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Moon Mystery sort le 28 Octobre

✇NoFrag
Par : ANzer

Après une campagne Kickstarter réussie, ayant récolté 25 000 € pour un objectif initial de 20 000 €, les développeurs de Moon Mystery ont enfin annoncé la sortie du jeu, prévue pour le 28 octobre prochain.

Pour rappel, il s’agit d’un FPS solo narratif mêlant action et énigmes, où vous devrez reconstituer les événements survenus lors d’une précédente mission sur la Lune. Cette enquête vous mènera à explorer divers mondes extraterrestres, tels que des plaines désertiques ou aquatiques, une station spatiale et diverses installations.

Nous avions testé la démo en avril 2023 et si le résultat était correct, les combats manquaient de répondant tandis que les graphismes ne rendaient pas aussi bien que dans les trailers. Sans doute dû à la version précoce du jeu. Nous verrons à la fin du mois si ces aspects ont été améliorés dans la version finale.

Si le jeu vous intéresse, vous pouvez l’ajouter à votre liste de souhait steam

Cultic – Chapter Two est prévu pour le deuxième trimestre 2025

Dans un devlog publié hier, Jason Smith, le développeur solo de Cultic – Chapter One, le meilleur rétro-FPS de 2022, a donné des nouvelles sur la suite de son excellent boomer-shooter, Cultic – Chapter Two. Il indique qu’il a visé un peu plus grand, et que les cartes sont donc plus longues à développer. Il considère néanmoins être parvenu à environ la moitié de ce qu’il voulait faire, et estime la sortie pour mi-2025. Il nous laisse avec des images alléchantes pour patienter.

Pour rappel, Cultic propose une direction artistique radicale, mais très réussie, ainsi qu’un gunfeel franchement jouissif. Inspiré des grands noms des FPS, ses mouvements très dynamiques et ses armes avec un sacré punch, en font un incontournable du genre. On est extrêmement confiants pour le prochain épisode, annoncé début 2023. Mais comme le développeur est tout seul, mieux vaut s’armer de patience.

Si vous n’avez pas encore fait Cultic – Chapter One, courez vite sur Steam, il vaut moins de 10 €. En plus, il y a même une démo.

Merci à Shamanix pour l’info.

Starship Troopers: Extermination est sorti en version 1.0, mais les joueurs râlent

Comme prévu, Starship Troopers: Extermination est passé en version 1.0 le 11 octobre. Et alors que les avis sur l’accès anticipé étaient « très positifs », les commentaires les plus récents sont plus partagés. Plus de la moitié déconseillent désormais le jeu, critiquant le manque d’optimisation et la présence de nombreux bugs – logiciels, évidemment. Qui s’étonne que les joueurs soient indulgents pendant une phase d’accès anticipé, mais un peu moins quand les développeurs indiquent que le jeu est « terminé » ? C’est d’autant plus légitime lorsque l’on voit passer le prix de 30 € à presque 50 €. Pourtant, le patch note, long comme le bras, indique qu’ils ont travaillé sur l’optimisation. Mais il faut croire que ça n’a pas été suffisant, tout comme les efforts pour produire du contenu propre à renouveler l’expérience. En plus, c’est toujours très moche.

Du côté des nouveautés, attendez-vous à un tuto solo, de nouvelles missions, un nouvel adversaire et plein d’ajustements. Le lendemain de la sortie, une roadmap a été publiée, dévoilant les plans d’Offworld Industries pour la suite. On peut donc voir que le travail sur l’optimisation n’est pas achevé, et qu’il y aura encore de nouvelles armes, nouveaux ennemis, et au moins une nouvelle map en 2025. Mais à moins d’un retournement de situation, il est peu probable que les pics à plus de 2 000 joueurs continuent très longtemps.

Si vous avez envie de rejoindre la bataille contre les arachnides, Starship Troopers: Extermination est actuellement en promo à –10 % chez notre partenaire Gamesplanet, ce qui le fait à 44 €.

Killing Floor 3 se détaille dans un making of

Dans une vidéo making of publiée par nos confrères de PC Gamer, on en apprend un peu plus sur Killing Floor 3. Les membres du studio nous parlent de leurs inspirations et de ce qu’ils ont voulu faire avec ce nouvel opus. On apprend notamment qu’ils ont pris un peu de recul sur les différents monstres, afin de repenser leurs capacités. Le Crawler, par exemple, aura la capacité de marcher sur les murs et plafonds, ce qui apporte finalement pas mal de changements, puisqu’ils pourront surprendre les joueurs et les contourner plus facilement. Ils citent aussi le grappin du Scrake, qui vous jettera directement dans la horde. Un des nouveaux monstres est également montré, une sorte de géant cuirassé, avec une lame rétractile au niveau de la tête. D’autre part, les adversaires seront beaucoup plus variés en taille, apportant de la verticalité dans le shoot, ce qui nécessitera sans doute un peu plus de skill. D’autre part, les développeurs ont également apporté de la verticalité dans les mouvements, avec la possibilité de franchir facilement les obstacles ou d’y grimper, de passer à travers les fenêtres, etc. Évidemment, avec ces nouvelles capacités, le level design devrait pas mal changer par rapport aux précédents jeux : des espaces plus ouverts, plusieurs niveaux différents… On voit d’ailleurs qu’ils tentent d’accélérer le jeu pour le rapprocher d’un fast-FPS avec des glissades, un dash et des tyroliennes.

Du côté des armes, ils veulent les rendre encore plus puissantes, ce qui est toujours sympa. Ils insistent sur le feedback, les effets de headshot et de démembrement. Vu leurs jeux précédents, on peut sans doute leur faire confiance. Mais par contre, il faudra crafter les mods à appliquer dessus, tels que les optiques, les poignées et autres cache-flammes. On s’attend donc encore à pas mal de grind pour assembler la pétoire de ses rêves. Du côté des compétences, on devrait avoir plus de granularité que sur Killing Floor 2, mais ça reste globalement du même style. Enfin, ils rappellent que leur jeu est développé sous Unreal Engine 5, pour profiter de plein de technos super sympas – mais super mal optimisées. Attendez-vous à devoir utiliser une carte graphique de dernière génération pour le faire tourner correctement, quand il sortira début 2025.

En attendant, si Killing Floor 3 vous fait de l’œil, vous pouvez l’ajouter à votre liste de souhaits depuis sa page Steam ou Epic Games Store.

[PREVIEW] Playtests de Beautiful Light : un projet ambitieux, mais avec la tête sur les épaules

Jeudi dernier, j’ai été invité par Deep Worlds SA, le studio qui développe Beautiful Light, à participer à un playtest organisé avec des influenceurs américains sur un serveur aux US. Dans une ambiance plutôt détendue, nous avons donc pu faire quelques parties de l’extraction shooter suisse et enfin voir ce qu’il en était. Si vous avez d’abord pensé « encore un extraction shooter ? », là où la plupart reprennent avec plus ou moins d’application – et de réussite – le principe d’Escape From Tarkov, Beautiful Light s’inspire plus d’Hunt Showdown, comme nous l’expliquera Aherys, le PDG du studio et game director, au cours de la soirée. Mais loin de copier/coller la recette, ils apportent de vraies nouveautés, notamment avec la possibilité pour des joueurs d’incarner des monstres afin d’empêcher les équipes de militaires de s’extraire. On y reviendra plus en détails un peu plus bas.

Beautiful Light

La version que nous avons testée est à un stade alpha : les plus grosses mécaniques de jeu sont déjà là, mais certaines ne sont pas développées, et il y a encore de nombreux bugs. Il y a aussi des placeholders, c’est-à-dire des éléments temporaires simplifiés, qui seront amenés à être remplacés par les définitifs plus tard. Malgré tout, on a été très agréablement surpris par le rendu global et la direction artistique, très réussis, que l’on avait déjà un peu vus dans les différentes vidéos de présentation. Les développeurs ont indiqué néanmoins que l’accès anticipé devrait arriver début 2026, ou fin 2025 dans le meilleur des cas, ce qui laisse encore pas mal de temps pour développer le jeu. Nous avons évidemment rencontré pas mal de petits soucis, et Aherys a déployé un ou deux patches pendant notre session pour pallier les plus gros problèmes – notamment des crashes pour certains. Mais l’expérience a été globalement très bonne. La boucle de gameplay présentée est très intéressante et fonctionne bien. Un peu à la manière de Hunt: Showdown avec ses indices, on doit tout d’abord trouver un PC à « pirater » (avec quelques commandes Linux !) pour récupérer une carte d’accès, ce qui nous permettra ensuite d’accéder au bunker principal qui protège un artefact. Comme chaque équipe commence d’un côté de la map et qu’il y a plusieurs portes, il est possible de ne pas croiser d’adversaire avant d’arriver dans ce fameux bâtiment. Les affrontements seront, par contre, presque inévitables à ce stade, puisque les opérations pour récupérer l’objectif prennent un peu de temps. Une fois l’artefact en possession d’un joueur, il est visible sur la carte par tout le monde. Mais l’extraction ne consiste pas uniquement en la fuite vers un point : il faut appeler un hélicoptère, qui mettra quelques minutes à arriver sur une zone aléatoire, elle aussi visible par tout le monde. En parallèle, un ou deux joueurs incarnent un monstre – le Juggernaut dans notre session –, une sorte de gros chien mutant très puissants, pour gêner les opérateurs. Même avec un ping élevé (le serveur étant aux US), j’ai trouvé les affrontements très réussis. Le TTK (Time To Kill) est court, il y a de la tension, mais le fait de pouvoir relever ses coéquipiers plusieurs fois ne rend pas l’expérience trop exigeante. Le gunfeel est franchement bon, et on sent que les devs ont porté une attention particulière aux détails pour le maniement des armes. On se rapproche de ce que pourrait proposer Escape From Tarkov en un peu plus simplifié.

Entre deux parties, j’ai pu réaliser une petite interview improvisée (en français) d’Aherys, qui nous présente en détail Beautiful Light. Elle est suivie d’un match complet en trio avec NoiceGuy et SaltSnake. Bon, on a perdu, mais c’était évidemment à cause du ping :

Vous pouvez retrouver la partie interview sur Spotify et Soundcloud.

Pour ceux qui préfèrent le texte au doux son de nos voix, voici une petite liste des informations les plus importantes que j’ai pu relever tout au long de la soirée à propos de Beautiful Light :

  • C’est un extraction shooter « PvPvPvE » : 4 équipes de 3 joueurs tentent d’atteindre un objectif, tandis que deux autres joueurs incarnant un monstre, les en empêchent. Des ennemis IA, sous forme de sorte de zombies (les reavers) sont aussi présents un peu partout.
  • Il est aussi possible de jouer en solo, bien que l’on soit plus vulnérable (car personne ne sera là pour nous relever). Mais en contrepartie, on sera moins visible par les bestioles, qui devraient se focaliser sur les équipes.
  • Le jeu n’a pas vocation à être réaliste, mais plutôt immersif. Les devs sont fans de « tacticool », et portent leur attention là-dessus (lasers, lampes, visions nocturnes, etc).
  • Une phase de playtest ouverte à la communauté, mais restreinte en nombre de places, sera proposée en 2025 via Steam.
  • Une bêta ouverte à tous de quelques jours sera proposée avant la sortie en accès anticipé.
  • Le modèle économique est déjà fixé : 40 € pour le jeu, des DLC payants prévus après la 1.0, et des cosmétiques en micro-transactions.
  • L’accès anticipé, prévu pour début 2026, offrira trois cartes, proposant des boucles de gameplay différentes. Pour la sortie en version finale, huit cartes sont prévues, avec des composantes que l’on nous promet de plus en plus étranges.
  • Un système de faction est envisagé, avec pas mal de lore, et un end game plus centré sur l’aspect social. Il y aurait par exemple un chat global.
  • Même s’il y aura des quêtes fedex à la Tarkov, ils vont tenter de proposer des choses un peu plus variées, notamment axées sur l’aspect paranormal.
  • Les quêtes, mais aussi la récupération d’artefacts et peut-être aussi d’autres objets, permettront de gagner de l’argent pour améliorer son équipement.
  • On pourra looter les corps des ennemis pour récupérer leurs armes et munitions, mais il n’y aura pas de « Tetris-management » comme dans Tarkov. D’autre part, il n’y aura qu’un seul calibre de munitions par arme, et une gestion plus simple des chargeurs.
  • Une mécanique de piratage des PC et PDA des joueurs est en cours d’élaboration.
  • Le gameplay des anomalies (les monstres) est comparé à Dead By Daylight, mais avec une composante rogue-lite : on commence avec le Windigo, on débloque des compétences et/ou des perks, jusqu’à obtenir le Juggernaut. Si on meurt, on repart à zéro. De la customisation (on parle de la couleur des poils, là ?) est prévue, mais pas dès le début de l’accès anticipé.

Beautiful Light - Juggernaut

J’en ai profité pour poser également quelques questions sur le studio :

  • Beautiful Light était à l’origine, le projet de fin d’études d’Aherys. Un investisseur suisse l’a repéré, et lui a proposé de financer son projet. C’est pour cela que Deep Worlds SA est basé à Genève.
  • Le studio emploie trois personnes dans les bureaux en Suisse, six prestataires à temps plein à distance (Europe, Russie, États-Unis, Afrique) et quelques autres prestataires à temps partiel.
  • Ils font appel à un studio externe pour les animations des monstres, ainsi que pour le trailer.
  • Ils ne recherchent pas d’éditeur, car leur projet est financé, mais s’ils peuvent obtenir d’autres fonds, ils repousseront la sortie pour ajouter plus de contenu. Mais ils ne souhaitent pas solliciter les joueurs pour le financement (précommande ou autre).

Si vous souhaitez plus d’informations, vous pouvez jeter un œil à l’interview, ou consulter la FAQ étendue présente sur le site officiel.

À la fin de la session, Aherys a proposé à ceux qui le souhaitaient de rester discuter du jeu. Si le début a été une séquence de questions/réponses sur Beautiful Light, on a rapidement dévié sur l’industrie du jeu vidéo en général. Si ça vous intéresse, c’est sur Youtube, Spotify & SoundCloud.

En résumé, on est très contents d’avoir pu expérimenter Beautiful Light, même si c’était à un stade encore précoce du développement. La volonté des membres du studio d’être totalement transparents et le fait qu’ils soient conscients des difficultés susceptibles de rencontrer, nous donnent confiance sur la suite du projet. Ils savent qu’ils ont encore beaucoup de boulot, mais semblent ne pas partir dans tous les sens, malgré une grande ambition. La base est très bonne, et certains éléments sont déjà très bien finis (notamment le PDA). Le gunfeel est aussi un point vraiment sympa. On suivra donc les évolutions du développement avec attention, et on essayera de participer aux prochains playtests pour prendre la température.

En attendant l’accès anticipé prévu pour 2026, si Beautiful Light vous intéresse, vous pouvez l’ajouter à votre liste de souhaits depuis sa page Steam.

Arkane fête ses 25 ans

Aujourd’hui, c’est l’anniversaire d’Arkane, le studio fondé à Lyon par Raphaël Colantonio en 1999. Cela fait donc 25 ans qu’ils explorent, avec plus ou moins de succès, le monde des immersive sim. Pour l’occasion, Sébastien Mitton, le directeur artistique historique, s’est fendu d’un petit billet sur le site de Bethesda. Il passe en revue les étapes clef du studio et cite tous les jeux réalisés, excepté Dark Messiah of Might & Magic, pour une raison inconnue. Pourtant, si on devait choisir, on préférerait plutôt oublier Redfall, véritable égarement dans la carrière d’Arkane. Pour ceux qui auraient la mémoire courte, ce sont les petites mains derrière Arx Fatalis, Dark Messiah, Dishonored, Dishonored 2, Prey (2017), et enfin, DEATHLOOP. Malgré quelques défauts et un engouement souvent décevant, la plupart de ces jeux sont devenus cultes pour beaucoup de joueurs.

Art of Arkane

Malheureusement, le prochain titre du studio, Blade, sera a priori cantonné au TPS, l’excluant de facto de notre ligne éditoriale. Et compte tenu de leur (bonne) habitude à prendre leur temps pour réaliser des jeux, il ne faut pas s’attendre à voir un nouveau projet poindre le bout de son nez avant de nombreuses années. Mais on leur souhaite tout de même un bon anniversaire, et un bon courage au sein de Bethesda, qui fait lui-même partie de Microsoft – surtout depuis la fermeture de la branche texane du studio en mai 2024.

En attendant, on braquera nos projecteurs sur Wolfeye Studios, lui aussi fondé par Raphaël Colantonio après son départ d’Arkane en 2019 : en août dernier, il nous révélait un peu plus de détails sur son projet d’immersive sim / RPG de science-fiction rétro-futuriste.

Possible erreur stratégique : Halo change de moteur, mais garde ses développeurs

À l’occasion d’une compétition sur Halo Infinite, 343 Industries, le développeur de la série Halo depuis 2011, a publié une vidéo annonçant de grands changements pour la licence : d’une part, ils changent de nom pour s’appeler dorénavant Halo Studios, mais surtout, ils bazardent leur moteur maison, Slipspace, pour embrasser l’Unreal Engine 5. L’info était déjà connue depuis les licenciements de janvier 2023, mais jamais officiellement annoncée. Ils en profitent pour nous partager des rendus, certes jolis, mais pas beaucoup plus impressionnants que n’importe quel petit studio indé avec une once de sens artistique ou de quelques fans un peu motivés.

« Qu’est-ce qui a fait d’Halo un succès à l’origine ? Nous voulons retrouver cet esprit », indiquent les développeurs au début de la vidéo. À part remonter dans le temps, on ne voit pas trop comment ils pourraient de nouveau faire un FPS passable, mais le seul disponible sur console. Sinon, ils semblent bien contents de se débarrasser de leur vieux moteur tout pourri, puisqu’ils révèlent qu’ils peuvent enfin aller où ils veulent avec la licence. D’autre part, on peut espérer une certaine évolution, car ils embauchent un peu de tout, de l’artiste au designer, en passant par l’ingénieur.  À la rédac, même si on n’est pas de grands fans de la franchise, on est tout de même curieux de voir quelle direction ils vont pouvoir emprunter.

Si vous voulez plus de détails, n’hésitez pas à consulter l’article dédié sur le site Xbox.

Dark Hours, un jeu d’horreur en coop pour joueurs hystériques, sortira le 24 octobre en accès anticipé

On l’avait découvert en mai 2023 lors de l’AG French Direct, Dark Hours est un jeu d’horreur coopératif développé par Piece of Cake studios, un studio parisien. Il propose à une équipe de joueurs de cambrioler une maison, qui devient très rapidement un piège mortel : une créature surnaturelle vient faire capoter le plan, et il faudra survivre en coopérant ou en trahissant ses collègues. Il y a quelques jours, les développeurs ont annoncé la prochaine sortie en accès anticipé : ce sera pour le 24 octobre. On vous avoue qu’on l’avait complètement perdu de vue, et on a été assez surpris de trouver un prologue (une démo, quoi) avec des avis très positifs sur Steam. Mais a priori, le prérequis pour s’amuser sur le jeu est de hurler comme un débile à la moindre apparition d’un monstre :

Un tel jeu est du pain béni pour tout YouTuber qui se respecte, qui pourra donc faire étalage de sa maîtrise de la surréaction. Néanmoins, malgré un concept proche d’un Lethal Company, il est tout de même possible que l’expérience de Dark Hours avec des gens normaux puisse être sympathique – si tant est que vous ayez au moins un ami, ce qui n’est pas évident si vous lisez NoFrag.

En attendant le 24 octobre pour tenter le casse du siècle, vous pouvez tester la démo de Dark Hours depuis sa page Steam, et ajouter le jeu à votre liste de souhaits si ça vous a plu.

Les bons plans NoFrag du week-end bricolent

Après avoir nettoyé leur bureau la semaine dernière, les bons plans NoFrag du week-end ont décidé de se mettre au bricolage. On commence avec un set de tournevis classiques, et une version de précision pour les petits travaux. On continue avec le traditionnel marteau, une petite perceuse et un set de clefs. Évidemment, on n’oublie pas la pince multiprise et quelques râpes. Passons maintenant à la sécurité. Des gants pour protéger vos jolis doigts, un casque pour éviter les coups sur la tête, un masque pour la poussière, des chaussures et un beau tablier. C’est bon, vous êtes fin prêts pour monter vos premiers meubles, et réparer vos WC.

Les bons plans Amazon

Gothax, toujours partant pour nous faire une petite liste, nous a encore concocté une sélection de chez notre partenaire Amazon :

Enfin, n’oubliez pas que si vous ne trouvez pas votre bonheur parmi les produits proposés dans notre article, vous pouvez tout de même nous soutenir en collant ?tag=nofrag-21 à la fin de l’url de n’importe quelle marchandise sur Amazon et ainsi nous faire gagner quelques euros bien utiles.

Gamesplanet S41

Les bons plans Gamesplanet

Rien de particulier cette semaine chez notre partenaire Gamesplanet, mais toujours des promos sur pas mal de trucs plus ou moins intéressants. On vous rappelle, à toutes fins utiles, que le code promo pour Warhammer 40,000: Space Marine 2 qui devait s’arrêter le 30 septembre est finalement prolongé jusqu’à la fin de l’année. Donc si vous voulez profiter de 15 % sur le jeu, utilisez le code promo NOFRAG, ce qui fait la version Standard à un peu moins de 52 €l’édition Gold à 77 € ou la version Ultra à 85,5 €. Et sinon, il y a plein choses sympas :

Comme plus haut pour Amazon, si vous ne trouvez pas votre bonheur dans ces listes de jeux, vous pouvez utiliser le code ?ref=nofrag et le coller à la fin de l’URL du jeu qui vous intéresse. Ça arrivera dans notre porte-monnaie virtuel Gamesplanet et nous permettra de nous payer les clefs que les éditeurs ne nous envoient pas !

Merci à tous pour votre soutien !

Du gameplay pour Metro Awakening : de la VR plus axée sur la discrétion que l’action

Alors que la sortie de Metro Awakening approche à grands pas, l’épisode VR développé par Vertigo Games (Arizona Sunshine 1 et 2) s’est montré la semaine dernière chez PlayStation. Pour rappel, le titre sera disponible sur le casque de Sony, mais aussi sur Meta Quest et Steam. On avait également appris il y a quelques mois que le jeu serait plus orienté discrétion et un peu moins action, ce qui, selon les développeurs, correspondait mieux à la VR.

La vidéo nous montre une séquence d’infiltration dans une rame de métro, avec des comportements un peu ridicules, puisque personne n’entend l’ennemi se faire assommer par une bouteille en verre. Mais ça fait sens ludiquement parlant, sinon ce serait sans doute beaucoup trop difficile. On peut aussi voir une petite séquence de gunfight, et pour le coup, on a l’impression que ce n’est pas trop mal – toujours malgré une IA un peu débile. Les visuels sont plutôt corrects, sans être exceptionnels. C’est un peu décevant compte tenu que l’on voit la version PS VR2, sans doute à peu près équivalente à celle de Steam. A priori, la version native Meta Quest 2/3 devrait être beaucoup moins belle, puisque pour rappel, le casque est autonome et embarque une puissance comparable à celle d’un bon smartphone.

Si la série de Metro vous manque en attendant Metro 4 et que vous voulez faire un détour en VR, Metro Awakening est toujours prévu pour le 7 novembre. Les précommandes sont déjà disponibles entre 40 € et 50 € selon la plateforme sur PS VRMeta Quest ou Steam. Mais comme d’habitude, on vous conseille plutôt d’attendre la sortie pour savoir si ça vaut vraiment le coup.

Merci à Cireme pour l’info.

La nouvelle version de la démo de Road To Vostok vaut le détour

Comme prévu, la nouvelle version de la seconde démo de Road to Vostok a été mise en ligne la semaine dernière. Elle apporte entre autres, une amélioration de l’IA, une grosse mise à jour des différentes cartes, le système de quêtes, de craft, un deuxième marchand, et plein d’autres trucs. Tout est détaillé dans le patch note sur le site officiel. Si vous ne voyez pas trop de quoi on parle, imaginez un extraction shooter proche d’un Escape From Tarkov, mais en solo, avec le système de voyage de zone en zone comme unique moyen de se déplacer, à l’instar de S.T.A.L.K.E.R., aussi une inspiration pour ce titre.

Le travail réalisé par l’unique développeur avec le moteur Godot ne cessera de nous étonner. Bien qu’il reste encore quelques trucs un peu bruts pour l’instant, c’est extrêmement bien réalisé et très convainquant. Après avoir testé une petite heure cette nouvelle démo, on a par exemple constaté les progrès sur le comportement des IA, leur permettant de réagir différemment en fonction de leur position. On a parfois vu les ennemis partir en courant pour se cacher et nous contourner, ce qui est enfin un peu cohérent pour un FPS de survie ! Et c’est évidemment uniquement un mec en solo dans son garage qui peut nous proposer ça… Après, tout n’est pas encore parfait dans Road To Vostok, car il arrive que nos adversaires marchent lentement au milieu de la route en nous canardant, mais vu le travail déjà abattu et la route encore longue d’après la roadmap, on peut espérer que le développeur se penchera encore sur ce point. Du côté des armes, le feeling est toujours aussi réussi, c’est vraiment chouette. Pour les autres briques de gameplay, on pourra regretter le loot de PQ ou de conserves de petits-pois, pour des quêtes complètement débiles, mais qui restent du même niveau que ce qu’on peut expérimenter ailleurs, et juste un prétexte pour fouiller les environnements, plutôt bien mis en scène.

En gros, on vous conseille donc d’essayer la nouvelle version de la démo de Road To Vostok sur Steam, vous pourrez aisément y passer quelques heures si vous aimez le genre.

Incroyable, les derniers avis Steam de Payday 3 s’améliorent

C’est par le biais d’un article de nos confrères de chez PCGamesN que nous avons eu un petit sourire en apprenant l’amélioration des critiques de Payday 3 sur la plateforme de tonton Gaben, un an après sa sortie. En effet, des avis « plutôt positifs » sont apparus dans les évaluations récentes. Après un lancement chaotique en 2023, le jeu avait souffert de gros problèmes de matchmaking, rendant le jeu injouable pendant plusieurs jours. Cela avait nui à sa réputation, entraînant une vague d’avis négatifs, mais finalement mérités.

payday 3 1

Cependant, des mises à jour récentes, comme l’introduction d’un système d’armure et la possibilité de mettre en pause les braquages, ont commencé à changer l’opinion des joueurs. Après avoir relancé le jeu, on constate effectivement quelques améliorations. Pour les plus riches possédant l’édition pigeon, les DLC offrent de beaux terrains de jeux. Cependant lors des phases d’infiltrations, les IA sont toujours aussi sourdes et aveugles et lors des attaques elles se contenteront juste de foncer sur vous.

Malgré tout, les développeurs gardent espoir sur le futur du jeu. Même s’il y a encore un faible nombre de joueurs par rapport à Payday 2, Starbreeze reste optimiste et continue d’écouter les retours de la communauté.

Si vous voulez lui laisser sa chance, vous pouvez vous procurer PAYDAY 3 sur Steam et l’Epic Games Store pour 40 € environ.

Vivez la fin de l’humanité dans le restaurant de While We Wait Here dès le 23 octobre

Découvert parmi les démos du Steam Néo Fest d’octobre 2023, While We Wait Here, un walking-sim horrifique et psychologique développé par le studio Bad Vices Games, nous dévoile sa date de sortie au travers d’une bande-annonce parue il y a une semaine chez IGN. Ce sera donc pour le 23 octobre. À l’aube de ce qui semble être le dernier jour de l’humanité, vous incarnerez le propriétaire d’un restaurant effectuant ses activités quotidiennes (prendre les commandes, préparer et servir les plats) comme si de rien n’était. Au-delà de ça, vous aurez également l’opportunité d’échanger avec différents protagonistes, afin de comprendre leur vision vis-à-vis de cette catastrophe imminente et de les convaincre de survivre ou d’accepter leur sort, à l’aide de dialogues à choix multiples.

Avec ce synopsis pour le moins original, While We Wait Here aura probablement des moments très cocasses. Au niveau des graphismes, la direction artistique résolument rétro nous propose une style un peu PSone et plutôt sympa. Maintenant, on aurait surtout aimé avoir plus détails sur le système de dialogue et son impact sur les différents personnages, dans le présent trailer.

Si vous souhaitez partager une dernière bouffe tout en faisant de la psychologie de comptoir, While We Wait Here sortira le 23 octobre sur Steam et l’Epic Games Store.

Killing Time: Resurrected, un rétro-FPS horrifique, sortira le 18 octobre

Dévoilé durant la conférence de Guerrilla Collective, Killing Time: Resurrected, l’un des derniers projets du studio Nightdive, sortira finalement le 18 octobre. Via une bande-annonce publiée la semaine dernière, on y découvre du gameplay et des graphismes remis au goût du jour. Dans les années 1930, vous incarnerez un étudiant pris au piège dans le domaine d’une riche héritière, suite à un rituel qui a mal tourné. Pour survivre, vous devrez donc prendre les armes pour affronter des créatures plus étranges les unes que les autres (clowns, soubrettes démoniaques, humains possédés, démons…) et détruire une clepsydre égyptienne mystique.

Les séquences FMV remastérisées semblent particulièrement réussies et le gunplay, quant à lui, paraît plutôt correct. D’ailleurs, les armes exclusives à certaines versions seront intégrées dans ce remaster et une multitude d’options (résolution 4k, anti-crénelage, écrans et menu améliorés) rendront le titre plus agréable à jouer.

Si vous n’êtes pas effrayés par des clowns tueurs ou autres créatures démoniaques, Killing Time: Resurrected est prévu pour le 18 octobre sur Steam et GoG. En attendant la sortie du jeu, vous pouvez toujours l’ajouter à votre liste de souhaits.

[TEST] Shady Knight : une ode au skill élitiste, destinée aux hardcore gamers

Dévoilé en 2020, Shady Knight, développé par Alexey ‘cptnsigh’, avait retenu notre attention par son gameplay nerveux et ses déplacements rapides inspirés de Dishonored. Peaufiné pendant plus de quatre ans, ce fast-FPS mêlant parkour et hack’n’slash est finalement sorti ce 9 octobre 2024. Mais mon voyage dans cet univers de chevaliers d’outre-tombe s’est avéré plus éprouvant et exigeant que je ne l’aurai pensé. Disons-le de suite, Shady Knight est une bonne expérience dans son ensemble, mais d’une difficulté incroyable, et qui s’adresse à une niche de joueurs hardcores.

Edit du 11/10 : Le développeur prend en compte les retours des joueurs et vient de publier une série de patches pour réduire la difficulté. Les indices sont maintenant plus évidents à trouver, certains niveaux ont été réajustés pour laisser plus d’espace au joueur lors des combats, la portée du grappin a été augmentée, tout comme le nombre de crochets permettant de se rattraper. Clairement de quoi réduire la frustration et rendre le jeu plus accessible.

Genre : Fast-FPS/parkour/die and retry | Développeur : Alexey ‘cptnsigh’ | Éditeur : Alexey ‘cptnsigh’ | Plateforme : Steam | Prix : 19,50 € | Configuration recommandée : Processeur 2,5 GHz, 2 GB de RAM, GTX 1050 | Langues : Anglais | Date de sortie : 09/10/2024 | Durée de vie : Environ 8 h pour débloquer tous les niveaux, bien plus pour atteindre le rang S sur chacun.

Test effectué sur une version fournie par le développeur.

Skill-based parkour FPS

Shady Knight étant avant tout un jeu basé sur la vitesse et le skill, les niveaux ne sont qu’un prétexte pour exécuter des acrobaties incroyables. Le scénario n’est donc pas très développé, on pourra juste vous dire qu’il est question de vengeance contre un méchant chevalier trop puissant, et qu’on semble évoluer dans des sortes de limbes remplies de plateformes flottantes. Loin de nous prendre par la main, le développeur nous jette au pied d’une tour, qui donne accès à des hubs, divisés en neuf niveaux. Si les premiers sont un peu guidés, même les joueurs les plus avertis risqueront de se retrouver démunis au bout d’un moment. En effet, le game design est entièrement tourné vers la découverte des mécaniques par l’expérimentation, ce qui est franchement déroutant, et souvent très frustrant. Il en faudra, des morts, pour comprendre qu’on peut donner un coup de pied contre un mur avec un angle aigu, pour bénéficier d’un boost supplémentaire lors d’un saut… Pourtant, le principe de base est plutôt simple : il faut sauter de plateforme en plateforme parsemées d’ennemis, afin de détruire un orbe, ce qui déverrouille le parcours suivant. De temps en temps, pour présenter un nouveau type d’adversaire, on devra juste enchaîner des combats dans une arène jusqu’à vaincre tout le monde. La difficulté est progressive, mais dès les premières heures, attendez-vous à roter du sang, rien que pour passer d’un défi à l’autre. Et le vrai but du jeu n’est même pas là, puisqu’on sera encouragé à combattre avec prestance et style : rapidité d’exécution, combos et mouvements acrobatiques seront récompensés, jusqu’au légendaire rang triple S.

Pour une ascension à la sauce Kaizen

Pour mener à bien l’ascension complexe de cette tour, notre personnage disposera d’un panel de mouvements rapides et d’un grappin permettant de s’agripper à des crochets spécifiques ou des ennemis. On disposera d’une glissade et d’un coup de pied qui ferait rougir un Dark Messiah of Might & Magic. Un dash pourra également être utilisé, mais uniquement pour se saisir d’une arme. À maintes reprises, cette mécanique un peu particulière sera obligatoire pour progresser. Ces mouvements sont d’ailleurs la grande réussite du jeu : il est très agréable de se mouvoir si aisément, une fois que l’on a compris comment faire. Mais en dépit de sa grande agilité, le héros est très fragile, car deux coups ou une chute dans le vide suffiront pour trépasser. À partir du second hub, la difficulté augmentera sans prévenir et votre skill sera mis à rude épreuve. Les morts très punitives se multiplieront, en l’absence de maîtrise, mais surtout de compréhension. On ne sait simplement pas quoi faire par moments. À titre de comparaison, j’avais tiré une grande satisfaction lors de la réussite de niveaux corsés dans Anger Foot, alors que dans Shady Knight, j’en suis ressorti épuisé, soulagé d’avoir terminé, mais craignant la suite qui m’attendait. Entre les lanciers, les archers, les araignées explosives ou encore les chevaliers blindés, avec progressivement de plus en plus de protections, il faut se creuser les méninges et découvrir à la dure, les méthodes pour les vaincre. Parfois, pour éviter de mourir une vingtaine de fois supplémentaires sur certains passages, j’ai préféré éviter les combats pour tenter d’atteindre l’orbe à détruire, quitte à avoir un score pourri.

Techniquement au poil

Shady Knight ne fait pas dans la débauche visuelle. Les graphismes sont simples et assez peu diversifiés, mais la direction artistique, plutôt jolie, permet d’identifier assez facilement les différentes surfaces, zones d’interaction, et surtout, les différents types d’ennemis. On peut repérer en un dixième de seconde quelle attaque on va subir, pour réagir instantanément. D’autre part, le jeu se permet de tourner parfaitement sur n’importe quelle machine, permettant même d’atteindre plus de 500 FPS en 4K sur des PC puissants. Côté musique, Shady Knight est plutôt discret, puisqu’il n’y en a parfois pas du tout. Lors des combats, ça s’énerve un peu, mais on sera généralement plutôt concentré sur les ennemis pour éviter de mourir une cent unième fois.

Élitiste

Shady Knight fait partie de ces jeux demandant une incroyable maîtrise du gameplay, à cause d’une difficulté qui peut sembler aberrante, malgré des mouvements et aptitudes très agréables à prendre en main. Les ennemis, redoutables, ne vous laisseront que peu de chances et la mort ne sera jamais très loin. Mais ce qui est le plus déroutant, c’est qu’on se retrouve parfois bloqué sans savoir quoi faire : il faut trouver soi-même les enchaînements de mouvements pour atteindre la plateforme suivante, ou vaincre tel ou tel ennemi. Heureusement, le développeur est à l’écoute de la communauté, et a déjà adouci les angles en déployant quelques patches : davantage d’indices, un grappin plus long, etc. Malgré tout, quand on n’y est pas préparé, on termine parfois les niveaux avec un peu de frustration. Ce sentiment s’estompe une fois qu’on a compris qu’il fallait expérimenter, mais soyons clairs : Shady Knight ne s’adresse pas à tout le monde et il faut avoir au moins un petit penchant pour le speedrunning et les exécutions millimétrées pour y prendre du plaisir. Si c’est votre cas, n’hésitez pas, car la réalisation est excellente.

Si Shady Knight vous tente, il est actuellement en promotion de lancement à –15 % sur Steam, soit 17 € environ jusqu’au 23 octobre.

Vous avez du mal à vous y retrouver dans le catalogue Steam ? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à trier le bon grain de l’ivraie.

[TEST] Zoochosis : Bosser dans un zoo, c’est chiant et surcoté

C’est à travers un premier trailer en janvier dernier que nous avons découvert Zoochosis. Il s’agit d’un jeu d’horreur à la première personne, où vous incarnez un gardien de zoo, obligé malgré lui de sauver les animaux d’une étrange maladie qui les transforme en horribles créatures. Si les bandes-annonces montraient des scènes d’horreur et des animations plutôt convaincantes, il n’en est rien. Le nouveau jeu du studio Clapperheads est une vaste fumisterie qui a sa place parmi les arnaques de cette année.

Genre : Simulation – horreur | Développeur : Clapperheads | Éditeur : Clapperheads, Playworks | Plateforme : Steam | Prix : 24,50 € | Configuration recommandée : Intel Core i7-8700K /Ryzen 5 3600X, 16 GB de RAM,  RTX 3050/ AMD 5600xt | Langues : Anglais, sous-titré français | Date de sortie : 30/09/2024 | Durée de vie : 1 heure pour se rendre compte que c’est chiant, et plus d’une dizaine d’autres pour faire toutes les fins

Test effectué sur une version commerciale

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Bienvenue au cirque zoo

Dans ce simulateur horrifique, vous devrez percer le secret d’un zoo fermé depuis plusieurs années. En tant que gardien de nuit, vous acceptez de travailler pour le compte du docteur Oliver Metzger, une belle raclure qui, à peine une minute après que vous ayez signé votre contrat, vous injecte un virus, déclarant que c’est pour votre bien. La première demi-heure de jeu, qui fait office de tutoriel, révèle très vite un gros downgrade rapport aux vidéos de présentation sorties auparavant. Les animations faciales sont complètement bancales et on constate également de nombreux problèmes de clipping.

Une fois seul dans l’enceinte, votre premier objectif sera de sauver les différents animaux qui se baladent dans leur enclos respectif. Vous devrez les étudier un par un avec divers instruments et trouver le bon remède, souvent à coup de fléchette dans le derrière. Le zoo est divisé en plusieurs zones, dont un hub central. Cet endroit est principalement axé sur la narration. Comme le jeu est truffé de scripts, vous devez obligatoirement y retourner pour déclencher certaines scènes qui font avancer l’histoire « passionnante » de Zoochosis. Au départ, vous n’aurez pas accès à tous les animaux. C’est seulement après avoir terminé une première fois le jeu qu’un nouvel animal sera débloqué. Vous devrez donc suivre une routine qui, rapidement, deviendra soporifique. Terminer l’aventure nécessite généralement de s’occuper de seulement trois enclos. Plusieurs choix s’offrent à vous : sauver tous les animaux et guérir le monstre, nourrir le monstre pour qu’il redevienne normal, ou alors le tuer. Cependant, sachez qu’il sera obligatoire de soigner tous les autres animaux du même secteur, sinon vous ne pourrez pas déclencher certains éléments narratifs. Vous ne pourrez pas non plus accéder à d’autres secteurs. C’est complètement ridicule et n’a aucun sens.

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Le train-train quotidien

C’est par le biais d’une locomotive que vous voyagerez entre les différentes zones. L’intérieur est aménagé comme une sorte d’atelier où vous pouvez confectionner la nourriture, analyser le sang, préparer les remèdes, etc. Un chariot avec vos outils se trouve également à l’intérieur. Il contient tout le matériel nécessaire pour diagnostiquer les animaux malades. Les maladies se détectent à l’aide de quatre éléments importants : le son, le sang, la température et le prélèvement de matière fécale. Si l’idée est plutôt bonne à la base, le tout devient vite répétitif et le gameplay s’essouffle rapidement. Sans compter que vous êtes obligé de retourner à la locomotive pour faire les prélèvements de sang. Une chose absurde : si vous avez prélevé les excréments avec le fameux « shit sucker », vous ne pouvez pas rentrer dans la locomotive. La porte restera fermée tant que vous n’avez pas vidé la merde dans le récipient à l’extérieur de la loco.

Comme le jeu est totalement scripté, le fait de retourner préparer un remède ou autre déclenchera automatiquement la transformation d’un monstre. Mais l’animal se métamorphose en une fraction de seconde et vous ne voyez absolument rien puisque le développeur a eu la superbe idée de brouiller l’écran de jeu. C’était sûrement trop difficile à programmer. Ce gros manque de technique provoque de la déception et de la frustration. De plus, les points de vie en forme de cœur et le nom des spécimens sont écrits avec une police rétro, ce qui décrédibilise le côté horrifique de l’affrontement. Inutile d’aborder le sujet des armes, puisque vous n’avez qu’un fusil à fléchettes. De toute manière, vous avez beau courir comme un poulet sans tête dans les pattes des mutants, les coups qu’ils vous portent vous mettent à terre, mais ne semblent avoir aucune incidence sur la suite du jeu.

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L’ennui porte conseil

Bien que plusieurs fins soient disponibles, il ne faudra qu’une heure environ pour terminer l’aventure et rire devant les cinématiques de fin complètement ratées, avant d’être expédié au menu du jeu. Une fois terminée, vous pourrez relancer une partie en New Game Plus, mais sachez que vous devrez refaire exactement les mêmes choses en boucle avec les mêmes animaux, tout en subissant les mêmes bugs, bien trop nombreux. Je n’ai pas eu le courage de terminer le titre plus de quatre fois pour découvrir d’autres fins. Au final, je ne savais pas si je devais rire ou pleurer.

C’est grave docteur ?

Zoochosis, est comme une blague Carambar : tu sais pertinemment qu’elle sera nulle, mais tu vas quand même la lire. Ce titre manque tout simplement de respect aux joueurs. Plus on y joue, plus les incohérences se font ressentir. Les seules choses qui retiendront le joueur seront certainement la curiosité de voir à quoi ressemblent les différents monstres, mais quelle arnaque de ne pas voir les transformations ! Personnellement, je n’ai pas eu la patience d’aller jusqu’au bout des 23 fins annoncées par les devs. La faute à un gameplay raté, une difficulté absente et un manque de technique. Les trailers sont de la poudre aux yeux et ne représentent pas du tout le jeu. On aurait aimé découvrir un titre horrifique avec des ennemis dignes de The Thing. Au final, Zoochosis est un navet de plus qui trouvera sa place dans l’immensité des titres bas de gamme du marché.

Vous avez du mal à vous y retrouver dans le catalogue Steam ? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à trier le bon grain de l’ivraie.

Pathologic 3 annoncé pour 2025

✇NoFrag
Par : Stuka

Non contents d’avoir déjà raconté leur histoire deux fois dans Pathologic et Pathologic 2, Ice-Pick Lodge remet ça avec Pathologic 3.

Comme pour Pathologic 2, le joueur incarnera un des trois personnages qui étaient déjà disponibles dans le premier opus. Dans le deux, c’était le fils du médecin de la ville, et dans le trois ce sera Daniil Dankovsky, un expert en thanatologie. Ce qui aurait sous doute dû être un DLC de Pathologic 2 sera donc finalement un standalone.

Pour rappel, Pathologic nous embarque dans une aventure narrative cryptique et mélancolique, c’est russe après-tout, de douze jours où nous devons aider les habitants d’une ville sujette à une étrange épidémie. Mais on n’a pas le temps de sauver tout le monde, et le joueur doit faire des choix. On espère que cette fois ce soit un peu moins désagréable à jouer. Vous connaissez la chanson, si ça vous intéresse, vous pouvez ajouter Pathologic 3 à votre liste de souhaits sur Steam en attendant la sortie prévue pour 2025.

NoScope #63 : ZERO PROTOCOL, Zoochosis et Echo Point Nova

Hier soir, la rédaction de NoFrag a enregistré l’épisode #63 de NoScope. On a tenté une nouvelle version de notre célèbre émission, en réduisant un peu le nombre de sujets, mais en approfondissant un peu. Bon, on n’a finalement pas réussi à faire plus court, mais on promet qu’on s’améliorera pour la prochaine fois. On a parlé de notre inquiétude à propos de Chernobylite 2: Exclusion Zone, des résultats décevants d’XDefiant, de la sortie compliquée en 1.0 de Shadows of Doubt ou encore de la récente annonce d’Alien: Isolation 2.

Du côté des tests, il y a du mieux. Car parmi les trois traités, seul Zoochosis était merdique, au point qu’il a rendu Mathmoite furax. Heureusement, ZERO PROTOCOL, un très bon petit rétro-FPS horrifique, lui a remonté le moral. Et on a également parlé d’Echo Point Nova, le nouveau jeu très aérien du studio de Severed Steel, qui est vraiment super, contrairement à ce qu’on pensait avant de mettre les mains dessus.

L’émission est également disponible en version podcast sur Soundcloud, mais aussi sur SpotifyDeezerAnchor.fmGoogle PodcastsPocket CastsRadioPublic et Breaker.

En espérant que ça vous fasse autant marrer à entendre que nous à le faire, on vous donne rendez-vous dans deux ou trois semaines pour un nouveau NoScope !

Pour les dix ans du jeu, Creative Assembly annonce la suite d’Alien: Isolation

Pour les dix ans d’Alien: Isolation, les développeurs de Creative Assembly ont annoncé via Twitter qu’ils travaillaient sur la suite du célèbre jeu de cache-cache.

Alien Isolation 2

Après une tentative avortée de faire un extraction shooter en zéro gravité, on espère que l’équipe est assez en forme pour faire une nouvel épisode à la hauteur du premier.

Merci à Under & Giant pour l’info.

Retrouvez-nous lundi 7 octobre à 21 h pour le NoScope #63 : ZERO PROTOCOL, Zoochosis et Echo Point Nova

Lundi soir, le 7 octobre à 21 h, la rédaction de NoFrag enregistrera l’épisode #63 de NoScope. On tentera une nouvelle version de notre célèbre émission, en réduisant un peu le nombre de sujets, mais en approfondissant un peu. Même si on n’a pas encore tout à fait décidé de quoi on allait parler, vous aurez sans doute nos analyses sur les résultats décevants d’XDefiant ou Spectre Divide, les nouvelles frasques de Cloud Imperium Games pour la Citizen Con, ou encore la sortie catastrophique de Shattered Space, le DLC de Starfield.

Mathmoite était encore en forme, puisqu’il a encore testé deux nouveaux jeux, Zoochosis, qui pourrait rejoindre les étrons de l’émission précédente, et ZERO PROTOCOL, un très bon petit rétro-FPS horrifique. On a aussi pu se plonger dans Echo Point Nova, le nouveau jeu très aérien du studio de Severed Steel, qui est vraiment super, contrairement à ce qu’on pensait avant de mettre les mains dessus.

Alors réservez votre soirée, mettez des bières au frigo, et retrouvez-nous lundi soir à 21 h sur la chaîne Twitch de NoFrag !

Vous pouvez retrouver les anciens épisodes de NoScope en VOD sur la chaîne YouTube NoFragTV et en version podcast sur Soundcloud, mais aussi sur SpotifyDeezerAnchor.fmGoogle PodcastsPocket CastsRadioPublic et Breaker.

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