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[TEST] Moros Protocol : un rétro-roguelite addictif et joussif

Annoncé il y a six mois, Moros Protocol nous avait bien plu grâce à ses visuels rétros et son aspect nerveux. La petite équipe grecque de Pixel Reign semblait avoir trouvé la bonne recette, puisque quelques mois plus tard, la démo nous avait également convaincus. De petites salles à découvrir, des upgrades à appliquer, de la méta-progression, et un bon feeling. Que demander de plus ? Quand l’éditeur nous a contactés pour nous proposer de tester le jeu en avance, on a donc sauté sur l’occasion. Et on a bien fait, c’est l’une des meilleures expériences du genre de cette année.

Genre : Roguelite | Développeurs : Pixel Reign | Éditeur : Super Rare Originals | Plateforme : Steam | Prix : 24,50 € | Langues : anglais, français | Configuration recommandée : i5 4ème génération, 8 Go de RAM, GTX 1050ti | Date de sortie : 18/10/2025 | Durée : une vingtaine d’heures

Test effectué sur une version fournie par l’éditeur.

Encore un roguelite ?

Moros Protocol est un rogelite pur jus. Le concept n’est donc pas original, mais qu’est-ce qu’il est bien employé ici ! On incarne un soldat de l’espace qui infiltre un vaisseau suite à un message de détresse, ou quelque chose comme ça. Mais on se rend rapidement compte qu’une sorte de corruption organique est passée par là, et a tué tout le monde. Notre but sera de parcourir une succession de différentes salles agencées de manière procédurale. À la manière d’un Binding of Isaac, les portent se verrouillent une fois entré dans la pièce, et se rouvrent lorsqu’on l’a nettoyée de tous ses ennemis. Évidemment, au début, on ne dispose que de capacités très limitées et d’armes un peu pourraves. Nos adversaires sont aussi nivelés pour qu’on ne se prenne pas une rouste dès le départ. Pendant les runs, on sera amené à trouver de nouvelles armes et des upgrades, qui seront perdues à notre mort, ou à la fin du biome. Par contre, on amassera également des BioBoost, qui permettront d’améliorer notre personnage de manière pérenne entre chaque run. Chacun des trois biomes est divisé en trois séries de trois salles, entrecoupées d’un combat de boss. Pas trop de surprise ici non plus, puisqu’ils ont chacun leurs patterns, qu’il faudra apprendre pour s’en sortir sans trop de dégâts. S’ils sont compliqués les premières fois, les vaincre se révèle vraiment satisfaisant une fois qu’on a compris la méthode.

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Énoncées comme cela, ces mécaniques ne semblent pas extraordinaires. C’est du déjà vu. Pourtant, les développeurs ont réussi à régler leur jeu au poil de cul pour que chaque aspect soit gratifiant et addictif. Avec quelques upgrades, la plupart des armes sont très agréables à utiliser et permettent de rapidement progresser, jusqu’au prochain boss. Ne croyez pas pour autant que le jeu est facile et qu’il se parcourt les doigts dans le nez. Non, on meurt très souvent, et on recommence. Mais comme l’agencement n’est jamais le même, on n’a pas la sensation de refaire la même chose à chaque fois. Certaines zones sont vastes et dégagées, alors que d’autres sont toutes petites, étriquées ou bardées de pièges.

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Une bonne décharge d’adrénaline

Et la coop ? Déjà génial en solo, Moros Protocol est tout aussi fun en coop à deux joueurs. Que dire de plus ?

Le gunfeel de Moros Protocol est aussi très réussi. Malgré son aspect rétro-FPS, les effets visuels et le sound design procurent une bonne sensation de puissance, en particulier avec les armes à feu. Celles à énergies sont également bien sympathiques, notamment cette sorte de laser, ou un genre de lance-grenades énergétique. On peut utiliser son arme de corps-à-corps, mais il faut avouer qu’un peu de distance n’est pas du luxe pour éviter de perdre trop de vie. Les mouvements, quant à eux, sont très nerveux, en partie grâce au dash et à l’air control, qui permettent de se déplacer prestement entre les ennemis et utiliser les bidons explosifs à bon escient. Nos adversaires ne brillent pas particulièrement par leur intelligence, mais dans ce type de jeu, ce n’est clairement pas un problème. Si les premiers niveaux n’opposent pas énormément de résistance, plus on avance, plus on aura tendance à rencontrer un grand nombre d’ennemis. Il faudra alors commencer à gérer la priorité des cibles et faire un peu de crowd control. C’est avec une grande satisfaction qu’un petit ralenti nous indique qu’on a abattu notre dernier monstre, généralement dans une grande gerbe d’hémoglobine délicieusement gore, qui vient parfaire le tableau des divers morceaux de chairs éparpillés dans la pièce.

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Une débauche de gros pixels dégoulinants

La direction artistique a beau être rétro, les membres sanguinolents et les éclaboussures sur les murs sont légion. Les visuels sont très réussis, mêlant gros pixels, particules et lumières modernes dans un maelstrom franchement efficace. Du côté des performances, il n’y a rien à dire. Il fonctionne aussi bien sur un monstre de puissance avec une RTX 4090 que sur mon PC portable doté d’un Core I5 13500H et d’une 4060. J’ai rencontré quelques bugs, notamment sur certains boss, mais les développeurs étaient encore en train de bosser dessus à ce moment. Ils devraient avoir tout réglé d’ici la sortie. Cela ne m’a pas empêché d’adorer le jeu et de vaincre le dernier boss en un peu plus de 20 heures.

Une super expérience

Moros Protocol est un excellent roguelite, avec une direction artistique très chouette et un gunfeel vraiment satisfaisant. Comme tous les jeux du genre, il faut prendre le temps de monter en puissance, mais on ne se lasse jamais de recommencer, notamment grâce à l’agencement procédural des salles. Les explosions gores lorsque l’on dézingue les ennemis sont très plaisantes, tandis que les affrontements contre les boss, qui demandent un peu de pratique et d’apprentissage des patterns, procurent un grand sentiment de satisfaction lorsqu’on les vainc. Si vous n’avez qu’un seul roguelite à faire cette année, c’est celui-là qu’il faut prendre. En plus, on peut y jouer à deux en coop !

Vous vous perdez dans l’immensité du catalogue Steam ? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à séparer le bon grain de l’ivraie.

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Quelle surprise ! Squadron 42 pourrait ne pas sortir en 2026

On en tombe des nues ! La semaine dernière, lors d’un Star Citizen Live dédié à la technique, Jared Huckaby, le directeur du contenu, a expliqué que Squadron 42 ne sera pas présenté pendant la Citizen Con qui débute le 11 octobre. En effet, les devs auraient la tête dans le guidon pour tenter de respecter les délais. Mais c’est surtout la phrase suivante qui nous a fait sauter un battement :

We drew a line in the sand when we said 2026. I don’t know if we’re going to make it, I just know that we’re going to do every single thing possible to make it.

« Nous avons fixé une date butoir en disant 2026. Je ne sais pas si nous y arriverons, mais je sais que nous ferons tout notre possible pour y parvenir. »

On est vraiment très surpris. Nous qui croyions dur comme fer aux promesses de Saint Chris Roberts

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L’accès anticipé de Bellum se précise pour le premier trimestre 2026

Dans une publication effectuée sur le site officiel de Bellum, les développeurs ont présenté la roadmap des futurs tests de leur milsim réaliste axé sur le teamplay. Souvenez-vous, au début de l’été, l’équipe avait ouvert les précommandes, avec des éditions allant de 36 $ à 300 $. Apparemment, c’est un succès, car toutes les versions à 300 $ ont été écoulées, quelques milliers de Standard et Deluxe ont été vendues, tandis que le gros de la troupe (78 % du total), est parti sur la Founder’s Edition à 96 $. Les propriétaires de cette dernière auront l’immense privilège de travailler gratuitement comme QA tester à partir du 21 novembre, et ceux de la Deluxe devraient pouvoir mettre les mains sur le jeu juste après le Nouvel An. Les autres, ces gens qui ont le mauvais goût d’être pauvres, devront attendre l’accès anticipé prévu – pour l’instant – pour le premier trimestre 2026.

Bellum - Timeline septembre 2025

Les développeurs profitent également de l’occasion pour parler des différents problèmes rencontrés jusqu’à présent, qui ont légèrement modifié leurs plans. Ils ont préféré focaliser leurs forces pour les résoudre, plutôt que d’avancer vers l’accès anticipé en se disant qu’ils reviendraient dessus. Ils estiment que perdre du temps maintenant leur en fera gagner énormément plus tard, quand la présence de bugs sera vraiment critique (c’est-à-dire quand les joueurs seront en train d’y jouer). Une démarche louable, beaucoup plus facile à suivre quand on est soutenu financièrement. Cela semble être le cas ici, notamment grâce aux précommandes, ce qui est rassurant pour le projet. Pour plus d’infos, n’hésitez pas à consulter la publication directement sur le site de Bellum.

À la rédac, on est plutôt enthousiastes, car ils ont l’air de savoir où ils vont, et n’ont pas l’air de s’éparpiller sur trop de fonctionnalités en même temps. On est curieux de voir ce qu’ils veulent proposer pour se différencier des cadors du genre, comme Squad ou même Arma 3.

Si vous souhaitez soutenir le projet aveuglément, vous pouvez toujours précommander l’une des éditions du jeu depuis le site officiel. Sinon, il y a aussi un serveur Discord.

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Revisitez l’histoire de la Seconde Guerre mondiale avec War Mechanic

Dévoilé sur la chaîne officielle YouTube d’IGN, War Mechanic, développé par le studio Chronospace, se présente comme un FPS solo en monde ouvert où la Seconde Guerre mondiale ne s’est pas terminée. Sur l’île de Nordhook, vous incarnerez un mercenaire nommé Jack Wallace ayant pour mission de découvrir la vérité derrière ces ruines abandonnées. Cependant, vous ne rencontrerez pas des super soldats nazis dotés d’une technologie avancée, mais bien des robots. À l’aide de votre arsenal et de votre véhicule personnalisable, vous irez affronter ces monstres de fer afin de récupérer de précieuses ressources pour améliorer votre base et vos compétences.

Si les robots n’ont pas l’air très fûtés, ils ne semblent pas trop être des sacs à PV, à première vue. Les environnements ont l’air plutôt variés et beaux. Du côté du gunplay, la présence d’un fusil à canon scié est rassurante, mais la réalisation a l’air tout de même un peu bancale. On attendra d’en voir un peu plus pour se prononcer.

War mechanic n’a toujours pas de date de sortie. En attendant de nouvelles infos, vous pouvez toujours ajouter ce dernier à votre liste de souhaits Steam, si vous êtes intéressé.

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Eggspedition : un eggstraction shooter avec des dinos

Dans le courant de la semaine dernière, le studio Wildflame a dévoilé Eggspedition, leur FPS coopératif se déroulant dans un monde luxuriant peuplé de dinos. Dans une équipe composée quatre joueurs, vous aurez la périlleuse mission de trouver et d’extraire de précieuses ressources ainsi qu’un magnifique œuf de volaille préhistorique. Cependant, on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs, et maman dino ou d’autres espèces viendront vous mettre des bâtons dans les roues en n’hésitant pas à croquer l’un de vos membres. Chaque partie vous permettra d’engranger de l’argent pour améliorer votre arsenal, votre combinaison et autres équipements.

En dehors des cinématiques, on n’a rien de vraiment d’intéressant à se mettre sous la dent. Pas de gunplay, uniquement une équipe de bras cassés tentant de survivre en pleine nuit en criant dans tous les sens. Les graphismes n’ont pas l’air dégueu, mais pour le reste, il faudra attendre une bande-annonce de gameplay pour se faire une idée plus précise.

Amateurs de chasse aux œufs entre amis, Eggspedition dispose déjà d’une page Steam, depuis laquelle vous pouvez ajouter le jeu à votre liste de souhaits, si vous êtes intéressé.

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Le rétro-FPS cyberpunk Beyond Sunset est sorti d’accès anticipé

Le 12 septembre dernier, Beyond Sunset, un rétro-FPS cyberpunk développé sous GZDoom, est sorti en version 1.0 sur Steam. Il était arrivé en accès anticipé en novembre 2023, et avait régulièrement accueilli du nouveau contenu. Le chapitre final est donc dorénavant accessible, dans ce qui ressemble à l’ultime mise à jour majeure. Les patch notes nous décrivent ce que propose maintenant le jeu (5 zones, 4 boss, 29 ennemis…), ainsi que quelques corrections de bugs.

On avait trouvé le feeling franchement chouette lorsqu’on l’avait testé, avec ses grands niveaux très ouverts, façon mini open-world. Les mouvements étaient très vifs, et le gunfeel plutôt chouette. A priori, c’est toujours aussi bon si l’on se réfère aux avis Steam qui sont très positifs.

Si Beyond Sunset vous tente, vous pouvez le retrouver sur Steam en promotion à –25 % pour sa sortie, soit à peine plus de 7 € jusqu’au 19 septembre.

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Neverlooted Dungeon est probablement reporté à 2026

La semaine dernière, Arnaud, l’unique développeur du studio Wild Mage Games, a enfin donné des nouvelles de Neverlooted Dungeon, son immersive sim médiéval et humoristique. Si vous lisez régulièrement NoFrag, vous savez sans doute qu’on attend le jeu de pied ferme depuis qu’on a découvert sa démo il y a quelques années. Entre-temps, le projet n’a eu cesse de s’étoffer, que ce soit visuellement ou en termes de fonctionnalités. Mais l’année dernière, il semblait bien parti pour une sortie début 2025, qui n’a finalement pas eu lieu. Dans ce nouveau devlog, le développeur nous fait part de ses progrès, mais aussi des difficultés qu’il a rencontrées. Apparemment, la dernière bêta organisée a été catastrophique : plus de 70 % des joueurs ont abandonné avant la fin du second niveau. Il explique que c’était la première fois qu’il organisait des tests avec des gens complètement extérieurs au projet : ils rataient des passages importants et mourraient en boucle comme des glands. Cela lui a permis de se rendre compte – dans la douleur – que le level design n’était donc pas assez clair, et la difficulté très mal dosée. Il s’est donc attelé à corriger tout cela, avant de lancer une nouvelle bêta dans les prochains mois.

Arnaud nous parle également du travail de polish de plusieurs niveaux, dont un qui a été énormément agrandi. On voit bien, au travers de ses descriptions, qu’il est réellement passionné par la création, et ça donne envie de voir le résultat. Il évoque aussi les améliorations qu’il a pu apporter sur les performances et le temps perdu sur les bugs aléatoires, menant inévitablement à des retards. C’est pourquoi il commence à douter d’une sortie cette année. En fonction des retours des prochains tests, il se pourrait donc que Neverlooted Dungeon ne puisse sortir qu’en 2026.

Si vous voulez plus de détails, n’hésitez pas à consulter le dernier devlog directement sur le site officiel du jeu. En attendant de le voir pointer le bout de son épée, vous pouvez toujours l’ajouter à votre liste de souhaits depuis Steam et jouer à la démo.

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Récap du Brutal Indies Unleashed Showcase : un bon tas de rétro-FPS

Vendredi soir, s’est déroulé le Brutal Indies Unleashed Showcase, organisé par l’influenceur ZlimBratSki. Son objectif : mettre en lumière les jeux indépendant violents, principalement des FPS. Chez NoFrag, on a déployé les grands moyens, puisqu’on l’a commenté en direct. Tous les jeux ne nous on pas intéressés, alors on vous fait un petit récap maison. Le live s’est achevé par un trailer de gameplay de Painted In Blood, sans doute le titre le plus impressionnant de la sélection.


Painted In Blood

Genre : Rétro-FPS
Fiche du jeu sur NoFrag // Page Steam

À chaque fois que l’on aperçoit Painted in Blood, on reste sur le cul. La direction artistique est absolument magnifique, avec son mélange rétro et effets très modernes, et surtout, le gunfeel a l’air de déchirer. L’unique développeur a le bon goût de proposer une séquence ininterrompue, afin que l’on puisse profiter du gameplay en bavant. En plus, la date de sortie est enfin annoncée : ce sera le 23 octobre.

Darkenstein 3D

Genre : Rétro-FPS
Fiche du jeu sur NoFrag // Page Steam & démo

Développé comme un hommage à Wolfentein 3D et DOOM, Darkenstein 3D est dans nos radars depuis quelques années. Reprenant l’indémodable thème de l’extermination de nazis, son gameplay nerveux et son gunplay bien gore montrent un titre mieux réalisé qu’une bonne partie de ses petits copains. Il a pourtant toujours été prévu de le sortir gratuitement. Mais avec l’arrivée de Microprose à l’édition, on pouvait craindre un virage payant. Il n’en est rien, comme l’indique le développeur dans un billet de blog Steam, qui en profite pour annoncer une date de sortie au 21 octobre. Une démo est disponible pour se faire une idée en attendant.

KVLT

Genre : Rétro-FPS
Fiche du jeu sur NoFrag // Page Steam & démo

En développement depuis maintenant quelques années, le rétro-FPS du studio argentin Evil Guinea Pig donne toujours envie. Il mêle Lovecraft et la Seconde Guerre mondiale, avec une direction artistique sympa et un gameplay qui semble plutôt chouette. Une démo est disponible, si vous voulez tester.

Project Warlock II

Genre : Rétro-FPS
Fiche du jeu sur NoFrag // Page Steam

Suite de Project Warlock premier du nom, ce second opus a quitté son accès anticipé fin mai et vous invite à incarner trois élèves du Warlock dans leurs propres aventures. Chaque personnage a son propre arsenal et son arbre compétences. Le gunfeel est bon et la direction artistique plutôt sympa. Il n’y a pas spécialement de nouveauté, mais pourquoi ne pas profiter d’un tel événement pour rappeler qu’il existe déjà de bons rétro-FPS ?

 

Shell Soldier

Genre : Fast-FPS
Fiche du jeu sur NoFrag // Page Steam

Cela fait un moment que l’on n’avait pas eu de nouvelles de ce rétro-FPS inspiré par F.E.A.R. Visuellement sympathique, c’est surtout au niveau du gameplay qu’il semblait intéressant. Mais on a quand même l’impression qu’on nous montre un concept plutôt qu’un jeu. On est donc assez curieux de voir ce qu’il va réellement donner. Une démo est prévue pour le prochain Steam Néo Fest, on y jettera sans doute un coup d’œil.

Wanted 3D: Dead or Alive

Genre : rétro-FPS
Fiche du jeu sur NoFrag // Page Steam & démo

Développé avec le moteur GZDoom, Wanted 3D: Dead or Alive n’est pas sans rappeler un certain Outlaws, qui est ressort bientôt remastérisé par Nightdive. Les visuels nous plongent quelques dizaines d’années en arrière, avec des textures qui ont l’air d’être issues d’un FMV, et donnent une ambiance bien sympathique. Une démo a été mise à disposition, et on peut en voir un aperçu notamment chez ZlimBratSki.

HYPERVIOLENT

Genre : rétro-FPS
Fiche du jeu sur NoFrag // Page Steam

Après plus de deux ans en accès anticipé, le rétro-FPS HYPERVIOLENT déploiera sa 1.0 le 23 septembre prochain. Après avoir répondu à un appel de détresse, vous vous retrouverez coincé sur un astéroïde minier où un mal inconnu a corrompu tous les occupants. Violent et bourrin à souhait, ce jeu avec des petites vibes à la System Shock nous avait bien plu pendant son accès anticipé.

PAPERHEAD

Genre : Fast-FPS
Fiche du jeu sur NoFrag // Page Steam & démo

Des décors en papier, des ennemis en carton, mais beaucoup de sang et des mouvements très nerveux, c’est la promesse de PAPERHEAD, un fast-FPS que l’on pourrait presque qualifier de rétro dans ses intentions. On avait testé la démo (EP.0) il y a quelques temps, et on avait trouvé ça très bien.

Phobolis

Genre : rétro-FPS horrifique
Fiche du jeu sur NoFrag // Page Itch.io

Un rétro-FPS horrifique, mais qui propose aussi un peu d’action. La direction artistique a l’air un peu barrée, mais nous donne quand même bien envie.

Relentless Frontier

Genre : rétro-FPS
Fiche du jeu sur NoFrag // Page Steam et démo

Un rétro-FPS plutôt réputé chez les fans du genre, et qui a l’air assez dynamique. Il est sorti en accès anticipé en juillet 2024, et semble s’améliorer continuellement. Dernièrement, la mise à jour 0.6.0, LORE N’ VANIA, a apporté des logs pour étoffer le lore et des mécanismes pour renforcer l’aspect Metroidvania. Il y a aussi de nouvelles armes et d’autres trucs dans le genre, mais on vous laisse consulter le patch notes si ça vous intéresse.

Quite a Ride

Genre : Biking sim
Fiche du jeu sur NoFrag // Page Steam

Quite a Ride propose un concept un peu original, puisqu’on se balade dans un monde infestées de créatures monstrueuses, à bicyclette. Il semble plutôt joli, et fait fortement penser à Pacific Drive dans son concept. Espérons qu’ils soit un peu moins chiant.

Stygian: Outer gods

Genre : RPG
Fiche du jeu sur NoFrag // Page Steam

Alors qu’on s’attendait à un énième jeu d’horreur insipide, Stygian: Outer Gods nous avait agréablement surpris à sa sortie en accès anticipé en avril dernier. C’est un vrai RPG en vue subjective avec des touches d’infiltration, de puzzle et d’action. Certes, les performances ne sont pas terribles et les ennemis n’ont d’indicible que leurs capacités cognitives, mais l’ambiance est vraiment réussie. Les développeurs viennent de publier la roadmap, et promettent tout plein de nouveau contenu. D’ailleurs, une mise à jour est sortie il y a deux semaines, apportant notamment de nouveaux lieux.

Hexborn

Genre : Rétro-FPS
Fiche du jeu sur NoFrag // Page Steam

Encore un rétro FPS développé sous GZDoom, Hexborn est inspiré de Blood et d’élements de Vampire Survivors, avec une touche roguelite bien sentie. Les visuels sont rétros à souhait, entre sprites granuleux et effets occultes, et l’ambiance rappelle les vieux shooters bien sanglants. On y incarne un ancien cultiste piégé dans un labyrinthe démoniaque, avec des armes brutales et des perks aléatoires à chaque run. Pourquoi pas ?

DEADBOOT

Genre : Rétro-FPS
Fiche du jeu sur NoFrag // Page Steam

Avec son petit air d’Anger Foot, mais dans un style plus rétro, DEADBOOT paraît assez sympa. Des armes, des coups de pied et du sang, que faut-il réellement de plus ?

The Victor Initiative

Genre : Rétro-FPS horrifique
Fiche du jeu sur NoFrag // Page Steam et démo

Encore un jeu horrifique, mais cette fois-ci, avec une ambiance rétro. Il a le mérite de proposer une démo pour se faire une idée. On vous laissera tester !

Reclaim

Genre : Rétro-FPS
Fiche du jeu sur NoFrag // Page Steam

Reclaim est un FPS arcade stylisé qui mise sur la vitesse, les glissades et le score. On traverse une ville futuriste en dashant, grindant et en éliminant des ennemis pour maintenir son multiplicateur de puissance. L’idée rappelle un peu Turbo Overkill, avec ses glissades frénétiques et son ambiance cyberpunk, mais a priori en moins bien sur tous les points. Avec un peu de chance, il sera tout de même dans le haut du panier.

Berserker’s Domain

Genre : Rétro-FPS
Fiche du jeu sur NoFrag // Page Steam et démo

Encore un rétro FPS sous GZDoom avec des éléments de roguelite. Mais pour le reste, ça part en roue libre totale. Pas de menu, pas de tutorial, pas de blabla. Chaque run est générée aléatoirement, avec des armes qui changent, des ennemis qui varient, et des upgrades qui n’ont aucun sens, du genre des combinaisons explosives juste là pour faire du bruit. Visuellement, c’est crade, les sprites explosent de partout, et l’ambiance rappelle les vieux FPS des années 3DFX.

Sulfur

Genre : Roguelite
Fiche du jeu sur NoFrag // Page Steam et démo

Un petit roguelite en accès anticipé avec un effet dessiné très bien réalisé, mais qui n’a pas trop accroché aux membres de la rédac. Pourtant, les mécaniques sont bonnes, mais le gunfeel est peut-être un peu mou pour qu’on ait envie de continuer après quelques heures. N’hésitez pas à tester quand même si vous appréciez le genre, car le titre est bien fini, alors qu’il n’est pas encore sorti en version finale. En plus, les devs viennent de sortir un nouveau biome : le désert. Allez consulter le patch notes pour plus d’info.

Gunstoppable

Genre : Roguelite
Fiche du jeu sur NoFrag // Page Steam

Un roguelite aérien aux couleurs criardes, avec beaucoup trop d’effets visuels. Le trailer nous a fait très mal aux yeux, et ça a l’air parfaitement dispensable.

Spyrit Walker

Genre : Rétro-FPS
Fiche du jeu sur NoFrag // Page Steam et démo

Annoncé il y a un an (mais on l’avait raté), Spyrit Walker nous fera explorer un monde Weird Western, à savoir des cowboys mélangés à du surnaturel, seul ou en coop. L’ambiance, et même le design des ennemis, rappellent assez fortement Blood West, mais en plus moche, avec un framerate au ras des pâquerettes et des puzzles.

DEFICIT

Genre : Immersive sim / infiltration
Fiche du jeu sur NoFrag // Page Steam

Item42 (Perish) continue d’en montrer un peu plus sur son prochain jeu, annoncé comme un immersive sim. Cette dernière vidéo présente les différentes options offensives dont le joueur pourra faire usage : armes à feu, armes de mêlée, éléments de décor à jeter sur ses adversaires, mines… Rien de révolutionnaire, mais si c’est plaisant à jouer, pourquoi pas ?

Mala Petaka

Genre : Rétro-FPS
Fiche du jeu sur NoFrag // Page Steam et démo

Lui aussi développé sous GZDoom, ce rétro-FPS haut en couleur nous fera traverser différents univers pour dégommer aliens et autres robots peu amiables. En développement depuis plus de trois ans, Mala Petaka sortira en 1.0 le 25 septembre.

Delusion Out Of Space

Genre : Horreur
Fiche du jeu sur NoFrag // Page Steam

Un jeu d’action / horreur inspiré par Lovecraft, d’après les dires du développeur. À la vue du trailer, on comprend qu’on devra s’échapper d’un vaisseau extraterrestre plein de néons bleus, en marchant à deux à l’heure avec un headbob à donner le mal de mer. Sans oublier le framerate à 10 FPS dès qu’il faudra tirer sur deux ou trois bestioles moches en reculant. Fascinant.

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En route pour la version finale de Witchfire avec The Reckoning

Après la mise à jour Webgrave, qui avait déjà bien secoué les fondations du jeu avec l’arrivée de Velmorne, de nouvelles armes et un système de progression plus orienté RPG, The Astronauts dévoile enfin la roadmap vers la version finale de Witchfire.

wf roadmap 1.0 final copy edit july copy scaledTrois mises à jour sont encore dans les cartons. La prochaine, baptisée The Reckoning et prévue pour le mois de décembre, promet de finaliser les mécaniques de gameplay. Au programme : armes de mêlée (et bonne nouvelle, elles ne remplacent pas les flingues), système d’extraction 2.0 pour les gnosis élevés, défis extrêmes appelés Banes, et des retouches sur l’Alchimie, la Sanité, l’Arcane et les Prophéties.

Le studio montre qu’il est bien conscient que la sortie de l’early access se prépare pas à la va-vite. L’équipe explique être passée de l’étape de production à la finalisation, et préfère ne pas s’engager pour le moment sur une date de sortie, les deux dernières mises à jour étant simplement datées à 2026. L’objectif est clair : éviter les faux départs et livrer une version 1.0 à la hauteur de la qualité actuelle du jeu en early access.

Côté communauté, l’engouement ne semble pas faiblir à l’heure actuelle. Le subreddit a explosé ses statistiques en août, et les retours sur Webgrave ont été massifs. Pourtant, le débat sur la difficulté reste ouvert : certains veulent plus de challenge, d’autres trouvent déjà le jeu bien corsé. À la rédac, on trouve la difficulté très bien dosée, surfant à la limite de la frustration pour procurer le maximum de plaisir lors d’un run réussi. Mais on est évidemment un peu biaisés, alors n’hésitez pas à nous dire ce que vous en pensez.

En attendant la version finale, Witchfire continue de se tailler une place solide dans le paysage des FPS solo. Si vous n’avez pas encore succombé, l’accès anticipé est disponible sur Steam et l’Epic Games Store à 40 €.

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[PREVIEW] Wrack Remake : un FPS arcade rapide et brutal… mais encore un peu bancal

Sorti en 2014, Wrack proposait un gameplay original et arcade, mais avait eu un accueil mitigé auprès du public et de la rédaction de NoFrag. Peut-être était-il trop en avance sur son temps ? C’est la réflexion de Final Boss Entertainment, qui prépare Wrack Remake, une version revisitée du jeu original, qu’une partie des joueurs considère aujourd’hui comme le premier boomer shooter, avant même qu’on définisse le genre. La version bêta que l’équipe de développement m’a proposé de tester est une vraie modernisation aussi bien visuelle que sur le gameplay.


Genre :
Rétro-FPS | Développeur : Final Boss Entertainment | Éditeur : Final Boss Entertainment. | Plateforme : Steam | Prix : Non communiqué | Configuration recommandée : Processeur 2,5 GHz, 16 GB de RAM, DirectX 12 | Langues : Anglais | Date de sortie : 28/10/2025 | Durée de vie : Environ 6 à 8 heures en difficulté moyenne si vous aimez chercher tous les secrets. 

Test effectué sur une version bêta fournie par le développeur.

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Dans le tas, dans le tas !

Vous avez demandé un scénario ?

Wrack Remake dispose d’une narration minimaliste : on incarne Kain, un héros chargé de sauver le monde d’une invasion alien. Pourquoi ? Comment ? Qui sont ces ennemis ? On ne sait pas, et les dialogues ou les cinématiques façon bande dessinée ne semblent pas pressés de nous l’expliquer. Qu’est ce qu’on attend d’un FPS arcade ? On est là pour courir, viser, tirer, crever et recommencer, et c’est très bien comme ça. Le reste — narration, lore, dialogues — c’est du bruit de fond.

Un FPS arcade rapide et brutal

Si les assets, les modèles, les animation et les cinématiques ont bénéficié d’un gros travail – parfois issu de Wrack Exoverse –, c’est surtout du côté du gameplay qu’on voit l’évolution. Final boss Entertainment assume encore plus le côté arcade du jeu, et ça se sent dans le feeling des armes et la manière de parcourir les niveaux, pour le meilleur et pour le pire. Wrack Remake va vite. Très vite. J’ai joué en difficulté Hardcore, et passé le deuxième niveau, on passe un cap : on y enchaîne les frags, les éliminations à coups de combos, d’exécutions ou de parade dans un rythme soutenu, le tout avec une bande son de Michael Markie qui succède la tête haute à Bobbie Prince, qui s’était occupé du jeu original. Le gameplay arcade fonctionne plutôt bien dans l’ensemble. Ça apporte même un peu de fraîcheur et de dynamisme aux joueurs qui comme moi, ont plutôt l’habitude de foncer dans le tas sans trop réfléchir. Mais quelques défauts gâchent parfois l’expérience…

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Ultrakill ! et hop, pulvérisé.

On meurt vite, très vite, c’est le revers de cette mécanique. La jauge de combo se charge trop rapidement, rendant les attaques spéciales trop fréquentes pour être utilisées stratégiquement. On se retrouve à nouveau à foncer dans le tas en essayant de faire une série de combos d’éliminations. Le feeling est plutôt correct, c’est rapide, fluide, avec juste ce qu’il faut de frustration. Les mouvements sont agréables, le sprint est bien calibré, les sauts sont réactifs, et le dash est vraiment utile pour esquiver et se sortir de situations un peu délicates. Les armes, quant à elles, sont globalement réussies. Mention spéciale pour le railgun et le plasma : ça claque, ça perce, et ça nettoie les niveaux. En revanche, le switch d’armes est un peu trop lent, et quelques animations comme l’Hyperblast manquent encore de réactivité. D’autre part, le sword deflect est trop puissant : on peut renvoyer presque tout sans effort, ce qui casse le challenge, là où à l’inverse, le pistolet de départ et le shotgun manquent encore cruellement de sensations.

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Le sword deflect est trop puissant.

Mais avec la même IA et le même level design

Les ennemis, eux, foncent tête baissée. Pas de tactique, pas de placement : ils arrivent en ligne droite, ou parfois en cortège, et tirent jusqu’à ce que mort s’ensuive. L’équilibrage est encore à travailler, car certaines araignées encaissent plus que d’autres ennemis plus puissants, et les snipers punissent sans sommation. On est donc loin d’une IA parfaite, mais ça suffit pour maintenir la pression. Les combats contre les boss – point de passage obligé de tout bon jeu arcade – sont encore de la partie, obligeant le joueur à apprendre les mouvements et attaques de ceux-ci par cœur à la manière d’un Mega-Man ou d’un Metroid. L’autre choix assumé par l’équipe, c’est de ne pas s’éloigner du level design du jeu original. Hélas, son modèle ne brillait pas particulièrement de ce côté-là. Les niveaux sont construits comme des couloirs et une succession de salles : on fonce, on tourne, on nettoie, on active des interrupteurs. Certains niveaux tentent des variations de rythme, notamment avec quelques zones secrètes et raccourcis bien planqués, mais globalement, ça manque toujours de verticalité.

Bye Bye le Wrack Engine

Le Wrack Engine (développé par Carnevil, créateur de Skulltag, un port du Doom engine qui deviendra le fork Zandronum) a fait place à l’Unreal Engine 5. Sur ma configuration (AMD Ryzen 7 5700X, Radeon 6700XT, 32go de ram), la bêta de Wrack Remake que j’ai eu entre les mains tourne correctement. Pas de crashs majeurs, pas de stuttering, quelques petites chutes de framerate dans les arènes surchargées, mais dans l’ensemble, une moyenne à 140 FPS. Les temps de chargement sont rapides, et l’interface est claire. En revanche, pas de réglages avancés. De ce coté là, c’est comme pour le reste : minimaliste.

Une modernisation qui manque encore de polish

Wrack Remake est un rétro-FPS correct, sans être exceptionnel. Son univers et ses références aux jeux d’arcade, ainsi que son gameplay simple et efficace, ont tout pour séduire. Les sensations sont bonnes, et même si certaines armes et quelques mécaniques ne sont pas encore au point, les rencontres avec des groupes importants d’ennemis offrent un challenge sympathique. Les combats de boss, quant à eux, ont le mérite d’être originaux. L’équipe nous a expliqué travailler d’arrache-pied sur l’équilibrage des armes et de l’IA, et semble être à l’écoute des feedbacks des joueurs. Espérons que ces petits défauts soient corrigés pour la sortie prévue normalement le mois prochain. En attendant, vous pouvez vous faire un avis en testant la démo qui vient de paraître sur la page Steam du jeu.

Vous avez du mal à vous y retrouver dans le catalogue Steam ? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à trier le bon grain de l’ivraie.

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Le rétro-FPS PIGFACE sortira en accès anticipé le 18 septembre

Initialement prévu pour le mois d’août, le dev solo titolovesyou, désormais édité par DreadXP, a publié une billet de blog Steam pour dévoiler la date de sortie en accès anticipé de son rétro-FPS PIGFACE. Ce sera donc le 18 septembre prochain que vous pourrez remplir des contrats sanglants à l’aide d’armes et de capacités variées, pour ne pas vous retrouver décapité. À la rédac, on est toujours aussi impatients de pouvoir mettre la main dessus.

En attendant sa sortie, vous pouvez toujours l’ajouter à votre liste de souhaits Steam, et également jouer à la démo pour vous faire votre propre avis.

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Pacific Drive prolonge son roadtrip en dévoilant son DLC Whispers in the Woods

Dans le courant de la semaine, lronwood, le studio derrière Pacific Drive, le jeu mêlant le plaisir de la conduite et la dangerosité d’anomalies, a annoncé l’arrivée prochaine du DLC Whispers in the Woods. Dans ce dernier, vous pourrez profiter d’une nouvelle zone où se terre un groupe de fanatiques obsédés par des anomalies. Toujours avec votre fidèle break personnalisable, vous repartirez à l’aventure pour découvrir de puissants artefacts influant sur l’environnement, de précieuses ressources, des accessoires pour votre véhicule et des stations de ravitaillement.

Whispers in the Woods est prévu avant fin 2025. En attendant de nouvelles infos, vous pouvez toujours ajouter ce DLC à votre liste de souhaits Steam, si vous êtes intéressé.

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Dreamhaven se sépare d’une partie de ses développeurs après l’échec de Wildgate

Vous souvenez-vous de Wildgate, l’extraction shooter PvP avec des vaisseaux spatiaux ? Il est probable que non, puisqu’à sa sortie au milieu de l’été, moins de 8 000 personnes s’étaient retrouvées simultanément sur le jeu. Plutôt décevant pour un AA uniquement basé sur le multijoueur, dont la principale publicité relayée dans la presse était qu’il avait été développé par des ex-Blizzard. Pourtant, les avis étaient tout de même assez bons, mais il est possible que les 30 € demandés en aient refroidi plus d’un. À la rédac, la direction artistique et surtout, le gameplay, nous avait rebutés dès sa première présentation. Il faut croire qu’on n’était pas seuls à trouver le concept complètement inintéressant, car la chute de joueurs a continué jusqu’à un niveau difficilement exploitable.

Wildgate fail
Des performances très décevantes pour un jeu multijoueur uniquement.

En début de semaine dernière, Mike Morhaime, le PDG de Dreamhaven (et ex-fondateur de Blizzard), a annoncé via LinkedIn que le groupe allait devoir se séparer d’une partie de ses salariés, sans préciser leur nombre. Il faut dire que les projets maison n’ont pas eu le succès escompté. Outre Wildgate, développé par la filiale Moonshot Games, Sunderfolk, un RPG au tour par tour développé par leur autre studio Secret Door, avait eu grand-peine à trouver son public, malgré de bons retours. On comprend alors parfaitement qu’il est difficile de maintenir une centaine d’employés si les rentrées d’argent ne suivent pas.

Malgré cela, Mike indique qu’ils maintiennent leur support sur les jeux qu’ils éditent. Si, au regard des chiffres Steam, cela peut paraître étonnant, il ne faut pas oublier qu’on ne voit pas le côté console, qui pourrait regrouper plus de joueurs. Certains commentateurs espèrent un passage de Wildgate en free-to-play pour permettre un sursaut, alors qu’il aurait sans doute dû l’être dès le départ, au vu de la boutique in-game bien merdique. Mais même avec ça, il y a peu d’espoir que la courbe de joueurs s’inverse. Alors certes, le jeu est a priori plutôt correct – sauf si on apprécie le bon gunfeel –, mais il ne s’étouffe pas dans l’originalité.

Quoi qu’il en soit, il ne semble pas que ce soit le bon moment pour se lancer dans Wildgate, tant qu’on n’en sait pas plus sur la suite. Si vous voulez néanmoins tenter l’aventure, le jeu est disponible sur Steam pour 29 €.

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De nouvelles infos sur l’accès anticipé et la roadmap de Jump Space

À l’approche de la sortie en accès anticipé de Jump Space,  le studio Keepsake Games a récemment publié un billet de blog Steam pour dévoiler la roadmap du jeu et son prix de lancement. Pour environ une vingtaine d’euros, vos coéquipiers et vous-même pourrez participer à neuf types de missions dans plus d’une cinquantaine de secteurs (niveaux), débloquer quatre régions distinctes et piloter deux vaisseaux différents. Après la sortie du jeu, les devs prévoient d’ores et déjà du contenu additionnel, que ce soit en termes d’armes, de vaisseaux, de modes de jeu, de fonctionnalités, de secteurs, de lore et autres nouveautés encore non dévoilées.

Du côté de la rédac, on avait été plutôt convaincus par la démo disponible durant le Steam Neo Fest de juin, et nos craintes sur le gunplay s’étaient vite dissipées grâce à un gunfeel réussi. Pour en apprendre davantage sur cet accès anticipé, vous pouvez vous reporter sur le billet de blog Steam ou visionner le devlog d’une heure, si vous avez du temps à perdre.

En attendant le 19 septembre, vous pouvez toujours ajouter le jeu à votre liste de souhaits Steam, si vous êtes intéressé.

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Unyielder, le boss rush survitaminé, sortira le 29 septembre

Prévu initialement pour le mois de mai et sans nouvelles depuis, Unyielder, le boss rush avec des mécaniques de roguelite, a finalement trouvé une date de sortie. En effet, l’éditeur SHUEISHA GAMES a publié récemment sur sa chaîne officielle YouTube, une bande-annonce indiquant le 29 septembre prochain. Attendez-vous donc à plus de boss, d’armes, de capacités et d’effets visuels à outrance ! Pour rappel, vous devrez vous frayer un chemin à travers l’Antarctique pour affronter le boss final, que vous personnaliserez avec des morceaux d’ennemis précédemment vaincus. À chaque victoire, vous pourrez améliorer votre arsenal et vos capacités.

Durant le Steam Neo Fest de février, la rédac avait pu jouer à la démo et les sensations étaient plutôt bonnes. Au visionnage de la vidéo, on constate que le gameplay est toujours aussi nerveux et dynamique. L’esthétique cel shading a l’air plutôt sympa et les boss semblent aussi bien variés dans leurs patterns que dans leurs designs.

Si vous êtes amateur de challenge et de combats de boss en tout genre, vous pourrez retrouver Unyielder le 29 septembre sur Steam.

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Forgeron de père en fils avec la sortie de Legacy of The Forge, le nouveau DLC de Kingdom Come: Deliverance II

Annoncé durant le cérémonie d’ouverture de la Gamescom, Legacy of The Forge, le deuxième DLC de Kingdom Come: Deliverance II, est sorti comme prévu le 9 septembre. Si les combats à l’épée ne vous siéent pas et que vous êtes plutôt un artisan-commerçant dans l’âme, vous pouvez désormais relancer la forge familiale pour vous enrichir, tisser de nouvelles alliances, participer à des quêtes et débloquer des plans pour personnaliser votre lieu de travail.

Sur Steam, la note des utilisateurs est très positive. Cependant, certains joueurs ne semblent pas pouvoir y jouer suite à de nombreux bugs, dont l’un est lié à l’établi, empêchant toute interaction avec ce dernier. Mais le problème doit être marginal, puisque la majorité semble beaucoup s’amuser à devenir forgeron.

Si taper comme un sourd sur des morceaux de métal vous intéresse, le second DLC Legacy of The Forge est actuellement en promotion à -5 % chez notre partenaire Gamesplanet, soit 13,29 € l’unité, ou inclus dans la version deluxe à 50 € environ, comprenant également le premier DLC et le troisième à venir.

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Sortie de These Sunny Daze, le DLC de POSTAL: Brain Damaged

Initialement prévu pour le mois août, le POSTAL Dude a dû reporter ses vacances d’été pour le 9 septembre. Sorti ce mardi, le DLC These Sunny Daze pour POSTAL: Brain Damaged vous plongera dans de nouvelles mésaventures avec un arsenal flambant neuf et des ennemis inédits à arroser de pisse. Il semblerait que les roux soient devenus les ennemis publics numéro 1 et tout naturellement, la réaction de notre Dude ne se fera pas attendre. Avec une note plutôt positive, les utilisateurs ont l’air d’apprécier ce nouveau contenu, malgré la présence de multiples bugs et la difficulté relevée, d’après certains.

Vous l’aurez compris, ce DLC ne chamboule pas la licence et s’adresse aux fans de la première heure. Si vous souhaitez replonger de l’univers dérangé du POSTAL Dude, vous pouvez vous procurer le DLC en profitant de l’offre de lancement à -10 % sur Steam et à -9 % sur GoG, si vous êtes intéressé.

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Borderlands 4 : pourquoi le test aura du retard sur NoFrag ?

C’est avec une certaine surprise (et un peu d’effroi) que l’on a appris que Borderlands 4, le dernier opus de la saga réputée pour la finesse de son écriture et pour la qualité extraordinaire de son gameplay, était sorti le 11 septembre à 18 heures. Pourtant, on est presque sûrs que le fabuleux Randy Pitchford avait dit le 12 septembre ! Si on ne peut plus se fier aux gens habillés avec des rideaux de restaurant indien, où va le monde ? Bon, il faut dire qu’on n’a pas forcément non plus été très attentifs, puisque le jeu nous en touche une sans faire bouger l’autre. On irait même jusqu’à dire qu’il nous fait profondément chier, avant même d’y jouer.

Borderlands 4 devait sortir le 12
Et mon cul, c’est du poulet ?

Ce n’est apparemment pas l’avis de tout le monde, puisque pas moins de 200 000 joueurs sont actuellement en train de profiter de l’extraordinaire nervosité des affrontements sur Steam. Mais manifestement, le lancement se fait dans la douleur. En effet, moins de la moitié des usagers recommande le jeu. Entre les problèmes de performance et les crashes, il semble que tous ne puissent pas batifoler à l’envi dans ce monde ouvert extraordinaire et original.

Comme vous pouvez imaginer, on ne vous publiera pas un test tout de suite, d’une part car on vient de comprendre que le jeu était déjà disponible, et d’autre part car personne à la rédac n’a envie de le faire. On va tirer à la courte paille pour déterminer le malheureux qui s’y collera, mais croyez bien que ce ne sera pas par gaîté de cœur. Au moins, on a une vraie excuse pour ne pas vous proposer un test tout de suite, contrairement à certains de nos confrères

On vous déconseille très fortement d’investir dans Borderlands 4, déjà parce qu’il coûte une couille, même en promo chez notre partenaire Gamesplanet, mais surtout, parce qu’il semble buggé jusqu’à la moelle. Patientez donc quelques semaines, le temps qu’on vous fasse notre retour, et peut-être que Gearbox aura au moins corrigé quelques trucs.

Merci Alex C. pour l’info.

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30 minutes de gameplay pour nous montrer que FEROCIOUS a toujours l’air pourri

Comme on vous l’indiquait lors du Steam Néo Fest de juin dernier, FEROCIOUS était dans un état bien loin d’une potentielle sortie : à part le gunfeel plutôt correct, tout le reste fleurait bon l’amateurisme, pour ne pas dire autre chose. On espérait alors qu’il ne sorte pas tout de suite, histoire que les développeurs aient le temps de travailler sur chacun des aspects problématiques, comme les animations, les environnements, l’interface utilisateur, les mouvements et sans doute encore bien d’autres choses. Cependant, en tout début de mois, l’éditeur TinyBuild a partagé 30 minutes d’extraits de gameplay montrant un jeu qui ne semble pas avoir évolué. Certes, le gunfeel a l’air toujours bon, mais encore une fois, mettre un coulis de chocolat sur une bouse de vache ne va pas la transformer en bon dessert.

Si vous avez du temps à perdre, vous pouvez jeter un œil à la vidéo, mais on l’a fait pour vous : regardez les cinq premières minutes, puis cliquez au hasard dans la timeline, vous aurez tout vu.

En attendant de voir de réels progrès dans le développement de FEROCIOUS, vous pouvez toujours l’ajouter à votre liste de souhaits depuis sa page Steam. Pour l’instant, la date de sortie n’a pas encore été évoquée, et c’est très bien comme ça.

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Tides of Tomorrow, l’aventure multi asynchrone à la première personne, explique son concept plus en détail

Noyé dans la déferlante d’annonces de la Gamescom 2025, on avait loupé le long trailer de gameplay de Tides of Tomorrow, développé par le studio Digixart. Dans un univers dystopique et dégueulant tellement de couleurs vives qu’un certain Far Cry: New Dawn en serait même fier, vous incarnerez un Tidewalker ayant pour mission de trouver un remède à la plastification mortelle qui éradiquera toute forme de vie. Ainsi, vos propres choix et actions ou ceux de vos amis serviront à faire progresser l’histoire et influer sur les relations avec les divers PNJ. Libre à vous de suivre la voie parcourue par l’un de vos amis, ou au contraire, forger votre propre destinée pouvant guider à son tour un autre joueur avec son lot de conséquences.

Même si l’ambiance musicale nous plonge parfois en club de vacances sous les tropiques, le concept est plutôt intéressant avec un gameplay axé sur le parkour et la discrétion à première vue. Il ne faudra donc pas s’attendre à des gunfights nerveux. Si on fait abstraction des couleurs pétantes, ça a l’air beau dans l’ensemble.

Tides of Tomorrow est toujours prévu pour le 24 février 2026. En attendant sa sortie, vous pouvez l’ajouter à votre liste de souhaits Steam, si vous êtes intéressé.

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