Vue lecture

Il y a de nouveaux articles disponibles, cliquez pour rafraîchir la page.

Delta Force: Hawk Ops a débuté son alpha, et comme tout le monde, on trouve ça plutôt bien

Le 6 août, l’alpha de Delta Force: Hawk Ops a débuté. Pour tenter de participer à cette phase de test, il faut soit se rendre sur le site officiel et cliquer sur le bouton « Se préinscrire maintenant », ou aller sur la page Steam du jeu pour demander un accès au playtest. Pour rappel, il s’agit d’un free-to-play chinois qui ambitionne de proposer trois modes de jeux : un solo, sorte de remake de Delta Force: Black Hawk Down, se déroulant dans les années 90, et deux modes multijoueur dans un futur proche. Le premier est un extraction shooter très classique, plus proche d’un DMZ de Call Of Duty: Warzone que d’un Escape From Tarkov. Le second propose des batailles à grande échelle, exactement comme dans la série des Battlefield, et plus particulièrement la version initiale du dernier opus, Battlefield 2042. En effet, on peut choisir son personnage avec ses capacités propres, mais les armes sont communes.

On a pu obtenir un accès via le launcher du jeu et après quelques parties, il faut avouer qu’à l’instar de la bêta d’un certain Arena Breakout: Infinite, on est plutôt agréablement surpris par la qualité du titre : les mouvements sont très dynamiques, les armes sont bien réalisées et très modifiables, et le gunfeel est plutôt réussi. Comme dans les titres qu’il copie, Delta Force: Hawk Ops met en avant la coopération, et ça marche plutôt bien. Même avec des inconnus et parfois sans micro, il est possible de se coordonner avec quelques pings et en observant les mouvements de ses coéquipiers. S’ils jouent le jeu (soins, munitions, etc.), on passe déjà un bon moment. Alors évidemment, lorsque l’on se retrouve avec quelques potes sur un discord, cela ne peut qu’encore mieux se passer. Attention, malgré tout notre enthousiasme, cette alpha ne présente rien qui ne le démarque franchement de la concurrence. Difficile de dire pour l’instant s’il est vraiment mieux qu’un Battlefield 2042 et qu’un DMZ. Son avantage sera l’aspect free-to-play, sauf si une monétisation horrible vient tout foutre en l’air. On en saura plus à l’approche de la sortie en accès anticipé.

En attendant, si ça vous tente, vous pouvez toujours essayer de rejoindre les playtests, ou d’ajouter Delta Force: Hawk Ops à votre liste de souhaits depuis sa page Steam.

Un nouveau mode de jeu sympa et une nouvelle carte osef pour Bodycam

Dans une mise à jour publiée le 2 août, Bodycam s’est vu enrichi d’un nouveau mode de jeu, Gun game, ainsi que d’une nouvelle carte, Bomb House, exclusive au mode Bodybomb. Une autre nouvelle carte intitulée Backroom, aussi vide de sens et d’intérêt que vous pouvez l’imaginer, a également été ajoutée, en « récompense » d’un easter egg trouvé par les joueurs, comme l’indique le billet de blog dédié à cette update. Entre quelques corrections de bugs et autres ajustements, on trouve également des modifications de la carte de l’hôpital, et l’ajout du FSR 3, pour les possesseurs d’AMD ou de cartes non-compatibles avec le DLSS 2.

Le mode Gun game est une reprise de la course à l’armement de Counter-Strike 2 ou Call Of’, mais dans lequel il faudra tuer trois adversaires pour changer de catégorie d’arme. Comme il n’y en a pas des tonnes, les parties sont assez courtes, ce qui est un peu dommage. Mais ce n’est pas déplaisant : malgré les spawns parfois mal branlés, c’est fun et sans temps mort. Du côté de la carte Bomb House, c’est encore le principe des murs en aggloméré comme dans les salles de paintball, et à l’instar de l’autre carte de ce type, c’est un peu nul. On ne veut pas jouer au pistolet à bouchon, bordel de merde, faites une carte qui colle avec les pétoires qu’on a dans les mains ! Et comme pour toutes les autres maps, dans ce mode de jeu, ceux qui doivent poser la bombe sont quasiment certains de gagner, tandis que les défenseurs ne pourront compter que sur des décisions de débiles de l’équipe d’en face pour espérer remporter la partie. Enfin, la carte Backroom ne présente évidemment aucun intérêt ludique, puisque ce n’est qu’un espace liminaire jaunâtre avec des ouvertures sur des couloirs ou des pièces illogiques, sans aucun autre élément.

On attend toujours une carte originale cohérente avec l’aspect hyperréaliste mis en avant par les visuels, et avec le gunplay exagérément brutal et viscéral. Et surtout, on aimerait bien enfin un vrai level design. D’autre part, même si cela arrive, on trouvera sans doute toujours aussi choquant de ne voir strictement aucune interaction avec le décor, ne serait-ce qu’en tirant dessus. Espérons que ce soit au programme dans les prochains mois, afin d’apporter un peu de dynamisme et d’immersion.

En attendant de voir ce qui arrivera, si Bodycam vous intéresse, vous pouvez le récupérer sur Steam pour un peu moins de 34 €.

L’accès anticipé de Level Zero: Extraction proposera une version de base tronquée pour 20 €

Après l’annonce du report du lancement de l’accès anticipé de Level Zero: Extraction du 6 août au 13 août prochain, les développeurs ont révélé le prix de leur extraction shooter asymétrique : hors promotion, il sera de 19,5 € pour la version de base (–10 % la semaine de la sortie). Mais ça, c’est avec un stash (inventaire lorsque l’on n’est pas dans une partie) limité. D’après les commentaires du studio sous les tweets, il semblerait qu’il ne soit pas possible de l’agrandir in-game. Pour avoir la taille « normale », donc sans doute étudiée pour que ce ne soit pas trop frustrant, il faudra soit prendre la version Deluxe à 27 €, soit ajouter 9 € à la version de base si vous êtes très con. Là encore, il y aura des promos de lancement.

Level Zero: Extraction - contenu des éditions

Globalement, un prix de 27 € pour un accès anticipé d’un jeu très attendu ne semble pas démesuré – sauf si le contenu est rachitique –, mais il est dommage de retrouver encore une fois des méthodes propres à induire les joueurs en erreur. Ne vous méprenez donc pas : l’accès anticipé complet n’est pas à 20 €, mais à 27 €.

En attendant la sortie le 13 août, vous pouvez ajouter Level Zero: Extraction à votre liste de souhaits depuis sa page Steam, si un nouvel extraction shooter avec un petit twist vous tente.

Des nouvelles du développeur solo de Derelicts

Cela faisait longtemps que l’on n’avait pas eu de nouvelles de Derelicts, un jeu de survie plutôt ambitieux, développé en solo par un Français. La particularité du titre vient de ses multiples moyens d’automatisation, de la gestion de l’énergie avec des éoliennes, de ses petites tornades, de ses monstres dégueulasses, ou encore de son partenaire canin tout mignon. Aux dernières nouvelles, le jeu était prévu pour du solo ou de la coop à quatre joueurs. Le 1er août, Romain, le développeur, a publié un nouveau devlog pour d’une part, nous dire qu’il travaillait plus que jamais sur le projet, et d’autre part, nous montrer quelques petites fonctionnalités qu’il a récemment retravaillées. N’étant pas de grands fans de survie à la rédac, ça ne nous a pas spécialement fait rêver et on s’est un peu fait chier, même si on peut reconnaître que le résultat est tout de même chouette pour un dev solo. Si vous avez 18 minutes devant vous, voici la vidéo (en anglais, mais plutôt facile à comprendre même par les plus réfractaires à la langue de Mr Bean) :

Pour nous émoustiller un peu plus, il faudrait plutôt nous montrer des combats, ou au pire, des mécaniques un peu exclusives, comme la fabrication des méthodes d’automatisation ou des réseaux électriques. Peut-être que les communications promises pour les prochaines semaines combleront nos attentes ?

D’après ce qu’on peut comprendre du devlog, un accès anticipé est prévu. Mais pour l’instant, aucune date ne semble avoir été annoncée. Pour patienter, Si Derelicts vous intéresse, vous pouvez l’ajouter à votre liste de souhaits depuis sa page Steam.

Que la nature est belle chez Beautiful Light

La semaine dernière, le studio suisse Deep Worlds, en charge du développement de Beautiful Light, a publié une nouvelle vidéo. Cette fois-ci, même si l’on voit toujours un fusil d’assaut, l’accent n’est pas mis sur le gunporn ou les affrontements, mais uniquement sur les environnements. Et vu le résultat, ils auraient tort de ne pas le montrer. Il faut certes faire abstraction de la compression YouTube, mais l’ambiance semble particulièrement réussie. On nous présente différents lieux : une forêt, un village délabré, ou encore des intérieurs très réussis, abandonnés depuis un moment pour certains. Il n’y a pas à tortiller du cul pour chier droit, la direction artistique envoie du pâté.

Mais il ne faudra pas être trop pressé pour jouer à Beautiful Light, les dev updates régulières montrent qu’ils sont encore loin de proposer une version finale. Si cela vous intéresse, l’influenceur français Altis a d’ailleurs montré quelques nouveautés le mois dernier dans une vidéo particulièrement peu vendeuse. Au pire, passez par la version anglaise si la langue de Keir Starmer ne vous fait pas peur.

En attendant d’en voir encore un peu plus, si Beautiful Light vous intéresse, n’hésitez pas à l’ajouter à votre liste de souhaits depuis sa page Steam.

Les bons plans NoFrag du week-end se mettent au sport grâce aux JO

Avec les nombreuses médailles gagnées par les sportifs français, les bons plans NoFrag du week-end sont encore plus galvanisés par les Jeux olympiques. Ils ont décidé de se mettre au sport, et imiter leurs nouvelles idoles. On commence avec l’escrime et son fleuret, accompagnée des protections adéquates. On enchaîne sur le BMX freestyle, avec ce modèle sans doute idéal pour les débutants. N’oubliez pas le casque ! Et le judo, me direz-vous ? Eh bien prenez ce kimono, ainsi que cette ceinture noire, reflet de votre futur niveau. Et maintenant, tous à l’eau, avec ce maillot, parfait pour la nage papillon, mais prenez tout de même une bouée au cas où. De toute façon, elle vous servira pour atteindre le spot de surf. Si la mer, ce n’est pas votre truc, il y a toujours l’aviron. Ou le kayak, pour ceux qui aiment quand ça bouge tout de même un peu. On termine avec des sports de précision : le tir à l’arc, et enfin, pour recoller à la ligne éditoriale, le tir sportif. Là aussi, un bon équipement est très important. Voilà, avec ça, si les bons plans ne récoltent pas une médaille à Los Angeles en 2028, c’est qu’il y a de la triche !

bons plans Jeux Olympiques
Les bons plans NoFrag se rêvent déjà champions.

Les bons plans Amazon

C’est l’été, et tout le monde est en vacances. Tous ? Non, pas notre cher Gothax, qui résiste toujours et encore à la chaleur, pour nous préparer une petite liste d’équipements informatiques :

Enfin, n’oubliez pas que si vous ne trouvez pas votre bonheur parmi les produits proposés dans notre article, vous pouvez tout de même nous soutenir en collant ?tag=nofrag-21 à la fin de l’url de n’importe quelle marchandise sur Amazon et ainsi nous faire gagner quelques euros bien utiles.

Gamesplanet Summer sale 2024

Les bons plans Gamesplanet

Surprise ! Notre partenaire Gamesplanet a lancé ses Summer Sale hier ! Plus de 3700 jeux PC sont soldés non-stop pendant 10 jours en continu, du 2 août 10h du matin au 12 août 10h du matin. Notre contact nous a préparé une petite liste de trucs qui ressortent un peu du lot :

Et sinon, nous aussi on vous conseille quelques titres, comme par exemple :

Comme plus haut pour Amazon, si vous ne trouvez pas votre bonheur dans ces listes de jeux, vous pouvez utiliser le code ?ref=nofrag et le coller à la fin de l’URL du jeu qui vous intéresse. Ça arrivera dans notre porte-monnaie virtuel Gamesplanet et nous permettra de nous payer les clefs que les éditeurs ne nous envoient pas !

Merci à tous pour votre soutien !

Spectre Divide, un nouveau hero shooter compétitif avec une pointe d’originalité

Hier, en fin de journée, Mountaintop Studios a annoncé son premier jeu : Spectre Divide. Il s’agira d’un titre multijoueur compétitif en 3v3, mais qui permettra à chaque joueur d’incarner deux corps alternativement. Le concept est assez spécial, et même en vidéo, on a un peu de mal à comprendre l’intérêt. Mais au moins, ce nouveau studio, composé de vétérans de l’industrie (Naughty Dog, Oculus, Respawn, Epic, Double Fine et Hidden Path), propose quelque chose d’un peu original. Si le game director annonce que c’est une lettre d’amour à Counter-Strike, on trouve tout de même plus de similitudes avec VALORANT. Outre la direction artistique en cel shading, inspirée des animés japonais des années 90, on pourra choisir nos personnages et leurs capacités. D’autre part, certaines d’entre elles sont très proches de ce qu’on peut trouver chez Riot, comme ce rideau occultant mouvant, ou ce truc pour soigner ses potes. Une vidéo « Deep dive » accompagne l’annonce, dans laquelle on retrouve Shroud, un ancien joueur pro de Counter-Strike, actuellement streamer, et qui participe à l’élaboration d’un autre jeu d’un autre studio : Project Astrid de Splash Damage – sauf s’il a été annulé depuis, on ne sait pas.

Si l’intention de base est bonne et l’idée un minimum originale, on a vraiment du mal à être convaincus par le gameplay pourtant montré longuement dans ces extraits. Tout semble mou et lent, au total opposé de ce que devrait être un titre compétitif. Et le concept de changer de corps en plein milieu de l’action n’a pas l’air de vraiment dynamiser la chose.

Côté monétisation, il faudra compter sur les cosmétiques à outrance, puisqu’il s’agira d’un free-to-play. Pour l’instant, aucune date de sortie n’a encore été évoquée. Par contre, si Spectre Divide vous intéresse, vous pouvez demander à participer aux prochains stress tests depuis la page Steam.

Le dev solo de l’immersive sim Neverlooted Dungeon a besoin de vous

Dans un devlog sorti hier, le développeur français de l’immersive sim médiéval Neverlooted Dungeon nous indique qu’il entrevoit enfin le bout du tunnel. Si vous ne voyez pas trop de quoi on parle, il s’agit d’une sorte de dungeon crawler, dont le but principal est de piller un donjon, mais dans lequel il faudra surtout se méfier des très nombreux pièges, basés sur la physique. Et à l’instar des autres titres du genre, plusieurs solutions sont possibles pour atteindre son objectif.

Les améliorations et le peaufinage dont il parlait déjà en mai dernier se poursuivent bien et il est maintenant encore plus confiant sur la fin 2024 pour arriver au terme du développement. Néanmoins, il redit qu’il ajustera la sortie en fonction de l’actualité afin de ne pas être invisibilisé par de grosses sorties. Si vous voulez plus de détails sur les niveaux qu’il est en train de retravailler ou les systèmes qu’il a revu récemment, vous pouvez vous rendre directement sur son devlog.

Neverlooted Dungeon 2Mais il en profite également pour indiquer que sa démo se trouve maintenant sur une page Steam à part, permettant de recueillir des avis. Apparemment, cela fait suite à un gros changement du côté de la plateforme de Gaben, donnant aux développeurs de nouveaux outils pour gérer leur projet comme ils l’entendent. Un coup d’œil sur cette page vaut d’ailleurs le détour, car elle n’est pas dénuée d’humour. Mais revenons à Neverlooted Dungeon. Vous le savez sans doute, ce n’est pas un projet très connu, même dans la sphère des immersive sim. Aussi, Arnaud, l’unique développeur, vous encourage vivement à rédiger un petit avis si vous avez apprécié la démo, afin de rendre son travail un peu plus visible. Étant très enthousiastes pour le projet, on a évidemment laissé un petit mot doux. À votre tour !

En attendant la sortie de Neverlooted Dungeon pour la fin de l’année 2024 ou le début 2025, vous pouvez toujours l’ajouter à votre liste de souhaits, ou tester sa très bonne démo depuis la nouvelle page dédiée.

Hunt: Showdown 1896 : une nouvelle carte dans les montagnes le 15 août prochain

Il y a quelques jours, les développeurs d’Hunt: Showdown ont annoncé une nouvelle carte pour leur extraction shooter du Far West : Mammon’s Gulch. Exit le Bayou, rendez-vous dans les montagnes du Colorado, avec ses mines et sa carrière. La direction artistique, déjà franchement réussie sur les trois précédentes maps, semble encore monter d’un cran, avec de superbes paysages et des points d’intérêt crasseux.

En parallèle, nos confrères d’IGN ont interviewé Scott Lussier, le game director du jeu, qui nous montre toutes les particularités de cette carte. Voici ce qu’on peut globalement en retenir :

  • Elle sera axée sur la verticalité avec beaucoup de zones dans les montagnes ou à flanc de collines.
  • Il y aura de très longues lignes de vues, permettant aux snipers d’utiliser tout leur skill, mais l’introduction du bullet drop viendra complexifier la chose.
  • Le loadout sera beaucoup plus déterminant sur la manière d’aborder les situations. Que ce soit à distance ou au contact, l’arme utilisée orientera les mouvements des joueurs vers tels ou tels points d’intérêts.
  • Les mines permettront de se déplacer de manière plus sûre sous quasiment toute la carte.
  • Les compounds seront beaucoup plus ouverts : il y aura généralement cinq ou six entrées, permettant de plus facilement s’enfuir ou se repositionner lors des combats. En contrepartie, la défense sera plus difficile, puisqu’il faudra mieux gérer les fortifications et les pièges.
  • Malgré le passage au Cry Engine 5.11, on nous assure que les performances seront aussi bonnes, voire meilleures que sur les précédentes cartes. Le DLSS sera disponible.
  • Mammon’s Gulch sera la seule carte jouable pendant les 30 premiers jours, les trois autres seront de nouveau disponibles ensuite.

Plein d’autres détails ont été abordés, donc si ça vous intéresse, n’hésitez pas à consulter la vidéo de l’interview, qui montre pas mal de différents endroits sur la map.

Visuellement, c’est très impressionnant, et les nouvelles approches possibles semblent assez intéressantes. Même si ça fait un moment qu’on n’y a pas mis les pieds, on a hâte de tester tout ça. En attendant le 15 août, et si vous ne l’avez pas déjà, vous pouvez trouver Hunt: Showdown sur Steam pour 30 €.

Le marketing chez Ubisoft, c’est très surfait

Il semble qu’un virage ait été entamé du côté d’Ubisoft pour l’aspect marketing de leurs titres. Peut-être que certains échappent encore à cette nouvelle tendance, mais si vous ne voyez pas du tout de quel jeu en vue subjective on va vous parler, c’est que leur campagne fonctionne parfaitement ! Saviez-vous que le premier DLC d’un titre d’une licence à succès est sorti il y a deux semaines ? Eh oui, Le Briseur de ciel pour Avatar: Frontier of Pandora est arrivé le 16 juillet dans la discrétion et l’indifférence la plus totale. Pas même une vidéo de lancement, vous devrez vous contenter d’un trailer d’annonce datant du mois précédent. En même temps, cela ne nous étonne pas vraiment, vu l’absence de publicité autour du lancement du jeu de base en décembre 2023…

Au niveau du contenu, on ne pourra pas trop vous dire, puisqu’on n’a pas eu l’occasion de le relancer – en même temps, ça pas fait longtemps qu’on a compris qu’il était sorti. Les deux reviews Steam qui ne parlent pas du problème de devoir finir le jeu sur son compte et pas en coop pour lancer le DLC, disent que c’est la continuité du jeu, et que c’est bien. Du coup, si vous avez aimé le jeu principal, vous apprécierez sans aucun doute. Pour rappel, avec une certaine surprise, on avait trouvé le gameplay finalement plutôt pas mal, sans casser trois pattes à un canard. Et la direction artistique était à couper le souffle, mais le game design n’était vraiment pas fou, et on avait ressenti rapidement une grande lassitude.

Si vous êtes vraiment fan de l’univers d’Avatar ou des jeux Ubisoft (voire des deux, si vous n’avez aucun goût), vous pouvez acheter le DLC Le Briseur de ciel pour Avatar: Frontier of Pandora à 15 € sur Steam, Epic Games Store ou l’Ubisoft Store. Notre partenaire Gamesplanet ne propose pas le DLC au détail, mais par contre, il offre une promo de 10 % sur le jeu de base (63 €) ainsi que sur le season pass (36 €) qui le contient cette extension – et la prochaine. C’est un sacré prix, surtout pour se faire chier, mais finalement sans doute bien plus justifié que pour beaucoup d’autres titres AAA, vu le travail énorme abattu pour arriver à ce résultat.

Razer et Wooting : qui a mis du cheat dans mon clavier ?

Depuis quelques jours, une certaine agitation règne du côté des fabricants de claviers gaming, et plus particulièrement Razer et Wooting. Le youtuber optimum, spécialiste du hardware et des périphériques gaming, publiait une vidéo en début de semaine intitulée « Razer’s new keyboard is basically cheating ». Il y explique que suite à une mise à jour, le modèle Huntsman V3 Pro Mini bénéficiait maintenant de la fonctionnalité snap tap, permettant de prendre en compte la dernière touche appuyée, même si la précédente était toujours activée, contrairement à tous les autres claviers. Ce qui permet un strafe immédiat dans l’autre sens, au lieu de tout simplement s’arrêter comme un con.

Razer snap tap - crédits : optimum
Razer snap tap – crédits : optimum

Si vous n’êtes pas un PGM, un tel avantage ne vous parlera peut-être pas, mais c’est pourtant assez déterminant passé un certain niveau. Et notamment sur deux jeux très compétitifs : Counter-Strike 2 et Overwatch 2. Sur le premier, cela permet principalement de faire du contre strafe parfaitement et gagner quelques dixièmes de secondes pour récupérer la précision maximale, tandis que pour le second, on est plutôt sur des gauches-droites épileptiques empêchant tout suivi par un adversaire. Ces mouvements sont théoriquement faisables avec un clavier normal, mais il faudrait des centaines et centaines d’heures d’entraînement pour obtenir un résultat plus ou moins aléatoire.

Ce qui étonne notre expert, c’est que le principe n’est pas nouveau, et déjà possible avec un script, appelé null cancelling movement. Par contre, ce script est considéré comme du cheat et est banni des compétitions. Or, il semblerait que la proposition de Razer, qui est donc hardware, ne pose pas spécialement de problème sur la scène pro – du moins côté organisateurs, pour l’instant. Alors qu’on s’attendait à un rétropédalage de Razer suite à une levée de boucliers, c’est exactement l’inverse qui se produit : 24 heures après la publication de cette vidéo, le fabricant Wooting, craignant sans doute une fuite de ses clients chez la concurrence, annonce la mise à disposition d’une fonctionnalité similaire, SOCD, via une mise à jour sur tous leurs claviers. Dans une seconde vidéo pour traiter le sujet, optimum estime qu’il y aura un avant et un après, et que tous les autres constructeurs vont s’y mettre.

À la rédac, nous n’avons malheureusement plus de pro-gamer sous la main, mais même avec nos connaissances toutes relatives du monde compétitif, il nous semble que devoir acheter un clavier à 200 € pour avoir un avantage aussi déterminant s’apparente plus à du pay-to-win hardware que du libre choix de matériel. Certes, celui qui peut mettre 5000 € dans un setting permettant de faire tourner son jeu à 540 FPS sera forcément un peu avantagé, mais intégrer dans le hardware, le principe d’un script considéré comme un cheat, ne paraît pas spécialement équitable. Cependant, il semble assez difficile de réguler cela, d’autant plus si tout le monde se met à faire son petit driver. Selon nous, ce serait plus aux développeurs des jeux impactés de ne pas prendre en compte ces inputs ou les pénaliser – à l’instar du bunny hop, par exemple –, s’ils considèrent que cela altère le gameplay de leur titre.

On le répète, on n’est pas experts, alors n’hésitez pas à nous indiquer votre ressenti ou vos expériences en commentaires. Et puis de toute façon, le meilleur périphérique, ça restera toujours le Mouddle.

Le bons plans NoFrag du week-end fêtent le début des JO

Ça y est, les Jeux Olympiques de Paris 2024 ont commencé, et les bons plans NoFrag du week-end ne veulent pas rater cette formidable fête populaire ! Bon, comme les trains sont bloqués, il va falloir prendre le véloélectrique, si vous venez des provinces. Prenez une tenue adaptée, c’est l’été. Au cas où, gardez un K-way sous la main, on n’est jamais trop prudent. Un joli couvre-chef ne sera pas de trop non plus. Prenez-en même deux. On n’oublie pas un maquillage discret. Pour vous reposer sur place, rien de mieux qu’une petite tente à planter dans un coin calme. Pour finir, dotez-vous d’une bonne paire de jumelles pour observer vos épreuves préférées dans les meilleures conditions !

Les bons plans Amazon

Notre expert en matériel informatique, notre cher Gothax, nous a concocté une petite liste pour cette semaine :

Enfin, n’oubliez pas que si vous ne trouvez pas votre bonheur parmi les produits proposés dans notre article, vous pouvez tout de même nous soutenir en collant ?tag=nofrag-21 à la fin de l’url de n’importe quelle marchandise sur Amazon et ainsi nous faire gagner quelques euros bien utiles.

Gamesplanet juillet2 2024

Les bons plans Gamesplanet

Pour profiter de vos vacances sans vous ruiner, tout en restant vissé devant votre écran, voici quelques jeux en promo chez notre partenaire Gamesplanet :

Et sinon, en FPS qui tâchent :

Comme plus haut pour Amazon, si vous ne trouvez pas votre bonheur dans ces listes de jeux, vous pouvez utiliser le code ?ref=nofrag et le coller à la fin de l’URL du jeu qui vous intéresse. Ça arrivera dans notre porte-monnaie virtuel Gamesplanet et nous permettra de nous payer les clefs que les éditeurs ne nous envoient pas !

Merci à tous pour votre soutien !

On s’y attendait : Project L33T est pour l’instant une grosse marre de chiasse

Lors de son annonce début février, on avait vu apparaître Project L33T, au milieu de tant d’autres, surfant sur la vague des nouveaux extraction-shooters, copiés d’Escape from Tarkov. Et si le gameplay semblait correct en vidéo, on n’avait pas vraiment creusé du côté du studio de développement. Quelques jours plus tard, le youtuber BigfryTV, qui s’était penché sur son cas, se faisait supprimer sa vidéo (revenue depuis, heureusement), et menacé d’actions en justice pour uniquement avoir révélé les précédents projets des développeurs : des jeux nuls qu’ils avaient abandonnés en prenant la caisse à chaque fois. Une autre chose qui aurait dû nous mettre la puce à l’oreille, c’est la page du store, proposant des versions allant de 30 € à 105 € en promotion, alors que le jeu n’était pas encore sorti. Des méthodes prédatrices plutôt classiques pour faire croire qu’on fait une affaire alors que ce n’est que du vent. Mais quand on avait pu mettre les mains sur la bêta il y a quelques semaines, c’était tellement nul qu’on n’avait même pas eu envie de l’évoquer sur NoFrag, d’autant plus que c’était une phase de tests limitée dans le temps. On se souvient de mouvements atroces, de visuels ratés, d’animations risibles et d’un gunfeel à peine digne d’un F2P chinois des années 2010.

Project L33t - store

Hier, Project L33t est sorti en accès anticipé. À 33 €. Ça semble un peu élevé, pour juste une map et une poignée d’assets dégueulasses. Et si certains joueurs ont vraiment des goûts de chiottes et trouvent la proposition pas si mal, la plupart des commentaires s’accordent à dire que c’est bien de la merde pour l’instant. D’autres évoquent du potentiel si beaucoup de travail est apporté au projet. Or, vu le passif du studio et du producteur, il y a peu de chances que ça évolue beaucoup. Heureusement, on peut voir que le succès n’est pas au rendez-vous, puisque le pic de joueurs n’a atteint que 185 au moment de la sortie. S’il vous plaît, ne faites pas grossir ce chiffre, attendez de voir si leurs patches nous font mentir avant de leur donner votre argent !

Le mod Fallout: London est enfin sorti

Révélé en 2021, le mod Fallout: London pour Fallout 4 devait initialement sortir en 2023. Après d’inévitables retards, bien compréhensibles pour une équipe de développeurs bénévoles sur un projet aussi ambitieux, ils s’étaient arrêtés sur la date du 23 avril 2024. Mais catastrophe ! À quelques jours de la sortie tant attendue, le maléfique Bethesda publie, presque par surprise, une mise à jour « next-gen » principalement destinée aux consoles et corrigeant à peine la version PC, mais cassant toutes les mécaniques sur lesquelles se base le mod. C’est la panique chez la Team Folon, qui décide de reporter sine die la sortie du mod, le temps de tout réparer. Il aura donc fallu attendre trois longs mois pour qu’il voie finalement le jour.

Fallout: London est certes un mod de Fallout 4, mais il est très ambitieux. Presque une « total conversion », il propose un tout nouvel environnement : Londres. On avait eu des détails lors d’une précédente vidéo, et c’est vraiment impressionnant : une dizaine de quartiers, des centaines de modèles 3D, des scripts, des quêtes, des textures, des doublages, etc. Il y a tellement de choses que ça ne tiendrait pas sur les serveurs de moddb. C’est donc vers GoG qu’il faudra se tourner pour le récupérer. Il faut posséder Fallout 4 et tous ses DLC (Game of the Year Edition) pour pouvoir jouer au mod. Malheureusement, si vous avez la version Steam, il faudra un peu bidouiller vos fichiers, car un downgrade vers la version pré next-gen sera nécessaire. Tout est décrit sur la page dédiée du site officiel, accessible uniquement de manière aléatoire, à cause de l’engouement des joueurs provoquant un déni de service. Par contre, si vous avez la version GoG, c’est beaucoup plus simple. En plus, si vous ne l’avez pas, il est en promo à –60 %, soit 16 €.

Quelle surprise, S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl est repoussé au 20 novembre !

Annulez vos congés ! GSC Games World vient d’annoncer que la sortie de S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl était repoussée au 20 novembre ! Cela faisait plusieurs mois qu’aucun report n’avait eu lieu, et certains à la rédaction le sentaient venir. Pour rappel, il était prévu pour le 5 septembre prochain. Pour se faire pardonner, les développeurs ont sorti une petite vidéo humoristique.

Malgré le risque de fâcher les joueurs, ils ont pris la décision de prendre un peu plus de temps pour tenter de corriger le maximum de bugs. En lisant entre les lignes, on peut en déduire que l’état actuel du jeu n’est sans doute pas idyllique, et qu’il ne faudra sans doute pas s’attendre à une qualité irréprochable, même le 20 novembre. Pour patienter, ils indiquent qu’une vidéo avec des interviews et du gameplay sera partagée le 12 août prochain.

S.T.A.L.K.E.R.2 report

Évidemment, on ne peut être que déçus de ne pas pouvoir mettre la main sur S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl dès septembre, mais c’est un mal pour un bien. Franchement, on est même pour un report jusqu’à la fin de l’année, si c’est pour nous fournir quelque chose d’un peu mieux fini…

En attendant, vous pouvez tout de même ajouter le jeu à votre liste de souhaits depuis sa page SteamGoG ou Epic Games Store. À noter qu’il sera également disponible day one sur le Xbox Game Pass.

Into The Radius 2, le S.T.A.L.K.E.R. de la VR, est sorti en accès anticipé

Comme prévu, Into the Radius 2, la suite du S.T.A.L.K.E.R. officieux en VR, vient de débarquer sur Steam. Le premier volet de cette série proposait déjà une expérience de jeu brutale, très similaire au travail réalisé par GSC Game World, avec de l’exploration, de l’entretien des armes, et évidemment, des gunfights. Malheureusement, on avait trouvé les adversaires sous forme d’entités éthérées assez peu intéressantes à affronter. Néanmoins, la communauté avait bien apprécié le titre. Cette fois-ci, on pourra affronter des soldats – même s’ils ont l’air un peu bizarres – qui nous tirent dessus, comme le montre le trailer accompagnant la sortie.

Évidemment, il y aura toujours les anomalies, et bien sûr, le gunporn. On peut également apercevoir des structures humaines, peut-être un peu plus développées que dans le premier opus. Tout cela nous enthousiasme pas mal à la rédac, et comme le titre peut être joué en coopération jusqu’à quatre, on essayera peut-être de tester ça à plusieurs (après les vacances).

En attendant, si Into The Radius 2 vous tente, vous pouvez bénéficier de la promotion de lancement pour la semaine de sa sortie de –15 % sur Steam, soit un peu plus de 33 € jusqu’au 31 juillet.

[TEST] Nobody Wants to Die : un très beau polar sombre et dystopique à la sauce cyberpunk

Uniquement révélé le mois dernier, Nobody Wants to Die nous avait fait plutôt forte impression. Les vidéos nous présentaient un monde cyberpunk, mêlé à une esthétique des années trente, dans un enrobage très léché. Du côté du gameplay, on nous promettait un peu de walking sim, mais aussi une partie enquête, et même du voyage dans le temps. De quoi nous intéresser encore plus. Au final, on ne nous avait pas menti : tous ces éléments sont présents et orchestrés d’une bien belle manière autour d’une intrigue parfois un peu alambiquée, mais passionnante.

Genre : Enquête et walking sim | Développeur : Critical Hit Games | Éditeur : Plaion | Plateforme : Steam | Prix : 24,99 € | Configuration recommandée : Core i5-10400 / Ryzen 5 3600, 16 Go de RAM, RTX 3070 Ti / RX 6750 XT / Arc A770 | Langues : anglais, sous-titres français | Date de sortie  : 17/07/2024 | Durée de vie : 5 heures

Test effectué sur une version fournie par l’éditeur.

Nobody Wants to Die 03
Nobody Wants to Die 05
Nobody Wants to Die 09
Nobody Wants to Die 13

Nobody Wants to Die nous met dans la peau d’un détective, un vieux briscard de la police, mais complètement brisé par plusieurs événements traumatisants, dont la perte de sa femme qui le hante régulièrement. Pourtant, dans ce monde cyberpunk, la mort n’est normalement plus vraiment un problème, car il est possible de transférer sa conscience d’un corps à l’autre… tant que l’on a de l’argent. En effet, les corps étant la propriété du gouvernement, il faut payer un abonnement pour le conserver après 21 ans. C’est dans ce contexte particulièrement dystopique que l’on fait connaissance – à distance – de notre partenaire, une jeune opératrice, qui viendra nous épauler sur une nouvelle affaire. Et évidemment, tout ne se passera pas comme prévu : entre complots, manipulations et meurtriers insaisissables, il s’agira de démêler l’intrigue, à la fois passionnante, mais aussi parfois franchement compliquée. J’ai eu, lors de certains passages, un peu de mal à suivre. Heureusement, le gameplay ne vous mobilisera pas trop le cerveau, puisqu’il s’agit globalement d’un walking sim, avec quelques fois des choix de dialogue à faire dans un temps imparti, ce qui déterminera ensuite la fin du jeu. Ces phases peuvent se rapprocher d’un Firewatch, dont elles reprennent le code : exploration, interaction avec quelques objets, et papotages avec votre partenaire féminin à l’autre bout du fil.

Nobody Wants to Die 11
Nobody Wants to Die 12
Nobody Wants to Die 14
Nobody Wants to Die 08

Ce qui change par rapport au titre de feu Campo Santo, c’est que les développeurs polonais de Critical Hit Games nous proposent un gameplay dédié à l’enquête, grâce à l’utilisation de gadgets du futur. Outre la lampe à UV ou la machine à rayons X portative, qui sont assez classiques, on utilise également un appareil permettant de revenir dans le temps sur des endroits bien précis, grâce à la technologie de transfert de conscience. De ce fait, un mort parlera beaucoup plus, puisqu’on pourra retracer progressivement les événements en manipulant notre petite machine installée sur le poignet. On peut avancer le temps, le reculer, et se déplacer tout autour pour récolter les indices. Vous pouvez laisser votre skill au placard, il s’agira uniquement d’appuyer vaguement sur la bonne touche pendant quelques secondes pour débloquer la suite. Néanmoins, tout est cohérent, et on se prend totalement au jeu. À plusieurs reprises pendant l’aventure, on devra également relier les indices entre eux pour tirer des conclusions. Là encore, pas de panique, il n’est pas possible de se tromper, puisque lorsque deux éléments qui n’ont rien à voir sont associés, une croix rouge vient s’afficher au-dessus, adjoint d’un commentaire passif-agressif de notre collègue. Encore une fois, ce n’est clairement pas gênant, puisque l’intérêt du titre réside principalement dans la narration, mais aussi l’esthétique.

Nobody Wants to Die 10
Nobody Wants to Die 02
Nobody Wants to Die 07

Impressionnant

La direction artistique est à tomber par terre. Le design de cet univers est sans doute sa plus grande réussite, que ce soit au niveau des immeubles, des intérieurs ou même des véhicules, mêlant cyberpunk et années trente. Cela colle parfaitement à l’ambiance de polar noir, d’autant plus que notre personnage commente certains passages avec un doublage digne des meilleurs films du genre. On pourra tout de même remercier le DLSS, qui permettra d’osciller entre 70 et 80 FPS en 4k, tout à fond, malgré une RTX 4090 et un 7800x3D. D’autre part, la finition est plutôt exemplaire, puisque je n’ai croisé aucun bug du début à la fin de l’aventure – certes courte, puisque d’une durée de cinq heures uniquement.

Une très bonne expérience

Nobody Wants to Die est un peu sorti de nulle part, mais il réussit à marquer les esprits : la direction artistique rétro-futuriste cyberpunk est superbe, l’ambiance est folle, et l’histoire, vraiment au centre du jeu, aborde un sujet dystopique passionnant. Les phases de gameplay en walking sim avec les dialogues sont très bien réalisés, et celles dédiées aux enquêtes, bien que ne présentant pas de challenge particulier, fonctionnent très bien également. Je regrette d’ailleurs qu’il n’y en ait pas plus, car il ne faudra que cinq heures pour arriver à la fin de l’aventure, que j’ai beaucoup appréciée.

Vous avez du mal à vous y retrouver dans le catalogue Steam ? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à trier le bon grain de l’ivraie.

[TEST] Été : c’est ben beau pis original, mais un poil redondant

Peut-être l’ignorez-vous, mais sous leur armure de Doom Slayer, les membres de la rédaction de NoFrag ont parfois un petit cœur tout mou, qui apprécie les expériences apaisantes entre deux headshots. C’est notamment mon cas, et dès l’annonce par le studio Impossible d’Été en 2023, j’avais été plutôt emballé par le concept : découvrir Montréal et ses habitants avec les yeux d’un peintre, dans une sorte de walking sim très feel good. Bien qu’assez peu sensible à la peinture, je me suis plongé avec enthousiasme dans cet univers d’aquarelle. Si l’on pourra lui trouver quelques longueurs, la réalisation esthétique est une sacrée réussite, et le gameplay est franchement original.

Genre : Peinture et walking sim | Développeur : Impossible | Éditeur : Impossible | Plateforme : Steam | Prix : 24,50 € | Configuration recommandée : Core i7-11700K / Ryzen 7 5700X, 16 Go de RAM, RTX 2070 SUPER / RX 6650XT / ARC A750 | Langues : québécois, anglais | Date de sortie  : 23/07/2024 | Durée de vie : une dizaine d’heures minimum

Test effectué sur une version fournie par le développeur.

Ete 05
Ete 02
Ete 04

Une écriture sua coche

Dès ses premières secondes, on s’aperçoit qu’Été n’est pas qu’un simple walking sim. Il nous place dans la peau d’un peintre venu dans la capitale québécoise pour la saison estivale, et nous met directement face à l’un des points centraux du jeu : les habitants de Montréal. Les dialogues – uniquement écrits –, sont en version originale québécoise. En effet, Impossible n’est pas français, mais canadien. Et la particularité, c’est qu’ils transcrivent une langue orale naturelle, réelle, et non pas des dialogues tels qu’on peut en rencontrer d’habitude dans tous les autres jeux. Attendez-vous à lire des « je l’sais », « j’peux » et autres « pis tu vois », assaisonnés de savoureuses expressions locales et exotiques pour nous, les maudits Français. On pourrait regretter l’absence de doublages, cependant, il faut garder en tête que le studio de développement est indépendant, et qu’un tel travail aurait sans doute coûté très cher – en plus de nous compliquer la compréhension. On apprécie rapidement les échanges avec ces personnages variés, aux conversations parfois amusantes, parfois un peu futiles, mais toujours bienveillantes. Pas de déprime ici, tout est chaleureux et rassurant.

Ete 13
Ete 09
Ete 11

Un concept ben unique

Le second point principal est l’exploration par la peinture. Le monde dans lequel on évolue est noyé dans une sorte de brouillard gris, qu’il faudra dissiper en dispersant de la couleur, en peignant les objets environnants. On peut rapprocher cela à une sorte de Powerwash Simulator, sans doute encore plus satisfaisant. De petites notes de musique viennent ponctuer notre progression, dans des harmonies très agréables. On explore ainsi divers niveaux, représentant un lieu distinct à chaque fois : l’appartement dans lequel on commence l’aventure, un marché, quelques rues, un parc… D’autre part, il y aura une gestion du temps, qui file plutôt vite, mais sans réel autre impact que de repousser le moment où l’on pourra retrouver tel ou tel personnage. Une jauge nous empêche également d’asperger en continu, ce qui demandera de réfléchir un minimum sur quoi pointer la souris. Avec ce procédé, on débloque également les choses révélées, qui viendront remplir notre bibliothèque d’éléments, ou de nouvelles couleurs, lorsque l’on découvre des pigments, cachés çà et là dans les niveaux. Ce qui nous mène au troisième point : la réalisation d’œuvres en elles-mêmes.

D’la liberté artistique en masse

Au hasard des rencontres avec les habitants de la cité aux cent clochers, certains nous demanderont de créer des tableaux avec tels ou tels éléments. Pas de panique, ce ne sera pas à vous de peindre un visage ou un oiseau à la souris, vous « n’aurez qu’à » déposer l’élément sur la toile, le déplacer, le faire pivoter, l’agrandir, le changer de couleur, etc. Le truc, c’est que le procédé est plutôt permissif. À partir du moment où l’objet a été ajouté à la toile, même s’il est complètement recouvert ensuite, ce sera validé. La créativité est donc le seul mot d’ordre, ce qui amènera à nous faire produire tout ce que l’on souhaite. J’avoue que n’étant pas spécialement porté sur l’art plastique, j’ai souvent voulu apporter une touche comique, ce qui est parfois d’ailleurs encouragé par la liste d’objets compatibles avec la demande. Par exemple, je vous laisse deviner sur quel genre de trône j’ai placé une représentation d’un agaçant personnage, qui nous exige un portrait représentant sa condition royale. D’autre part, une petite notion d’économie est nécessaire pour avancer dans le récit. Il faut alors vendre notre production, et dans ce cas, c’est « carte blanche ». Un exercice qui peut être difficile quand on n’a pas trop la fibre artistique. Heureusement, le grand choix de formes et d’objets permet de réduire ce syndrome de la page blanche. Et si l’on se prête au jeu sur les dix ou vingt premières toiles, j’ai tout de même ressenti une certaine lassitude au bout d’un moment.

Ete 10
Ete 14
Ete 03

Une direction artistique full nice, mais une technique toute croche

Visuellement, Été est une formidable réussite. L’aspect aquarelle fonctionne parfaitement, la direction artistique est vraiment exceptionnelle. Malheureusement, plusieurs lieux souffrent de chutes de framerate assez catastrophiques. Par exemple, en 4k, tout au max, j’avais une moyenne de 80 FPS, avec des baisses localisées à 45. Pourtant, ma RTX 4090 n’était utilisée qu’à 70 %, et mon 7800x3D à moins de 30 %. Avec un PC portable moyen de gamme, j’ai constaté des chutes de performances similaires en 1080p et en moyen, aux mêmes endroits. D’autre part, lorsque l’on peint l’environnement, cela génère de petites bulles de couleur, et parfois, lorsqu’il y en a beaucoup d’un coup, cela engendre des freezes successifs plutôt désagréables, comme lorsque l’on passe d’une période de la journée à une autre. Certes, on n’est pas sur un fast-FPS, donc ce n’est pas critique, mais c’est juste un peu gênant. Par contre, je n’ai rencontré aucun bug tout au long de l’aventure.

Une aventure ben hot

Comme on s’y attendait, Été est formidablement joli, avec sa direction artistique en aquarelle et un feeling lumineux, apaisant. Son concept de devoir peindre l’environnement pour le découvrir est sympa, bien qu’un peu redondant à la longue. J’ai particulièrement apprécié les petits dialogues en québécois avec les habitants de Montréal, qui racontent leur vie avec les mots du quotidien. Enfin, le cœur du jeu est évidemment la création artistique, plutôt habilement mise en œuvre avec un gameplay qui encourage les expérimentations, même si l’on est, comme moi, plutôt réfractaire à la discipline. Le fait de pouvoir faire des tableaux aussi bien esthétiquement recherchés que complètement débiles, est une très bonne réussite. Je suppose que les joueurs possédant une fibre un peu plus artistique que moi ne ressentiront pas cette lassitude qui peut s’installer après avoir produit une vingtaine de toiles. Mais dans tous les cas, c’est un objet vraiment unique qui vaut la peine de s’y pencher si l’on est réceptif au genre des wholesome games.

Si Été vous tente, il est actuellement en promotion de lancement à –25 % sur Steam, soit à peine plus de 18 € jusqu’au 30 juillet.

Vous avez du mal à vous y retrouver dans le catalogue Steam ? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à trier le bon grain de l’ivraie.

Merci à tous ceux qui m’ont aidé pour leurs retours sur les titres.

Le DLC Home Invasion pour Ready Or Not est sorti

Alors que le DLC Home Invasion pour Ready Or Not était prévu pour sortir hier à 21h, toute la rédac’ de NoFrag s’était préparée à télécharger le DLC pour se lancer dans un stream jusqu’au bout de la nuit. Mais de petits problèmes techniques ont poussé VOID Interactive à décaler la sortie. Finalement, il est enfin arrivé avec quelques heures de retard, pour notre plus grand bonheur. Au programme, trois nouvelles cartes, trois nouvelles armes et quelques cosmétiques. D’ailleurs, si un seul de vos amis possède le DLC, les autres membres du lobby n’ont pas besoin de l’acheter pour jouer sur les nouvelles maps. De quoi repartir pour de bonnes soirées à défoncer les portes et faire des bavures policières. La sortie du DLC est également l’occasion d’apporter des corrections de bugs et des améliorations, notamment du côté du moteur. Le jeu est passé de l’Unreal Engine 4 à l’Unreal Engine 5.3. Vous trouverez tous les détails et la liste des modifications dans le patch note dédié. En attendant du gameplay un peu plus complet, on vous remet le trailer.

Par contre, les avis Steam, bien que majoritairement positifs sur le DLC, pointent parfois du doigt une grosse perte de performances, voire des crashes. D’autre déplorent l’absence de certaines fonctionnalités basiques jusqu’à présent intégrées dans des mods – qui ne fonctionnent plus forcément – ou les maps qui ne sont pas à la hauteur de leurs espérances. On vous dira ça demain soir en direct, puisque notre petite soirée a été reprogrammée. Rendez-vous sur la chaîne Twitch de NoFrag aux alentours de 21h pour suivre nos aventures.

Si vous ne voulez pas attendre, le DLC Home Invasion est disponible contre 10 € sur sa page Steam. Et si vous ne l’aviez pas déjà, Ready Or Not est toujours à 50 €.

❌