Après quelques playtests et démos peaufinées (1 et 2) tout au long de cette année, le dev solo Nikita Sozidar, en charge du développement du hack & slash rogue-lite VOIN, a publié une nouvelle bande-annonce pour annoncer la sortie en accès anticipé de son jeu. Ce sera donc le 10 décembre que l’on pourra trancher dans le lard ou fracasser à coups de gourdin nos ennemis. Dans ce monde de dark fantasy, vous incarnerez un être créé par un puissant mage, ayant pour objectif de se débarrasser de viles créatures. Pour mener à bien votre quête, vous disposerez d’un arsenal composé essentiellement d’épées et de massues auxquelles des capacités élémentaires pourront se greffer.
À la rédac, on avait bien apprécié les démos de VOIN pour son gameplay nerveux et gore, ainsi que sa direction artistique vraiment sympa. D’ailleurs, notre opinion n’a toujours pas changé. Si vous souhaitez vous essayer à la démo, cette dernière qui a été mise à jour entretemps, est toujours disponible depuis la page Steam du jeu.
Si vous êtes un amateur de chevaliers maniant la double épée pour trancher comme dans du beurre, n’oubliez pas de noter dans vos agendas la sortie en accès anticipé de VOIN pour le 10 décembre. En attendant, vous pouvez l’ajouter à votre liste de souhaits Steam et jouer à la démo.
Durant le Steam Néo Fest d’octobre dernier, nous avions pu découvrir la démo de Bloodshed, un rétro-FPS plutôt sympa avec des mécaniques de rogue-lite et des combats en arène contre des vagues infinies d’ennemis dans un temps limité, ce qui n’était pas sans rappeler Vampire Hunters. La semaine dernière, le studio com8com1 Software, en charge du développement du jeu, a publié une bande-annonce pour dévoiler la date de sortie de l’accès anticipé, soit le 12 décembre. À sa sortie, vous pourrez ainsi profiter de trois personnages ayant leurs propres habilités, visiter trois cartes, abattre plus d’une vingtaine de sortes d’ennemis et débloquer moult éléments (armes, bonus passifs ou actifs…)
Si vous souhaitez vous faire votre propre idée du gameplay, la démo est toujours disponible depuis la page Steam du jeu. En attendant la sortie en accès anticipé prévue pour le 12 décembre, vous pouvez ajouter Bloodshed à votre liste de souhaits Steam, si vous êtes intéressé.
On vous en parlait en juin dernier, PROJECT WRAITH est un fast-FPS qui vise à revenir à tout ce qui faisait le succès des titres de la seconde moitié des années 2000. Un server browser, de l’action frénétique, des mouvements rapides et un recul minimal. Le gameplay est toujours très inspiré de Promod pour Call Of Duty 4: Modern Warfare, et semble donc à destination des joueurs qui sont maintenant parents et qui n’ont plus toute leur vie à consacrer à leur écran. Difficile de voir pourquoi le projet s’en sortirait mieux que Diabotical, Battalion 1944 ou même Promod, qui proposaient la même chose, et qui se sont méchamment rétamés, puisqu’il a l’air de capitaliser uniquement sur la nostalgie, plutôt que de proposer de nouvelles mécaniques de gameplay.
Mais ne jetons pas le bébé avec l’eau du bain. Peut-être que le jeu pourra tout de même procurer quelques soirées de bonheur à tous ces quarantenaires, désabusés, qui regrettent leurs jeunes années en noyant leur chagrin dans l’alcool. Parce que du côté de la réalisation, PROJECT WRAITH a l’air plutôt solide. C’est joli, les animations semblent réussies, et ça a l’air un peu fun. D’autre part, il est soutenu par l’éditeur Team17, qui n’est plus novice en matière de FPS (Hell Let Loose, Trepang², Rogue Point…).
Si vous aussi, vous êtes un peu nostalgique des années 2000, en attendant une annonce de date de sortie, vous pouvez ajouter PROJECT WRAITH à votre liste de souhaits depuis sa page Steam.
On l’a découvert un peu par hasard, il existe un nouveau projet de shooter tactique dans le style de Ready Or Not, mais développé par une toute petite équipe : Operation Athena. Et ça sort en accès anticipé le 3 décembre. Visuellement, même si c’est fait avec l’Unreal Engine 5, on se rend compte tout de suite qu’ils n’ont pas le même budget. Mais les développeurs disent s’inspirer principalement de Rainbow Six 3: RavenShield, pour proposer un gameplay sans trop d’artifices, afin de renforcer l’immersion. Sur leur serveur Discord, ils évoquent notamment un effet de suppression très peu prononcé, qui selon eux, a tendance à rendre l’action confuse. Mais mis à part ça, difficile de voir pourquoi leur projet se démarquerait réellement. Peut-être serait-ce leur modèle d’IA, qu’ils annoncent comme « surpassant déjà la plupart des standards du genre » ?
Une affirmation à peine prétentieuse, surtout quand on voit ça dans le trailer. Du côté des modes de jeu, ça ne casse pas trois pattes à un canard : bombe, chasse aux terroristes et libération d’otages avec des classes d’opérateurs (medic, breacher, etc.). S’il sera techniquement possible de jouer en solo, les développeurs préviennent que ce sera plutôt difficile et qu’il est préféré de jouer en coopération avec des potes. Au lancement de l’accès anticipé, on n’aura pas de coéquipiers dirigés par l’IA, mais cette fonctionnalité est prévue ultérieurement, tout comme la préparation du plan d’action avant les missions.
L’aspect financement semble tout à fait correct : pas de battlepass, ni de monétisation à outrance, mais un jeu facturé moins de $30, avec éventuellement des DLC « supporters », comme ce que fait Ready Or Not. Rien d’extraordinaire pour un jeu indé, mais c’est toujours bien de le préciser. Si vous souhaitez plus d’info, vous pouvez vous rendre sur le site officiel, ou sur leur serveur Discord. Un autre teaser a également été partagé le mois dernier, montrant une autre carte :
Operation Athena sortira en accès anticipé le 3 décembre. S’il vous intéresse, n’hésitez pas à l’ajouter à votre liste de souhaits depuis sa page Steam.
On ne l’avait pas vu passer mais ce 7 novembre est sorti un trailer de gameplay d’un nouveau jeu : Imperium. Oubliez les pistolets, le C4 et les drones, l’ambiance du jeu, c’est plutôt épées, haches et sortilèges. Une grande guerre a éclaté entre l’Impérium et une secte de nécromanciens. Vous, vaillant paladin, devez conquérir des forteresses au nom de l’empreur. Pour ça, il est possible d’ensorceler des armes, apprendre des sorts et concocter des potions. Rien de réellement extraordinaire, mais pourquoi pas, si c’est bien fait ?
Imperium est un round-based FPS (mais si, comme le mode zombie de Call of Duty !), dans lequel il faut survivre à des hordes de nécromanciens radicaux qui cherchent à attaquer nos forteresses. Dans le trailer, on peut apprécier l’effet rétro qui est assez bien rendu ainsi que les combats bien nerveux comme on les aime. Dommage qu’on ne puisse pas en voir plus sur ce qui nous attend pour les armes de mêlée. Heureusement, on peut déjà entrevoir une belle diversité de sorts.
Aucune date pour la sortie du jeu n’a été communiquée pour le moment. Cependant, si Imperium vous fait de l’œil, restez à l’affût des dernière informations sur sa page Steam.
Dans son rapport financier publié il y a une dizaine de jours, Starbreeze, le développeur de PAYDAY 3, a indiqué que suite à une belle remontée de pente pendant la première année d’exploitation, ils allaient réduire les investissements pour la suivante. Ils n’abandonnent pas pour autant le titre, et assurent qu’ils continueront à proposer du contenu régulier. L’équipe sera seulement plus restreinte, car la majorité sera dédiée au développement de Project Baxter, leur futur titre dans l’univers de Donjons et Dragons. Dans ce même rapport, on apprend que la société est à l’équilibre financier, ce qui n’était pas couru d’avance, vu la débâcle de la sortie de PAYDAY 3 en septembre 2023. Il faut croire que la persévérance et les patchs ont fini par payer. Mais c’est aussi en partie grâce à la bonne performance des petits Français du chouette rogue-lite Roboquest, édité par la société suédoise.
L’annonce de la réduction des investissements pour la poursuite de PAYDAY 3 n’a évidemment pas plu aux joueurs, comme nous le relatent nos confrères d’IGN. Ils craignent un abandon du titre, alors que celui-ci commençait à peine à se relever. D’un point de vue pragmatique, on peut raisonnablement penser que Starbreeze estime que le jeu a suffisamment rapporté comparé à l’investissement initial, ou que continuer au même rythme ne permettrait pas de dégager sensiblement plus de revenus. À titre de comparaison, il ne faut pas oublier que PAYDAY 2 compte dix à vingt fois plus de joueurs journaliers que son successeur, et qu’il doit continuer à rapporter sans beaucoup d’efforts.
D’autre part, leur prochain titre Project Baxter a sans doute commencé sa production, puisqu’ils sont en pleine phase de recrutement. Il semble donc plutôt logique pour la société de rediriger sa force de travail sur les sujets à forts potentiels. Si on vous parle aussi froidement du sujet, c’est tout simplement parce que PAYDAY 3 n’est évidemment pas un projet de cœur : aucune innovation, aucune réelle nouveauté ne semble avoir motivé l’équipe à créer un « nouveau jeu ». Espérons qu’un peu de passion sera tout de même insufflée à leur futur titre.
En attendant de voir les prochains contenus, malgré la réduction de la voilure, si vous voulez constater l’amélioration de la situation dans PAYDAY 3 depuis son lancement, vous pouvez le retrouver sur Steam ou l’Epic Games Store au prix de 30 €.
S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl est sorti, et sera sans doute le jeu de l’année. Mais tout le monde n’a pas encore craqué… Ça vous dirait de gagner une édition du jeu ? Pour cela, rien de plus simple : réalisez un belle image qui représente tout l’amour que vous portez à la série S.T.A.L.K.E.R., et un jury impartial (la rédaction de NoFrag) choisira les meilleures. On fera un classement : le premier gagnera une édition ultimate, le second, une deluxe, et le troisième, une version standard. On vous laisse la semaine pour produire vos œuvres. Postez-les en commentaires avant le 30 novembre, 23h59 EET.
Vous n’avez pas la fibre artistique, et vous avez deux mains gauches ? Pas de panique, vous aurez l’occasion de participer à un super quiz, qui se déroulera pendant notre émission spéciale S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl, afin de gagner l’un des trois jeux offerts par notre partenaire Gamesplanet. Rendez-vous lundi 25 novembre à 21h, sur notre chaîne Twitch, où nous aborderons tous les aspects du jeu, comme les problèmes d’optimisation ou les bugs, mais aussi tout ce qui est réussi. On fera peut-être un petit détour vers les mods, et on parlera des avis de la presse « spécialisée ».
Alors mettez la vodka au frais, préparez un saucisson et votre plus beau slip et rendez-vous sur Twitch lundi prochain à 21h.
C’est le début de la black friday week chez notre partenaire Amazon, et Gothax ne sait plus où donner de la tête. La liste va être longue aujourd’hui !
Enfin, n’oubliez pas que si vous ne trouvez pas votre bonheur parmi les produits proposés dans notre article, vous pouvez tout de même nous soutenir en collant ?tag=nofrag-21 à la fin de l’url de n’importe quelle marchandise sur Amazon et ainsi nous faire gagner quelques euros bien utiles.
Les bons plans Gamesplanet
Ça y est, S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl est enfin sorti, et ce n’est pas une catastrophe ! C’est même un très bon jeu, malgré de gros soucis d’optimisation et de bugs épars. On craignait largement pire ! Du coup, si vous souhaitez féliciter les devs, pourquoi ne pas craquer pour le jeu avec une petite promotion ? Le code promo NOFRAGSTALKER de chez notre partenaire Gamesplanet permet d’avoir une réduction de 20 %. Vous pouvez obtenir l’édition standard à 48 €, l’édition deluxe à 64 €, et l’édition ultimate à 88 €. La promotion est valide jusqu’à la fin de l’année.
Sinon, c’est aussi le black friday chez Gamesplanet :
Flight Simulator 2024 est sorti la veille de S.T.A.L.K.E.R. 2, mais lui, s’est méchamment vautré techniquement. Ça commence à devenir jouable, selon nos agents infiltrés, et il est incroyable. L’édition normale est à 68 €, l’édition Premium Deluxe à 119 €, et l’édition Aviator à 187 €. Attention, ce sont des clefs Microsoft Store.
Comme plus haut pour Amazon, si vous ne trouvez pas votre bonheur dans ces listes de jeux, vous pouvez utiliser le code ?ref=nofrag et le coller à la fin de l’URL du jeu qui vous intéresse. Ça arrivera dans notre porte-monnaie virtuel Gamesplanet et nous permettra de nous payer les clefs que les éditeurs ne nous envoient pas !
Ça y est, le messie est enfin arrivé ! S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl vient de sortir, et avec lui, les premières reviews des Grands Journalistes qui sont assez unanimes : c’est tout pété, mais c’est brutal et atmosphérique à souhait. Il semblerait que GSC Game World nous ait bien délivré un digne successeur à leur série qui s’était arrêtée en 2009 avec S.T.A.L.K.E.R.: Call of Pripyat.
PC Gamer dépeint une Zone toujours vivante indépendamment du joueur, avec des PNJ et créatures qui vaquent à leurs occupations, qui incluent de se mettre sur la gueule avec entrain. IGN nous rassure aussi sur le fait que S.T.A.L.K.E.R. 2 propose, comme ses ainés, une expérience de survie hardcore ou chaque prise de décision demande de peser bénéfices et risques. Chez GamesRadar, on souligne la beauté post-apocalyptique des environnements renforcée par des effets météorologiques très convaincants. Même le YouTuber BigfryTV, généralement très critique, s’est laissé séduire, et le classe parmi ses jeux favoris de l’année, malgré les gros soucis relevés.
Preuve encore qu’on est bien revenu à la maison, de nombreux bugs et glitches sont malheureusement à dénoter : des cadavres en T-pose, des assets qui flottent au-dessus du sol, des effets de lumière qui ne marchent tout simplement pas, des PNJ qui traversent les murs, et des quêtes qu’il n’est parfois pas possible de conclure. Comme on s’en doutait, les performances sont elles-aussi déplorables même sur des machines de guerre, mais sans atteindre le niveau d’un Cyberpunk 2077 à sa sortie. Même si le sacro-saint day-one patch a déjà permis d’améliorer la situation, la route sera sans doute longue avant de pouvoir explorer la Zone sans se battre contre le jeu lui-même plutôt que contre les dangers qui y résident.
Néanmoins, pour une vraie expérience slavjank, vous pouvez dès maintenant retrouver S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl sur GoG, Steam, Epic Games Store et le Game Pass. On vous recolle également notre petit pavé pour la promo que propose notre partenaire Gamesplanet : avec le code promo NOFRAGSTALKER, vous bénéficiez de –20 % sur toutes les éditions du jeu (standard, deluxe, ultimate).
À la rédac, c’est évidemment l’effervescence, et chacun (ou presque) va se lancer dans l’aventure. Comme on n’a pas pu avoir accès en avance, n’espérez pas un test tout de suite. Mais par contre, on a prévu une émission spéciale lundi prochain, à 21 h, sur la chaîne Twitch de NoFrag, pour en parler en long, en large et en travers. Et il y aura des clefs du jeu à gagner. On fera une news spéciale demain ou après-demain pour l’annoncer.
En août dernier, on vous annonçait l’arrivée d’Alien: Rogue Incursion pour le 19 décembre, un épisode en VR dans l’univers de Giger. A priori à mi-chemin entre action et infiltration, on espère qu’il sera moins raté que son homologue Metro Awakening, sorti il y a deux semaines. Alors qu’on reprochait à ce dernier d’être finalement plutôt moche, le dernier trailer pour Alien: Rogue Incursion semble montrer des environnements vraiment pas mal pour de la VR. Mais peut-être que casque sur la tête, le rendu ne sera pas aussi bon, qui sait ?
À la rédac, on est plutôt enthousiastes, même si on n’aura probablement pas le temps de le tester à sa sortie. Il est prévu sur Steam, Meta Quest et PS VR, à un prix allant de 29 € à 40 €, en fonction de la boutique numérique retenue. On vous conseille d’attendre les premiers retours après le 19 décembre : on n’est jamais trop prudents.
Comme prévu, THRESHOLD, un walking sim avec une petite touche d’horreur psychologique et développé en solo par Julien Éveillé – aussi développeur chez Crytek sur Crysis 4 et Hunt: Showdown 1896 –, est sorti hier. Comme vous pouvez le voir sur la miniature, le jeu « respire » la joie de vivre, mais propose un scénario assez intrigant : dans un poste-frontière en haut d’une montagne, là où l’air se fait rare, il faudra faire en sorte qu’un train a priori infini ne soit pas en retard. La direction artistique très marquée, style PSOne, semble bien participer à l’ambiance particulièrement glauque et pesante.
On avait testé la démo/prologue le mois dernier, et on avait bien aimé : il n’y a certes pas beaucoup d’interactions (c’est bien un walking sim), mais la narration et l’atmosphère, très réussies, sont au centre de l’expérience. D’autre part, le développeur indique que le jeu complet dure une heure et demie, si on est lent. L’occasion de profiter d’une histoire complète sans avoir à sacrifier toutes ses soirées pendant plusieurs semaines !
Si THRESHOLD vous intéresse, il est actuellement en promotion à 9 € sur Steam pour la semaine de sa sortie.
Le week-end dernier, Ubisoft révélait les détails de la future quatrième et dernière saison de la neuvième année de Rainbow Six: Siege, Collision Point (Y9S4). Les joueurs attendaient particulièrement un équilibrage du côté des boucliers, qui étaient a priori beaucoup trop puissants et difficiles à contrer. Les développeurs ont pris en compte les retours, et ont pas mal travaillé pour améliorer les choses. Le coup de bouclier ne fait plus de dommages, mais renverse l’adversaire ; la suppression a été augmentée, empêchant les opérateurs de sprinter ; et il sera possible d’avoir une fenêtre pour toucher l’opérateur protégé par son bouclier après quelques coups au corps-à-corps. Mais ce qui en a surpris plus d’un, c’est que Blackbeard a été complètement retravaillé. Son petit bouclier, auparavant placé sur son fusil pour abriter le haut du corps, s’est transformé en bouclier balistique complet. Certes, pour viser avec l’AR ou le DMR, la tête n’est plus protégée, mais il peut maintenant breach les murs fins. « Il ne passera jamais la phase de ban », dit le commentaire le plus apprécié sous la vidéo… À dans trois mois pour l’annonce du « nerf » de l’opérateur !
L’autre grande annonce, c’est l’arrivée du vrai crossplay entre console et PC, pour ceux qui le souhaitent. D’autre part, le système de réputation, enregistrant minutieusement le moindre pet de travers, a encore été peaufiné, afin d’éliminer les dernières traces de toxicités qui pouvaient encore subsister pendant les parties. Quoi ? On me dit que la communauté serait toujours aussi toxique, et que les joueurs trouveraient toujours un moyen de faire chier les autres ? Étonnant. On verra bien le résultat d’ici quelques mois, mais tous ces menus avec moult statistiques donneraient presque envie de se remettre au jeu, ne serait-ce que pour voir comment tout s’articule.
On est passés un peu vite sur certains points évoqués pendant la présentation, alors si vous souhaitez plus d’informations, vous pouvez jeter un œil sur le site officiel, ou la vidéo présentée au bord de la mer, pour aucune fucking raison. La saison 4 de la neuvième année est prévue pour décembre, sans plus de précisions. En attendant, vous pouvez retrouver le jeu en promo à –10 % chez notre partenaire Gamesplanet, à partir de 18 € et jusqu’à 81 €, en fonction de l’édition.
Alors que la date de la bêta ouverte approche à grands pas pour Delta Force, la Team Jade continue de rassurer sa communauté, tout en envoyant de petites piques à son cousin Morefun, qui développe Arena Breakout: Infinite. Pourquoi cousin ? Parce que les deux studios sont des filiales du géant chinois Tencent.
Ils rappellent qu’il n’y aura pas de vente de monnaie in-game, pas de pay-to-win, que le projet est orienté vers la communauté, prête à réagir aux retours des joueurs, que le jeu est bien optimisé et jouable sur une vaste gamme de machines, et qu’il n’y aura aucune tolérance envers les cheaters. On ne peut qu’être d’accord avec ces déclarations.
De son côté, Arena Breakout: Infinite, le clone d’Escape From Tarkov, est un vrai pay-to-win : on peut acheter de l’équipement top tier avec de l’argent réel, afin d’avoir un avantage très significatif sur les joueurs qui n’auraient pas mis la main au portefeuille. On a donc un peu l’impression que Tencent est en train de jouer sur deux fronts en même temps, pour voir lequel fonctionnera le mieux…
On avait plutôt été emballés par la proposition de Delta Force, notamment avec son mode Havoc – une copie de Battlefield 2042 en mieux – lorsqu’on l’avait essayé cet été et pendant le Steam Néo Fest d’octobre. On est donc assez impatients de le voir arriver avec un peu plus de contenu en bêta ouverte le 5 décembre prochain. En attendant, s’il vous intéresse, vous pouvez l’ajouter à votre liste de souhaits depuis sa page Steam.
En 2022, Moon Mystery faisait parler de lui avec la proposition d’un scénario mêlant enquête, gunfight et exploration. Les premières images laissaient entrevoir des graphismes réussis, mais des doutes subsistaient quant au gameplay. La rédac testait la démo en 2023 sans être convaincue et en 2024, le jeu sort enfin. Et le verdict est simple : si je pouvais revenir dans le temps, j’enverrai un message radio au NoFrag de 2022 pour demander de ne jamais en parler…
Genre : action / exploration / énigmes |Développeurs : Cosmoscouts| Éditeur : Indie.io | Plateforme : Steam|Prix : 18,49 €|Langues : Anglais, sous titres en français |Date de sortie : 28/10/2024 |Durée : 7 à 8 heures
Test effectué sur une version commerciale.
Le mix improbable entre Interstellar et Sliders : les mondes parallèles
Vous êtes un scientifique en mission sur une base lunaire et assisté par un robot nommé Toby. Cela fait sept jours que vous n’avez plus de contact avec la Terre et que votre coéquipier est porté disparu après avoir manipulé une mystérieuse roche bleue. Un délai d’attente de sept jours avant d’agir ? Vous êtes sacrément patient, mais pourquoi pas.
Vous partez donc vers la base voisine pour reprendre contact avec la Terre, mais toute l’installation a été dévastée par un robot inconnu. Une fois ce dernier dézingué, vous recevrez un message alarmant d’un certain général Patton : la Terre est attaquée par des extraterrestres. Ni une ni deux, vous vous lancez à l’assaut de leur base, aidé par Toby qui semble soudainement connaître sa localisation bien que personne n’en ait jamais parlé avant.
Vous découvrez une usine de production de robots. Les aliens tentent de voyager dans l’espace (c’est déjà fait puis qu’ils sont sur notre Lune ?) et espionnent la Terre depuis des dizaines d’années pour copier nos technologies et nos armes. Notez qu’ils construisent des bases aussi grandes que les GigaFactory Tesla, mais vont copier le schéma d’un camion poubelle ou d’un vieux fusil à pompe merdique. Enfin bref, on apprendra que ces aliens utilisent différentes bases dans différents biomes (Lune, désert, aquatique, station spatiale et ville futuriste) et que chacune est soutenue par un ou plusieurs pylônes que nous allons détruire pour stopper l’invasion. La suite n’aura pas plus de sens et s’il y a bien un trou noir dans cette histoire, elle se situe dans le cerveau du scénariste.
Un gameplay varié, mais ennuyeux
Le jeu repose sur trois piliers : gunfights, plateforme, et énigmes. Malheureusement, aucun de ces éléments n’est suffisamment travaillé pour être abouti. Les combats cochent toutes les cases, mais manquent de fun. Il est possible de sauter, glisser, jeter des grenades et personnaliser ses armes. Malheureusement, celles-ci ne procurent pas vraiment de sensations, à cause d’un sérieux manque de recul et d’impact sur nos adversaires. Les ennemis, peu variés (cinq ou six types de robots seulement), ont des mouvements répétitifs et ne présente pas beaucoup de danger. Et même si l’IA pouvait être intéressante – elle cherche à se mettre à couvert, à nous contourner ou à charger notre position –, elle est souvent gênée par des bugs alternant entre choix débiles et immobilité complète. D’ailleurs, vous ferez face à un seul boss, dont le combat est mal équilibré et beaucoup trop long à mon goût.
Les séquences de plateforme, notamment dans les environnements en gravité réduite ou glissants, sont laborieuses et pas assez techniques pour être intéressantes. Quant aux énigmes, elles sont trop simples et trop redondantes pour nous captiver pendant 8 heures. Le jeu propose aussi des phases de conduite (rover, vaisseau spatial, dépanneuse, voiture de sport), mais cela n’apporte absolument rien de franchement palpitant.
Graphismes et musique : un bilan mitigé
Le jeu est capable de proposer des panoramas très sympathiques. Toutes les cartes sont conçues comme de fausses zones ouvertes, et offrent une entrée en matière très réussie visuellement. Mais tout se gâte une fois en intérieur où les environnements sont répétitifs et souffrent d’une gestion incohérente des textures et des lumières, brisant complètement l’immersion.
La bande-son, sans être inoubliable, est correcte. Différents types de musique accompagnent l’aventure : orchestrales pour les phases d’exploration et plus énergiques durant les combats. C’est assez cohérent dans l’enchaînement, voire plaisant quelques fois. Un bon point aussi pour la VO de qualité.
Misère lunaire
Dès le lancement, le jeu rappelle qu’il a été développé par une petite équipe, mais cela n’excuse pas tout : Moon Mystery est l’exemple typique d’un projet trop ambitieux pour ses moyens. Les gunfights sont mous, les énigmes sans intérêt et les phases de plateformes frustrantes. À trop vouloir en faire, l’équipe n’a pas pu travailler correctement un seul pan du gameplay et échoue même sur l’argument de l’enquête immersive dans l’espace. Si le jeu s’était concentré sur un seul aspect (jeu narratif, FPS pur et dur, ou puzzle-game) il aurait pu être très sympathique. Malheureusement, les développeurs s’éparpillent trop, ce qui aboutit à un ensemble ni convaincant, ni cohérent.
Vous avez du mal à vous y retrouver dans le catalogue Steam ? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à trier le bon grain de l’ivraie.
Lundi soir, nous avons enregistré l’épisode #66 de NoScope. Au programme, comme d’habitude, on a commencé par un petit tour d’horizon des news de ces dernières semaines, avec évidemment les dernières infos sur S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl avant sa sortie, ou l’arrivée du cinquième chapitre du mod Black Mesa: Blue Shift.
Pour ce NoScope, on n’a fait qu’un seul test, et pas forcément pour le meilleur des jeux, puisqu’il s’agit de Moon Mystery, qu’ANzer a eu la « chance » de tester.
On a enchaîné avec un quiz et une petite discussion autour des 20 ans d’Half-Life 2, qui a forcément marqué NoFrag et le chat Twitch depuis toutes ces années.
00:00:00 – Intro 00:02:22 – Les news (PIONER, S.T.A.L.K.E.R. 2, Rogue Point…) 00:42:41 – Test : Moon Mystery 00:59:53 – Quizz : des anecdotes sur Half-Life 2 01:19:53 – Dossier : les 20 ans d’Half-Life 2 01:44:21 – À venir 01:49:06 – Nos recommandations
En espérant que ça vous fasse autant marrer à entendre que nous à le faire, on vous donne rendez-vous dans deux ou trois semaines pour un nouveau NoScope !
Dans le monde merveilleux de Madfinger Games, les développeurs de Gray Zone Warfare, un bête cycle jour/nuit est un grand événement. Cela fait des semaines qu’ils se gargarisent du travail qu’ils ont réalisé sur les opérations de nuit. Avec la vidéo partagée il y a quelques jours, nous avons maintenant une date de sortie pour cette extraordinaire fonctionnalité : ce sera le 27 novembre. Vous pourrez, par exemple, utiliser des lunettes de vision nocturne, incroyable ! Du jamais vu ! Et il y aura aussi des lasers et des lampes torches… Bref, vous l’aurez compris, rien de quoi réellement nous éblouir.
Vous avez de la chance, ce teaser vous épargne une bonne heure de branlette autour de concepts que l’on trouve chez tous les autres concurrents, et pas toujours parce que c’est bien, comme la limitation des stocks chez les marchands pour augmenter le gear fear, par exemple. Par contre, n’espérez toujours pas voir le principal problème de Gray Zone Warfare traité tout de suite : l’IA, pourtant la priorité absolue depuis un moment, n’est pas au programme du futur patch. Les ennemis seront donc toujours aussi stupides, de jour comme de nuit. Bon, on est mauvaise langue, pas mal de petites choses, notamment du côté de la qualité de vie, ont été améliorées. Malheureusement, la qualité de vie ne fait pas un jeu…
En attendant le 27 novembre et la tombée de la nuit, si malgré tout, vous êtes convaincus qu’il faut acheter Gray Zone Warfare, vous pouvez le retrouver à partir de 35 € sur sa page Steam.
La semaine dernière, le YouTuber MoiDawg a publié une vidéo résumant le stream caritatif d’Offworld Industries du 11 novembre dernier. Ils ont notamment parlé de Squad, l’un des meilleurs jeux tactiques de ces dernières années. Et l’information majeure, c’est que les développeurs ont décidé de migrer de l’Unreal Engine 4 à l’Unreal Engine 5. Ils avaient d’ailleurs déjà partagé quelques images cet été, montrant le travail réalisé sur le rework de la carte Al Basrah. Mais ils n’avaient rien dit, les petits coquins. A priori, cela devrait permettre de redonner un petit coup de peinture bienvenu à un jeu qui commence à accuser le poids des ans. Un autre point abordé par l’équipe est que la dernière version du moteur d’Epic apportera également des solutions pour améliorer la physique des véhicules. Alors qu’un ridicule muret ou qu’un gros caillou peuvent actuellement réduire à néant une attaque d’un M1A2 Abrams sur un camp ennemi, l’Unreal Engine 5 devrait régler ce problème. Par ailleurs, le lead programmer évoque implicitement qu’ils travaillent actuellement sur un système de destruction. Ce ne sera sans doute pas pour des bâtiments, mais plutôt pour les petits murs ou les clôtures, actuellement immuables. Une révolution !
Quelques autres informations ont été distillées dans la vidéo de MoiDawg, notamment le contenu du prochain patch 8.2, ou les armes antiaériennes. On vous laisse la regarder si vous souhaitez plus d’informations.
Ne soyez tout de même pas trop impatients pour la mise à jour vers l’Unreal Engine 5, car aucune date n’a encore été envisagée. Il reste beaucoup de travail, notamment sur l’optimisation, pour éviter d’avoir la même rengaine, comme à chaque changement de moteur…
Pot pourri de plusieurs concepts repris ici et là (et encore là), Death Delivery se présente comme un FPS d’action sanglant à l’esthétique visuelle et musicale inspirée des films hongkongais des années 80. Sorti ce 12 novembre en accès anticipé, le jeu vous propose d’enchaîner les meurtres le plus rapidement possible et d’obtenir le meilleur score sans subir le moindre dégât. Pour ce faire, vous aurez accès à un large éventail d’armes et du bullet time pour vous faufiler entre les balles.
Bien que le studio GogaGames ne semble pas réinventer la roue, leur jeu a l’air plutôt sympa et se distingue par sa direction artistique et son ambiance musicale. Le gunplay, quant à lui, paraît correct et bien violent, en témoignent les effusions d’hémoglobine.
Si vous aimez défoncer du méchant à la pelle et avec du style, vous pouvez vous procurer Death Delivery en accès anticipé sur Steam à moins de 4 € pour son lancement jusqu’au 26 novembre.
À l’approche de la saison hivernale, Isonzo, le FPS multi se déroulant durant la Première Guerre mondiale sur le front italien, a reçu une nouvelle extension nommée The Adamello ce 14 novembre. Pour l’occasion, le studio BlackMill Games a publié un billet de blog Steam pour annoncer différentes infos. Sur cette nouvelle carte, vous risquez fortement de vous cailler les miches en effectuant des assauts à 3 000 mètres d’altitude. Pour élargir votre arsenal, vous pourrez user d’une arme allemande (Artillery Luger) et d’une grenade (Petardo Offensivo P.O). Également, pour ce week-end uniquement, les devs lancent une opération séduction vous permettant de joueur gratuitement à Isonzo. C’est l’occasion de vous y essayer si vous êtes intéressé. Aux amateurs d’escalade, le mode Ascent est de retour pour une période limitée. Pour plus de détails, vous pouvez consulter le billet de blog Steam.
Pour les aficionados de combats en haute altitude, Isonzo est actuellement en promotion à -67 % jusqu’au 27 novembre sur Steam, soit moins de 10 €.
En ce milieu de semaine, le studio Rebellion, en charge du développement d’Atomfall, a publié un trailer annonçant que leur FPS de survie sortira le 27 mars 2025. Vu qu’il n’y rien de nouveau à se mettre sous la dent, si ce jeu vous intrigue un tant soi peu, on vous invite à jeter un œil aux informations sur la zone dévoilées par les devs, ainsi qu’à une séquence gameplay peu convaincante et jouée par un confrère d’IGN. À la rédac, on reste toujours peu emballés par la proposition du studio Rebellion. À moins qu’il y ait quelques peaufinages sur le gameplay d’ici là, il y a peu de chance que l’on soit convaincus.
S’inspirant en partie des licences Fallout et S.T.A.L.K.E.R., vous mènerez donc une enquête pour découvrir les origines entourant l’accident de la centrale nucléaire de Windscale. Vous explorerez différents lieux (des bunkers abandonnés, des habitations en ruines, un village de rescapés…) afin de remplir diverses missions et côtoyer des factions amies ou ennemies. Pour vous défendre, vous aurez la possibilité de fabriquer et de ramasser des armes de corps-à-corps ou des armes à feu, qui seront pour la plupart en bien mauvais état et avec des munitions limitées.
Prévu pour le 27 mars 2025, vous pouvez d’ores et déjà précommander Atomfall sur Steam et l’Epic Games Store pour environ 50 €, si vous êtes intéressé. Le jeu sera également disponible day one sur le Game Pass.