Vue lecture

Face aux moqueries, McDonald’s retire sa pub de Noël générée par IA

Santa Slop
Face aux moqueries, McDonald’s retire sa pub de Noël générée par IA

McDonald’s Pays-Bas a récemment diffusé une publicité de Noël aux séquences générées par IA. La vidéo a rapidement suscité des moqueries sur les réseaux sociaux, conduisant à son retrait. Plus que la vidéo elle-même, ce sont surtout les justifications de l’agence de publicité en charge de la création qui ont suscité les moqueries.

Baptisée It’s the Most Terrible Time of The Year, la vidéo de Noël de McDonald’s Pays-Bas, se voulait l’incarnation du nouveau champ des possibles ouverts par l’IA. Produite par l’agence hollandaise TBWA/Neboko, la mise en ligne de cette campagne s’est en effet accompagnée d’une communication visant à souligner le caractère novateur de cette création publicitaire, fruit d’une collaboration « avec un réseau international de partenaires spécialisés en IA ».

De l’IA assumée, mais un peu trop visible

Le concept ? Une référence inversée à la célèbre chanson d’Andy Williams, pour souligner la façon dont les festivités de fin d’année peuvent se changer en autant de déconvenues, entre chutes sur un trottoir verglacé, cookies brûlés, guirlandes aux courts-circuits explosifs et paquets-cadeaux renversés… alors qu’il suffit bien sûr de passer les portes d’un restaurant McDonald’s pour être touché par la douce féérie de Noël.

Si votre jambe présente un tel angle, oubliez le réveillon de Noël, vous avez des soucis plus urgents – capture d’écran

Bref, le message est relativement classique, et la pub en question aurait sans doute fait l’objet d’une diffusion sans histoire si quelques détails n’étaient pas venus souligner de façon un peu trop flagrante le recours à des modèles d’IA générative, entre visages dignes de mannequins de cire, bras qui semble se désintégrer, ou chat qui saute selon une drôle de ligne droite avant de percuter puis de faire s’effondrer un sapin…

Le rythme haché, avec des scènes qui ne durent pas plus de trois ou quatre secondes, constituait si nécessaire un indice supplémentaire : les modèles spécialisés dans la vidéo peinent en effet à maintenir plus longtemps la cohérence visuelle sans artefacts visibles. Ici, il n’y avait cependant pas vraiment besoin de jouer les Sherlock, puisque le recours à l’IA a été publiquement assumé par l’agence en charge de la création.

De l’IA, oui, mais beaucoup de travail

L’annonce de la vidéo, puis son relais par des comptes spécialisés dans le suivi des campagnes de création publicitaire, a rapidement suscité quelques critiques sur les réseaux sociaux, avec des messages s’étonnant par exemple de la « créativité » revendiquée par l’agence. La vidéo initialement publiée sur YouTube a quant à elle reçu un ratio J’aime / Je n’aime pas très largement défavorable, ainsi que des commentaires peu amènes établissant des parallèles entre cette pub et les qualités gustatives des sandwichs de l’enseigne. Résultat des courses, la vidéo en question a été rapidement dépubliée, même s’il en subsiste de nombreux miroirs.

McDonald's has released an AI-generated Christmas ad

The studio behind it says they 'hardly slept' for several weeks while writing AI prompts and refining the shots — 'AI didn't make this film. We did'

Comments have been turned off on YouTube pic.twitter.com/Es5ROvI7n2

— Culture Crave 🍿 (@CultureCrave) December 8, 2025

L’affaire aurait sans doute pu en rester là si les prestataires en charge de la réalisation n’avaient pas vigoureusement défendu leur travail. Le studio The Sweetshop, responsable de la production via sa branche spécialisée dans l’IA, The Gardening.club, s’est d’abord exprimé dans un message, supprimé depuis, dont la teneur véhémente, reproduite par d’autres médias spécialisés, a certainement contribué à la formation d’un effet Streisand.

« Pendant sept semaines, nous n’avons quasiment pas dormi, avec jusqu’à dix de nos spécialistes internes en IA et post-production chez The Gardening Club travaillant en étroite collaboration avec les réalisateurs », défend le studio, avant de décrire un long processus de production, puis de post-production, avec des « retouches à l’échelle du pixel », des « milliers d’itérations », la correction d’effets physiques, la suppression d’artefacts, etc. Et de conclure, avec un joli sens de la formule :

« Je ne vois pas ce spot comme une simple curiosité ou une expérience saisonnière amusante. Pour moi, c’est la preuve de quelque chose de bien plus important : lorsque le savoir-faire et la technologie se conjuguent à une intention précise, ils peuvent créer une œuvre d’une véritable dimension cinématographique. Alors non, ce n’est pas l’IA qui a fait ce film. C’est nous. »

« L’avenir est là, et il ne s’annonce pas bien », réagit de façon ironique un utilisateur d’Instagram. Quoi que l’on pense de ce spot aux couleurs de McDonald’s, la position du studio souligne en effet un état de fait : l’IA générative s’est officiellement frayé un chemin dans le processus de production des agences de publicité, qui revendiquent d’ailleurs des moyens humains significatifs.

De l’IA et beaucoup de travail, mais des coûts en baisse

Ainsi, Coca-Cola aurait, via agences, fait plancher 100 personnes autour de l’assemblage de 70 000 segments vidéo pour parvenir à la réalisation de son propre spot de Noël « full IA », vilipendé par la presse comme par les internautes. « La publicité la plus fructueuse de l’histoire de Pepsi », ironise l’un d’entre eux sur YouTube, liké plus de 20 000 fois.

Interrogé début novembre, lors de la publication de cette vidéo, Coca-Cola a refusé de révéler quel budget avait été consacré à la production de cette campagne, dont la diffusion était prévue dans 140 pays. Son directeur marketing a cependant admis que la production avait été à la fois plus rapide et plus économique que si le spot avait été réalisé sans recours à l’IA.

Quels seront les effets sur les métiers de la création publicitaire ? « Il est raisonnable de conclure que la créativité IA est désormais la norme et non plus l’exception, laissait déjà entendre cet été le cabinet d’analyse Forrester. « Une agence a accéléré sa mise sur le marché de 80 % ou plus par rapport à ses projets sans IA. D’autres agences ont réduit leurs coûts de production de 40 à 50 %. Et les marques internationales qui intègrent l’IA à l’ensemble de leur stratégie marketing ont vu leurs performances publicitaires augmenter jusqu’à 70 % ».

En attendant de voir si les publicitaires du Pays-Bas ont toujours les moyens de venir manger chez McDo, l’enseigne pourra régler avec son agence un autre litige potentiel. Sur LinkedIn, où la boîte de production a reproduit son message de défense dans une version édulcorée, un directeur artistique français souligne, lien à l’appui, que le concept même de la publicité est une reprise éhontée d’un spot de Noël élaboré en 2018 par Publicis pour Orange.

  •  

Face aux moqueries, McDonald’s retire sa pub de Noël générée par IA

Santa Slop
Face aux moqueries, McDonald’s retire sa pub de Noël générée par IA

McDonald’s Pays-Bas a récemment diffusé une publicité de Noël aux séquences générées par IA. La vidéo a rapidement suscité des moqueries sur les réseaux sociaux, conduisant à son retrait. Plus que la vidéo elle-même, ce sont surtout les justifications de l’agence de publicité en charge de la création qui ont suscité les moqueries.

Baptisée It’s the Most Terrible Time of The Year, la vidéo de Noël de McDonald’s Pays-Bas, se voulait l’incarnation du nouveau champ des possibles ouverts par l’IA. Produite par l’agence hollandaise TBWA/Neboko, la mise en ligne de cette campagne s’est en effet accompagnée d’une communication visant à souligner le caractère novateur de cette création publicitaire, fruit d’une collaboration « avec un réseau international de partenaires spécialisés en IA ».

De l’IA assumée, mais un peu trop visible

Le concept ? Une référence inversée à la célèbre chanson d’Andy Williams, pour souligner la façon dont les festivités de fin d’année peuvent se changer en autant de déconvenues, entre chutes sur un trottoir verglacé, cookies brûlés, guirlandes aux courts-circuits explosifs et paquets-cadeaux renversés… alors qu’il suffit bien sûr de passer les portes d’un restaurant McDonald’s pour être touché par la douce féérie de Noël.

Si votre jambe présente un tel angle, oubliez le réveillon de Noël, vous avez des soucis plus urgents – capture d’écran

Bref, le message est relativement classique, et la pub en question aurait sans doute fait l’objet d’une diffusion sans histoire si quelques détails n’étaient pas venus souligner de façon un peu trop flagrante le recours à des modèles d’IA générative, entre visages dignes de mannequins de cire, bras qui semble se désintégrer, ou chat qui saute selon une drôle de ligne droite avant de percuter puis de faire s’effondrer un sapin…

Le rythme haché, avec des scènes qui ne durent pas plus de trois ou quatre secondes, constituait si nécessaire un indice supplémentaire : les modèles spécialisés dans la vidéo peinent en effet à maintenir plus longtemps la cohérence visuelle sans artefacts visibles. Ici, il n’y avait cependant pas vraiment besoin de jouer les Sherlock, puisque le recours à l’IA a été publiquement assumé par l’agence en charge de la création.

De l’IA, oui, mais beaucoup de travail

L’annonce de la vidéo, puis son relais par des comptes spécialisés dans le suivi des campagnes de création publicitaire, a rapidement suscité quelques critiques sur les réseaux sociaux, avec des messages s’étonnant par exemple de la « créativité » revendiquée par l’agence. La vidéo initialement publiée sur YouTube a quant à elle reçu un ratio J’aime / Je n’aime pas très largement défavorable, ainsi que des commentaires peu amènes établissant des parallèles entre cette pub et les qualités gustatives des sandwichs de l’enseigne. Résultat des courses, la vidéo en question a été rapidement dépubliée, même s’il en subsiste de nombreux miroirs.

McDonald's has released an AI-generated Christmas ad

The studio behind it says they 'hardly slept' for several weeks while writing AI prompts and refining the shots — 'AI didn't make this film. We did'

Comments have been turned off on YouTube pic.twitter.com/Es5ROvI7n2

— Culture Crave 🍿 (@CultureCrave) December 8, 2025

L’affaire aurait sans doute pu en rester là si les prestataires en charge de la réalisation n’avaient pas vigoureusement défendu leur travail. Le studio The Sweetshop, responsable de la production via sa branche spécialisée dans l’IA, The Gardening.club, s’est d’abord exprimé dans un message, supprimé depuis, dont la teneur véhémente, reproduite par d’autres médias spécialisés, a certainement contribué à la formation d’un effet Streisand.

« Pendant sept semaines, nous n’avons quasiment pas dormi, avec jusqu’à dix de nos spécialistes internes en IA et post-production chez The Gardening Club travaillant en étroite collaboration avec les réalisateurs », défend le studio, avant de décrire un long processus de production, puis de post-production, avec des « retouches à l’échelle du pixel », des « milliers d’itérations », la correction d’effets physiques, la suppression d’artefacts, etc. Et de conclure, avec un joli sens de la formule :

« Je ne vois pas ce spot comme une simple curiosité ou une expérience saisonnière amusante. Pour moi, c’est la preuve de quelque chose de bien plus important : lorsque le savoir-faire et la technologie se conjuguent à une intention précise, ils peuvent créer une œuvre d’une véritable dimension cinématographique. Alors non, ce n’est pas l’IA qui a fait ce film. C’est nous. »

« L’avenir est là, et il ne s’annonce pas bien », réagit de façon ironique un utilisateur d’Instagram. Quoi que l’on pense de ce spot aux couleurs de McDonald’s, la position du studio souligne en effet un état de fait : l’IA générative s’est officiellement frayé un chemin dans le processus de production des agences de publicité, qui revendiquent d’ailleurs des moyens humains significatifs.

De l’IA et beaucoup de travail, mais des coûts en baisse

Ainsi, Coca-Cola aurait, via agences, fait plancher 100 personnes autour de l’assemblage de 70 000 segments vidéo pour parvenir à la réalisation de son propre spot de Noël « full IA », vilipendé par la presse comme par les internautes. « La publicité la plus fructueuse de l’histoire de Pepsi », ironise l’un d’entre eux sur YouTube, liké plus de 20 000 fois.

Interrogé début novembre, lors de la publication de cette vidéo, Coca-Cola a refusé de révéler quel budget avait été consacré à la production de cette campagne, dont la diffusion était prévue dans 140 pays. Son directeur marketing a cependant admis que la production avait été à la fois plus rapide et plus économique que si le spot avait été réalisé sans recours à l’IA.

Quels seront les effets sur les métiers de la création publicitaire ? « Il est raisonnable de conclure que la créativité IA est désormais la norme et non plus l’exception, laissait déjà entendre cet été le cabinet d’analyse Forrester. « Une agence a accéléré sa mise sur le marché de 80 % ou plus par rapport à ses projets sans IA. D’autres agences ont réduit leurs coûts de production de 40 à 50 %. Et les marques internationales qui intègrent l’IA à l’ensemble de leur stratégie marketing ont vu leurs performances publicitaires augmenter jusqu’à 70 % ».

En attendant de voir si les publicitaires du Pays-Bas ont toujours les moyens de venir manger chez McDo, l’enseigne pourra régler avec son agence un autre litige potentiel. Sur LinkedIn, où la boîte de production a reproduit son message de défense dans une version édulcorée, un directeur artistique français souligne, lien à l’appui, que le concept même de la publicité est une reprise éhontée d’un spot de Noël élaboré en 2018 par Publicis pour Orange.

  •  

Nvidia Builds Location Verification Tech That Could Track Where Its AI Chips End Up

Nvidia has developed location verification technology that could determine which country its AI chips are operating in, Reuters reports, citing a source, a capability that may help address ongoing concerns about the smuggling of advanced semiconductors to restricted markets like China. The feature, which Nvidia has demonstrated privately in recent months but has not released, would be an optional software tool that customers install. It taps into the confidential computing capabilities of Nvidia's GPUs and uses the time delay in communicating with Nvidia-run servers to approximate a chip's location. The technology will first be available on Nvidia's newest Blackwell chips, though the company is examining options for its older Hopper and Ampere generations. U.S. lawmakers and the White House have pushed for location verification measures as the Department of Justice has brought criminal cases against smuggling rings allegedly attempting to move more than $160 million worth of Nvidia chips to China.

Read more of this story at Slashdot.

  •  

ASUS ROG Strix XG27AQWMG : un OLED Tandem 27 pouces entre performance et polyvalence

Aujourd’hui, nous vous proposons de découvrir le ASUS ROG Strix XG27AQWMG, un écran OLED de 27 pouces intégrant la technologie Tandem de LG. Sur le papier, cette dalle promet une luminosité renforcée et une durabilité accrue par rapport aux OLED classiques. L’écran affiche une définition QHD (2560 x 1440 pixels), un temps de réponse de 0,03 ms et un taux de rafraîchissement pouvant atteindre 280 Hz, avec la compatibilité G-Sync par NVIDIA et la technologie anti-flou ASUS ELMB. Côté couleurs et contraste, le XG27AQWMG revendique 1,07 milliard de couleurs, un contraste de 1 500 000:1 et une luminosité maximale de 1 500 cd/m². Il couvre 99 % de l’espace DCI-P3 et bénéficie de la certification HDR 500 True Black, des chiffres qui laissent envisager une restitution précise et lumineuse. Proposé à 600 €, ce moniteur présente des spécifications ambitieuses. Il reste maintenant à vérifier si ces performances se traduisent dans la pratique lors de notre test complet.
  •  

AMD FSR Redstone est parmi nous !

Notre second article du jour concerne l'annonce du FSR Redstone d'AMD, cette nouvelle appellation regroupe un ensemble de technologies :FSR Upscaling, FSR Upscaling, FSR Ray Regeneration et FSR Radiance Caching, qui sont ou seront toutes dop�es au Machine Learning, pour quelles cons�quences ? R�ponse ici : AMD FSR Redstone ou sur la source. […]

Lire la suite
  •  

Concours : une RTX 5090 customisée Resident Evil Requiem à remporter !

NVIDIA continue concours sp�cial f�tes de fin d'ann�e avec une nouvelle carte graphique � remporter : une imposante RTX 5090 customis�e Resident Evil Requiem ! Il s'agit d'une version Founders Edition, test�e ici. RTX 5090 FE : GPU : GB202 Fr�quence : 2010 MHz Fr�quence boost : 2410 MHz M�moire : 32 Go GDDR7 Fr�quence m�moire : 1400 MHz Bus : 512 bits Interface : PCIe 16X Gen 5 CUDA Cores : 21760 RT Cores : 170 (4th Gen) Tensor Cores : 680 (5th Gen) Rops : 176 […]

Lire la suite
  •  

USA : 5 ans d’historique de réseaux sociaux pour passer en tant que touriste français ?

Vos réseaux, s'il vous plaît ?
USA : 5 ans d’historique de réseaux sociaux pour passer en tant que touriste français ?

Les États-Unis restreignent de plus en plus le passage de leur frontière en obligeant le partage avec les autorités d’informations personnelles comme l’historique des réseaux sociaux. Les services des douanes américains envisagent de conditionner l’entrée de ressortissants de pays qui n’ont pas besoin de visa pour des séjours de tourisme ou pour affaires de moins de 90 jours au partage, entre autres, de 5 ans d’historique de réseaux sociaux.

La restriction des conditions d’accès au sol états-unien s’amplifie depuis le retour de Donald Trump au pouvoir. Dès avril, on apprenait que les autorités traquaient les propos des étudiants étrangers pour révoquer leurs visas.

Le Service des douanes et de la protection des frontières des États-Unis (U.S. Customs and Border Protection, CBP) envisage maintenant de demander systématiquement 5 ans d’historique de réseaux sociaux aux visiteurs touristiques ou pour affaires de ressortissants de pays comme le Royaume-Uni, la France ou la Norvège qui n’ont pas besoin de visa.

Un ajout envisagé dans un formulaire pour éviter la demande de visa

Le New York Times a en effet repéré cette proposition [PDF] faite par le service états-unien des douanes. Elle est ouverte pour 60 jours à des commentaires publics et doit ensuite être approuvée par le Bureau de la gestion et du budget de la Maison-Blanche.

Cela concerne de fait toutes les personnes visitant les États-Unis éligibles au programme d’exemption de visa (« Visa waiver »). Celui-ci, mis en place en 1986, permet à des ressortissants de 42 pays (dont la France) de « voyager aux États-Unis pour affaires ou pour le tourisme pour des séjours d’une durée maximale de 90 jours sans visa ».

Ici, la CBP propose d’inclure dans le formulaire du portail de Visa waiver l’obligation de fournir les identifiants utilisés sur leurs réseaux sociaux au cours des cinq dernières années, comme c’est déjà le cas pour les demandeurs de visa depuis 2016. L’objectif serait notamment de « distinguer les personnes qui suscitent des inquiétudes supplémentaires de celles dont les informations confirment leur admissibilité au voyage », précise la FAQ de l’Electronic System for Travel Authorization (ESTA).

D’autres données à « forte valeur ajoutée » pourront être collectées ensuite « lorsque c’est possible », comme les numéros de téléphones (personnels, professionnels ainsi que ceux des membres de sa famille : parents, conjoint, frères et sœurs, enfants) des cinq dernières années, les adresses emails (personnelles et professionnelles) des dix dernières années, les adresses IP et métadonnées des photos soumises par voie électronique, les données biométriques (visage, empreinte digitale, ADN et iris), ainsi que les noms, adresses, dates et lieux de naissance des membres de la famille.

Aggravation des atteintes aux libertés civiles

Selon le cabinet d’avocats Fragomen, si les modifications sont approuvées par le Bureau de la gestion et du budget, la CBP « peut mettre en œuvre les changements par étapes au cours des semaines et des mois à venir ».

Citée par le New York Times, l’avocate de l’Electronic Frontier Foundation, Sophia Cope, estime que ce changement « aggraverait les atteintes aux libertés civiles ». Elle ajoute que « cette mesure ne s’est pas avérée efficace pour trouver des terroristes et autres malfaiteurs mais elle a restreint la liberté d’expression et porté atteinte à la vie privée de voyageurs innocents, ainsi qu’à celle de leur famille, de leurs amis et de leurs collègues américains ».

  •  

USA : 5 ans d’historique de réseaux sociaux pour passer en tant que touriste français ?

Vos réseaux, s'il vous plaît ?
USA : 5 ans d’historique de réseaux sociaux pour passer en tant que touriste français ?

Les États-Unis restreignent de plus en plus le passage de leur frontière en obligeant le partage avec les autorités d’informations personnelles comme l’historique des réseaux sociaux. Les services des douanes américains envisagent de conditionner l’entrée de ressortissants de pays qui n’ont pas besoin de visa pour des séjours de tourisme ou pour affaires de moins de 90 jours au partage, entre autres, de 5 ans d’historique de réseaux sociaux.

La restriction des conditions d’accès au sol états-unien s’amplifie depuis le retour de Donald Trump au pouvoir. Dès avril, on apprenait que les autorités traquaient les propos des étudiants étrangers pour révoquer leurs visas.

Le Service des douanes et de la protection des frontières des États-Unis (U.S. Customs and Border Protection, CBP) envisage maintenant de demander systématiquement 5 ans d’historique de réseaux sociaux aux visiteurs touristiques ou pour affaires de ressortissants de pays comme le Royaume-Uni, la France ou la Norvège qui n’ont pas besoin de visa.

Un ajout envisagé dans un formulaire pour éviter la demande de visa

Le New York Times a en effet repéré cette proposition [PDF] faite par le service états-unien des douanes. Elle est ouverte pour 60 jours à des commentaires publics et doit ensuite être approuvée par le Bureau de la gestion et du budget de la Maison-Blanche.

Cela concerne de fait toutes les personnes visitant les États-Unis éligibles au programme d’exemption de visa (« Visa waiver »). Celui-ci, mis en place en 1986, permet à des ressortissants de 42 pays (dont la France) de « voyager aux États-Unis pour affaires ou pour le tourisme pour des séjours d’une durée maximale de 90 jours sans visa ».

Ici, la CBP propose d’inclure dans le formulaire du portail de Visa waiver l’obligation de fournir les identifiants utilisés sur leurs réseaux sociaux au cours des cinq dernières années, comme c’est déjà le cas pour les demandeurs de visa depuis 2016. L’objectif serait notamment de « distinguer les personnes qui suscitent des inquiétudes supplémentaires de celles dont les informations confirment leur admissibilité au voyage », précise la FAQ de l’Electronic System for Travel Authorization (ESTA).

D’autres données à « forte valeur ajoutée » pourront être collectées ensuite « lorsque c’est possible », comme les numéros de téléphones (personnels, professionnels ainsi que ceux des membres de sa famille : parents, conjoint, frères et sœurs, enfants) des cinq dernières années, les adresses emails (personnelles et professionnelles) des dix dernières années, les adresses IP et métadonnées des photos soumises par voie électronique, les données biométriques (visage, empreinte digitale, ADN et iris), ainsi que les noms, adresses, dates et lieux de naissance des membres de la famille.

Aggravation des atteintes aux libertés civiles

Selon le cabinet d’avocats Fragomen, si les modifications sont approuvées par le Bureau de la gestion et du budget, la CBP « peut mettre en œuvre les changements par étapes au cours des semaines et des mois à venir ».

Citée par le New York Times, l’avocate de l’Electronic Frontier Foundation, Sophia Cope, estime que ce changement « aggraverait les atteintes aux libertés civiles ». Elle ajoute que « cette mesure ne s’est pas avérée efficace pour trouver des terroristes et autres malfaiteurs mais elle a restreint la liberté d’expression et porté atteinte à la vie privée de voyageurs innocents, ainsi qu’à celle de leur famille, de leurs amis et de leurs collègues américains ».

  •  

FSR Redstone est lancé : AMD a fait sa révolution en passant à un fonctionnement basé sur l'IA sur des unités dédiées !

FSR Redstone a été lancé comme prévu en cette heure, on va donc vous présenter quel est le nouveau packaging d'AMD pour améliorer la qualité visuelle de l'upscaler d'une part (déjà mis en œuvre au travers du FSR 4), et du ray tracing d'autre part, via la ray regeneration que nous détaillerons plus b...

  •  

AI Slop Ad Backfires For McDonald's

McDonald's has pulled an AI-generated Christmas commercial from YouTube after viewers pushed back on what they called a distasteful, "AI slop"-filled take on the holidays. The 45-second ad, titled "It's the most terrible time of the year," was a satirical look at holiday chaos -- people tripping while carrying overloaded gift bags, getting tangled in lights, burning homemade cookies, starting kitchen fires -- and ended with a suggestion to ditch the madness and hide out at McDonald's until January. The ad was created for McDonald's Netherlands by agency TBWA\NEBOKO and production company Sweetshop, whose Los Angeles-based directing duo Mark Potoka and Matt Spicer shot the film. After the backlash, Sweetshop said it used AI as a tool but emphasized human effort in shaping the final product. "We generated what felt like dailies -- thousands of takes -- then shaped them in the edit just as we would on any high-craft production," the company said. "This wasn't an AI trick. It was a film."

Read more of this story at Slashdot.

  •  

AMD FSR Redstone est parmi nous !

La mue voulue par AMD se concrétise, cela se traduit par un regroupement de diverses technologies sous une toute nouvelle appellation, oubliez le vétéran FidelityFX Super Resolution, qui fut ensuite accompagné du Frame Generation et dites bonjour au FSR Redstone, qui regroupe dorénavant tous les pendants technologiques, comme nous allons le voir immédiatement : AMD FSR « Redstone » FSR « Redstone » est une suite de technologies gaming optimisées par le machine learning. Elles offrent des performances plus fluides et des images plus nettes sur les derniers GPU AMD RDNA 4. - FSR Upscaling : (anciennement AMD FidelityFX™ Super Resolution) reconstruit des images nettes et de haute qualité à partir d'images basse résolution.  - FSR Frame Generation : prédit et insère de nouvelles images entre les images rendues, pour des jeux plus fluides avec une fréquence d'images plus élevée. - FSR Ray Regeneration : infère les détails du raytracing et en restaure la qualité à partir d'échantillons parcimonieux, offrant ainsi des images nettes et sans bruit pour un coût de rendu réduit.  - FSR Radiance Caching : apprend de manière dynamique, puis prédit la façon dont la lumière se propage dans une scène, pour un éclairage global efficace en temps réel. 
  •  

Rubio Orders Diplomats To Return To Using Times New Roman Font

An anonymous reader quotes a report from Reuters: U.S. Secretary of State Marco Rubio on Tuesday ordered diplomats to return to using Times New Roman font in official communications, calling his predecessor Antony Blinken's decision to adopt Calibri a "wasteful" diversity move, according to an internal department cable seen by Reuters. The department under Blinken in early January 2023 had switched to Calibri, a modern sans-serif font, saying this was a more accessible font for people with disabilities because it did not have the decorative angular features and was the default in Microsoft products. A cable dated December 9 sent to all U.S. diplomatic posts said that typography shapes the professionalism of an official document and Calibri is informal compared to serif typefaces. "To restore decorum and professionalism to the Department's written work products and abolish yet another wasteful DEIA program, the Department is returning to Times New Roman as its standard typeface," the cable said. "This formatting standard aligns with the President's One Voice for America's Foreign Relations directive, underscoring the Department's responsibility to present a unified, professional voice in all communications," it added.

Read more of this story at Slashdot.

  •  

[Bon plan] Pack Intel Core Ultra 7 265K + AIO MSI 360mm à 317,99€ livré

Le prix est excellent, mais l'offre on s'en doute n'intéressera probablement pas grand monde entre la mauvaise réputation des processeurs Arrow Lake-S, mais aussi les difficultés actuellement à monter une configuration à cause des prix démentiels des barrettes DDR5. Après, comme à notre habitude, no...

  •  

☕️ La Linux Foundation accouche d’une nouvelle fondation, cette fois pour les agents IA

La fondation Linux a cessé depuis longtemps d’être centrée sur Linux. Elle est aujourd’hui un vaste parapluie regroupant un nombre croissant de fondations « filles ». La Linux Foundation gère aujourd’hui plus de 900 projets, dont des briques très utilisées comme PyTorch, le noyau Linux, Xen ou encore l’architecture RISC-V.

Une nouvelle fondation fille a rejoint le clan : l’Agentic AI Foundation (AAIF). Objectif : façonner la manière dont les agents interagissent en s’assurant que tout le monde respecte un ensemble commun des règles.

La fondation accueille des « contributions fondatrices de projets techniques de premier plan », dont bien sûr le protocole MCP, créé par Anthropic et qui s’est rapidement imposé comme un standard. Il permet pour rappel aux agents d’exposer leurs capacités afin qu’ils puissent se reconnaitre et communiquer entre eux. Sont également présents le framework Goose de Block (Square, Cash App, Afterpay, TIDAL…) et la norme de facto AGENTS.md créée par OpenAI (l’équivalent d’un README pour les agents).

Des textes partent de trois groupes de personnes pour en faire un quatrième au-dessus d'eux.
Yasmine Boudiaf & LOTI / Better Images of AI / CC-BY 4.0

Sans trop de surprise, les membres Platinum (ceux apportant la plus grosse contribution financière) sont surtout les ténors du domaine : Amazon Web Services, Anthropic, Google, Microsoft et OpenAI. Mais on note aussi la présence de Bloomberg et de Cloudflare. Ce dernier y voit peut-être une manière de « réguler » ce domaine de l’intérieur, après avoir pesté plusieurs fois contre le comportement de certains acteurs, en particulier Perplexity. Parmi les membres Gold, on trouve nombre d’acteurs majeurs de la tech comme IBM, Oracle, Erickson, Cisco, JetBrains ou encore SAP.

« L’avènement de l’IA agentique représente une nouvelle ère de prise de décision autonome et de coordination entre les systèmes d’IA qui transformera et révolutionnera des industries entières. L’AAIF offre une base neutre et ouverte pour garantir que cette capacité critique évolue de manière transparente, collaborative et de manière à favoriser l’adoption des principaux projets d’IA open source. Ses projets inauguraux, AGENTS.md, Goose et MCP, posent les bases d’un écosystème partagé d’outils, de standards et d’innovations communautaires », déclare la fondation dans son communiqué.

L’AAIF ajoute que dans le cadre de cette annonce, Obot.ai (membre Silver) a transmis à la fondation le patronage de ses évènements MCP Dev Summit et son podcast. Le prochain sommet aura lieu les 2 et 3 avril 2026 à New York. La fondation en profite pour ouvrir l’appel à interventions, l’inscription et les parrainages pour l’évènement.

  •  

[Dossier] Dans l’enfer des chargeurs USB pas chers chez AliExpress, Amazon et Cdiscount

Au feu les pompiers…
[Dossier] Dans l’enfer des chargeurs USB pas chers chez AliExpress, Amazon et Cdiscount

Nous avons acheté 24 chargeurs USB à moins de 20 euros chez AliExpress, Amazon et Cdiscount. Nous avons ensuite vérifié si les caractéristiques techniques annoncées étaient réelles. Résultats des courses : les mensonges sont nombreux et moins de 50 % des chargeurs tiennent leurs promesses. Un chargeur a atteint 127 °C, un autre a pris feu.

Tous les chargeurs ne se valent pas, loin de là ! Fin octobre, l’UFC-Que Choisir tirait la sonnette d’alarme sur la qualité des matériaux et la résistance mécanique. Chez Next, nous testons depuis plusieurs semaines des chargeurs vendus via la plateforme chinoise AliExpress, mais aussi via deux géants en France : Amazon (société américaine) et le français Cdiscount (Groupe Casino). Ils le sont en quasi-totalité via les marketplaces (donc des vendeurs tiers).

Quand on a perdu son chargeur initial ou que l’on souhaite en avoir un de plus dans sa chambre, son salon ou sa cuisine, en acheter un en ligne peut paraître pratique. Mais que valent-ils vraiment d’un point de vue technique ? Nous en avons testé plus d’une vingtaine. Entre fausses promesses et vrais risques, vous ne regarderez plus jamais votre chargeur comme avant !

Commençons par un tour d’horizon global de la situation, peu reluisante. Dans de prochaines actualités, nous publierons le détail de chaque chargeur, avec les différents protocoles de charge rapide supportés, la puissance qu’il est capable de tenir en fonction des tensions et nous mesurerons enfin la montée en température avec 30 minutes de charge à la puissance maximale. Mais déclarons-le d’emblée : le tableau est peu reluisant.

La température à laquelle peut monter un chargeur est un élément important, mais impossible à deviner avant de l’acheter et de le tester. Elle dépend des composants de l’appareil, de sa conception, de sa qualité de fabrication, des plastiques, etc. Dans tous les cas, ayez conscience que cela peut chauffer fort et rapidement. Soyez donc toujours prudents !

120 watts selon le fabricant, 10 watts selon nos mesures


Il reste 63% de l'article à découvrir.
Vous devez être abonné•e pour lire la suite de cet article.
Déjà abonné•e ? Générez une clé RSS dans votre profil.

  •  

☕️ La Linux Foundation accouche d’une nouvelle fondation, cette fois pour les agents IA

La fondation Linux a cessé depuis longtemps d’être centrée sur Linux. Elle est aujourd’hui un vaste parapluie regroupant un nombre croissant de fondations « filles ». La Linux Foundation gère aujourd’hui plus de 900 projets, dont des briques très utilisées comme PyTorch, le noyau Linux, Xen ou encore l’architecture RISC-V.

Une nouvelle fondation fille a rejoint le clan : l’Agentic AI Foundation (AAIF). Objectif : façonner la manière dont les agents interagissent en s’assurant que tout le monde respecte un ensemble commun des règles.

La fondation accueille des « contributions fondatrices de projets techniques de premier plan », dont bien sûr le protocole MCP, créé par Anthropic et qui s’est rapidement imposé comme un standard. Il permet pour rappel aux agents d’exposer leurs capacités afin qu’ils puissent se reconnaitre et communiquer entre eux. Sont également présents le framework Goose de Block (Square, Cash App, Afterpay, TIDAL…) et la norme de facto AGENTS.md créée par OpenAI (l’équivalent d’un README pour les agents).

Des textes partent de trois groupes de personnes pour en faire un quatrième au-dessus d'eux.
Yasmine Boudiaf & LOTI / Better Images of AI / CC-BY 4.0

Sans trop de surprise, les membres Platinum (ceux apportant la plus grosse contribution financière) sont surtout les ténors du domaine : Amazon Web Services, Anthropic, Google, Microsoft et OpenAI. Mais on note aussi la présence de Bloomberg et de Cloudflare. Ce dernier y voit peut-être une manière de « réguler » ce domaine de l’intérieur, après avoir pesté plusieurs fois contre le comportement de certains acteurs, en particulier Perplexity. Parmi les membres Gold, on trouve nombre d’acteurs majeurs de la tech comme IBM, Oracle, Erickson, Cisco, JetBrains ou encore SAP.

« L’avènement de l’IA agentique représente une nouvelle ère de prise de décision autonome et de coordination entre les systèmes d’IA qui transformera et révolutionnera des industries entières. L’AAIF offre une base neutre et ouverte pour garantir que cette capacité critique évolue de manière transparente, collaborative et de manière à favoriser l’adoption des principaux projets d’IA open source. Ses projets inauguraux, AGENTS.md, Goose et MCP, posent les bases d’un écosystème partagé d’outils, de standards et d’innovations communautaires », déclare la fondation dans son communiqué.

L’AAIF ajoute que dans le cadre de cette annonce, Obot.ai (membre Silver) a transmis à la fondation le patronage de ses évènements MCP Dev Summit et son podcast. Le prochain sommet aura lieu les 2 et 3 avril 2026 à New York. La fondation en profite pour ouvrir l’appel à interventions, l’inscription et les parrainages pour l’évènement.

  •  

La prochaine trilogie The Witcher pourrait avoir un cycle de développement plus court

C'est ce que vient de dire un des pontes de CD Projekt Red à Eurogamer. La firme a un plan qui consiste a lancer la trilogie complète dans un délai de 6 ans. Cette annonce est d'autant plus surprenante que CDPR n'est pas réputé être une boite qui rushe/accélère les développements de ses jeux, qui pr...

  •