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Microsoft adds always-listening, always-watching Copilot • The Register

Non content de fourrer son IA CoPilot dans tous les trous sans votre consentement, Microsoft a l'intention de se la jouer à Alexa en activant CoPilot à la voix.
CoPilot vous écoutera donc, et il sera aussi capable de voir ce qui se passe sur votre écran.
Et comme il ne tournera pas en local, vous comprenenez ce que ça veut dire ?
Oui Microsoft recevra une copie de l'audio et de votre écran, fera tourner son IA sur ses serveurs et renverra le résultat à votre Windows.

Toujours plus d'IA, toujours moins de vie privée.
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What Made Blogging Different? - Morgan - Cacahuètes ?

Ah ! Voilà. Morgan vient de cristalliser très exactement ce qui différentie les blogueurs comme moi, Tristan Nitot, Ploum ou Le Hollandais Volant du reste d'internet.
Quand on me parle "SEO, optimisation, reach...", la question à se poser est la suivante, et elle détermine *tout* le reste :

➡️ Est-ce que vous écrivez pour des humains ou pour des algorithmes ? ⬅️
(Cette question s'étend aussi bien sûr aux Youtubers, Tiktokeurs...)
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Needle.social - ensemble tissons un web plus humain

Il faudra peut-être que je prenne le temps d'explorer ce service, parce que l'idée me plaît.
De nos jours avec l'IA, trouver un vrai site web intéressant ce n'est pas simple.
De ce que j'en comprends, Need est un outils de veille dans le genre de Shaarli (pour garder et partager des liens), mais votre fil ne devient accessible qu'aux personnes qui ont partagé un lien identique.
Vous découvrez donc le fil des gens qui ont partagé les mêmes liens que vous, ce qui - a priori - construit naturellement une sorte de réseau des gens ayants les même centres d'intérêt que vous.
L'idée est séduisante.
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Post de Gabriel Zucman — Bluesky

"Oh làlà on peut pas imposer plus les milliardaires, et s'ils décidaient de quitter la France ?"

Eh bien l'économiste Grabriel Zucmac (oui, celui de la taxe zucman) a fait le calcule.
Si là maintenant tous les milliardaires français quittaient le pays, cela ferait une perte de 0,03% dans le Trésor Public.
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Protéger l’acier, couler l’industrie ?

Un sidérurgiste indien en passe de racheter un symbole européen de l’acier. Des discours martiaux sur la « souveraineté industrielle ». Non, nous ne sommes pas en 2006 mais bien en 2025. L’Europe aura-t-elle cette fois la trempe nécessaire pour ne pas en ressortir laminée ?

Le 16 septembre 2025, Thyssenkrupp Steel, la fierté de la Ruhr, a officiellement confirmé avoir reçu une offre de rachat de Jindal Steel International. Pour quiconque a encore en tête la saga Arcelor/Mittal de 2006, la scène a des airs de déjà-vu : même sidération politique, même électrochoc économique. Il y a dix-neuf ans, le géant indien Mittal s’offrait alors un morceau de l’histoire industrielle européenne à coup d’OPA et déclenchait les passions dans l’hexagone, toujours prompt à déceler les signes du déclin industriel français. Dix-neuf ans plus tard, on nous ressert le même plat, en plus sec, encore moins digeste. Mais entre-temps, l’industrie européenne a encore un peu plus perdu de sa superbe. Et par une ruse de l’histoire, au même moment, comme piquée à vif, l’Europe soudain se ressaisit et s’accroche à ses hauts fourneaux et se prend à rêver dans un ultime sursaut à sa souveraineté industrielle.

Car dans la foulée de cette annonce, Bruxelles vient en effet de dégainer son plan miracle : doubler les droits de douane sur l’acier importé (50 %) et couper les quotas d’importation de moitié. Un geste martial, censé protéger une industrie « au bord de l’effondrement », selon Stéphane Séjourné, désormais vice-président exécutif de la Commission européenne chargé de la Prospérité et de la Stratégie industrielle. « Il y a une prise de conscience des responsables politiques européens que le monde est de plus en plus protectionniste […] et que l’Europe était encore le seul marché ouvert, notamment dans le secteur de l’acier. »

L’Europe à l’offensive ?

L’Europe passe donc à l’offensive peut-être. Mais contre qui, exactement ? Et surtout au bénéfice de qui ?

La sidérurgie européenne n’a plus grand-chose d’offensif. Cela fait des années qu’elle encaisse les coups sans riposter. Ou alors timidement. En 2019, l’Europe s’est par exemple dotée d’une clause de sauvegarde, qui limite les importations d’acier chinois sur le continent, mais elle disparaîtra à la fin du mois de juin 2026. 

Avec son nouveau plan, l’ancien ministre des affaires étrangères français entend incarner une nouvelle posture plus musclée et durable, « j’assume le même agenda que Donald Trump », c’est-à-dire un mélange de patriotisme économique assumé et de foi en un « protectionnisme intelligent ». « L’Europe a été naïve pendant trop longtemps », martele Stéphane Séjourné. « Nous devons protéger nos filières stratégiques, sinon nous dépendrons demain entièrement des importations étrangères ».

Mais n’est-il pas déjà trop tard ? Pendant que l’Europe s’épuisait en discussions sur l’ouverture de son marché, la Chine avançait ses pions : le pays produit aujourd’hui dix fois plus d’acier que toute l’UE réunie. (voir encadré). Les aciéries asiatiques vendent à prix cassés, pendant que les européens subissent la flambée des prix de l’énergie, des normes environnementales plus strictes, et l’effondrement de la demande… Résultat : 18 000 emplois ont été détruits rien qu’en 2024, dans un secteur qui compte encore 300 000 directs et 2,5 millions indirects dans l’UE. Ils étaient 100 000 de plus il y a dix ans.

La Chine, ogre de l’acier

J’approfondis

Mais soit. Prenons Stéphane Séjourné au mot. Et acceptons ce changement de pied majeur.

Sauf que ce que Stéphane Séjourné ne dit pas trop fort, ou bien oublie de préciser c’est que cette politique a déjà été mise en œuvre. Outre Atlantique. Et que l’on connaît déjà la fin du film. En 2018, quand Donald Trump avait imposé des tarifs sur l’acier et l’aluminium, les aciéries américaines ont brièvement repris des couleurs. Quelques milliers d’emplois ont été « sauvés » ou recréés dans les hauts fourneaux. Mais les entreprises consommatrices d’acier — automobile, électroménager, machines-outils — ont pris une claque : explosion des coûts, répercussions en chaîne, délocalisations. Selon une récente enquête de la COFACE, 1000 emplois auraient été créés dans l’acier contre…75 000 détruits dans le secteur manufacturier national. Autrement dit : Trump a sauvé quelques hauts fourneaux, au prix d’une casse sociale massive en aval. La leçon américaine est sévère et rien ne permet de penser que l’Europe pourra échapper à ces mêmes mécanismes. 

Le prix de la souveraineté

L’acier, ce n’est pas un produit de niche : c’est la colonne vertébrale de l’économie industrielle. Automobile, aéronautique, BTP, machines, électroménager… on le retrouve partout. Augmenter son prix revient à injecter une dose d’inflation dans chaque voiture, chaque pont, chaque lave-linge.

Stéphane Séjourné d’ailleurs ne s’en cache pas « C’est le prix de la souveraineté ». Et quel est ce prix justement ? : « On a estimé la hausse à 50 € par voiture et à 1 € par machine à laver. » 50 € ici, 1 € là, ça semble anodin — jusqu’à ce qu’on multiplie ça par des millions d’unités produites.

Les constructeurs automobiles, déjà étranglés entre la transition électrique, la concurrence asiatique et les coûts énergétiques, risquent de voir leurs marges se réduire encore davantage. Et quand les marges fondent, les emplois fuient.

Cet élan protectionniste ne serait au final qu’une lubie ? Ce n’est pas vraiment le genre de la maison Von Der Leyen. 

Le plan européen n’est pas qu’une taxe. Il s’appuie aussi sur une promesse : transformer la sidérurgie européenne en championne de l’acier « vert ». Comment ? En « électrifiant » les fours, en remplaçant le charbon, et en investissant massivement dans l’hydrogène.

Car si en France, ce secteur industriel est le quatrième le plus émetteur en gaz à effet de serre, il en est le premier à l’échelle mondiale. Fabriquer de l’acier exige en effet des quantités d’énergie colossales comme l’a rappelé Anaïs Maréchal, journaliste et docteure en géosciences : « la fonte atteint par exemple 1 500 °C au sein du haut fourneau. Or, en 2019, les trois quarts de l’énergie consommée par le secteur étaient fournis par le charbon ». 

Le pari européen consiste donc à miser sur la décarbonation à coup de milliards pour faire baisser les prix. Comme l’avoue S. Séjourné, « c’est assez contre intuitif »…

Sans compter que ces promesses sont souvent lentes, conditionnées, et noyées dans des procédures kafkaïennes. C’est même ce qui jusqu’ici a conduit ArcelorMittal à suspendre le plan de modernisation de son usine de Florange. Une forme de chantage destinée à pousser l’administration européenne à aller au-delà des mots et à préférer l’acier made in Europe dans ses commandes publiques.

Ce qui se joue, ce n’est donc pas qu’une guerre commerciale. C’est un choix de modèle économique. L’Europe prétend défendre son industrie, mais elle n’y parviendra qu’à condition de réduire le coût de l’énergie, le fardeau réglementaire, et les délais d’investissement. Sinon ériger un mur tarifaire tout en laissant le sol industriel s’effriter, c’est ouvrir une sorte de parapluie dans un ouragan. Et les nouvelles taxes ne feront qu’enrichir quelques aciéristes sans sauver les emplois en aval. Le mur tarifaire risque alors de ne protéger que des ruines.

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Du cuivre et Duplomb, deux poids deux mesures

De nouveaux pesticides viennent d’être interdits. Pourtant, aucune pétition ne le réclamait à cor et à cri. Aucun post Instagram, aucun article du Monde n’a crié victoire. Pourquoi ? Parce qu’ils sont « bio ». Un silence qui en dit long.

La loi Duplomb, ça vous parle certainement ? Des débats enflammés, des plateaux agités, des militants remontés, et une pétition qui a dépassé les deux millions de signatures. Tout ça pour un pesticide — l’acétamipride — que le texte voulait réhabiliter. Un pesticide pourtant autorisé par les agences sanitaires et utilisé dans le monde entier, les pays de l’UE en tête. Difficile à remplacer dans certaines filières, comme celles regardant la betterave ou la noisette, son interdiction fait planer la menace de fortes baisses de rendement, voire de la disparition pure et simple de ces productions dans notre pays.

Lorsqu’il a été banni, les acteurs de l’écologie politique ont laissé éclater leur joie. Même enthousiasme lorsque le Conseil constitutionnel a retoqué sa réintroduction, en août dernier. Mais alors que toute l’attention se concentrait sur cet épisode hautement polémique, l’Anses — l’agence chargée d’évaluer les risques liés aux produits phytosanitaires — se penchait, elle, sur un tout autre dossier. Un dossier bien moins brûlant, mais porteur d’un enjeu environnemental tout aussi majeur : celui du cuivre.

Des substances stratégiques en bio

Le cuivre, c’est un vieil allié de l’agriculture. Un élément chimique capable de tuer à peu près tout ce qui vit à l’échelle microscopique. À bonne dose, il altère les membranes cellulaires, provoque la libération de radicaux libres meurtriers et inhibe certaines enzymes. Autant d’actions qui en font un biocide redoutable, notamment contre les champignons et les bactéries. Ces propriétés le désignent comme une arme de choix contre le mildiou, ce fléau des pommes de terre, des cultures maraîchères… et surtout de la vigne.

Sans traitement, la maladie fongique peut ravager une récolte entière et occasionner jusqu’à 100 % de pertes. Les pesticides cupriques — dans lesquels le cuivre est souvent associé à des sulfates ou à des hydroxydes — agissent en détruisant les spores du champignon, empêchant ainsi toute propagation. Ils ne soignent pas le mildiou, car le cuivre ne pénètre pas les tissus végétaux, mais ils le contiennent efficacement. Une sorte de bouclier préventif.

Est-ce grâce à leurs performances, ou simplement parce qu’ils ont plus d’un siècle d’histoire derrière eux, avec la célèbre bouillie bordelaise, qu’ils étaient autorisés dans l’agriculture biologique ? Ils sont pourtant les fruits de procédés industriels et difficilement qualifiables de « naturels ». Une licence qui pouvait étonner, mais hautement stratégique.

Car des alternatives existent. Certaines molécules issues de la chimie de synthèse sont même plus efficaces et beaucoup plus ciblées. Elles agissent sur des enzymes fongiques précises et permettent de réduire drastiquement, voire d’éliminer, l’usage du cuivre. Mais, on l’aura compris, elles ont un défaut rédhibitoire, celui de ne pas être… bios.

En 2018, l’INRA s’est d’ailleurs posé la question : peut-on se passer du cuivre en agriculture biologique ? La réponse fut sans surprise : difficilement. Les solutions agronomiques — meilleure aération du feuillage et élimination des résidus contaminés — sont lourdes à mettre en œuvre et rarement suffisantes. Les produits « naturels » (huiles essentielles, extraits de plantes, stimulateurs de défenses immunitaires) n’atteignent pas encore l’efficacité espérée.

Et la piste de l’amélioration variétale piétine : refus du génie génétique, contraintes des AOC, cépages imposés, exigences de goût… Les freins sont multiples. En somme, à l’instar de l’acétamipride pour la betterave ou la noisette, les pesticides à base de cuivre demeurent, pour la viticulture biologique, tout simplement incontournables.

Bio, mais pas écolo

Incontournables, oui. Mais loin d’être anodins. Car si les pesticides à base de cuivre sont autorisés en agriculture biologique, cela ne veut pas dire qu’ils sont sans risques, ni pour la santé, ni pour l’environnement. Côté santé, la bonne nouvelle, c’est que le cuivre ne s’infiltre pas dans les tissus végétaux. Le consommateur est donc a priori épargné. En revanche, pour ceux qui manipulent ou épandent ces produits, c’est une autre histoire. L’exposition directe répétée peut provoquer à terme des troubles digestifs, des atteintes hépatiques (stéatose, cirrhose) et, en cas de fortes doses, des effets pulmonaires, neurologiques ou sanguins. Pas de cancérogénicité détectée ici, mais une toxicité bien réelle en cas d’exposition chronique, surtout en l’absence d’équipements de protection.

Sur le plan environnemental, le bilan n’est pas plus flatteur. Le cuivre, rappelons-le, est un biocide à large spectre : il ne choisit pas ses cibles. Ce qui fait sa force contre les micro-organismes pathogènes en fait aussi une arme aveugle, capable de nuire sans distinction à tout un écosystème. Dans les sols, il décime les micro-organismes utiles. Et dans les rivières, il peut affecter la faune aquatique lorsqu’il est entraîné par le ruissellement ou l’érosion. De plus, leur emploi préventif conduit souvent à des traitements systématiques, sans réelle prise en compte du niveau de contamination, contrairement aux produits de synthèse, dont l’action plus ciblée et curative permet de n’intervenir qu’en cas de nécessité.

Mais le plus gros problème, c’est sa persistance. Contrairement aux fongicides organiques modernes ou à des molécules comme l’acétamipride, biodégradables par nature, le cuivre est un élément chimique : il ne disparaît pas comme ça. Sous forme d’ion Cu²⁺, il se fixe solidement aux particules du sol, piégé par les complexes argilo-humiques chargés négativement. Ainsi, il ne se lessive pas, il s’accumule.

Et cette accumulation n’a rien d’anecdotique : dans les sols viticoles, les concentrations de cuivre sont généralement 5 à 20 fois supérieures à la normale. À long terme, ces niveaux deviennent toxiques, non seulement pour les vers de terre et les micro-organismes, mais aussi pour les plantes elles-mêmes. Le cuivre finit donc par freiner la croissance des cultures… et menace la fertilité des sols qu’il était censé protéger.

L’épée de Damoclès

Pour ces raisons, depuis 2018, le cuivre figure sur la liste européenne des « substances candidates à la substitution ». Toléré, mais sous surveillance. Et dès qu’une alternative crédible émerge ou que les risques apparaissent trop importants, les autorisations de mise sur le marché (AMM) peuvent sauter.

C’est précisément ce qui s’est produit à l’été 2025. Alors que la France s’écharpait sur la possible réintroduction de l’acétamipride, l’Anses, de son côté, tranchait : lors du réexamen septennal, elle a drastiquement restreint l’usage des pesticides cupriques. Désormais, la plupart sont interdits, notamment les formulations à base de poudre mouillable, jugées trop risquées pour les utilisateurs. Pour la vigne, seuls deux produits ont conservé leur AMM, assortis de limites strictes sur les doses et les fréquences d’épandage.

Et tandis que la censure de la réhabilitation de l’acétamipride déclenchait l’euphorie des milieux militants, les mesures strictes prises contre le cuivre ne suscitaient quant à elles que silence et indifférence. Le camp écologiste, d’habitude si prompt à s’enflammer sur la question des pesticides, est resté muet.

Les réactions sont donc venues d’ailleurs. Du côté de la filière bio, d’abord. Pour ceux qui s’étaient réjouis de l’interdiction de l’acétamipride, c’est la douche froide. Il leur reste bien deux produits cupriques pour sauver les récoltes… mais pour combien de temps ?

Et puis, il y a la « Task Force cuivre » qui a déposé un recours gracieux contre l’Anses — un consortium d’entreprises du secteur, créé pour défendre l’usage du cuivre et tenter de prolonger son autorisation en Europe. Bref, un lobby. Mais un lobby bio, alors tout va bien.

Moralité

La première leçon de cette affaire ? L’écologie politique a ses priorités : protéger le bio semble passer avant la lutte contre les pesticides réellement problématiques. Et il est d’ailleurs assez cocasse de constater que les lobbys en lien avec le bio, comme cette fameuse « Task Force cuivre » peuvent mettre publiquement la pression sur les agences, sans jamais subir les foudres des militants. Une situation qu’on aurait du mal à imaginer dans le cadre de la loi Duplomb.

Deuxième enseignement : le bio n’est pas forcément synonyme d’absence d’impact. Cette affaire met en lumière une incohérence du label : privilégier des substances « naturelles », même quand elles sont pires que leurs équivalents synthétiques. Résultat : des situations où l’on se retrouve coincé, sans alternatives viables.

Et enfin, la dernière leçon : l’agriculture avance, même sans pétitions, campagnes médiatiques ou décisions politiques démagogiques. Les agences sanitaires peuvent trancher sur des bases scientifiques, dans l’intérêt commun. Les pesticides les plus problématiques sont déjà interdits — c’est le cas de la majorité des substances CMR1 (cancérogènes, mutagènes ou reprotoxiques avérées). Et avec le temps, de plus en plus de substances dangereuses sont remplacées par des produits moins nocifs.

En bref, pendant que les débats font le buzz, la science, elle, continue de faire le ménage.

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Les mouvements écologistes antinucléaires, toujours des grands défenseurs de la démocratie contre le terrifiant empire nucléo-tecnocratique.

Tristan K. @tristankamin.bsky.social posted:
Les mouvements écologistes antinucléaires, toujours des grands défenseurs de la démocratie contre le terrifiant empire nucléo-tecnocratique.
Mais qui oseront bloquer un conseil municipal s'il vote contre leur exigence.

actu.fr/normandie/la...

Extrait de l'article partagé : « C’est l’heure du vote. La délibération est adoptée à la majorité, 6 contre, 8 abstentions. Le collectif Piscine Nucléaire Stop sort les sifflets. Marie-Ange Charpentier, porte-parole, occupe le micro. Le conseil municipal est suspendu. »

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Software can be finished - Ross Wintle

Alors voilà j'aime beaucoup cette idée - qui se fait généralement cracher à la gueule par la vaste majorité des développeurs - qu'un logiciel puisse être "terminé".
On voit souvent des gens dire "Ce logiciel semble parfaitement répondre à mes besoins, mais ça fait un an qu'il n'y a pas eu de commit, ça fait peur."  Pourquoi ?

Si je prends l'exemple de Shaarli : Certes on pourrait ajouter des fonctionnalités, mais il fait ce qu'il est censé faire. Il est "feature complete". Je n'éprouve aucun besoin de modifier.

Extrait de l'article :
" - It is feature complete. New things can be added, but do not need to be added. It “works”. It does something useful as it is.
- It is secure – We understand enough about it to be able to say that it will not need to be updated in the future to patch security vulnerabilities.
- It is standalone. My meaning of this is quite specific, it means that it has no runtime dependencies except for an interpreter if required."

C'est très exactement la situation de Shaarli. En ce qui me concerne, il est terminé.

Il n'y a pas de mal à ce qu'un logiciel soit terminé.
Accepter le fait qu'il le soit, c'est aussi un moyen d'éviter le "feature creep" et le "bloat". (Combien d'excellents logiciels ont fini par pourrir à force d'ajout de fonctionnalités ?)
(via https://shaarli.zoemp.be/shaare/wNwJHw)
(Permalink)
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