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[Gamescom 2024] Atomfall sera finalement un jeu de survie

Annoncé lors du Xbox Games Showcase en juin dernier, Atomfall avait intrigué pas mal de monde. Développé par Rebellion (la série des Sniper Elite), il semblait être une sorte de mix action/RPG à la Fallout, dans une Angleterre verdoyante. Mais il s’avère que le jeu sera plutôt orienté sur la survie, avec peu de ressources à disposition. Les développeurs indiquent qu’il faudra souvent se battre avec ce que l’on a sous la main, et que les rares armes à feu récupérées seront généralement en très mauvais état et avec peu de munitions. D’autre part, l’histoire semble se dérouler dans les années 50, dans une sorte d’uchronie postapocalyptique de type nucléaire, avec des monstres bleus humanoïdes et quelques robots.

Si la direction artistique a l’air très réussie, les animations, et notamment celles du joueur, semblent encore loin d’être terminées : tout paraît très binaire, assez peu organique. Les mouvements montrés sont très lents, tout est très mou. On verra ce que ça donne souris en main, mais on a un peu peur, car Atomfall est prévu pour mars 2025, comme l’indique ce teaser, publié pendant l’ouverture de la Gamescom.

Si Atomfall vous intéresse, vous pouvez tout de même l’ajouter à votre liste de souhaits sur Steam. Le jeu sera aussi disponible day one sur le Xbox Game Pass.

[Gamescom 2024] Un nouveau trailer alléchant pour Projekt Z: Beyond Order

Depuis l’annonce de Projekt Z, renommé Projekt Z: Beyond Order après sa renaissance, on attendait plutôt impatiemment ce projet de jeu coopératif à quatre joueurs, mêlant customisation, capacités spéciales et gestion de base. Et ce nouveau trailer continue de maintenir la hype, notamment grâce aux gunfights qui semblent très viscéraux.

Pour rappel, on devait initialement incarner un ancien nazi devenu gentil, se retrouvant sur une île, théâtre d’expériences qui ont mal tourné. Mais depuis, on sait qu’il y aura d’autres personnages jouables, tous avec des capacités et atouts spécifiques, et qui proviennent d’armées un peu moins sulfureuses. Pour survivre, il faudra courir à gauche et à droite et looter tout ce qui est possible dans des sortes de missions plus ou moins linéaires, proches de ce que peut proposer Left 4 Dead. On pourra également d’améliorer ses armes, mais toujours dans un cadre crédible, les développeurs indiquant que les accessoires disponibles seraient, au pire, des prototypes réellement imaginés. D’autre part, il sera aussi possible de faire évoluer sa base, dans laquelle vivront des PNJ responsables de différents postes.

Pour le moment, Projekt Z: Beyond Order n’a toujours pas de date de sortie. En attendant, vous pouvez l’ajouter à votre liste de souhaits Steam, si vous êtes intéressé.

Vampire: The Masquerade – Bloodlines 2 est encore repoussé, mais cette fois-ci, ça va

En plein milieu de la Gamescom, les développeurs du studio The Chinese Room (Amnesia: A Machine for Pigs, Still Wakes The Deep), actuellement en charge Vampire: The Masquerade – Bloodlines 2, ont annoncé un nouveau report (le cinquième). Mais cette fois-ci, pas de changement de studio ou de départ de scénaristes, ils estiment seulement qu’il leur faut un peu plus de temps pour mettre un coup de polish. Ils disent travailler sur l’élaboration de nouvelles fins pour que les histoires soient plus personnelles, sur les retours des QA testers, ainsi que sur les quêtes. Tout ça pour dire que le jeu est maintenant prévu pour la première moitié de 2025 – visez le 30 juin pour ne pas être déçu.

Si ça vous saoule de visionner la vidéo, vous pouvez aussi retrouver toutes les informations (en anglais) dans l’article de nos confrères de Gematsu.

En attendant la sortie de Vampire: The Masquerade – Bloodlines 2, vous pouvez quand même l’ajouter à votre liste de souhaits depuis SteamEpic Games Store ou GoG.

[Gamescom 2024] NEO BERLIN 2087 nous en met plein la vue

Même si le trailer de NEO BERLIN 2087 a été mis en ligne la semaine dernière, il vient s’inscrire dans la grande fête à la saucisse qu’est la Gamescom 2024, comme l’indique son titre. Si jusqu’à présent, on n’avait pas franchement été convaincus par le jeu, il faut avouer qu’on sent une nette amélioration avec cette nouvelle vidéo. Bon, l’objectif de la caméra semble avoir été nettoyé avec du beurre salé et les reflets dans tous les sens ont l’air de n’être présents que pour montrer à quel point les devs sont badass d’utiliser l’Unreal Engine 5 à son potentiel maximum. Mais certains environnements révèlent une direction artistique plutôt chouette, et les animations paraissent plutôt réussies.

Le souci, c’est que c’est toujours un pot-pourri de plein de gameplay différents, et qu’en général, à trop vouloir en faire, les développeurs n’arrivent à rien réussir de correct. On nous promet de l’enquête, de l’exploration, du RPG et de l’action en TPS ou en FPS. Cependant, alors qu’on aurait pu craindre un traitement minable de la vue subjective, les quelques bribes de gameplay qu’on peut apercevoir semblent plutôt pas mal. L’espoir est donc de mise, si le jeu ne fait pas brûler les cartes graphiques à sa sortie.

NEO BERLIN 2087 est toujours prévu pour 2024, sans plus de précision. En attendant sa sortie, s’il vous fait de l’œil, vous pouvez l’ajouter à votre liste de souhaits depuis sa page Steam ou Epic Games Store.

[Gamescom 2024] Encore un peu de gameplay pour S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl

Pendant le Xbox Day 1 livestream de la Gamescom, GSC Game World a publié une nouvelle vidéo de gameplay pour S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl, et cette fois-ci, on peut apercevoir des combats contre des humains. Malheureusement, ça se passe de nuit alors on ne voit pas grand-chose. C’est encore un peu difficile de se prononcer sur la qualité de l’IA, mais on n’a pas vraiment l’impression que les ennemis aillent se cacher pour éviter de mourir comme des merdes. On espère bientôt en voir un peu plus, et surtout, de jour. D’autre part, le game director nous explique que le jeu ne prendra pas forcément les joueurs par la main, et qu’il sera relativement exigeant. En témoigne l’affrontement avec un Bloodsucker vers la fin de la vidéo, qui semble relativement difficile. D’après lui, on mourra peut-être la première fois, la seconde fois, mais on apprendra du jeu pour ensuite passer cette épreuve. Comme on le disait dans notre précédente news, aucune capacité ne viendra vous rendre plus puissant. Cette démarche est assez étonnante dans un titre qui se veut grand public, car on a plutôt l’habitude de maintenant voir des expériences qui évitent au maximum de couper le rythme. C’est donc assez couillu, et très encourageant pour nous, les représentants de la PC Master Race.

Comme dans la première trilogie, on suivra des quêtes sans forcément trop savoir pourquoi, on ira à la chasse aux anomalies, et on rencontrera différentes factions. Certaines seront bien connues des fans de la licence, alors que de nouvelles feront leur apparition. D’ailleurs, comme leurs membres seront amenés à proposer des missions, il est possible que notre aventure soit différente de celle de notre pote. En tout cas, le studio ambitionne de donner beaucoup de liberté aux joueurs pour qu’ils vivent chacun leur propre histoire.

Le game director nous confirme que S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl est toujours prévu pour le 20 novembre, et qu’il sortira sur SteamGoG et Epic Games Store. À noter qu’il sera également disponible day one sur le Xbox Game Pass.

[Gamescom 2024] 18 minutes de gameplay de Kingdom Come: Deliverance II, le RPG médiéval pur jus

Teasée hier soir lors de l’ouverture de la Gamescom, une longue vidéo de gameplay pour Kingdom Come: Deliverance II est sortie ce matin. On nous présente quelques séquences d’une des très nombreuses quêtes qu’il faudra accomplir dans le jeu, puisqu’on nous promet une aventure d’une centaine d’heures. Si visuellement, c’est très réussi – en particulier les villes –, les animations des personnages nous projettent 10 ans en arrière, notamment pendant les dialogues. On est très proche de ce que pouvait proposer Skyrim en 2015. Mais les possibilités sont, par contre, bien plus vastes. Il semble que chaque action réalisée puisse avoir un impact direct sur le gameplay, de la plus petite à la plus grande. Par exemple, patauger dans du purin aura pour conséquence de répugner tous les gens que vous croiserez à cause de l’odeur, jusqu’à ce que vous passiez prendre un bain. On nous explique aussi que si vous tuez un passant, vous pourrez trouver sa veuve pleurant, le lendemain, sur le pas de sa porte. On nous promet que la vie ne s’arrêtera pas pour vous dans le monde de Kingdom Come: Deliverance II : ses habitants auront leurs habitudes et leurs routines, ce qui est censé apporter de la crédibilité au monde. Bon, c’est un truc qu’on entend depuis bien longtemps dans le monde du jeu vidéo, et ça semble maintenant plus être un prérequis qu’une fonctionnalité incroyable pour un RPG. D’autre part, on nous explique qu’on pourra aussi bien être un homme bon qu’un formidable connard, ce qui fait inévitablement penser à Fable avec son système de réputation.

Au niveau du combat, difficile de se faire une idée, mais cela ressemble tout de même pas mal au premier jeu, dont le système avait été plutôt critiqué. Espérons que ce soit un peu plus dynamique et facile à prendre en main, un peu à la manière du formidable Mordhau. On nous présente également une phase d’infiltration avec un kill move. Mouais. Ça ne semble pas complètement naze, mais il n’y a rien de révolutionnaire.

Initialement prévu pour 2024, il est maintenant attendu pour le 11 février 2025, comme on l’indiquait la semaine dernière. En attendant, vous pouvez ajouter Kingdom Come: Deliverance II dans votre liste de souhaits depuis sa page Steam ou Epic Games Store.

Sony taille dans le gras : 220 personnes sur le départ chez Bungie (Destiny 2, Marathon)

On fait une petite pause dans toute cette agitation de la Gamescom pour revenir quelques semaines en arrière, et plus précisément fin juillet, lors de l’annonce d’une restructuration par Sony de Bungie, le studio derrière le looter-shooter Destiny 2 et le futur extraction-shooter Marathon. Au total, ce ne sont pas moins de 220 employés qui quitteront, à terme, le studio spécialisé dans les jeux service. D’autre part, 155 autres personnes seront redispatchées dans les studios du géant japonais. La conséquence directe, c’est l’abandon d’un projet secret, Project Paybackqui n’a jamais été Destiny 3 –, et le recentrage sur le contenu pour les prochaines saisons de Destiny 2. D’après Jason Schreier, ils travailleraient d’ailleurs sur « l’onboarding », c’est-à-dire sur la première expérience pour les nouveaux joueurs, qui peuvent être rebutés, voire écrasés par un jeu qui peut maintenant sembler impénétrable. Ce ne serait effectivement pas de trop, car c’est exactement ce sentiment que l’on a ressenti lorsque l’on a tenté l’aventure avec le dernier DLC The Final Shape que nous avait envoyé l’éditeur.

Marathon
Artwork de Marathon

Quelques jours plus tard, Insider Gaming nous apprenait que les retours internes sur Marathon n’étaient pas terribles, comme l’indiquait encore une fois ce très bien informé Jason Schreier, lors d’un épisode du podcast Friends Per Second. Il expliquait que le jeu n’avait pas été reporté pour rien, et révélait même que ses sources proches du projet n’étaient pas vraiment confiantes sur leur capacité à tenir la nouvelle deadline. Rien de très réjouissant pour Bungie, qui semble sombrer sous le poids du management toxique de Sony.

[Gamescom 2024] Indiana Jones and the Great Circle sortira le 9 décembre

La grosse annonce de la soirée d’ouverture de la Gamescom du côté des FPS, pour une partie de la rédac, c’était la date de sortie d’Indiana Jones and the Great Circle – ou Indiana Jones und der Große Kreis en allemand, toujours plus classe que notre titre français tout pourri. Ce sera pour le 9 décembre sur Steam et Xbox Game Pass. Les commentateurs s’indignent qu’il est aussi prévu sur la console de Sony pour le printemps 2025, qui finalement aura sans doute la meilleure version : celle qui n’est pas buggée au lancement.

Dans cette vidéo, on peut apercevoir des bribes de gameplay, et on va dire qu’on est assez mitigés. Si les parties exploration et énigmes ont l’air superbes, les phases de combats au corps-à-corps nous ont semblées vraiment molles, au point de nous faire lâcher un petit « aie aie aie ». Cependant, nos confrères de Gamereactor rapportent que le game director Jerk Gustafsson indique s’inspirer de The Chronicles of Riddick: Escape from Butcher Bay, développé par Starbreeze en 2004, et dont il était l’un des concepteurs. Ce jeu avait fait forte impression à l’époque, mais ça fait quand même 20 ans, les choses ont peut-être un peu évolué, non ? En tout cas, on nous promet qu’on pourra aborder les situations comme on le souhaite avec un gameplay varié, et que l’infiltration sera une option particulièrement privilégiée.

En attendant le 9 décembre, si vous êtes un fan inconditionnel de l’archéologue au fedora, vous pouvez déjà précommander les différentes versions du jeu sur Steam à partir de 70­ €. Mais évidemment, on sait bien que vous avez déjà contracté un crédit à la consommation pour l’édition collector affichée à 190 €, afin d’obtenir un superbe globe terrestre avec un compartiment secret. Sinon, le jeu sera aussi inclus dans l’abonnement au Xbox Game Pass.

[Gamescom 2024] le pay-to-win Arena Breakout: Infinite sortira en « version finale » à la fin de l’année

Sorti en accès anticipé le 13 août, Arena Breakout: Infinite a tout de même payé son petit trailer pendant la Gamescom pour annoncer la date de sortie en « version finale » pour la fin de l’année. Pour rappel, c’est une copie chinoise d’Escape From Tarkov, mais avec l’ajout de beaucoup de qualité de vie et plein de petites choses pour rendre le jeu plus accessible que son modèle russe. Mais la fonctionnalité principale, ce n’est pas le jeu en lui-même – qui est plutôt correct –, mais le magasin et son mode de monétisation, un véritable scandale de pay-to-win et de pratiques malsaines.

Dans notre précédent article, on a sans doute été un peu trop gentils avec les développeurs du studio Morefun, et il faut bien insister là-dessus : Arena Breakout: Infinite n’est pas fait pour faire passer un bon moment en jeu, mais pour frustrer et faire acheter de la monnaie in-game avec du vrai argent. Alors si vous voulez passer plus d’une ou deux soirées sur le jeu, sachez que l’équilibrage fait que vous serez forcément bloqué assez rapidement, à moins de réussir tous ses affrontements – ce qui est évidemment quasiment impossible. D’ailleurs, si cela vous intéresse, le youtuber belge Zil a fait une vidéo sur le sujet, qui est plutôt intéressante. À la fin, il évoque également Delta Force, développé par une autre équipe, mais également sous le giron de Tencent, et pense qu’ils préparent une douille, malgré les annonces faites récemment. À la rédac, on préfère laisser le bénéfice du doute, il sera toujours temps de leur chier dessus à ce moment si c’est vraiment le cas.

[Gamescom 2024] Delta Force: Hawk Ops devient Delta Force tout court et sortira en accès anticipé en fin d’année

À l’occasion de la Gamescom, le studio Team Jade, en charge de Delta Force: Hawk Ops, a partagé un petit trailer, notamment pour annoncer le changement de nom de leur jeu. Après réflexion, les développeurs se sont dits que tant qu’à avoir la licence Delta Force, autant faire sauter le « Hawk Ops », afin de faire un pont entre les joueurs vétérans de la franchise (qui doivent se retourner dans leur tombe) et les nouveaux, comme ils l’indiquent dans un message publié sur Twitter. À la rédac, on n’était pas spécialement choqués, et puis ça permettait de bien différencier les jeux. Mais bon, ils font bien ce qu’ils veulent.

L’autre information, c’est qu’il y aura sans doute une phase de bêta ouverte pendant le Steam Néo Fest d’octobre, puis une sortie en accès anticipé au dernier trimestre 2024.

En attendant, vous pouvez tenter de rejoindre la phase alpha en vous rendant sur le site officiel ou la page Steam du jeu. À la rédac, si on n’a pas franchement été conquis par le mode extraction shooter – pourtant plutôt propre –, la partie Battlefield-like, par contre, nous a bien convaincus : une bonne diversité d’armes, beaucoup de modifications possibles, un gunfeel très correct, un gameplay nerveux plutôt pas mal équilibré et des opérateurs avec des pouvoirs pas trop cheatés. Une très bonne expérience jusqu’à présent.

[Gamescom 2024] Un rover dans Starfield, un an après la sortie

Alors que l’on approche du premier anniversaire de Starfield, Bethesda Games Studios a profité de la Gamescom pour annoncer l’arrivée d’un rover dans le jeu par le biais d’un patch publié le jour même. Les joueurs l’attendaient avec impatience, parce que le voyage à pied dans des environnements agencés procéduralement n’étaient pas forcément la fonctionnalité la plus intéressante de l’expérience. À notre avis, c’est un peu tard, la plupart des joueurs sont passés à autre chose. Mais ceux qui sont restés accrochés à ce joli simulateur de chargements seront donc contents de parcourir les étendues vides entre les points d’intérêt avec ce magnifique REV-8, capable d’utiliser des boosters pour sauter, telle une sauterelle de l’espace.

En plus de cela, le patch apporte quelques améliorations techniques, des ajustements et des corrections de bugs, dont vous trouverez la liste dans le patch note sur le site officiel. Même si l’ajout du rover est intéressant et que l’on avait tout de même bien apprécié le titre à sa sortie, on n’a pas eu cette petite étincelle pour nous faire réinstaller le jeu. Peut-être sera-t-il le cas le 30 septembre, pour la sortie du DLC Shattered Space, déjà précommandable pour 30 € sur Steam ?

[Gamescom 2024] Rien de nouveau pour No More Room in Hell 2

On vous en parlait pendant les conférences de juin, No More Room in Hell 2 a encore montré le bout de son nez pendant la Gamescom avec une nouvelle bande-annonce. Pour rappel, le jeu est en développement depuis huit ans et proposera « un voyage coopératif avec de la permadeath dans l’obscurité sinistre des zones infestées de zombies ». Il faudra donc survivre, fouiller, faire des réserves et réaliser des missions, puis recommencer. Peut-être une expérience à la croisée de l’extraction shooter et du rogue-lite ?

Mais dans cette vidéo, mêlant cinématiques et séquences de gameplay de moins d’un dixième de seconde, rien de vraiment nouveau. On n’a même plus aucune référence à la sortie, pourtant prévue pour cette année il y a trois mois. Mais comme les devs de Chivalry 2, ayant terminé leur projet, sont arrivés en renforts, peut-être peut-on s’attendre à une accélération de la communication dans les prochains mois ?

En attendant, si No More Room in Hell 2 vous intéresse, vous pouvez l’ajouter à votre liste de souhaits Steam ou Epic Games Store.

[Gamescom 2024] Dying Light: The Beast : un nouveau standalone pour la série

Pas vraiment une suite, mais pas non plus un DLC pour Dying Light 2, Dying Light: The Beast sera finalement un standalone dans le même univers. Alors qu’initialement, ils l’avaient imaginé comme un DLC, les développeurs ont considéré que les deux ans de travail et toute l’aventure qu’ils avaient créée méritaient un peu plus. Néanmoins, les possesseurs de la version Ultimate de Dying Light 2 n’auront pas à remettre la main au portefeuille, ce qui est plutôt correct.

On n’a pas trop suivi le lore de la série, mais là, ça se passera dans la forêt Castor Woods, elle aussi envahie de zombies. Le personnage que l’on incarne est le même que dans le premier jeu, mais il s’est fait capturer pour subir des expériences pendant 13 ans. A priori, ça ne l’a pas rendu très aimable, puisqu’il veut retrouver ses ravisseurs pour leur faire avaler les dents. On nous indique qu’on aura des pouvoirs, car de l’ADN du zombie a été mélangé au nôtre, sans doute un peu comme dans Dead Island 2. Ce sera jouable en coop jusqu’à 4.

Pour l’instant, aucune date de sortie n’a été communiquée, mais on nous promet une annonce avant la fin de l’année. En attendant, si Dying Light: The Beast vous intéresse, vous pouvez d’ores et déjà l’ajouter à votre liste de souhaits depuis sa page Steam.

[Gamescom 2024] Poum Paf bim boom, c’est le nouveau Call Of Duty: Black Ops 6

À peine remis de l’annonce de Borderlands 4, notre cher Geoff Knightley, hôte de la Gamescom 2024, nous a balancé une longue séquence de gameplay de Call Of Duty 21: Black Ops 6, extrait de la campagne solo. Au programme : des trahisons, des manipulations et des crimes contre l’humanité. Et des explosions, évidemment.

Espérons que contrairement à Call of Duty 20: Modern Warfare III, la campagne solo ne soit pas un crachat à la gueule des joueurs, mais au moins aussi sympa que celle de Black Ops Cold War. Pour le multi, on sait qu’on pourra faire des sauts à la Max Payne, ce qui a au moins le mérite d’être un minimum original.

Toujours pour le multi, un early access sera disponible du 30 août au 4 septembre uniquement accessible aux pigeons qui auront précommandé au prix de 90 € minimum. Une open beta sera proposée du 6 au 9 septembre pour les autres. Call Of Duty 21: Black Ops 6 sortira le 24 octobre en version finale.

[Gamescom 2024] Mince, 2K annonce Borderlands 4, l’ultime tireur-pilleur™

Coup dur, la Gamescom de Cologne s’est ouverte sur des images du prochain jeu de Gearbox édité par 2K, Borderlands 4. Le teaser n’est pas très explicite, mais à la fin, on voit le masque bien connu de la série, histoire de ne pas perdre tout le monde. La fiche Steam n’est pas très prolixe non plus, mais permet tout de même d’apprécier une très belle traduction française du terme looter-shooter : tireur-pilleur. C’est donc comme cela qu’on le décrira dorénavant.

Enfin, la petite phrase « partez à la recherche de trésors aliens enfouis en neutralisant tout ce que vous pouvez » laisse entendre que ce prochain Borderlands pourrait être un extraction shooter, mais rien n’est moins sûr. On en apprendra certainement un peu plus d’ici les prochains moins.

Borderlands 4 est prévu pour 2025. Si vous n’en avez pas marre de la licence, vous pouvez ajouter le jeu à votre liste de souhaits depuis sa page Steam.

H2M : un mod pour Call Of Duty: Modern Warfare Remastered supprimé à la demande d’Activision

À quelques heures près, on aurait pu croire qu’Activision allait oublier d’être des connards, mais non, les développeurs du mod H2M pour Call Of Duty: Modern Warfare Remastered, intégrant de nombreux éléments de Call Of Duty 6: Modern Warfare 2, ont bien reçu un « Cease and Desist » afin d’empêcher la sortie du mod le 16 août. Ça vous dit quelque chose ? Eh bien les développeurs de SM² avaient subi exactement la même chose en mai 2023, bien que ceux-ci avaient pour ambition de proposer un mod gratuit stand-alone. La décision d’Activision était alors un tout petit peu plus compréhensible.

Parce que cette fois-ci, pas d’embrouille, il fallait bien posséder la version Steam de Call Of Duty: Modern Warfare Remastered. D’ailleurs, la veille, tout le monde se félicitait de voir le jeu dans les top ventes, en prévision de la publication du mod.

Call Of Duty: Modern Warfare RemasteredÉvidemment, attendre jusqu’à trois heures avant la sortie du mod était absolument requis pour éviter de ternir l’image d’Activision, qui a sa réputation à tenir. Mais pour quelle raison voudraient-ils empêcher les joueurs de profiter de leur jeu avec quelques ajouts ? Peut-être la peur d’éclipser la sortie de Modern Warfare 21: Black Ops 6 prévu pour cet automne ? En tout cas, les joueurs n’ont pas hésité à leur pourrir la gueule en utilisant tous les moyens possibles, dont le review bombing et une pétition.

Supprimé à la demande d'Activision
Il y avait même la carte [Supprimé à la demande d’Activision] !

D’autre part, d’une manière totalement imprévisible et complètement fortuite, il s’avère que les fichiers du mod ont fuité. Saleté de hackers. Maintenant, à cause d’eux, il serait donc possible de facilement récupérer les fichiers, et de trouver des parties en suivant un tuto très détaillé, comme le dénoncent avec virulence nos confrères d’Insider Gaming. C’est vraiment honteux.

Le récap du VR Games Showcase

Le 15 août dernier, s’est déroulé un petit événement du côté de la réalité virtuelle : le VR Games Showcase. Sur la quinzaine de jeux présentés, nous en avons retenu la moitié, qui collent parfaitement à la ligne éditoriale de NoFrag, à savoir, tuer tuer tuer.

Si vous voulez voir l’intégralité de la conférence, vous pouvez vous rendre ici. Sinon, voici notre sélection.


WRATH: Aeon of Ruin VR

Genre : Rétro-FPS
Fiche du jeu sur NoFrag

Le rétro-FPS WRATH: Aeon of Ruin va se doter d’une version VR pour Steam, Meta Quest, and PSVR2. Pour l’instant, les pages des différents store n’ont pas été mises en place, mais il n’y aura sans doute pas trop de surprise. Ça restera un fast-FPS sympa, mais en VR.

Frenzies

Genre : Compétitif
Fiche du jeu sur NoFrag // Page Meta Quest

Présenté comme un jeu multijoueur compétitif, Frenzies semble vouloir surtout briller par sa customisation à outrance. La VR permet effectivement d’encore mieux admirer sa tenue et ses armes, tout en bitchant sur celles des autres. Cependant, le gunfeel n’a pas l’air trop mal. Différents modes de jeux seront disponibles, comme le team deathmatch, une sorte de capture the flag et d’autres trucs dont on n’a pas les détails. L’accès anticipé est prévu pour octobre prochain, et le jeu ne sera a priori disponible que sur Meta Quest.

Silent North

Genre : Survie
Fiche du jeu sur NoFrag // Page Steam

Allez vite chercher un sac à vomi, Silent North est absolument dégueulasse visuellement. Le teaser présenté n’est pas si horrible, mais la première image de la fiche Steam en enverrai plus d’un à l’hôpital. D’après la description, il y aura du loot et du craft, et il faudra combattre des zombies ainsi que d’autres survivants. Ça a l’air complètement à chier. C’est aussi prévu sur Meta Quest.

Vendetta Forever

Genre : Action
Fiche du jeu sur NoFrag // Page Meta Quest // Page PSVR2

Sans doute le jeu le plus intéressant de la conférence, Vendetta Forever semble être le croisement entre SUPERHOT VR et Pistol Whip. D’après la description du jeu sur sa fiche Meta Quest, on pourra traverser une soixantaine de scènes, dans lesquelles il faudra tuer tout le monde, en attrapant les armes des ennemis au fur et à mesure, tout en évitant leurs balles. Le temps a l’air d’être ralenti, sauf lorsque l’on tire. Le jeu sera disponible le 24 octobre prochain sur PSVR2 et Meta Quest 2 et 3. Il est déjà précommandable, respectivement pour 24 € et 23 €. En attendant, une démo est disponible sur le store de Marc Zuckerberg.

Arizona Sunshine Remake

Genre : Action/zombies
Fiche du jeu sur NoFrag // Page Steam // Page Meta Quest // Page PSVR2

Arizona Sunshine est l’un des premiers jeux VR à succès – à juste titre. Mais il est sorti en 2016, et ses développeurs, suite à la publication de la suite en décembre dernier, ce sont dits qu’il serait de bon aloi de proposer une mise à jour graphique. Le « remake » est important ici, puisqu’il justifie une nouvelle page sur Steam, un prix de 30 €, mais d’uniquement 10 € si on possède la version originale. A priori, seul Steam bénéficie de cette promo. Sur Meta Quest et PSVR2, seuls les 3 € de réduc de précommande sont visibles.

Roboquest VR

Genre : Rogue-lite
Fiche du jeu sur NoFrag

Vous avez aimé le rogue-lite français Roboquest ? Vous aimez la VR ? Eh bien voilà Roboquest VR, développé par Flat2VR Studios, issu de la communauté de développeurs et modders Flat2VR, qui s’attache à bidouiller les jeux classiques pour en faire des jeux VR. Bon, là, ce ne sera pas un mod, mais un vrai projet à part, qui semble très qualitatif au vu des premières images. On devrait au moins avoir une version Steam, puisque le gameplay montré est du PCVR.

Grim

Genre : Survie
Fiche du jeu sur NoFrag // Page Steam

D’après ce qu’on peut voir de ce trailer complètement pipeauté, Grim semble vouloir devenir le Rust de la VR. Au programme, construction de bases, craft, loot et combats au fusil d’assaut. On n’est pas franchement emballés. C’est prévu pour cette année sur Meta Quest et Steam.

Action Hero

Genre : Action
Fiche du jeu sur NoFrag // Page Meta Quest

Un peu comme son copain Vendetta Forever, Action Hero s’inspire de SUPERHOT VR et un peu Pistol Whip. Mais on rentre ici dans le monde du cinéma, et plus particulièrement des films d’action. On ne sait pas pourquoi, mais on n’est franchement pas autant enthousiasmé que pour l’autre projet. Peut-être les combats aux poings qui n’ont pas l’air fous ? En tout cas, c’est prévu pour 2024 sur Meta Quest.

Karma: The Dark World, un walking sim horrifique dystopique à l’esthétique sympathique

Dans la semaine, nos confrères d’IGN ont partagé un trailer pour Karma: The Dark World, un walking-sim horrifique sur le thème de l’oppression et la surveillance généralisée. Il était passé pendant les différentes conférences de début juin, mais on ne l’avait pas retenu vu le nombre de trucs présentés. Cependant, en y regardant à deux fois, il semble plutôt intéressant. D’une part, avec son esthétique très léchée, et d’autre part pour son thème dystopique inspiré de 1984 d’Orwell.

On espère juste qu’il n’y aura pas trop de passages avec un monstre à fuir, mais plutôt de l’exploration pour profiter des environnements et de la narration, qui semble assez développée.

Pour l’instant, aucune date de sortie n’a encore été annoncée. Mais vous pouvez déjà ajouter Karma: The Dark World à votre liste de souhaits Steam si ça vous tente.

[TEST] VLADiK BRUTAL : des Russes, du sang et Half-Life 2

On était tombés un peu par hasard sur l’annonce de VLADiK BRUTAL en 2022, et on l’avait presque immédiatement oublié. C’est donc avec une certaine surprise que l’on a appris qu’il sortait début août. En effet, même si le concept de s’inspirer d’Half-Life 2 pour la direction artistique et de faire un FPS linéaire un peu gore semblait assez simple, le projet était réalisé par un développeur russe en solo. De quoi craindre un jeu intéressant dans son concept, mais moche et perclus de bugs – en un mot, de l’eurojank. Au final, malgré le disclaimer sur la page Steam, ce n’est pas si cassé, et on a même passé un moment assez agréable.

Genre : Rétro-FPS | Développeur : Narko Games | Éditeur : Narko Games | Plateforme : Steam | Prix : 11,79 € | Configuration recommandée : Ryzen 5 / Core i5, 8 GB de RAM, GTX 1050Ti / RX 590 | Langues : Russe, sous-titré français | Date de sortie : 09/08/2024 | Durée de vie : une petite dizaine d’heures

Test effectué sur une version commerciale

VLADiK BRUTAL 03
VLADiK BRUTAL 01
VLADiK BRUTAL 08

Half-Life 2, dites-vous ?

Le développeur ne s’en cache pas, pour réaliser VLADiK BRUTAL, il s’est beaucoup inspiré d’Half-Life 2. Il en emprunte l’ambiance, véhiculée par la direction artistique plutôt réussie, montrant une Russie triste et morne, écrasée par ses immeubles, ses structures brutalistes et son dictateur dont toute ressemblance avec la réalité serait tout à fait fortuite. Les ennemis aussi semblent provenir du jeu de Valve, avec leur masque à gaz blanc et des échanges radio similaires. Et impossible de ne pas voir la référence aux escapades en buggy et en aéroglisseur de Gordon Freeman, quand on traverse des niveaux au volant d’une Dacia. Du côté scénario, on s’en éloigne forcément un peu, puisqu’ici, on incarnera un prisonnier qui tente tout simplement de s’enfuir, en zigouillant tout ce qui se trouve sur son passage. Pour cela, on utilisera une douzaine d’armes, allant du pistolet au fusil d’assaut, en passant par le lance-roquettes. C’est classique, mais le gunfeel est très bon. Le développeur a réussi à donner un grand sentiment de puissance, quelle que soit la pétoire utilisée. Évidemment, le fusil à pompe est l’une des plus jouissives, mais la sorte d’AK est également un modèle du genre : terriblement difficile à contrôler, il est même quasiment impossible de suivre sa cible au-delà de quelques mètres avec l’arme en joue. Cela sonne comme une critique, mais au contraire, elle est vraiment super drôle à utiliser, et très viscérale. Les ennemis rendent leur dernier soupir dans d’immenses gerbes de sang éclaboussant les murs et plafonds, qui dégoulinent ensuite pendant de longues secondes, avec un sound design des plus évocateurs, et délicieusement gore.

Con comme un manche

La moitié du bestiaire de VLADiK BRUTAL est composé de sortes de zombies, de monstres translucides, ou d’abominations courant à quatre pattes. Ils se contentent de vous foncer dessus jusqu’à ce que vous les libériez d’une balle dans le buffet. C’est un peu moins cohérent avec l’autre moitié, les soldats qui sont censés être humains, mais qui se précipiteront comme des débiles à la queue leu-leu dans les flammes de votre cocktail molotov, jeté sur le pas de la porte. Dans les espaces ouverts, ils se contenteront de courir comme des glands, sans chercher à se mettre à couvert. Par contre, le développeur n’a pas lésiné sur la difficulté. Vos adversaires ont la gâchette facile et vous mettront quasiment toujours une balle en premier. Il m’est arrivé de mourir plus d’une fois, même en normal. Comme dans les jeux de la fin des années 90, tous les ennemis lâchent des munitions ou de la vie dont les icônes flottent au-dessus du sol. Mais on s’en fiche un peu, on a compris que malgré l’habillage relativement moderne, le concept est clairement rétro. Et si ça ne gâche pas vraiment le plaisir, car le level design est pensé comme ça, on pourra tout de même regretter d’avoir des IA moins futées que dans le premier Half-Life… Et tant qu’on parle de la légende, on pourra aussi croiser des boss, que le père des FPS modernes ne renierait pas. Si, en général, on comprend assez rapidement comment s’en débarrasser, j’ai dû mourir une bonne vingtaine de fois sur l’un d’entre eux, le temps de saisir ce que le développeur voulait que je fasse. Enfin, pour rester sur les petits couacs, la méthode de sélection des armes est à chier, a priori pensée pour les consoles : il faut maintenir une touche pour afficher son inventaire, puis déplacer sa souris sur l’élément souhaité, le tout dans une sorte de ralenti. Au cœur de l’action, ce n’est franchement pas pratique. [Edit] Un patch vient d’être publié pour ajouter la fonctionnalité, on peut enfin utiliser les touches de 1 à 5 pour sélectionner ses armes, comme dans Half-Life.

C’est pas moche, mais pas très beau non plus

Comme on le disait au début, la direction artistique est plutôt réussie. L’ambiance d’un régime totalitaire transpire du béton des barres d’immeubles, des bâtiments abandonnés ou des labos souterrains. Mais on ne peut pas dire que ce soit vraiment beau, malgré la possibilité d’activer le ray tracing. Évidemment, avec cette technologie, n’espérez pas faire péter le compteur d’images par seconde, même avec un PC de bourrin. Mais en restant raisonnable – surtout que ça n’apporte pas grand-chose visuellement –, le jeu est étonnamment bien optimisé, comme j’ai pu le constater sur un PC portable moyen de gamme en 1080p. J’ai également été assez surpris de ne rencontrer aucun bug, malgré l’avertissement de la fiche Steam.

Un petit jeu solo sympa

VLADiK BRUTAL est très inspiré d’Half-Life 2 : on retrouve des références très marquées dans son ambiance, sa direction artistique, ses ennemis, et même ses phases de gameplay. Un bel hommage agrémenté d’un gunfeel jouissif et de gore très amusant. On pourra critiquer l’esthétique pas forcément toujours très réussie, une IA au ras des pâquerettes, mais force est de constater qu’on s’amuse tout de même beaucoup. Et en plus, c’est développé par une seule personne, ce qui force le respect ! Si vous voulez replonger dans le début des années 2000 pour une petite dizaine d’heures, c’est peut-être le jeu qu’il vous faut.

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