Il peine à se faire une place dans nos assiettes, mais doit pourtant, pour le législateur, représenter 20 % de notre agriculture dans 4 ans. Derrière ce volontarisme, la promesse d’une alimentation plus saine et plus respectueuse de l’environnement. Mais manger bio est-il vraiment bon pour la santé et pour la planète ?
Un livre compact, direct et ludique, qui va droit à l’essentiel. Nos spécialistes Stéphane Varaire, Jérôme Barrière, Anne Denis & Frédéric Halbran, soutenus par Antoine Copra et Benjamin Sire, font le point sur l’état de la science, sans a priori et sans faux-semblants.
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Oh my god, Steam a un festival de jeux d'automatisation.
Il y a bien sûr les classiques (Factorio, Satisfactory...), mais il y a aussi des mashups assez improbables, comme Rogue Factory qui est une sorte de Vampire Surviror où tu construis une usine pour fabriquer les armes et munitions que tu utilises contre les monstres. (Permalink)
Peut-on construire, sans clim, des bâtiments frais en toute circonstance ? C’est ce que semblent croire architectes, constructeurs et pouvoirs publics, qui, des gares aux hôpitaux, multiplient les projets climophobes. Mais est-ce au moins physiquement possible ?
15 000 morts en 2003. Près de 17 000 depuis, selon Santé publique France et l’INSEE. La chaleur, comme le froid, tuent. Dans une France encore mal préparée au réchauffement climatique et à la multiplication des canicules, la climatisation apparaît de plus en plus comme un outil essentiel pour préserver la santé et le confort des populations.
D’autant que notre architecture s’est historiquement — et logiquement — concentrée sur la conservation de la chaleur, pour faire face aux longs hivers qui ont rythmé notre histoire. Créer du froid est, de toute façon, bien plus complexe : les cycles frigorifiques ne datent que de 1834 (brevet de Perkins), et les premiers climatiseurs n’ont vu le jour qu’au début du XXe siècle en Occident.
Aujourd’hui, s’ils fleurissent un peu partout dans le monde, ils restent encore peu répandus chez nous. Et sont souvent méprisés, au motif que des solutions plus « vertueuses », souvent inspirées par un passé marqué du sceau du bon sens, suffiraient. Mais est-ce vraiment le cas ?
Des maisons passives pas si passives que ça
Les maisons dites « passives » sont souvent les premières pistes évoquées. Plus haut standard thermique des bâtiments, leur principe repose sur deux piliers : une isolation importante, pour limiter au maximum les pertes de chaleur comme de fraîcheur, et une captation optimale des apports solaires gratuits, notamment grâce à de larges vitrages orientés plein sud. Ces gains substantiels (plusieurs kW) s’additionnent à la chaleur dégagée par les occupants et les appareils ménagers, permettant ainsi de réduire drastiquement le besoin de chauffage, voire de s’en passer complètement (d’où le terme passif).
Mais ces maisons ont des jokers, honteusement cachés dans leur manche : sèche-serviettes, petits radiateurs soufflants, poêle à bois. Autant de chauffages d’appoint, tout sauf passifs, qui prennent le relais lors des grands froids. Mais, si ces maisons ont besoin de chauffage d’appoint lors des épisodes frigorifiants, pourquoi n’en serait-il pas de même pour contrer la chaleur à l’occasion des canicules ? Comment, à fortiori, des logements standards – près de 99 % du parc immobilier – pourraient-ils se passer de systèmes de refroidissement ponctuels dans de telles circonstances? Car il est, en vérité, bien plus simple de se protéger du froid que de résister à une canicule.
Éviter la chaleur ? Une affaire complexe.
On l’a vu, les conceptions passives reposent sur l’isolation et l’exploitation du soleil hivernal. Or si une bonne isolation contribue indéniablement à conserver la fraîcheur en été, un problème fondamental demeure : le soleil ne peut en aucun cas apporter de la fraîcheur. Et si les protections solaires — casquettes, volets, stores — permettent de limiter la casse, elles ne produisent aucune fraîcheur. Pire : même occultées, nos fenêtres restent des points faibles sur le plan thermique. Enfin, les apports de chaleur internes, si précieux en hiver, deviennent des ennemis qui font grimper le thermomètre …
Hors rénovation, une seule solution, la surventilation !
En dehors de lourds travaux de rénovation, la seule stratégie passive de refroidissement reste la surventilation nocturne. Elle consiste à ouvrir toutes les fenêtres quand l’air est plus frais. Or, cette méthode présente aussi des limites. Lors d’une véritable canicule, les températures nocturnes ne chutent pas suffisamment pour permettre un refroidissement efficace. C’est d’ailleurs l’une des définitions mêmes du phénomène : des nuits chaudes, souvent accompagnées de vents faibles liés à l’anticyclone qui les provoque.
Elle bute également sur des détails pratiques : qui a envie de se réveiller au milieu de la nuit pour tout ouvrir… et laisser entrer des visiteurs indésirables — chauves-souris, moustiques, rats, cambrioleurs — ou des nuisances aussi pénibles, comme le bruit, la lumière ou la pollution ? D’autant que dans de nombreux logements non traversants, la ventilation naturelle est assez peu efficace.
D’autres alternatives ? Oui, mais… coûteuses ou non exportables.
Malgré toutes ces limites, les solutions passives sont promues par le législateur au détriment de la climatisation. Celle-ci est en effet perçue comme problématique en raison de sa consommation d’électricité. « L’énergie est notre avenir, économisons-la ! » : la sobriété énergétique est depuis longtemps un objectif central des politiques publiques, au point d’imposer un slogan à tous les fournisseurs d’énergie, décarbonée ou non.
Ainsi, les calculs réglementaires affublent toute consommation d’électricité d’un coefficient 2,3 (1 kWh d’électricité consommé est comptabilisé comme 2,3 kWh) et reposent sur des fichiers météo obsolètes qui sous-estiment les futures canicules, en plus d’idéaliser le comportement des usagers, chez qui les volets ne sont pas toujours fermés, et la surventilation nocturne pas systématique…
Conséquence : même les bâtiments neufs, censés répondre aux exigences du futur, sont mal préparés à des pics de chaleur qui deviennent pourtant la norme.
Quand le réel rattrape la théorie
Les exemples de bâtiments modernes, conçus ou rénovés selon les normes passives, qui deviennent des étuves en été, sont malheureusement légion : les locaux du journal Libération atteignent les 34°C, la mezzanine de la gare de Nantes est fermée à plus de 40°C… Et on peut craindre le pire pour le futur CHU de la métropole ligérienne, où la clim est réservée à une poignée de salles critiques.
Vaut-il mieux investir 100 000 euros dans l’isolation complète d’une maison, sans réelle garantie de confort en cas de canicule, ou installer une climatisation ciblée — par exemple dans les chambres — pour moins de 10 000 euros, afin d’assurer un sommeil réparateur et un refuge efficace contre les chaleurs extrêmes ?
Car la chaleur tue. Depuis la terrible canicule de 2003, on sait qu’elle peut provoquer des hécatombes. 32 000 vies qui auraient pu être épargnées avec des bâtiments adaptés, même si ce décompte macabre concerne aussi certains travailleurs exposés à d’indécentes chaleurs sur des chantiers.
La clim n’est pas un luxe
Se protéger d’une chaleur potentiellement mortelle est bien plus difficile que de faire face aux rigueurs de l’hiver. Et les solutions passives, souvent coûteuses et complexes à mettre en œuvre, ne suffisent pas.
Dans la France d’hier, où les canicules restaient rares et brèves, il pouvait sembler acceptable de se passer de systèmes de refroidissement. Mais le réchauffement climatique change complètement la donne. Il impose un nouveau paradigme : celui où la climatisation devient une nécessité.
Aussi imparfaite soit-elle, elle reste aujourd’hui la solution la plus efficace. Loin d’être l’horreur écologique dénoncée par certains, elle constitue un outil de santé publique face à l’augmentation des températures extrêmes.
Dans un pays où la production d’électricité est en grande partie décarbonée, surtout en été grâce au solaire et au nucléaire, considérer la climatisation comme un tabou est une posture qui ne résiste plus à la réalité. C’est un progrès technique devenu indispensable.
Tristan K.@tristankamin.bsky.socialposted: J'vous dis pas le nombre de posts que je vois passer qui raillent « le nucléaire, cette énergie d'avenir » en se la jouant grands penseurs lucides...
S'appuyant sur cette expédition scientifique partie étudiée les déchets immergés.
Dans les années 70.
(Notamment par le Royaume-Uni)
Tristan K.@tristankamin.bsky.socialposted: Pas cool, ça. Ça veut dire qu'en cas de coup de chaud, il faudra aller déclencher les dérogations aux limites thermiques de rejet.
Le système électrique de l'ouest est surtout du sud-ouest est trop fragile.
Il faut des nouveaux réacteurs en bord de mer dans cette région !
Tristan K.@tristankamin.bsky.socialposted: « À la suite d'une contractualisation avec RTE, à minima une tranche de la centrale de Civaux, deux tranches du Blayais et une de Golfech seront imposées en fonctionnement pour des contraintes réseau du 12 au 19 juillet »
Tristan K.@tristankamin.bsky.socialposted: Pour comprendre un peu mieux cette notion de souveraineté appliquée au nucléaire, cette fiche de la SFEN est concise et pertinente : www.sfen.org/app/uploads/...Page 1 de la fiche en lien dans le post.Page 2
Tristan K.@tristankamin.bsky.socialposted: L'énergie nucléaire est ce qu'on a de mieux à disposition pour renforcer notre souveraineté énergétique et franchement, faut être à moitié un guignol pour le remettre en cause.
Quoted post from Tristan K.@tristankamin.bsky.social: N'hésitez pas à exprimer publiquement votre soutien aux projets visant à renforcer la souveraineté européenne en matière de nucléaire tels que l'augmentation de capacité de l'usine d'enrichissement d'uranium française,
Tristan K.@tristankamin.bsky.socialposted: Je regarde ce soir mais à en lire le résumé, la stratégie semble être de centrer sur la dépendance US à l'enrichissement russe (legit). Puis d'extrapoler en brodant pour conclure que la dépendance au nucléaire concerne tout l'occident et que c'est encore pire que le gaz ou le pétrole.
Tristan K.@tristankamin.bsky.socialposted: Visiblement y'a une offensive d'une chaîne co-financée par un certain pays qui a opté pour le gaz à la place du nucléaire, pour expliquer que le nucléaire est pire que le gaz en termes de dépendance à Poutine.
Ces gens et leurs relais sont nés avant la honte.
Quoted post from David Cormand@davidcormand.bsky.social: Tiens, voici des nouvelles de « l’indépendance énergétique de la France grâce au nucléaire…. »
🤷
👇 www.arte.tv/fr/videos/11...
À l'opposé d'outils comme Anubis (qui essaient de bloquer les boîtes d'IA), il existe des outils pour les polluer (en générant des labyrinthes de pages avec du contenu bidon, souvent avec des chaînes de Markov car c'est peu couteux en CPU).
Cet internaute a également créé un programme qui génère des images bidons, en consommant le moins de CPU possible.
(via https://shaarli.zoemp.be/shaare/jHnBUQ)
Mon avis : J'étais partagé entre polluer les bots ou les bloquer. Et la remarque d'un internaute a résolu ce dilemme : "Dépenser du CPU pour polluer les boîtes d'IA ne sert à rien. Si vous pissez dans l'océan, le résultat n'est pas que l'océan se transforme en pisse."
Je pense qu'il vaut mieux les bloquer.
J'ai très fortement envie d'installer Anubis sur mon site, mais j'évite pour le moment car je sais que ça va emmerder une frange de mes lecteurs (qui naviguent sans Javascript, ou avec des navigateurs alternatifs, ou même qui récupèrent des choses avec curl/wallabag et autres).
Et puis installer Anubis, c'est un système supplémentaire à surveiller/configurer.
Pour le moment, les bots n'écroulent pas mon site (qui est très léger, que ce soit DokuWiki, Shaarli ou les pages statiques), je n'ai pas de motivations liées aux performances. Mais soyez certain que ça viendra si ça devient trop lourd. (Permalink)
Tristan K.@tristankamin.bsky.socialposted: Je ne retirerais pas un mot à ce thread si je devais le réécrire à mon propos.
Quoted post from Kévиɴ@phanto.bsky.social: truc que j'ai réalisé hier : j'ai perdu toute confiance dans les gros acteurs de l'écologie quand j'ai percuté que pour eux, il était acceptable de présenter les OGM comme des poisons et le gaz naturel comme + vertueux que le nucléaire. J'aurais très pu virer climatosceptique. Je ne l'ai pas fait.
CloudFlare est de moins en moins neutre. Désormais il bloque - sur ordre du gouvernement - les sites pirates aux internautes de Grande-Bretagne.
On peut facilement s'imaginer que cela va créer un précédent, et pourrait impacter la France. Les sites "pirate" se protégeant massivement derrière CloudFlare (généralement pour masquer leur adresse IP), cela pourrait rendre d'un coup la totalité de ces sites innaccessibles en France (pour peu que les industriels de la culture français en aient l'idée).
Si tout les sites utilisent CloudFlare, cela permet de centraliser la censure. (Permalink)
Woao l'IA ça a l'air de vachement bien se passer, dites donc !
« Pour y accéder, diverses possibilités : une offre gratuite, une offre « SuperGrok » à 30 dollars par mois, et une nommée « SuperGrok Heavy » à 300 dollars par mois. »
Ah ouais quand même !
« Les différentes versions permettent toutes d’accéder à des « compagnons », des personnages animés actuellement au nombre de deux (Bad Rudy, un panda roux aux réponses volontairement méchantes, et Ani, une femme blonde dans un style d’anime japonais, prompte à enlever sa robe pour montrer sa lingerie). »
Ah bah oui, des nibards, c'est vraiment l'argument ultime qui manquait pour bien vendre de l'IA ! 😂
« Demandez à Grok 4 Heavy de vous donner son nom, il vous répondra, sans hésiter, et à plusieurs reprises : Hitler. »
à 300 dollars par mois, ça vaut coup, hein !
« Pour Riley Goodside, il est probable que la machine ait été influencée après son entraînement par les résultats qu’elle est allée chercher en ligne. Cela suggérerait l’existence d’une faille d’un nouveau genre pour tous les modèles de langages recourant à de la recherche en ligne, dans laquelle les articles les concernant pourraient influencer leurs résultats, dans une boucle de rétroaction complexe à maîtriser. »
Les IA influencées par ce que vous leur demandez et les résultats des recherches elles-mêmes ! 😄
« L’enjeu est d’autant plus important qu’au moment même où Elon Musk dévoilait les « compagnons » accessibles depuis Grok 4, xAI déclarait avoir signé un contrat avec le ministère états-unien de la Défense »
Une IA facho au service d'un état facho, c'est cohérent. (Permalink)