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☕️ Guillaume Poupard rejoint Orange pour piloter la « confiance et souveraineté »

Ancien patron de l’ANSSI, Guillaume Poupard s’apprête à quitter la direction générale adjointe de Docaposte au profit d’un poste à la tête d’Orange, en tant que Chief Trust Officer, soit responsable de la « confiance et souveraineté » à compter du 1er février 2026. L’opérateur a annoncé jeudi après-midi ce recrutement d’une personnalité emblématique du secteur français de la cybersécurité, confirmant l’information sortie la veille par l’Informé.

Guillaume Poupard sera rattaché directement à Christel Heydemann, directrice générale du groupe, et aura pour mission « de définir et d’incarner la stratégie d’Orange en matière de souveraineté et de confiance », indique un communiqué. À ce titre, il contribuera « à accélérer le développement d’offres innovantes en cybersécurité (B2C et B2B), cloud et IA de confiance, en étroite collaboration avec Orange Business et Orange Cyberdéfense ».

Cet ingénieur général de l’armement et docteur en cryptologie a précédemment occupé la tête de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI), de 2014 à 2022, date à laquelle il a quitté ses fonctions pour rejoindre Docaposte, la branche des activités numériques du groupe La Poste. À l’ANSSI, Guillaume Poupard a été remplacé par Vincent Strubel, qui dirige toujours l’agence aujourd’hui.

Guillaume Poupard en 2022 lors des Assises de la sécurité – crédit SG pour Next
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☕️ Guillaume Poupard rejoint Orange pour piloter la « confiance et souveraineté »

Ancien patron de l’ANSSI, Guillaume Poupard s’apprête à quitter la direction générale adjointe de Docaposte au profit d’un poste à la tête d’Orange, en tant que Chief Trust Officer, soit responsable de la « confiance et souveraineté » à compter du 1er février 2026. L’opérateur a annoncé jeudi après-midi ce recrutement d’une personnalité emblématique du secteur français de la cybersécurité, confirmant l’information sortie la veille par l’Informé.

Guillaume Poupard sera rattaché directement à Christel Heydemann, directrice générale du groupe, et aura pour mission « de définir et d’incarner la stratégie d’Orange en matière de souveraineté et de confiance », indique un communiqué. À ce titre, il contribuera « à accélérer le développement d’offres innovantes en cybersécurité (B2C et B2B), cloud et IA de confiance, en étroite collaboration avec Orange Business et Orange Cyberdéfense ».

Cet ingénieur général de l’armement et docteur en cryptologie a précédemment occupé la tête de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI), de 2014 à 2022, date à laquelle il a quitté ses fonctions pour rejoindre Docaposte, la branche des activités numériques du groupe La Poste. À l’ANSSI, Guillaume Poupard a été remplacé par Vincent Strubel, qui dirige toujours l’agence aujourd’hui.

Guillaume Poupard en 2022 lors des Assises de la sécurité – crédit SG pour Next
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Segotep arriverait à quasiment annuler le risque de grillade du connecteur 12V-2x6

Pour expliquer la malfoutose des câbles 12V-2x6 et 12VHPWR, ratifiés par le PCI SIG avec l'aval de tous les gros acteurs du marché qui constituent l'assemblée, il y a plusieurs facteurs. Le premier, c'est que le connecteur 12 pins utilisé par NVIDIA avant que le PCI SIG ne le modifie ne cramait pas,...

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BenQ Mobiuz EX271UZ, un prétendant sérieux au haut de gamme

Depuis quelque temps, les dalles OLED s’imposent comme une nouvelle référence dans le monde des écrans, et BenQ entend bien prendre sa place avec son Mobiuz EX271UZ. Cet écran UHD de 27 pouces mise sur une technologie OLED, capable d’atteindre 240 Hz, tout en prenant en charge l’AMD FreeSync. Comme tout OLED digne de ce nom, le Mobiuz EX271UZ offre un taux de contraste impressionnant de 1 500 000:1 et un temps de réponse fulgurant de 0,03 ms. Il affiche 1,07 milliard de couleurs et couvre 99 % de l’espace colorimétrique DCI-P3. Côté luminosité, on retrouve 250 cd/m² en usage classique, avec des pics à 1000 cd/m² en HDR, le tout accompagné d’une certification HDR 400 True Black. Proposé à 999 € sur le site de BenQ, ce moniteur entend jouer dans la cour du premium et se présenter comme un choix sérieux pour les joueurs en quête d’excellence. Reste maintenant à vérifier si toutes ces promesses se traduisent réellement dans l’usage : le Mobiuz EX271UZ est-il à la hauteur de son tarif et de ses ambitions ?
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New OpenAI Models Likely Pose 'High' Cybersecurity Risk, Company Says

An anonymous reader quotes a report from Axios: OpenAI says the cyber capabilities of its frontier AI models are accelerating and warns Wednesday that upcoming models are likely to pose a "high" risk, according to a report shared first with Axios. The models' growing capabilities could significantly expand the number of people able to carry out cyberattacks. OpenAI said it has already seen a significant increase in capabilities in recent releases, particularly as models are able to operate longer autonomously, paving the way for brute force attacks. The company notes that GPT-5 scored a 27% on a capture-the-flag exercise in August, GPT-5.1-Codex-Max was able to score 76% last month. "We expect that upcoming AI models will continue on this trajectory," the company says in the report. "In preparation, we are planning and evaluating as though each new model could reach 'high' levels of cybersecurity capability as measured by our Preparedness Framework." "High" is the second-highest level, below the "critical" level at which models are unsafe to be released publicly. "What I would explicitly call out as the forcing function for this is the model's ability to work for extended periods of time," said OpenAI's Fouad Matin.

Read more of this story at Slashdot.

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La RTX 5060 Ti du ZOTAC MAGNUS EN275060TC est exempt de connecteur d'alimentation !

Nouvel ajout fort intéressant à la série MAGNUS chez ZOTAC avec le modèle EN275060TC, disponible en barebone et totalement équipé : d'un volume de 2.65 litres, il embarque un processeur Intel Core Ultra 7 255HX et une carte graphique NVIDIA RTX 5060 Ti desktop. Un ensemble homogène taillé pour le jeu, notamment, qui devrait proposer de jolies performances avec une consommation réduite. D'une épaisseur de 62.2 mm, ce nouveau MAGNUS fait l'impasse sur la fixation VESA en bundle pour aller derrière un écran et s'accompagne d'un wall mount. Pourquoi pas ? […]

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La ROG Xbox Ally en promo à 499€, une bonne affaire ?

Lancée à 569€, la ROG Xbox Ally est désormais vendue 499€ alors que le prix des composants mémoire et stockage grimpe sans cesse depuis plusieurs semaines. Des échos du marché semblent me dire que la console ne se vend pas mal, elle ne se vend pas du tout. Je ne sais pas si ces échos sont vrais, mais le fait est là, le prix est sabré pour tenter de séduire avant les fêtes.

A 569€ la ROG Xbox Ally se retrouvait en face à face avec le Steam Deck OLED 512 Go au même prix. En basculant sous les 500€, la console d’Asus se positionne à présent dans un entredeux plus confortable. Entre la solution basique de Valve avec écran IPS et un stockage de 256 Go à 419€ et la concurrente OLED. La marque vient donc proposer une alternative intéressante.

ROG Xbox Ally

Le prix de la console avait fuité en juillet à 499€ mais au moment de sa sortie, surprise, elle était finalement remontée à 569€. Avec son processeur AMD Ryzen Z2 A aux quatre cœurs Zen 2 et son circuit graphique déployant huit Compute units en RDNA 2. Ses 16 Go de mémoire vive LPDDR5-6400 et son stockage de 512 Go en PCIe 4.0 évolutif grâce à un module de format M.2 2280. Avec un écran de 7 pouces de diagonale, évidemment tactile, en FullHD IPS qui propose un rafraichissement rapide de 120Hz et une compatibilité FreeSync Premium. En prenant en compte sur sa belle batterie de 60 Wh et un Wi-Fi6E qui complètent bien l’ensemble. Est-ce qu’avec tout ça, la ROG Xbox Ally à 499€ se transforme en une bonne affaire ?

La console Asus ROG Ally à 499€, vaut-elle le coup / coût ?

Deux réponses peuvent se faire en réalité. Pas en fonction de la machine elle-même, mais suivant ce que vous attendez d’elle.

Si vous êtes un adepte du monde console, si pour vous l’important dans ce format mobile c’est le jeu et rien que le jeu. La réponse est non. Préférez un Steam Deck. Parce que la console de Valve fonctionne bien, ne vous demande rien d’autre que de charger sa batterie pour jouer et s’occupe toute seule de tout le reste. Et cela restera comme cela pour toujours. Il est possible de faire énormément de choses avec cette console, mais c’est avant tout un objet pensé pour jouer. 

Si vous êtes plus du côté du monde PC, que vous aimez la bidouille logicielle, si vous vous sentez le courage d’installer un système alternatif à Steam OS comme Bazzite. Si vous vous dites que cet engin, malgré son format console, est un PC comme les autres capable de mener à bien tout type de tâche, alors la ROG Xbox Ally est parfaite pour vous. Et c’est vrai que les retours que j’ai de ce genre de minimachines sont excellents dans certains usages différents du jeu. Avec un clavier, une souris et un écran externe, leurs performances s’avèrent souvent suffisantes pour des manipulations très variées. 

Sur le papier, la machine est plutôt bien équilibrée pour son prix et se retrouve dans le haut de la liste en termes d’usages. Reste que la formule Windows 11 de base est toujours aussi indigeste pour quelqu’un qui ne veut que jouer. La ROG Xbox Ally est un PC avec un système de PC, c’est son plus grand point fort comme son plus gros défaut. 

ROG Xbox Ally

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La Asus ROG Ally X en 24 Go / 1 To et sous Ryzen AI Z2 Extreme reste à 899€

La ROG Xbox Ally en promo à 499€, une bonne affaire ? © MiniMachines.net. 2025

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Créer un compte local à l'installation de Windows 11 25H2, c'est pas cuit et c'est même facile !

Au début du mois d'octobre, Microsoft refusait définitivement la création d'un compte local à l'installation de Windows 11 25H2. Alors que ceci était valable avant, la firme, pour des raisons douteuses de non entièreté des fonctionnalités, a décidé de supprimer pour de bon cette possibilité. Cela si...

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Dans sa guerre contre l’inclusivité, Trump abandonne la police de caractères Calibri

Police de la police
Dans sa guerre contre l’inclusivité, Trump abandonne la police de caractères Calibri

L’administration Biden avait fait de Calibri la police de caractères officielle du gouvernement étatsunien pour des raisons de lisibilité et d’inclusivité. Opposé à toute mesure en ce sens, l’actuel secrétaire d’État, Marco Rubio, remet en place le Times New Roman.

Marco Rubio, le secrétaire d’État américain, a ordonné aux diplomates de son pays de ne plus utiliser la police de caractère Calibri et de repasser au Times New Roman.

Selon le New York Times, le mémo envoyé par le responsable des Affaires étrangères du pays indique : « Retour à la tradition : police Times New Roman 14 points obligatoire pour tous les documents du département ».

Annulation d’une décision de l’administration Biden pour plus d’inclusivité

Il annule, de fait, une décision prise sous Joe Biden qui avait changé la police de caractère officiellement utilisée par la diplomatie étatsunienne en 2023 pour Calibri, une police sans empattement (serif en anglais).

Créée par Microsoft en 2004, elle avait été jugée plus accessible pour les lecteurs en situation de handicap, notamment les personnes malvoyantes ou dyslexiques, par l’administration fédérale précédente. Comme l’écrivait TechCrunch à l’époque, Microsoft avait pris cette décision de remplacer le Times New Roman par Calibri dès 2007 pour sa police par défaut.

Marco Rubio a affirmé, selon le New York Times, que ce changement « ne figurait pas parmi les cas les plus illégaux, immoraux, radicaux ou inutiles » des politiques de diversité, équité, inclusion et accessibilité de son pays. Mais, selon lui, ce changement de police de caractères était un échec car les « cas de correction de documents pour des raisons d’accessibilité » n’ont pas diminué. Et il estime que « le passage à Calibri n’a rien apporté d’autre que la dégradation de la correspondance officielle du département ».

Dans un article sur l’accessibilité des polices de caractères publié sur Medium en 2020, Gareth Ford Williams, alors responsable de l’expérience utilisateur et de l’accessibilité à la BBC, expliquait : « Pour les enfants ou les adultes qui apprennent à lire ou qui ont des difficultés en lecture, les formes moins complexes des polices sans empattement peuvent faciliter la reconnaissance des caractères. Les polices avec empattement offrent une lisibilité plus fluide aux lecteurs avancés grâce à la forme plus claire des lettres ».

Tradition, formalité et cérémonial

Pour le retour au Times New Roman, le secrétaire d’État met en avant une perception des polices avec empattement « comme évoquant la tradition, la formalité et le cérémonial ».

Cette modification dans les usages officiels de l’administration états-unienne marque symboliquement un nouveau coup contre les politiques de diversité, d’équité et d’inclusion mises en place auparavant aux États-Unis. Dès février dernier, l’administration Trump interdisait à plusieurs agences d’utiliser certains mots comme « racisme », « biais », « genre » ou « sexualité ». Elle a ensuite imposé aux entreprises qui travaillent avec elle, comme SAP, d’abandonner ce genre de politiques. Récemment, la fondation Python a refusé une subvention de 1,5 million de dollars car les conditions assorties mentionnaient l’interdiction de toute politique DEI.

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☕️ Linux : l’environnement Cinnamon 6.6 disponible avec son nouveau menu principal

L’équipe de Linux Mint a publié la version 6.6 finale de l’environnement Cinnamon, qui équipe par défaut la distribution populaire.

Le plus gros changement, qui avait été « teasé » par l’équipe au début du printemps, est un menu principal repensé. Il permet la configuration des emplacements et favoris, la bascule entre des icônes symboliques ou complètes (colorées) et embarque de nombreux changements visuels. Par exemple, le panneau latéral est plus large, les dossiers les plus courants y sont épinglés, les boutons d’alimentation (arrêt, déconnexion, verrouillage) sont placés en bas à gauche, etc.

Cinnamon 6.6 présente d’autres nouveautés. Par exemple, une simplification de la gestion des claviers physiques et virtuels avec un bouton pour changer rapidement de disposition, une meilleure visibilité des suggestions ou encore un effet de fondu quand le clavier virtuel apparait ou disparait.

Signalons aussi du neuf dans les Paramètres, avec notamment le nouveau panneau pour les informations système, l’arrivée du Thunderbolt ou encore la possibilité de définir manuellement les plages horaires pour les thèmes clairs et sombres. L’applet NetworkManager peut afficher plusieurs connexions VPN actives, Workspace Switcher peut ajouter des icônes aux fenêtres, Imprimante n’apparait que lors d’une impression, une jauge apparait quand on change le volume sonore, Alt+Tab n’affiche que les fenêtres présentes sur l’écran utilisé, les animations sont plus fluides, etc.

Cinnamon 6.6 sera l’environnement par défaut de la future version 22.3 de Linux Mint, nommée Zena. Elle doit arriver à la fin du mois ou début janvier. Pour les autres systèmes avec Cinnamon, la mise à jour de l’environnement dépendra de la philosophie de la distribution utilisée. Beaucoup ne changent pas de version majeure ou même intermédiaire avant la révision suivante. À noter que la version 6.6 est prête aussi bien pour l’édition standard de Linux Mint que pour LMDE, l’édition basée sur Debian.

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[Édito] Et si on arrêtait avec cette hypocrisie autour de l’IA ?

IA plus qu’à !
[Édito] Et si on arrêtait avec cette hypocrisie autour de l’IA ?

L’intelligence artificielle est un outil largement utilisé, qui inquiète autant qu’elle fascine. Elle provoque des échanges musclés entre internautes, qui ont parfois bien du mal à se comprendre. Une des causes : la sémantique. L’arrivée des grands modèles de langage et des chatbots a rebattu les cartes et exacerbé les tensions. Ceux qui l’utilisent y réfléchissent certainement à deux fois avant de le dire.

Il y a un peu plus d’un an, nous avions publié un édito sur l’intelligence artificielle, avec une question en trame de fond : est-elle intelligente ou artificielle ? Une chose est sûre, la réponse n’est pas binaire. C’est les deux à la fois et cela varie suivant les points de vue.

De l’algorithme aux intelligences artificielles puis aux IA génératives

La frontière entre algorithmes et IA est de plus en plus poreuse, tandis que la notion même d’intelligence artificielle est mouvante. Un rappel important : l’intelligence artificielle n’est pas nouvelle, loin de là puisqu’elle a plus de 75 ans. Citons, par exemple, l’article « L’ordinateur et l’intelligence » d’Alan Turing en 1950, dans lequel il est question du fameux test de Turing.

Le premier logiciel d’intelligence artificielle remonte à 1956 avec le Logic Theorist : « Il réalise tout seul des démonstrations de théorèmes mathématiques », expliquait le CEA. En 1957, le psychologue Frank Rosenblatt invente le premier logiciel d’apprentissage grâce à un neurone : le Perceptron. Il y a ensuite les « hivers de l’IA » dans les années 70/80 et 80/90. L’explosion de l’intelligence artificielle est arrivée avec la montée en puissance des ordinateurs et surtout des GPU particulièrement à l’aise avec ce genre de calculs.

Il y a déjà plus de quatre ans, soit avant l’arrivée des IA génératives, Alexei Grinbaum (physicien et philosophe) expliquait que le terme IA « désigne un comportement produit par une machine dont on peut raisonnablement estimer que, s’il avait été le fruit d’une action humaine, il aurait exigé de l’intelligence de la part de l’agent concerné […] L’apprentissage machine n’est qu’un outil d’IA parmi d’autres mais, en pratique, ces deux termes sont de plus en plus fréquemment synonymes ». Aujourd’hui tout se mélange sous une seule appellation : IA.

Ceux qui étaient généralement présentés comme des algorithmes ont donc été promus au rang d’intelligence artificielle. Pour distinguer les nouvelles IA – ou systèmes, un terme moins marketing mais plus adapté – « capables de créer des contenus (texte, code informatique, images, musique, audio, vidéos, etc.) », on parle d’intelligences artificielles génératives, rappelle la CNIL. Ces différences ne sont pas toujours comprises.

Cachez ces avantages que je ne saurais voir

Sur les réseaux sociaux et dans de nombreuses discussions, la question de son utilisation cristallise les échanges, peu importe le projet ou presque. Faut-il ou non l’utiliser ? Faut-il clouer au pilori les personnes qui le font ? Y a-t-il une bonne et une mauvaise catégorie d’intelligence artificielle ? Les débats sont nombreux, les peurs et les incompréhensions aussi, tout comme les avantages. Il ne faut pas les oublier. Ce n’est pas une généralité pour autant. Sur LinkedIn par exemple, les discussions autour de l’IA sont souvent différentes, plus apaisées et dans l’(auto)congratulation.

Régulièrement, ceux qui reconnaissent utiliser l’intelligence artificielle se font prendre à partie publiquement. D’autres l’utilisent sans le dire et passent à travers les mailles du filet de la polémique. On arrive dans une situation absurde où ceux qui cachent la vérité ou mentent – volontairement ou par omission – s’en sortent mieux que ceux qui l’indiquent.

L’intelligence artificielle permet des améliorations importantes dans de nombreux domaines, y compris la santé, l’automatisation de tâches fastidieuses ou répétitives afin de « consacrer davantage de temps à des tâches plus créatives ou plus centrées sur l’humain », des opérations de sauvetage (notamment en milieu hostile), la prédiction de défaillances techniques, la lutte contre le changement climatique, etc.

Pour la Commission européenne aussi, cela ne fait pas de doute : « Les technologies de l’IA apportent de nombreux avantages à la société et à l’économie ». Ils sont rarement mis en avant et, quand c’est le cas, ils finissent trop souvent ensevelis sous des montagnes de critiques. Quand ils ressortent dans la bouche de certains professionnels, c’est souvent pour finir lynchés dans les commentaires. Les exemples sont nombreux.


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Dans sa guerre contre l’inclusivité, Trump abandonne la police de caractères Calibri

Police de la police
Dans sa guerre contre l’inclusivité, Trump abandonne la police de caractères Calibri

L’administration Biden avait fait de Calibri la police de caractères officielle du gouvernement étatsunien pour des raisons de lisibilité et d’inclusivité. Opposé à toute mesure en ce sens, l’actuel secrétaire d’État, Marco Rubio, remet en place le Times New Roman.

Marco Rubio, le secrétaire d’État américain, a ordonné aux diplomates de son pays de ne plus utiliser la police de caractère Calibri et de repasser au Times New Roman.

Selon le New York Times, le mémo envoyé par le responsable des Affaires étrangères du pays indique : « Retour à la tradition : police Times New Roman 14 points obligatoire pour tous les documents du département ».

Annulation d’une décision de l’administration Biden pour plus d’inclusivité

Il annule, de fait, une décision prise sous Joe Biden qui avait changé la police de caractère officiellement utilisée par la diplomatie étatsunienne en 2023 pour Calibri, une police sans empattement (serif en anglais).

Créée par Microsoft en 2004, elle avait été jugée plus accessible pour les lecteurs en situation de handicap, notamment les personnes malvoyantes ou dyslexiques, par l’administration fédérale précédente. Comme l’écrivait TechCrunch à l’époque, Microsoft avait pris cette décision de remplacer le Times New Roman par Calibri dès 2007 pour sa police par défaut.

Marco Rubio a affirmé, selon le New York Times, que ce changement « ne figurait pas parmi les cas les plus illégaux, immoraux, radicaux ou inutiles » des politiques de diversité, équité, inclusion et accessibilité de son pays. Mais, selon lui, ce changement de police de caractères était un échec car les « cas de correction de documents pour des raisons d’accessibilité » n’ont pas diminué. Et il estime que « le passage à Calibri n’a rien apporté d’autre que la dégradation de la correspondance officielle du département ».

Dans un article sur l’accessibilité des polices de caractères publié sur Medium en 2020, Gareth Ford Williams, alors responsable de l’expérience utilisateur et de l’accessibilité à la BBC, expliquait : « Pour les enfants ou les adultes qui apprennent à lire ou qui ont des difficultés en lecture, les formes moins complexes des polices sans empattement peuvent faciliter la reconnaissance des caractères. Les polices avec empattement offrent une lisibilité plus fluide aux lecteurs avancés grâce à la forme plus claire des lettres ».

Tradition, formalité et cérémonial

Pour le retour au Times New Roman, le secrétaire d’État met en avant une perception des polices avec empattement « comme évoquant la tradition, la formalité et le cérémonial ».

Cette modification dans les usages officiels de l’administration états-unienne marque symboliquement un nouveau coup contre les politiques de diversité, d’équité et d’inclusion mises en place auparavant aux États-Unis. Dès février dernier, l’administration Trump interdisait à plusieurs agences d’utiliser certains mots comme « racisme », « biais », « genre » ou « sexualité ». Elle a ensuite imposé aux entreprises qui travaillent avec elle, comme SAP, d’abandonner ce genre de politiques. Récemment, la fondation Python a refusé une subvention de 1,5 million de dollars car les conditions assorties mentionnaient l’interdiction de toute politique DEI.

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☕️ Linux : l’environnement Cinnamon 6.6 disponible avec son nouveau menu principal

L’équipe de Linux Mint a publié la version 6.6 finale de l’environnement Cinnamon, qui équipe par défaut la distribution populaire.

Le plus gros changement, qui avait été « teasé » par l’équipe au début du printemps, est un menu principal repensé. Il permet la configuration des emplacements et favoris, la bascule entre des icônes symboliques ou complètes (colorées) et embarque de nombreux changements visuels. Par exemple, le panneau latéral est plus large, les dossiers les plus courants y sont épinglés, les boutons d’alimentation (arrêt, déconnexion, verrouillage) sont placés en bas à gauche, etc.

Cinnamon 6.6 présente d’autres nouveautés. Par exemple, une simplification de la gestion des claviers physiques et virtuels avec un bouton pour changer rapidement de disposition, une meilleure visibilité des suggestions ou encore un effet de fondu quand le clavier virtuel apparait ou disparait.

Signalons aussi du neuf dans les Paramètres, avec notamment le nouveau panneau pour les informations système, l’arrivée du Thunderbolt ou encore la possibilité de définir manuellement les plages horaires pour les thèmes clairs et sombres. L’applet NetworkManager peut afficher plusieurs connexions VPN actives, Workspace Switcher peut ajouter des icônes aux fenêtres, Imprimante n’apparait que lors d’une impression, une jauge apparait quand on change le volume sonore, Alt+Tab n’affiche que les fenêtres présentes sur l’écran utilisé, les animations sont plus fluides, etc.

Cinnamon 6.6 sera l’environnement par défaut de la future version 22.3 de Linux Mint, nommée Zena. Elle doit arriver à la fin du mois ou début janvier. Pour les autres systèmes avec Cinnamon, la mise à jour de l’environnement dépendra de la philosophie de la distribution utilisée. Beaucoup ne changent pas de version majeure ou même intermédiaire avant la révision suivante. À noter que la version 6.6 est prête aussi bien pour l’édition standard de Linux Mint que pour LMDE, l’édition basée sur Debian.

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Mesa's "Present Timing" Vulkan Driver Support Now Feature Complete

Last month the Vulkan VK_EXT_present_timing extension was merged after 5+ years in development. VK_EXT_present_timing ended up debuting at the end of November within the Vulkan 1.4.335 spec update to much excitement for providing functionality to obtain information on the presentation engine's display for accurate timing information and to assist in scheduling a present to happen no earlier than a desired time. This is a big win for helping avoid game stuttering and more while now the Mesa support for it is nearly complete and could be merged soon...
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