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[PREVIEW] GRAVELORD : un rétro-FPS nerveux et rapide pour nos amis les boomers

Découvert l’année dernière, GRAVELORD, un rétro-FPS s’inspirant de ses pères que sont DOOM et Quake, n’avait pas particulièrement convaincu la rédac à la vue de son gameplay. Mais dès le lancement de la démo lors du Steam Neo Fest d’octobre, nos doutes se sont dissipés. L’expérience s’avérait plutôt sympa dans son ensemble avec des combats nerveux. À peine deux mois plus tard, Fatbot Games, le studio derrière le jeu, annonçait la sortie en accès anticipé. Ainsi, nous avons pu mettre la main sur GRAVELORD, et nos premières impressions sont plutôt bonnes, même si le contenu proposé est un peu léger.

Genre : Retro-FPS | Développeur : Fatbot Games, s. r. o. | Éditeur : Fatbot Games, s. r. o. | Plateforme : Steam | Prix : 19,50 € | Configuration recommandée : Processeur 3,5 GHz, 6 GB de RAM, GTX 960  | Langues : Anglais, sous-titres et interface en Français | Date de sortie en accès anticipé : 22/01/2025 | Durée de vie : Environ 3 heures en difficulté moyenne et un peu plus en cherchant les secrets

Test effectué sur une version fournie par le développeur.

Queedo
Queedo, notre héros dans toute sa badassitude.

Fossoyeur de père en fils

Dans un monde médiéval fantastique, vous incarnerez Queedo, un fossoyeur au langage rustre et armé de sa fidèle pelle, souhaitant traquer Keron Husk, l’homme responsable de la mort de son père et de l’apparition des morts-vivants mettant à mal son business. L’histoire est on ne peut plus simple à comprendre, tout en s’accompagnant d’une cinématique d’introduction dessinée à la façon d’un comics. Pour en appendre davantage, il faudra se reposer sur les pages uniquement en anglais que vous glanerez ici et là dans les différents lieux visités.

Ennemis
Les devs n’ont pas lésiné sur les projections d’hémoglobine.

En parlant de niveaux, vous aurez l’opportunité de découvrir moult endroits tels qu’un cimetière, un crématorium, des catacombes ou encore un réseau d’égouts. De manière très classique, vous parcourrez des couloirs entrecoupés d’arènes piégées avec quelques secrets à dénicher. Mais ils révèlent toute leur saveur dans la verticalité, avec un level design vraiment très chouette, d’autant plus lorsque l’on débloque le double-saut ou le grappin de notre pelle magique.

Ma pelle bien aimée

Pour combattre efficacement ses adversaires, Queedo peut compter sur sa vitesse de déplacement avec une hauteur de saut limitée, ce qui peut s’avérer agaçant lors de certaines phases de plate-forme. Et également sur un panel d’armes comprenant une pelle, un pistolet, un fusil à deux canons et d’autres joyeusetés que nous vous laisserons découvrir. Le gunfeel est plutôt bon et se voit renforcé par la présence de gerbes d’hémoglobine suite à la pulvérisation des corps de nos ennemis. De leur côté, les tirs secondaires sont parfois très efficaces, mais nécessitent un temps de rechargement. Et certains sont même très dispensables, comme les tirs rebondissants qui ne touchent que l’adversaire visé sans blesser les autres.

Pelle Spectrale
La sainte et magnifique pelle spectrale.

La pelle, quant à elle, fait le travail contre les ennemis faibles. Elle bénéficie de pouvoirs conférés par des cartes de tarot tirées aléatoirement, tels que balancer des éclairs dans une zone limitée ou effectuer des coups puissants. Ces mêmes cartes accordent également des compétences au personnage. À chaque début de niveau, le système de tarot se réinitialise, vous permettant de choisir trois nouvelles cartes pour effectuer différentes combinaisons. Vu leur faible nombre, j’ai eu tendance à choisir les mêmes et à délaisser certaines qui me semblaient peu utiles pour mon style de jeu. Globalement, j’ai bien aimé le gunplay, mais j’aurai préféré des tirs secondaires plus inventifs.

Cartes de Tarot
Une nouvelle édition de booster Pokémon ? Mais non, ce sont des cartes de Tarot.

Le bestiaire compte différents types d’ennemis, dont certains particulièrement mortels. Le comportement de l’IA est plutôt basique en soi, à savoir vous foncer dessus tête baissée et tirer dès que vous entrez dans leur champ de vision. Les ennemis, bien que réactifs n’arrivent parfois pas à vous poursuivre et se bloquent dans le décor. Chacun d’entre eux dispose de son propre pattern et les plus coriaces sont des sacs à PV vous obligeant à vous mettre à couvert. Par ailleurs, les adversaires apparaîtront en groupe, très souvent par des portes dérobées ou des accès en hauteur, vous prenant ainsi par surprise. Bien que j’ai trouvé quelques arènes assez corsées, j’ai bien aimé les combats nerveux qui offrent un certain challenge vers les derniers niveaux.

Fury Mode
Un fossoyeur fou de rage et prêt à distribuer des coups de pelle.

Beau et simple à la fois

Les niveaux de GRAVELORD sont plutôt beaux, avec un chouette effet cel shading et une palette de couleurs qui tend vers le gris et le marron. La musique, quant à elle, est très discrète et se veut bien loin de la musique métal vendue dans les bandes-annonces. L’unique chanson vénère que vous entendrez se lancera dès lors que vous activerez un power-up spécifique, ce qui est bien dommage. Je n’ai pas rencontré de bugs en particulier et le jeu tourne plutôt bien, même sur des configs modestes telles que la mienne, à savoir une 1050ti et 8 Go de RAM.

Le métier de fossoyeur c’est fun

GRAVELORD plaira certainement aux adeptes de rétro-FPS nerveux et violents, bien que la durée de l’accès anticipé puisse paraître courte. Le bestiaire varié vous donnera du fil à retordre par moment, mais vous saurez répondre efficacement à cette menace grâce à un arsenal qui a du peps. Le système de tarot pour donner des pouvoirs et faire varier un peu le style de jeu, bien qu’intéressant, reste limité, et vous aurez tendance à conserver la même combinaison de cartes. Mais globalement, ce premier épisode marque un bon début pour GRAVELORD et on peut raisonnablement penser que le contenu s’étoffera progressivement avec l’ajout de nouveaux niveaux, ennemis et armes. Et on a hâte de voir ça.

Vous avez du mal à vous y retrouver dans le catalogue Steam ? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à trier le bon grain de l’ivraie.

FlyKnight, un sympathique petit dungeon crawler coop, est sorti

On ne vous en a jamais vraiment parlé sur NoFrag parce que le projet ne nous emballait pas vraiment, mais l’unique développeur du prometteur immersive sim Sorceress, avait laissé de côté son projet principal pour développer un petit jeu rapidement : FlyKnight. A priori, le side-project est un sacré succès, car à peine une semaine après sa sortie, il affiche presque 2000 avis, positifs à 97 %. Il s’agit d’un dungeon crawler en vue subjective, et en coop.

L’expérience semble très bonne d’après ce qu’on peut lire des retours. La direction artistique, bien que très minimaliste, donne un style plutôt sympa, avec ses animations en stop motion. Pourtant, on n’aurait vraiment pas parié dessus, mais il faut croire que le développeur a réussi à sortir de sa bulle de dev indé pour toucher un public plus large.

Si FlyKnight vous tente, il est actuellement en promo de lancement à –10 % sur Steam jusqu’au 7 février. Mais même sans ça, il n’est qu’à 6 €.

Le marchand de sable est passé chez Midnight Society

✇NoFrag
Par : Stuka

La bulle des NFT implose a retardement pour certains, dont les développeurs du studio Midnight Society qui a mit la clef sous la porte il y a quelques jours, comme on l’apprend dans PCGamesN. Initialement co-fondé avec le streamer Dr Disrespect, le studio travaillait au développement de DEADROP, un FPS qui avait l’air bien nul et avec pleins de NFT dedans pour tenter de ramasser du pognon facilement. On savait depuis septembre dernier que Midnight Society n’allait pas très bien, mais que les développeurs prévoyaient encore de rusher le jeu pour nous le servir en 2025.

NFT
NoFrag vole des JPEG en toute impunité.

Même si on est un peu triste de voir des gens perdre leur travail, ça nous fait quand même bien marrer, et on est très heureux de ne plus avoir à vous reparler d’un énième jeu nul doté d’une monétisation proche de l’escroquerie.

Idée de merde #372 : M.O.Z.I., un survival horror avec du tower defense

La semaine dernière, nous avons découvert un nouveau FPS mêlant plusieurs genres : M.O.Z.I.. Les développeurs nous promettent un gameplay survival horror, et on le conçoit totalement en visionnant la bande annonce. On ne va pas vous mentir, elle ne fait déjà pas vraiment rêver quand on se focalise là-dessus. Mais le clou du spectacle, c’est la révélation de la mécanique ultime pour un FPS : le tower defense. C’est vrai, quoi de mieux que des tourelles automatiques dans un jeu d’horreur ?

Dans le style, on se souviendra avec émotion des propositions telles que Meet Your Maker, Sentry, ou encore Outpost: Infinity Siege… Des titres qui ont chacun prouvé à leur manière à quel point le principe du tower defense était particulièrement naze en FPS. Mais peut-être que M.O.Z.I. vise à être le plus chiant d’entre eux ?

En attendant de le savoir, vous pouvez l’ajouter à votre liste de souhaits depuis sa page Steam, si l’ennui est votre passion. Aucune fenêtre de sortie n’a pour l’instant été évoquée, mais on n’est vraiment pas pressés.

Beneath, le FPS d’action-horreur, se trouve un éditeur et dévoile de nouveaux extraits de gameplay

En ce début de semaine, Camel101, le studio derrière le développement de Beneath, a diffusé deux trailers sur la chaîne YouTube de nos confères d’IGN. Dans le premier, on y voit des cinématiques et du gameplay bien sanglant. Mais si vous n’avez pas prêté attention aux dix premières secondes de la vidéo, il y est surtout dévoilé l’éditeur qui n’est autre que Wired Productions, connu pour avoir également édité leur jeu Those Who Remain, un simulateur de marche et d’horreur psychologique.

Dans le second, vous serez témoins d’extraits exclusifs nous montrant notamment le système d’inventaire du personnage et de craft pour améliorer les stats de vos armes. Il sera possible de se la jouer furtif en empruntant des passages secondaires. Du côté du gunplay, le feeling a l’air pas mal et l’IA ennemie semble à la fois agressive et conne comme un balai. En effet, lorsque les ennemis ne se ruent pas sous nos balles, ils ne cherchent même pas à se couvrir et visent parfois comme des pieds.

Beneath est toujours prévu de sortir courant 2025. En attendant une date de sortie plus précise, vous pouvez ajouter ce dernier à votre liste de souhaits Steam et GoG également, si vous êtes intéressé.

Kingdom Come: Deliverance II est sorti : c’est comme le premier, mais en mieux

Comme prévu, Kingdom Come: Deliverance II est sorti à 17 heures sur Steam. Le RPG de Warhorse studio à la Skyrim, mais sans la magie et les trucs surnaturels, a su se faire attendre, grâce à une communication agressive sur les réseaux. On sent qu’il y a de la thune ! Beaucoup plus qu’au lancement perclus de bugs du premier opus en 2018, en tout cas. Mais les développeurs avaient réussi à patcher tout ça progressivement, permettant de conserver une très bonne réputation.

On s’attendait à ce que ce soit plutôt correct, vu les previews publiées les précédentes semaines, et il semblerait que les Grands Journalistes valident leurs impressions. Avec un score Metacritic de 87, on est clairement dans le haut du panier. Tous semblent s’accorder sur l’excellente qualité de l’écriture, avec une quête principale très intéressante, ainsi qu’une myriade de très bonnes quêtes secondaires. Par contre, les mécaniques de gameplay ne semblent être que des évolutions mineures de celles présentes dans le premier opus. On rempile donc pour le crochetage à la zob et le vol à la tire à chier, comme le souligne Gamekult. Par contre, selon Gamespot, le combat serait plus fluide, sans pour autant être plus simple qu’avant, et surtout, toujours très chaotique lorsqu’il y a plusieurs adversaires. Niveau technique, IGN indique que c’est à la fois plus beau et mieux optimisé que le premier. À noter que la version française est, paraît-il, catastrophique. On a hâte de savourer ça, puis de passer en VO sous-titrée en attendant la version redoublée, promise par l’éditeur pour mars, selon nos confrères d’Actugaming.

En bref, si vous avez aimé le premier, vous ne pourrez sans doute pas vous tromper sur Kingdom Come: Deliverance II. Mais si vous voulez être vraiment sûr, il va falloir attendre un peu pour la parution de notre test : nous n’avons pas eu d’accès en avance, donc on s’y lance dès ce soir ! Pour ceux qui voudraient tout de même craquer, on vous rappelle la promo de notre partenaire Gamesplanet, qui permet d’obtenir 14 % de réduction sur les différentes éditions du jeu avec le code promo NOFRAGKINGDOM.

Code promo NOFRAGKINGDOM

Cela fait la version standard à un peu moins de 52 €, et l’édition Gold à moins de 69 €. Sinon, elles sont respectivement à 60 et 80 € sur Steam et Epic Games Store. Le jeu sera proposé également sur GoG (donc sans DRM) au printemps prochain.

Battlefield Labs : lancement d’un programme de test pour Battlefield 10

Après quelques jours de teasing, Electronic Arts a enfin révélé Battlefield Labs, son programme de test pour le dixième épisode majeur de la série Battlefield, qui devrait normalement sortir cette année. Le but est d’éviter de se planter comme au lancement de Battlefield 2042, et donc de récolter le maximum de retours sur la moindre petite brique de gameplay ou le moindre mode de jeu. Dans la vidéo accompagnant l’ouverture aux inscriptions, différents développeurs nous indiquent qu’ils veulent faire plus grand, plus beau, plus fort, et mieux que tout ce qu’ils n’ont jamais fait auparavant. L’équipe marketing n’y est pas allée de main morte avec le curseur du bullshit, car c’est avec un certain aplomb qu’ils affirment qu’un seul studio n’aurait jamais pu réaliser tout cela, et qu’il fallait forcément regrouper la crème de la crème chez EA sous une seule bannière, Battlefield Studios. On vous fait une liste pour que ce soit plus digeste :

  • DICE pour la partie multijoueur, dont l’XP, les classes de personnages, les véhicules et la destruction
  • Motive pour le level design multi et solo
  • Criterion pour la campagne solo
  • Et enfin, Ripple Effect pour le gameplay et… Encore plus de bullshit ?

Si vous voulez plus d’info, on vous propose la vidéo en version doublée en français (officielle), une perle de cringe qu’il serait criminel de garder pour nous :

Du côté du jeu, on apprend donc que la campagne solo sera de retour, contrairement à ce qu’on imaginait lors de la fermeture de Ridgeline Games, et que l’accent sera porté sur la destruction. Pour le reste, ça sera sans doute du Battlefield classique, que l’on devrait pouvoir découvrir tout au long des phases de test. Mais si vous voulez vous inscrire, sachez que trente minutes après l’annonce (à 17 h 30), on était déjà dans une queue de « plus d’une heure » derrière 35 000 personnes, pour accéder on ne sait trop à quoi. Un bouton à cliquer ? Une mailing List ? Incroyable, il n’y a encore rien de palpable, et pourtant, on s’amuse comme des fous !

Enfin bref, si Battlefield 10 vous intéresse, vous pouvez vous rendre sur le site officiel en attendant des nouvelles. Au hasard, le nom du jeu, censé sortir cette année.

PROJECT WRAITH pourrait finalement être plus intéressant que prévu

Il y a quelques jours, les développeurs de PROJECT WRAITH ont publié une nouvelle vidéo sur leur chaîne YouTube pour montrer leurs progrès du côté des animations et du recul des armes. Si jusqu’à présent, on était restés dubitatifs sur ce que le studio nous montrait, il faut avouer que ça commence à nous titiller un peu. Pour rappel, Grassrootz Studio souhaite revenir à tout ce qui faisait le succès des titres de la seconde moitié des années 2000 : un server browser, pas de SBMM, plein d’armes, de l’action frénétique et des mouvements rapides. Le gameplay est notamment très inspiré de Promod pour Call Of Duty 4: Modern Warfare.

On est d’accord qu’ils ne visent pas le réalisme, mais le feeling semble tout de même plutôt correct. D’autre part, en se rendant sur leur chaîne, on a vu un précédent devlog, dans lequel le développeur principal explique pourquoi il s’investit dans ce projet. C’est un peu long, mais assez intéressant de voir qu’ils veulent juste faire un jeu sans prise de tête, avec une ambiance typique mélancolique des pays de l’Est. Par exemple, il n’y aura pas de stun grenade ou de bouclier, éléments souvent jugés toxiques, anti-jeu, ou tout simplement pas amusants.

À la lumière de cette vidéo, notre opinion sur PROJECT WRAITH a donc un peu évolué, et on commence à se chauffer pour le tester. Il y a fort à parier qu’on pourra y toucher cette année. En attendant, s’il vous intéresse, vous pouvez l’ajouter à votre liste de souhaits depuis sa page Steam.

Killing Floor 3 sortira le 25 mars et prépare une bêta fermée fin février

En fin de semaine dernière, Tripwire Interactive, qui développe Killing Floor 3, a enfin annoncé la date de sortie de son jeu : ce sera le 25 mars prochain. Ils en profitent pour également convier les joueurs intéressés à s’inscrire sur leur site pour tenter de participer à une bêta fermée du 20 au 24 février.

Pour l’occasion, ils détaillent sur Steam les différentes éditions (déjà en précommande). Le seul truc à retenir, c’est qu’ils commencent déjà à nous péter les couilles avec des DLC pour obtenir des opérateurs.

Côté gameplay, on ne va pas vous mentir : ça a l’air cool, mais sans vraiment révolutionner le genre. Du coup, on n’est pas hyper enthousiastes. On le testera évidemment quand il sortira, mais sans grande conviction.

En attendant le 25 mars (ou le 20 février si vous êtes sélectionné pour la bêta), si Killing Floor 3 vous intéresse, il est déjà possible de le précommander à partir de 40 € sur Steam.

Enfin du concret pour ’83 et un accès anticipé avant la fin de l’année

Il y a deux jours, Blue Dot Games, le studio qui a repris le développement de ’83, a publié une vidéo de « ré-annonce » contenant un peu de gameplay. Et c’est une grande nouvelle, puisque c’est la première fois qu’on en voit réellement depuis plusieurs années. En effet, le jeu était initialement développé par Antimatter Games, mis en pause au profit d’I.G.I Origins, puis annulé lors de la dissolution du studio. Quelques mois plus tard, Blue Dot Games était créé pour reprendre le projet, mais a priori avec des moyens financiers limités. Il aura fallu attendre l’arrivée d’un investisseur providentiel pour qu’il y ait réellement du mouvement, même si ce n’est que pour réaliser une démo en quelques mois.

Pour rappel, ’83 a pour ambition de marcher sur les traces de Rising Storm 2, mais pendant la guerre froide, en proposant un « réalisme accessible » en multijoueur, avec des affrontements à grande échelle. On pourra évidemment incarner un soldat à pied, mais des véhicules blindés seront aussi disponibles. On nous présente ici la carte Duga, en Ukraine, au pied de l’un des fameux radars soviétiques éponymes. Il y aura au moins un mode de capture de points stratégiques, et sans doute de la gestion d’escouade. Même si les extraits sont assez courts, le gameplay est plutôt enthousiasmant.

Un accès anticipé est prévu avant la fin de l’année. En attendant, si ’83 vous intéresse, vous pouvez l’ajouter à votre liste de souhaits depuis sa page Steam, désormais mise à jour.

Les bons plans NoFrag du week-end sont sous l’eau

On est encore en janvier, mais les bons plans NoFrag du week-end en ont déjà plein le fion. Mais que fait toute cette flotte dans le salon ? Il va falloir trouver des solutions ! On démarre avec un matelas gonflable, pour dormir même si le niveau monte pendant la nuit. Pensez aussi au bureau suspendu, pour y mettre les restes dégoulinants de votre PC portable de gamer. On bouchera les petites fentes de votre logis en y injectant ce que vous trouverez. On passe ensuite à la pompe de relevage, pour enlever le plus gros, puis aux serpillières et autres raclettes. Mais non, ces raclettes, gros malin ! On enchaîne avec un souffleur pour les coins, voire un sèche-cheveux pour les finitions. On termine avec un déshumidificateur, qui tournera pendant un moment avant de retrouver votre appartement du cinquième étage comme avant. Mais quelle idée d’avoir laissé le pommeau de douche traîner au milieu de la salle de bain, et ouvert pendant toute la semaine ?

Les bons plans Amazon

Cette semaine, on n’avait pas la motivation : les 5090 sont introuvables, alors à quoi sert-il de vivre ? Mais finalement, notre expert Gothax s’est dressé, nous a regardé droit dans les yeux, et, en levant le poing vers le ciel, a scandé ces mots :

Et si aucun de ces produits ne vous fait de l’œil, vous pouvez tout de même nous soutenir en collant ?tag=nofrag-21 à la fin de l’url de n’importe quelle marchandise sur Amazon et ainsi nous permettre de grappiller quelques euros fort utiles.

Code promo NOFRAGKINGDOM
Code promo DOOMFRAG

Les bons plans Gamesplanet

Dans quatre jours, sort le très attendu Kingdom Come: Deliverance II. Et notre partenaire Gamesplanet vous propose le code promo NOFRAGKINGDOM pour bénéficier de 14 % de remise. L’édition classique passe à moins de 52 €, tandis que la version Gold passe à 68 € et des bananes.

Ce n’est pas tout, ils nous ont évidemment aussi fait un petit code pour DOOM: The Dark Ages, qui sort le 15 mai 2025. Avec DOOMFRAG, vous obtenez 11 % de réduction, ce qui fait que l’édition standard passe à 71 €, et l’édition premium à 97 €.

Et comme toujours, il y a aussi des promos sur plein d’autres jeux :

Comme plus haut pour Amazon, si vous ne trouvez pas votre bonheur dans ces listes de jeux, vous pouvez utiliser le code ?ref=nofrag et le coller à la fin de l’URL du jeu qui vous intéresse. Ça arrivera dans notre porte-monnaie virtuel Gamesplanet et nous permettra de nous payer les clefs que les éditeurs ne nous envoient pas !

Merci à tous pour votre soutien !

Les devs de Level Zero: Extraction rushent la version finale pour bazarder leur projet

À peine cinq mois après la sortie en accès anticipé de Level Zero: Extraction, le studio Doghowl Games a pris la sage décision d’arrêter les frais en postant un billet de blog Steam pour annoncer la sortie de la 1.0. Cela n’étonnera évidemment personne vu, que les joueurs avaient pratiquement déserté les serveurs au bout de trois semaines. Sans oublier que les mises à jour déployées par la suite ont été vivement critiquées par le peu de joueurs bêta testeurs encore présents.

On a pas spécialement envie de s’étendre sur le contenu de cette nouvelle build, mais quelque chose a malgré tout attiré notre attention. Les devs mentionnent la présence d’un mode de jeu sans les aliens, ce qui semble sous-entendre que le problème d’équilibrage n’est pas du tout corrigé et que le concept même du jeu est peut-être complément flingué. Pour les curieux qui souhaiteraient en apprendre davantage, vous pouvez perdre votre temps en lisant le billet de blog Steam.

Bien que l’on vous déconseille fortement Level Zero: Extraction, vous avez le droit d’avoir des goûts de merde et de profiter de l’offre promotionnelle pour le lancement de la 1.0 sur Steam jusqu’au 9 février.

Phantom Line, encore un extraction shooter coopératif, lance un nouveau playtest

Parmi la pelletée d’extraction shooters que nous avions pu découvrir l’année dernière, Phantom Line, anciennement Project Hornet, s’était démarqué par l’ambition de ses développeurs à vouloir créer un monde ouvert inspiré de la fondation SCP, où une équipe de quatre joueurs tenterait de récupérer des anomalies tout en affrontant des factions rivales gérées par IA. Certains membres de la rédac avaient eu l’occasion de participer à la première session de playtest, mais ce premier contact n’était pas des plus convaincants.

Loin de se laisser abattre pour autant, le studio Antistatic retente sa chance en ce début d’année avec l’annonce d’un nouveau playtest via un billet de blog Steam. Pour attiser la curiosité des joueurs, les devs ont ajouté une nouvelle localisation nommée Black Forest Research Facility, des armes avec divers équipements pour les customiser et la vision nocturne. Si vous souhaitez participer à cet événement, il vous faudra demander un clé depuis leur serveur Discord.

Pour le moment, Phantom Line n’a toujours pas de date de sortie prévue. En attendant de nouvelles infos, vous pouvez toujours ajouter ce dernier à votre liste de souhaits Steam, si  vous êtes intéressé.

ColdVR, le SUPERHOT-like inversé, sortira le 11 février 2025

Dévoilé lors de divers événements vidéoludiques de l’été 2024 (1 et 2), ColdVR est un FPS en réalité virtuelle inspiré de SUPERHOT. Hier, le studio ALLWARE LLC, en charge du développement, a diffusé un trailer pour annoncer qu’il sortira le 11 février prochain. Suite à l’appel à l’aide d’un mystérieux inconnu, vous aurez la lourde tâche de sauver le monde virtuel où le temps ne s’écoule que si vous êtes immobile. De ce fait, il vous faudra être constamment en mouvement et profiter de la slow-motion pour abattre vos ennemis. Du côté de la narration, vos choix conditionneront la fin de votre aventure. Sans être révolutionnaire, ça semble sympa et peut-être que ColdVR se distinguera finalement pour son scénario.

Si vous êtes intéressé par ColdVR, il faudra donc patienter jusqu’au 11 février. En attendant, vous pouvez toujours à l’ajouter à votre liste de souhaits sur Steam.

Sortez tuba et masque de plongée pour la sortie d’Enchantment Under the Sea, le DLC d’Atomic Heart

Comme annoncé en décembre dernier, le troisième DLC d’Atomic Heart, Enchantment Under the Sea, est sorti ce 28 janvier accompagné de sa classique bande-annonce de lancement. On y retrouve P3 devant explorer les profondeurs sous-marines du centre de recherches Neptune et apporter son soutien à l’une des Jumelles. Pour vous frotter contre de nouveaux ennemis robotiques, vous disposerez de deux nouveaux pouvoirs (créer une sorte de grappin et des boules de feu) et armes (le marteau électrique Frappe-tonnerre et le fusil de chasse à canon double KM-4 « Kuzmich »). Pour le moment, ce nouvel épisode semble être très apprécié par les joueurs à en croire les avis très positifs de la page Steam.

À moins que vous n’ayez au minimum l’édition collector d’Atomic Heart incluant le season pass, il vous faudra débourser plein pot 10 € environ pour le DLC Enchantment Under the Sea disponible sur Steam. Ou vous pouvez profiter de l’offre promotionnelle de notre partenaire Gamesplanet à -10 % pour ce DLC, soit moins de 9 €, mais aussi sur les différentes éditions (base et premium) et les deux premiers DLC (Annihilation Instinct et Trapped in Limbo).

[TEST] Butcher’s Creek : Szymanski a encore frappé

À la rédac, quand on parle de jeux d’horreur indés de qualité, on a souvent le nom de Szymanski qui ressort. Le créateur de Dusk, The Pony Factory et qui a aussi participé au développement de Gloomwood, remet le couvert cette fois-ci avec Butcher’s Creek, un First Person Slasher inspiré de Condemned avec un système de combat axé sur les armes de mêlée. Âmes sensibles s’abstenir : violent, gore et bestial, ce jeu est tout bonnement le défouloir qu’on attendait en ce début d’année.

Genre : First Person Slasher | Développeur : David Szymanski | Éditeur : David Szymanski | Plateforme : Steam | Prix : 9,75 € | Langues : Anglais | Date de sortie : 23/01/2025 | Durée : 3 à 4 heures. 

Test effectué sur une version commerciale.

Butchers Creek 2

Si j’avais un marteau

Vous incarnez un homme atteint d’une paraphilie un peu particulière qui, après avoir reçu un mystérieux appel, se rend dans la ville de Butcher’s Creek dans le but de trouver des cassettes vidéo de snuff. Malheureusement, tout ne se passe pas comme prévu : vous tombez dans un piège. Assommé, vous vous réveillez nu dans une cage, destiné à devenir la prochaine victime d’un snuff movie réalisé par une bande de cultistes. En lisant les différentes notes éparpillées un peu partout, vous en apprendrez davantage sur l’histoire, mais aussi sur la manière de progresser. Ignorer ces indices, c’est risquer de vous perdre. Heureusement, même si tout est en anglais, vous ne devriez pas rencontrer trop de difficultés pour avancer.

On ne va pas se mentir, si on joue à Butcher’s Creek, ce n’est pas pour passer notre temps à étudier l’anglais. Ici, chez NoFrag, on aime le sang qui gicle et ça nous fait marrer. Notre protagoniste aussi aime la violence, et vous devrez en abuser pour survivre. En effet, le développeur a implémenté une mécanique aussi originale qu’humoristique : c’est en prenant en photo l’hémoglobine de vos victimes que vous regagnerez de la vie. De la simple tache de sang contre un mur aux scènes de torture, chaque cliché vous fera reprendre du poil de la bête. De plus, accumuler des cassettes vidéo augmentera votre barre de vie. Le système de sauvegarde et l’ouverture de certaines portes fonctionnent également avec ces cassettes, il sera donc nécessaire de bien chercher afin d’en dénicher un maximum. J’ai trouvé cette mécanique super intéressante, surtout pour un jeu avec une durée de vie assez courte.

Butchers Creek 5

Faites votre choix

Pour faciliter votre progression parmi les nombreux niveaux tous aussi réussis les uns que les autres, vous pourrez compter sur une douzaine d’armes au corps-à-corps plus ou moins solides. Ainsi, vous allez pouvoir fracasser vos ennemis à coups de clé à molette dans la tronche, les éclater à l’aide de tuyaux décrochés des murs, ou encore à grands coups de marteau. D’autres objets de l’environnement, plus ou moins puissants, peuvent également être lancés sur les ennemis, comme des lames de scie circulaire, par exemple, ou encore des bidons d’essence qui font beaucoup de dégâts à l’impact. Le système de parade avec vos armes est assez réussi et vous récompense par le fait de récupérer votre endurance. Chaque arme possède un temps de parade et une vitesse d’exécution différentes, ce qui rend les combats plutôt intéressants. Le feeling est aussi très réussi, et on prend plaisir à frapper nos adversaires jusqu’à briser nos armes de fortune – chacune ayant sa propre résistance. Attention à ne pas se retrouver à court, car même si l’on dispose d’un coup de pied dévastateur, celui-ci puise beaucoup dans notre endurance.

Côté méchants, plus on avance dans le jeu, plus ils seront nombreux et forts. Certains d’entre eux portent même des casques de soudeur, vous empêchant de leur asséner des coups à la tête. On peut également donner un coup de pied, ce qui permet de repousser brièvement vos ennemis et balancer les objets assez loin pour leurs infliger des dégâts. Et le flash du polaroïd aveuglera temporairement vos cibles. Toutes ces petites mécaniques de combat mises bout à bout offrent, in fine, de nombreux choix d’exécution, ce qui rend les combats vraiment sympathiques.

Butchers creek 7
Butchers Creek 4
Butchers Creek 3
Butchers Creek 1

Une ambiance au top

L’ambiance visuelle et sonore sont aussi deux gros points forts du jeu. La direction artistique est clairement une réussite, avec des décors lugubres, froids et sombre, renforcés par le filtre VHS dégueu, qui fait évidemment référence aux snuff movies. Certes, on notera certains couloirs étroits, parfois labyrinthiques, mais ils ne viendront finalement pas tant entraver notre progression. Viennent s’ajouter à ça des sons et des musiques qui feront rougir certains jeux AAA. Andrew Hulshult, le compositeur derrière Amid Evil, Dusk, Prodeus ou encore les DLC The Ancient Gods pour DOOM: Eternal (rien que ça !) prouve une fois de plus qu’il maîtrise son sujet. Il nous offre ici des sons qui vont tout bonnement vous donner des frissons. Mention spéciale pour la musique de fin qui m’a vraiment fait bouger la tête et donné le sourire alors que j’étais dégoûté d’avoir terminé le jeu.

En plein dans le mille

Malgré une durée de vie ne dépassant pas les quatre heures, David Szymanski réussit tout de même à intégrer tous les ingrédients nécessaires à la recette d’un très bon jeu. Les combats sont brutaux et le gameplay, très efficace. Il se permet même d’ajouter une mécanique humoristique pour regagner de la vie, qui participe à l’ambiance gore et crado du titre. L’inspiration de certains Resident Evil, mais aussi de Manhunt et Condemned, plaira aux amateurs du genre. Alors pour un peu moins de dix euros, autant s’en payer une bonne tranche. 

Si Butcher’s Creek vous fait de l’œil, vous pouvez bénéficier de 15 % de réduction pour la semaine de sa sortie sur Steam, ce qui le fait à moins de 9 € jusqu’au 6 février.

Vous avez du mal à vous y retrouver dans le catalogue Steam ? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à trier le bon grain de l’ivraie.

Les créateurs de Beyond Sunset annoncent leur prochain jeu : Final Absolution

Bien que leur rétro-FPS Beyond Sunset soit encore en cours de développement, le studio Vaporware a annoncé d’ores et déjà via leur compte Bluesky, leur nouveau projet nommé Final Absolution, prévu pour 2026. C’est un rétro-FPS de survie et d’horreur sous GZDoom, s’inspirant de grands noms tels que Dead Space, DOOM et Half-Life. L’action prend place dans la colonie spatiale Gamma Cygnus 4b où une force mystérieuse et une IA corrompue ont décimé les colons. Face ces menaces, vous devrez donc trouver un moyen de vous échapper à l’aide d’un vaste arsenal.

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En l’absence de gameplay, il est difficile de se prononcer sur le feeling des armes, mais si on se base le travail fait sur Beyond Sunset, ça pourrait être sympa. Pour le moment rien n’est officiellement annoncé concernant Final Absolution, les devs profiteront du lancement du dernier chapitre de Beyond Sunset pour nous en dévoiler davantage.

Si Final Absolution a titillé votre curiosité, sachez que ce dernier dispose d’une page Steam depuis laquelle vous pouvez l’ajouter à votre liste de souhaits.

StarRupture dévoile une nouvelle vidéo de gameplay et un accès anticipé prévu pour cet automne

Suite à la présentation catastrophique en 2024, le studio Creepy Jar, en charge du développement de StarRupture, n’avait plus donné signe de vie et devait très probablement taffer comme un malade pour convaincre à nouveau. Ce n’est qu’en ce début de semaine que les devs ont publié un billet de blog de Steam pour d’une part, dévoiler un nouveau trailer de gameplay et d’autre part, d’annoncer un accès anticipé pour cet automne. Pour rappel, dans un futur lointain, vous et vos amis serez des criminels dont on se fout pas mal du devenir, embauchés par une mégacorporation dans le but d’exploiter les ressources d’une planète. Pour couronner le tout, des aliens et des sortes d’éruptions solaires viendront vous pourrir la vie dans votre petite excursion.

Dans la vidéo, on y découvre le lore du jeu, de nouveaux environnements, le système de création de l’usine et de défense. Spoiler ! Il y a eu de l’amélioration au niveau du gunplay, mais pas de quoi non plus sauter au plafond. On ne va pas passer par quatre chemins, ça a l’air d’être une grosse repompe de Satisfactory qui n’apporte rien nouveau au concept. Si la vue de longs tapis automatiques vous émoustille, on vous conseille plutôt de rester sur l’original.

Si vous êtes malgré tout convaincu par StarRupture, vous pouvez ajouter ce dernier à votre liste de souhaits Steam pour être informé de la date de sortie de l’accès anticipé.

[TEST] VOIN : un sympathique FPS hack ‘n’ slash en accès anticipé

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Par : ANzer

VOIN est un jeu développé par un seul développeur et sorti en early access sur Steam en décembre 2024. L’occasion pour nous de tester ce rétro FPS hack ‘n’ slash et de nous faire une idée sur le travail réalisé et les orientations du titre. Bonne nouvelle : VOIN est prometteur et propose de bonnes idées.

Genre : FPS hack ‘n’ slash | Développeur : Nikita Sozidar | Éditeur : tinyBuild | Plateforme : Steam | Prix : 19,50 € | Langues : Anglais, sous-titres en Français | Date de sortie en accès anticipé : 10/12/2024 | Durée : 3 à 4 heures 

Test effectué sur une version commerciale.

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Elden Voin

Nous incarnons VOIN, une mystérieuse créature dont le seul objectif est de détruire les hordes de monstres qui hantent les terres ravagées par une peste maléfique. Voilà, c’est tout pour l’histoire… C’est loin de l’écriture de Hidetaka Miyazaki, et pourtant, on ressent clairement l’inspiration des Souls dans la direction artistique dark fantaisiste de VOIN. Ses châteaux, villages, églises, cryptes, falaises, marais, son monde souterrain, toute l’ambiance et la palette de couleurs du titre rappellent avec grand plaisir l’Entre-terre d’un Elden Ring, mais en vue rétro FPS.

D’ailleurs, le jeu propose plusieurs options graphiques pour ajuster son style rétro. Il est possible de régler la résolution des pixels, d’activer les animations en stop motion, ou encore de réduire le nombre de couleurs affichées. Les amateurs seront ravis. Pour ma part, n’étant pas fan des gros pixels, j’ai privilégié des réglages minimaux. VOIN parvient ainsi à garder son côté rétro tout en proposant une expérience visuelle agréable et accessible.

Comparatif configuration graphique rétro
Comparatif configuration graphique rétro

On espère tout de même que l’histoire s’étoffera dans la version finale car pour l’instant, on explore sans trop savoir pourquoi et cela n’incite pas à rester plus de quelques heures sur le titre. Néanmoins, ces heures passées sont bonnes et on prend plaisir à découvrir les deux grandes cartes disponibles dans cet accès anticipé.

Tempêter dans un bain de sang

Notre mystérieux maître, celui qui nous a créé dans une tempête, n’est visiblement pas content et nous envoie manifester violemment sa colère. VOIN est un hack ‘n’ slash pur et dur avec une boucle de gameplay simple : trouver des ennemis, les massacrer pour récupérer du loot afin de s’attaquer ensuite à encore plus d’ennemis pour récupérer encore plus de loot. Et de ce côté-là, nous sommes gâtés. Le jeu propose des dizaines d’artefacts, de colliers, de cœurs, de runes, d’armes et d’anneaux pour construire un build ultime. On passe facilement de longues minutes à analyser les synergies et les statistiques de chaque équipement pour varier ses builds et ajuster son gameplay. Et les possibilités sont nombreuses. À cela s’ajoutent un système de dash (un peu trop lent à mon goût) et des pouvoirs (un peu trop puissants) pour diversifier un peu plus son arsenal. Le système est donc très complet pour un early access et propose déjà toutes les bases d’un bon hack ‘n’ slash.

Le feeling des combats est plutôt réussi grâce à des animations qui retranscrivent bien les coups portés aux ennemis. Le jeu offre une bonne gestion des scènes, même si j’ai noté quelques combats un peu brouillons lorsque plusieurs ennemis ou effets sont présents dans la zone. Il arrive de subir des dégâts sans comprendre vraiment d’où, mais cela reste anecdotique et peu gênant, car le dash est très permissif et les ennemis sont assez lents. Et si le jeu devient trop simple après quelques heures de leveling, vous pourrez augmenter la difficulté avec des ennemis plus nombreux et avec davantage de points de vie et de dégâts. Cela ne permet pas de rallonger la durée de vie éternellement, mais peut amuser quelques dizaines de minutes supplémentaires. C’est toujours bon à prendre.

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Outre l’équipement, les ennemis lâchent aussi des pierres permettant d’augmenter le niveau de son personnage ou celui de son équipement. Il faudra donc choisir quoi privilégier durant le leveling avant d’affronter les trois boss disponibles. Sans spoiler, sachez que chacun propose des patterns uniques ainsi qu’une direction artistique et une arène distincte. Encore un bon point pour VOIN.

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Qui dit early access dit roadmap, et le développeur annonce de nombreuses améliorations pour 2025 : nouveaux contenus et équipements, monstres élites, nouvelles zones et nouveau monde, un système de talents, un personnage jouable supplémentaire et des événements mondiaux. Le jeu devrait être complet d’ici fin 2025.

VOIN : un early access de qualité

Si l’histoire est pour l’instant absente et risque de lasser certains joueurs au bout de quelques heures, VOIN compense avec un système de combat bien ficelé et dynamique. On prend plaisir à tester différents builds et combinaisons d’armes. Le côté rétro n’est pas repoussant, même pour les plus réfractaires, grâce à ses options et sa direction artistique réussie. Qui dit early access, dit contenu limité, surtout pour une vingtaine d’euros, mais nous avons hâte de remettre les mains sur le jeu une fois sorti en version finale.

Si VOIN vous intéresse, à l’occasion du nouvel an chinois, le jeu vient de bénéficier d’une mise à jour de contenu, et d’une promotion de 20 % sur steam, ce qui le fait à 15,60 € jusqu’au 9 février.

Si le jeu vous intéresse ou si vous souhaitez soutenir le développeur, vous pouvez l’ajouter à votre liste de souhaits ou l’acheter directement sur Steam.

Le patch 0.16 pour Escape From Tarkov un mois après : mauvaise pioche pour les casus

Le 26 décembre dernier, Battlestate Games publiait le patch 0.16 pour Escape From Tarkov, avec quelques sérieuses modifications. Entre autres : l’arrivée de la neige, une refonte de Customs, des améliorations de l’IA, ou encore l’obligation d’avoir l’état « trouvé en raid » pour les objets requis à l’amélioration de la planque. Comme nous n’avons pas eu l’occasion de nous pencher dessus personnellement, on s’est tourné vers notre expert en la matière, Zao, notre streamer Tarkov. Un mois après le début du wipe, voici ses impressions :

  • La refonte de Custom est très décevante. Certains bâtiments de la zone de construction sont désormais visitables, mais cela offre surtout de nouvelles opportunités pour les campeurs. D’après Zao, la map est maintenant très toxique, et d’autre part, les performances en ont pris un coup, allant jusqu’à 40 FPS en moins en moyenne selon de nombreux témoignages.
  • Par contre, l’état « trouvé en raid » (fir) pour les objets de la planque change complètement le rythme du jeu, ce qui plait beaucoup à notre streamer. En effet, maintenant, même le moindre objet insignifiant, comme une ampoule ou un rouleau de PQ, fait presque autant stresser à sortir qu’un ledx. Le loot revient au centre du jeu, et tout le monde joue sa vie sur les merdes qu’on trouve à gauche et à droite. Les joueurs sont donc beaucoup plus prudents, et évitent plus souvent les combats. En contrepartie, cela rend le jeu plus difficile pour les casus, qui progresseront encore moins vite qu’auparavant : impossible d’acheter les câbles ou les boulons, nécessaires par centaines pour améliorer sa planque.
  • Le flee market était inaccessible pendant trois semaines, limitant beaucoup les cheaters, qui n’avaient plus spécialement d’intérêt à faire de l’argent in-game. A priori, ils reviennent malheureusement beaucoup depuis la réouverture du marché, notamment sur Lighthouse.
  • On peut maintenant personnaliser son hideout en placardant des poster sur les murs, et il y a un système de progression (prestige) pour débloquer des gestes supplémentaires et des cosmétiques. Un ajout absolument indispensable, selon Zao, bien sûr.

On a également jeté un œil au patch note, visible sur le site officiel, et on a noté quelques autres changements intéressants :

  • l’IA a été améliorée : elle peut maintenant flanquer, faire des tirs de suppression et faire des assauts sur les joueurs.
  • Il y a des extractions cachées, qui sont révélées si l’un des membre du groupe trouve un objet spécifique sur la carte.
  • Ajout d’un mode pour soigner tous les membres les uns après les autres plutôt que séparément (continuous healing).
  • Une mise à jour du moteur Unity vers la version 2022.3.43f1. C’était censé être un gros morceau, mais un mois plus tard, personne n’a évoqué ses impacts concrets. On supposera donc qu’au minimum, cela n’aggrave rien, et qu’au mieux, cela améliore les outils pour les développeurs. Edit du 27/01 : le YouTuber belge SixOneZil vient de publier une vidéo pour expliquer pourquoi un changement de moteur, c’est pas forcément visible, et rarement mieux pour les joueurs à court terme.

Il y a aussi de nouvelles armes, de nouvelles quêtes, des changements techniques du côté de l’audio, de l’amélioration de qualité de vie et plein d’autres ajustements. Rendez-vous sur le patch note en français (ou ici en anglais, en cas de traduction bizarre) pour plus de précisions.

Escape From Tarkov - New Customs
Un des nouveaux bâtiments visitables sur Customs.

Si on récapitule, on constate que les changements majeurs (objets fir pour la planque, market bloqué trois semaines) sont vus très positivement par les gros joueurs, qui retrouvent un rythme plus posé et un peu plus de tension dès qu’on trouve la moindre boîte de clous. À l’inverse, les joueurs occasionnels l’ont bien profond, puisqu’il sera quasiment impossible pour eux de monter la planque et, par extension, avoir l’occasion de facilement sortir avec du bon matos. D’un autre côté, on peut se dire que le mode PvE est là pour ça, laissant la partie purement PvP aux mains de ceux qui n’ont que ça à faire.

Si Escape From Tarkov vous intéresse, la version de base est à environ 63 € avec les taxes, et si vous voulez l’accès au mode PvE, ce sera 24 € supplémentaires.

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