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The Great Software Quality Collapse: How We Normalized Catastrophe

Nous devrions écrire des logiciels de plus en plus efficaces et propres. Mais c'est le contraire qui se produit : La calculatrice Apple a des fuites mémoire et bouffe 32 Giga-octets de RAM. Teams consomme 100% de CPU quand on partage l'écran.

Pourquoi ?
Parce que tout le monde s'en fout. On privilégie la multiplication des fonctionnalités au détriment de la performance, la vitesse de livraison au détriment de la stabilité, on multiplie les abstractions sans maîtriser les impacts et on se dit "On s'en fout, les gens ont assez de mémoire/CPU/bande passante de nos jours."

Et dans tout cela, l'IA vient amplifier l'incompétence.
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De plus en plus d'usagers galèrent dans leurs démarches administratives (61% contre 39% il y a 8 ans) et un quart abandonne

"61% des usagers rencontrent des difficultés avec leurs démarches administratives, contre 39% il y a 8 ans, selon une enquête du Défenseur des droits (DDD). L'étude pointe des "fractures persistantes" dans l'accès au numérique. Résultat, un quart des usagers renoncent à leurs droits."

Je pense qu'en fait, c'est un projet de société : Faire ce qu'ils faut pour que les gens renoncent à leurs droits. C'est tout à fait dans la ligne Macroniste.
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La guerre des terres rares

Le 9 octobre, la Chine a lancé une bombe qui pourrait couper l’accès du monde aux technologies dépendantes de ses terres rares. La conséquence d’un conflit sans merci entre Xi Jinping et Donald Trump, dans lequel Europe et Russie cherchent à exister sur fond de guerre en Ukraine et de convoitises du Groenland. Qui en sortira vainqueur ?

Le coup de semonce chinois

L’annonce en provenance de Pékin a provoqué une véritable déflagration dans l’industrie mondiale de la tech et de la décarbonation. Pour répondre aux droits de douanes sans cesse croissants imposés par Washington, la Chine a franchi une étape supplémentaire en imposant des contrôles renforcés sur l’exportation des technologies liées aux terres rares.

Ces mesures, entrées en vigueur immédiatement, visent l’extraction, la séparation et le raffinage de ces métaux essentiels, dont l’Empire du Milieu domine la production mondiale à hauteur de 70 % (et non 60 % comme on le lit souvent sur la base de données obsolètes). Désormais, tout transfert de ces technologies vers l’étranger requiert une autorisation préalable du ministère du Commerce chinois, avec des demandes détaillées imposées aux entreprises étrangères sous peine de sanctions. L’extraterritorialité de ces règles s’étend loin. Les produits contenant ne serait-ce que 0,1 % de ces terres issues de Chine, même assemblés ailleurs, tombent sous le coup d’une licence d’exportation. Plus qu’une simple formalité administrative, il s’agit d’une entrave aux flux vitaux de l’économie. Et une escalade dans le modus operandi de Pékin, comme nous le confirme le géopoliticien Aurélien Duchêne* : « Si la Chine maintient cette politique, ce sera un nouveau pas dans l’affirmation de son hard power économique : tout en se présentant encore comme un « hégémon bienveillant », elle n’hésite plus à manier la contrainte en usant de ses leviers de pression économiques et financiers ».

Les métaux qui inventent demain

Les terres rares, en réalité des métaux (voir encart 1), ne sont pas des matériaux anodins. Elles irriguent l’électronique grand public, dans les aimants permanents des disques durs de nos ordinateurs, des haut-parleurs et des smartphones, mais aussi les turbines éoliennes et les batteries de véhicules électriques. La défense n’est pas en reste. Plusieurs d’entre elles sont indispensables aux systèmes de guidage, aux lasers et aux radars. Tout comme pour les industries pétrochimiques, du verre et de la céramique. Ces éléments, au nombre de dix-sept, sont les invisibles piliers de notre modernité connectée et décarbonée.

Les terres rares ? Le pourquoi du comment

J’approfondis

Et l’avenir en demandera bien davantage. Au-delà de 2035, selon IEA/McKinsey, la transition énergétique propulsera la demande pour les batteries d’au moins 200 %, tandis que l’hydrogène vert en exigera 150 % supplémentaires pour les électrolyseurs. Les semi-conducteurs quantiques, l’intelligence artificielle, la défense et la robotique amplifieront encore ce phénomène de manière incontinente. Bref, sans dresser la liste exhaustive des futurs usages, nul besoin d’être un génie pour comprendre à quel point ces terres rares sont un enjeu majeur et la décision de Pékin, un sale tour joué au reste du monde, États-Unis et Europe en tête.

Si les quotas chinois d’exportation pour les minerais eux-mêmes demeurent inchangés pour 2025, en revanche le blocage des technologies entrave les investissements étrangers en recherche et développement, freinant le transfert de savoir-faire essentiel à toute alternative. Raison pour laquelle l’Union européenne a exprimé sa préoccupation et prépare des contre-mesures, tandis que des firmes comme Apple ou Tesla, rivées à ces métaux pour l’électronique et les batteries, affrontent des risques de ruptures logistiques. Pendant ce temps, Pékin, qui raffine plus de 90 % de la production mondiale, consolide ainsi son monopole stratégique, transformant une ressource en levier géopolitique.

Réponse à l’envoyeur Trump

Cette offensive s’inscrit dans une escalade plus large marquée par la guerre commerciale intercontinentale, déjà vivace de longue date, et amplifiée de manière démesurée par Donald Trump depuis le début de son second mandat. En avril 2025, l’Amérique avait imposé des tarifs douaniers de 145 % sur les importations chinoises, déclenchant une riposte initiale de Pékin avec des contrôles sur sept éléments de terres rares. Une trêve fragile avait suivi en mai, ramenant les droits à 30 % pour Washington et 10 % pour Beijing, prolongée en août. Mais les mesures du 9 octobre élargissent le spectre. Cinq éléments supplémentaires – holmium, erbium, thulium, europium et ytterbium – tombent sous contrôle, avec une extraterritorialité accrue. Pékin se justifie en brandissant des motifs de sécurité nationale, mais les observateurs y décèlent une contre-attaque directe à la surenchère tarifaire trumpienne visant à exploiter la dépendance occidentale aux métaux critiques, avant la rencontre Xi Jinping – Trump prévue fin octobre au sommet de l’APEC, en Corée du Sud.

La réponse américaine ne s’est pas faite attendre. Le 10 octobre, Trump a menacé d’ajouter 100 % de tarifs sur tous les produits chinois dès le 1er novembre, qualifiant les limitations fixées « d’hostiles » et envisageant d’annuler la rencontre coréenne. « Les restrictions à l’exportation des terres rares par la Chine prennent le monde en otage », a-t-il déclaré. Historiquement, Pékin utilise les terres rares comme arme depuis 2019, mais l’intensité actuelle du conflit a transformé une rivalité sectorielle en spirale protectionniste globale, laissant planer le spectre d’une rupture plus profonde. « Les États-Unis ont banni l’exportation de circuits intégrés de haute performance en Chine dès 2022. Celle-ci a réagi de la même manière avec les composants informatiques américains exclus de ses administrations. Ce découplage sino-américain est une tendance de fond qui devrait se renforcer », ajoute Aurélien Duchêne.

Ukraine, Groenland, hypocrites conflits

Au milieu de ces échanges transpacifiques, d’autres théâtres émergent, où les terres rares deviennent des pions dans des conflits aux enjeux plus immédiats. En Ukraine, les gisements riches en néodyme et dysprosium, notamment sous la mer d’Azov, attirent les regards alors que la Russie occupe ces zones potentielles d’exploitation depuis son invasion de 2022. Pékin observe, prêt à nouer des partenariats post-conflit, mais c’est Washington qui a pris l’avantage avec un accord bilatéral signé fin avril 2025. Cet engagement accorde aux États-Unis un accès prioritaire aux réserves ukrainiennes, estimées à 5 % des gisements mondiaux, en échange d’un soutien militaire (très) conditionnel et sans cesse évolutif… Cela prive Kiev de revenus autonomes et marginalise l’Europe, dont les négociations pour un partage équitable piétinent, avec des clauses extraterritoriales favorisant les firmes américaines.

Quant au Groenland, la plus grande île du monde, sous tutelle danoise, elle cristallise une course trilatérale encore plus acharnée. Ses réserves estimées à 1,5 million de tonnes, dont 20 % des stocks mondiaux en dysprosium, attisent les appétits. D’où les menaces d’invasion incessantes d’un Trump peu soucieux de souveraineté quand le business est en jeu. Bien que revenu légèrement à la raison après ses propos martiaux, son administration négocie un investissement direct dans Critical Metals Corp – une entreprise de développement minier spécialisée dans les terres rares – pour la mine de Tanbreez – l’un des plus grands gisements au monde, situé dans le sud du Groenland. Une manière de contrecarrer les avances du géant chinois Shenghe Resources qui, lui, tente d’en acquérir 25 % des parts. L’Union européenne, via un partenariat avec le Royaume-Uni en cours de confirmation, tente de s’insérer dans la partie, mais elle reste subordonnée aux pressions diplomatiques américaines et à son regard sur le champ de bataille. De quoi nous tenter de lancer les paris sur l’issue de la guerre en considérant l’apport de l’Ukraine et du Groenland et d’estimer les probabilités de reconquête du marché de chaque camp dans un exercice incertain de politique fiction.

Le Groenland, terre de convoitises

J’approfondis

Calcul de probabilités

Si l’exploitation conjointe des gisements ukrainiens et groenlandais par les États-Unis et l’Europe aboutissait, elle pourrait éroder la domination chinoise de 10 à 15 % sur la production mondiale d’ici 2035, en diversifiant 20 % des approvisionnements critiques pour l’électronique et la défense. Cela ajouterait potentiellement 100 000 tonnes annuelles, avec l’Ukraine fournissant néodyme et dysprosium, et le Groenland 85 000 tonnes à Tanbreez, forçant Pékin à baisser ses prix de 20 à 30 % et à céder des parts de marché, sans pour autant ébranler son emprise sur le raffinage. Encore faut-il rêver pour cela à un adoucissement des relations entre Washington et Bruxelles, sur l’autel de leurs intérêts communs… Ce qui ne semble pas à l’ordre du jour.

Une initiative américaine solitaire, elle, limiterait l’effet à 8 à 12 % de réduction du rôle de Pékin, priorisant la sécurité nationale via des fonds comme le Reconstruction Investment Fund, mais fragmenterait les chaînes européennes, générant des surcoûts de 15 % et une pression bilatérale accrue dans les pourparlers commerciaux. Quant à l’Europe seule, appuyée sur son partenariat avec l’Ukraine de 2021, elle n’aurait pas plus de 5 à 8 % d’impact, favorisant une autonomie verte, demandant un hypothétique investissement de 500 milliards d’euros, laissant la Chine intacte sur le raffinage et exposant Kiev à une dépendance redoublée. Sur un horizon de dix ans, les probabilités penchent plutôt en faveur d’un scénario conjoint américano-européen grâce aux synergies existantes malgré la concurrence. Les autres, avance unilatérale américaine, dopée par l’agressivité trumpienne mais risquant des frictions transatlantiques, et voie européenne isolée, plombée par les contraintes budgétaires et la viabilité incertaine des gisements en zones occupées, tiennent presque de la science-fiction.

Quand l’Europe se tire une balle dans le pied

C’est dans ce contexte que l’Europe, en visant 100 % de véhicules électriques d’ici 2035, se trouve particulièrement exposée. Cette ambition, inscrite dans l’European Green Deal présenté en 2019 et visant à atteindre la neutralité climatique d’ici 2050, amplifie sa vulnérabilité dans la guerre commerciale et face aux nouvelles restrictions de Pékin. Et ce, alors que des fermetures d’usines fournisseurs balaient déjà le continent, avec des surcoûts de 20 à 30 % pour les constructeurs, et des pertes estimées à 190 000 emplois en Allemagne d’ici 2035. Une crise également alimentée par la concurrence déloyale induite par les subventions massives accordées aux véhicules électriques chinois et par l’inflation du prix des batteries. Raisons pour lesquelles les constructeurs allemands, Volkswagen, BMW et Mercedes en tête, sont entrés en résistance, même si ce braquage est aussi lié à des conservatismes peu en adéquation avec le principe de l’évolution et des choix stratégiques discutables. Seulement voilà, en prenant la situation à l’instant T, la transition forcée qu’il leur est imposée, outre ses menaces sur l’emploi, semble exiger 500 milliards d’euros d’investissements sans retour immédiat, face à une Chine dominante et n’ayant pas les mêmes soucis. D’où le plaidoyer germanique en faveur de véhicules hybrides ou e-fuels après 2035, invoquant des infrastructures de recharge couvrant à peine 20 % des besoins, des ventes de voitures électriques stagnantes à 15 % du marché européen en 2025, et une dépendance aux importations chinoises. Peut-être hélas déjà un combat d’arrière-garde qui laissera des traces sur l’emploi et la capacité industrielle du continent. À moins que d’autres formes d’innovations ne regardant pas dans le rétroviseur participent à changer la donne et offrent à notre vieux continent et à la France de nouvelles perspectives pour gagner des points dans cette lutte impitoyable.

Les moteurs sans aimants, l’Europe contre-attaque

Cette lueur d’espoir pourrait être figurée par certaines ressources propres à l’Europe. Comme nous l’explique Aurélien Duchêne : « Outre son capital financier, technique et humain, notre continent a d’autres atouts. L’un des plus grands gisements de lithium du monde a été découvert cet automne en Allemagne, la France en possédant aussi de gigantesques réserves dans l’Allier. Le plancher océanique sous souveraineté française recèle aussi un vaste potentiel minier, incluant des terres rares. Mais les considérations environnementales risquent évidemment d’entraver, voire d’empêcher une extraction à grande échelle ».

Comptons alors surtout sur les progrès réalisés dans la production des moteurs électriques sans aimants, portés par des acteurs comme Valeo en France et Mahle en Allemagne. Leur système iBEE, à induction sans balais, élimine 80 % de la dépendance aux terres rares chinoises pour les aimants permanents, délivrant une puissance pouvant atteindre 475 chevaux DIN avec une efficacité maximale, et une réduction de 40 % des émissions carbone sur leur cycle de vie (comprenant donc leur production). Déjà impliqué dans le moteur de la Renault Zoé et dans certains modèles de BMW, le plus large déploiement de cette technologie est prévu dès l’an prochain, pour le moment dans la production de véhicules premium. Ce procédé pourrait renforcer l’autonomie européenne, abaisser les coûts de production de 15 à 20 %, et neutraliser en partie les restrictions chinoises. Il requiert toutefois 200 milliards d’euros en recherche et développement. Pas tout à fait une paille sur un continent qui a du mal à ouvrir son portefeuille en grand et manque de fonds souverains dédiés à l’innovation. Toujours est-il que, dans le contexte de cette impitoyable guerre mondiale des terres rares, l’Europe, souvent reléguée au rôle de spectateur, pourrait par ce biais forger son propre chemin, où l’innovation supplée la rareté. En sera-t-elle capable ?

* Auteur de La Russie de Poutine contre l’Occident, Eyrolles, 2024.

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La construction du Pont du Gard, un travail de Romain

Ils n’avaient ni ordinateurs, ni béton armé, ni lasers. Ils ne connaissaient même pas le zéro. Pourtant, au Ier siècle, les Romains ont bâti un aqueduc de 50 km, avec une pente au quart de cheveu et un ouvrage qui défie encore le temps : le Pont du Gard. 

Quand l’eau devient civilisation

Cette prouesse technique est aussi un manifeste. Car du Pont du Gard à nos centrales nucléaires, une civilisation se définit par ce qu’elle ose construire.
Pourtant, au Ier siècle de notre ère, Nîmes ne manquait pas d’eau. La source de la Fontaine, à partir de laquelle furent bâtis les jardins emblématiques de la ville au XVIIIᵉ siècle, et de nombreux puits alimentaient déjà la cité, même en période d’étiage. Ce qui n’empêcha pas les élites locales de souhaiter doter l’orgueilleuse cité d’un aqueduc. Ce choix ne répondait pas seulement à un besoin pratique, mais à une ambition politique et culturelle. Dans l’Empire romain, disposer d’un aqueduc signifiait rejoindre la « civilisation des eaux » : l’abondance pour les fontaines, l’hygiène par le nettoyage permanent des égouts, la sociabilité des thermes. L’aqueduc incarnait l’entrée dans un mode de vie romain, où l’eau n’était plus une ressource rare, mais un élément structurant du confort urbain et de la grandeur collective.

Cette décision illustre combien les infrastructures étaient déjà pensées comme des marqueurs de civilisation. À travers elles, une cité pouvait se hisser au niveau des plus illustres villes romaines et afficher son appartenance au monde impérial. L’eau ne servait pas seulement à boire, elle servait à être romain.

Le chantier pharaonique des Gaulois romanisés

Conduire l’eau de la source d’Eure, près d’Uzès, jusqu’à Nîmes représentait un défi technique et logistique : tracé sinueux de cinquante kilomètres, franchissement du Gardon par un pont monumental, percées en tranchées et en tunnels. Un chantier pharaonique. Plus de onze millions de pierres taillées furent assemblées, vingt-cinq mille tonnes de chaux produites dans des fours le long du parcours, des milliers de mètres cubes de sable et de gravillons acheminés.

Ce n’étaient pas des légions désœuvrées ni une armée d’esclaves qui bâtirent l’ouvrage, mais des entreprises spécialisées, réparties par lots. On y trouvait des maçons, des tailleurs de pierre, des charpentiers pour les échafaudages, des charretiers pour le transport, et même, pour soulever les blocs, des grutiers utilisant les célèbres « cages d’écureuil » : un treuil actionné par une grande roue en bois, de trois à six mètres de diamètre, dans laquelle un homme marchait comme un hamster dans sa roue. La construction du pont lui-même dura environ cinq ans — à peine trois fois moins que pour aboutir à la déclaration d’utilité publique de l’A69…

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Bridge returned error 0! (20372)

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Details

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Line: 182

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#1 lib/RssBridge.php(39): RssBridge->{closure}()
#2 lib/RssBridge.php(37): BasicAuthMiddleware->__invoke()
#3 middlewares/BasicAuthMiddleware.php(13): RssBridge->{closure}()
#4 lib/RssBridge.php(37): CacheMiddleware->__invoke()
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#6 lib/RssBridge.php(37): ExceptionMiddleware->__invoke()
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#8 lib/RssBridge.php(37): SecurityMiddleware->__invoke()
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#10 lib/RssBridge.php(37): MaintenanceMiddleware->__invoke()
#11 middlewares/MaintenanceMiddleware.php(10): RssBridge->{closure}()
#12 lib/RssBridge.php(37): TokenAuthenticationMiddleware->__invoke()
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#15 actions/DisplayAction.php(54): DisplayAction->createResponse()
#16 actions/DisplayAction.php(89): BlueskyBridge->collectData()
#17 bridges/BlueskyBridge.php(152): BlueskyBridge->resolveHandle()
#18 bridges/BlueskyBridge.php(599): getContents()
#19 lib/contents.php(79): CurlHttpClient->request()
#20 lib/http.php(182)

Context

Query: action=display&bridge=BlueskyBridge&data_source=getAuthorFeed&user_id=tristankamin.bsky.social&feed_filter=posts_and_author_threads&include_reposts=on&format=Atom
Version: 2025-08-05 (git.master.ca8a17c)
OS: Linux
PHP: 8.2.29

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Donald Trump et Pete Hegseth appellent 800 généraux à combattre « l’ennemi intérieur »

État de la fascisation des USA :
- État-major remodelé par Trump (limogeage des généraux pas en accord avec les idées de Trump)
- "Département de la défense" renommé en "Département de la guerre".
- Dénonce de la "dérive woke" (critique des femmes dans les unités combattantes, transsexuels, gros, barbus, cheveux longs…)
- Augmentation des salaires de militaires.
- Désignation d'un ennemi de l'intérieur.
- Les villes tenues par l'opposition (les démocrates) sont qualifiées de "zones de guerre" et désignées comme cibles.

Je crois que c'est clair, non ?

EDIT: Trunc de dingue, cette vidéo n'est pas truquée : Trump déclare la guerre à ceux qui luttent contre le fascisme.
https://xcancel.com/WhiteHouse/status/1976426210155692062
Les antifascistes sont donc officiellement déclarés comme organisation terroriste et ennemis de l'état.

EDIT: Et Trump continue à s'en prendre aux membres de la Cour pénale internationale.
En particulier, les juges voient tous leurs services bloqués : Amazon, PayPal, Airbnb, cartes de crédit (Visa et Mastercard sont américains). Les commandes sont annulées, les colis pas livrés, les paiements annulés. Toute entreprise américaine n'a plus le droit de leur fournir de services, que ce soit à titre gracieux ou non.
https://www.france24.com/fr/info-en-continu/20251010-vis%C3%A9-par-des-sanctions-am%C3%A9ricaines-le-juge-fran%C3%A7ais-de-la-cpi-d%C3%A9nonce-des-atteintes-%C3%A0-l-etat-de-droit
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Bridge returned error 0! (20372)

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#5 middlewares/CacheMiddleware.php(44): RssBridge->{closure}()
#6 lib/RssBridge.php(37): ExceptionMiddleware->__invoke()
#7 middlewares/ExceptionMiddleware.php(17): RssBridge->{closure}()
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#9 middlewares/SecurityMiddleware.php(19): RssBridge->{closure}()
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#15 actions/DisplayAction.php(54): DisplayAction->createResponse()
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#17 bridges/BlueskyBridge.php(152): BlueskyBridge->resolveHandle()
#18 bridges/BlueskyBridge.php(599): getContents()
#19 lib/contents.php(79): CurlHttpClient->request()
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Scanners pédiatriques, pas d’affolement ! 

Faut-il avoir peur des rayons X ? Une vaste enquête nord-américaine relance le débat sur les radiations médicales, évoquant jusqu’à un cancer pédiatrique sur dix lié aux scanners. Radioscopie de conclusions à relativiser.

Il est 22 h à l’hôpital. Un enfant fiévreux et anémié arrive aux urgences, ses parents inquiets redoutent une infection grave. Pour lever le doute, les médecins réalisent un scanner en urgence. L’examen est normal, soulagement général. Mais ce soulagement a un revers invisible : une dose de rayons X administrée à l’enfant. L’utilisation de la tomodensitométrie, plus connue sous le nom de scanner, s’est répandue de manière fulgurante, passant d’environ trois millions d’examens en 1980 à soixante-deux millions au milieu des années 2000 aux États-Unis. En France, on estime qu’environ onze millions de ces examens sont réalisés chaque année. Face à cette explosion, la question des risques liés aux rayonnements refait surface. Une nouvelle étude parue dans The New England Journal of Medicine vient justement de quantifier ce « coût caché » : elle suggère qu’un cas de cancer sur dix chez l’enfant pourrait être attribuable aux radiations mentionnées. Faut-il s’inquiéter d’un chiffre aussi important ? Comment ce risque se compare-t-il aux autres sources de radiation, et que faire pour le réduire sans renoncer aux outils favorisant le diagnostic ?

Des risques réels, mais très relatifs

L’étude nord-américaine a suivi 3,7 millions d’enfants nés entre 1996 et 2016 sur son continent. Les chercheurs ont mesuré la dose de rayonnement reçue par la moelle osseuse, exprimée en milligrays (mGy), qui quantifient l’énergie déposée dans un tissu, et analysé la survenue de cancers hématologiques comme les leucémies et les lymphomes. Leur constat : plus la dose cumulée est élevée, plus le risque croît. Les enfants ayant reçu entre 50 et 100 mGy voyaient leur risque relatif multiplié par environ 3,6. Selon les auteurs, environ 10 % des cancers du sang observés dans cette cohorte pourraient être attribués à l’imagerie. En termes de risque absolu, cela correspondait à une incidence cumulée de 55,1 cancers hématologiques pour 10 000 enfants exposés, contre 14,3 pour 10 000 chez les non exposés, soit un excès de 40,8 cas pour 10 000 enfants (environ 0,4 % supplémentaires). Ces chiffres frappent les esprits, mais ils reflètent un passé révolu : l’étude s’arrête en 2017 et repose sur des scanners souvent installés dans les années 2000, bien plus irradiants que les machines utilisées aujourd’hui. De plus, les grandes études épidémiologiques sont sujettes à des biais, notamment de sélection : les enfants subissant plusieurs scanners sont souvent déjà atteints de maladies graves, ce qui peut exagérer statistiquement le lien entre exposition et cancer.

Ce surrisque n’est pas une réelle découverte. Une étude européenne EPI-CT a déjà analysé plus de 658 000 enfants ayant subi des scanners de la tête, avec une dose moyenne de 38 mGy au cerveau par examen. Elle a recensé 165 tumeurs cérébrales malignes et estime qu’un seul de ces examens pourrait induire, pour 10 000 enfants, un cas supplémentaire de tumeur dans les cinq à quinze années suivantes. L’ASNR indique aussi qu’en France, environ 100 000 scanners sont réalisés chaque année chez les enfants de 0 à 15 ans. Si les doses pouvaient être réduites de moitié, l’excès de risque attendu serait très limité (quelques cas supplémentaires sur une décennie), dans un contexte global de milliers de tumeurs survenant spontanément. De quoi relativiser et rassurer les parents inquiets face à des titres parfois sensationnalistes et sans nuance.

Comparer pour comprendre

Pour mieux situer les doses, rappelons que l’exposition naturelle aux rayonnements est en moyenne de 2 à 4 mSv 1 par an, principalement liée au radon présent dans l’air des habitations et aux roches granitiques dans certaines régions comme la Bretagne, où l’irradiation naturelle peut atteindre localement 5 à 7 mSv par an. Les rayons cosmiques contribuent aussi, surtout en altitude ou lors des vols aériens. À titre de comparaison, un vol Nice–New York de six heures représente environ 0,02 mSv, une dose proche de ce que délivre une radiographie pulmonaire. Les aliments comme les fruits de mer apportent une dose très faible et le tabac expose également, mais ces apports restent mineurs comparés au radon. Une radiographie de l’abdomen correspond à environ 0,7 mSv, soit trois à quatre mois d’irradiation naturelle. Un scanner de la tête délivre en moyenne 1,6 à 2 mSv, l’équivalent de huit à dix mois de rayonnement naturel ou 100 longs courriers. Un scanner thoracique adulte est plutôt autour de 6 mSv, soit environ deux ans et demi d’exposition naturelle. Une tomodensitométrie de l’abdomen ou de la colonne lombaire atteint 7 à 8 mSv, soit environ trois années de rayonnement naturel.

La révolution des “basses doses”

La bonne nouvelle, c’est que les machines de 2025 n’ont plus rien à voir avec celles d’il y a vingt ans. On parle désormais de scanners dits « basse dose ». Les innovations permettent de réduire l’irradiation tout en maintenant, voire en améliorant, la qualité des images. On utilise la modulation automatique du faisceau, des filtres adaptatifs, des détecteurs plus sensibles, et des reconstructions d’image assistées par algorithmes ou intelligence artificielle. Certains hôpitaux disposent déjà de scanners à comptage photonique capables de diminuer la dose d’environ 50 % tout en offrant une excellente résolution. Les autorités sanitaires françaises constatent une baisse continue des niveaux de référence diagnostiques entre 2016 et 2021 et encouragent des valeurs encore plus basses pour les enfants.

Malgré tout, pour que les progrès technologiques se traduisent concrètement par une réduction des doses, il est essentiel de renouveler régulièrement les appareils, idéalement tous les cinq à sept ans. Si la tarification des actes techniques est trop compressée, par exemple avec la réduction envisagée de 11 % dans la loi de financement de la Sécurité sociale, cela pourrait ralentir l’investissement dans du matériel moderne et compromettre l’effort de diminution des doses reçues par les patients.

Rassurer sans banaliser

En conclusion pour les parents, le message est rassurant mais demande de rester attentif : un scanner bien paramétré sur une machine récente délivre une dose faible, souvent inférieure ou comparable à l’irradiation naturelle annuelle. Lorsqu’un médecin prescrit un scanner, c’est parce qu’il attend un bénéfice diagnostique majeur. Plutôt que de craindre l’examen, il vaut mieux questionner son utilité, vérifier s’il existe une alternative sans rayons comme avec une échographie ou une IRM et s’assurer que l’appareil est moderne et adapté à l’enfant. Le principe ALARA (« As Low As Reasonably Achievable » ou aussi bas que raisonnablement possible) doit toujours guider la pratique. L’histoire de l’imagerie médicale n’est pas celle de la peur, mais celle du progrès réfléchi. Les scanners d’hier irradiaient beaucoup plus ; ceux d’aujourd’hui, bien utilisés, protègent tout en permettant de voir encore mieux.

  1. Pour interpréter les chiffres, rappelons que le gray (mGy) mesure l’énergie déposée, tandis que le sievert (mSv) intègre la sensibilité biologique des tissus exposés. Le discours public emploie plutôt souvent les mSv pour exprimer le risque de cancer. ↩

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Trump Admits: “We Took The Freedom Of Speech Away” | Techdirt

Trump pendant sa campagne : "Nous allons rétablir la liberté d'expression".
Trump aujourd'hui : "Nous avons confisqué la liberté d'expression."
Oui oui, il l'a vraiment dit.

C'est *TOUJOURS* comme ça avec le facisme : Il ne doit pas être toléré, car si on tolère le facisme le facisme tue la tolérance. Et la liberté d'expression avec.
https://sebsauvage.net/galerie/photos/Bordel/mili/tolerance.jpg
(Permalink)
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Bridge returned error 0! (20370)

See https://curl.haxx.se/libcurl/c/libcurl-errors.html for description of the curl error code.

Details

Type: HttpException
Code: 0
Message: cURL error Resolving timed out after 5000 milliseconds: 28 (https://curl.haxx.se/libcurl/c/libcurl-errors.html) for https://public.api.bsky.app/xrpc/app.bsky.feed.getAuthorFeed?actor=did%3Aplc%3Atoudj53egawswz2ypw3zyn2u&filter=posts_and_author_threads&limit=30
File: lib/http.php
Line: 182

Trace

#0 index.php(73): RssBridge->main()
#1 lib/RssBridge.php(39): RssBridge->{closure}()
#2 lib/RssBridge.php(37): BasicAuthMiddleware->__invoke()
#3 middlewares/BasicAuthMiddleware.php(13): RssBridge->{closure}()
#4 lib/RssBridge.php(37): CacheMiddleware->__invoke()
#5 middlewares/CacheMiddleware.php(44): RssBridge->{closure}()
#6 lib/RssBridge.php(37): ExceptionMiddleware->__invoke()
#7 middlewares/ExceptionMiddleware.php(17): RssBridge->{closure}()
#8 lib/RssBridge.php(37): SecurityMiddleware->__invoke()
#9 middlewares/SecurityMiddleware.php(19): RssBridge->{closure}()
#10 lib/RssBridge.php(37): MaintenanceMiddleware->__invoke()
#11 middlewares/MaintenanceMiddleware.php(10): RssBridge->{closure}()
#12 lib/RssBridge.php(37): TokenAuthenticationMiddleware->__invoke()
#13 middlewares/TokenAuthenticationMiddleware.php(10): RssBridge->{closure}()
#14 lib/RssBridge.php(34): DisplayAction->__invoke()
#15 actions/DisplayAction.php(54): DisplayAction->createResponse()
#16 actions/DisplayAction.php(89): BlueskyBridge->collectData()
#17 bridges/BlueskyBridge.php(164): BlueskyBridge->getAuthorFeed()
#18 bridges/BlueskyBridge.php(616): getContents()
#19 lib/contents.php(79): CurlHttpClient->request()
#20 lib/http.php(182)

Context

Query: action=display&bridge=BlueskyBridge&data_source=getAuthorFeed&user_id=tristankamin.bsky.social&feed_filter=posts_and_author_threads&include_reposts=on&format=Atom
Version: 2025-08-05 (git.master.ca8a17c)
OS: Linux
PHP: 8.2.29

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