Hier soir, nous avons enregistré en direct sur Twitch, le 79ᵉ épisode de NoScope, notre émission dédiée à l’actualité des FPS. C’est la rentrée, et même si on n’a pas fait beaucoup de tests cet été, il y a eu pas mal de mouvement. On a commencé avec une petite section dédiée à Gamescom, avec l’annonce surprise d’Hell Let Loose: Vietnam, ou du gameplay pour John Carpenter’s Toxic Commando. On a ensuite discuté des actualités des dernières semaines, dont l’annonce de la date de sortie en 1.0 d’Escape From Tarkov.
Après un quiz sur les salles de classe dans les FPS, on est revenus sur nos premières heures sur VOID/BREAKER, un roguelite indépendant plutôt pas mal.
00:00:00 – Intro 00:01:30 – La Gamescom (Hell Let Loose: Vietnam, Resident Evil Requiem…) 00:21:30 – Les actus FPS (Escape From Tarkov, Deep Dish Dungeon, Battlefield 6…) 00:49:30 – QUIZ : les zombies dans les FPS 01:08:24 – PREVIEW : VOID/BREAKER 01:21:46 – À venir 01:33:21 – À quoi on joue ?
En espérant que ça vous fasse autant marrer à entendre que nous à le faire, on vous donne rendez-vous dans deux ou trois semaines pour un nouveau NoScope !
Après de nombreux playtests, la version 9.0 de Squad est sortie le 3 septembre, amenant cette référence en matière de tactical FPS PvP dans l’ère moderne avec un changement de moteur pour l’Unreal Engine 5.5. Le patch note de plusieurs kilomètres liste évidemment tout un tas de corrections, dont le bug audio qui faisait qu’une arme en full auto semblait tirer plusieurs cartouches au lieu d’une seule lors d’une pression rapide sur le clic de la souris. Mieux vaut tard que jamais.
Le changement de moteur ne sera évidemment pas du goût de tout le monde, en particulier pour ceux qui jouaient encore des machines d’un certain âge. Mais, si l’accès anticipé de Squad est sorti en 2015, les mises à jour successives avaient déjà rendu le jeu difficile à faire tourner sur des configs de l’époque. On a pu tester rapidemment ce que ça donnait et, malgré quelques problèmes de stuttering éphémères, cette nouvelle version semble tout de même permettre un framerate plus stable, tout en améliorant le rendu graphique, notamment la gestion des lumières. Bien sûr, la minorité vocale de reddit n’est pas contente du tout, et un miniscule review bombing a pointé le bout de son nez.
Pas content, pas content !
Certaines critiques sont parfaitement justifiées, comme certaines cartes buggées qui n’affichent pas de végétation, des problèmes de fuite mémoire sur certains PC, même les plus récents, ou encore le fait qu’utiliser le drone laisse son utilisateur suspendu dans les airs en cas de chute. On ne peut qu’espérer qu’OWI corrige les problèmes soulevés rapidemment, et qu’on n’ait pas attendre trois mois de plus.
Côté gameplay, un des changements les plus appréciables concerne la réduction du recul et des effets de suppression, ce qui rend les affrontements à courte distance un peu moins ridicules, même si on ne voit plus grand chose dès lors que deux ou trois balles passent à côté de nous. Tout un tas de modifications ont aussi été appliquées aux factions, mais on a la flemme de tout vous lister, et comme on sait que vous savez lire, on vous laisse tout le loisir d’aller consulter ça vous-même.
Al Basrah a également reçu une grosse mise à jour, autant graphique que topographique, et les développeurs s’attèlent à retravailler les autres cartes qui font pâle figure en comparaison. L’autre ajout, dont on a un peu rien à foutre et qui semble bien trop compliqué pour ce que c’est, est le système de Commendations, qui permet de donner des bons points aux autres joueurs dans différentes catégories comme le teamplay, le leadership, ou leur rôle pendant la partie.
Pour les quelques-uns qui seraient intéressés mais qui n’avaient pas encore franchi le pas, Squad est disponible sur Steam à 49 €, ou chez notre partenaire Gamesplanet pour 44 €.
On ne s’y attendait pas vraiment : les Chinois de Morefun Studios ont récemment annoncé qu’Arena Breakout: Infinite, leur copie carbone d’Escape From Tarkov, allait sortir d’accès anticipé le 16 septembre. Et en plus, il arrivera directement sur Steam et l’Epic Games Store. Sans doute une manœuvre désespérée pour grapiller quelques joueurs en coupant l’herbe sous le pied de l’extraction shooter russe. Pour rappel, ce dernier est prévu pour le 19 novembre, et la publication sur Steam est finalement hautement probable.
Arena Breakout: Infinite propose un gameplay plutôt correct, avec notamment beaucoup d’améliorations de qualité de vie par rapport à l’original. Néanmoins, la partie monétisation et son aspect pay-to-win ruinent complètement le jeu une fois qu’on commence à monter en puissance. En effet, sur les premières heures, entre clodos, ça ne se voit pas vraiment, mais à partir du moment où l’on s’attaque à des instances avec un seuil minimum de stuff, celui qui a la plus grosse carte bleue a également souvent le meilleur équipement, puisqu’on peut l’acheter directement. Une pratique sans intérêt ludique qui ne devrait pas avoir sa place dans l’écosystème déjà bien merdique des jeux-service.
Après, vous faites ce que vous voulez, il y a encore pire, comme par exemple jouer à des FPS à la manette. La version 1.0 d’Arena Breakout: Infinite sera disponible « gratuitement » sur Steam et l’Epic Games Store à partir du 16 septembre.
Cinq mois après son dernier devlog, Jason Smith annonce enfin la sortie de la suite de son merveilleux rétro-FPS, CULTIC, pour le 18 septembre prochain. CULTIC: Chapter 2 se présente sous la forme d’un DLC payant du jeu de 2022, c’est à dire qu’il faudra posséder CULTIC pour en profiter.
Une campagne plus longue, de plus grandes cartes, de nouvelles armes et de nouveaux ennemis… Cette replongée dans le massacre de cultistes à coups de shotgun, Winchester et cocktails molotovs s’annonce sous les meilleurs auspices.
CULTIC: Chapter 2 sera disponible sur Steam, et si vous n’avez toujours pas fait le Chapter 1 malgré tout le bien qu’on en a dit, c’est aussi sur Steam, et ça coute moins de 10 €.
Oh, whoa-whoa, oh-oh, Où est passé Judas, Juda-as
C’est la question à laquelle Ken Levine essaye un peu maladroitement de répondre dans le premier devlog de publié la semaine dernière. C’est l’occasion d’en apprendre un peu plus sur le jeu, et notamment sur l’une de ses mécaniques principales, Villainy. Ghost Story Games nous explique que dans la série Bioshock, le méchant a toujours été le méchant, mais dans Judas, il n’y aura pas d’antagoniste défini dès le début. Les personnages principaux – les Big 3 – pourront devenir amis ou ennemis en fonction de vos actions, de votre manière de jouer et de vos choix. Le studio indique par exemple que si vous ignorez suffisamment l’un d’eux, celui-ci deviendra alors LE méchant, et aura en tête de subvertir vos actions et vos objectifs à l’aide des pouvoirs à sa disposition. Pour illustrer, le studio montre une séquence où le joueur fait appel au shérif Tom, l’un des Big 3, mais comme il a été contrarié par le joueur, celui-ci décide de lui pourrir la vie.
D’après Ken Levine, les Big 3 vont rivaliser pour s’attirer vos faveurs et votre attention, essayer de vous soudoyer, vous sauver dans la bataille, parler des autres personnages, partager avec vous leurs secrets les plus sombres, et observer votre manière de jouer et vos interactions pendant tout ce temps. Le joueur devra alors prendre des décisions et choisir en qui accorder sa confiance, tout en risquant des représailles de l’un des deux autres.
Aucune date de sortie n’est encore annoncée, mais trois ans après sa première bande-annonce, le jeu semble encore loin d’être terminé. En attendant, vous pouvez ajouter Judas à votre liste de souhaits sur Steam s’il vous intéresse, tout en écoutant l’album Villainsde Queens Of The Stone Age.
Si vous êtes amateur de combat au corps-à-corps bien violent et avez apprécié, comme notre expert ANzer, l’accès anticipé de VOIN, sachez que Mortal Sin, un rétro-FPS avec des mécaniques de roguelite et une esthétique atypique, pourrait vous apporter aussi votre dose de dopamine. Ce dernier a quitté son accès anticipé la semaine dernière et son dev solo, Nikola Todorovic, a publié un billet de blog Steam pour l’occasion.
Dans un monde cauchemardesque généré procéduralement, vous pourrez incarner l’une des douze classes disponibles ayant chacune ses propres armes et capacités. Votre objectif sera de trancher comme dans du beurre, les différentes créatures vous barrant la route jusqu’au boss, et d’obtenir probablement la rédemption. À la vue des corps ensanglantés et démembrés, le gameplay au corps-à-corps semble dynamique et extrêmement jouissif. S’inspirant du style des comic books, la direction artistique est plutôt sympa avec la possibilité de personnaliser l’aspect visuel du jeu.
Si vous êtes intéressé par la 1.0 de Mortal Sin, vous pouvez la vous procurer sur Steam en profitant de sa promotion de lancement à -20 % jusqu’au 12 septembre, soit un peu moins de 20 €.
Jeudi soir à 21 h, nous enregistrerons en direct sur Twitch, le 79ᵉ épisode de NoScope, notre émission dédiée à l’actualité des FPS. C’est la rentrée, et même si on n’a pas fait beaucoup de tests cet été, il y a eu pas mal de mouvement. On parlera évidemment de la Gamescom et de toutes les actus de la rentrée, comme l’annonce surprise d’Hell Let Loose: Vietnam, des reports au dernier moment à cause d’Hollow Knight: Silksong, ou encore l’annonce de la date de sortie en 1.0 d’Escape From Tarkov.
Après un nouveau quiz avec un jeu du catalogue de notre partenaire Gamesplanet à gagner, on vous parlera de nos premières heures sur VOID/BREAKER et peut-être d’autres trucs si on y repense entre temps.
Alors attrapez une poignée de cacahuètes et une fraîche, et rejoignez-nous sur Twitch jeudi 4 septembre à 21 heures.
Initialement prévu pour le 3 septembre, soit demain, StreumOn Studio a malheureusement décidé de décaler la sortie de DAIMON BLADES au 6 octobre. Si on a hâte de s’essayer à ce first person slasher en coop, on est presque content de ce report puisque, dans son post sur Bluesky, le studio français explique que suite aux playtests entamés après l’annonce à la Gamescom 2025, des problèmes liés au networking ont été identifiés. On apprécie leur volonté de lancer un jeu qui marche, plutôt qu’un truc tout cassé.
Rendez-vous donc le 6 octobre, et en attendant, vous pouvez ajouter DAIMON BLADES à votre liste de souhaits sur Steam.
Alors que fin juillet, Blue Dot Games nous avait bien refroidis malgré la canicule avec un trailer à 20 FPS, voici qu’un nouveau devlog nous montre des séquences beaucoup plus rassurantes. En effet, les courts passages de gameplay paraissent enfin fluides ! Sinon, la vidéo parle de la différence entre l’armée américaine, organisée et méthodique, et les Russes, nombreux et bourrins. On devrait avoir accès à des armes, équipements et véhicules historiquement crédibles, grâce à des recherches approfondies par les développeurs sur les Internets.
C’est le deuxième devlog publié en l’espace de trois semaines (on ne vous avait pas parlé du premier, franchement anecdotique), ce qui veut dire qu’on s’approche sans doute doucement d’une sortie en accès anticipé. Et ça colle parfaitement avec les précédentes annonces, qui donnaient une date vers la fin de l’année.
En attendant, vous pouvez déjà ajouter ’83 à votre liste de souhaits sur Steam, si la vue de Russes et d’Américains se foutre sur la gueule vous met en joie.
Après la sortie en juin du premier DLC Wicked Isle, Rebellion, le studio derrière le développement d’Atomfall, avait déployé quelques patchs par ici, par là, et on aurait pu penser que l’aventure dans les contrées anglaises s’arrêterait là. Que nenni ! La semaine dernière, les devs ont publié un billet de blog Steam accompagné d’un teaser pour annoncer l’arrivée du tout nouveau DLC The Red Strain. Prévu pour le 16 septembre, on n’y apprend pas grand-chose, si ce n’est la présence d’une plante rouge mystérieuse et d’un robot géant contenant un cerveau humain prêt à occire ses adversaires. On peut supposer qu’une nouvelle zone sera accessible avec des armes, des compétences, des ennemis… pour environ 20 €, à l’instar de Wicked Isle.
En attendant de nouvelles infos, vous pouvez toujours vous procurer Atomfall et son premier DLC sur Steam ou l’Epic Games Store, soit 50 € l’édition de base et 20 € le DLC seul (ce dernier est inclus dans l’édition collector coutant 70 €). Le jeu de base est également inclus dans le Xbox Game Pass.
Comme annoncé sur la chaîne officielle YouTube de l’éditeur Hyperstrange, Incision, le rétro-FPS mettant votre skill à l’épreuve, a quitté son accès anticipé ce 28 août, et son dev solo, SmoothBrainDev, peut enfin respirer. La 1.0 est plutôt bien accueillie par les utilisateurs de Steam qui ont laissé des évaluations récentes plutôt positives. Cependant, tout n’est pas rose rouge dans le monde merveilleux d’Incision, une partie de joueurs se plaignent des problèmes d’optimisation, de la difficulté du jeu (ironique, sachant que c’est l’un des arguments de vente du jeu), du gameplay pourri et surtout de l’absence de système de sauvegarde qui agace joyeusement.
En effet, pour rendre votre voyage plus chaotique, vous pourrez régénérer votre santé uniquement à l’aide de trousses de soin. De plus, en cas de trépas, vous disposerez également de points de vie disséminés dans le niveau pour vous ressusciter. Mais, dès que votre compteur de points de vie tombera à zéro, vous devrez recommencer entièrement le niveau dans lequel vous êtes mort.
Sinon, le jeu a l’air plutôt nerveux et ne semble pas épargner le moindre faux pas. Avec son univers et son bestiaire bien glauques, il vous faudra user de diverses armes et de leurs tirs alternatifs pour en venir à bout.
Si vous êtes intéressé par la proposition d’Incision, sa 1.0 est actuellement en promotion à -30 % jusqu’au 11 septembre sur Steam et jusqu’au 4 septembre sur GoG, pour un peu moins de 10 €.
Il y a quelques jours, Bethesda a publié une vidéo retraçant le parcours d’un membre de leur équipe, Tim Lamb. Si ce dernier a commencé en tant que lead tester sur la légende des DLC cosmétiques, ce qui nous intéresse ici est son poste actuel : producteur sur Starfield. À la fin de la vidéo, il annonce que Bethesda travaille toujours sur le jeu, et qu’un DLC est en préparation. On n’en apprendra pas plus pour l’instant.
En quelques mots, il indique que du contenu gratuit est également prévu, et qu’ils sont en train de retravailler les phases en vaisseau, pour que ce soit moins chiant. Il était temps !
Sorti en 2016 dans un état catastrophique et ne proposant pas la moitié des choses annoncées par le studio de développement, No Man’s Sky est devenu, au fil des ans, le symbole de la persévérance des développeurs pour remonter une pente qu’ils avaient eux-mêmes construite. Étonnamment, les gens trouvent ça admirable. Apparemment, il vaut donc mieux enfumer tout le monde en promettant la Lune, puis bricoler un rattrapage sur dix ans, que de faire un bon jeu directement. Quoi qu’il en soit, Hello Games a publié l’update 6.0: Voyagers il y a quelques jours, qui apporte notamment la possibilité de fabriquer son vaisseau pièce par pièce.
Du côté des autres ajouts, on peut maintenant sortir de son véhicule en plein vide stellaire, former des équipages avec ses amis et bénéficier de plein d’options de personnalisation. À noter que le DLSS 4 est dorénavant disponible. Pour plus de détails, vous pouvez consulter le patch notes sur le site officiel. Par conre, si vous voulez moins de détails, vous pouvez regarder la courte vidéo « deep dive » avec Sean Murray :
Vu comme ça, No Man’s Sky pourrait presque paraître intéressant. Détrompez-vous, c’est toujours aussi chiant, en partie à cause de son inventaire famélique et de son craft interminable. Néanmoins, si l’ennui est votre passion, comme un nombre impressionnant joueurs, vous pourrez sans doute vous amuser. Dans ce cas, si vous n’avez pas déjà le jeu, vous pouvez le retrouver en promotion chez notre partenaire Gamesplanet à -66 %, soit 20 €. Il est également disponible dans le Xbox Game Pass.
Et si aucun de ces produits ne vous fait de l’œil, vous pouvez tout de même nous soutenir en ajoutant ?tag=nofrag-21 à la fin de l’URL de n’importe quelle marchandise sur Amazon et ainsi nous permettre de grappiller quelques euros fort utiles.
Les bons plans Gamesplanet
Cette semaine, notre partenaire Gamesplanet met encore METAL GEAR SOLID Δ: SNAKE EATER en avant. Sorti il y a quelques jours, il semble plutôt apprécié. Il est à –20 %. Cela fait l’édition classique à 64 € et l’édition deluxe à 72 €. Il y a aussi plein d’autres réductions, dont voici une petite sélection :
Une nouvelle mise à jour est sortie pour No Man’s Sky, plein de gens ont l’air intéressés pour s’y plonger. Pour l’occasion, il est à –66 %, soit 20 €.
VOID/BREAKER, le chouette fast-FPS roguelite indé sorti la semaine dernière en accès anticipé, est à –20 %, soit moins de 15 €.
Vous préférez un peu plus de calme et de sérénité ? Journey est à 4 €.
Votre truc, c’est plutôt refaire sans arrêt exactement la même connerie, qu’on répète sans arrêt, mais en espérant que ça change ? Tous les Far Cry sont en promo !
Et dans tous les cas, si vous trouvez des choses qui vous intéressent, vous pouvez ajouter ?ref=nofrag à la fin de l’URL pour nous faire gagner quelques centimes. Ça arrivera dans notre porte-monnaie virtuel Gamesplanet et nous permettra de nous payer les clefs que les éditeurs ne nous envoient pas !
Il y a quelques jours, l’éditeur Critical Reflex (Mouthwashing, THRESHOLD, Carimara, Militsioner) a publié un trailer pour annoncer qu’Eclipsium sortira le 19 septembre. Pour rappel, c’est un walking sim plus ou moins horrifique avec quelques énigmes, dont on avait testé la démo il y a quelque temps. On avait beaucoup apprécié l’ambiance malsaine, la direction artistique radicale et les effets de mise en scène.
Dans cette nouvelle vidéo, on voit enfin un peu de nouveautés, dont une sorte de géant et des décors se rapprochant toujours plus d’un trip sous LSD. Une originalité qui n’est pas pour nous déplaire. On est donc très chauds pour s’y plonger à sa sortie.
En attendant le 19 septembre, si Eclipsium vous intrigue, vous pouvez l’ajouter à votre liste de souhaits depuis sa page Steam.
Le 28 août, Electronic Arts a publié une nouvelle bande-annonce pour Battlefield 6, sobrement intitulée Official PC Trailer. Les développeurs y détaillent les options spécifiques à la PC Master Race, sur fond d’explosions dramatiques, comme le support de la 4K, des écrans larges, le framerate illimité et la possibilité de modifier ses options graphiques. Encore heureux ! Un peu plus, et ils nous disaient qu’ils avaient intégré le support de la souris. Ils veulent une médaille ou quoi ? On a vraiment l’impression d’être pris pour de gros débiles. Mais la vidéo est chouette quand même.
On n’avait pas eu l’occasion de revenir par écrit sur notre ressenti lors de la dernière phase de bêta, alors on en profite ici : on a bien apprécié, même si on est un peu inquiets de ne pas avoir pu tester de grandes cartes. On est assez optimistes sur cette prochaine mouture, et il est probable que le jeu fasse un carton. Pour plus de détails, vous pouvez écouter notre retour lors du dernier NoScope.
Battlefield 6 est toujours prévu pour le 10 octobre prochain au prix de 70 € sur Steam ou l’Epic Games Store.
Annoncé il y a plusieurs mois par le biais d’un teaser et d’une roapmap, la mise à jour Souls of the Silent Tide du jeu Stygian: Outer Gods, a été déployée il y a peu. Il s’agit du premier patch majeur depuis la sortie en accès anticipé le 14 avril dernier. Plusieurs nouveautés sont au programme. De nouveaux lieux, personnages et ennemis viendront étoffer l’aventure, et on aura accès à une nouvelle arme. On notera également l’apparition d’un boss, d’autres recettes pour le craft et plusieurs secrets à découvrir. Pour ceux qui se hérissent à l’idée de lire la langue de H.P.Lovecraft, le français est désormais disponible en version beta. La traduction n’est pas exempte de défauts, mais elle aidera les joueurs qui souhaitent en savoir un peu plus sur ce qui se passe dans la ville de Kingsport, un lieu qui puise dans l’imaginaire du romancier de Providence.
Cette update s’accompagne évidement de corrections de bugs et de modifications en tout genre. J’ai eu l’occasion cette semaine de remettre un peu les mains dessus et j’ai apprécié y jouer. Le feeling est plutôt bon et celui des armes est assez soigné. Cependant, il faut reconnaitre que les combats ne sont pas le point fort du jeu. En cause, des IA sans âme qui gâchent le rythme des affrontements par leurs comportements déficients. Les performances sont aussi à la traîne malgré l’utilisation du DLSS et du framegen. On espère que ces défauts disparaitrons avec l’avancement du jeu, car il propose vraiment une ambiance particulièrement soignée dans un univers apprécié de nombreux joueurs.
Si Stygian: Outer Gods vous intéresse, il est actuellement en promotion sur Steam et sur GoG à 16 €.
Il y a un peu plus d’une semaine, les insupportables développeurs des free-to-play Splitgate et Splitgate 2 ont annoncé que si les serveurs de leur premier jeu allaient bien être arrêtés dès aujourd’hui, il est toujours possible de profiter du titre. En effet, contrairement à bien d’autres, comme Ubisoft pourtant doté d’une main d’œuvre 170 fois supérieure, ils vont permettre aux joueurs de continuer à jouer à Splitgate via peer to peer. En gros, chaque joueur pourra choisir d’héberger son serveur, qui apparaitra dans un server browser. Cette démarche semble tenir à cœur de 1047 Games, qui fait référence à l’initiative #StopKillingGames, tout en lui permettant d’améliorer un peu son capital sympathie, jusqu’à présent au ras des pâquerettes.
Ils précisent que tous les cosmétiques seront débloqués pour tout le monde, puisqu’ils arrêtent les season pass et ferment la boutique in-game. Des cartes work in progress sont également ajoutées, histoire de vider les fonds de tiroirs et définitivement clore le chapitre.
Pour une fois, on ne peut pas critiquer leur décision, qui est tout à fait respectable. Ils ont développé une méthode pour permettre aux quelques centaines de joueurs journaliers de continuer à profiter du jeu, sans pour autant pouvoir y gagner financièrement quelque chose. Certaines mauvaises langues diront que c’est une opération de communication à moindres frais pour améliorer leur image désastreuse… Néanmoins, pour l’instant, ça n’a pas vraiment eu d’effet sur le nombre de joueurs de Splitgate 2, donc ce sera peut-être en pure perte. Mais qui ne tente rien n’a rien.
C’est à travers un long article paru chez 80 LEVEL que les anciens co-fondateurs de Mountaintop Studios, Nate Mitchell (ex-CEO) et Matt Hansen (ex-COO), reviennent sur l’histoire de la création du studio, le développement de Spectre Divide, et pourquoi ils pensent que ça n’a pas marché. En résumé, ce serait la faute à un manque de budget marketing, alors qu’ils ont levé 5,5 M$ à la création du studio — grâce à leurs amis et leur famille qui avaient trop de thunes apparemment —, 30 M$ en 2021 et à nouveau ce même montant en 2023. Pour un studio qui a graduellement grossi jusqu’à atteindre environ quatre-vingt dix développeurs, on pourrait naïvement penser que c’est pas mal.
S’il n’évoque pas directement un manque de financement — ce serait gonflé après avoir si éhontément profité de la bulle du COVID —, Mitchell dit que s’ils avaient eu un peu plus d’argent pour la com, ça aurait marché. C’est sûr qu’avec ses années passées en tant que chef produit à différents échelons chez Oculus, le fric de Facebook a dû lui manquer.
“In a parallel universe where we didn’t have the server issues, where the community wasn’t frustrated with our early pricing that rankled people, where maybe we had a bit more money for marketing, we could have gotten the critical mass going.”
Ce cher Nate explique aussi qu’ils ont mal su gérer les attentes des joueurs, qui attendaient un jeu presque fini avec battlepass et autres trucs clinquants, et qui étaient pourtant si proche d’arriver. On se sent obligé de lui rappeler que la seule mise à jour majeure du jeu est arrivée bien trop tard, notamment parce que le studio s’est presque entièrement focalisé sur la sortie console, Matt Hansen ne pensant pas que la version PC serait viable.
“By our second or third update, where we felt we had addressed everything people had cared about and we had a lot of features added, except for Battle Pass,” Hansen said, “and it didn’t move the needle, I started thinking, ‘I don’t know if the PC version is going to be viable for us.”
Bon, on a déjà pu émettre quelques réserves quant à l’analyse de cet échec par ces cadors du dévelopement de jeux vidéo. Mais, comme chez NoFrag on aime la subjectivité et le sel, on va continuer un peu. On va déjà démentir une des lignes de l’article, qui ose dire que Spectre Divide aurait attiré quatre-cent mille joueurs lors de sa semaine de sortie. C’est évidemment complètement faux, et les chiffres de Steamdb parlent d’eux mêmes.
Et Nate Mitchell a l’audace, que dis-je, l’outrecuidance, d’affirmer que la rétention de joueur était bonne.
L’autre gros problème semble aussi venir des promesses de rentabilité faites aux investisseurs, qui ont signé pour se faire un max de pognon en trois à cinq ans. Ce qui, des propres dire de l’ex-COO, se traduirait par avoir un succès proche de CS ou Valorant. Avec un tout petit peu de recul, ça semble évidemment complêtement illusoire, et ce n’est pas la masse salariale de presque cent personnes qui a dû aider.
“They were interested in building something that in three to five years has the potential for some kind of large exit,” Hansen said. “Some liquidity event. It’s always a pretty big swing because you’re now saying we’re going to go toe-to-toe with Valve and Riot.”
On finira par une dernière déclaration consternante qui illustre bien la volonté de Montaintop Studios de faire un produit, avant celle de faire un bon jeu :
If he were to do it over again, Hansen said, perhaps the studio would have launched the game much earlier, so it would have been even less polished, and it would have been clear what players were getting and where the title was in development.
Nous sommes également convaincu que sortir le jeu encore plus tôt aurait amélioré les problèmes fondamentaux de gameplay de Spectre Divide, notamment les cinq cartes au design peu inspiré, et sans doute bien trop grandes pour du 3v3, ou encore la vitesse de déplacement trop faible qui avait été « corrigée » par l’ajout d’un sprint. Quel visionnaire.
En cette fin de vacances, on ne sait plus où donner de la tête ! Alors que la Gamescom se termine à peine, les éditeurs en profitent pour encore annoncer de nouveaux jeux. C’est le cas de Raw Fury (Routine, Blue Prince, Friends vs Friends…), qui nous présente Deep Dish Dungeon, un dungeon crawler coopératif avec de gros pixels. D’après la fiche Steam, en plus d’explorer les donjons et combattre des squelettes, il faudra fabriquer des outils et de quoi se sustenter pour survivre dans l’adversité.
Si le concept est sympathique, il faudra attendre d’en voir un peu plus sur la partie combat, car pour l’instant, on a peur que ce soit un peu pourri. En effet, ils ne sont pas vraiment montrés, hormis un tir à l’arc pendant une demi-seconde.
En même temps, Deep Dish Dungeon n’a pas encore de date de sortie. Les développeurs ont donc tout le temps de bosser sur les points qu’ils jugent importants avant de nous en montrer plus. Si vous êtes intéressés, vous pouvez néanmoins d’ores et déjà ajouter le jeu à votre liste de souhaits depuis sa page Steam.