Vue lecture

Techtonica, le Satisfactory des biomes sous-terrains, a quitté son accès anticipé

Sorti depuis plus d’un an en accès anticipé, Techtonica, développé par le studio Fire Hose Games, est un jeu coopératif où vos compagnons et vous-même devrez explorer les profondeurs de la planète Calyx à l’aide d’outils variés et de machines automatisées. Le but est de récolter piller et d’exploiter de manière équitable à une échelle industrielle les ressources présentes. Bien loin de nos standards habituels (gros flingues et meurtres à outrance), le jeu était complément passé sous nos radars jusqu’à jeudi dernier. Les devs ont en effet publié un billet de blog de Steam pour annoncer la sortie la version 1.0 du titre accompagné d’un trailer de lancement.

Cette 1.0 apporte moult correctifs, divers équipements, de nouvelles ressources, des améliorations pour le jetpack, un ascenseur pour voyager entre les niveaux, un biome désertique et tout l’aspect narratif justifiant votre amour pour les interminables chaînes automatisées. Pour en savoir davantage, vous pouvez plonger dans ce long billet de blog Steam.

Du côté des avis Steam, il semblerait que les joueurs n’apprécient pas les modifications apportées par cette nouvelle build. Il est surtout reproché que le monde ouvert initialement présenté soit remplacé par des zone plus petites reliées par des ascenseurs. Tous s’accordent à dire que c’était mieux avant et que personne ne comprend les changements opérés par le studio.

Si vous êtes un fanatique de longs tapis automatisés dans des zones restreintes, la 1.0 de Techtonica est disponible et en promotion à -34 % sur Steam jusqu’au 18 novembre, soit un peu moins de 20 €.

Hell Let Loose tease sa prochaine carte : Tobruk

Cela faisait un moment qu’on ne vous avait pas parlé de Hell Let Loose. Et c’est bien dommage, car il reste l’un des meilleurs représentants de sa catégorie : de bonnes sensations et un gameplay tactique, sans pour autant avoir trop de séquences de balade avant de tomber sur de l’action. La semaine dernière, Team 17 a publié un teaser pour sa prochaine carte Tobruk, située en Afrique du Nord.

Il n’y a pas grand-chose à voir, donc on n’a pas grand-chose à dire, à part qu’elle est prévue pour début 2025.

En attendant, si vous n’avez pas déjà Hell Let Loose, vous pouvez bénéficier d’une promo de –50 % jusqu’à demain sur Steam, ce qui le fait à 25 €.

Un expérience VR mitigée pour la sortie de Metro Awakening

Disponible depuis le 7 novembre, le lancement du premier épisode VR de la licence Metro n’a pas reçu les mêmes éloges que ces prédécesseurs (1, 2 et 3). Développé par le studio Vertigo Games (Arizona Sunshine Remake et 2) et en dépit d’une bande-annonce de lancement aguicheuse, Metro Awakening serait très instable provoquant ainsi des crashs à répétition et une chute de framerate d’après le retour des joueurs. De plus, les graphismes ne semblent pas ouf au regard des textures et de l’apparence des personnages. Côté du gameplay, il est pointé le mauvais alignement de l’arme et l’absence d’interactivité avec l’environnement. Pour rattraper le coup, les devs ont déjà déployé un patch pour résoudre les problèmes de performance et de crash du jeu.

Contrairement aux utilisateurs de Meta Quest et de PS VR où les avis restent dans l’ensemble positif, les notes des joueurs de Steam sont plutôt nuancés en tendant vers le moyen. Probablement que les exigences varient en fonction de la plate-forme. Quoi qu’il en soit, vous savez à quoi vous attendre avec Metro Awakening et il serait peut-être judicieux d’attendre quelques patchs avant de s’y lancer.

Si malgré tout, l’appel du Metro est plus fort que tout, Metro Awakening est disponible pour 40 € environ sur Steam, Meta Quest ou PS VR.

Vampire: The Masquerade – Bloodlines 2 présente quelques personnages

Cela fait maintenant plus de cinq ans que l’on suit les tribulations de Vampire: The Masquerade – Bloodlines 2. Entre reports et changements de studio, on n’a pas pu oublier le projet, qui semble enfin sérieusement se rapprocher d’une vraie sortie. La dernière fois qu’on vous en parlait, c’était pour l’annonce d’un dernier report à Q1 2025, mais sans autre drame, puisque c’était pour débugger et proposer une expérience la plus polish possible. Il y a une petite dizaine de jours, les développeurs ont partagé un nouveau trailer, présentant quelques personnages.

On doit vous avouer que la vidéo ne nous a pas vraiment parlé, car nous ne sommes pas vraiment des experts de la licence. Cependant, peut-être que les fans de l’univers et du jeu de rôle papier seront super hypés de voir Benny, Tolly ou Lou. En tout cas, on a pu entrapercevoir quelques images de gameplay montrant des affrontements un peu bizarres, mais qui pourraient être intéressants. Espérons qu’ils nous en montrent bientôt un peu plus, pour savoir s’ils ont réussi à s’améliorer depuis la présentation tristement banale de février dernier.

En attendant, si Vampire: The Masquerade – Bloodlines 2 vous intéresse, vous pouvez l’ajouter à votre liste de souhaits depuis SteamEpic Games Store ou GoG.

Borderlands 4 prévu pour l’année fiscale 2026, Judas indéterminé, BioShock 4 oublié

C’est par le biais du compte X de KAMI que l’on a appris que Take-Two avait communiqué sur les dates de sorties prévisionnelles de ses futurs titres. Ce qui nous intéresse particulièrement ici, ce sont Borderlands 4 et Judas. Pendant la séance de questions/réponses de la conférence aux actionnaires du 6 novembre dernier, le CEO indique (page 3) que Borderlands 4 est prévu pour l’année fiscale 2026, soit entre avril 2025 et mars 2026. Une date finalement pas si loin pour un projet annoncé uniquement l’été dernier, sans aucun gameplay, lors de la dernière Gamescom.

Take Two

De son côté, Judas ne bénéficie pas d’autant de confiance, car dans la présentation aux investisseurs publiée le même jour (page 26), on peut voir un laconique « Judas (Ghost Story Games) – TBA ». C’est finalement assez cohérent avec les retours de Geoff Keighley d’avril dernier, puisqu’il indiquait que le jeu n’était encore qu’à un stade d’ébauche. C’est d’autant plus compréhensible que ce n’est pas un bête looter-shooter comme Borderlands, mais un projet d’immersive sim à gros budget dans la lignée des BioShock.

À noter que BioShock 4 reste introuvable dans l’ensemble des documents récapitulant l’événement. On ne doit pas être très loin d’une annulation…

Dans tous les cas, si l’un ou l’autre des deux premiers jeux vous intéresse, vous pouvez les ajouter à votre liste de souhaits depuis leur page Steam respective, ici pour Borderlands 4 et là pour Judas.

Tout le monde l’avait oublié, Nightingale vire la moitié de son staff

Sorti en accès anticipé en février dernier, Nightingale promettait un jeu de survie coopératif dans un univers original. En effet, on devait naviguer de monde en monde, dans un univers victorien avec des pouvoirs magiques. Si l’esthétique semblait pas mal en vidéo lors des présentations, il s’est avéré que le jeu n’était finalement pas si beau une fois clavier/souris en main, trahissant une utilisation maladroite d’assets d’Unreal Engine 5. D’autre part, il était buggé et sans intérêt, car finalement beaucoup trop convenu et sans originalité. Assez logiquement, les joueurs ont trouvé ça nul et ont rapidement déserté les serveurs.

Nightingale charts

La semaine dernière, nos confrères de Gameindustry.biz rapportaient que le studio Inflexion Games, en charge du développement, se séparait de plus de la moitié de ses développeurs, soit 65 personnes, et fermant notamment sa branche britannique. Cela n’étonnera personne, mais le peu d’engouement pour le jeu ne permettait pas au studio de conserver autant de salariés. Rendez-vous compte : pendant plus de quatre ans, ils ont payé plus d’une centaine de développeurs sur un projet complètement osef, avec pour seule originalité sa direction artistique, qui finalement n’était pas si réussie. Qui aurait pu prévoir ?

Si vous êtes curieux, et que vous voulez voir pourquoi les notes sont moins catastrophiques qu’au lancement, l’accès anticipé de Nightingale est toujours proposé à 29 € sur Steam.

Le bons plans NoFrag profitent du week-end prolongé pour regarder la télé

Lundi prochain, c’est le 11 novembre, et comme la majorité d’entre vous, les bons plans NoFrag du week-end ne travaillent pas. C’est l’occasion parfaite pour ralentir le rythme et de profiter d’un peu de temps libre. Vous n’y aviez pas encore pensé, mais vous voulez absolument une machine à popcorn. Elle ira très bien à côté de votre nouvelle sorbetière. Comme ça, vous serez paré pour mater une bonne petite série sur votre TV 75 pouces. N’oubliez pas le système de type Ambilight et un ensemble audio adapté pour profiter pleinement de votre divertissement. Pour le canapé, voyez grand. Et prenez des coussins. Beaucoup de coussins. Et pour éviter de fermer les volets, installez de beaux rideaux sur les fenêtres. Vous pouvez aussi prendre cet ensemble pour que votre salle de bain soit dans le même ton. Et voilà, impossible de passer un mauvais week-end avec tous ces conseils !

Les bons plans Amazon

Cette semaine, notre expert Gothax nous propose une petite config pour jouer à Call of Duty 21: Black Ops 6 de manière un minimum décente :

Enfin, n’oubliez pas que si vous ne trouvez pas votre bonheur parmi les produits proposés dans notre article, vous pouvez tout de même nous soutenir en collant ?tag=nofrag-21 à la fin de l’url de n’importe quelle marchandise sur Amazon et ainsi nous faire gagner quelques euros bien utiles.

NOFRAGSTALKER

Les bons plans Gamesplanet

Encore deux semaines avant la sortie de S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl, alors on continue le code promo NOFRAGSTALKER chez notre partenaire Gamesplanet pour avoir une réduction de 20 % sur les précommandes du jeu. Vous pouvez avoir l’édition standard à 48 €l’édition deluxe à 64 €, et l’édition ultimate à 88 €. La promotion sera valide jusqu’à la fin de l’année, dans le cas ou vous préféreriez attendre notre retour après sa sortie le 20 novembre.

Sinon, il y a évidemment d’autres réductions :

Comme plus haut pour Amazon, si vous ne trouvez pas votre bonheur dans ces listes de jeux, vous pouvez utiliser le code ?ref=nofrag et le coller à la fin de l’URL du jeu qui vous intéresse. Ça arrivera dans notre porte-monnaie virtuel Gamesplanet et nous permettra de nous payer les clefs que les éditeurs ne nous envoient pas !

Merci à tous pour votre soutien !

S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl fait parler les armes un peu mollement

Hier, GSC Game World a partagé une petite vidéo de gameplay de S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl pour nous parler des armes. Ils nous rappellent que la zone est dangereuse, et qu’il faudra trouver des armes pour se défendre. Il y aura plusieurs types de munitions, et on aura aussi la possibilité d’ajouter des accessoires, tels que des optiques ou des lasers. On devra aussi réparer nos pétoires, sous peine de les voir s’enrayer. Rien que du classique, mais on est toujours contents de voir que ça n’a pas été oublié.

Par contre, les affrontements n’ont pas l’air hyper dynamiques. On dirait presque un gameplay manette au début, mais comme les séquences ne durent pas plus d’une ou deux secondes chacune, il est un peu difficile de bien se rendre compte. D’autre part, on trouve que certaines armes n’ont pas un recul très prononcé, ce qui ne semble pas donner un super gamefeel. Pour autant, la dernière partie de la vidéo insiste sur le fait que les armes auront des gameplays et des ressentis différents, en montrant un fusil sniper doté d’un fusil à pompe sous le canon et d’un très bon sound design. Donc ne paniquons pas tout de suite.

La sortie de S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl approche à grands pas, puisque c’est pour le 20 novembre. En attendant, on vous rappelle que notre partenaire Gamesplanet propose le code promo NOFRAGSTALKER pour bénéficier de –20 % sur les précommandes du jeu (standard, deluxe, ultimate). Mais on vous conseille toujours d’attendre la sortie – même si on est plutôt confiants –, d’autant plus que la promo sera toujours valide après la sortie du jeu. Et il sera aussi disponible sur GoG, Steam, Epic Games Store et le Game Pass.

Edit : il y a quelques heures, une nouvelle vidéo a été publiée sur la chaine de GSC Game World pour indiquer que le jeu était gold. Il n’y aura donc pas de retard !

NoScope #65 : Call of Duty 21: Black Ops 6 et While We Wait Here

ANNONCE : compte tenu du peu d’écoutes sur Soundcloud et du fait que contrairement à Spotify et toutes les plateformes de podcast, l’hébergement n’est pas gratuit, nous envisageons d’arrêter la diffusion des NoScope sur Soundcloud. Manifestez-vous en commentaire si vous n’êtes pas d’accord.

Jeudi dernier, la rédaction de NoFrag a enregistré l’épisode #65 de NoScope, notre émission bimensuelle consacrée à l’actualité du FPS. Pour début du mois de novembre, nous revenons sur le démarrage catastrophique de l’accès anticipé de No More Room In Hell 2, le nouveau mode de jeu pour Dead Island 2, ou encore la sortie du free-to-play 1v1 STRAFTAFT.

Après un petit quizz sur la série des Call of Duty qui n’a pas déchaîné les foules, nous avons enchaîné sur le test de Call of Duty 21: Black Ops 6. On a terminé avec un petit retour sur le walking sim While We Wait Here.

00:00:00 – Intro
00:02:19 – Les news (No More Room in Hell 2, Dead Island 2, SULFRUR, STRAFTAFT…)
00:39:04
– Quizz : des faits approximatifs rigolos sur Call of Duty
00:55:13
– Test : Call of Duty 21: Black Ops 6
01:21:30
– Test : While We Wait Here
01:25:19
– À venir

L’émission est également disponible en version podcast sur Soundcloud (pour l’instant), mais aussi sur SpotifyDeezerAnchor.fmGoogle PodcastsPocket CastsRadioPublic et Breaker.

En espérant que ça vous fasse autant marrer à entendre que nous à le faire, on vous donne rendez-vous dans deux ou trois semaines pour un nouveau NoScope !

Pas d’Apex Legends 2 en vue, mais EA continue d’innover en envoyant chier les joueurs Linux

La semaine dernière, nos confrères d’Insider gaming rapportaient les propos d’Andrew Wilson, le CEO d’Electronic Arts lors de la dernière réunion des actionnaires. À une question portant sur les résultats d’Apex Legends, il a révélé qu’Apex Legends 2 n’était pas du tout envisagé, et qu’ils prévoyaient de continuer « à fournir du contenu créatif et innovant » pour tenter d’endiguer la perte de joueurs.

Quelques jours plus tard, on apprenait quelle était l’une des innovations via PC Gamer : Electronic Arts ferme tout accès au jeu depuis Linux, incluant malheureusement les joueurs Steamdeck. Si l’intérêt de jouer à Apex Legends sur une console portable est pour le moins discutable, il n’empêche que cela impacte quelques joueurs. La raison invoquée par les développeurs est que malgré l’infime proportion d’utilisateurs sous Linux, ils ont détecté qu’une partie non négligeable d’exploits et de cheats provenait d’usagers de la plateforme au manchot. D’autre part, dans leur communication officielle, ils indiquent que ces logiciels malveillants passant par Linux sont encore plus difficiles à détecter que ceux sous Windows. Ils expliquent que certains cheats simulent même un changement d’OS pour bénéficier de cette « protection ». On comprend donc que les joueurs légitimes sous Linux, et par extension, sous Steamdeck, sont les victimes collatérales de la lutte contre la triche. Il n’est pas difficile d’imaginer que les efforts à fournir pour protéger l’ensemble des joueurs de cette menace, sont sans doute beaucoup plus coûteux que d’envoyer bouler une partie marginale de leurs clients.

Même si Apex Legends vous en touche une sans faire bouger l’autre, vous pouvez toujours crâner devant les libristes barbus en récupérant le jeu free-to-play depuis sa page Steam.

La grosse mise à jour « Command and Control » pour Six Days in Fallujah arrive demain

La nouvelle mise à jour de Six Days in Fallujah, intitulée « Command and Control », sera disponible dès demain. Cette extension introduit une fonctionnalité très attendue : la possibilité pour les joueurs de mener des missions aux côtés de coéquipiers contrôlés par l’IA, que l’on peut désormais commander. Annoncé depuis un moment et reporté à plusieurs reprise, ce système marque un retour et une modernisation du style de jeu « squad-based shooter », popularisé dans les années 2000 par des titres emblématiques comme Rainbow Six, Ghost Recon ou encore SOCOM.

Le studio Highwire Games annonce réinventer et moderniser cette mécanique de gameplay, permettant ainsi aux joueurs de diriger l’escouade IA offrant, selon eux, une expérience immersive mettant en avant la tactique et la coordination. Beaucoup de promesses pour un truc qui ne semble pas si exceptionnel, mais on verra bien ce que ça donne. Comme les cartes sont générées de façon aléatoire, les développeurs ont eu beaucoup de mal à introduire ce système, notamment à cause des défis techniques pour créer des coéquipiers IA réalistes et réactifs. Cette mise à jour permettra aux joueurs d’exécuter des tactiques militaires avancées, telles que des attaques par le flanc, la percée et aussi la sécurisation à 360 degrés.

En plus de cet ajout, les deux premières missions de la campagne solo arriveront avec cette update. Elles plongeront les joueurs au cœur des événements qui ont conduit à la création de Daesh et d’une unité de forces spéciales de l’armée syrienne. Ce seront également les prémisses de la première grande bataille au cours de laquelle Irakiens et Américains ont uni leurs forces pour combattre Al-Qaïda en Irak, qui avait pris le contrôle de la ville de Falloujah. Un sujet léger et consensuel. Enfin, une nouvelle mission procédurale devrait voir le jour. Comme pour toutes les autres, celle-ci pourra être jouée en solo ainsi qu’en coopération. Les équipes comptant moins de quatre joueurs pourront désormais remplir les places vacantes avec les IA.

À la rédac, on avait beaucoup apprécié le titre notamment pour son ambiance sonore et son gameplay en général. On a donc hâte de découvrir tout cela et on espère que l’arrivée de ce patch ramènera plus de monde en jeu puisqu’actuellement, c’est un peu triste.

En attendant le 7 novembre, Six Days in Fallujah est toujours en accès anticipé sur Steam pour 39 €. La version 1.0 est prévue en 2025 avec la sortie sur consoles.

Retrouvez-nous jeudi 7 novembre à 20 h pour le NoScope #65 : Call of Duty 21: Black Ops 6 et Kvark

Jeudi soir, le 7 novembre à 20 h, la rédaction de NoFrag enregistrera l’épisode #65 de NoScope. Attention au changement d’horaire, on commence une heure plus tôt pour éviter à Loulou de débuter à minuit. Au programme, comme d’habitude, on commencera par un petit tour d’horizon des news de ces dernières semaines, avec notamment le démarrage catastrophique de l’accès anticipé de No More Room In Hell 2, la fermeture du studio derrière Concord, ou encore les previews enthousiasmantes d’Indiana Jones and the Great Circle.

Pour les tests, on n’est pas encore tout à fait sûrs de vous parler de Kvark, peut-être qu’on aura un autre candidat. Mais ce qui est certain, c’est qu’on vous fera part de nos impressions sur Call of Duty 21: Black Ops 6, qui est plutôt un bon cru.

Alors réservez votre soirée, faites chauffer des churros et rejoignez-nous donc sur Twitch jeudi soir à 20 h pétantes. Ou à peu près, on verra.

Vous pouvez retrouver les anciens épisodes de NoScope en VOD sur la chaîne YouTube NoFragTV et en version podcast sur Soundcloud, mais aussi sur SpotifyDeezerAnchor.fmGoogle PodcastsPocket CastsRadioPublic et Breaker.

Les previews d’Indiana Jones and the Great Circle sont très rassurantes

Depuis l’annonce d’un FPS Indiana Jones développé par MachineGames (la série Wolfenstein depuis 2014), certains membres de la rédaction étaient fébriles. D’un côté, un studio qui a réussi à moderniser un classique avec brio, et de l’autre une licence légendaire. Mais on avait vraiment du mal à voir comment ils allaient marier les deux, tant l’aventure qui transpire de l’archéologue au chapeau semble peu se prêter à la vue subjective. La semaine dernière, tout un tas d’influenceurs et de Grand Journalistes ont été invités à tester Indiana Jones and the Great Circle dans les locaux de Bethesda, pour une session d’environ 1h30, si on a bien compris. Et comme vous avez sans doute pu le constater, tout le monde a l’air de beaucoup apprécier le travail de MachineGames. Quel soulagement ! Mais alors, comment ont-ils fait ?

Comme pour les previews de S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl, nous nous sommes arrêtés sur les vidéos de nos confrères d’IGN et de GameSpot. Les journalistes indiquent que ce n’est clairement pas un FPS : certes, on aura bien accès à des armes à feu, mais elles seront sans doute anecdotiques et reléguées au dernier recours. En effet, le jeu sera focalisé sur l’infiltration, avec des phases qui ont rappelé Thief à l’un et les immersive sim à l’autre. Ça se tient. Même si les poings d’Indy sont ses principales armes, de nombreux objets pourront être utilisés pour fracasser le crâne des nazis – il faut en profiter tant qu’on a encore le droit. L’autre mécanique relevée par les journalistes est la partie exploration, donnant au joueur l’occasion de se balader dans des niveaux plus ou moins ouverts, et permettant des approches différentes pour chaque situation. D’autre part, il y aura aussi un petit aspect RPG, car on pourra attribuer des points dans un arbre de compétences afin de développer certaines facettes de notre héros. Enfin, ils semblent avoir été convaincus par l’aspect visuel, les animations et les doublages. Pour nous les Français, on aura la chance d’avoir l’interprétation de Richard Darbois, le doubleur historique d’Harrison Ford.

Comme vous pouvez vous en douter, on est donc plutôt rassurés sur le futur jeu Indiana Jones. On reste tout de même prudents, notamment sur la qualité des énigmes, qu’il faudra juger sur pièces une fois le jeu en mains. En attendant la sortie le 9 décembre, vous pouvez toujours ajouter le jeu à votre liste de souhaits depuis sa page Steam. Comme d’habitude, on ne vous le conseille pas, mais sachez que vous pouvez précommander le jeu chez notre partenaire Gamesplanet avec 10 % de réduc, ce qui fait l’édition standard à 63 € et l’édition premium à 90 €. Sinon, il sera également dans le Game Pass day one.

PIONER, le FPS MMORPG et action, lance enfin son bêta test

Après une vidéo très détaillée de PIONER lors des événements non-E3 de cet été et une promesse d’ouverture de phases de tests qui n’arrivait toujours pas, on s’était finalement résigné en se disant avec humour « rendez-vous… en 2025 ». Finalement, on était peut-être mauvaise langue car les devs du studio GFAGAMES ont publié un post sur leur compte officiel X pour annoncer l’ouverture du bêta test ce 4 novembre. Pour ce faire, il vous suffit simplement de vous rendre sur la page d’inscription en cliquant sur ce lien. Ainsi, vous aurez peut-être l’immense joie ou désillusion d’accéder au plus ambitieux meuporg à la sauce S.T.A.L.K.E.R. jamais créé.PIONER POST XPIONER n’a toujours pas de date de sortie, ni de plateforme annoncées. En attendant un potentiel report (on n’est plus à une année près) ou une news providentielle, vous pouvez toujours vous inscrire au bêta test du jeu en vous rendant sur le site officiel.

Gaijin Entertainment (Enlisted) annonce un nouvel extraction shooter tactique : Active Matter

La semaine dernière, l’éditeur hongrois Gaijin Entertainment a publié une vidéo pour annoncer un nouveau projet très original : un extraction shooter tactique avec des anomalies et des monstres éthérés : Active Matter. C’est développé par Matter Team, qui avait déjà bossé sur le battle royale CRSED: Cuisine Royale, un jeu parodique surfant sur la popularité du genre en 2019. A priori, les devs n’ont pas du tout travaillé sur le free-to-play Enlisted, du même éditeur, ce qui laisse donc un espoir que leur nouveau jeu ne soit pas complètement naze.

Même si rien ne semble très original, ce teaser a au moins le mérite de montrer des affrontements contre des soldats qui n’ont pas l’air trop dégueu. On nous parle de mondes qui s’effondreraient, de torsion de la gravité et autres joyeusetés, ce qui semble plutôt sympa. Prudence tout de même, malgré l’indication « made with in-game footage », ça sent très fort le target render, et pas franchement les vraies séquences de jeu. On espère aussi qu’il n’y aura pas trop de créatures bizarres, qui ont l’air chiantes comme la pluie. En attendant d’en savoir plus, vous pouvez déjà vous enregistrer pour une bêta fermée, qui devrait avoir lieu avant la fin de l’année, en vous rendant sur le site officiel.

Active Matter est prévu pour 2025 sans plus de précisions. S’il vous fait lever un sourcil, vous pouvez l’ajouter à votre liste de souhaits depuis sa page Steam.

[TEST] Call of Duty: Black Ops 6 : le tout premier bon jeu de Treyarch

On ne va pas vous embêter avec une présentation de Call of Duty, vous savez ce que c’est. Ce que vous savez peut-être moins, c’est que Treyarch, bien qu’apparemment doué avec les hommes en collants, ne sait pas trop faire de FPS. Sur un malentendu, Call of Duty 5: World at War a eu un sacré succès en 2005, notamment grâce à un petit mode développé à l’arrache, bien que le jeu soit doté d’un feeling pourri. Il s’ensuivra une série héritant de la même tare, à cause d’une déclinaison du moteur IW, que le studio gardera heureusement pour lui. Mais qu’en est-il de Call of Duty: Black Ops 6, me direz-vous ? Par on ne sait quel miracle, au lieu de continuer sur leur bouse du précédent Black Ops, Treyarch a repris le moteur utilisé par Infinity Ward dans Call of Duty 19: Modern Warfare II et ils ont bien fait. En plus, contrairement à leurs petits copains de Sledgehammer l’année dernière, ils ont eu du temps pour développer un vrai jeu solo, qui apporte un peu de fraîcheur à la licence.

Genre : Call of Duty | Développeurs : Treyarch, Raven Software, Beenox, High Moon Studios, Activision Shanghai, Sledgehammer Games, Infinity Ward, Demonware | Éditeur : Activision | Plateforme : SteamBattle.net, Game Pass | Prix : 79,99 € | Configuration recommandée : Ryzen 5 1600X / Core i7-6700K, 12 Go de RAM, RX 6600XT / GTX 1080Ti / RTX 3060 | Langues : Français | Date de sortie : 25/10/2024 | Durée : 8 à 9 heures pour le solo, des dizaines pour le multi et le mode zombie

Test effectué sur la version Xbox Game Pass.

Enfin un solo sympa dans un Call of Duty

Vous l’avez sans doute vu mille fois, tout le monde s’accorde à dire que le solo de ce Black Ops 6 est bon. Et je suis tout à fait d’accord. Je n’ai pas joué au précédent – Cold War –, qui était apparemment déjà pas mal, mais vous retrouverez a priori la plupart des personnages. Les doublages en français sont d’excellente qualité, avec parfois quelques tonalités surprenantes, mais très à propos. L’une des particularités du jeu est qu’entre les missions, on retrouvera notre équipe à la Tour, une maison dans les Balkans, qu’on aura l’opportunité d’explorer. Je dois avouer que j’ai plutôt apprécié la partie énigme – certes, très accessible – permettant d’en découvrir un peu plus sur la bâtisse. Mais en opération, le gameplay est aussi plutôt varié. On aura évidemment les phases « à la Call of' », dans lesquelles vous apporterez la démocratie à coups de 5,56, mais il y aura également des phases d’infiltration si on le souhaite, et même un passage en semi open-world. Vous devrez alors aller de point d’intérêt en point d’intérêt pour remplir les objectifs et passer à la suite. Une autre séquence reprend, de manière plutôt maligne, le concept du mode zombies. Les animations sont toujours exceptionnelles, et le gunfeel est enfin très bon pour un Black Ops. J’ai donc passé un chouette moment, bien qu’entrecoupé de crashes toutes les deux heures – sans doute une méthode pour forcer les joueurs à faire des pauses. Comptez environ quatre plantages pour finir l’histoire sur un cliffhanger que je n’ai pas compris, car je ne connaissais pas le personnage.

Un multi efficace, comme les autres

Le mode zombies ne m’a pas spécialement intéressé, que ce soit tout seul ou en équipe. Mais comme tout le reste, c’est très propre et le gameplay est agréable. Il plaira aux fans du genre. C’est sans doute plus sympa avec quelques potes.

Si vous lisez NoFrag, vous savez qu’on n’est pas experts en Call of Duty. On sait néanmoins reconnaître lorsque les mécaniques sont bonnes. Et il n’y a pas à tortiller du cul pour chier droit, Black Ops 6 fait vraiment le taf. On le disait déjà lors de la bêta en septembre, c’est le mètre étalon du FPS compétitif grand public, et il enterre le pauvre XDefiant en un claquement de doigts. Le gunfeel est excellent, et la customisation des armes est toujours très sympa. On dispose toujours des inévitables atouts, et des séries d’élimination. Les mouvements omnidirectionnels tant vantés s’apprivoisent très rapidement : ils permettent de courir, glisser ou plonger dans n’importe quelle direction. Sans révolutionner le genre, ça rend les déplacements encore un peu plus nerveux, bien que parfois un peu ridicules vu de l’extérieur. Pas de surprise pour le matchmaking, on reste avec le très décrié SBMM. Si les premières heures sont plutôt accueillantes, il pourra être possible de rencontrer un peu de frustration lorsque vous commencerez à bien jouer : le jeu vous placera avec des adversaires de votre niveau et il faudra souvent batailler pour gagner de justesse. La majorité, les joueurs casu à la manette affalés sur leur canapé, ne s’en rendra peut-être jamais compte, ce qui ne sera sans doute pas votre cas, vous qui faites partie de l’Élite de la PC Master Race. Néanmoins, au hasard des rencontres, il est tout de même possible de passer de très bons moments.

Call of Duty 21 Black Ops 6 07
Call of Duty 21 Black Ops 6 10
Call of Duty 21 Black Ops 6 08

Techniquement c’est plutôt bien : c’est joli et ça tourne sur n’importe quelle machine un tant soit peu récente. Dommage que ça crash aussi en multi. Une fois toutes les deux heures pour ma part, sur deux PC très différents, avec la version Game Pass.

Contrairement aux précédents opus, il y a déjà pas mal de modes de jeu dès la sortie. On a évidemment les traditionnels deathmatch et team deathmatch, les modes à capture de points, bombe sans réapparition ou kill confirmed. Le mode infectés est absolument naze, mais le nouveau Ordre d’exécution, qui désigne un VIP avec plus d’armure par équipe, est plutôt sympa. Pour chacune de ces variantes, on pourra sélectionner le mode classique, avec un TTK (time to kill) un poil plus court que celui de Modern Warfare III, mais privilégiant toujours l’aim assist abusé des consoles. Au contraire et comme d’habitude, en mode hardcore, une balle ou deux suffiront pour abattre son adversaire, et il n’y aura presque plus de HUD. Complètement con sur les minuscules cartes (Moshpit), ce mode de jeu privilégiant le temps de réaction est plutôt agréable sur les maps un peu plus larges. On regrettera tout de même la taille assez restreinte de la majorité des cartes. Enfin, le mode escarmouche, du 2v2, est proposé dès le départ, comme dans Call Of Duty 16: Modern Warfare. Et c’est cool, même si on aurait aimé un peu plus de maps – elles viendront sans aucun doute dans les prochaines saisons. On notera que de vrais designers ont été embauchés pour réaliser l’interface, car on peut enfin s’y retrouver pour customiser ses armes et équipements. À mille lieues de l’incompréhensible fouillis du précédent jeu.

Pour vous donner une idée des différents gameplays, voici un pot-pourri des expériences de Call of Duty 21: Black Ops 6 : du solo, du mode zombies, du Points stratégiques en mode hardcore, et enfin, de l’Ordre d’exécution en mode normal :

Une réussite sans surprise

Call of Duty 21: Black Ops 6 est indéniablement une réussite. Une première pour Treyarch ! Pas au point de lâcher 80 balles les yeux fermés, mais pourquoi pas craquer, si la série vous faisait du pied depuis un moment ? Le solo propose un gameplay varié et plutôt intéressant sur huit à neuf heures, tandis que le mode zombie semble faire le taf pour les fans du genre. Du côté du multi, sans surprise, il survole les concurrents malgré un SBMM un peu frustrant : un très bon gunfeel, des modes de jeu variés et efficaces, du plaisir immédiat. Nous ne sommes pas les seuls à le trouver bien, car d’après Microsoft, malgré la sortie simultanée sur le Game Pass, les ventes ont augmenté de 60 % sur Steam et Playstation par rapport à l’opus précédent. Un pari gagnant, qui montre également que quand l’équipe de dev a le temps de bosser, ça se passe toujours un peu mieux.

Vous avez du mal à vous y retrouver dans le catalogue Steam ? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à séparer le bon grain de l’ivraie.

Animal Use Protocol se dévoile via son premier trailer

C’est par le biais d’un trailer que le studio indé THE BROTHERHOOD, nous présente leur nouveau jeu Animal Use Protocolun FPS d’horreur basé sur la narration. Dans un univers dystopique, à la suite d’une pandémie de grande ampleur, vous y incarnerez Penn, un chimpanzé très intelligent qui devra s’échapper d’un complexe cauchemardesque où de nombreux animaux sont soumis à des horribles expériences comme jouer à des FPS sur console. On découvre que notre singe sera accompagné d’un rat et sera armé d’un manipulateur de gravité. Notre anthropoïde explorera Anchorage, une station qui cache de nombreux danger.

Le jeu sera développé sous Unreal Engine 5 et le studio promet des environnements immersifs et un gameplay axé sur l’exploration et la narration avec des dialogues et des journaux audio. Le côté horrifique sera renforcé par des rencontres aléatoires, obligeant le joueur à rester discret et à réfléchir rapidement pour pouvoir survivre dans la station.

aup 2

Le titre est en développement depuis décembre 2023 et devrait sortir au second semestre 2026. Ce sera une première pour le studio d’Afrique du Sud, puisque leurs précèdents jeux Stasis et Stasis: Bone Totem, sont tous deux des point & click en vue isométrique.

Si vous êtes fan du roman de Pierre Boulle, vous pouvez ajouter dès maintenant Animal Use Protocol à votre liste de souhaits depuis sa page Steam.

Dead Man’s Promise, l’extension de Blood West, arrivera prochainement

Après un teaser en août, le studio Hyperstrange, en charge du FPS horrifique et d’infiltration Blood West, a dévoilé durant la nuit d’Halloween une extension nommée Dead Man’s Promise. Dans cette dernière, vous incarnerez un shaman souhaitant conserver son âme coûte que coûte suite à un pacte avec le dieu de la mort. À l’aide d’armes et de compétences propres à votre personnage, vous affronterez de viles créatures et aurez l’occasion d’échanger avec de nouveaux PNJ.

Pour le moment, cette nouvelle campagne n’a pas de date de sortie annoncée. Mais on a récemment appris que le jeu était maintenant édité par New Blood Interactive (Gloomwood, Dusk). En attendant, vous pouvez toujours l’ajouter à votre liste de souhaits Steam et lire le test de notre expert Stuka sur Blood West. Si vous êtes intéressé, ce dernier est actuellement en promotion à -50 % sur Steam et à -45 % sur GoG, soit moins de 13 €, ou plein pot sur l’Epic Games Store à 25 € environ.

Le Game Director du prochain Marathon nous réexplique ce qu’est un extraction shooter

✇NoFrag
Par : Stuka

C’est grâce à une vidéo de près de dix minutes avec le Game Director du prochain Marathon, l’extraction shooter made in Bungie, qu’on n’apprend presque rien de nouveau sur le jeu. Ce cher Joe Ziegler — qui porte un bonnet en intérieur, quel faux pas — passe d’abord la moitié de son monologue à nous redonner la définition d’extraction shooter, nous disant que c’est un genre à haute tension qui ne conviendra pas à tout le monde. Pas d’inquiétude cependant, il se contredit en fin de vidéo pour nous dire qu’il cherche à faire un jeu qui plait à tout le monde. Nous sommes donc très confus.

On arrive tout de même à extraire de cette longue séquence de vide les infos suivantes :

  • Des playtests continuent d’être organisés pour avoir des retours de joueurs et orienter le développement, et les sessions devraient être élargies en 2025.
  • Marathon sera un hero extraction shooter, quelle infamie. Les joueurs incarneront des Runners avec chacun des capacités spécifiques. Les deux concepts arts — oui, c’est maigre — présentés dans la vidéo dévoilent la première, surnommée Thief, dont le gameplay sera semble-t-il centré sur la discrétion; et l’autre, pour l’instant appelé Stealth, qui sera également axé sur la discrétion. Là aussi, nous sommes confus.

Bref, toujours pas de gameplay à se mettre sous la dent, mais on est heureux de voir que le concept éculé de l’extraction shooter sera enfin sublimé par l’ajout d’une innovation révolutionnaire : des héros avec des pouvoirs magiques.

Si la fébrilité de Joe vous a rassuré quant à la suite du développement de Marathon, vous pouvez retrouver sa page Steam toute vide ici.

[TEST] Kvark, le jeu qui Tchèque toutes les cases du bon rétro-FPS

✇NoFrag
Par : Fluxx

On vous en parlait pour la première fois en mai 2023, Kvark avait attiré notre curiosité pour ses similitudes esthétiques avec Half-Life et de son gunplay bien bourrin. Le jeu avait dans l’ensemble emballé la rédac. À titre personnel, je dois reconnaître que j’avais de gros à priori et je m’attendais vraiment à tester un jeu bien chiant, sans grand intérêt. Pourtant, j’aurais dû faire confiance à mes chers collègues (comme souvent) et notamment à Fcp qui avait eu un bon feeling lors de sa sortie en accès anticipé en juin 2023. Énigmes, rapidité, ambiance au poil et entrailles sur les murs, pas le temps de s’ennuyer dans Kvark.

Genre : Rétro-FPS – action – horreur | Développeur : Latest Past, Perun Creative | Éditeur : Perun Creative | Plateforme : Steam | Prix : 19,50  | Configuration minimale : Processeur 2,4 GHz Quad Core, 4 Go de RAM, carte graphique intégrée | Langues : Anglais, sous-titres en anglais | Date de sortie : 03/10/2024 | Durée : de 10 à 15 heures

Test réalisé avec une version fournie par l’éditeur.

Un scénario discret, voire inexistant

Jouer à Kvark pour l’ambiance : oui. Y jouer pour le gunplay : bien sûr. Par contre, faire le jeu pour son scénario : clairement pas. On ne va pas se mentir, on sent que l’accent n’a pas été mis là-dessus. Il est, dans le meilleur des cas, très timide. Et dans le pire, totalement invisible. Concrètement, une courte vidéo de propagande soviétique nous apprend qu’on est un ouvrier en République Tchèque dans les années 80. Sans transition, on se réveille au milieu d’une espèce de bunker où visiblement, il ne fait pas bon vivre. Forcément, histoire de ne pas être dans le cliché, nucléaire et radioactivité sont au programme. Gardiens du souterrain mécontents, rats mutants ou gros monstres en tous genres, tout le monde semble nous en vouloir. L’ambiance de Kvark est plutôt étouffante. Les couloirs sombres, la musique inquiétante et les ennemis qui surgissent de n’importe où, entrainent un sentiment d’asphyxie même dans les moments calmes. C’est clairement l’une des grosses réussites du jeu.

minigun

 Des armes plutôt classiques, mais un gunplay réussi

Heureusement, on peut se défendre avec un arsenal au gunplay bien vénère comme on les aime chez NoFrag. Les armes sont dans l’ensemble plutôt classiques, mais assez variées. Pistolets, fusils à pompes, fusils d’assaut ou encore snipers, il y en a pour tous les goûts. L’obtention progressive d’armes plus exotiques vient vraiment donner un rythme à la progression. Dans la deuxième moitié du jeu, il est possible d’en trouver de plus atypiques, avec notamment une arbalète ou un pistolet électrique, qui donnent une autre dimension aux fights. Seul petit bémol : les munitions. À plusieurs moments dans le jeu, elles se font rares, ce qui vient compliquer grandement certains combats. Mais au final, Kvark offre quelques bons quarts d’heure de rage pour notre plus grand bonheur.

 img combat

Un gameplay qui se renouvelle

Pour avancer dans Kvark, c’est au joueur d’utiliser sa matière grise, car très peu d’informations sont communiquées sur les actions à effectuer. Même si les tâches sont plutôt simples, il est quand même possible de se sentir un peu perdu au début. Comme pour les armes, le gameplay se développe tout au long de l’histoire et nous maintient en haleine malgré le scénario relayé au second (voire troisième) plan.  Avec des séquences de combats, d’autres de réflexion ou d’exploration, on redécouvre le jeu à chaque niveau avec également des nouvelles tâches ou des nouveaux éléments de décors. À la fin du premier chapitre par exemple, on doit se déplacer avec des wagons de mineurs pour ne pas tomber dans un liquide toxique. Bien qu’anecdotique, ça donne de la nouveauté dans le gameplay et évite l’impression d’explorer, tirer, réexplorer et re-tirer bêtement.

Une atmosphère lourde et étouffante

L’ambiance est clairement l’un des points forts de Kvark. On se croirait réellement dans ce souterrain soviétique des années 80 en pleine guerre froide. Je me suis d’ailleurs aperçu de l’absence totale de dialogues à plus de la moitié du jeu. La musique, les bruits d’ambiance et autres effets sonores suffisent à nouer le ventre et dresser les poils sur les bras. L’atmosphère, lourde et étouffante, ne laisse aucun répit même dans les moments les plus calmes du jeu. Autres réussites : le gunplay bien nerveux et le gameplay qui ne cesse de se renouveler. Malgré quelques petites lacunes dans le scenario et quelques longueurs dans le premier chapitre, Kvark s’avère un rétro-FPS bien palpitant. 

Vous avez du mal à vous y retrouver dans le catalogue Steam ? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à trier le bon grain de l’ivraie.

❌