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La surveillance géolocalisée de l’ICE détourne les femmes enceintes des soins médicaux

Smart ?
La surveillance géolocalisée de l’ICE détourne les femmes enceintes des soins médicaux

Aux États-Unis, les femmes enceintes sans-papiers peuvent être obligées de porter des montres connectées spéciales qui les surveillent en permanence. Certains personnels hospitaliers constatent, avec la massification des poursuites, que des patientes ont peur de les enlever lorsqu’une intervention le nécessite.

Dans le Colorado, des femmes enceintes ayant besoin de soins médicaux urgents ont peur quand le personnel médical des urgences veut leur enlever le dispositif de surveillance qui leur est imposé.

Le Guardian raconte qu’en septembre dernier, une femme enceinte de neuf mois est entrée dans les urgences obstétriques d’un hôpital du Colorado munie d’une montre connectée qu’elle ne voulait surtout pas enlever. Les médecins ont diagnostiqué qu’une césarienne était nécessaire pour que l’accouchement se passe le mieux possible. Mais pour faire cette césarienne, ils ont besoin d’utiliser un outil de cautérisation qui nécessite que la patiente enlève tout bijou ou objet métallique.

Une smartwatch très particulière

Le problème était que la montre connectée n’était pas commune. En effet, le Service de l’immigration et des douanes des États-Unis (ICE) avait imposé à cette femme de porter en permanence une montre VeriWatch de l’entreprise Bi Inc.

Celle-ci permet aux autorités de surveiller en permanence la personne qui la porte. Elle a d’autres fonctionnalités comme la vérification que la personne est encore en vie ou la reconnaissance faciale du porteur à des fins de contrôle.

Elle ne peut pas être retirée facilement mais elle n’est pas accompagnée non plus d’information concernant la sécurité de son port lors d’intervention médicale comme celle évoquée plus haut. De plus, l’ICE ne fournit aux hôpitaux états-uniens aucune information pour la contacter pour savoir quoi faire. Lorsque le personnel hospitalier a expliqué à la femme enceinte qu’il allait sans doute falloir couper le bracelet, elle a paniqué.

En arrivant à l’hôpital, elle avait aussi peur car la batterie était faible. Elle avait besoin de la recharger pour ne pas que les services d’immigration croient qu’elle essayait de se cacher. La notice de la montre, sur le site du fabricant [PDF], indique que la batterie a une durée de vie de 16 heures, avec une possibilité d’aller jusqu’à 32 heures si on utilise la batterie externe adaptée.

Finalement, selon le Guardian, la montre a été enlevée et la femme est repartie avec son bébé sans que l’ICE ne vienne à l’hôpital. Mais le personnel signale que c’est la troisième femme enceinte qui arrive avec ce dispositif de surveillance en quelques mois.

La massification de programmes « plus humains » que l’incarcération

De fait, le système carcéral du pays est saturé depuis longtemps et ce dispositif de surveillance n’est pas nouveau aux États-Unis. En effet, depuis 2004, comme l’explique le média Jezebel, un programme d’ « alternatives à la détention » existe, option « plus humaine » pour les personnes menacées d’expulsion considérées comme « à moindre risque ».

Pour la plupart, l’alternative consiste à mettre en place un bracelet électronique, comme cela existe en France. Depuis 2009, l’ICE n’utilise plus ce genre de bracelet pour les femmes enceintes à cause d’un taux de complication élevé et a penché pour ces montres connectées en 2023.

Mais, depuis son retour la tête des États-Unis, Donald Trump a intensifié la politique de traque massive de personnes étrangères qui ne peuvent pas prouver leur droit d’y résider, et se prépare à muscler encore le budget de l’ICE. Cette politique augmente mécaniquement le nombre de personnes concernées par les dispositifs de coercition mis en place par le système judiciaire étasunien.

Et, même si le taux de complication est moins élevé avec les montres qu’avec les bracelets, leur usage massif se double d’une absence d’information en cas de problème et de la peur des personnes concernées, qui amènent les personnels hospitaliers à constater des problèmes.

« Elle était en larmes à ce sujet. Elle avait cette peur profonde que l’ICE vienne à l’hôpital et lui enlève son bébé », explique l’un d’entre eux au Guardian, en parlant de la femme enceinte en question.

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☕️ Windows on ARM : l’émulateur Prism prend en charge les instructions AVX et AVX2

Le 5 décembre, Microsoft a déployé sans grand bruit une mise à jour pour l’ensemble des PC bâtis sur une puce Snapdragon X de Qualcomm, pour rappel au cœur de l’offre des ordinateurs Copilot+ de Microsoft.

Elle a apporté une nouvelle version à l’émulateur Prism, chargé de faire fonctionner les applications x86 sur des machines Arm en convertissant le code en arm64. Si ce composant fait globalement le travail, on retrouve bien sûr les limitations habituelles de ce type de technologie, dont des performances nettement plus faibles que pour des applications natives.

Certaines applications et jeux ne pouvaient en outre pas être installés. Ils réclament en effet des jeux d’instructions spécifiques, dont font partie AVX (Advanced Vector Extensions) et AVX2. Quand ils sont exploités, ils permettent une hausse significative des performances dans certains domaines, comme le traitement d’images, le rendu 3D, le codage vidéo ou encore les calculs scientifiques. Si AVX se concentrait sur les nombres en virgule flottante, les instructions AVX2 ont ajouté le support des entiers, élargissant d’autant plus le périmètre d’utilité.

Les instructions AVX sont arrivées en 2008 et ont donc eu largement le temps d’être supportées dans de nombreuses applications. Les jeux en font aujourd’hui un usage intensif. À tel point que beaucoup de ces programmes ne peuvent pas fonctionner sans.

C’est ce qu’a apporté la mise à jour de Prism, en plus d’extensions associées comme BMI, BFA et F16C. Microsoft cite le cas du séquenceur musical Ableton Live 12, qui affichait une erreur au lancement avec l’ancienne version de Prism. L’éditeur précise toutefois que l’application arrivera sous forme native dans le courant de l’année prochaine.

Microsoft précise que la nouvelle version a été déployée sur toutes les machines concernées, dès lors qu’elles ont au moins la version 24H2 de Windows 11, ce qui est en théorie le cas de tous les Copilot+. La nouvelle émulation est active par défaut pour les applications x86-64. Elle est coupée par défaut pour les applications 32 bits, mais peut être activée dans les paramètres de compatibilité.

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La surveillance géolocalisée de l’ICE détourne les femmes enceintes des soins médicaux

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La surveillance géolocalisée de l’ICE détourne les femmes enceintes des soins médicaux

Aux États-Unis, les femmes enceintes sans-papiers peuvent être obligées de porter des montres connectées spéciales qui les surveillent en permanence. Certains personnels hospitaliers constatent, avec la massification des poursuites, que des patientes ont peur de les enlever lorsqu’une intervention le nécessite.

Dans le Colorado, des femmes enceintes ayant besoin de soins médicaux urgents ont peur quand le personnel médical des urgences veut leur enlever le dispositif de surveillance qui leur est imposé.

Le Guardian raconte qu’en septembre dernier, une femme enceinte de neuf mois est entrée dans les urgences obstétriques d’un hôpital du Colorado munie d’une montre connectée qu’elle ne voulait surtout pas enlever. Les médecins ont diagnostiqué qu’une césarienne était nécessaire pour que l’accouchement se passe le mieux possible. Mais pour faire cette césarienne, ils ont besoin d’utiliser un outil de cautérisation qui nécessite que la patiente enlève tout bijou ou objet métallique.

Une smartwatch très particulière

Le problème était que la montre connectée n’était pas commune. En effet, le Service de l’immigration et des douanes des États-Unis (ICE) avait imposé à cette femme de porter en permanence une montre VeriWatch de l’entreprise Bi Inc.

Celle-ci permet aux autorités de surveiller en permanence la personne qui la porte. Elle a d’autres fonctionnalités comme la vérification que la personne est encore en vie ou la reconnaissance faciale du porteur à des fins de contrôle.

Elle ne peut pas être retirée facilement mais elle n’est pas accompagnée non plus d’information concernant la sécurité de son port lors d’intervention médicale comme celle évoquée plus haut. De plus, l’ICE ne fournit aux hôpitaux états-uniens aucune information pour la contacter pour savoir quoi faire. Lorsque le personnel hospitalier a expliqué à la femme enceinte qu’il allait sans doute falloir couper le bracelet, elle a paniqué.

En arrivant à l’hôpital, elle avait aussi peur car la batterie était faible. Elle avait besoin de la recharger pour ne pas que les services d’immigration croient qu’elle essayait de se cacher. La notice de la montre, sur le site du fabricant [PDF], indique que la batterie a une durée de vie de 16 heures, avec une possibilité d’aller jusqu’à 32 heures si on utilise la batterie externe adaptée.

Finalement, selon le Guardian, la montre a été enlevée et la femme est repartie avec son bébé sans que l’ICE ne vienne à l’hôpital. Mais le personnel signale que c’est la troisième femme enceinte qui arrive avec ce dispositif de surveillance en quelques mois.

La massification de programmes « plus humains » que l’incarcération

De fait, le système carcéral du pays est saturé depuis longtemps et ce dispositif de surveillance n’est pas nouveau aux États-Unis. En effet, depuis 2004, comme l’explique le média Jezebel, un programme d’ « alternatives à la détention » existe, option « plus humaine » pour les personnes menacées d’expulsion considérées comme « à moindre risque ».

Pour la plupart, l’alternative consiste à mettre en place un bracelet électronique, comme cela existe en France. Depuis 2009, l’ICE n’utilise plus ce genre de bracelet pour les femmes enceintes à cause d’un taux de complication élevé et a penché pour ces montres connectées en 2023.

Mais, depuis son retour la tête des États-Unis, Donald Trump a intensifié la politique de traque massive de personnes étrangères qui ne peuvent pas prouver leur droit d’y résider, et se prépare à muscler encore le budget de l’ICE. Cette politique augmente mécaniquement le nombre de personnes concernées par les dispositifs de coercition mis en place par le système judiciaire étasunien.

Et, même si le taux de complication est moins élevé avec les montres qu’avec les bracelets, leur usage massif se double d’une absence d’information en cas de problème et de la peur des personnes concernées, qui amènent les personnels hospitaliers à constater des problèmes.

« Elle était en larmes à ce sujet. Elle avait cette peur profonde que l’ICE vienne à l’hôpital et lui enlève son bébé », explique l’un d’entre eux au Guardian, en parlant de la femme enceinte en question.

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☕️ Windows on ARM : l’émulateur Prism prend en charge les instructions AVX et AVX2

Le 5 décembre, Microsoft a déployé sans grand bruit une mise à jour pour l’ensemble des PC bâtis sur une puce Snapdragon X de Qualcomm, pour rappel au cœur de l’offre des ordinateurs Copilot+ de Microsoft.

Elle a apporté une nouvelle version à l’émulateur Prism, chargé de faire fonctionner les applications x86 sur des machines Arm en convertissant le code en arm64. Si ce composant fait globalement le travail, on retrouve bien sûr les limitations habituelles de ce type de technologie, dont des performances nettement plus faibles que pour des applications natives.

Certaines applications et jeux ne pouvaient en outre pas être installés. Ils réclament en effet des jeux d’instructions spécifiques, dont font partie AVX (Advanced Vector Extensions) et AVX2. Quand ils sont exploités, ils permettent une hausse significative des performances dans certains domaines, comme le traitement d’images, le rendu 3D, le codage vidéo ou encore les calculs scientifiques. Si AVX se concentrait sur les nombres en virgule flottante, les instructions AVX2 ont ajouté le support des entiers, élargissant d’autant plus le périmètre d’utilité.

Les instructions AVX sont arrivées en 2008 et ont donc eu largement le temps d’être supportées dans de nombreuses applications. Les jeux en font aujourd’hui un usage intensif. À tel point que beaucoup de ces programmes ne peuvent pas fonctionner sans.

C’est ce qu’a apporté la mise à jour de Prism, en plus d’extensions associées comme BMI, BFA et F16C. Microsoft cite le cas du séquenceur musical Ableton Live 12, qui affichait une erreur au lancement avec l’ancienne version de Prism. L’éditeur précise toutefois que l’application arrivera sous forme native dans le courant de l’année prochaine.

Microsoft précise que la nouvelle version a été déployée sur toutes les machines concernées, dès lors qu’elles ont au moins la version 24H2 de Windows 11, ce qui est en théorie le cas de tous les Copilot+. La nouvelle émulation est active par défaut pour les applications x86-64. Elle est coupée par défaut pour les applications 32 bits, mais peut être activée dans les paramètres de compatibilité.

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Why Switzerland Is Weighing a 10 Million Population Limit

An anonymous reader shares a report: Growing support for far-right parties is pressuring European governments to introduce stricter controls on immigration. Switzerland is set to vote on a proposal that would take the idea to the next level -- imposing a cap on its population [non-paywalled link]. The initiative could lead eventually to a blanket ban on new arrivals if the number of residents rises from around 9 million currently to above 10 million, with little distinction made between refugees, skilled workers and top managers on six-figure salaries. Citizens will likely vote on the proposal next year under the country's unique system of plebiscites on constitutional amendments and policy, and polls suggest there's a chance they'll approve it. The risk is it could lead to shortages of critical skills that end up harming Switzerland's competitiveness. The outcome will show how far citizens are willing to go to preserve some of the traits that made their country such an appealing destination. [...] The right-wing Swiss People's Party, or SVP, won 28% of the vote in the last election with a campaign that presented Swiss citizenship as a privilege, not a right. It came up with the idea of a population limit in 2023, presenting it as a way to preserve the Swiss lifestyle and protect its environment from excessive human activity.

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AI Hackers Are Coming Dangerously Close to Beating Humans

Stanford researchers spent much of the past year building an AI bot called Artemis that scans networks for software vulnerabilities, and when they pitted it against ten professional penetration testers on the university's own engineering network, the bot outperformed nine of them. The experiment offers a window into how rapidly AI hacking tools have improved after years of underwhelming performance. "We thought it would probably be below average," said Justin Lin, a Stanford cybersecurity researcher. Artemis found bugs at a fraction of human cost -- just under $60 per hour compared to the $2,000 to $2,500 per day that professional pen testers typically charge. But its performance wasn't flawless. About 18% of its bug reports were false positives, and it completely missed an obvious vulnerability on a webpage that most human testers caught. In one case, Artemis found a bug on an outdated page that didn't render in standard browsers; it used a command-line tool called Curl instead of Chrome or Firefox. Dan Boneh, a Stanford computer science professor who advised the researchers, noted that vast amounts of software shipped without being vetted by LLMs could now be at risk. "We're in this moment of time where many actors can increase their productivity to find bugs at an extreme scale," said Jacob Klein, head of threat intelligence at Anthropic.

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NVIDIA GTX 980 Through RTX 5080: Open-Source Nouveau/Mesa Drivers vs. NVIDIA 580 Linux Drivers

With the NVIDIA 590 Linux driver series removing GeForce 900 series "Maxwell" and GeForce 10 series "Pascal" as part of punting it off to the latest legacy driver branch, it's time for a last look at how the mainline NVIDIA Linux driver is performing with these aging graphics cards relative to the current state of the upstream open-source NVIDIA Linux drivers. In this article is a look at how the open-source and upstream Nouveau kernel driver with Nouveau/NVK Mesa drivers are performing relative to the NVIDIA 580 series with its Maxwell and Pascal support. For further perspective is also tossing in newer graphics cards too for providing a end-of-year GeForce 980 / 1080 / 2080 / 3080 / 4080 / 5080 series comparison between these different Linux drivers.
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Disney investit dans OpenAI et lui cède les droits sur 200 personnages de ses franchises phares

Holy Wood
Disney investit dans OpenAI et lui cède les droits sur 200 personnages de ses franchises phares

The Walt Disney Company a annoncé jeudi un investissement d’un milliard de dollars dans OpenAI. Il s’accompagne d’un accord de licence sur trois ans autorisant l’éditeur de ChatGPT et surtout de l’IA générative vidéo Sora à exploiter l’image de plus de 200 personnages issus des grandes franchises de l’empire Disney, de Mickey à Marvel en passant par Star Wars, Cendrillon ou le Roi Lion.

Avalanche de vidéos de sabres laser à la physique approximative en vue ? The Walt Disney Company a annoncé jeudi concéder à OpenAI le droit d’utiliser plus de 200 personnages issus de son immense catalogue cinématographique, en vue de nourrir son IA générative dédiée à la vidéo, Sora.

Le meilleur de Disney dispo dans Sora et ChatGPT

Le contrat prend la forme d’un accord de licence portant sur trois ans, selon les termes duquel Sora « pourra générer de courtes vidéos sociales à la demande des utilisateurs (…) en s’appuyant sur un ensemble de plus de 200 personnages animés, masqués et créatures de Disney, Marvel, Pixar et Star Wars, comprenant costumes, accessoires, véhicules et environnements emblématiques. »

Si les modèles Sora sont présentés comme les principaux bénéficiaires du contrat, celui-ci englobe également la création d’images au sein de ChatGPT, qui acceptera donc de traiter les prompts faisant allusion à des personnages de Disney.

Outre l’intégration aux modèles génératifs, Disney concède également à OpenAI l’autorisation de distribuer les contenus IA produits à partir de sa propriété intellectuelle. Une façon de garantir que les internautes utilisateurs de Sora auront bien le droit de diffuser les vidéos en question sur les réseaux sociaux.

L’accord n’intègre en revanche ni l’image, ni la voix des acteurs humains ayant pu incarner ou doubler les personnages en question, prennent bien soin de préciser les deux entreprises, qui affirment par ailleurs leur ambition de défendre aussi bien « la sécurité des utilisateurs » que « les droits des créateurs ».

Un accord à tiroirs ?

Pour quel montant Disney, poids lourd mondial du divertissement, a-t-il accepté de laisser OpenAI exploiter de la sorte ses personnages, et ce alors que Sora 2 n’est pas exempt de défauts quant à des usages détournés ? La dimension financière de cet accord de licence est dissimulée au sein d’un contrat à plus grande échelle, qui conduit Disney à devenir à la fois client et investisseur d’OpenAI.

« Dans le cadre de cet accord, Disney investira 1 milliard de dollars en actions dans OpenAI et recevra des bons de souscription lui permettant d’acquérir des actions supplémentaires », indiquent les deux entreprises.

Disney s’engage dans le même temps à exploiter les outils d’OpenAI, à la fois via API, dans le développement de ses propres services, dont le service de streaming Disney+, mais aussi en interne, avec un déploiement programmé de ChatGPT auprès de ses salariés.

« L’essor rapide de l’intelligence artificielle marque un tournant important pour notre secteur, et grâce à cette collaboration avec OpenAI, nous étendrons de manière réfléchie et responsable la portée de nos récits grâce à l’IA générative, tout en respectant et en protégeant les créateurs et leurs œuvres », résume Bob Iger, CEO de The Walt Disney Company, dans un communiqué.

Après la presse ou la musique, le cinéma

Cet accord d’une ampleur inédite souligne qu’après les grands quotidiens de la presse (en France, le Monde est partenaire d’OpenAI) ou les majors de la musique, les poids lourds du cinéma acceptent eux aussi de s’associer avec les acteurs de l’IA générative, plutôt que de devoir ferrailler en justice contre ces derniers. Jusqu’ici, Disney avait privilégié la voie du contentieux, comme en témoignent les poursuites engagées à l’encontre de MidJourney en juin dernier. En signant avec OpenAI, le groupe montre à l’ensemble du secteur qu’il est possible de trouver un terrain d’entente, ce qui suscitera sans doute d’autres accords entre studios hollywoodiens et acteurs de l’IA, même si tout le monde n’a pas le pouvoir de négociation d’un Disney.

OpenAI n’avait pas attendu de signer un contrat similaire pour utiliser le style des studios Ghibli.

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Disney investit dans OpenAI et lui cède les droits sur 200 personnages de ses franchises phares

Holy Wood
Disney investit dans OpenAI et lui cède les droits sur 200 personnages de ses franchises phares

The Walt Disney Company a annoncé jeudi un investissement d’un milliard de dollars dans OpenAI. Il s’accompagne d’un accord de licence sur trois ans autorisant l’éditeur de ChatGPT et surtout de l’IA générative vidéo Sora à exploiter l’image de plus de 200 personnages issus des grandes franchises de l’empire Disney, de Mickey à Marvel en passant par Star Wars, Cendrillon ou le Roi Lion.

Avalanche de vidéos de sabres laser à la physique approximative en vue ? The Walt Disney Company a annoncé jeudi concéder à OpenAI le droit d’utiliser plus de 200 personnages issus de son immense catalogue cinématographique, en vue de nourrir son IA générative dédiée à la vidéo, Sora.

Le meilleur de Disney dispo dans Sora et ChatGPT

Le contrat prend la forme d’un accord de licence portant sur trois ans, selon les termes duquel Sora « pourra générer de courtes vidéos sociales à la demande des utilisateurs (…) en s’appuyant sur un ensemble de plus de 200 personnages animés, masqués et créatures de Disney, Marvel, Pixar et Star Wars, comprenant costumes, accessoires, véhicules et environnements emblématiques. »

Si les modèles Sora sont présentés comme les principaux bénéficiaires du contrat, celui-ci englobe également la création d’images au sein de ChatGPT, qui acceptera donc de traiter les prompts faisant allusion à des personnages de Disney.

Outre l’intégration aux modèles génératifs, Disney concède également à OpenAI l’autorisation de distribuer les contenus IA produits à partir de sa propriété intellectuelle. Une façon de garantir que les internautes utilisateurs de Sora auront bien le droit de diffuser les vidéos en question sur les réseaux sociaux.

L’accord n’intègre en revanche ni l’image, ni la voix des acteurs humains ayant pu incarner ou doubler les personnages en question, prennent bien soin de préciser les deux entreprises, qui affirment par ailleurs leur ambition de défendre aussi bien « la sécurité des utilisateurs » que « les droits des créateurs ».

Un accord à tiroirs ?

Pour quel montant Disney, poids lourd mondial du divertissement, a-t-il accepté de laisser OpenAI exploiter de la sorte ses personnages, et ce alors que Sora 2 n’est pas exempt de défauts quant à des usages détournés ? La dimension financière de cet accord de licence est dissimulée au sein d’un contrat à plus grande échelle, qui conduit Disney à devenir à la fois client et investisseur d’OpenAI.

« Dans le cadre de cet accord, Disney investira 1 milliard de dollars en actions dans OpenAI et recevra des bons de souscription lui permettant d’acquérir des actions supplémentaires », indiquent les deux entreprises.

Disney s’engage dans le même temps à exploiter les outils d’OpenAI, à la fois via API, dans le développement de ses propres services, dont le service de streaming Disney+, mais aussi en interne, avec un déploiement programmé de ChatGPT auprès de ses salariés.

« L’essor rapide de l’intelligence artificielle marque un tournant important pour notre secteur, et grâce à cette collaboration avec OpenAI, nous étendrons de manière réfléchie et responsable la portée de nos récits grâce à l’IA générative, tout en respectant et en protégeant les créateurs et leurs œuvres », résume Bob Iger, CEO de The Walt Disney Company, dans un communiqué.

Après la presse ou la musique, le cinéma

Cet accord d’une ampleur inédite souligne qu’après les grands quotidiens de la presse (en France, le Monde est partenaire d’OpenAI) ou les majors de la musique, les poids lourds du cinéma acceptent eux aussi de s’associer avec les acteurs de l’IA générative, plutôt que de devoir ferrailler en justice contre ces derniers. Jusqu’ici, Disney avait privilégié la voie du contentieux, comme en témoignent les poursuites engagées à l’encontre de MidJourney en juin dernier. En signant avec OpenAI, le groupe montre à l’ensemble du secteur qu’il est possible de trouver un terrain d’entente, ce qui suscitera sans doute d’autres accords entre studios hollywoodiens et acteurs de l’IA, même si tout le monde n’a pas le pouvoir de négociation d’un Disney.

OpenAI n’avait pas attendu de signer un contrat similaire pour utiliser le style des studios Ghibli.

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ASUS lance son écran Dual Mode 5k/2k à gros taux de rafraichissement !

Il est difficile de s'y retrouver dans les nomenclatures d'écrans chez ASUS, comme chez bon nombre de ses concurrents également. Personne n'a trouvé la recette de la simplicité, mais voilà que le ROG Strix XG27JCG se pointe. Ce que ne dit pas son nom, c'est que ce moniteur à base de dalle Fast IPS p...

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Disney Puts $1 Billion Into OpenAI, Licenses 200+ Characters for AI-Generated Videos and Images

Disney is investing $1 billion in OpenAI and has entered into a three-year licensing deal that will let users generate AI-powered short videos and images featuring more than 200 characters from its Disney, Marvel, Star Wars and Pixar franchises. The new features are expected to launch in 2026 through Sora, OpenAI's short-form video platform, and ChatGPT. A selection of user-generated short videos will also be available to stream on Disney+. The licensing agreement excludes any talent likenesses or voices. Disney will receive warrants to purchase additional OpenAI equity as part of the arrangement, and its employees will gain access to OpenAI tools including ChatGPT for building new products.

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AMD GAIA 0.14 Released With Native Support For Linux & macOS

Early this year AMD announced the open-source GAIA project for "Generative AI Is Awesome" as a showcase of AI support atop their Ryzen AI NPUs and other hardware. That began as a Windows-only project but in September AMD added Linux support to GAIA but only using Vulkan acceleration for AI on Radeon GPUs. Now today GAIA 0.14 is available with "native" support for both macOS and Linux...
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Starladder Counter-Strike Major - On vous emmène avec nous à Budapest !

Le dernier tournoi de l'année, le plus important de la scène Counter-Strike, le Major, aura lieu de ce jeudi à ce dimanche. Nous y sommes pour vous partager notre expérience, en direct du MVM Dome à Budapest ! Des playoffs de très haut niveau Une fois n'est pas coutume, nous n'avons pas eu d'upset pour ce major : dans l'arène, les meilleures équipes du monde seront présentes. Falcons, Spirit, Vitality, The Mongolz, FaZe, MOUZ, FURIA et NAVI ! Chaque affiche nous promet du spectacle. FURIA favori FURIA, l'équipe brésilienne, arrive favorite au major après trois événements gagnés de suite, dont deux tier 1 : les IEM Chengdu face à Vitality en finale et les Blast Rivals Hong Kong face à Falcons. Cette dynamique ne s'est pas arrêtée, car sur le stage 3 du major, ils se sont qualifiés sur un 3-0 sec, en ne perdant que 26 rounds en 4 maps face à de belles équipes comme NAVI et G2. […]

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Une calculatrice Sharp PC-G801 sous Rasberry Pi Zero 2W

La calculatrice Sharp PC-G801 était en réalité un peu plus qu’une calculatrice. Equipée d’un processeur 8 bits compatible Z80, cette minimachine lancée en 1988 employait ses maigres entrailles à se comporter comme une calculatrice scientifique. Avec 8 Ko de mémoire vive et son écran de 4 lignes de 24 caractères, elle permettait énormément de choses pour l’époque.

L'électronique de la calculatrice Sharp PC-G801

L’électronique de la calculatrice Sharp PC-G801

Sortie au Japon, la Sharp PC-G801 proposait notamment une foule d’accessoires sympathiques allant de l’imprimante thermique à l’enregistreur sur cassettes audio. Avec cette interface très complète et face à un modèle Hors-Service, un vidéaste surnommé Shiura a eu l’idée de remplacer son équipement interne par une solution Raspberry Pi Zero 2W.

Pour ce faire, il emploie un PCB de sa conception qui va venir se positionner sous les touches de la calculatrice et communiquer avec son nouveau cerveau. L’écran LCD 4 lignes d’origine est également remplacé par un écran OLED de 3.12 pouces en 256 x 64 pixels.

calculatrice Sharp PC-G801

Le contrôle de l’écran se fait via un ESP32-S3 qui prend également en charge le dialogue avec le clavier pour la carte Raspberry Pi via une connexion UART. Le tout est alimenté par les quatre piles AA d’origine dans le boitier qui n’a pas été modifié.

Une calculatrice Sharp interdite au BAC

Le résultat est assez satisfaisant avec d’un côté une calculatrice Sharp capable de piloter de nombreux nouveaux usages tout en proposant un clavier complet. Utile pour programmer, administrer des serveurs et tout ce que l’on peut imaginer faire avec un RPi. Mais aussi la possibilité d’activer un mode ESP32 que l’on peut enclencher grâce à un petit interrupteur et qui permet de retrouver du calcul scientifique. La possibilité de monter un stockage énorme sur la RPi propose de transformer l’objet en la plus grosse antisèche possible.

Le détail du projet est disponible sur un site en japonais que les navigateurs modernes traduisent sans trop de mal, d’autant que les images sont d’office en anglais. Le circuit imprimé est, par ailleurs, documenté sur Github. Tout le monde n’aura pas une calculatrice Sharp PC-G801 sous le coude pour l’expérience mais ce projet peut beaucoup vous aiguiller pour d’autres variations.

Source : Hackaday

Une calculatrice Sharp PC-G801 sous Rasberry Pi Zero 2W © MiniMachines.net. 2025

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On a testé 12 chargeurs USB à moins de 20 euros… et on s’est fait peur !

Chaud devant !
On a testé 12 chargeurs USB à moins de 20 euros… et on s’est fait peur !

Sur les marketplaces des plateformes comme AliExpress, Amazon et Cdiscount, on trouve pléthore de chargeurs USB à moins de 20 euros. Que valent-ils vraiment d’un point de vue technique ? Nous en avons testé plus d’une dizaine. Entre fausses promesses et vrais risques, vous ne regarderez plus jamais votre chargeur comme avant !

Charger son smartphone, sa tablette, son ordinateur ou n’importe quel produit avec un port USB est très facile : on branche, ça charge. Le côté « universel » de l’Universal Serial Bus (USB) tient bien sa promesse. Par contre, ça se complique rapidement quand on veut « des watts », c’est-à-dire de la charge rapide.

Nous avons acheté sur les marketplaces d’AliExpress, d’Amazon et de Cdiscount plus d’une vingtaine de chargeurs pour vérifier les promesses. Dans cette première partie, attaquons nos expérimentations avec les modèles les plus chers (entre 10 et 20 euros), dont le prix n’est pas forcément gage de qualité.

Demain, on se retrouvera pour la troisième et dernière partie avec de nouveau 12 chargeurs, mais à moins de 10 euros cette fois-ci.

En attendant, seule une petite poignée de chargeurs de cette première sélection s’en sortent correctement. Et par s’en sortir correctement, on entend éviter que le boîtier ne dépasse les 80 °C, et être capable de tenir la puissance de charge annoncée, rien de plus !

Notre protocole de test (version express)

Nous détaillerons plus longuement le protocole dans un prochain article, mais voici de premières informations sur nos outils et notre méthodologie. Pour vérifier les types de charges rapides supportées, nous utilisons le testeur PowerZ KM003C.

Pour tester la charge comme en condition réelle, on utilise la plateforme DL24P d’Atorch, qui peut absorber jusqu’à 180 watts (W). C’est moins que la puissance maximale du protocole Power Delivery (240 W), mais largement suffisant pour nos tests.

Nous avons toujours utilisé les deux mêmes câbles USB pour l’ensemble de nos tests : un certifié 240 W en Type-C vers Type-C (50 cm) et un autre de bonne facture avec un connecteur Type-A et un autre Type-C (1 m). Nous verrons dans un prochain dossier qu’un câble USB peut avoir des conséquences importantes.

Toutes les mesures sont réalisées au moins deux fois pour vérifier qu’il n’y a pas d’incohérence, sauf la montée en charge de 30 minutes pour le relevé de la température qui n’est fait qu’une seule fois. Nous avons validé le fonctionnement avec un chargeur de 140 W et une ancienne référence de chez Anker que nous avions au labo (qui tiennent leurs promesses, eux).

Commençons avec un chargeur Qoltec qui a obtenu de bons résultats. Ne vous habituez pas, cela va vite changer…

Qoltec 50132 30W : PD à 30 W confirmé et bonne tenue des tensions


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Opera Wants You To Pay $20 a Month For Its AI Browser

Opera has opened its AI-powered browser Neon to the public after a couple of months of testing, and anyone interested in trying it will need to pay $19.90 per month. The Norway-based company first unveiled Neon in May and launched it in early access to select users in October. Like Perplexity's Comet, OpenAI's Atlas, and The Browser Company's Dia, Neon bakes an AI chatbot into its interface that can answer questions about pages, create mini apps and videos, and perform tasks. The browser uses your browsing history as context, so you can ask it to fetch details from a YouTube video you watched last week. The subscription also grants access to AI models including Gemini 3 Pro and GPT-5.1.

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US Could Ask Foreign Tourists For Five-Year Social Media History Before Entry

Tourists from dozens of countries including the UK could be asked to provide a five-year social media history as a condition of entry to the United States, under a new proposal unveiled by American officials. From a report: The new condition would affect people from dozens of countries who are eligible to visit the US for 90 days without a visa, as long as they have filled out an Electronic System for Travel Authorization (ESTA) form. Since returning to the White House in January, President Donald Trump has moved to toughen US borders more generally - citing national security as a reason. Analysts say the new plan could pose an obstacle to potential visitors, or harm their digital rights. Asked whether the proposal could lead to a steep drop-off in tourism to the US, Trump said he was not concerned. "No. We're doing so well," the president said on Wednesday. "We just want people to come over here, and safe. We want safety. We want security. We want to make sure we're not letting the wrong people come enter our country."

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Ubuntu 26.04 Snapshot 2 Released As Latest Monthly ISOs

It was just at the end of month that Ubuntu 26.04 Snapshot 1 ISOs were published for the first "Resolute Raccoon" milestone. Out already is now Snapshot 2 with Canonical releasing these images ahead of their engineers having time off for end-of-year holidays...
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