, garantissant que les limites de la liberté d’expression évoluent en fonction des changements politiques ».
Dans son rapport, le think tank décrit aussi un système judiciaire chinois envahi par l’IA depuis l’arrivée des modèles de langage. « Un accusé appréhendé grâce à la surveillance basée sur l’IA et jugé dans une salle d’audience assistée par l’IA peut alors être condamné, sur recommandation d’un système d’IA, à une peine dans une « prison intelligente » (智慧监狱) dotée de nombreuses technologies intelligentes », explique le rapport.
Dans un email envoyé à ses agents le 2 décembre au soir qu’a obtenu Next, la direction du CNRS a annoncé l’ « ouverture d’Emmy, agent conversationnel en intelligence artificielle générative, pour les agents CNRS ».
Accessible via un portail du centre de recherche à partir du 16 décembre 2025, ce chatbot utilisera les modèles de Mistral AI, « grâce à un accord passé » avec l’entreprise, explique la DSI du CNRS.
Dans sa première version accessible aux agents, la DSI met en avant les fonctionnalités suivantes :
traduction de textes en toutes langues ;
synthèses de documents ;
aide à la reformulation ;
aide à la réflexion ;
recherche sur le web ;
reconnaissance de textes et d’images ;
mode « raisonnement » : l’IA traite la question de l’utilisateur étape par étape afin de donner une réponse plus pertinente et plus complète ;
collections de documents : permet d’ajouter des documents externes pour contextualiser la réflexion (par exemple un chercheur peut télécharger ses publications pour permettre à l’IA de contextualiser et enrichir ses réponses).
Une page présentant le projet est en ligne depuis tout juste un an.
Le prénom féminin (comme Tay, Siri ou encore Alexa) utilisé pour ce chatbot est présenté comme une référence à la mathématicienne allemande Emmy Noether.
Dans son message, la DSI explique qu’ un « module de sensibilisation à l’intelligence artificielle ainsi que des recommandations d’usage de l’IA générative au CNRS » seront proposés aux agents « d’ici le 16 décembre pour garantir une utilisation d’Emmy dans un cadre sécurisé et adapté ».
Elle ajoute qu’une attestation de suivi de ce module devra être présentée pour accéder à Emmy et qu’ « au regard des risques avérés que présentent les autres outils d’IA en cloud public sur la confidentialité des données et la protection du patrimoine informationnel de l’établissement, tout autre outil d’agent conversationnel en IA générative sera désormais proscrit au CNRS ».
La direction du centre de recherche ne donne par contre pas d’information à ces agents sur le budget consacré à l’accord passé avec Mistral AI.
Trois personnes sont poursuivies par la police sud-coréenne pour avoir hacké plus de 120 000 caméras IP et s’être servi des flux vidéo récupérés pour produire et vendre des images à caractère sexuel.
Accusées d’avoir hacké plus de 120 000 caméras de foyers et d’entreprises et d’avoir utilisé les images récupérées pour fabriquer des contenus d’exploitation sexuelle, quatre personnes ont été arrêtées par la police sud-coréenne. Les contenus étaient ensuite diffusés sur des sites web à l’étranger.
Ce 30 novembre, la police a déclaré que les malfaiteurs avaient utilisé les vulnérabilités de caméras IP, notamment en recourant à des mots de passe simples, avec des répétitions de caractères ou des séries de chiffres consécutifs.
Création et diffusion de contenu d’exploitation sexuelle
Parmi les caméras touchées, certaines étaient installées dans des foyers privés, dans des salles de karaoké, dans un studio de pilates ou encore dans une clinique gynécologique, rapporte la BBC. Peu onéreux, ces objets sont utilisés partout sur la planète et présentent souvent des vulnérabilités.
Les auteurs du hack ont agi indépendamment les uns des autres, indique encore la police sud-coréenne. L’un est accusé d’avoir hacké 63 000 caméras, produit 545 vidéos d’exploitation sexuelle et d’avoir vendu l’équivalent de 35 millions de wons (plus de 20 000 euros) de ces contenus numériques. Un autre est poursuivi pour le hack de 70 000 caméras et la vente de 648 vidéos pour 18 millions de wons (plus de 10 500 euros). À eux deux, ils auraient produit 62 % des vidéos diffusées l’an dernier sur un site accusé de diffuser des captations illégales de flux issus de caméras IP.
L’un des suspects arrêtés est poursuivi pour avoir violé les lois locales en termes de hacking. Trois des quatre suspects risquent par ailleurs des poursuites pour la création et la vente des contenus à caractère sexuel, dont certaines impliquent des mineurs. Le quatrième a été relâché.
Un phénomène récurrent
Cachées dans les toilettes publiques, les hôtels, l’espace public… en Corée du Sud, les scandales provoqués par l’installation de caméras dans des lieux indus ou l’exploitation illégale des flux vidéo enregistrés se sont produits à répétition, ces dernières années, au point que les femmes descendent dans la rue pour protester contre le phénomène. Entre 2011 et 2022, la police a réalisé près de 50 000 arrestations liées à l’usage de caméras pour créer des contenus ouvertement sexuels, rapporte le New-York Times.
En 2024, le ministère coréen des Sciences alertait sur le fait que les caméras IP achetées hors du pays, et notamment en Chine, risquaient de présenter des failles de sécurité dans la mesure où elles ne remplissaient pas les obligations imposées par la loi coréenne.
Ce mardi, l’institution déclarait étudier une proposition de loi qui obligerait le blocage des caméras personnelles tant que leurs utilisateurs n’auraient pas mis en place un identifiant et un mot de passe complexes.
Un rapport de l’Australian Strategic Policy Institute montre comment la Chine utilise l’IA générative pour transformer son système de contrôle de la population en un instrument encore plus précis pour renforcer la désinformation et la surveillance biométrique. Le marché de l’innovation créé par le pouvoir « permet aux entreprises de se conformer plus facilement et à moindre coût aux obligations de censure ».
L’utilisation de l’IA en Chine pour la surveillance de la population n’est pas nouvelle. Concernant l’IA générative, dès la sortie de DeepSeek-R1, on pouvait constater une censure au sujet de Taïwan, de la répression de la place de Tian’Anmen en 1989 ou de Xi Jinping, notamment.
Mais, selon l’Australian Strategic Policy Institute (ASPI, un think tank australien financé essentiellement par son gouvernement), la Chine s’appuie maintenant grandement sur les LLM pour automatiser la censure, renforcer la surveillance et réprimer préventivement la dissidence. Ainsi, elle peut transformer son système de contrôle étatique « en un instrument de précision permettant de gérer la population et de cibler des groupes à l’intérieur et à l’extérieur du pays ».
Dans l’introduction de son rapport [PDF], l’ASPI signale déjà l’importance du jeu sémantique des autorités chinoises qui utilisent le terme de « sureté de l’IA » (AI safety en anglais) non pas comme un concept de protection des utilisateurs contre les dangers ou les biais, mais pour s’assurer que l’IA serve les valeurs fondamentales censées être défendues par le régime et la stabilité politique de l’État.
Il ajoute que « depuis le plan de développement de l’intelligence artificielle de nouvelle génération (2017) du Conseil d’État, la politique chinoise insiste sur le fait que l’IA doit être « sûre, fiable et contrôlable ». Cette formulation place le développement de l’IA au cœur des priorités de l’État en matière de sécurité et de stabilité. La réglementation exige des fournisseurs qu’ils se conforment aux « valeurs socialistes fondamentales » et interdit les productions qui « incitent à la subversion du pouvoir de l’État » ou « nuisent à l’image nationale » ». Ainsi, tout le thème de la sécurité et de la sureté de l’IA est perçu, en Chine, comme l’obligation de protéger le régime.
Une censure par le silence la plupart du temps
C’est dans ce sens que s’inscrit la censure mise en place dans les modèles de langage développés en Chine. L’ASPI a poussé un peu plus loin les tests sur cette censure en interrogeant les différents modèles non pas sur des textes mais sur l’analyse d’images. Ainsi, le think tank a testé le modèle Qwen d’Alibaba et GLM de Z.ia, via le service en ligne de chacune des entreprises chinoises en tant que fournisseur d’inférence. L’ASPI explique que la forme la plus directe de censure est le refus de réponse.
Qwen n’a répondu qu’à moins de 30 % des prompts contenant ce que le think tank appelle des « images politiquement sensibles », qui vont d’une photo d’Henri Cartier-Bresson d’une délégation de travailleurs défilant dans la province du Gansu pendant le Grand Bond en avant utilisée par le New Yorker à celle d’une banderole de Black Lives Matter, en passant par l’illustration des mesures anti-covid en 2022 en Chine.
L’ASPI remarque notamment la différence du taux de réponses en comparant ces résultats avec les réponses de Qwen hébergé chez Novita, un fournisseur états-unien. On peut aussi voir que le modèle a tendance à moins répondre lorsqu’il est interrogé en chinois qu’en anglais.
Lorsque les modèles chinois répondent, leur description des images a tendance à mettre en sourdine certains éléments. Ainsi, pour décrire l’imagerie du massacre de la place Tian’Anmen, Qwen, GLM ou Ernie évoquent très peu la censure, la répression, les demandes de plus de démocratie et les détails factuels par rapport à ChatGPT et Gemini. Par contre, les modèles chinois vont avoir tendance à générer des justifications de la répression :
Les chercheurs de l’ASPI ont aussi constaté des différences parfois importantes dans les réponses données par les chatbots chinois entre les réponses faites lorsqu’ils sont utilisés en chinois ou en anglais : « Qwen a présenté la plus grande divergence interlinguistique, en particulier pour les images liées au génocide ouïghour, au Falun Gong [mouvement spirituel réprimé en Chine, ndlr] et à l’indépendance du Tibet ».
La censure dans les modèles est, selon eux, un mélange entre toutes ces techniques. L’ASPI résume dans un tableau les différents problèmes pour chaque modèle (un représente l’existence de censure dans les réponses du modèle) :
« La menace réside moins dans la propagande ouverte que dans l’effacement silencieux, lorsque la machine qui décrit la réalité commence à décider quelles parties de la réalité peuvent être vues », pointe l’ASPI.
Un marché concurrentiel de la censure
Cette censure est visible à travers les contenus en ligne, explique le think tank : « en Chine, l’IA effectue désormais une grande partie du travail de censure en ligne, analysant d’énormes volumes de contenu numérique, signalant les violations potentielles et supprimant les contenus interdits en quelques secondes. Cependant, le système dépend toujours des modérateurs de contenu pour fournir le jugement culturel et politique qui fait défaut aux algorithmes ».
Après avoir analysé la façon dont les « modérateurs de contenus » (ByteDance, Tencent et Baidu) utilisent l’IA générative pour effectuer cette tâche, le think tank explique que « grâce aux progrès réalisés dans le domaine de l’IA, le système chinois de censure en ligne a évolué vers un mécanisme de contrôle plus sophistiqué sur le plan technologique, mieux intégré sur le plan commercial et plus adaptable sur le plan politique ». L’ASPI affirme que l’IA n’a pas remplacé les censeurs humains, mais qu’elle a permis « un modèle hybride à la fois évolutif et capable de s’adapter à l’évolution des priorités ».
« Ce qui était au départ un régime réglementaire dirigé par le Parti et l’État s’est transformé en un marché concurrentiel, dans lequel les entreprises privées innovent et réalisent des profits en alignant leurs technologies sur les objectifs du Parti communiste chinois », explique le think tank :
« Dans le même temps, la main-d’œuvre humaine peu rémunérée qui entraine, supervise et perfectionne ces systèmes améliorés par l’IA reste indispensable, garantissant que les limites de la liberté d’expression évoluent en fonction des changements politiques ».
Dans son rapport, le think tank décrit aussi un système judiciaire chinois envahi par l’IA depuis l’arrivée des modèles de langage. « Un accusé appréhendé grâce à la surveillance basée sur l’IA et jugé dans une salle d’audience assistée par l’IA peut alors être condamné, sur recommandation d’un système d’IA, à une peine dans une « prison intelligente » (智慧监狱) dotée de nombreuses technologies intelligentes », explique le rapport.
Dans un email envoyé à ses agents le 2 décembre au soir qu’a obtenu Next, la direction du CNRS a annoncé l’ « ouverture d’Emmy, agent conversationnel en intelligence artificielle générative, pour les agents CNRS ».
Accessible via un portail du centre de recherche à partir du 16 décembre 2025, ce chatbot utilisera les modèles de Mistral AI, « grâce à un accord passé » avec l’entreprise, explique la DSI du CNRS.
Dans sa première version accessible aux agents, la DSI met en avant les fonctionnalités suivantes :
traduction de textes en toutes langues ;
synthèses de documents ;
aide à la reformulation ;
aide à la réflexion ;
recherche sur le web ;
reconnaissance de textes et d’images ;
mode « raisonnement » : l’IA traite la question de l’utilisateur étape par étape afin de donner une réponse plus pertinente et plus complète ;
collections de documents : permet d’ajouter des documents externes pour contextualiser la réflexion (par exemple un chercheur peut télécharger ses publications pour permettre à l’IA de contextualiser et enrichir ses réponses).
Une page présentant le projet est en ligne depuis tout juste un an.
Le prénom féminin (comme Tay, Siri ou encore Alexa) utilisé pour ce chatbot est présenté comme une référence à la mathématicienne allemande Emmy Noether.
Dans son message, la DSI explique qu’ un « module de sensibilisation à l’intelligence artificielle ainsi que des recommandations d’usage de l’IA générative au CNRS » seront proposés aux agents « d’ici le 16 décembre pour garantir une utilisation d’Emmy dans un cadre sécurisé et adapté ».
Elle ajoute qu’une attestation de suivi de ce module devra être présentée pour accéder à Emmy et qu’ « au regard des risques avérés que présentent les autres outils d’IA en cloud public sur la confidentialité des données et la protection du patrimoine informationnel de l’établissement, tout autre outil d’agent conversationnel en IA générative sera désormais proscrit au CNRS ».
La direction du centre de recherche ne donne par contre pas d’information à ces agents sur le budget consacré à l’accord passé avec Mistral AI.
Les regards en ce moment sont assez logiquement tournés principalement vers la montée vertigineuse des prix de la DRAM, mais il ne faut pas oublier que la NAND est également impactée par cette situation. Quand on regarde les tarifs actuels des SSD sur le marché, on pourrait avoir l'impression que to...
The Zig Software Foundation has quit GitHub after years of unresolved GitHub Actions bugs -- including a "safe_sleep" script that could spin forever and cripple CI runners. Zig leadership puts the blame on Microsoft's growing AI-first priorities and declining engineering quality. Other open-source developers are voicing similar frustrations. The Register reports: The drama began in April 2025 when GitHub user AlekseiNikiforovIBM started a thread titled "safe_sleep.sh rarely hangs indefinitely." GitHub addressed the problem in August, but didn't reveal that in the thread, which remained open until Monday. That timing appears notable. Last week, Andrew Kelly, president and lead developer of the Zig Software Foundation, announced that the Zig project is moving to Codeberg, a non-profit git hosting service, because GitHub no longer demonstrates commitment to engineering excellence.
One piece of evidence he offered for that assessment was the "safe_sleep.sh rarely hangs indefinitely" thread. "Most importantly, Actions has inexcusable bugs while being completely neglected," Kelly wrote. "After the CEO of GitHub said to 'embrace AI or get out', it seems the lackeys at Microsoft took the hint, because GitHub Actions started 'vibe-scheduling' -- choosing jobs to run seemingly at random. Combined with other bugs and inability to manually intervene, this causes our CI system to get so backed up that not even master branch commits get checked."
The first alpha release of the LibreOffice 26.2 open-source and cross platform office suite is now available for testing ahead of its official release in February...
L’idée du Anker Nano Docking Station est toute simple. Vous prenez un dock de bureau très complet avec tout plein de connecteurs et vous pouvez en extraire une partie pour la glisser dans votre sac lors de vos déplacements.
Anker Nano Docking
Le Nano Docking Station propose treize connecteurs en tout dont six peuvent s’extraire sous la forme d’un petit Hub. Celui-ci rassemble un port USB 3.0 Type-C en 7.5W, un USB 3.0 Type-A, des lecteurs de cartes MicroSDXC et SDXC ainsi qu’une sortie vidéo HDMI. Le sixième port est une entrée USB Type-C qui acceptera jusqu’à 100 watts en PowerDelivery et qui permettra de charger votre ordinateur portable avec un port USB Type-C jusqu’en 85 watts. Ce petit hub mesure 8 cm de large pour 4.2 cm de profondeur et pèse 36 g seulement. Il sera donc très pratique pour étendre les capacités d’un ultraportable en déplacement.
Une fois de retour au bureau, on le réintègrera dans le Dock pour retrouver plus de connecteurs. S’ajouteront alors à la liste en façade un USB 3.2 Type-C, et un jack audio combo 3.5 mm. A l’arrière, on retrouvera deux USB 2.0 Type-A, deux sorties vidéo HDMI et un DisplayPort, un Ethernet Gigabit, un relais USB 3.2 Type-C 100W et un jack d’alimentation en 140W. Un bouton dédié permettra d’allumer ou d’éteindre la LED bleue qui entoure le petit hub et au-dessus un dispositif pour l’extraire.
La Anker Nano Docking Station telle qu’on la voit sur la photo ci-dessus mesure 14.2 cm de haut pour 4.5 cm de large et 9.5 cm de profondeur et pèse 407 g. Vous l’aurez compris, l’idée ici est d’avoir un dock sédentaire alimenté par un port propriétaire et sur lequel vous pourrez connecter un unique port USB Type-C pour retrouver un bureau complet. Et un petit hub pratique et compact en mobilité. Cela sans avoir à faire le va-et-vient avec votre chargeur de portable qui restera dans votre sacoche.
Évidemment, le défaut majeur de cette solution est qu’en cas de perte de votre petit Hub il restera un trou dans votre Dock. L’autre défaut est plus classique, il set lié au prix de l’objet qui est pour le moment annoncé aux US mais pas disponible en Europe. Il est vendu 149$ aux USA avec une ristourne de 30$ pour son lancement et un câble USB Type-C de charge 100W offert. Cela nous donne 119$ au total, un prix HT qui pourrait donner quelque chose comme 129€ en France.
Opera fait partie des éditeurs ayant décidé d’investir massivement dans l’IA pour son navigateur. L’entreprise norvégienne est si sûre de son choix qu’elle a même lancé un navigateur dédié et payant, Neon, décrit comme un navigateur agentique.
Bien qu’Opera ait ses propres capacités dans le domaine, l’éditeur a décidé d’élargir ses horizons via un partenariat avec Google. En clair, Gemini débarque dans Opera One et Opera GX, respectivement son navigateur classique et celui dédié aux joueurs.
Les capacités décrites sont les mêmes qu’habituellement : requêtes diverses sur un ou plusieurs onglets, résumés d’informations, comparaisons de contenus sur plusieurs onglets (textes, images et vidéos), analyses diverses et ainsi de suite. Opera ajoute que son expérience avec Neon lui a permis d’optimiser son architecture, afin que les navigateurs répondent 20 % plus vite aux requêtes, mais on n’en sait guère plus.
« L’IA remodèle la façon dont les gens interagissent avec le web, et le navigateur est le point d’entrée naturel de ces expériences. Grâce à notre partenariat avec Google, nous pouvons offrir aux utilisateurs les expériences qu’ils désirent vraiment grâce à la recherche native et aux fonctionnalités d’IA, gratuitement, directement dans leurs navigateurs Opera One et Opera GX, tandis que nos utilisateurs les plus avancés du navigateur agentique Opera Neon ont déjà accès à Gemini 3 Pro », a déclaré Per Wetterdal, responsable de la publicité chez Opera.
Google semble également extatique : « En intégrant les derniers modèles Gemini, Opera ne se contente pas d’améliorer ses navigateurs, mais établit une nouvelle norme pour les expériences utilisateur alimentées par l’IA. Nous sommes fiers de fournir des capacités d’IA de pointe qui aident des partenaires comme Opera à prospérer et à continuer de façonner l’avenir de la navigation pour des millions d’utilisateurs dans le monde », a déclaré Per Gustafsson, directeur de Google Cloud Nordics.
Opera fait partie des éditeurs ayant décidé d’investir massivement dans l’IA pour son navigateur. L’entreprise norvégienne est si sûre de son choix qu’elle a même lancé un navigateur dédié et payant, Neon, décrit comme un navigateur agentique.
Bien qu’Opera ait ses propres capacités dans le domaine, l’éditeur a décidé d’élargir ses horizons via un partenariat avec Google. En clair, Gemini débarque dans Opera One et Opera GX, respectivement son navigateur classique et celui dédié aux joueurs.
Les capacités décrites sont les mêmes qu’habituellement : requêtes diverses sur un ou plusieurs onglets, résumés d’informations, comparaisons de contenus sur plusieurs onglets (textes, images et vidéos), analyses diverses et ainsi de suite. Opera ajoute que son expérience avec Neon lui a permis d’optimiser son architecture, afin que les navigateurs répondent 20 % plus vite aux requêtes, mais on n’en sait guère plus.
« L’IA remodèle la façon dont les gens interagissent avec le web, et le navigateur est le point d’entrée naturel de ces expériences. Grâce à notre partenariat avec Google, nous pouvons offrir aux utilisateurs les expériences qu’ils désirent vraiment grâce à la recherche native et aux fonctionnalités d’IA, gratuitement, directement dans leurs navigateurs Opera One et Opera GX, tandis que nos utilisateurs les plus avancés du navigateur agentique Opera Neon ont déjà accès à Gemini 3 Pro », a déclaré Per Wetterdal, responsable de la publicité chez Opera.
Google semble également extatique : « En intégrant les derniers modèles Gemini, Opera ne se contente pas d’améliorer ses navigateurs, mais établit une nouvelle norme pour les expériences utilisateur alimentées par l’IA. Nous sommes fiers de fournir des capacités d’IA de pointe qui aident des partenaires comme Opera à prospérer et à continuer de façonner l’avenir de la navigation pour des millions d’utilisateurs dans le monde », a déclaré Per Gustafsson, directeur de Google Cloud Nordics.
An anonymous reader quotes a report from GamesIndustry.biz: Japanese game makers are struggling to locate affordable commercial fonts after one of the country's leading font licensing services raised the cost of its annual plan from around $380 to $20,500 (USD). As reported by Gamemakers and GameSpark and translated by Automaton, Fontworks LETS discontinued its game license plan at the end of November. The expensive replacement plan -- offered through Fontwork's parent company, Monotype -- doesn't even provide local pricing for Japanese developers, and comes with a 25,000 user-cap, which is likely not workable for Japan's bigger studios.
The problem is further compounded by the difficulties and complexities of securing fonts that can accurately transcribe Kanji and Katakana characters. UI/UX designer Yamanaka stressed that this would be particularly problematic for live service games; even if studios moved quickly and switched to fonts available through an alternate licensee, they will have to re-test, re-validate, and re-QA check content already live and in active use. The crisis could even eventually force some Japanese studios to rebrand entirely if their corporate identity is tied to a commercial font they can no longer afford to license.