Jordan Bardella a confirmé, dimanche 30 juin, qu’il n’accepterait d’être nommé premier ministre que s’il obtient une majorité absolue. Mais pour cela, le président du RN et Marine Le Pen savent qu’ils vont devoir mobiliser au-delà de leurs rangs.
Des militants du Rassemblement national après l’annonce des résultats du premier tour des élections législatives, à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), le 30 juin 2024.
Avec une participation élevée et un nombre record de triangulaires, les appels au front républicain se sont multipliés dimanche soir face au risque de voir le RN obtenir une majorité absolue à l’Assemblée nationale.
Dans la 9ᵉ circonscription, où quartiers populaires et communes rurales ont voté aux antipodes, le second tour opposera le député sortant La France insoumise à la candidate soutenue par le Rassemblement national.
Le premier ministre est arrivé en tête du premier tour des législatives avec 43,8 % des voix, devant la socialiste Cécile Soubelet (35,5 %), dimanche, dans la dixième circonscription des Hauts-de-Seine.
Candidat pour le Nouveau Front populaire, l’ancien directeur de cabinet d’Elisabeth Borne à Matignon est arrivé premier dans la 7ᵉ circonscription des Yvelines avec 34,68 % des voix. Il devance la députée Renaissance sortante, Nadia Hai (29,32 %). La candidate LR-RN, Babette de Rozières, arrive troisième (25,79 %).
La membre du gouvernement (23,6 %) se désiste en faveur de la représentante du Nouveau Front populaire, Pascaline Lécorché (26,9 %), pour faire barrage à la candidate RN, Monique Griseti, arrivée en tête (45,5 %).
Mis en examen pour tentative de viol et non investi par le camp présidentiel, Damien Abad est arrivé troisième avec 18,7 % des voix, mais moins de 12,5 % des inscrits. Le candidat de l’alliance LR-RN, Marc Chavent (39,1 %) affrontera la candidate du Nouveau Front populaire, Florence Pisani (24,3 %).
Pour le premier tour, le Nouveau Front populaire termine en tête dans 13 circonscriptions sur 18 de la capitale. Plusieurs poids lourds du camp Macron sont en difficulté dans la capitale.
Le constructeur aéronautique américain propose près de 5 milliards de dollars pour absorber son sous-traitant, qu’il a créé en 2005. Son concurrent européen va également reprendre une partie de l’entreprise.