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La création du quai "aux dépens de la transition verte" alors que sa raison d'être seraient entièrement centrée sur la facilitation de la logistique d...

Tristan K. @tristankamin.bsky.social posted:
La création du quai "aux dépens de la transition verte" alors que sa raison d'être seraient entièrement centrée sur la facilitation de la logistique de l'éolien offshore (et peut-être un jour de l'hydrolien 🤭).

Le titre est à l'exact opposé de la vérité.

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Faut vraiment que les médias laissent les journalistes qui écrivent les articles écrire aussi le titre.

Tristan K. @tristankamin.bsky.social posted:
Faut vraiment que les médias laissent les journalistes qui écrivent les articles écrire aussi le titre.
actu.fr/normandie/ch...

Au port de Cherbourg, la création d’un quai lourd aux dépens de la transition verte
(actu.fr) Mardi 8 juillet 2025, s’est tenu la réunion publique de clôture de la concertation préalable pour le projet d’adaptation du port de Cherbourg aux énergies marines renouvelables.
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The sound of inevitability | My place to put things

C'est bien de mettre un mot dessus : Tous les médias et les sociétés d'IA nous présentent l'IA comme inévitable. C'est une manière de décaler le discours de "Est-ce que c'est le futur ?" à "C'EST LE FUTUR, AH ! COMMENT TU VAS T'ADAPTER, HEIN ???". C'est une sorte de fenêtre d'Overton technologique.

Sauf que ce futur n'est pas inévitable. Du tout.
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Techno-féminisme : redonnons aux filles l’ambition scientifique !

Les filles réussissent mieux que les garçons à l’école. Pourtant, elles sont moins nombreuses dans les filières scientifiques les plus rémunératrices. Une spécificité des pays censés être égalitaires comme la France, alors qu’elles s’y précipitent dans les nations où leurs droits sont restreints.

Ce phénomène, connu sous le nom de gender equality paradox, a été mis en lumière par plusieurs études internationales. Il désigne une réalité contre-intuitive : plus les femmes ont de droits, moins elles sont nombreuses à choisir des filières STEM (sciences, technologie, ingénierie, mathématiques). À l’inverse, dans des pays où les filles affrontent de lourds obstacles culturels, sociaux ou religieux pour accéder à l’éducation, comme en Inde ou dans certains États du Moyen-Orient, elles sont plus nombreuses à viser les filières techniques.

Quand l’orientation devient un levier d’émancipation

Dans les contextes où les femmes ont peu de marges de manœuvre, la réussite professionnelle n’est pas une option parmi d’autres, mais une nécessité vitale. Une carrière dans un secteur stratégique devient un moyen d’échapper à un destin assigné : mariage précoce, dépendance économique, violences, impossibilité de divorcer. Le choix d’une filière n’est pas guidé par la passion, mais par une stratégie de survie. La liberté prend ici la forme d’une réponse pragmatique à des contraintes très concrètes.

Faut-il alors, dans les pays égalitaires comme le nôtre, rendre la vie des femmes plus difficile pour les inciter à mieux s’orienter ? Bien sûr que non. Imposer une quelconque norme aux jeunes filles n’a aucune chance d’être productif. Mais ce paradoxe mérite qu’on s’y arrête. Car quand la liberté de choix perpétue de subtiles inégalités, ces dernières échappent à l’analyse… et aux politiques censées les corriger.

Le paradoxe de l’égalité de genre

J’approfondis

La rémunération, le levier de décision

Depuis des années, les féministes alertent sur les inégalités salariales. En France, elles restent structurelles. En moyenne, une femme gagne encore 22 % de moins qu’un homme. Et cet écart monte à 42 % dans les couples hétérosexuels après l’arrivée des enfants. La répartition des rôles dans le couple repose fréquemment sur une inégalité initiale. Quand l’un des deux gagne plus, il paraît logique de privilégier sa carrière — surtout quand il faut gérer les contraintes liées à la parentalité.  Souvent, ce sont alors les femmes qui réduisent ou adaptent leur activité. Résultat : en cas de séparation, ce sont elles qui se retrouvent en insécurité économique, avec une carrière en suspens, ralentie… ou interrompue.

L’urgence d’un choix éclairé

Il ne s’agit évidemment pas de dire aux jeunes filles qu’elles doivent choisir leur voie uniquement en fonction du salaire. Les métiers du soin, de l’éducation ou du social, dans lesquels elles sont largement représentées, sont parmi les plus utiles à notre société. Mais pour faire un choix éclairé, encore faut-il disposer de toutes les informations. Cela suppose d’intégrer, sans tabou, les réalités économiques : niveaux de salaire, possibilités d’évolution, accès aux postes à responsabilité, potentiel entrepreneurial.

Dans l’ingénierie informatique, le salaire moyen atteint 3 800 euros nets par mois. Dans le travail social, il se situe entre 1 800 et 2 100 euros. Et si les femmes sont majoritaires dans les filières de biologie (56 %), elles ne dirigent que 18 % des entreprises du secteur des biotechnologies. En droit, elles sont plus nombreuses que les hommes à l’université, mais absentes des segments les plus lucratifs. Elles sont majoritaires dans les affaires familiales, bien moins rémunérées, tandis que les hommes privilégient le droit des affaires.

 L’enjeu n’est donc pas seulement d’intégrer un domaine, mais aussi de choisir les bons espaces de spécialisation à l’intérieur de chaque filière. 

Le poids de la culture : entre dévouement et effacement

Dans notre société judéo-chrétienne, la figure féminine a longtemps été associée à des rôles de dévouement, de sacrifice, de soin, à l’image de la Vierge Marie ou des saintes compatissantes. Cette culture valorise la femme nourricière, éducatrice, soignante, celle qui s’efface au profit des autres. Une vision étonnamment reprise par certains courants féministes contemporains, en opposition à une supposée ambition masculine prédatrice. Les petites filles seraient-elles des êtres trop fragiles pour leur inculquer un certain esprit de compétition ? Leur valeur ne peut-elle s’exprimer que dans le soutien à d’autres, plutôt que dans l’affirmation de leur puissance individuelle et de leur ambition ?

Infirmières, enseignantes, assistantes sociales… si ces métiers sont mal rémunérés, ce n’est pas parce qu’ils sont féminisés, mais parce que le marché du travail obéit à des logiques économiques complexes, notamment de rentabilité, de rareté des compétences ou de poids des responsabilités. Un homme aide-soignant ne sera pas mieux payé qu’une femme. Un professeur d’université subit les mêmes effets de déclassement de l’enseignement supérieur que ses consœurs. 

Favoriser un meilleur accès des femmes aux secteurs porteurs en termes de revenus, d’innovation, d’entrepreneuriat, de pouvoir économique, est plus réaliste que d’appeler de ses vœux la revalorisation des métiers féminisés. 

Une ambition à libérer, un discours à repenser

Il n’est pas question de dicter une voie aux jeunes filles, mais de réhabiliter l’ambition féminine. Affirmer haut et fort que viser un bon salaire, un poste à responsabilité ou une carrière dans un secteur stratégique n’est pas une trahison de soi, mais un acte de liberté. La science, l’innovation, l’entrepreneuriat sont, eux aussi, des formes d’engagement au service des autres : ils permettent de répondre aux besoins de la société, d’améliorer la santé, le confort, l’environnement.

Revaloriser ces chemins, c’est offrir aux filles la possibilité de penser leur avenir dans toutes ses dimensions. Souhaitent-elles avoir des enfants ? Combien ? Veulent-elles voyager, vivre en ville, ou s’assurer une sécurité économique sans dépendre d’un partenaire ?

Dans les pays où les femmes peuvent théoriquement tout faire, on oublie parfois que la liberté ne vaut que si l’on cueille ses fruits. Les conquêtes féministes passent par la conquête du monde. Notamment scientifique.

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Bridge returned error 0! (20284)

See https://curl.haxx.se/libcurl/c/libcurl-errors.html for description of the curl error code.

Details

Type: HttpException
Code: 0
Message: cURL error Resolving timed out after 5000 milliseconds: 28 (https://curl.haxx.se/libcurl/c/libcurl-errors.html) for https://public.api.bsky.app/xrpc/com.atproto.identity.resolveHandle?handle=tristankamin.bsky.social
File: lib/http.php
Line: 184

Trace

#0 index.php(73): RssBridge->main()
#1 lib/RssBridge.php(39): RssBridge->{closure}()
#2 lib/RssBridge.php(37): CacheMiddleware->__invoke()
#3 middlewares/CacheMiddleware.php(44): RssBridge->{closure}()
#4 lib/RssBridge.php(37): ExceptionMiddleware->__invoke()
#5 middlewares/ExceptionMiddleware.php(17): RssBridge->{closure}()
#6 lib/RssBridge.php(37): SecurityMiddleware->__invoke()
#7 middlewares/SecurityMiddleware.php(19): RssBridge->{closure}()
#8 lib/RssBridge.php(37): MaintenanceMiddleware->__invoke()
#9 middlewares/MaintenanceMiddleware.php(10): RssBridge->{closure}()
#10 lib/RssBridge.php(37): BasicAuthMiddleware->__invoke()
#11 middlewares/BasicAuthMiddleware.php(13): RssBridge->{closure}()
#12 lib/RssBridge.php(37): TokenAuthenticationMiddleware->__invoke()
#13 middlewares/TokenAuthenticationMiddleware.php(10): RssBridge->{closure}()
#14 lib/RssBridge.php(34): DisplayAction->__invoke()
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#16 actions/DisplayAction.php(89): BlueskyBridge->collectData()
#17 bridges/BlueskyBridge.php(152): BlueskyBridge->resolveHandle()
#18 bridges/BlueskyBridge.php(595): getContents()
#19 lib/contents.php(79): CurlHttpClient->request()
#20 lib/http.php(184)

Context

Query: action=display&bridge=BlueskyBridge&data_source=getAuthorFeed&user_id=tristankamin.bsky.social&feed_filter=posts_and_author_threads&include_reposts=on&format=Atom
Version: 2025-06-03 (git.master.354cea0)
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Meta va investir des centaines de milliards de dollars supplémentaires dans des infrastructures d’intelligence artificielle

Après avoir perdu 60 milliards de dollars dans le Metaverse, Zuck veut mettre des centaines de milliards de dollars dans une technologie pour laquelle absolument tous ses concurrents perdent de l'argent à grande vitesse.

Ils veulent tous avoir une plus grosse quéquette que le voisin mais ils ne réalisent pas qu'ils sont juste tous en train de se pisser sur les godasses. C'est pas moi qui irai nettoyer.
(Permalink)
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7-Zip en compression maximale.

La compression "ultra" de 7-Zip s'utilise comme suit:
🖥️ 7zz a -mx=9 archive.7z répertoire

Mais on peut faire encore mieux. Pour une compression maximale à des fins d'archivage, j'utilise:
🖥️ 7zz a -snl -t7z -m0=lzma2 -mx=9 -myx=9 -mfb=257 -md=1024m -ms=on -mmt=off archive.7z répertoire

Attention, cette solution a des inconvénients:
- 7-Zip fonctionne alors en mono-threadé (-mmt=off). La compression prend donc *beaucoup* plus de temps (et la décompression un peu plus de temps).
- La compression consomme environ 10 Go de RAM, et la décompression 1 Go.

1 Go me semble raisonnable pour les machines d'aujourd'hui.

Si vous voulez aller un peu plus vite, on peut passer à 4 threads avec :
🖥️ 7zz a -snl -t7z -m0=lzma2 -mx=9 -myx=9 -mfb=257 -md=512m -ms=on -mmt=4 archive.7z répertoire
Cette solution consomme 11 Go de RAM à la compression, et compresse légèrement moins bien.

Dans certains cas, 7-Zip ne pourra pas faire mieux que zpaq. Je vous encourage à tester les deux.
🖥️ zpaq a archive.7z répertoire -m4


Notez qu'on peut obtenir des taux de compression supérieurs (zpaq -m5, freearc ou paq8hp5) mais dans ce cas les temps de compression (*et* de décompression) s'envolent (vraiment).
(Permalink)
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Cinq pays européens, dont la France, vont tester une application pour vérifier l’âge des utilisateurs sur Internet

La solution technique n'est pas décrite (https://digital-strategy.ec.europa.eu/en/news/commission-makes-available-age-verification-blueprint), mais la spécification est en "accès libre", charge aux "acteurs" de la prendre en main et de faire des chocapics, et rapidement s'il vous plaît.

Ça va soit faire de la merde (détruire la vie privée), soit faire un flop (personne ne l'utilisera) et ça va donc tomber dans l'oubli.
Certitude que ça foire : 100%. (Cause : https://sebsauvage.net/links/?_VG_Aw)
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Bridge returned error 0! (20283)

See https://curl.haxx.se/libcurl/c/libcurl-errors.html for description of the curl error code.

Details

Type: HttpException
Code: 0
Message: cURL error Resolving timed out after 5000 milliseconds: 28 (https://curl.haxx.se/libcurl/c/libcurl-errors.html) for https://public.api.bsky.app/xrpc/com.atproto.identity.resolveHandle?handle=tristankamin.bsky.social
File: lib/http.php
Line: 184

Trace

#0 index.php(73): RssBridge->main()
#1 lib/RssBridge.php(39): RssBridge->{closure}()
#2 lib/RssBridge.php(37): CacheMiddleware->__invoke()
#3 middlewares/CacheMiddleware.php(44): RssBridge->{closure}()
#4 lib/RssBridge.php(37): ExceptionMiddleware->__invoke()
#5 middlewares/ExceptionMiddleware.php(17): RssBridge->{closure}()
#6 lib/RssBridge.php(37): SecurityMiddleware->__invoke()
#7 middlewares/SecurityMiddleware.php(19): RssBridge->{closure}()
#8 lib/RssBridge.php(37): MaintenanceMiddleware->__invoke()
#9 middlewares/MaintenanceMiddleware.php(10): RssBridge->{closure}()
#10 lib/RssBridge.php(37): BasicAuthMiddleware->__invoke()
#11 middlewares/BasicAuthMiddleware.php(13): RssBridge->{closure}()
#12 lib/RssBridge.php(37): TokenAuthenticationMiddleware->__invoke()
#13 middlewares/TokenAuthenticationMiddleware.php(10): RssBridge->{closure}()
#14 lib/RssBridge.php(34): DisplayAction->__invoke()
#15 actions/DisplayAction.php(54): DisplayAction->createResponse()
#16 actions/DisplayAction.php(89): BlueskyBridge->collectData()
#17 bridges/BlueskyBridge.php(152): BlueskyBridge->resolveHandle()
#18 bridges/BlueskyBridge.php(595): getContents()
#19 lib/contents.php(79): CurlHttpClient->request()
#20 lib/http.php(184)

Context

Query: action=display&bridge=BlueskyBridge&data_source=getAuthorFeed&user_id=tristankamin.bsky.social&feed_filter=posts_and_author_threads&include_reposts=on&format=Atom
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Bridge returned error 0! (20282)

See https://curl.haxx.se/libcurl/c/libcurl-errors.html for description of the curl error code.

Details

Type: HttpException
Code: 0
Message: cURL error Resolving timed out after 5000 milliseconds: 28 (https://curl.haxx.se/libcurl/c/libcurl-errors.html) for https://public.api.bsky.app/xrpc/com.atproto.identity.resolveHandle?handle=tristankamin.bsky.social
File: lib/http.php
Line: 184

Trace

#0 index.php(73): RssBridge->main()
#1 lib/RssBridge.php(39): RssBridge->{closure}()
#2 lib/RssBridge.php(37): CacheMiddleware->__invoke()
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#4 lib/RssBridge.php(37): ExceptionMiddleware->__invoke()
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#7 middlewares/SecurityMiddleware.php(19): RssBridge->{closure}()
#8 lib/RssBridge.php(37): MaintenanceMiddleware->__invoke()
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#11 middlewares/BasicAuthMiddleware.php(13): RssBridge->{closure}()
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#13 middlewares/TokenAuthenticationMiddleware.php(10): RssBridge->{closure}()
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Talon: "Did you know that Microsoft just turns Copilot writing assist on for webpages in Microsoft Edge?" - The Dragon's Cave

Dans le navigateur Edge de Microsoft, il semblerait que Microsoft ait activé CoPilot pour vous aider à remplir les formulaires. Ce qui veut dire que MICROSOFT REÇOIT EN TEMPS RÉEL CE QUE VOUS TAPEZ DANS N'IMPORTE QUEL FORMULAIRE, sur n'importe quel site web.
Je ne comprends pas que la CNIL ne descende pas immédiatement Microsoft en flammes pour violation directe du RGPD.
(Permalink)
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Womanizer : l’ère du techno plaisir !

Vibros, consolateurs, godemichés et autres sex-toys : si les objets servant à l’épanouissement sexuel n’ont pas attendu le XXIe siècle pour entrer dans les gens, ce n’est que très récemment qu’ils sont entrés dans les mœurs.

À l’heure d’Internet, de l’intelligence artificielle, des smartphones qui font à peu près tout, sauf le café, et des voitures qui se conduisent toutes seules, il eût été fort surprenant que les techniques pour prendre son pied restent coincées au stade préhistorique (d’ailleurs le plus ancien godemiché connu a 28 000 ans. Il était en pierre et servait aussi à casser du silex — probablement pas simultanément en revanche).

Mais la révolution clitoridienne du XXIe siècle, c’est le Womanizer. Finies les vibrations style machine à laver (un appareil qui, lui, n’a pas fait que libérer la femme), désormais les nouvelles technologies permettent de jouir avec de l’air : « un appareil qui aspire le clitoris, crée des mouvements d’ondes électriques et génère autant de vibrations qui conduisent à l’orgasme».

La femme de son inventeur, Mickaël Lenke, un ingénieur allemand, a dû tester tous les prototypes (on salue son sens du sacrifice) avant de valider la machine qui allait apparemment lutter contre une injustice sociale dont on ne parle pas assez : le « fossé masturbatoire entre les genres ». Selon l’entreprise Womanizer, il concerne 62% des femmes. Une infamie probablement imputable au patriarcat, ou aux néonicotinoïdes, à moins que ce ne soit une question de charge mentale ou de barbecue, on s’y perd. Bref…

Le Womanizer n’est pas juste un sex-toy ; c’est un objet technologique de précision capable, contrairement à tout un tas d’hommes, de garantir un orgasme d’une efficacité chirurgicale en un temps record, et ce autant de fois que nécessaire et sans se plaindre. C’est un moyen d’automatiser le plaisir mais aussi de le libérer des contraintes affectives et sexuelles. Il s’inscrit dans le sillage des objets offerts par la révolution technologique qui nous permettent de nous détacher des autres, au même titre que le smartphone et les écouteurs (à la différence qu’on n’a pas encore signalé d’utilisatrice qui en ferait profiter tout le monde avec le son à fond dans les transports en commun. Pour l’instant.)

Les mots et la chose

J’approfondis

Prendre le contrôle de son plaisir grâce aux progrès technologiques, c’est aussi un argument pour certaines féministes qui y voient une manière de se détacher un peu plus des hommes grâce à la machine. C’est aussi un moyen de s’éloigner du stigmate englué à la pratique depuis la nuit des temps.

Prendre son pied, c’était pas mieux avant

Si les Romains ne voyaient pas malice à s’amuser avec divers objets pour s’envoyer en l’air, seul ou à plusieurs (jetez un œil au « cabinet secret » du musée archéologique de Naples pour admirer certains objets retrouvés dans les ruines pompéiennes dont la destination laisse peu de place au doute), et que les Grecs utilisaient des olisbos, des phallus de cuir rembourrés de crin qui, selon Aristophane, occupaient les femmes en l’absence de leurs maris (ils nous ont laissé suffisamment d’œuvres graphiques pour savoir qu’elles n’étaient pas les seules à s’en servir), au Moyen-Âge, en Occident, le plaisir solitaire devient brusquement un péché mortel sanctionné par des peines longues et dures.

À l’époque des Lumières et de l’avènement de la science, la masturbation devient carrément dangereuse pour la santé, « cause d’une infinité de maladies très graves, le plus souvent mortelles » peut-on lire dans L’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert. Comme quoi, on a beau jeu de mettre la mortalité sur le dos des famines, guerres, maladies et autres fléaux : l’explication était peut-être beaucoup plus simple.

Pas touche !

J’approfondis

Le XIXe siècle – misère – est à la fois celui d’une violente répression masturbatoire (à l’aide de diverses ceintures, mécanismes à pointes voire mutilation génitale) et de la mécanisation des jouets sexuels. Alors qu’il cherchait simplement à soulager les douleurs musculaires, un certain Dr Granville invente sans faire exprès (le hasard fait bien les choses) le tout premier vibromasseur. Jusqu’aux années 1920, ce type d’appareil électrique sera utilisé par les médecins pour « soigner » les femmes hystériques (maladie à la très large définition qui va des crampes aux mains au cancer en passant par la vulgarité du langage, les nausées et les sautes d’humeur).

Le tout premier sex-shop ouvre en Allemagne (décidément) en 1962. Et depuis l’arrivée salvatrice d’Internet, il n’est désormais plus nécessaire de rentrer discrètement dans une boutique interlope à la vitrine opaque pour se procurer un sex-toy : les magasins de plaisir ont désormais vibro sur rue et font de la publicité jusque dans le métro. La pratique masturbatoire s’est démocratisée et s’astiquer le totem n’est désormais plus tabou.

La chasteté par les corn-flakes

J’approfondis

Le sexe, une valeur en chute libre ?

Selon une enquête de Grand View Research, le marché mondial des sex-toys tournait autour de 35,2 milliards de dollars en 2023 et devrait atteindre rien moins que 62,7 milliards d’ici 2030. Cet essor correspond non seulement à un déclin de la natalité, mais aussi à un désintérêt des jeunes générations pour le jeu de la bête à deux dos. Selon une étude Ifop pour LELO (réalisée par questionnaire auto-administré en ligne du 29 décembre 2023 au 2 janvier 2024 auprès d’un échantillon de 1 911 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus), chez les moins de 35 ans, 52% des hommes ont déjà évité un rapport sexuel pour se masturber avec un sex-toy (et 22% des femmes). Chez ces jeunes, 50% des hommes ont déjà évité un rapport sexuel pour regarder une série ou un film (41% des femmes), pour aller sur les réseaux sociaux (48% pour les hommes contre 19% pour les femmes), et les jeux vidéo ont déjà été une bonne raison pour 53% des hommes de refuser une partie de jambes en l’air (contre 43% des femmes).

Une autre enquête conduite par l’Inserm en 2023 révèle que davantage de femmes admettent se masturber (elles étaient 42,2% en 1992, 72,9% en 2023). L’activité sexuelle et la fréquence des rapports ont diminué pour les deux sexes et dans tous les groupes d’âge :

Comment expliquer cette chasteté nouvelle ? Le développement du virtuel, particulièrement depuis la pandémie de Covid qui a également fait naître chez de nombreux jeunes la peur du corps de l’autre, potentiellement contaminant (sans compter le risque de se prendre un râteau) ? La vague #metoo est une explication : si elle a à la fois libéré la parole des femmes et entrouvert les oreilles des hommes, elle décourage aussi les prises d’initiatives chez certains qui craignent d’être perçus comme des agresseurs par des jeunes femmes convaincues par des voix médiatiques ou politiques que tous les mâles sont toxiques. N’oublions pas qu’un homme sur deux ou trois est un agresseur sexuel, comme l’affirme sans preuve et sans vergogne Caroline de Haas, qui propose de lucratives formations aux entreprises pour débusquer les prédateurs qu’elles emploient.

La génération Instagram a cela de paradoxal que s’y côtoient des adolescentes hypersexualisées et une nouvelle forme de pruderie et de jugement moral vis-à-vis du cul et des parades nuptiales humaines (autrefois appelées « drague »). Avec le sommeil et l’alimentation, le sexe est une activité animale par excellence et les tentatives de « déconstruction » en vogue au sein d’une certaine jeunesse tournant délibérément le dos aux attitudes des générations précédentes conduisent à des comportements d’abstinence ou de virtualité dont le potentiel d’épanouissement reste à prouver.

Si la révolution technologique a permis de libérer l’orgasme, reste encore à libérer la tête.

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Bridge returned error 0! (20281)

See https://curl.haxx.se/libcurl/c/libcurl-errors.html for description of the curl error code.

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Type: HttpException
Code: 0
Message: cURL error Resolving timed out after 5000 milliseconds: 28 (https://curl.haxx.se/libcurl/c/libcurl-errors.html) for https://public.api.bsky.app/xrpc/com.atproto.identity.resolveHandle?handle=tristankamin.bsky.social
File: lib/http.php
Line: 184

Trace

#0 index.php(73): RssBridge->main()
#1 lib/RssBridge.php(39): RssBridge->{closure}()
#2 lib/RssBridge.php(37): CacheMiddleware->__invoke()
#3 middlewares/CacheMiddleware.php(44): RssBridge->{closure}()
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#14 lib/RssBridge.php(34): DisplayAction->__invoke()
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#18 bridges/BlueskyBridge.php(595): getContents()
#19 lib/contents.php(79): CurlHttpClient->request()
#20 lib/http.php(184)

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OS: Linux
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