Comme annoncé en ce début de mois de juin, Permafrost, la nouvelle mise à jour de VOIN, est sortie la semaine dernière accompagnée de son trailer de lancement. Vous pouvez désormais visiter la région enneigée de Grimmir où des géants des neiges et de nouvelles armes vous attendent. Le système de progression a été retravaillé avec l’ajout de l’arbre-miroir qui remplace l’arche des reflets et facilite votre évolution grâce à l’expérience acquise directement lors de vos confrontations. Du côté du lore du jeu, un PNJ nommé Aurélia a été introduit pour vous taper la discute et vous donner une quête spécifique afin d’en apprendre davantage sur ce monde en perdition. Le dev a aussi apporté d’autres ajouts et correctifs, que vous pouvez découvrir en consultant le billet de blog Steam.
Si vous êtes intéressé pour l’univers de VOIN, vous pouvez vous procurer ce dernier en accès anticipé à -20 % sur Steam jusqu’au 10 juillet, soit un peu moins de 16 €.
Il y a quelques jours, les développeurs du très bon jeu de survie et de craft Abiotic Factor ont annoncé, via Steam, que la version 1.0 arriverait le 22 juillet prochain. La vidéo accompagnant le post montre les évolutions du titre, et notamment les deux mises à jour majeures, Crush Depth et Dark Energy, qui avaient apporté énormément de contenu durant l’accès anticipé.
La version finale sera accompagnée d’une nouvelle mise à jour de contenu, Cold Fusion, dont on avait vu quelques screenshots en avril dernier. A priori, cela ne laisse présager que du bon, vu ce que l’équipe de développement a déjà livré jusqu’à présent. D’ailleurs, si vous voulez voir le jeu en action, Mathmoite le streame régulièrement sur la chaîne Twitch de NoFrag et sur la sienne.
En début de semaine dernière, on apprenait via Linkedin que 1047 Games, qui développe Splitgate 2, se séparait « d’un petit groupe de membres précieux de l’équipe ». Il semble que le succès ne soit pas à la hauteur des espérances du PDG Ian Proulx, qui avait torpillé le lancement du jeu comme un gros débile. En effet, il avait débarqué sur la scène du Summer Game Fest avec une casquette « MAKE FPS GREAT AGAIN », en chiant sur la gueule de Call of Duty, tout en annonçant l’arrivée d’un mode Battle Royale. Ce n’est peut-être pas la seule cause, mais on peut voir que la courbe de joueurs sur Steam est passée sous les 5000 simultanés en pic journalier, ce qui n’est pas très encourageant pour la suite. Malgré tout, le studio a promis d’apporter de nouvelles fonctionnalités qui « plairont à coup sûr aux joueurs » et de continuer à développer le jeu sur le long terme.
D’un autre côté, on n’est pas vraiment étonnés du succès relatif du second titre de 1047 Games, car même si le feeling et le gameplay sont plutôt corrects, le reste n’apporte pas grand-chose au genre. Pourtant, on a plutôt apprécié nos parties sur les modes classiques comme la capture de zone et la capture de drapeau, qui proposent de l’action frénétique non-stop, avec en plus ce petit twist apporté par le portail. Pour vous donner un point de comparaison, on peut vous dire que c’est beaucoup mieux qu’Halo Infinite. Mais est-ce vraiment un exploit ?
De toute façon, Splitgate 2 est en free-to-play et ses microtransactions aux prix exorbitants ne concernent que les skins, donc allez tester par vous-même sur Steam ou Epic Games Store. Et si ça se trouve, vous participerez à rendre les FPS GREAT AGAIN !
Dimanche soir, nous avons enregistré le 76ᵉ épisode de NoScope, notre émission presque bimensuelle. Nous sommes revenus, avec toute la bienveillance qui nous caractérise, sur les différentes news des dernières semaines, avec notamment le teaser du prochain jeu de Streum On Studio, l’ouverture des précommandes de Bellum et le démarrage de Rainbow Six: Siege X.
00:00:00 – Intro 00:01:20 – Les actus FPS (Painkiller, Bellum, Active Matter…) 00:34:34 – QUIZ : les FPS dans l’espace 00:47:30 – TEST : System Shock 2: 25th Anniversary Remaster 01:07:56 – TEST : FBC: Firebreak 01:25:02 – À venir 01:33:34 – À quoi on joue ?
En espérant que ça vous fasse autant marrer à entendre que nous à le faire, on vous donne rendez-vous dans deux ou trois semaines pour un nouveau NoScope !
Dimanche soir à 21 h, nous enregistrerons en direct sur Twitch, le 76ᵉ épisode de NoScope, notre émission presque bimensuelle. On reviendra, avec toute la bienveillance qui nous caractérise, sur les différentes news des dernières semaines, avec notamment le teaser du prochain jeu de Streum On Studio, l’ouverture des précommandes de Bellum et le démarrage de Rainbow Six: Siege X.
Il y aura aussi un petit quiz, comme d’habitude, avec un jeu du catalogue de notre partenaire Gamesplanet à gagner !
Nouvelle grosse mise à jour pour notre bien aimé S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl, et on est content de voir que GSC respecte sa roadmap (de justesse). Cette version 1.5 apporte une feature très attendue : le loot des mutants. Ces derniers ne sont ainsi plus cantonés au rôle d’éponge à balles, absorbant vos précieuses ressources sans bénéfices à la clef. Le système A-Life va peut-être aussi enfin ressembler à quelque chose, notamment grâce à la simulation des PNJ en dehors de la présence du joueur — c’est du moins la promesse —, l’augmentation de la probabilité de rencontrer d’autres personnages, et l’augmentation de la zone de visualisation des PNJ. C’est-à-dire qu’on devrait moins observer ce problème de pop-in, où mutants et personnages apparaissaient et disparaissaient sans cesse à moins de cent mètres de nous.
Dans la longue liste d’ajouts et corrections de bugs en tout genre, figurent également deux nouvelles armes et une nouvelle anomalie. Encore mieux, on a enfin droit à la rectification d’une erreur majeure : les mitrailleuses, fortement inspirées du PKM, et les snipers, tireront de la 7.62x54mmR au lieu de la 7.62x39mm. Merci !
GSC a également implémenté le support des mods directement sur le Steam Workshop et mod.io, et donné accès à ce qu’ils appellents le « Zone kit » pour que les plus motivés créent tous les mods possibles et imaginables. C’est téléchargeable uniquement sur l’Epic Games Store, pour une raison inconnue, et ça ne pèse que 700 Go. Quelle aubaine.
Si vous voulez lire vous même le patch note complet, c’est par là.
Dans le courant de la semaine, le studio Cybrlich a dévoilé leur rétro-FPS CYBRLICH and the Death Cult of Labor, via une bande-annonce diffusée sur la chaîne YouTube de nos confrères d’IGN. Dans le royaume de LICHCORP contrôlé par une mégacorporation, vous incarnez un barbare musclé avec des talents de hackeur, ayant pour objectif d’abattre le dictateur CYBRLICH et ses minions. Epée de l’employé du mois, revolver satanique et soda seront vos principales armes pour perpétrer votre massacre contre le capitalisme et ses abus. Par ailleurs, vous disposerez d’une barre de vie et d’une barre de santé mentale qui se régénèreront à l’aide de burgers et de drogues.
Vendu comme un jeu satirique, ce dernier se distingue également par sa direction artistique plutôt sympa et empruntée de l’univers des cartoons. Côté du gunplay, ça a l’air pas mal et les animations de morts sont particulièrement gores. Pour le moment, aucune date de sortie n’a été annoncée et une campagne Kickstarter est d’ores et déjà prévue.
Si vous êtes intéressé, CYBRLICH and the Death Cult of Labor dispose déjà d’une page Steam depuis laquelle vous pouvez l’ajouter à votre liste de souhaits. Également, si vous voulez participer prochainement à la campagne de financement, vous trouverez la page Kickstarter ici.
Comme annoncé, How 2 Escape: Lost Submarine, suite d’How 2 Escape et développé par le même studio Breakfirst Games, est sorti ce 24 juin. Avec à peine plus d’une douzaine de retours (tous positifs) sur Steam, on pourrait se demander si ce nouvel épisode ne prendrait pas l’eau. Alors qu’il semble avoir bénéficié d’une communication correcte, puisqu’on l’a vu pendant plusieurs conférences de l’été (1 et 2), il semble ne pas réellement décoller en nombre de joueurs, comparé à son prédécesseur.
Pour rappel, avec un ami, vous devrez retrouver le sous-marin The Triumphant et empêcher une guerre d’éclater. Pour mener à bien votre mission, le premier joueur visitera et interagira directement avec l’environnement, tandis que l’autre joueur apportera des informations cruciales via une application compagnon depuis son smartphone. Ainsi, la communication sera essentielle si vous souhaitez venir à bout des énigmes tordues du jeu.
Si vous appréciez les parties d’escape room entre amis, vous pouvez vous procurer How 2 Escape: Lost Submarine actuellement en promotion à -20 % pour son lancement sur Steam jusqu’au 8 juillet, soit une peu moins de 11 €. Également, le premier épisode est en promotion à -60 % sur Steam jusqu’au 10 juillet.
Au cours de la semaine, le YouTuber MoiDawg a publié une vidéo dans laquelle il interviewe quelques membres de Blue Dot Games, qui développe le milsim ’83. Pour rappel, il s’agit d’une suite spirituelle à Rising Storm 2, mais au moment de la guerre froide. Les développeurs souhaitent produire un jeu au « réalisme accessible » en 40vs40. On vous en avait parlé lors de la résurrection du projet, après son abandon autour de 2022. Dans cette nouvelle vidéo, le PDG, un technical artist et le lead programmer nous parlent technique, et principalement de leur choix de l’utilisation de l’Unreal Engine 5 et de tout ce que cela implique.
On y apprend notamment que toute la base du jeu a été reprise pour être migrée dans le nouveau moteur, mais que malgré la grande expérience d’une bonne partie de l’équipe, les workflows ont dû être revus, car la méthode est très différente de celle de l’Unreal Engine 4. Ils décrivent, entre autres, les difficultés pour gérer correctement Nanite et Lumen, et les contournements qu’ils ont choisis pour ne pas trop sacrifier les performances. On a aussi noté un passage intéressant sur la destruction. Ils ne veulent pas faire un truc à la Battlefield Bad Company 2, mais plutôt se focaliser sur des éléments qu’ils nomment « héroïques », comme une tour de guet ou un checkpoint, pour que les joueurs ne se concentrent pas trop sur cet aspect au détriment du gameplay global. Ils parlent encore d’autres choses, comme du nombre de joueurs ou des différences visuelles entre les configurations d’entrée de gamme et haut de gamme, mais on vous laissera consulter directement la vidéo si ça vous intéresse. Attention, c’est quand même un peu velu parfois.
Si tout se passe comme prévu, ’83 devrait entrer en accès anticipé vers la fin de l’année. En attendant, vous pouvez toujours l’ajouter à votre liste de souhaits Steam s’il vous tente.
Annoncé en 2019 pour « très bientôt » System Shock 2: 25th Anniversary Remaster était initialement nommé System Shock 2 Enhanced Edition. Nightdive avait exprimé dès le début sa volonté : le support des mods, un portage console et un mode coop accessible. Mais le temps passait, et on ne voyait pas grand-chose arriver, hormis la promesse de finalement sortir en même temps que le remake de System Shock. Avec le report jusqu’à 2023 de ce dernier, on s’attendait à le voir arriver dans la foulée, mais il n’en fut rien. Ce n’est qu’en début de cette année que le titre a finalement refait surface dans les communications de Nightdive, pour une sortie au début de l’été, afin de fêter dignement les 25 ans du titre avec dix mois de retard. À la rédac, on ne connaissait le jeu original que de nom, et on avait beaucoup apprécié le remake du premier. On était donc à la fois impatients de le voir, et dubitatifs sur l’aspect graphique, puisque cantonné à un passage en HD. Bon, on ne va pas tourner autour du pot, c’est tout de même excellent, et sans doute la meilleure manière de découvrir l’un des piliers de l’immersive sim aujourd’hui.
Genre : Immersive sim |Développeur : Nightdive Studios, Looking Glass Studios, Irrational Games | Éditeur : Nightdive Studios | Plateforme : Steam|Prix : 28,99 €|Configuration recommandée : Core i5-2300 / AMD Phenom II X4, 4 Go de RAM, carte graphique compatible DX11 ou Vulkan 1.1|Langues : anglais, sous-titres en français |Date de sortie : 26/06/2025|Durée de jeu : une bonne quinzaine d’heures
Test effectué en solo sur une version Steam fournie par l’éditeur.
En un mot : accessible
Et le mode coop ?
Malheureusement, avec une seule clef presse, impossible de tester le multi. Mais vu le matériau de base, ça ne laisse présager que du meilleur.
Pas étonnant qu’à sa sortie en 1999, System Shock 2 ait fait forte impression. Il reprenait le concept du premier opus, paru en 1994, mais en l’appliquant aux nouveaux standards du FPS, c’est-à-dire avec un déplacement libre. Rien que pour cette raison, il s’adressait à un public plus large. Et on le ressent également dans ce remaster, qui propose tout de même quelques améliorations de qualité de vie, notamment grâce à l’intégration de certains mods développés par la communauté depuis toutes ces années. Mais c’est aussi au niveau de l’histoire et du level design qu’il se démarque de son aîné. Si ce dernier était un peu rugueux et pouvait en laisser plus d’un sur le bord de la route, l’expérience globale de System Shock 2 est plus courte, et surtout, beaucoup plus accessible. On est rarement perdu, et il suffit de suivre les objectifs listés dans les notes. Alors certes, il n’y a pas de grosse flèche pour indiquer le chemin, mais en étudiant un peu les cartes, on s’y retrouve plutôt bien.
Comprendre l’engouement
Après avoir passé un peu plus de 16 h dans les coursives du Von Braun, le vaisseau infesté de créatures toutes plus dégueu les unes que les autres, je ne peux que m’incliner devant la qualité du gameplay proposé. Il était décrit à l’époque comme un RPG, et c’est tout à fait ça : on peut choisir son archétype de base en l’orientant vers le combat, le piratage ou les pouvoirs psioniques. Mais une fois lancé dans l’aventure, il ne tient qu’à nous de dépenser nos cyber modules comme on l’entend pour augmenter notre maîtrise des armes à énergie, notre endurance, ou plutôt débloquer la télékinésie, par exemple. Les mouvements sont très agréables – en particulier le fait de se pencher à gauche et à droite –, et le gunplay n’est pas si mal, compte tenu de son âge. Le pistolet et le fusil à pompe bénéficient d’un très bon sound design, et les armes cinétiques ont, de manière général, un recul assez violent. Bon, on peut sans doute le réduire à néant en augmentant l’une de nos compétences, mais ce serait dommage. Parce que les ennemis, quant à eux, ne réagissent pas beaucoup aux impacts, et le corps à corps est un peu pourrave. On l’excuse assez facilement quand on repense qu’il est initialement sorti en 1999. Du côté du scénario, il y a toujours les audiologs, comme dans le premier volet de la licence, qui apportent énormément d’immersion. C’est tellement bien fait que le procédé se retrouvera ensuite, avec plus ou moins de réussite, dans une palanquée de jeux, dont BioShock ou Prey 2017. L’écriture est très bonne, et les doublages (uniquement en anglais) sont franchement convaincants. Évidemment, il y a également une petite voix de plus en plus sarcastique pour nous guider, qui inspirera notamment GlaDOS du mythique Portal en 2007. Comme vous l’avez constaté, ce paragraphe peut aussi bien s’appliquer au jeu d’origine qu’à ce remaster, qui en reprend les mécaniques trait pour trait.
Où est passée la VR ? Annoncée en 2021, la VR a malheureusement été annulée par Oculus, comme l’indique le PDG du studio sur Bluesky. Mais si le remaster se vend bien, le développement pourrait reprendre.
Techniquement, cette nouvelle version fonctionne sous KEX Engine, le moteur développé par Nightdive Studios pour un paquet de leurs remasters. Il y a bien un gros gap avec le matériau d’origine, mais on est très loin de la superbe proposition de System Shock Remaster, qui tournait sous Unreal Engine. Alors que je pensais que ça allait me gêner, il s’avère que les textures sont tout de même très fines, surtout en 4K. La présence de beaucoup d’éléments interactifs vient contrebalancer les visuels un poil désuets, et la direction artistique est tout de même très chouette. Seules quelques passages sont absolument horribles, mais on les rencontrera uniquement sur une courte partie vers la fin du jeu. Sinon, on peut compter sur un framerate montant jusqu’à 144 FPS et une prise en charge des écrans larges, comme d’habitude chez Nightdive. Côté performances, il n’y a évidemment aucun problème, il tournera parfaitement, même sur une patate. Comme on parle technique, on en profite pour indiquer qu’un gestionnaire de mod est intégré dans le menu lorsqu’on lance une nouvelle partie.
Excellent
Le jeu d’origine était une légende, Nightdive Studio ne l’a pas écorné. System Shock 2: 25th Anniversary Remaster n’est certes pas aussi beau que son remake de System Shock sorti en 2023, mais les améliorations de qualité de vie, l’affinage des textures, le passage à la 4K, aux 144 FPS et aux écrans larges, font vraiment le taf. Cette nouvelle version permet au plus grand nombre de découvrir ou redécouvrir l’un des piliers de l’immersive sim, et rien que pour ça, on peut remercier les développeurs. Certes, la base n’a pas changé depuis 25 ans, mais le gameplay est exemplaire, notamment sur les différentes possibilités d’approche (combat, piratage, pouvoirs psioniques), et même les mouvements et le gunplay sont franchement bons. Enfin, impossible de ne pas être marqué par les procédés scénaristiques particulièrement réussis, qui se retrouveront dans bon nombre de jeux ensuite. Pour couronner le tout, l’expérience est plus accessible que le premier opus, et pas si longue, puisqu’il faudra une quinzaine d’heure pour en venir à bout. Mais il y a fort à parier que vous aurez envie de le relancer en choisissant d’autres compétences. Enfin, même si on n’a pas pu le tester, il y a un mode coopératif, qui a l’air franchement sympa. On fera sans doute une soirée dessus dans les prochaines semaines.
Vous avez du mal à vous y retrouver dans le catalogue Steam ? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à séparer le bon grain de l’ivraie.
Plutôt discret depuis le technical test de mai, le studio Anshar a récemment publié un billet de blog Steam pour dévoiler la date de sortie de Painkiller, leur FPS d’action coopératif. Ce sera donc le 9 octobre que vous pourrez éventuellement vous indigner du virage opéré sur cette licence iconique des années 2000. De plus, les précommandes sont désormais ouvertes afin que vous puissiez profiter de skins qui n’ont pas l’air spécialement inspirés. Et si vous ne jurez que par le style au détriment du skill, le season pass vous permettra d’élargir votre garde-robe avec de nouveaux skins d’armes et de personnages.
Une bande-annonce accompagne également le billet pour dévoiler un peu plus de gameplay nerveux et sanglant. En dehors du dégueulis d’effets visuels, la direction artistique a l’air plutôt réussie. Du côté du gunplay, ça semble envoyer de la patate dans l’ensemble.
En attendant la sortie prévue pour le 9 octobre, vous pouvez toujours précommander l’une des deux éditions de Painkiller sur Steam, si vous êtes un gros pigeon.
Après avoir annoncé une sortie en accès anticipé pour cette année, les devs du studio Unknown Worlds Entertainment continuent d’avancer sur le développement de leur jeu Subnautica 2, un FPS coopératif de survie se déroulant dans les fonds marins d’une planète alien. La semaine dernière, l’équipe de dev a récemment publié un devlog sur leur chaîne officielle YouTube. On y apprend la conception des environnements marins avec Artyom O’RIELLY, level designer, ainsi que James STOUT et Ben HALE, tous deux environnement artist. Si vous n’êtes pas un minimum intéressé par la discipline, c’est plutôt chiant à regarder, mais le travail réalisé n’en reste pas moins réussi. Ces derniers ont l’air plutôt motivés à fournir un univers marin dépaysant.
En attendant plus d’informations sur la date de sortie, vous pouvez ajouter Subnautica 2 à votre liste de souhaits Steam ou Epic Games Store, si vous êtes intéressé.
Régulièrement, les développeurs du très bonWitchfire publient des posts sur leur site officiel, soit pour expliquer leurs méthodes de développement, soit pour détailler les futurs changements dans l’accès anticipé de leur jeu. Le 18 juin dernier, ils nous ont partagé quelques images d’une nouvelle région, The Blighted Town, qui devrait arriver avec la version 1.0, si l’on a bien compris. Mais l’information la plus importante de l’article concerne le workshop, l’endroit où l’on peut lancer des recherches pour débloquer des armes, de l’équipement et des sorts. Jusqu’à présent, c’était un peu de la loterie : on choisissait une entrée, comme les « armes légères » par exemple, et une fois la recherche terminée, on découvrait l’objet débloqué. Les développeurs expliquent qu’on pourra bientôt directement sélectionner l’élément que l’on veut obtenir. En effet, ils veulent redonner plus de contrôle au joueur, et enlever cet aspect « machine à sous », même si ça avait son intérêt ludique. Ils pensent que malgré tout, on aura envie de faire chacune des recherches pour tout expérimenter.
Évolution du workshop pour permettre de choisir l’élément que l’on souhaite débloquer.
Même si cette modification peut sembler mineure, il s’avère finalement que ce nouveau système modifie sensiblement l’approche globale du jeu. Cela enlève un peu d’aléatoire qui n’était pas forcément apprécié par tout le monde. Cette décision nous montre que les devs de The Astronauts ne sont pas figés avec leurs systèmes, et que l’accès anticipé est un vrai moyen d’expérimenter des concepts et de les affiner. On ne cesse de le répéter, mais Witchfire est réellement exceptionnel, que ce soit en termes de sensations de jeu, de direction artistique ou d’optimisation, alors qu’il n’est même pas encore en version finale.
Si vous voulez plus de précisions sur ce Workshop 2.0, vous pouvez aller faire un tour sur l’article dédié du site officiel, en attendant une prochaine mise à jour, que l’équipe promet plus garnie en contenu.
Pour l’instant, la version 1.0 de Witchfire est prévue pour le début de l’année 2026. Mais vous pouvez déjà profiter de l’accès anticipé – sans doute le meilleur depuis 2023 – pour 40 € sur Steam ou Epic Games Store.
La semaine dernière, la nouvelle mise à jour de Doom: The Dark Ages a été déployée pour vous permettre de profiter du Path Tracing et du Benchmark mode. Ainsi, les plus fortunés d’entre vous peuvent profiter d’environnements et de cinématiques plus détaillés, avec une meilleure gestion des lumières via le Ray Reconstruction. Pour ce faire, Bethesda recommande une configuration dotée de la nouvelle génération GeForce RTX 5080 et RTX 5090, si vous espérez profiter du 1440p, voire de la 4K. Sinon, si vous faites partie des gueux incapables d’aller au-delà du 1080p, une GeForce RTX 4070 est requise à minima pour bénéficier de cette fonctionnalité. Pour en savoir davantage, vous pouvez consulter le billet de blog Steam.
À la rédac, on a testé tout à fond avec une RTX 4090, et la framegen x2 est obligatoire : sans, le GPU ne délivre qu’une moyenne de 50 FPS. Heureusement, avec le Reflex+Boost, c’est tout à fait jouable, même en cauchemar. Pensez tout de même à baisser un peu les options dans les niveaux les plus avancés, au cas où…
La semaine dernière, l’influenceur tarx a partagé son retour sur les playtests d’Active Matter, un extraction shooter que l’on avait découvert en novembre 2024. La particularité du jeu, c’est qu’il propose un univers un peu inspiré de la fondation SCP, avec des anomalies gravitationnelles et des monstres éthérés. Côté gameplay, cela reprend le schéma classique du genre : on s’équipe dans sa base, on choisit des missions, puis on part en raid en solo ou en équipe. Il faudra ensuite survivre en récupérant des babioles et en tuant des IA ou des joueurs, puis s’extraire pour rentrer à la base.
Si rien ne semble très original, le YouTuber indique que les mécaniques fonctionnent très bien, et qu’il a particulièrement apprécié les échanges PvP. Il regrette cependant que les monstres soient de vraies éponges à balles, et que par conséquent, toute l’équipe passe 80 % du temps à repack leurs chargeurs, ce qui casse complètement le rythme. C’est assurément un gros point noir, mais facilement améliorable. On peut voir dans sa vidéo que la direction artistique a l’air plutôt réussie, et apparemment, les performances sont déjà très bonnes, chose assez rare dans un projet qui n’est pas encore en phase d’accès anticipé. L’influenceur trouve que la présence d’anomalies gravitationnelles apporte un peu de variété, et on doit avouer que c’est peut-être la seule chose qui attise notre curiosité.
Pour l’instant, Active Matter est annoncé pour 2025, sans plus de précision. Si vous n’êtes pas déjà lassé des extractions shooter, l’ajouter à votre liste de souhaits depuis sa page Steam.
Annoncé pour 2026, DERELIKT est décrit par son unique développeur, Visuwyg, comme un rétro-FPS narratif avec une bonne touche de Lovecraft, et inspiré par Alien Resurrection, Doom 3, et System Shock 2. On se serait bien passé de lire le titre de ce magnifique navet qu’est le quatrième film de la saga Alien, mais on ne peut que respecter les deux autres références. Surtout si notre personnage sait utiliser un rouleau de scotch pour attacher une lampe à son arme.
L’objectif du « play like it’s 1999 » semble bien rempli, grâce à l’esthétique PS1 très bien réalisée. La direction artistique est elle aussi très cohérente, y compris dans le design des monstres. On ne peut pas dire grand chose de plus à ce stade, mais la proposition de gameplay est prometteuse : douze niveaux dans une station spatiale peu chaleureuse, des PNJ avec un système de dialogue, des puzzles, une progression rappelant les metroidvania, et des combats contre des créatures abjectes.
Il faudra patienter, mais si vous voulez aider le développeur à gagner en visibilité, et si le jeu vous intéresse, vous pouvez ajouter DERELIKT à votre liste de souhaits sur Steam.
Gearbox et 2K tentent de faire monter la hype autour de Borderlands 4, prévu pour le 12 septembre. On a ainsi eu le droit a non pas une, mais deux vidéos ! Bon, OK, la première n’est qu’un trailer sur le scénario, dans laquelle on comprend qu’il faudra se libérer de la servitude du tyran local, blagues de Clap-Trap incluses. Passionant. Plus rigolo, puisqu’on aime se moquer, IGN a publié une vidéo de vingt minutes de gameplay.
C’est joué au pad donc, c’est évidemment extrêmement mou, mais Borderlands 4 repousse les limites de l’apathie. Entre les armes aux sensations des lanceurs de paintball, les ennemies atones, et les délicieux framedrops, l’ennui maximum est garanti. Mais tout cela est heureusement rattrapé par le grapin et le double-saut. De grandes innovations de gameplay que l’équipe de Randy a parfaitement su adapter à l’action frénétique qui se déroule sous nos yeux vitreux.
On était passé à côté, mais le 27 mai dernier, Electronic Arts a déployé la mise à jour 8.8.0 pour Battlefield 2042. Au-delà des modifications de certaines cartes, de l’ajustement de quelques armes et de la résolution de bugs, cette update est surtout marquée par l’obligation d’utiliser le Secure Boot pour lancer le jeu. Les développeurs indiquent dans le billet de blog Steam que l’emploi de ce système est nécessaire pour contrer les évolutions des logiciels de triche, afin de maintenir une « égalité des chances et faire en sorte que le jeu reste juste et amusant pour tous les joueurs ». Une entreprise louable, mais qui a fait grincer des dents, puisque seuls 30 % des avis Steam les plus récents sont positifs. En cause, des joueurs utilisant des PC non compatibles, ou refusant d’activer le Secure Boot. Même si la cause est sans doute partagée avec le manque de grosses mises à jour dernièrement, on peut constater par une perte de près d’un tiers de la base de joueurs sur les 30 derniers jours, malgré l’événement temporaire Bataille de Nordvik. Pour contrebalancer, le jeu est actuellement à 3 € sur la plateforme de Gaben jusqu’au 26 juin.
Il y a fort à parier que le futur Battlefield embarquera également cette exigence, que l’on peut aussi trouver chez VALORANT et The Finals. Mais pour ce dernier, Embark Studio a décidé de le rendre obligatoire uniquement pour les joueurs suspects.
Que celui qui ne l’avait pas vu venir lève le doigt : le 17 juin dernier, l’équipe de développement de Marathona annoncé qu’elle repoussait la sortie de son jeu à une date ultérieure, sans la mentionner. Le dernier titre de Bungie était initialement prévu pour le 23 septembre, mais cette histoire sentait le boudin dès la fin mai, quand Sony avait annulé tout le budget communication, quelques jours après le scandale du vol d’assets. Et on pourrait même remonter un peu avant, lors des premières vidéos de gameplay, qui ne nous avaient pas franchement convaincues. En effet, on avait découvert, via les influenceurs, un jeu extrêmement générique dans ses mécaniques, avec une direction artistique plutôt ratée, un gunplay pas terrible et un gros problème de rythme.
Quoi qu’il en soit, l’équipe affirme qu’ils mettront ce temps supplémentaire à profit pour améliorer leur jeu selon les retours des testeurs de l’alpha, et que d’autres tests seront menés. Ils parlent d’augmenter la difficulté de l’IA, de rendre les combats plus dynamiques et quelques autres trucs vagues. D’après eux, on devrait avoir des nouvelles du projet à l’automne prochain, sauf si Sony décide de couper le financement du studio pour éviter de refaire une « Concord ».
Comme prévu, Rainbow Six: Siege X, la nouvelle version de Rainbow Six: Siege, est sortie le 10 juin dernier. On ne va pas vous rappeler le programme complet, on l’avait déjà fait ici et là. En gros, il y a un nouveau mode de jeu en 6v6 avec de l’attaque et de la défense de zones simultanées, l’accès gratuit aux modes non classés, et un rework graphique ainsi que l’ajout de modifications mineures de gameplay dans une poignée de cartes. Les autres ajouts ne sont pas nuls, mais clairement pas ce qu’on attendrait d’un renommage du jeu.
Ne vous méprenez pas, on n’a pas dit que le jeu était pourri, au contraire. On était plutôt fan du jeu à sa sortie en 2015, et il est encore convaincant en 2025, malgré la multiplication des agents. La connaissance des maps et des mécaniques de gameplay prime presque toujours sur le skill pur, ce qui n’est pas déplaisant pour les joueurs un peu moins sûrs de leur visée. Évidemment, c’est un peu dur de s’y remettre, mais quand on a l’humilité d’accepter d’être dépassé, on parvient tout de même à passer de bons moments. Par contre, bien qu’on ait régulièrement suivi les progrès de la poule aux œufs d’or d’Ubisoft, il est vraiment difficile de voir ce Siege X autrement que comme un gros patch. N’importe quelle personne n’ayant pas joué de manière assidue ces dernières années serait bien incapable de dire que c’est une mise à jour différente des précédentes.
Mais encore une fois, ce n’est pas une critique de la qualité du titre. On est plusieurs à la rédac à l’apprécier tel qu’il est, même si on est un peu perdus avec les reworks d’anciennes maps ou les « nouvelles » qui viennent de sortir (il y a 3 ou 4 ans). Quant aux agents, on a renoncé à tous les comprendre, faute de pouvoir y investir le temps nécessaire. C’est donc un avis très superficiel, compte tenu de l’engagement demandé pour en être expert. On s’adresse donc aux noobs et aux vieux qui l’avaient laissé tombé depuis longtemps : il est toujours possible de faire de bonnes parties même si on y joue de temps en temps, comme on a pu le faire sur une dizaine d’heures depuis le lancement de la dernière saison. Les experts auront peut-être un avis divergent, que l’on attend avec impatience en commentaire.
Si comme nous, vous voulez vous relancer dans l’aventure, Rainbow Six: Siege X est accessible gratuitement pour ses modes non classés sur l’Ubi Store ou Steam. Si vous êtes convaincus et que vous voulez sauter le pas vers les matchs classés, ça vous coûtera 20 balles.