Découvert un peu plus tôt ce mois-ci, The Nightscarred: Forgotten Gods est un First Person Slasher qui prend place dans un univers médiéval fantastique plutôt sombre issu de la mythologie turque. Dès les premiers combats présentés dans le trailer, l’inspiration de Dark Messiah of Might & Magic est évidente : des mouvements rapides, des frappes violentes, de la magie et des coups de pied pour balancer les ennemis dans des pièges. La page Steam nous apprend notamment qu’il sera possible de façonner ses sorts en trouvant des éléments pendant l’aventure, et qu’elle pourra être parcourue en coopération à deux joueurs.
Visuellement, ça en jette plutôt pas mal, et le feeling des combats a l’air franchement réussi. Ce genre de jeu nous manque un peu, et le fait que sur le serveur Discord du jeu, l’un des devs cite Dishonored et Dark Messiah en référence, nous fait plutôt chaud au cœur.
En attendant l’annonce d’une date de sortie, si The Nightscarred: Forgotten Godsvous intéresse, vous pouvez l’ajouter à votre liste de souhaits depuis sa page Steam.
Enfin, n’oubliez pas que si vous ne trouvez pas votre bonheur parmi les produits proposés dans notre article, vous pouvez tout de même nous soutenir en collant ?tag=nofrag-21 à la fin de l’url de n’importe quelle marchandise sur Amazon et ainsi nous faire gagner quelques euros bien utiles.
Les bons plans Gamesplanet
Notre partenaire Gamesplanet met toujours en en avant la précommande de Warhammer 40,000: Space Marine 2, adjoint d’un code promo qui vous permet de l’obtenir encore moins cher. Avec le code NOFRAG, vous avez 15 % de réduction. Vous pouvez donc précommander l’édition standard à 51,29 €, l’édition Gold à 76,94 € et l’édition Ultra à 85,49 €. Mais cette semaine, on a aussi le droit à quelques petites recommandations :
Il y a en a encore plein d’autre, car comme pour Steam, c’est le début de leurs soldes d’été. Comme plus haut pour Amazon, si vous ne trouvez pas votre bonheur dans ces listes de jeux, vous pouvez utiliser le code ?ref=nofrag et le coller à la fin de l’URL du jeu qui vous intéresse. Ça arrivera dans notre porte-monnaie virtuel Gamesplanet et nous permettra de nous payer les clefs que les éditeurs ne nous envoient pas !
Pour les aficionados de la VR, il s’est déroulé avant-hier soir The UploadVR Showcase où de nombreuses annonces et des mises à jours ont été dévoilées. À la rédac, on fait le tri dans tout ça pour vous sortir un petit récap des FPS plutôt sympas et complétement nuls. Mais on vous prévient de suite, il n’y a pas de quoi tomber à la renverse.
Metal: Hellsinger VR – Une démo et une sortie qui se précise
Dévoilé en avril 2024, les devs des studios The Outsiders et Lab 42 ont décidé de mettre Metal: Hellsinger au VR pour le plus grand plaisir des métalleux et des amateurs de FPS rythmique. À la rédac, notre expert Rutabaga avait apprécié le concept atypique du jeu de base et sa version VR a l’air tout aussi fun. Pour vous en convaincre, vous pouvez vous essayer à la démo disponible depuis la page Steam du jeu. Également, on apprend que la sortie est prévu pour cette automne.
Si vous êtes intéressé, Metal: Hellsinger VR sortira cette automne sur Steam, Meta Quest et PSVR. En attendant, vous pouvez l’ajouter à votre liste de souhaits sur les stores respectifs et vous essayer à la démo sur Steam.
Suite de Zero Calibersorti en juillet 2023, le studio XREAL Games a dévoilé via une bande-annonce, la date de sortie pour Zero Caliber 2. Ce sera donc le 11 juillet. Vous pourrez profiter de scènes d’action bourrées d’explosion et de ralenti, ainsi que de grands moments d’émotion comme celui-ci. Dans l’ensemble, les graphismes sont pas mal et le gunplay est correct vu l’impact des tirs de nos armes sur les ennemis.
Si vous êtes convaincu, Zero Caliber 2 est prévu pour le 11 juillet sur Steam et Meta Quest.
Astro Hunters VR – Un extraction shooter multijoueur à la sauce No Man’s Sky
Il semblerait que la VR n’échappe pas à la tendance de l’extraction shooter. Pour preuve, le studio Wenkly a annoncé Astro Hunters VR pour le troisième trimestre 2024. Abstraction faite de la voix-off très dynamique du trailer, le gunplay a l’air complétement mou avec la plupart des ennemis sacs à PV qui ne froncent pas un sourcil suite aux tirs reçus. A contrario, les graphismes ont l’air plutôt beaux et on pourra toujours se consoler en faisant un coup de pute de dernière minute à notre coéquipier pour rafler tout le butin.
Si vous êtes intéressé par Astro Hunters VR, ce dernier sortira prochainement sur Steam et Meta Quest.
The Burst – La lutte contre tyrannie débutera le 8 aout
Découvert durant le Realms Deep 2023, The Burst, un pur jeu d’action développé par le studio GoRapid, sortira le 08 août d’après le trailer publié à l’occasion du The UploadVR Showcase. Le gameplay a l’air toujours aussi dynamique et les graphismes que nous jugions comme laids, le sont toujours également vu que rien n’a bougé d’un iota depuis les premières bandes-annonces.
Prévu pour le 08 août, The Burst dispose d’une page Steam et Meta Quest depuis lesquelles, vous pouvez l’ajouter à votre liste souhaits. En attendant la sortie, vous pouvez également vous essayer à la démo disponible depuis la page Steam du jeu.
By Grit Alone – Fou d’asile psychiatrique vs Aliens tout moches prévu pour septembre
Au rayon action et horreur, le studio Crooks Peak a publié une bande-annonce pour présenter leur jeu By Grit Alone prévu pour septembre. Au début, on s’était vraiment demandé si on avait à faire un jeu vidéo ou à un court métrage. Après s’être farcis une minute trente de remplissage dont on se fout complétement, on a enfin pu voir trente secondes de gameplay et on comprend mieux pourquoi. C’est la direction artistique moche et minimaliste qui fait surtout peur au lieu du jeu lui-même. Le gunplay, quant à lui, n’a pas l’air terrible et n’aide pas à relever le niveau.
Si vous êtes un temps soit peu intéressé par By Grit Alone, ce dernier sortira en septembre sur Meta Quest.
Dixotomia – Massacrez du vampire à la chaîne en décembre
Le studio DeepMatrix nous présente Dixotomia, un jeu d’action où l’on pourra incarner un agent des forces spéciales devant lutter contre une infection et des vampires belliqueux. Armes à feu variées et pouvoirs vampiriques seront à votre disposition pour mener à bien votre périlleuse mission. Au premier abord, les graphismes semblent corrects et le gunplay a l’air pas mal avec une IA ennemie complétement conne, fonçant tête baissée sur le joueur ou en restant trop statique par moment.
Si vous voulez faire mordre la poussière aux vampires issus d’un monde dystopique, Dixotomia sortira le 20 décembre sur Steam et Meta Quest.
Les mises à jour en vrac présentées lors du showcase
Pour cette partie, on a voulu faire sobre (parce que la flemme aussi) en vous listant les jeux concernés :
C’est bon les chouineuses ! les devs vous ont entendu en déployant la mise à jour 1.3 de Bulletstorm VR qui répare tout ou presque.
Comme annoncé lors de l’Indie FPS Summer Showcase, les devs du studio Mekworx, en charge du développement du rétro-FPS Supplice, ont publié un billet de blog Steam accompagné d’une bande-annonce de lancement pour la sortie de l’épisode 3, ce 27 juin. Dans ce dernier, vous explorerez cinq niveaux recouverts de glace et rencontrerez de nouveaux ennemis (Terpsipede, Phantalect, Granquartz) en plus du boss final. Pour vous défendre, vous disposerez de l’Arc Divider, une toute nouvelle arme électrique. De nouveaux ajouts et correctifs ont été également apportés avec la sortie de cet épisode, que vous pourrez découvrir en consultant le billet de blog Steam.
Supplice est toujours en accès anticipé et recevra par la suite trois nouveaux épisodes pour un total de six. Si vous êtes impatient et souhaitez vous procurer Supplice, ce dernier est en promotion à -20 % sur Steam jusqu’au 11 juillet, soit moins de 12 €.
Hier, Bohemia Interactive a publié une nouvelle mise à jour majeure Reinforcements – la 1.2 – pour Arma Reforger, le remake d’Operation Flashpoint de 2001, mais sur un moteur plus récent, et actuellement en alphabêtaaccès anticipé… Putain ! Non, c’est en version finale depuis plus de six mois ?? Quelle blague ! Bon, regardons au moins cette vidéo qui accompagne l’update, centrée sur l’IA.
OK… C’est quoi le rapport ? Bon, on va dire qu’ils avaient des animateurs et des graphistes à occuper pendant que les devs bossaient sur les nouvelles fonctionnalités. Rabattons-nous plutôt sur le patch note. On y apprend que l’IA peut enfin conduire, et qu’ils devraient être capables de suivre les routes et éviter les obstacles. D’autre part, il est maintenant possible de leur assigner des waypoints cycliques, leur permettant de faire des patrouilles. Ça, c’est en pratique, car l’un de nos experts a plongé les mains de le cambouis pour vérifier, et ce n’est pas aussi idyllique : les IA sont encore sacrément buggées et galèrent à gérer des situations pourtant bien prises en compte dans les précédents jeux. Soyons beaux joueurs cependant, il faut accorder qu’il y a de l’amélioration : les ennemis parviennent maintenant à se mettre à couvert et ont des comportements un peu plus réalistes. Du côté des autres changements, on doit maintenant pouvoir commander des équipes d’IA, utiliser des armes montées dans les hélicoptères, faire péter des charges explosives et quelques autres trucs plutôt intéressants. Notons également l’arrivée de la suppression et la refonte de l’inventaire, qui était vraiment une purge jusqu’à présent.
Vous pouvez retrouver la liste complète des modifications, ajustements et corrections de bugs directement sur la page Steam dédiée. Tous ces apports ne sont pas très visuels, mais vraiment nécessaires pour continuer d’améliorer peu à peu Arma Reforger, qui ne reste tout de même qu’une démo technique de ce que pourra être le futur Arma 4. Mais on commence quand même à pouvoir s’y amuser.
Si Arma Reforger vous tente, vous pouvez le retrouver sur Steam pour 30 € – et peut-être même moins avec les soldes Steam de ce soir. D’ailleurs, on réalise des sessions en coop sur le jeu et sur Arma 3 plusieurs fois par semaine, n’hésitez pas à nous contacter via notre serveur Discord si ça vous intéresse.
Vous aimez les RPG, la science-fiction et les graphismes low-poly style PSone ? beta decay promet tout cela, et même un peu plus. On a découvert le jeu via une longue vidéo de gameplay, apparue il y a quelques jours, et l’esthétique nous a bien accrochés. On peut y voir des intérieurs de vaisseaux au feeling très System Shock, mais aussi des extérieurs. Apparemment, les combats seront légion, mais malheureusement, la plupart sont présentés en vue TPS et avec un système de couverture. A priori, ce sera optionnel, car d’autres passages montrent bien qu’il sera possible de manier le fusil à pompe en FPS, comme il se doit.
La description sur la fiche Steam, par contre, semble un peu ambitieuse : du commerce, de la fabrication et réparation de vaisseau, de la gestion, du combat, des terrains destructibles, des villes labyrinthiques, un peu de survie, de la permadeath… Un sacré fourre-tout qu’il nous semble assez peu probable de rencontrer un jour au même endroit dans un jeu indépendant, d’autant plus quand on sait que c’est porté par un développeur solo. Mais sait-on jamais ? Celui-ci indique qu’il ne va pas tout intégrer d’un coup, et que cela se fera petit à petit. D’autre part, la partie combat semble déjà plutôt sympa, comme on peut notamment le voir dans cette autre vidéo, présente sur la chaîne YouTube du jeu.
Côté technique, ça parle de voxels et c’est propulsé par l’Unreal Engine 5. Pour une fois qu’on n’a pas de l’ultraréalisme, il faut le souligner ! Côté communication, le développeur semble s’être bien préparé, car il propose un site Internet, qui liste les différents liens communautaires, dont un forum, un serveur Discord et une page Patreon. D’ailleurs, si vous souhaitez le soutenir et que vous payez $15 par mois – tout de même – vous aurez un accès à l’alpha, prévue pour très bientôt si on en croit la roadmap. Une campagne Kickstarter est également prévue, car une page est en construction. Par contre, on ne sait pas si les $100 000 demandés seront effectivement la cible ou si c’est un placeholder.
En attendant, si beta decay vous intéresse, vous pouvez d’ores et déjà l’ajouter à votre liste de souhaits depuis sa page Steam.
Il y a deux jours, est sorti l’update 0.8.0 pour Starship Troopers: Extermination. Intitulée Carnage on Planet X-11, elle apporte la susnommée planète, sous forme de deux localisations pour le mode ARC, deux pour le mode horde, huit missions AAS et quatre Hive Hunt. La vidéo nous montre un mélange d’intérieurs et d’extérieurs assez peu esthétiques, mais peut-être est-ce un peu moins moche une fois en jeu ?
Un autre gros ajout, est la persistance des cadavres des Arachnides, qui viendront s’entasser devant la pluie de balles de votre équipe. Un petit plus pour l’immersion, sachant qu’il sera toujours possible de faire disparaître les carcasses avec un coup de mêlée ou des explosifs. D’autre part, les développeurs ont ajouté la notion de point faible à chacun des ennemis, dans l’optique de proposer un peu plus de profondeur au gameplay. Il faudra adapter son arme à l’adversaire, et atteindre son point faible pour s’en débarrasser plus rapidement. Sur le papier, l’idée est pas mal, espérons que ce ne soit pas trop fastidieux en pratique, voire punitif dans la panique. Pour finir, depuis maintenant quelque temps, les joueurs se plaignent que les performances, déjà pas folles de base, se soient encore dégradées, et que de nombreux crashes viennent perturber les parties. Le patch 0.8.0 est censé améliorer les choses, puisque pas mal d’améliorations techniques sont listées dans le patch note, disponible sur Steam. Vous y retrouverez également un sacré paquet d’ajustements et d’autres corrections de bugs.
Si vous aussi, vous voulez faire votre part, l’accès anticipé de Starship Troopers: Extermination est actuellement en promo à –10 % chez notre partenaire Gamesplanet, ce qui le fait à 26 € et quelques.
Découvert durant le Xbox Games Showcase de l’année dernière, Still Wakes the Deep, développé par le studio The Chinese Room, avait de quoi attiser la curiosité des amateurs de walking sim horrifiques. Bien qu’il n’ambitionnait pas de révolutionner le genre, proposer une plateforme pétrolière comme terrain de jeu paraissait au moins un peu original. Au final, l’équipe semble avoir rassemblé les pièces essentielles pour créer un jeu de qualité, non exempt de défauts, certes, mais qui saura certainement retenir le joueur jusqu’au bout de cette aventure, notamment grâce à son ambiance très réussie. Still Wakes the Deep vous emmène en décembre 1975 à bord d’une plateforme pétrolière isolée au large d’une mer du Nord agitée, sombre et glaciale. Quelque chose s’est installé à bord et vous allez devoir l’affronter.
Genre : Walking sim horrifique |Développeur : The Chinese room | Éditeur : Secret Mode | Plateforme : Steam, EGS, Xbox Game Pass|Prix : 34,99 €|Configuration recommandée : Ryzen 5 5600X / Core i5-11600K, 16 Go de RAM, RX 6700 XT / RTX 2070|Langues : Anglais, interfaces et sous-titres en français |Date de sortie : 18/06/2024|Durée de vie : 5 heures
Test effectué avec une version Steam fournie par notre partenaire Gamesplanet.
Un drôle de Noël
Plateforme pétrolière de Beira D au large de l’Écosse le 26 décembre 1975, vous êtes Caz McLeary, un électricien. Seul dans votre cabine, vous êtes préoccupé après la lecture d’une lettre de votre femme qui, dû à une longue absence, vous menace de vous quitter. En rejoignant votre ami Roy à la cantine, vous entendez au travers des hauts-parleurs que Rennick, le boss de la plateforme veut vous voir sur-le-champ. Après avoir déambulé sur la plateforme pour découvrir votre futur terrain de jeu, vous arrivez enfin dans le bureau du chef. Vous apprenez que vous n’êtes pas un saint et que malheureusement, vous êtes viré. Cette scène est clairement une réussite. Le studio a parfaitement réussi à rendre les personnages crédibles avec une âme et un comportement adéquat à chaque situation. En ce qui concerne ce passage, il aura fallu simplement deux minutes pour s’apercevoir que ce chef est une belle saloperie et qu’il vous déteste suite à vos péripéties sur le continent. Les doublages sont d’une qualité exemplaire et sont parfaitement maîtrisés. Le casting est très bon puisque l’on retrouve des acteurs et actrices habitués à ces expériences comme dans Cyberpunk 2077 ou encore dans Diablo IV.
Terreur abyssale
Au moment de quitter les lieux, une chose étrange se produit. Une entité s’est installée à bord semant panique et chaos. Plus aucune communication avec l’extérieur ne fonctionne. De plus, la tempête en mer et le brouillard renforcent cet effet d’emprisonnement. La pluie, le vent, les vagues et la brume témoignent d’une atmosphère pesante. C’est un lieu idéal pour ce type de jeu. On peut ressentir à travers une telle ambiance, l’angoisse et le stress qui s’emparent du personnage ainsi que desautres employés de la plateforme, que l’on va rencontrer au cours de l’aventure. Vous êtes au beau milieu d’une catastrophe. Si vous voulez sortir de là et retrouver vos proches, votre seul choix sera d’avancer et d’affronter le mal qui s’est installé. Pas le temps de vous reposer, la narration fait que vous ne pouvez qu’avancer sans cesse pour essayer de sortir de cet enfer, mais petit à petit, vous vous rapprochez du danger.
Au fil de l’aventure, vous découvrirez et traverserez de nombreux lieux. Que ce soient les cabines, la salle des machines ou encore les sous-sols inondés, votre progression se fera généralement de façon très linéaire. Ces pièces qui composent la plateforme sont réparties en chapitres qui s’enchaînent assez rapidement, pour se terminer par une cinématique ou une ouverture de porte accompagnée d’un court chargement.
La recette d’un bon vieux walking sim
Côté gameplay, Still Wakes the Deep n’inventaire rien. Comme tout bon walking sim horrifique, vous vous contentez de marcher, courir, ouvrir des portes, vous cacher, ou encore fermer des vannes. Ce sont des mécaniques de jeu bien huilées que l’on a déjà pu croiser dans Outlast ou encore l’excellent Alien: Isolation. On s’y habitue donc très vite. Ajoutez à cela des passages de course-poursuite à travers de longs couloirs, des phases de plate-forme et des parties de cache-cache. Du déjà-vu à moult reprises, mais ça fonctionne très bien et on ne ressent aucune lassitude, puisque les niveaux ne sont pas très longs et somme toute, sont assez variés. La sensation d’ennui ou de redondance n’a donc pas le temps de s’installer. C’est aussi en grande partie grâce à une ambiance parfaitement maîtrisée. Entre les cris des passagers, les bruits de la plateforme qui tombe en ruine ou encore la menace de plus en plus présente, notre personnage devra avancer dans une atmosphère oppressante où l’urgence de quitter les lieux sera la priorité numéro un.
Si c’est jaune, c’est par là !
Qu’on se le dise, il vous faudra en tout et pour tout, cinq petites heures pour terminer l’histoire, et le level design y est pour beaucoup. On peut reprocher la linéarité de la progression, mais en plus, les indications du chemin à prendre sont bien trop nombreuses. Les développeurs nous prennent trop par la main et c’est regrettable. Si vous voyez un élément de décors de couleur jaune, vous savez que c’est là que vous devez passer. Autre remarque, lors des passages où vous devez rester discret, car votre ennemi n’est pas loin, vous devrez ramasser des objets pour les jeter et ainsi faire diversion pour progresser. Ces objets sont beaucoup trop nombreux sur votre chemin, accentuant ainsi la simplicité de certaines séquences.
C’est très beau
Le studio a réalisé un très beau travail visuel avec des textures franchement réussies, renforçant le réalisme. Les effets de lumière et de fumée collent parfaitement à l’ambiance, rendant ainsi le lieu plus vrai que nature. On remarquera quelques petites baisses de framerate à certains passages, mais comme nous sommes ici sur un walking sim, l’expérience n’en sera pas impactée. Aussi, l’utilisation du DLSS ou FSR était nécessaire pour atteindre un taux d’image par seconde supérieure à 60 avec ma machine (i7-13700K, 32 Go de RAM, RTX4070 Ti).
Un bon élève
Malgré une durée de vie très courte et un prix qui peut en faire fuir plus d’un, Still Wakes the Deep est une aventure narrative qui mérite qu’on s’y intéresse. The Chinese Room réussit à maintenir le joueur sous tension tout le long de l’histoire, grâce à une bande son glaçante, des doublages réussis et une ambiance remarquablement travaillée. Le tout, dans une plateforme pétrolière qui n’a rien à envier aux manoirs horrifiques ou autres lieux non-recommandables. Nombreux sont les studios qui ont essayé de se faire une place parmi les plus grands et se sont pris les pieds dans le tapis. Ici, les développeurs ont brillamment évité les principaux écueils, et ont fait de ce titre un bel exemple à suivre, même si on peut regretter qu’ils accompagnent parfois un peu trop le joueur.
Vous avez du mal à vous y retrouver dans le catalogue Steam ? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à trier le bon grain de l’ivraie.
Alors qu’ils avaient prévu d’ajouter des partenaires IA à Six Days in Fallujah peu après la sortie en accès anticipé, les développeurs ont annoncé, il y a quelques jours, que cette fonctionnalité était encore reportée. Ils estiment qu’elle devrait finalement être prête au courant du troisième trimestre, ce qui ne fera qu’un an et demi de retard. Selon eux, le fait de devoir programmer un comportement crédible et efficace à la fois en extérieur et en intérieur est une première dans le jeu vidéo, et ils se rendent compte que c’est vachement compliqué. D’autre part, les maps étant générées de manière procédurale, il est évidemment impossible de définir les routes à la main.
Pour rappel, Six Days in Fallujah est un jeu tactique, actuellement uniquement coopératif jusqu’à quatre joueurs, vous mettant dans la peau d’un soldat américain venu répandre la démocratie à coups de M4 dans les faubourgs de Fallujah. Le jeu se revendique d’un certain réalisme historique, puisqu’il prend place pendant la fameuse – et très sanglante – deuxième bataille de Fallujah. Mais attention, « pas de politique dans mon jeu vidéo », on est là pour le divertissement. Et de ce côté, assez étonnamment, c’est plutôt bon, comme on l’indiquait dans notre preview.
On veut bien croire que développer des IA intelligentes n’est pas une mince affaire.
Le billet de blog Steam de l’annonce brasse pas mal de vent pour se trouver des excuses, mais il n’y a rien de vraiment concret à se mettre sous la dent. Il faudra donc attendre encore un peu pour savoir ce qui arrivera dans le jeu. A priori, si on a bien compris, un nouveau patch – mais sans l’IA alliée – devrait tout de même arriver bientôt. Les commentaires sur le forum Steam critiquent évidemment la lenteur du développement, et certains crient à l’arnaque, arguant que la communication autour du jeu était justement centrée sur cette super IA top moumoute. Sans doute des adeptes de l’onanisme, alors que tout le monde sait que c’est beaucoup plus amusant à quatre.
En attendant, s’il vous intéresse, vous pouvez trouver l’accès anticipé de Six Days in Fallujahsur Steam au prix de 39 €.
Lors du Games Baked in Germany Showcase, nous avons découvert un concept assez étrange : une simulation de vie dans une sorte de bunker depuis lequel on doit opérer un énorme canon de défense anti-aérienne. Et son nom est encore plus étrange, puisque c’est Planetenverteidigungskanonenko, pour PVKK, pour les intimes. Ah, le charme de l’allemand !
Alors certes, vous ne serez pas confronté directement aux ennemis, et il y a peu de chance d’entrevoir le moindre fusil à pompe, mais si vous aimez titiller les boutons et manier un gros canon, PVKK pourrait vous séduire. La vidéo nous fait penser à Contraband Police et son inspirateur Paper Please, qui demandaient de suivre des procédures et parfois faire des choix moraux. Visuellement, c’est plutôt sympa, et on est assez intrigué par la proposition.
Pour l’instant, aucune date de sortie n’a été annoncée. Mais si PVKK vous intéresse, n’hésitez pas à l’ajouter à votre liste de souhaits depuis sa page Steam.
Comme annoncé, la nouvelle version de Riven, suite directe de Myst, est sortie ce 25 juin. Dans ce monde qui porte le même nom, vous devrez explorer différents lieux et résoudre de multiple puzzles pour révéler les secrets qui s’y cachent. Ici, l’exploration et l’observation seront les maîtres mots de votre aventure. Ce remake est une transposition en full 3D de l’enchaînement des tableaux fixes d’origine, et possède un mode VR à l’exemple de Firmament, le précédent jeu du studio. Pour vous faire une idée plus précise du jeu, les devs ont publié récemment une longue vidéo de gameplay depuis leur chaîne officielle YouTube.
Visuellement, Riven a l’air très beau avec ses environnements variés et détaillés. Du côté des puzzles, ces derniers ont l’air plutôt sympas même si quelques neurones pourraient griller au passage. À la rédac, on est prêt à relever le défi, quitte à s’y mettre à plusieurs, pour vous proposer un test prochainement.
Si vous êtes nostalgique ou juste curieux du remake de Riven, celui-ci est disponible sur Steam et GoG avec une promotion de lancement à -10 % jusqu’au 9 juillet, soit moins de 31 € pour le premier et moins 29 € pour le second. Vous pouvez également vous le procurer sur Meta Quest pour 35 € environ, évidemment accompagné d’un downgrade graphique.
Lundi dernier, nous avons enregistré notre émission bimensuelle, le NoScope #57. C’est avec bonne humeur que nous sommes revenus sur les quelques news des deux dernières semaines, avec notamment la sortie du DLC Forges of Corruption de Warhammer 40K: Boltgun, les nouvelles de Jurassic Park: Survival, et le trailer de gameplay décevant de Jump Ship.
Après un petit quizz musical, nous avons parlé des tests de Still Wakes the Deep, un bon walking sim horrifique, de Bodycam, dont la réception a été mitigée, et enfin, de Fallen Aces, encensé par la critique.
En espérant que ça vous fasse autant marrer à entendre que nous à le faire, on vous donne rendez-vous dans deux ou trois semaines pour un nouveau NoScope !
Il y a quelques jours, nous avons vu les développeurs de Militsioner proposer plusieurs vidéos de gameplay de leur nouvelle démo. Comme pour celle de février dernier, celle-ci est réservée aux membres de leur Patreon qui payent au moins $10 par mois. Un procédé discutable auquel on ne souscrit pas, mais qui a le mérite d’engager la communauté – pour peu que le projet soit d’une certaine qualité. En l’occurrence, Militsioner a l’air particulièrement intéressant, puisqu’il propose au joueur de tenter de s’échapper d’une ville surveillée par un policier géant, par n’importe quel moyen. Alors qu’initialement, on imaginait plus une sorte de walking sim, il s’avère que ce sera plutôt un immersive sim. Les vidéos montrent qu’il sera possible de jouer avec les sentiments du gardien pour l’amadouer et atteindre son objectif, et que la ville sera parfois inondée, ce qui permettra de varier un peu le gameplay.
À la rédac, on a toujours été intrigué par le titre, et cette orientation immersive sim n’est vraiment pas pour nous déplaire. Par contre, on a un peu de mal à voir ce qui pourrait être proposé dans le jeu complet, comparé à ce qu’on peut voir de la démo. En tout cas, il semble que le projet avance dorénavant plus rapidement, et il ne serait pas étonnant d’en voir son terme d’ici quelques mois.
En attendant, si comme nous, Militsioner vous intéresse, vous pouvez l’ajouter à votre liste de souhaits depuis sa page Steam.
À l’occasion du Steam Néo Fest du début du mois, Level Zero: Extraction avait proposé un playtest accessible à tous. Plutôt échaudés par la précédente démo, qui proposait un gameplay pas fou et un gunplay plutôt nul, nous n’avions pas pris le temps de nous replonger dedans. Pour rappel, il s’agit d’un énième extraction shooter, dans lequel plusieurs équipes de scientifiques tentent de récupérer des trucs, tandis qu’un ou deux monstres, aussi incarnés par des joueurs, tentent de les en empêcher. Cependant, il semblerait que les développeurs aient amélioré quelque chose, puisque les différents retours ont été plutôt positifs. Ou alors, les gens ont des goûts de chiottes, c’est au choix. D’autre part, c’est la démo de FPS la plus jouée de tout le festival Steam, et la deuxième la plus jouée tous genres confondus. Fort de ce succès, l’éditeur tinyBuild a annoncé, il y a quelques jours, que le jeu sortirai en accès anticipé le 6 août prochain, en partageant la maintenant traditionnelle vidéo compilant les réactions improbables des pires influenceurs. Youpi.
On vous avoue qu’on reste encore un peu dubitatifs – principalement parce qu’on est des vieux cons –, mais il se pourrait que le studio Doghowl Games ait vraiment réussi à faire quelque chose de sympathique. On testera cela pour voir ce qu’il en est réellement.
En attendant de pouvoir mettre les mains sur l’accès anticipé de Level Zero: Extraction le 6 août prochain, s’il vous intéresse, vous pouvez toujours l’ajouter à votre liste de souhaits depuis sa page Steam.
Lundi soir, le 24 juin à 21 h, nous enregistrerons le NoScope #57, notre émission bimensuelle. C’est avec bonne humeur que nous reviendrons sur les quelques news des deux dernières semaines, avec notamment la sortie du DLC Forges of Corruption de Warhammer 40K: Boltgun, des nouvelles de Jurassic Park: Survival, et du trailer de gameplay décevant de Jump Ship.
Du côté des tests, le programme est bien chargé, puisqu’on a prévu de vous parler de Fallen Aces, encensé par la critique, tout comme Still Wakes the Deep, ainsi que de Bodycam, dont la réception a été plus mitigée.
Alors attrapez un verre de jus d’orange et un bol de raisins secs, et retrouvez nous lundi soir à 21 h sur la chaîne Twitch de NoFrag !
Initialement prévu pour 2024, les développeurs de Nivalis, un simulateur de vie et de gestion à la première personne, ont annoncé le report du jeu pour 2025. Dans une bande-annonce dévoilée durant le Games Baked in Germany Showcase, on y découvre de nouveaux extraits de gameplay. Vous pourrez parcourir la ville en empruntant le train, aménager la salle de votre restaurant et dialoguer avec des PNJ en choisissant différentes réponses. À défaut de proposer des gunfight trépidants, le studio vous rappelle que vous pourrez toujours pratiquer la pêche pour atténuer vos pulsions meurtrières.
La direction artistique est toujours aussi sublime. La musique du trailer nous immerge complément dans cette ville cyberpunk qu’est Nivalis. Cependant, on n’a toujours pas une idée concrète du gameplay concernant la gestion et l’impact de notre business (restaurant et night-club) dans le quartier. Pour le moment, on a plus le sentiment d’avoir à faire à une simulation de marche avec quelques rencontres et activités au passage.
Prévu pour 2025, Nivalis dispose déjà d’une page Steam et Epic Games Store depuis lesquelles vous pouvez l’ajoutez à votre liste de souhaits, si vous êtes intéressé.
Après un devlog sur les armes en avril, le studio OMYOG, en charge du développement de FEROCIOUS, a fait un petit détour au Games Baked in Germany Showcase pour dévoiler une nouvelle bande-annonce. Dans cette dernière, il y a pas mal de gunfights, de dinosaures vénères et un mécha digne du film Avatar. Ainsi, vous pourrez arroser cette faune et cette flore insolentes de plombs, pour leur rappeler qui est au sommet de la chaîne alimentaire. Il vous sera même possible d’apprivoiser des dinos et leur donner des ordres pour récupérer des éléments dans des endroits difficiles d’accès ou tuer des ennemis. On notera également ce subtil clin d’œil à la licence Far Cry avec le système de soin qui horrifierait n’importe quel professionnel de santé.
À tout ça, il ne manque plus qu’une armure technologiquement très avancée avec un tomahawk en prime, pour se retrouver avec un Crysis of Turok. Comme pour les dinosaures et insectes affamés, les ennemis humains n’ont pas l’air très futés dans les extraits présentés. Pour le travail d’une petite équipe de devs indépendants, les graphismes sont plutôt beaux et le gunfeel est correct.
FEROCIOUS n’a toujours pas de date de sortie. En attendant, vous pouvez l’ajouter à votre liste de souhaits de Steam, si vous souhaitez avoir des dinos pour copains.
On ne l’avait pas vue passer, mais une mise à jour est arrivée le 18 juin dernier pour Bodycam, le FPS ultra-réaliste avec un bon concept, mais aucun game design. Dans notre preview, on déplorait notamment le fait que les cartes étaient soit directement issues du store Unreal, soit complètement nazes. On ne change pas une équipe qui gagne chez Reissad Studio, puisqu’ils ont fait péter le plafond de la carte bleue. Cette nouvelle carte nommée Abandoned Hospital – exactement comme dans le magasin d’assets –, est plutôt grande, et propose trois couloirs principaux avec plein de jonctions. Elle dispose également de pas mal de petites pièces avec une seule entrée, ce qui ne sert strictement à rien, d’autant plus quand elles sont situées en périphérie des couloirs principaux. Alors oui, c’est joli, il y a mille éléments de décor, mais aucun n’est interactif ou ne peut même bouger, ce qui dénote vraiment avec les visuels. C’est vraiment choquant avec les portes, aussi solides qu’un mur de béton. Au niveau du gameplay, c’est plutôt correct – si la communication est bonne avec vos équipiers –, et la gestion des lumières permet de faire de bonnes parties de cache-cache. Pas de surprise néanmoins, les manches durent toujours des plombes, le temps que les deux derniers pélos de trouvent. En bref, rien qui pourrait nous faire changer d’avis.
En plus de la nouvelle carte, quelques petites corrections de bugs et des ajustements ont été déployés, comme indiqué dans le patch note.
On ne vous le conseille vraiment pas pour l’instant, mais si vous tenez vraiment à tenter l’expérience, Bodycam est disponible sur Steam pour tout de même près de 34 €.
Annoncé en 2014, puis prévu pour 2019, décalé à 2020, et enfin sorti en 2023 en accès anticipé, Boundary n’avait pas vraiment convaincu la rédac. On n’avait pas vraiment de critiques franches à formuler pour cette revisite du concept de Shattered Horizon – une sorte de Call Of’ dans l’espace –, mais rien ne nous avait motivé à relancer la démo. Alors on ne l’avait même pas testé à sa sortie. Il faut croire qu’on n’était pas les seuls, car la base de joueurs est rapidement descendue autour des 30, avec parfois quelques soubresauts au gré des promos. Hier, l’éditeur du jeu s’est fendu d’un billet de blog Steam pour se dégager de toute responsabilité : d’après eux, c’est la faute à ces connards de devs qui se branlent la nouille. En substance, le message nous dit qu’à l’instar des joueurs, ils n’ont pas compris les retards sur la livraison de contenu et les absences de communication de la part du studio Surgical Scalpels tout au long des précédents mois. Ils ont alors renoncé à leurs droits d’édition pour les confier aux développeurs à la fin du mois de juin. Mais ceux-ci sont sans doute trop occupés à monter une nouvelle société, puisqu’ils ont décidé de ne pas s’occuper des serveurs. De ce fait, l’aventure en accès anticipé s’arrêtera après seulement un an. Et ce n’est franchement pas étonnant : la maintenance des serveurs ne peut continuer que tant qu’il y a des joueurs pour payer. Soit avec de nouvelles recrues, soit avec des microtransactions. Avec une base aussi basse, le jeu n’avait aucune chance de perdurer.
Edit du 23/06 : Nos confrères d’IGN on pu avoir la version des développeurs, qui indiquent qu’ils étaient en litige avec l’éditeur. A priori, ils n’ont pas reçu les rétributions qu’ils auraient dû avoir, d’où le ralentissement des mises à jour et l’absence de communication. Selon eux, ils sont en train de se battre pour récupérer tous les droits et la possibilité de continuer à maintenir les serveurs dans le futur. Un arrêt – au moins temporaire – serait, semble-t-il, inévitable. Affaire à suivre.
Évidemment, les rares qui se souviennent avoir acheté Boundary pour ne faire qu’une soirée ou deux sur le titre il y a un an, regrettent la fin de l’aventure dans les avis Steam. Le manque de suivi du titre par les développeurs et des problèmes de stabilité serveur semblent être les principales raisons de la défection des joueurs.
Connexion
27GN800P-B à 200 €
