« Les Sénateurs ont refusé hier soir de voter pour la "taxe Zucman", soit taxer de 2% les patrimoines supérieurs à 100 millions d'euros.
Ils ont donc défendu les intérêts de 1800 ultra riches plutôt que de financer les services publics, l'école, la transition écologique... Les mêmes qui disent que la France est en faillite, que la dette explose, qu’on ne sait pas où trouver l’argent, alors que cela aurait pu rapporter environ 20 milliards d'euros.
Ils se moquent des 11 millions de Français en précarité énergique qui sautent des repas pour se chauffer l’hiver. Ils se moquent de l’état de nos hôpitaux publics ou de l’école. Ils se foutent royalement des rapports scientifiques qui disent que sans justice sociale la transition écologique est impossible.
C’est acté. Le gouvernement Macron, la droite et l’extrême-droite ne veulent pas taxer les ultra riches. Mais ce n’est que partie remise. On continuera à tout faire pour que tout le monde vive dignement, sans avoir à subir 50 degrés l’été. » (Permalink)
CoMaps vient d'arriver sur F-Droid : https://f-droid.org/fr/packages/app.comaps.fdroid/
C'est un fork d'OrganicMaps (lui-même un fork de Maps.me). La raison de ce fork est que la communauté n'est pas d'accord avec les décisions prises par OrganicMaps. (Permalink)
Message: cURL error Resolving timed out after 5000 milliseconds: 28 (https://curl.haxx.se/libcurl/c/libcurl-errors.html) for https://public.api.bsky.app/xrpc/com.atproto.identity.resolveHandle?handle=tristankamin.bsky.social
Après la nazification de Twitter, les annonceurs se sont barrés.
Devinez ce qu'a fait Elon ?
Les menacer de procès s'ils ne reviennent pas dépenser leurs dollars sur Twitter.
Si si. (Permalink)
“L’âge de départ doit être relevé”. Alors que le conclave sur les retraites patine, le Comité d’Orientation des Retraites (COR) jette un pavé dans la mare. Mais peut-il en être autrement ?
Le constat est simple, les retraites pèsent trop lourd dans les prélèvements et les dépenses. Une situation sans espoir de rémission et destinée à empirer. De fait, notre système a réussi le tour de force d’accroître le déficit, d’alourdir la dette, de nuire à la productivité et de réduire le pouvoir d’achat des travailleurs. Pour s’en convaincre, rien de mieux que les comparaisons internationales, même si cela est un peu douloureux.
Premièrement, la part des revenus consacrée aux retraites est de 14 % du PIB, une des plus fortes de l’OCDE, soit 25 % des dépenses publiques. Et alors me direz-vous ? Le problème tient à l’inefficacité économique et sociale de ces dépenses. D’une part, la France est le pays où l’on vit le plus longtemps à la retraite (y compris chez les ouvriers). D’autre part, nous sommes l’une des rares nations où le niveau de vie des retraités est aussi (voire plus) élevé que celui des actifs. Il n’est donc pas surprenant que ce poste soit la première cause de l’augmentation des dépenses des administrations publiques depuis 30 ans.
Source : OECD, Pensions at a glance 2023. Lecture : En France le revenu des 65 ans et plus correspond à 99.8% du revenu de la population totale. Autrement dit, le revenu des 65+ est équivalent à celui du reste de la population.
Quid des impôts ? La France est sur le podium en matière de taxation du travail. Logique, il faut bien financer ce système où les individus partent à la retraite plus tôt malgré des pensions plus généreuses qu’ailleurs, même si elles sont loin d’être faramineuses. Cela pèse logiquement sur la fiche de paie, notamment pour les travailleurs les mieux rémunérés. En conséquence, le coût du travail est plus élevé en France, notamment pour les actifs les plus qualifiés, c’est-à-dire les plus productifs.
Source : OCDE, Les impôts sur les salaires 2025 Note : couple marié ayant deux enfants et disposant de deux salaires, dont l’un est égal à 100 % et l’autre à 67 % du salaire moyen. Les taxes sur les salaires sont incluses si elles s’appliquent. Lecture : le coin fiscal en France est de 41% pour les couples mariés avec deux enfants dont les revenus correspondent à la classe moyenne. Autrement dit, le salaire net des impôts de ce couple représente 59% des coûts totaux de main-d’œuvre pour son employeur.
La logique la plus élémentaire – et surtout la démagogie – inclinerait à davantage taxer les entreprises. Hélas, leurs marges ne sont pas aussi larges que certains l’affirment. Même si ces dernières reçoivent nombre de subventions et crédits d’impôt, ne nous y trompons pas, le taux de taxation net des subventions des entreprises françaises est parmi les plus élevés de l’OCDE. Pourquoi ? Parce que les cotisations patronales servant au financement des retraites pèsent lourd, très lourd même. En conséquence, ce qui aurait pu être mobilisé pour l’investissement et l’innovation d’une part et la rémunération nette des travailleurs, d’autre part, s’en trouve réduit. Ce qui, ici encore, nuit aux gains de productivité.
Source : OCDE, comptes nationaux, tableau 14B Note : le taux de taxation net des entreprises correspond à la somme des contributions sociales patronales, taxes nettes des subventions sur la production et impôts sur les bénéfices, le tout rapporté sur la valeur ajoutée nette. Lecture : En France le taux de taxation des entreprises en 2019 est de 28%, soit 17.9% pour les contributions patronales, 4.2% pour les impôts sur la production et 5.9% pour les impôts sur les bénéfices.
En conséquence, travail et capital, les deux facteurs de production principaux, sont beaucoup plus taxés chez nous qu’ailleurs. À tel point que de nouvelles taxes risquent même de réduire les recettes, les effets négatifs sur la production faisant plus que compenser l’augmentation du taux de taxation. Il n’y a donc plus de marges de manœuvre, à moins que l’objectif soit de nuire à la croissance tout en augmentant le fardeau de la dette.
La bonne nouvelle est que, contrairement à nombre d’idées reçues, les inégalités de niveau de vie n’ont jamais été aussi faibles que depuis ces 10 dernières années. Autrement dit, ce point occupe une place médiatique et politique inversement proportionnelle à son coût social effectif. Dès lors, une bonne réforme des retraites devrait surtout s’attacher à ne pas réduire le niveau de vie des générations de travailleurs présentes et futures.
Source : WID Note : Part des revenus des 10% les plus aisés dans le revenu disponible total. Lecture : En France, le revenu disponible des 10% les plus aisés représente 23% du revenu disponible total en 2022.
La mauvaise nouvelle est que notre productivité stagne, voire décroît en tendance, ce qui vient rompre avec 70 ans de croissance, cas plutôt rare parmi les pays occidentaux. Seule la Grèce a fait pire depuis 2015… Rien de surprenant compte tenu du poids du système social (et notamment des retraites) sur la taxation du travail productif et l’investissement des entreprises. Tant pis si les gains de productivité sont essentiels pour accroître les revenus et réduire le poids des dettes et déficits. Les coûts politiques de court terme passent avant les coûts économiques et sociaux de long terme. Un classique délétère. D’ailleurs, un cercle vicieux s’est déjà enclenché, voyant le poids de notre système social porter atteinte à la croissance, accroître le déficit et conduire à imaginer davantage de taxes qui en retour affectent la productivité et la croissance.
Source : OCDE Note : La productivité du travail est mesurée par le rapport du PIB au nombre d’heures travaillées. Lecture : La productivité du travail a baissé de 0.2% depuis 2015 en France.
Quelles solutions alors ? Tout d’abord, l’abattement à 10 % des ménages retraités assujettis à l’impôt sur le revenu n’a pas de sens. Il favorise les retraités les plus aisés alors que l’objectif de celui-ci est de compenser les coûts associés au travail. Autre piste, la non-indexation des pensions les plus élevées (il ne s’agit bien évidemment pas de toucher aux retraités pauvres). Pour les plus craintifs (mais sincères), notez que cela n’augmentera ni les inégalités de revenu ni le taux de pauvreté. En revanche, cela redonnera un peu d’air aux finances publiques et au pouvoir d’achat des travailleurs. Et si l’on croit cela infaisable, la meilleure preuve du contraire demeure la non-revalorisation du point d’indice des fonctionnaires qui, depuis de nombreuses années, ne semble préoccuper que les principaux concernés (dont je fais partie).
Il y a enfin la question que tout le monde se pose, faut-il repousser l’âge de départ à la retraite ? De fait, la pyramide des âges est sans appel, le déséquilibre est structurel, large et persistant. Or, puisque le levier de la taxation du travail a déjà atteint ses limites économiques et politiques, et à défaut de gains de productivité, il ne reste que la réduction des dépenses et l’augmentation de la durée de cotisation. L’usage de ces deux leviers est nécessaire, chose que nos voisins ont comprise depuis bien longtemps.
Message: cURL error Operation timed out after 5001 milliseconds with 0 bytes received: 28 (https://curl.haxx.se/libcurl/c/libcurl-errors.html) for https://public.api.bsky.app/xrpc/com.atproto.identity.resolveHandle?handle=tristankamin.bsky.social
Après SharePoint (https://sebsauvage.net/links/?yl9IXw), c'est au tour d'Office365 de subir des failles de sécurité à cause de l'IA CoPilot qui a accès à tout. En envoyant un mail correctement formulé, l'IA vous renvoie plein de données confidentielle de l'entreprise, sans même avoir besoin de l'intervention d'un employé. 😆
Microsoft n'a déjà pas un passif formidable en matière de sécurité, avec en voulant introduire son IA partout, elle introduit des failles partout. (Permalink)
BucheBuche56@buchebuche56.bsky.socialposted: 🇫🇷 - France :
La crise de la #corrosion sous contrainte (#CSC), qui avait mis à l'arrêt près de la moitié du parc #nucléaire 🇫🇷 en 2022-2023, avait commencé à Civaux et les regards se tournent de nouveau vers le réacteur n°2 ...
En fait, le Covid-19 c'est loin d'être terminé. Mais tout le monde semble s'en foutre, maintenant.
« La réalité est que le vaccin contre le Covid-19, bien qu’il ait sauvé des millions de vie et continue d’être un outil de protection important dans les pays riches, n’a jamais eu la capacité de mettre fin à la pandémie. En effet, son point fort est que, en préparant notre système immunitaire à reconnaître le virus, il diminue drastiquement les chances qu’une infection cause des symptômes sévères. » (Permalink)
À l’été 2023, l’Europe a connu des températures sans précédent et une série d’événements climatiques meurtriers, causant plusieurs dizaines de milliers de victimes. Une étude récente tente d’en comprendre les origines : des vents anormalement faibles et l’effet inattendu de nouvelles normes environnementales.
Jusqu’alors, l’Atlantique Nord se réchauffait plus lentement que le reste du globe. Mais brutalement, la tendance s’est inversée. Les écosystèmes marins en ont été durement affectés : des milliers de poissons se sont échoués sur les côtes du golfe du Texas, quelques semaines à peine avant que l’Europe ne suffoque.
Une canicule historique
Juillet 2023 est devenu le mois le plus chaud jamais mesuré sur Terre, juste devant… le mois d’août qui a suivi. Septembre a établi un record absolu d’anomalie thermique : +1,82 °C au-dessus des niveaux préindustriels (1850‑1900).
Cette canicule aurait causé près de 48 000 morts en Europe, un continent encore mal préparé à faire face à de telles chaleurs, notamment en raison d’un faible accès à la climatisation. Un chiffre malheureusement plus exact que celui des 48 000 morts de la pollution.
En Grèce, des incendies d’une ampleur inédite ont fait au moins 20 morts. La tempête Daniel a causé des milliers de victimes. Fin juillet, l’Italie a été frappée par des grêlons de 19 cm de diamètre, un record européen.
Des causes multiples, parfois inattendues
Depuis cet été hors normes, les climatologues s’efforcent d’en décrypter les causes. Et entre partisans des différentes hypothèses, les débats ont parfois été vifs. Mais une étude récente publiée dans Nature pourrait mettre tout le monde d’accord.
Principale cause identifiée : des vents exceptionnellement faibles dans l’Atlantique Nord. En été, l’océan est fortement stratifié, avec une couche d’eau chaude en surface reposant sur des eaux plus froides. Or, l’épaisseur de cette couche dépend directement de la force du vent. En temps normal, elle mesure entre 20 et 40 mètres. En 2023, elle n’atteignait que 10 mètres. Moins de vent signifie moins d’échanges thermiques, moins d’embruns, une mer plus calme, une couverture nuageuse plus faible, et donc plus de rayonnement solaire absorbé.
Ce phénomène pourrait avoir été aggravé par le développement d’El Niño, un cycle climatique bien connu pour perturber les vents océaniques. Par ailleurs, le réchauffement climatique affaiblit lui aussi la capacité des vents à mélanger les couches océaniques supérieures.
Un autre facteur, plus inattendu, semble avoir aussi joué un rôle, moindre, mais réel : la forte baisse des émissions de dioxyde de soufre des navires. Depuis 2020, de nouvelles régulations les ont réduites de plus de 80 %. Cela a permis d’assainir l’air, mais aussi… de rendre les nuages moins brillants, et donc moins réfléchissant. Or, l’Atlantique Nord est une des zones les plus fréquentées du globe. Tianle Yuan, physicien de l’atmosphère à la NASA, avait à l’époque parlé d’un véritable « choc pour le système ».
Ce type d’effet fortuit avait déjà été observé pendant le confinement du Covid : la baisse du trafic routier avait entraîné une surprenante hausse de la concentration de méthane dans l’atmosphère.
La mystérieuse augmentation de la concentration de gaz à effet de serre pendant la pandémie
Quand la géo-ingénierie entre dans le débat climatique
Ironie de l’histoire : relâcher du soufre dans l’atmosphère est précisément l’une des méthodes envisagées dans le cadre de la géo-ingénierie. Peu coûteuse, elle permettrait — en théorie — de faire baisser la température moyenne de 0,1 °C par an, pour un coût inférieur à 5 milliards de dollars. Techniquement simple, cette méthode serait redoutablement efficace… mais aussi extrêmement risquée.
Le soufre entraîne des pluies acides, qui détruisent les forêts, rongent les bâtiments, et provoquent maladies cardiaques, respiratoires, voire cancers. D’autres substances sont à l’étude, comme le carbonate de calcium. Certaines équipes, soutenues entre autres par la fondation Bill Gates, étudient la possibilité d’en disséminer en haute altitude pour réduire l’ensoleillement. Selon certains chercheurs, cela pourrait suffire à diviser par deux l’augmentation de la température mondiale.
Quelles leçons pour demain ?
« Les vagues de chaleur devraient s’aggraver, avec des conséquences dévastatrices sur les écosystèmes marins, et les ouragans devraient s’intensifier », concluent les auteurs de l’étude sur l’été 2023. Face à cela, la tentation de la géo-ingénierie risque de grandir, suscitant des débats qui dépasseront probablement l’analyse rationnelle.
Cet été meurtrier nous rappelle une chose essentielle : toute action, même vertueuse, peut avoir des conséquences inattendues. C’est précisément pour cette raison que le débat climatique ne peut se satisfaire de slogans simplistes et de discours alarmistes. Le catastrophisme peut paralyser l’action ou pousser à des solutions radicales sans consensus. L’urgence ne doit pas tuer la nuance : c’est la compréhension fine des mécanismes climatiques, et non la peur, qui nous aidera à choisir les réponses adaptées.
Une seule ligne à taper dans un terminal, et le répertoire devient accessible facilement depuis Windows en réseau local. Sans configuration compliquée de Samba ou autre.
Vraiment, j'adore tellement RClone. Les possibilités de ce logiciel sont fantastiques. (Permalink)
Et ce sont les mêmes qui vont dire que, décidément, le gouvernement est trop généreux avec les pauvres et les malades.
Comment voulez-vous qu'ils comprennent ce que vit le peuple au jour le jour ? Comment voulez-vous qu'ils comprennent la pénibilité du travail ?
Tristan K.@tristankamin.bsky.socialposted: C'est vraiment indécent de beauté, Vauville.Panorama de Vauville alliant bocage, étangs, dunes et plage immense surplombée d'un hameau de petites maisons individuelles.